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soluti ns Des pour 1000 collégiens - 5 thèmes ma Planète RADIO FRANCE

"Des solutions pour ma planète" le Livre Blanc de France Info et 1000 collégiens

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soluti nsDes

pourti ns

1000 collégiens - 5 thèmesma Planète

RADIO FRANCE

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pourti ns

ma Planète

Novembre 2015 - Paris - France Info / Radio France

Imprimé sur du papier Satimat green - Imprimerie STIPA, Montreuil Ouvrage collectif de 29 académies de France et d’établissements français de l’étranger répartis sur les cinq continents.

Cette opération a obtenu le label officiel COP21.

Cet ouvrage est le fruit du travail et de l’enthousiasme des élèves et des équipes pédagogiques

de 35 établissements scolaires engagés dans un projet commun

pour inventer les solutions de demain et lutter contre le réchauffement climatique.

791113édito de laurent guimier

Avant-propos du COMITÉ CLIMAT de France info

1491

85

93

87

96

89remerciements

AEFE

SNCF

ENGIE

COP21

Le parisien / aujourd’hui en france

LYCÉE PASTEURBrésil

ÉCOLE FRANÇAISE HENRI MATISSEComores

LYCÉE FRANÇAIS DE MADRIDEspagne

COLLÈGE LOUISE WEGMANNLiban

LYCÉE FRANÇAIS THÉODORE MONOD Mauritanie

LYCÉE FRANÇAIS ANTOINEET CONSUELO DE SAINT EXUPÉRYSalvador

COLLÈGE JACQUES PRÉVERTAcadémie d’Aix-Marseille

COLLÈGE SAGEBIENAcadémie d’Amiens

COLLÈGE XAVIER BICHATAcadémie de Besançon

COLLÈGE CHEVERUSAcadémie de Bordeaux

COLLÈGE ANDRÉ COLLETAcadémie de Caen

COLLÈGE JULES VERNEAcadémie de Clermont-Ferrand

COLLÈGE PADULEAcadémie de Corse

ALFRED SISLEYAcadémie de Créteil

COLLÈGE SAINT EXUPÉRYAcadémie de Dijon

COLLÈGE DE JASTRESAcadémie de Grenoble

COLLÈGE EDMOND BAMBUCKAcadémie de la Guadeloupe

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485052545658606264666870727476788082

COLLÈGE REEBERG NERONAcadémie de Guyane

COLLÈGE GAYANTAcadémie de Lille

COLLÈGE LOUIS DURANDAcadémie de Limoges

COLLÈGE INTERNATIONAL FERNEY VOLTAIREAcadémie de Lyon

COLLÈGE AIMÉ CÉSAIRE Académie de la Martinique

COLLÈGE DU SALAGOUAcadémie de Montpellier

COLLÈGE ANTOINE DE SAINT EXUPÉRYAcadémie de Nantes

COLLÈGE DJANGO REINHARDTAcadémie de Nice

COLLÈGE JEAN PELLETIERAcadémie d’Orléans-Tours

COLLÈGE GEORGES BRAQUEAcadémie de Paris

COLLÈGE IRÈNE ET FRÉDÉRIC JOLIOT-CURIEAcadémie de Poitiers

COLLÈGE DE SIGNY L’ABBAYEAcadémie de Reims

COLLÈGE JEAN RACINEAcadémie de Rennes

COLLÈGE AMIRAL BOUVETAcadémie de la Réunion

COLLÈGE EUGÈNE NOËLAcadémie de Rouen

COLLÈGE DU STOCKFELDAcadémie de Strasbourg

COLLÈGE VERTAcadémie de Toulouse

COLLÈGE JEAN MOULINAcadémie de Versailles

Avant-propos de Najat Vallaud-Belkacem

édito de Mathieu Gallet

sommaire

Les projets

6

Chaque jour sur ses antennes, Radio France

est engagée au service d’une information

pluraliste et de référence sur le monde qui

nous entoure. Radio France s’engage également au

quotidien afi n de faire partager le goût de l’informa-

tion aux jeunes générations, développer l’éducation

aux médias et faire vivre la liberté d’informer.

Avec cette formidable initiative #MaPlanète2050,

France Info a réuni près de 1000 collégiens du monde

entier pour partager leur vision de l’environnement

et du climat. A l’occasion de la COP21, France Info

permet aujourd’hui à ces futurs citoyens du monde

de porter leur solution pour la planète sur le devant

de la scène.

Réalisé en étroite collaboration avec le Ministère de

l’Education nationale – que je remercie pour son sou-

tien – cet événement a également une visée pédago-

gique et de sensibilisation aux enjeux du développe-

ment durable.

Je suis fi er que France Info se soit mobilisée autour

d’un projet aussi ambitieux et fédérateur. Il symbo-

lise les valeurs de Radio France : informer, éduquer,

divertir et favoriser les rencontres entre les publics

d’aujourd’hui et de demain.

Mathieu GalletPrésident-directeur général de Radio France

7

édito

9

Laurent GuimierDirecteur de France Info

édito

Il y a tout juste un an, les équipes de France Info

ont fait un rêve : celui d’apporter concrètement

leur pierre à l’édifi ce de la COP21 en donnant la

parole aux adolescents de 2015, qui seront les ci-

toyens de 2050.

Ce rêve, nous l’avons fait partager aux plus hauts res-

ponsables de l’Etat, à nos partenaires, nos confrères

et surtout aux équipes pédagogiques mobilisées de-

puis la rentrée, classe par classe, autour du projet

#maplanète2050. A force d’enthousiasme et de tra-

vail, avec l’imagination et l’application des collégiens,

ce rêve est devenu réalité.

Même si la mission d’un média est d’encourager, de

susciter, d’organiser les débats qui traversent nos

sociétés, pour France Info, c’était un défi de quitter

le rôle parfois confortable de commentateur de l’ac-

tualité pour en devenir acteur. Défi relevé ! L’engage-

ment de la chaîne info du service public à faire com-

prendre les enjeux de la COP21 le réclamait.

Merci donc à nos 1000 formidables collégiens d’avoir

réalisé le rêve de France Info. Nous prenons pour

notre part l’engagement de ne pas laisser la pous-

sière du temps recouvrir les pages de ce livre blanc,

de le laisser bien en évidence dans nos bibliothèques,

et de garder en nous le souvenir de la formidable

énergie dégagée par cette journée du 3 novembre au

service de la planète.

8

11

L’Ecole mobilisée pour la COP21, et engagée

dans l’éducation au développement durable

Près de 1000 élèves de collège et leurs ensei-

gnants se sont mobilisés pour rédiger ce Livre Blanc,

aux côtés de France Info. Sans doute l’ont-ils fait

par engagement, par conviction que la lutte contre

le changement climatique est importante. Ils l’ont

fait, également, parce que l’éducation à l’environne-

ment et au développement durable est aujourd’hui

une mission bien établie de l’Ecole, inscrite dans la

loi comme telle et qui concerne l’ensemble des en-

seignants. Nous savons en effet désormais, grâce

aux travaux de la recherche, que le réchauffement

climatique est lié aux comportements humains et

que l’atténuation de ces comportements passe par

l’éducation.

Programmes scolaires intégrant l’éducation au déve-

loppement durable, élection d’éco-délégués dans les

collèges et les lycées, organisation de simulations de

négociations internationales sur le changement cli-

matique, « Semaine du climat » chaque année dans

l’éducation nationale : la COP21 est l’occasion de

montrer la mobilisation de l’Ecole au quotidien sur

les enjeux de développement durable.

Les propositions des élèves contenues dans ce Livre

Blanc sont la preuve de cette mobilisation. Pour me-

ner à bien ce projet, les élèves ont utilisé les connais-

sances scientifiques, techniques et générales qu’ils

acquièrent dans le cadre de leur scolarité. Ils ont

aussi fait preuve d’imagination, de persévérance et

de motivation : merci à ces élèves, merci aux équipes

pédagogiques de l’Education nationale qui ont pilo-

té ce projet dans leur classe, et merci à France Info

pour cette merveilleuse initiative.

J’ouvre ce Livre Blanc pleine d’espoirs et je le

referme avec la conviction, au regard des projets des

élèves, que l’avenir est plein de promesses.

Najat Vallaud-Belkacem Ministre de l’Éducation nationale,

de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Avant-propos

10

13

Le comité climat de France Info

Avant-propos

Le changement climatique est une réalité et il a

déjà des impacts que nous pouvons observer

dans notre quotidien. Il est principalement dû

aux rejets de gaz à effet de serre. Si nous n’agissons

pas pour réduire rapidement et massivement cette

pollution, nous vivrons un bouleversement clima-

tique avec des impacts graves pour les hommes, les

animaux, les plantes. Mais nous sommes acteurs de

nos choix.

Tout le monde est concerné ! Le changement clima-

tique est un défi formidable et il existe une multitude

de solutions, mais il faut accélérer leur déploiement

et inventer de nouvelles manières d’agir. Les enfants

d’aujourd’hui fourmillent d’idées, de solutions inno-

vantes, pour construire leur avenir.

