7

Généralisation Cartographique

Embed Size (px)

Citation preview

Compte Rendu

2013-2014

Table des matières

I. Définition : .......................................................................................................... 3

II. Objectifs : ............................................................................................................ 3

III. Les Facteurs de Généralisation : ...................................................................... 3

1. Echelle : ................................................................................................................ 3

2. la destination de la carte ....................................................................................... 3

3. les caractéristiques de la région cartographiée .................................................... 3

4. La qualité des données ......................................................................................... 4

IV. Les règles de la généralisation : ........................................................................ 4

1. Implantation des signes ponctuels ....................................................................... 4

2. Implantation des signes linéaires ......................................................................... 4

3. Implantation des lignes surfaciques ..................................................................... 5

I. Définition :

La généralisation est la technique qui permettra de modéliser l'espace géographique afin de saisir

les phénomènes à un niveau d'abstraction plus large que les données ou la carte initiale. Elle aura

pour finalité de réduire le nombre de données transmise en conservant, autant que possible, les

informations essentielles qu'elles véhiculent.

II. Objectifs :

La généralisation s'impose dès lors que la réalisation d'une opération cartographique nécessite

l'application d'une requête d'analyse dont le niveau conceptuel est plus large que la modélisation de

l'espace géographique à laquelle elle s'applique.

Le traitement cartographique est devenu impossible, car les données initiales ne permettent plus

alors de traduire correctement les phénomènes. La lisibilité et la clarté des informations en sont

profondément affectées.

III. Les Facteurs de Généralisation :

Les facteurs influençant la généralisation de l'information contenue dans la carte sont :

l’échelle.

la destination de la carte (son but, les conditions de son utilisation).

la complexité et les caractéristiques de la région cartographiée.

la qualité des données de base et leur source.

1. Echelle :

Nous savons que le nombre de phénomènes que l'on peut représenter sur une surface donnée (carte

papier ou écran d'ordinateur) est limité en fonction de l'échelle de la représentation. C'est elle qui

déterminera le nombre, la forme et la taille de tous les objets de la carte, donc le degré de la

généralisation (simplification, voire schématisation) à leur apporter.

2. La destination de la carte

Cette généralisation est liée :

au but de la représentation cartographique : carte topographique, thématique, routière,

historique,...

aux conditions d'utilisation : randonneurs, sportifs, automobilistes, pilotes d'avion,...

3. Les caractéristiques de la région cartographiée

De plus, elle est fonction du paysage dans la région cartographiée. Devant traduire avec un

maximum d'efficacité les spécificités et les traits essentiels d'une région, les critères de

généralisation ainsi que l'esprit dans lequel elle est réalisée sont très différents selon les cas.

Problèmes de fortes densités d'information en zone urbaine ou d'absence de densité en zones

désertiques ou forêt de Guyane par exemple ; mise en évidence de caractères régionaux, carte du

Groenland, des îles Kerguelen ou du Sahara.

4. La qualité des données

Il faut bien sûr tenir compte de la manière dont l'information a été acquise, et si elle est ancienne et

à récupérer, dont elle a été archivée (son propre degré de généralisation, sa destination initiale) et

modélisée (homogénéité des informations contenues dans les divers documents). L'ancienneté et

l'obsolescence possible des données doit aussi être prise en considération

IV. Les règles de la généralisation :

1. Implantation des signes ponctuels

Les objets ponctuels qui conservent leur forme réelle (par exemple une église ou une gare

ferroviaire) subissent les lois générales de la sélection et de la schématisation.

Pour les objets transformés en symboles (par exemple un parking ou un hôpital), la création de ces

derniers fera appel aux règles de sémiologie graphique, adaptées à l'objet en question :

la forme, évocatrice ou purement conventionnelle.

la dimension, en fonction de la vraie grandeur de l'objet à représenter rapportée à l'échelle de

projection, de la finalité de la carte, de la densité des données.

l'orientation : à utiliser avec prudence, cette variable étant délicate à « lire ».

Règle du nombre décroissant d'objets ponctuels :

On ne doit changer ni leur forme, ni leur proportion, ni leur ordonnancement (positions

relatives). On peut modifier leur dimension et leur position initiale.

2. Implantation des signes linéaires

En règle générale, il faut veiller à ce que :

Tout élément rectiligne doit le rester.

Toutes les inflexions compatibles avec la largeur du nouveau signe sont à marquer.

Figure 1 : Représentation ponctuels

Les caractéristiques du tracé sont à maintenir en choisissant les inflexions importantes, en

les amplifiant si nécessaires (ex. : des méandres adoucis).

Figure 2 : Représentation linéaire

Implantation des lignes surfaciques 3.

Conserver la forme initiale de l'objet dans ses grandes lignes (les règles de généralisation du

linéaire s'appliquent également aux contours). Supprimer les petites parcelles dont la surface

est inférieure aux critères de sélection fixés et les intégrer dans la classe du thème

environnant.

Fusionner (agglomérer) plusieurs petites surfaces voisines de même nature, inférieure au

seuil, afin de préserver la spécificité d'un paysage très parcellisé.

Amplifier légèrement :

Les surfaces moyennes de façon à respecter les proportions relatives entre ces

dernières et les petites zones agglomérées qui deviennent plus grosses.

Les petites parcelles éparses mais significatives d'un paysage dont les surfaces sont

juste inférieures au seuil de sélection afin de leur faire franchir ce seuil pour les

conserver. L'amplification ne doit pas trahir la réalité géographique, elle consiste

seulement à effectuer une schématisation par excès et non par défaut, ce qui se

traduit graphiquement par un “lissage” extérieur aux petites inflexions, sans altérer,

bien sûr, la forme générale de l'objet.

Respecter le rapport des surfaces totales correspondant à chaque thème.

User le plus souvent de lignes brisées et de formes géométriques qui structurent

mieux l'image et permettent de conserver une expressivité certaine aux contours (de

grâce, éviter les patatoïdes !)

Figure 3 : Représentation Surfacique