Donnons-leur la parole !

Pascal DelannoyJournaliste chaque jour sur France Info

avec son rdv «Sur la carte du monde».

Catherine ChabaudPremière femme à terminer un tour du monde

à la voile, en solitaire, journaliste.

Yann-Arthus Bertrand Journaliste, photographe, reporter

personnalité engagé en faveur de l’environnement

Pierre RadanneExpert des questions énergétiques et écologiques,

spécialiste des politiques énergétiques de lutte face au changement climatique.

Gérald Feldzer Ancien pilote et commandant de bord,

spécialiste de la question des transports et d’environnement sur France Info.

Alix MazounieMembre et conseillère de Réseau Action Climat (RAC)

Roland Jourdain Navigateur qui compte à son actif de nombreuses victoires,

notamment la Route du Rhum 2006 et en 2010 en monocoque.

Anne-Laure Barral Journaliste spécialiste du Climat et développement

durable sur France Info.

Non présente sur la photoValérie Masson-Delmotte

Paléoclimatologue. Elle est ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

Elle fait partie du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Avant-propos

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1. Moins gaspiller l’eau chez soi : se chronomé-trer dans le bain, etc. 2. Lifestraw : il assure un accès instantané à

l’eau potable. C’est un fi ltre à eau conçu pour l’eau de boisson qui fi ltre un maximum de 1000l d’eau, assez pour une personne pendant un an. 3. Éduquer les enfants à économiser l’eau4. Encourager la culture hydroponique : elle a plu-sieurs avantages par rapport à l’agriculture tradition-nelle : une croissance plus rapide, une augmenta-tion de la productivité, la possibilité de planter hors saison, ainsi que des économies d’eau allant jusqu’à 70%.5. Arrêter la déforestation : l’Amazonie transpire quotidiennement 20 milliards de tonnes de vapeur d’eau. En déboisant l’Amazonie, nous perturbons gravement le cycle de l’eau.6. Réduire le taux de gaz dégagé dans l’atmosphère : cette pollution affecte les eaux de surface et les eaux souterraines, qui nécessitent alors des traitements plus complexes.

7. Une heure par an sans eau dans le monde : car 1,3 million de litres d’eau sont utilisés chaque seconde, ce qui est supérieur aux capacités de renouvellement des réserves. 8. L’OmniProcessor : il traite les excréments humains pour les transformer en eau potable, en électricité et en cendres.9. Dessalement : il crée de l’eau potable à partir de l’extraction de sel de l’eau de mer, des eaux souter-raines ou usées. 10. Pluie Solide : c’est une poudre qui absorbe et re-tient l’eau sous forme de gel qui, mélangé à la terre, nourrit les plantes.

Une heure par ansans eau dans le monde

L’eau

Sao Paulo

LycéePasteur

Brésil

14

Vidéoéoé

15

1716

L’énergie

L’Union des Comores est un archipel faiblement émetteur de gaz à effet de serre mais très vul-nérable face aux changements climatiques.

L’accès à l’électricité et aux énergies est diffi cile et la population est souvent amenée à vivre sans électricité et à utiliser du bois.Nous proposons de développer les panneaux solaires dans les maisons et bâtiments. Notre volcan Kartha-la est toujours actif et peut permettre de créer de l’énergie géothermique (à l’étude). Nous proposons d’utiliser aussi l’énergie hydrolienne.

La déforestation devrait être limitée. Des briquettes de matières végétales recyclées pourraient rempla-cer le bois de « service ». Il faudrait planifi er le re-boisement. Nos déchets organiques peuvent servir à fabriquer du biogaz.Pour éviter les climatiseurs, l’architecture et l’orien-tation des maisons doivent intégrer des systèmes d’aération, d’isolation... Un code et des conseils de construction devraient être généralisés. La formation d’ouvriers, techniciens et ingénieurs en matière de consommation d’énergie est très importante.Notre pays tend à un développement, ce qui peut en-traîner une augmentation de la consommation élec-trique. Il faut surveiller les importations d’appareils et taxer les plus consommateurs d’énergie.Le développement durable pourrait être le fi l conduc-teur des programmes scolaires. Nous proposons que les projets de développement durable soient aidés avec des fi nancements transparents.Nous attendons de la COP21 des engagements qui rap-procheront notre pays de l’indépendance énergétique.

Moroni

école FrançaiseHenri MatisseClasses de 3e

Comores

des briquettesde matières végétales

1. Nous mourrons bien assez tôt,2. Mais pensons aussi à plus tard.3. Le paysage est moins beau,4. Et l’air pur de plus en plus rare.5. N’oublions pas que le monde n’a pas toujours été une catastrophe,6. Avant que l’homme ne joue les métamorphes.7. Le pire danger pour que notre terre ne soit plus saine est l’espèce humaine,8. L’écologie pourra sauver nos vies.9. Nous devons mettre en valeur nos ressources énergétiques,10. Pour que notre île volcanique devienne magique.11. Rien de mieux que le photovoltaïque,12. Pour sauver notre chère île volcanique.13. Avec les panneaux solaires, plus de moteurs,14. L’air n’aura plus de mauvaises odeurs.15. Les solutions solaires permettront de sauver notre terre,16. Les énergies géothermiques sont des plus écologiques.17. Avec les éoliennes le vent souffl e dans nos oreilles,18. L’électricité fournie embellit la vie.19. Les énergies renouvelables comme le soleil, l’eau et le vent,20. Finiront bien par servir plus tard dans le temps.21. Un jour nos énergies fossiles ne seront plus valables,22. Nous devrons bien compter sur celles qui sont inépuisables.

En 2050, plus de vie, moins de morts aux Comores, on sera plus fort grâce à tous nos efforts pour que l’environnement s’amélioreparce que notre île est notre trésor et notre planète vaut de l’or.

Zandry Imane Noora Hossam Nidaya Yowad Moufi d Nirma Moina Mkou Abdulaziz Fayad Abdallah Mariama Salmata Mémounat El-Amine Fayida Rania DjellouneMahabbat Hanna Noé Samra Houdad Mourad Sonia Asmina Bichara SchyrazJennifer Laura Omayya Djamil Abdoulmadjid Ursaïmet leurs professeurs M. Jérôme OSTER, Professeur de SVT, Mme Elise OSTER, Professeur de Lettres

Battle comores 2050Chanson

Pour un accès plus facile aux modes de trans-port écologiques : développer des applications numériques connectant usagers et moyens de

transport écologiques/partagés disponibles (tram, métro, vélib’, co-voiturage...).• Pour sensibiliser les jeunes au développement du-rable : inclure dès l’école maternelle une matière obligatoire relative à l’environnement .

• Pour que les jeunes se déplacent à vélo : créer dans les écoles un plan d’actions-vélo, à savoir, formation à la sécurité routière, apprentissage du vélo, installation de parkings à vélo, création de pistes cyclables à proxi-mité…• Pour une prise de conscience des effets de la pollu-tion : démontrer régulièrement les conséquences du changement climatique sur l’Homme et son environ-nement, faire témoigner des victimes.• Pour favoriser les modes de transport non-polluants : mettre en place un système incitatif (réductions d’impôt, aides aux salariés venant en transport en commun ou en vélo…). • Pour que l’énergie utilisée pour les voitures soit plus écologique : créer des stations éoliennes et solaires de chargement des batteries des voitures électriques. • Pour diminuer la pollution au soufre liée au trans-port maritime : obliger les compagnies maritimes à changer de type de carburant .

• Pour créer des emplois verts et être plus effi cace : former une « éco-police » chargée de faire respecter les lois liées à l’environnement.• Pour que les sites Patrimoines de l’Humanité soient protégés : limiter ou interdire la circulation automo-bile dans les sites reconnus par l’UNESCO.

19

les transports

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Madrid

Lycée Français de madrid

Espagne

Former une éco-police

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Un pland’actions-vélo

fresque de 5 mètres de long...

Partie Gauche de la fresque

Partie droite de la fresque

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L’al imentation

Parce qu’au Liban 1 habitant sur 4 est un réfu-gié, que trop de gens n’ont pas à manger, que l’eau potable est plus rare que l’or…

nous proposons de nouvelles lois visant à : • Repenser les immeubles : toits et terrasses trans-formés en potagers et vergers communautaires, composteurs, micro stations d’épuration locales pour l’eau. Institutionnaliser le partage avec les plus dé-munis et le refus du gaspillage alimentaire : création de locaux solidaires pour les surplus alimentaires.• Repenser les restaurants : interdiction des ali-ments trop riches aux moins de 12 ans, transparence sur les contenus, la provenance, etc, taxation des surplus commandés. • Repenser les supermarchés : interdiction des pe-tits emballages et vente en vrac des produits.

• Repenser le charriot de courses afi n qu’il soit équi-pé de conteneurs rétractables, permettant de se ser-vir directement depuis les distributeurs en vrac.• Inventer des micro-fi ltres de poche permettant de rendre l’eau potable et accessible à tous et des masques qui transformeraient l’air en eau potable par condensation.• Inventer et distribuer des extracteurs de poche per-mettant à tous de boire des jus directement à partir du fruit. • Soutenir la recherche scientifi que pour que l’on puisse prélever sur des animaux élevés dans leur milieu naturel des cellules saines et produire par mi-tose de l’excellente viande pour tous.• Inventer des machines capables de congeler les déchets inertes pour les réduire à l’état de poudre. Concevoir et fabriquer de nouveaux matériaux à partir de la poudre obtenue.

Inventer des micro-fi ltres de poche

Beyrouth

Collège Louise WegmannLiban

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Sensibiliser la population à la gestion de l’eau au domicile dans les familles qui ont l’eau cou-rante.

Financer des stations d’épuration et de retraitement des eaux usées dans les villes et les campagnes. On pourrait utiliser ces eaux pour l’entretien des jardins maraîchers et des espaces verts.Limiter le rejet de déchets dans la nature. En Mau-ritanie, les déchets sont partout et les collectes ne sont pas effi caces. Les eaux souterraines sont donc menacées par ces pollutions de surface.Collecter effi cacement les eaux usées des habita-tions et de l’industrie (avec des systèmes d’égouts effi caces et entretenus). Actuellement, elles sont dé-versées dans la nature.

Améliorer l’évacuation des eaux de pluie dans la ville, qui s’accumulent pendant la saison d’hivernage. Les quartiers les plus pauvres sont alors inondés. Ces eaux stagnantes favorisent le développement de maladies et de moustiques.Récupérer l’eau de pluie pour des usages domes-tiques simples.Creuser des puits profonds dans les villes isolées de l’intérieur du pays pour leur permettre l’accès aux eaux souterraines de qualité. Autour de la capitale, la surexploitation des nappes phréatiques les ont ren-dues salines et elles ne sont plus potables.Construire de nouvelles usines de dessalement utilisant des sources d’énergie non polluantes.Produire de l’électricité propre grâce à l’énergie hydraulique du fl euve Sénégal. Rénover le réseau d’eau de la ville et l’étendre à l’ensemble des quartiers de la capitale. Outre son caractère incomplet, le réseau est vétuste et les canalisations éclatent dès que la pression augmente.

de l’énergie hydraulique

grâce au fl euve sénégal

L’eau

Nouakchott

Lycéethéodore Monod

Classe de 4e

Mauritanie

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25

A la suite d’un micro-trottoir concernant les problématiques liées à l’eau, les 3e du lycée français du Salvador proposent 7 initiatives :

L’eau est gérée comme un business, son accès est payant. Nous proposons de placer des canalisations gérées par l’administration dans tout le pays, des robinets à intervalles réguliers et des stations d’eau potable ou d’eau utilisable pour un usage domestique dans les zones rurales.L’eau manque pour l’agriculture. Nous proposons une reforestation.Face au gaspillage d’eau, il faudrait des campagnes d’information. Pour l’agriculture, informer égale-ment et commercialiser des produits qui retiennent l’eau et ne sont pas nocifs.

L’eau est utilisée en excès par l’industrie et mal gé-rée. Pour résoudre cela, on peut recueillir l’eau plu-viale et utiliser des méthodes industrielles mieux adaptées.Pour réduire les risques pour la santé humaine liés à la contamination de l’eau : ne pas contaminer les ressources naturelles d’eau, nettoyer l’eau par dis-tillation, mettre en place plus de tests à la sortie des usines et sanctionner les usines polluantes. Pour éviter la contamination des personnes par les déchets chimiques retrouvés dans l’océan : apprendre aux pêcheurs à distinguer les poissons contaminés, faire des contrôles des fruits de mer dans les res-taurants, demander aux pêcheurs de ramasser les matériaux jetés dans l’océan.Pour faire découvrir le métier d’ingénieur hydrogéo-logue, on peut créer des campagnes d’information dans les universités et des programmes d’apprentis-sage dans les écoles.

recueillirl’eau pluviale

L’eau

San Salvador

Lycée FrançaisAntoine et consuelode Saint ExupéryClasse de 3e

Salvador

Karla (Présentatrice) « Bonjour, vous êtes en direct du Salvador sur votre radio préférée, Radio Antoine et Consuelo de Saint-Ex. Aujourd’hui le thème de l’émission est la gestion de l’eau en particulier au Salvador.Sur notre planète, l’eau est partout. Elle est vitale pour l’être humain cependant c’est une ressource fragile, parfois limitée, utilisée dans des multiples domaines : l’agriculture, l’industrie et bien sûr dans un usage domestique.Au Salvador, l’eau n’est pas toujours bien gérée, c’est pourquoi nous aborderons ici trois thèmes : l’accès à l’eau, la consommation et la pollution. Maintenant nous allons céder la parole à notre première journaliste Maria Fernanda Calvo qui a enquêté sur l’accès à l’eau pour les particuliers dans les zones rurales ou dans les zones urbaines. »

María Fernanda Calvo (journaliste) « Merci Karla, on reçoit trois experts qui vont parler de l’usage et de l’accès à l’eau au Salvador ; avant de donner la parole à Juan Pablo nous allons écouter son micro-trottoir sur l’inégalité de l’accès à l’eau domestique. » Micro-trottoir.« Bonjour Juan Pablo, dans le micro-trottoir on découvre que la réparti-tion de l’eau est inégale au Salvador, quelle solution proposez-vous ? »

Juan Pablo (Expert) « Pour les zones rurales la solution serait que le gouvernement fasse des châteaux d’eau dans les campagnes ainsi tout le monde aurait accès à l’eau à usage domestique. »....

ém iss ion de rarar

dio

24

27

Notre collège est situé dans la cité de Frais Vallon à Marseille. Lutter contre le réchauffe-ment climatique et « réinventer » notre envi-

ronnement sont les fils conducteurs de nos deux pro-positions, conçues pour être appliquées dans notre quartier.

1e proposition : cultiver et produire des fruits et légumes sur les toits des immeubles. Cela a beau-coup d’avantages : aliments frais, circuit très court, utilisation des eaux de pluie, recyclage des déchets par compostage, efficacité énergétique des bâti-ments augmentée… Cela permettra aussi de créer des emplois « locaux » (des agriculteurs urbains) et aux habitants de mieux se connaître. Nous prévoyons de concevoir ce projet puis de le présenter aux ha-bitants. Nous solliciterons ensuite le bailleur social, des architectes et paysagistes urbains, des agricul-teurs « urbains » et les pouvoirs publics (mairie, Conseil général, Conseil régional, Etat).

2e proposition : créer une application gratuite et uti-lisable sur smartphone. L’acheteur photographie le fruit ou le légume en rayon et l’application lui indique toutes les informations utiles pour une alimentation responsable. Par exemple, cela permettra de se ren-seigner sur la saison des légumes et fruits, leur pro-venance, les producteurs locaux (grâce à un système de géolocalisation).

Notre illustration « dessine-moi #maplanète2050 » est un photomontage qui imagine des murs végé-taux qui permettraient, en 2050, de faire pousser et de cueillir nos fruits et légumes en nous penchant à nos balcons.

L’al imentation

Marseille (13e)

Collège Jacques prévert

Classe de 4e Académie d’aix-Marseille

26

avoir une alimentation

responsable !

Petites boîtes

Petites boîtes, très étroites

Petites boîtes faites de bric à brac

Petites boîtes toutes fumantes

Elles sont toutes, toutes polluantes

Il y a les boîtes envoutantes

Et d’autres réfrigérantes

Elles sont toutes, toutes pareilles

Elles sont toutes, toutes polluantes

Boîtes sans fi l ou avec piles

Petites boîtes faites de bric à brac

Boîtes toxiques ou en plastique

Elles sont toutes, toutes polluantes

Y’a des boîtes avec moteur

Grosses boîtes faites de bric à brac

Boîtes fl ottantes ou boîtes volantes

Elles sont toutes, toutes polluantes

Petits et grands consommateurs

Usez vos interrupteurs

Petites boîtes qui font tic tac

Et ce ne sera plus, plus pareil

Trop de déchets pour la planète

Pour gérer toutes ces canettes

Y a des boîtes jaunes, bleues ou vertes

Et ce ne sera plus, plus pareil

Et ces gens-là dans leurs boîtes

Retrouveront l’air, le feu et l’eau

Hydraulique, photovoltaïque

Plus solaire et bien plus beau

Et ces gens-là dans leurs boîtes

Iront tous à l’université

Penser à la biodiversité

Et ne plus, plus polluer.

Paroles classe à thème collège Sagebien 2015

L’al imentation

Nous avons étudié plusieurs éléments en lien avec le changement climatique et, parmi tous, l’un d’entre eux a retenu notre attention : les

abeilles et leur place dans notre alimentation de tous les jours.

A cause du changement climatique, il y a une multi-plication des maladies et des parasites de l’abeille. Il pourrait également y avoir disparition d’espèces vé-gétales mellifères comme l’érable. De plus, avec l’ar-rivée d’insectes d’autres continents s’attaquant aux cultures, certains agriculteurs aspergent les champs avec des insecticides qui tuent les abeilles.

S’il n’y avait plus d’abeilles, nous n’aurions plus ac-cès à une grande partie de notre alimentation puisque celle-ci est fondée sur l’action de ce pollinisateur in-comparable. Sans elles, il manquerait un maillon in-dispensable de la chaîne alimentaire, la reproduction végétale serait stoppée : l’homme et les autres êtres vivants (dont les animaux d’élevage) manqueraient de ressources alimentaires.

Notre proposition est donc de réimplanter des abeilles pour compenser leur disparition mais également de planter plus de plantes mellifères pouvant les nourrir.

A ce sujet, nous avons nous-mêmes installé une ruche dans notre collège pour lutter directement contre les effets du changement climatique mais aussi pour informer et sensibiliser les élèves du collège et leur famille.

C’est dans cette même dynamique que nous instau-rons dès cette année l’élection d’éco-délégués dans chaque classe afi n que notre voix soit entendue au-delà du collège.

Les abeillesmaillon indispensable de la chaîne alimentaire

Amiens

Collège SagebienClasse de 4e

Académie d’Amiens

28

Chanson

29

Nous sommes conscients que : •Le réchauffement climatique est une réalité et qu’il ne doit pas dépasser + 2°C au risque

de mettre en danger l’humanité,•L’immobilisme actuel se traduit par une absence de résultats,•La COP21 est une opportunité pour provoquer le changement,•Il ne faut pas répéter les erreurs du passé.

NOUS, élèves du collège Xavier Bichat d’Arinthod, établissement choisi pour représenter l’Académie de Besançon, voulons qu’à l’échelle locale il y ait une limitation des consommations d’énergie et que chaque territoire produise durablement l’énergie qu’il consomme.

NOUS, élèves du collège Xavier Bichat d’Arinthod, ci-toyens de demain, voulons choisir notre avenir en ayant une action militante auprès des élus locaux, voulons que cette proposition soit portée par les élus du terri-toire et qu’elle devienne une loi admise pour tous.

Pour répondre à la démarche glocale et dans une po-sition d’exemple, notre collège a pour objectif de de-venir autonome au niveau énergétique d’ici 2050. Dès 2016, l’installation d’une unité de production d’éner-gie renouvelable sera mise en place au collège.

Mobilisons nos énergies !

Arinthod

CollègeXavier Bichat

Classe de 4e

Académie de Besançon

L’énergie

30 31

NE rêvez plus,agissez !

3332

Mesdames, Messieurs les décideurs, ingé-nieurs, scientifi ques, spécialistes du monde entier,

La France et l’Aquitaine sont très concernées par l’impact du réchauffement climatique sur l’eau. Nous, nous pensons que « S’adapter, c’est lutter ». Un système mondial de règlementation de la circu-lation des véhicules individuels afi n de privilégier les transports en commun écologiques pourrait être im-posé dans les villes. Des avions hybrides avec pan-neaux solaires ou des câbles de halage alimentés par des énergies renouvelables pour tracter nos bateaux le long des côtes seraient des avancées.

On peut aussi imaginer de transformer le CO2 en électricité grâce à des éoliennes. L’eau salée pour-rait être utilisée comme carburant de nos véhicules. Des végétaux capables d’absorber l’eau salée et des barrages sous-marins pour produire de l’énergie tout en canalisant l’eau salée réguleraient l’excès d’eau salée. Des maisons sur pilotis fonctionnant grâce à la force du courant marin seraient une solution pour reloger les réfugiés climatiques.Il faut aussi limiter l’eau chaude des particuliers à 8 minutes par jour, instaurer un circuit entre les eaux usées et les toilettes, récupérer l’eau de pluie. Des mini-stations d’épuration pour chaque bâtiment sont possibles : elles récupèrent les eaux usées, les fi ltrent par des roseaux, galets et graviers et les réin-tègrent dans le circuit.

Nous espérons que nos propositions, aussi loufoques semblent-elles, seront utilisées dès maintenant pour une terre viable et vivable que nous préserverons demain.

Bordeaux

CollègeCheverusClasse de 5e

Académie de Bordeaux

des maisons écologiquessur pilotis

L’eau

îlot type p

lateforme de hal

age

tractant l

es bateaux

Maisons éco

logiques a

utonomes

sur pilotis

Station d’épur

ation ind

ividuelle

d’un immeuble

îlot type p

lateforme de hal

age

tractant l

es bateaux

35

La démarche de notre collège est la suivante :En sixième, nous avons visité l’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP)

de l’Aigle où l’on nous a expliqué les circuits courts qui évitent les longs temps de transport de nos ali-ments et limitent donc la pollution par les gaz à effet de serre qui réchauffent la planète.

Nous devons tous agir car les conséquences pour les générations futures se verront de plus en plus en 2050 (ex : la montée des eaux, la disparition des ani-maux...), ce sont des catastrophes naturelles que l’on peut éviter par nos actions.

Nous sommes tous des consommateurs, nous pou-vons choisir les aliments que nous achetons et favo-riser les aliments locaux et de saison dans les repas à la cantine et à la maison.

Pour mettre en place ce projet, nous voulons sensi-biliser un maximum de personnes au collège (élèves, adultes...). Nous travaillons avec notre intendante et l’équipe de cuisine de l’établissement. Nous commu-niquons avec les autres classes du collège en réali-sant des affi ches, des articles sur le site internet...Nous informons nos familles de nos actions. L’al imentation

aliments locauxet de saison

Moulin la marche

Collège André Collet

Classe de 5e

Académie de caen

34

Couplet 1 :

Je suis si belle quand je suis plantée.

Dans une AMAP, on peut me trouver.

Consommateur qui m’aime

pour ce que j’ai,

Viens me chercher, je suis tout près.

Refrain : X 2

Ne la laisse pas tomber

Elle est si fragile

Être une terre étouffée

Tu sais c’est pas si facile

Couplet 2 :

Je suis faite pour vous,

pour sauver la terre,

D’une catastrophe à effet de serre.

Utilisez les courts trajets

Pour éviter la fonte des glaciers.

Refrain : X 3

Couplet 3 :

Nous sommes toutes soudées

pour sauver la Terre

Avec le maraîcher, on trouve

une idée,

Limiter la viande et les déchets.

Refrain : X 2

Couplet 4 :

Faire du compostage

et même recycler

Ne pas dépasser + de 2°C

Sinon le glacier va s’effondrer

Et mon potager sera inondé

Refrain X4Chanson écrite à partir de :

« Une Femme Libérée » de Cookie Dingler

L’appel de la courgette

Chanson

L’al imentation

En termes d’alimentation… voici nos propositions pour lutter contre le réchauffement climatique :

1 - Développer l’agroagriculture, la permaculture,

2 - Favoriser par des mesures incitatives le bio,

3 - Surtaxer les importations de denrées alimentaires éloignées, favoriser les fi lières courtes, locales,

4 - Ne plus proposer d’aliments hors-saison,

5 - Développer la fi lière des insectes, sensibiliser le public,

6 - Lutter contre le suremballage en général,

7 - Développer et aider la distribution en vrac,

8 - Vendre les fruits et légumes moches,

9 - Favoriser les circuits de collecte des restes alimentaires,

10 - Obliger les supermarchés à donner les invendus.

Développerla fi lière des insectes

Le mayet de montagne

Collège Jules VerneClasse de 3e

Académie de Clermont-Ferrand

36

Vidéoéoé

37

39

1 - Des ruches pour les abeilles afi n de maintenir la biodiversité et assurer la production de nourriture.Les abeilles domestiques maintiennent la bio-

diversité et contribuent à la production agricole. Or, depuis quelques années, la population d’abeilles diminue. Nous proposons d’installer une ruche dans chaque établissement scolaire.

2 - La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les cantinesNous constatons que les poubelles de la cantine sont pleines. Avant d’arriver sur notre table, la nourriture suit un long parcours dont chaque étape impacte notre environnement. Gaspiller, c’est inciter à pro-duire inutilement encore plus de nourriture et donc à produire encore plus de gaz à effet de serre ! Nous proposons de :- sensibiliser tous les élèves à la nécessité de man-ger équilibré.- adapter les quantités servies à chaque élève.- laisser plus de temps pour le repas.- réaliser et installer des affi ches percutantes dans le réfectoire.- privilégier les produits locaux et de saison.- établir des partenariats de don entre les cantines scolaires et les associations locales d’aide alimentaire.

3 - Le tri et le recyclage des déchets alimentaires des cantinesMême sans gaspillage, il existe une part inévitable de déchets. Leur gestion libère dans l’atmosphère des gaz à effet de serre. Il est donc important de réduire la quantité à traiter. Pour les déchets alimentaires, il existe la solution du compostage. Nous proposons : - d’installer des composteurs dans chaque établisse-ment scolaire.- de trier les déchets alimentaires de la cantine pouvant être déposés dans des composteurs.

ajaccio

CollègePadule

Classe de 6e

Académie de Corse

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L’al imentation

Ne plus gaspillerTrier et recycler !

Petits et grands, quel que soit l’âge,

Ecoutez bien notre message !

Ici, au Padule, y a une ruche

De vraies abeilles, pas des peluches !

Butinez bien, nos chères abeilles. Votre

pollen fait des merveilles. Votre culture,

notre futur

Sans votre envol, pas de verdure !

Que serions-nous sans notre reine ?

Ne ménageons pas notre peine !

Dans vos assiettes, fl eurs de courgettes,

Lavande, amandes et pommes reinettes !

Quand plus tard nous serons parents

Joli cadeau pour nos enfants.

Notre Terre sera bien plus nette. Pâque-

rettes si mignonnettes ! Zappées, ou-

bliées nos tablettes ! Concentrons-nous

sur notre planète !

Fini de faire du gaspillage ! Faisons plu-

tôt du recyclage ! Le gaspillage c’est im-

pensable. Le recyclage, indispensable.

Pour durer on doit protéger le climat, on

est concerné ! Notre planète est en dan-

ger Agissons vite pour la sauver !

Si vous mangez équilibré et adaptez les

quantités, la poubelle sera affamée C’est

notre responsabilité.

Nous, au Padule, trier on sait. Nos dé-

chets seront notre engrais, pas de répit,

ici on trie ! Composter, idée de génie !

Quand plus tard nous serons parents

Joli cadeau pour nos enfants.

Notre Terre sera bien plus nette. Pâque-

rettes si mignonnettes ! Zappées, ou-

bliées nos tablettes ! Concentrons-nous

sur notre planète !

Joli cadeau pour nos enfants Chanson

41

Nous, enseignants, personnels d’entretien et de direction, parents et élèves proposons le pro-jet suivant :

Volet environnemental :« Ramène ta graine » : les enfants rapporteront des pépins de raisins, de pommes et de poires au collège et les planteront à L’Île-Saint-Denis. Depuis mai 2015 une trentaine de pommiers pousse déjà dans des pots de yaourts rapportés par les enfants. Ainsi les pommiers capteront les émissions de CO2 pour leur croissance. En 2016-2017, les élèves feront pousser des vignes.« Épluchure : une planète plus sûre » : les enfants ap-portent chaque semaine leurs épluchures pour les com-poster au collège.« Déchets utiles » : mise en place du compostage de tous les déchets de la cantine. La terre ainsi créée servira de terreau pour la plantation des pommiers.Volet économique :A partir de 2022, les 60 pommiers devraient produire 1 tonne de pommes par an. Ces pommes seront ven-dues en-deçà du prix du marché en circuit court aux habitants de la commune. Les recettes serviront à des projets de micro-crédit.Volet social :• Vente à prix réduit aux parents d’élèves des récoltes de pommes. Transformation des produits des diffé-rentes ventes en micro-crédit avec l’entreprise Baby-Loan qui soutient des projets et en partenariat avec Via le Monde du Conseil général du 93.• Education par les enfants des parents et des voisins au développement durable.Ainsi, les pommiers vivant 100 ans, ce sont 100 000 tonnes de pommes qui seront récoltées, soit 100 000 euros investis et ré investis pour aider des petites entreprises sur les 5 continents jusqu’en 2122.

Ramèneta graine !

Ile Saint-Denis

CollègeAlfred Sisleyéco déléguésAcadémie de Créteil

L’al imentation

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78

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40

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43

EOSOL, LA CITE DU SOLEIL, une cité écologique innovante.EOSOL est un habitat collectif, imaginé à partir

de la forme et du fonctionnement d’un tournesol. Des panneaux photovoltaïques installés sur les pétales tournent en fonction du soleil. Alimentée également par des éoliennes, elle est autosuffi sante en énergie. Sa tige est en partie végétalisée pour favoriser la bio-diversité.

Cette cité, pouvant accueillir jusqu’à 2000 personnes, est mobile. Elle est posée sur une plate-forme fi xée sur un fl otteur pour se déplacer sur l’eau, en fonction des courants marins.

La plate-forme est réservée aux espaces verts, à la culture et aux loisirs d’extérieur. Le 1er étage de la tige accueille des commerces (avec des produits fa-briqués sur place par recyclage et culture du coton) et des espaces loisirs (cinéma, bibliothèque, café et restaurants). Le 2e étage est consacré aux logements (avec triple vitrage). Le 3e étage est réservé aux es-paces de travail et aux industries.

EOSOL est auto-suffi sante en nourriture grâce à des jardins biologiques, des espaces réservés à l’élevage de volailles et la pêche. L’alimentation en eau potable se fait par le biais du fl otteur qui pompe l’eau de mer et la transforme en eau potable.

La cité est construite en fi bre de polyester et en dioxyde de titane pour absorber la pollution atmos-phérique. Un avion solaire, posé au centre du tourne-sol, et quelques bateaux permettent les échanges avec l’extérieur.

Construite en fi bre de polyesteret en dioxyde de titane

Montceau les mines

Collège Saint Exupéry

Classe de 3e

Académie de dijon

L’habitat

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L’énergie

La géothermieénergie renouvelable

Aubenas

Collègede JastresClasses de 5e, 4e, 3e Groupe Projet Météo ClimatAcadémie de Grenoble

La géothermie consiste à extraire la chaleur na-turelle qui réside en profondeur dans le sol. Elle est non polluante, propre, renouvelable, saine

et accessible pour tous les êtres humains, contraire-ment aux énergies fossiles.

La France produit de l’électricité par géothermie en Languedoc-Roussillon et en Guadeloupe. Il y a un grand potentiel d’installation dans les régions volcaniques comme la Martinique, la Réunion, le Massif Central ou l’Alsace. Un deuxième type de géothermie, l’utilisation directe de l’eau chaude ex-traite à 500m de profondeur à plus de 30°, est très utilisé dans les bassins parisien et aquitain comme moyen de chauffage. Troisième type de géother-mie : la récupération de l’eau tiède extraite par forage à faible profondeur et à basse température et chauffée par une pompe pour chauffer les logements ou dégeler les routes. Cette dernière est exploitée dans de nombreux pays par des entreprises.

La géothermie représente 1,49 % des énergies uti-lisées dans le monde en 2012 (en progression). Par-mi les énergies renouvelables, elle occupe à ce jour la quatrième place. Elle n’enlaidit pas le paysage et n’émet pas de nuisance sonore.

En France, sa part est de 4,49 % de la production totale d’électricité et son activité génère de nombreux emplois. Compte tenu de son intérêt pour la transi-tion énergétique, nous espérons que la géothermie participera à notre avenir. Nous pensons que la géo-thermie est un « cadeau » de la Terre, qu’il serait temps d’ouvrir !

Notre futur ne tombera pas du ciel, mais surgira de la Terre. Ne réchauffons plus la terre mais laissons-la nous réchauffer.

44

47

Nous vivons en Guadeloupe, anciennement baptisée KARUKERA, « l’île aux belles eaux ». Notre petite île réunit sur un même territoire

une grande biodiversité : parcs, cascades, volcan, faune et fl ore intenses et variées, mais nous avons surtout un espace littoral très important ! 650 km de côtes constitués de plages, de mangroves ou de fa-laises.

Mais depuis 2011, un phénomène inquiétant vient perturber notre écosystème : l’échouage massif d’une algue brune venue d’Amazonie : les sargasses. Les conséquences de cette invasion ne sont pas des moindres : dégradation du littoral, risques sanitaires, altération de l’équilibre de la faune et de la fl ore ma-rines. Il est temps d’agir. Puisque nous ne pouvons, à notre niveau, infl uer sur les causes du problème, nous devons rapidement apprendre à le gérer sur place. Nous savons que des solutions existent ailleurs dans le monde. Nous nous en sommes inspirés pour for-muler cette idée: construire une usine qui permet-trait de récupérer les sargasses pour les transformer en une matière comparable à celle du plastique mais 100% biodégradable. Dans l’optique d’un développement durable, notre initiative permet d’agir à deux niveaux : contre la pro-lifération des sargasses et pour une alternative inno-vante, non-polluante et rapide au plastique.Nous, jeunes collégiens, attendons de votre part, élus et hauts représentants du Gouvernement, votre engagement et votre soutien pour toutes les initia-tives qui iront dans le sens de notre idée.

une algue brunevenue d’Amazonie Le Gosier

CollègeEdmond Bambuck

Classe de 5e

Académie de Guadeloupe

46

L’eau

Vidéoéoé

En raison de sa forte croissance démographique et de nombreux sites isolés, la Guyane doit re-lever un vrai défi en matière d’assainissement

de ses eaux usées.Pour identifier des solutions, nous avons conçu des diaporamas sur les eaux usées et les systèmes d’as-sainissement en Guyane. Nous avons réalisé une ma-quette en 3D du bassin combiné de la STEP Leblond et une affiche sur le processus de déshydratation des boues.

La station d’épuration à boues activées de Leblond est prévue pour traiter les eaux usées de Cayenne et de Matoury. Les systèmes d’épuration écologiques que sont le filtre planté et le lagunage à macrophytes flottants sont des solutions intéressantes notam-ment pour les villages isolés mais elles demeurent encore peu développées en Guyane.Deux maquettes représentant le système d’épura-tion par filtre planté et le système d’assainissement par lagunage ont été construites. Nous avons sali de l’eau puis nous avons essayé de la nettoyer en uti-lisant différentes méthodes (coton, passoir, gravier, sable, charbon actif, tissu, etc.). Pour finir, nous avons comparé les résultats obtenus afin de nous rendre compte de l’efficacité des techniques. Nous avons retenu qu’il était plus facile de salir l’eau que de la nettoyer et que, par conséquent, il ne fallait pas gaspiller l’eau.

Nous demandons donc aux dirigeants politiques de faire le choix de systèmes d’assainissement des eaux usées moins gourmands en électricité et plus respectueux de l’environnement comme le filtre planté et le lagunage à macrophytes flottants.

Remire-Montjoly

Collège Reeberg néronClasse de 5e

Académie de Guyane

système d’épurationpar filtre planté

L’eau

Bassin conte

nant des lai

tues d’eau

Un champ d’héliconias posé sur un filtre

Laitue d’eau

Réalisati

on de maque

ttes

à partir

de plaqu

es de ple

xiglas

Comparaison des tec

hniques

de filtration

Maquette de filtre planté

48 49

51

Nous avons cherché les causes du réchauffe-ment climatique liées à l’alimentation à partir

de documents, de magazines ainsi que de recherches effectuées sur Internet.Puis nous avons cherché des solutions pour que la planète cesse de se réchauffer trop vite !

Nous avons identifi é quelques causes à partir des-quelles nous avons construit nos propositions :- le transport des aliments (camions, bateau, avion,…) qui libère des gaz à effet de serre, - la non prise en compte de la saisonnalité : des ali-ments produits hors saison nécessitent des serres qui sont chauffées, - la production des aliments en fonction du mode de production : on utilise plus ou moins de produits dé-rivés du pétrole (pesticides, tracteur ...), - le type d’aliment : selon la nature de l’aliment, on utilise des ressources qui aggravent le réchauffement climatique (par exemple, l’huile de palme contribue à détruire la forêt primaire qui capte normalement beaucoup de CO2).

•1 - Mieux repérer les fruits et légumes de saison : apposer une gommette rouge ou verte en fonction de la saisonnalité.•2 - Mieux organiser les rayons fruits et légumes dans les supermarchés : créer un stand « produits locaux ».•3 - Développer les potagers collaboratifs : favori-ser la production locale sans pesticide.•4 - Créer un diagramme empreinte carbone pour permettre aux consommateurs de mieux choisir leurs produits. L’al imentation

Douai

Collège Gayant

Classe de 3e

Académie de Lille

50

Notre démarche

Les causes

Nos solutions

53

Une selfi cheoutil de mobilisation

et de revendication

Saint-Vaury

CollègeLouis durandClasse de 6e,

Académie de LImoges

Les collégiens ont construit une campagne de mobilisation autour de l’opération #mapla-nete2050 visant à faire réfl échir élèves, citoyens

et élus aux enjeux du réchauffement climatique.

Le résultat de leur réfl exion ? une selfi che, simple feuille sur laquelle n’importe qui peut écrire une re-vendication à la manière d’états généraux. L’objec-tif est que cette feuille soit ensuite partagée sur les réseaux sociaux accompagnée du hashtag #mapla-nete2050. Les élèves ont rédigé chacun une selfi che, se sont pris en photo et l’ont diffusée sur les réseaux sociaux.

Une table ronde a ensuite été organisée avec les élèves, des élus, des représentants de la société ci-vile, un spécialiste du climat et des médias. Comp-tant sur l’effet de la médiatisation, nous espérons de nombreuses selfi ches en appelant à la responsabilité des membres de la COP21. Les élèves ont ainsi pris conscience de la respon-sabilité de la sphère médiatique dans les grandes questions d’éducation, en tant que relais et vec-teur des grands enjeux de l’humanité, et du fait que « la meilleure des armes c’est de s’asseoir et parler » (N. Mandela).La solution que nous proposons contre le réchauffe-ment climatique est donc l’éducation de tous, l’im-plication d’un territoire ou d’un habitat dans l’édu-cation de ses enfants. Il faut développer l’insertion de l’éducation dans son habitat en multipliant les échanges entre notre jeunesse et les acteurs de cet habitat (habitants de leur cité, leur campagne, leur région, leur planète). L’habitat virtuel, un espace à mobiliser pour 2050...

L’habitat

52

Nous habitons dans le pays de Gex, entre Alpes et Jura, et nous constatons que les tempéra-tures en hausse font fondre les glaciers.

Plusieurs solutions ont été adoptées. Ainsi, les ca-nons à neige réutilisent l’eau des fontes, et la neige artifi cielle résiste mieux. Mais ils sont polluants, coû-teux et défi gurent les paysages à cause des réserves d’eau nécessaires.

D’autres pistes : des couvertures sur le glacier pour ralentir la fonte (cela peut temporairement la réduire de 70%), le ferroutage pour réduire les pollutions et désengorger les axes, des bus ou des trains pour faciliter les déplacements vers ou à l’intérieur de la station pour modifi er les modes de transports des vacanciers, peindre les parois en blanc pour éviter que les roches ne chauffent trop et ralentir la fonte.

Il faut changer les mentalités et les habitudes an-ciennes. Des journées de prévention et d’information sur les glaciers permettraient de se rendre compte du problème. Le ferroutage, quant à lui, créerait des emplois locaux et dynamiserait les entreprises.

L’activité hivernale étant mise en péril, il faut anti-ciper et développer le tourisme d’été : proposer d’autres activités (randonnées, accrobranche…) et di-minuer les prix des transports publics à la montagne.D’ici 2099, il ne restera plus que 10% du glacier à Montenvers. Il perd chaque année 5 à 7 m3 de son volume. Le risque accru de catastrophes naturelles et la diminution du tourisme d’hiver peuvent conduire à une crise économique. De nombreuses solutions existent, petits et grands gestes, à nous de les mettre en œuvre.

adopter le ferroutage

pour réduire les pollutions

L’eau

Collège International

Ferney voltaireFerney voltaire

Classe de 3e

Académie de Lyon

5554

57

Mesdames, Messieurs les organisateurs de la COP21,L’accumulation de gaz à effet de serre

dans l’atmosphère depuis le XVIIIe siècle a accélé-ré le changement climatique. Les pires prévisions évoquent un réchauffement de plus de 10°C d’ici 2300 si rien ne change.En Martinique, nous subissons déjà les conséquences suivantes : érosion importante des côtes dues à des intempéries de plus en plus fortes, périodes de forte chaleur de plus en plus longues et fréquentes avec pour conséquences des sécheresses, l’apparition de parasites, invasions de moustiques entraînant dengue et chikungunya.

Au cœur des trafi cs aériens et maritimes internatio-naux, nous constatons également la nuisance sonore et respiratoire due au trafi c routier. Un changement dans les transports a commencé avec des bus élec-triques à Fort-de-France depuis juillet 2015 et le lancement en 2016 de transports en commun en site propre à moteur hybride Diesel/électrique silencieux.Il faut agir maintenant pour accélérer l’utilisation de moyens de transport avec des carburants alterna-tifs comme l’électricité, l’eau, l’air comprimé, l’hy-drogène et le solaire. En investissant massivement avant 2050 dans la fabrication et/ou l’acquisition de transports utilisant ces carburants et en incitant à leur utilisation systématique via des campagnes de communication, des prix attractifs, des taxes écolo-giques, etc.Il est urgent de prendre aujourd’hui de bonnes déci-sions, afi n de maintenir une planète viable pour les générations suivantes.

La génération aux commandes de la planète en 2050.

Fort de France

CollègeAimé césaireClasses de 3e

Académie de la martinique

il est urgentde prendre les bonnes

décisions !

les transports

56

Ma planète 2050Choisir maintenant !

Issa apprend à marcher,

Dans les rues de Lagos délavées,

L’orage a grondé, lessivé,

Des litres de déchets entassés.

Issa avance à pas feutrés,

Le visage creusé par la faim,

Les récoltes sont si éloignées,

Manioc, sorgho et graines de néré.

You can cry, Africa is ready,

You can shout, the world

must understand.

You can hope, if the men meet,

They will fi nd solutions to save

their planet.

Issa n’a jamais vu d’école,

Juste se nourrir dans cette immense

métropole.

Ramasser des pièces de smartphone,

venues d’Europe ou d’ailleurs.

Issa respire mais l’air se consume,

tel un poison qui s’infi ltre dans sa chair.

Et la ville s’étire dans un bruyant

désordre,

Klaxons, go slow, Maloko.

You can cry, Africa is ready,

You can shout, the world

must understand

You can hope, if the men meet,

They will fi nd solutions to save

their planet.

Issa grandit, il imagine Lagos

dans 30 ans,

Sa jeunesse est sa richesse.

Corruption, area boys, inégalités.

Un vieux rêve effacé d’une époque servile.

Issa imagine sa ville verte,

Ouverte sur le monde.

Le temps presse, nous devons agir,

Le temps presse, nous devons agir…

You can cry, Africa is ready,

You can shout, the world

must understand

You can hope, if the men meet,

They will fi nd solutions to save

their planet.

( Bis X2)

Issa

59

le temps pressenous devons agir !

Clermont l’hérault

Collège du Salagou

Classe de 3e

Académie de montpellier

58

Face à l’urgence climatique, une véritable révo-lution des consciences et des comportements doit s’opérer et non une simple opération de

bonne conscience. Cette mutation peut commencer par des pratiques simples en matière d’alimentation, qui joueront un rôle bénéfi que sur nos systèmes. Consommer des produits locaux et de saison, d’où une réduction des gaz à effet de serre, une traçabilité des produits, du lien social à l’échelle locale, de la création d’emplois. On peut développer par exemple les jardins potagers collectifs, encourager les mé-nages à créer leur potager, aménager les toits des immeubles en jardins collectifs.

•Favoriser une transition vers une alimentation plus végétale, en préservant l’élevage extensif et re-pensant les méthodes intensives, nuisibles à l’envi-ronnement.•Consommer des produits issus d’une agriculture raisonnée pour limiter la pression sur l’environne-ment et favoriser une transition vers une agriculture biologique.•Consommer des produits issus de l’agriculture bio-logique pour préserver nos ressources.•Lutter contre le gaspillage alimentaire, en favori-sant la conservation des aliments, en étant respon-sable face à la politique des distributeurs.•Limiter les déchets en utilisant l’eau du robinet, en limitant les emballages individuels ou en plastique, en préférant les fruits et fromages aux yaourts, en encourageant le compost pour les ménages et les établissements.•Eduquer au goût, préférer dans les cantines les pro-duits locaux de saison, développer à l’école des jar-dins, compost, élevage de poules...

Chanson

L’al imentation

61

Un jardin naturel : Dans notre collège, nous avons un potager où nous cultivons des fruits et des légumes biologiques. Nous n’utilisons

que du naturel, par exemple du fumier de cheval ou de la paille récupérés alentour. Les plantations sont faites par nos petites mains. Chaque enfant peut planter dans la serre ou dans le potager et voir le produit de son travail. Nous enlevons les petites bêtes manuellement pour ne pas détruire la chaîne alimentaire.

Une consommation locale : nous apportons nos lé-gumes au restaurant scolaire.

Une consommation de saison : Chaque mois, nous suivont le rythme des plantes et mettons à l’honneur un légume qui est aussi cuisiné à la cantine. Nous faisons des affi ches qui expliquent le cycle de chaque plante.

Lutter contre le gaspillage : Nous avons commencé à trier le pain à la cantine et nous pesons le pain jeté, pour qu’une association vienne le récupérer pour le transformer en nourriture animale. Nous essayons de moins jeter et de recycler. Nous récupérons l’eau de pluie pour arroser le potager.

Protéger notre santé : Les produits chimiques ne sont pas bons pour notre santé. Cultiver des produits biologiques permet d’avoir des produits plus sains et donc meilleurs pour nous et pour la planète. Il fau-drait que les produits biologiques soient moins chers et donc accessibles au plus grand nombre.

Si chacun d’entre nous, petit ou grand, faisait un geste, la Terre serait moins polluée. Si nous vou-lons garder notre planète en 2050, il va falloir faire attention !

NE PAS JETER....RECYCLER !

L’al imentation

Savenay

Collège Antoine de Saint ExupéryClasses de 5e et 3e

Académie de Nantes

60

63

Des aménagements pour économiser l’eau :comment économiser l’eau pour diminuer le changement de climat ?

- A LA MAISON :

Faire deux circuits d’eau dans les habitations :- Utiliser l’eau non potable des puits pour les toilettes, faire la lessive, le jardinage.- Réserver l’eau potable à la consommation alimentaire.

Mettre des compteurs (temps, litres) qui s’affichent au robinet et coupent l’eau quand la durée autorisée est dépassée. Les compteurs seront placés dans la douche, l’évier et le lavabo.

Une loi pourrait accompagner ces mesures : si les compteurs manquent dans une habitation, les occu-pants de la maison paieront une amende de 90 €.

- POUR LA VILLE :

Faire un système de récupération de l’eau de pluie et amener l’eau de pluie à des nappes d’eau souterraine.Installer des réserves d’eau et un double circuit dans les bâtiments publics (loi à l’appui). Avec ces aména-gements, on diminuera la quantité d’eau chaude uti-lisée, ce qui entraînera la quantité de gaz à effet de serre et économisera les réserves d’eau de la planète.

Vous avez la main verte aujourd’hui, aurez-vous la main bleue demain ?

62

Collège Django reinhardt

ToulonClasse de 5e

Académie de nice

L’eau

COMMENTÉCONOMISER L’EAU ?

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Comment vivrons-nous dans le monde du futur ? Nous avons réalisé la maquette d’une maison du futur écologique, que nous allons vous pré-

senter.

Nous l’avons conçue pour une famille composée des parents et de leurs deux enfants. Au rez-de-chaussée, nous avons placé un salon, une salle à manger et une cuisine ouverte. A l’étage, on trouve les chambres, salle de bain et toilettes. Le salon et la salle à manger sont tout en longueur du côté sud. Il y a également une terrasse et une véranda de ce même côté pour pouvoir profi ter de la chaleur.

A l’étage, deux chambres sont du côté Est pour profi -ter du soleil levant. Le balcon situé au sud permet de profi ter de l’extérieur et il mène à un toboggan qui est relié à la piscine. La principale utilité de ce balcon est de protéger de la chaleur et du soleil en été, car le so-leil est haut. En hiver, le soleil est bas, il laisse donc passer le soleil ce qui permet de chauffer la maison.

L’électricité de la maison est apportée par des éo-liennes, nous avons aussi mis une citerne de récupé-ration d’eau de pluie. La création du plan de la maquette a été réalisée avec l’aide de Sandra, architecte.

L’habitat

Une maisonécologique

Orléans

Collège Jean PelletierClasse de 3e

Académie d’Orléans-Tours

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RECLYCLAGE D’UNE TABLE POUR LA MAISON, CUSTOMISATION AVEC UN ATLAS ROUTIER

RÉALISATION D’UNe ROBE AVEC DES TISSUS DE RÉCUPÉRATION

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Pour lutter contre le réchauffement climatique concernant l’habitat, nous, élèves de la classe de 5e du collège Georges Braque à Paris, vous

proposons une maison en forme de « château d’œuf ».

Ce « château d’œuf » sera traversé en son centre par une colonne d’eau. Celle-ci sera alimentée à son sommet par un collecteur d’eau de pluie. Cette pré-cieuse ressource pourra ainsi être stockée à tous les niveaux de la maison au sein de cette colonne ver-tébrale naturelle, et être filtrée et distribuée par la suite dans les différentes pièces comme la cuisine, la salle de bain et les toilettes.

L’énergie de la maison sera fournie par des éoliennes sur le toit, des panneaux solaires et photovoltaïques sur la moitié de la façade, celle la plus exposée au soleil.

De grandes fenêtres en double ou triple vitrage per-mettront de capter un maximum de lumière, et main-tiendront une température agréable tout en bénéfi-ciant d’une luminosité maximale. Nous n’aurons que peu recours aux lampes, ventilateurs et climatiseurs, très consommateurs d’énergie.

L’autre partie de la façade sera couverte de végéta-tion permettant de transformer le dioxyde de carbone grâce à la photosynthèse réalisée par les plantes vertes, et d’atténuer la pollution ambiante.

Les meubles des différentes pièces seront en ma-tériaux recyclés. A l’extérieur, le jardin comportera un compost, des arbres fruitiers et un potager, pour compléter ce « château d’œuf » du futur.

éoliennespanneaux solaires

et photovoltaïques

Paris 13e

Collège Georges Braque

Classe de 5e,

Académie de Paris

L’habitat

66

69

Pour satisfaire ses besoins, la population mondiale utilise des énergies fossiles, qui s’épuisent. Cela produit du CO2, un gaz à un

effet de serre qui provoque le réchauffement clima-tique. Les conséquences sont nombreuses : élévation du niveau des océans, déplacement des populations côtières, disparition de nombreuses espèces, aug-mentation du nombre de catastrophes naturelles.

Nous proposons de remplacer ces énergies fossiles par des énergies renouvelables (eau, vent, soleil, par exemple). Leur utilisation permettra de diminuer la quantité de CO2, ce qui va limiter le réchauffement climatique, accroître la biodiversité, stabiliser le niveau des océans et réduire le nombre de catas-trophes naturelles. Pour assurer tous nos besoins, l’énergie renouvelable peut donc être utilisée dans les différents domaines de l’activité humaine.

Dans notre journal fanzine, vous trouverez quelques exemples sous forme d’articles, de roman photo, QR-code. Ils traitent de l’utilisation des énergies renou-velables dans l’alimentation (ex : les tomates), l’habi-tat (ex : maquette de maison écologique), le transport (ex : interview d’un ingénieur de SAFRAN innovation) et l’industrie (ex : méthanisation). Parmi ces idées, il y en a qui peuvent sembler farfelues aujourd’hui mais qui le seront moins demain.

Grâce aux atouts des énergies renouvelables, nous pourrons lutter contre le réchauffement climatique et améliorer le développement durable. C’est un de-voir pour les générations futures !

il faut remplacerles énergies fossiles

L’énergie

VivonneClasse de 3e

Académie de Poitiers

Collège Irène et frédéric Joliot-curie

68

Nous avons vu que produire des aliments a un coût en CO2 et que leurs déchets produisent du méthane. Tout cela participe donc à l’émis-

sion de gaz à effet de serre qui est responsable du ré-chauffement climatique. Si la production alimentaire est indispensable, nous pouvons tenter de réduire nos déchets en luttant contre le gaspillage alimentaire.

Lutter contre le gaspillage alimentaire à la cantine signifi e deux choses, réduire notre production de dé-chets et recycler au mieux ceux que nous produisons.Pour nous, éco-délégués, si nous voulons réduire la quantité d’aliments jetés, il faudrait installer un buffet en libre-service pour qu’on puisse se servir soi-même et ainsi ne prendre que ce qu’on pense manger. En même temps, nous pourrions faire passer un mes-sage de lutte contre le gaspillage par l’intermédiaire d’affi ches, journal scolaire, Web radio.

Puis, nous pourrions créer un conseil éco-délégués qui se réunirait avec l’équipe de direction, le cuisinier et des agents pour décider d’actions à mettre en place pour lutter contre le gaspillage et éduquer aux goûts.

Les éco-délégués devraient être obligatoires dès l’école. Ils sont sensibles aux problèmes de l’environ-nement et veulent faire changer les habitudes de vie, ce qui ne les rend pas toujours populaires auprès des autres. Il leur faudrait donc des formations qui leur permettraient d’avoir plus de connaissances et être mieux reconnus par les autres.

Mais ne pas produire de déchets est impossible alors il faudrait pouvoir les valoriser. Pour cela, on pourrait faire du compostage ou les emporter vers un centre de méthanisation pour produire de l’énergie. Ou bien, lorsque ce serait possible, on pourrait créer une mini ferme pédagogique où les animaux seraient nourris de restes alimentaires.

70 71

des éco-déléguésobligatoires dès l’école

L’al imentation

Signy l’abbaye

Collègede signy l’abbaye

éco déléguésAcadémie de reims

Vidéoéoé

Pour que les collèges de 2050 contribuent à ra-lentir le réchauffement climatique :Construisons autrement : en hauteur, avec des

matériaux biodégradables, proches, écologiques, et privilégier le bois certifié FSC, les toits végétalisés, et les espaces verts.« Utilisons » la nature autrement : manger les pro-duits du jardin, faire du compostage, moins abattre les arbres, un repas auto-producteur au self par semaine, utiliser des produits locaux et des circuits courts, récupérer l’eau de pluie, éviter les gaspil-lages, faire des lacs de retenue, utiliser l’eau de pluie pour les WC, réduire le temps de trajet des camions pour l’alimentation.

Produisons et utilisons l’énergie autrement : des éoliennes, des panneaux solaires partout, des pa-tates et des citrons pour l’électricité, ne pas utiliser de pétrole, faire des microcentrales hydrauliques. Déplaçons-nous autrement : à vélo, en bus élec-triques, trottinettes, tyroliennes, à pieds, en covoitu-rage, des vélos à hydrogène, des tapis roulants pro-duisant de l’électricité.Utilisons les objets autrement : limiter l’utilisation des objets électroniques, transformer les objets, les réparer, diminuer les matériaux rares dans les objets technologiques, ne pas limiter la durée de vie des ap-pareils.Informons et sensibilisons : faire participer les élèves, utiliser les réseaux sociaux et des murs d’ex-pression et d’information.Inventons des solutions : limiter la consommation énergétique, manger à sa faim mais pas trop, arrêter d’utiliser les énergies fossiles.

Il faut vraiment agir, et vite ! Penser à recycler ! Faire des efforts !

Saint-brieuc

Collège Jean RacineClasse de 3e Académie de rennes

trottinette, tyroliennevélo à hydrogène

L’habitat

72 73

75

I y a de plus en plus d’embouteillages chez nous à La Réunion ; des fi les et des fi les de voitures tous les matins et tous les soirs, pour rentrer dans notre

ville et pour en sortir, qu’il y ait du soleil ou sous la pluie ! Trop de gaz d’échappement fabriquent trop de gaz à effet de serre qui favorisent le réchauffement de la Terre.

Pour gagner du temps d’abord, pour être moins stressé mais aussi et surtout pour préserver notre planète et lutter contre le dérèglement climatique, nous voulons agir avant qu’il ne soit trop tard ! Nous proposons donc de développer le covoiturage qui n’existe pas à La Réunion et les transports en com-mun qui restent limités, et de mettre en place un train qui fasse le tour de notre île !

« Il y a trop d’embouteillages ! Faisons du covoiturage ! »« NA TRO ZANBOUTEYAZ ! ALON FE KONVOITURAZ »

« Nous comptons sur vous ! »« NOU KONT SU ZOT ! »

Saint-Benoit

Collège Amiral Bouvet

éco déléguésAcadémie de la Reunion

74

les transports

Il faut donctrouver les solutions

rapidement !

75

77

Les élèves présentant ce projet ont collaboré, alors qu’ils étaient en 5e, en partenariat avec une classe de CM2 de l’école Primaire Evode

Chevalier de Montville. Nous avons travaillé avec le parc Zoologique de Clères (76).

En novembre 2014, nous sommes allés au parc de Clères, visiter celui-ci et étudier une exposition du GREA (groupe de recherche en écologie et arctique).

Puis au cours de l’année, nous avons animé avec les personnes du parc de Clères 4 séances de deux heures :

- Etat des lieux sur le réchauffement climatique et préparation de l’interview (préparation d’un ques-tionnaire) d’Olivier GILG (chercheur au GREA) qui tra-vaille à Strasbourg et qui se rend tous les étés depuis vingt ans dans l’Arctique.

- Visioconférence avec Olivier GILG.

- Bilan de l’interview puis création d’une exposition sur le GREA et création de flyers sur le réchauffe-ment climatique (qu’est-ce que le changement cli-matique ? et que pouvons-nous faire ?).

- Suite de la création des flyers.

En juin, un forum a été organisé au parc de Clères où tous les travaux des élèves ont été exposés.

Montville

CollègeEugène NoëlClasse de 4e

Académie de Rouen

Création de flyersorganisation d’un forum

L’eau

76

Chanson sur l’Energie sur l’air de « Félicie aussi »

de Fernandel

Lorsque la lumière nous parvient,

Une bonne partie est réfl échie

Cela peut sembler anodin,

Mais ça en fait de l’énergie

Tout le monde est concerné,

Par ce que l’on va énoncer

Le soleil n’est pas le seul

Quand tu laisses

une lampe tout’ seule,

ça gaspille aussi

Tu me dis c’n’est pas pareil,

Mais ta box qui rest’ en veille,

ça gaspille aussi

Le chauffage est plaisant certes,

Mais avec les f’nêtres ouvertes,

ça gaspille aussi

On s’éclaire pendant des heures

Mais derrière l’interrupteur,

ça gaspille aussi

Limiter l’effet de serre,

Protéger not’ maison terre,

C’est possible aussi

Moins consommer d’énergie,

Eviter ce qui gaspille,

Tu le peux aussi !

79

L’établissement met en place un projet pour apprendre aux collégiens à consommer mieux pour consommer moins.

Des actions pédagogiques interdisciplinaires sont menées et seront valorisées pendant la semaine du développement durable dans le collège. Cette forma-tion sera évaluée par le nouveau Pass Education au développement durable (Pass EDD) qui attestera de l’acquisition de nouvelles pratiques de consomma-tion en 5e et en 3e.

De manière comparable à l’attestation scolaire de sécurité routière, un nouveau diplôme à l’échelle nationale peut ainsi être créé concernant les éco-gestes du futur consommateur adulte. Le Pass EDD consisterait en un questionnaire sur les éco-gestes à acquérir aussi bien chez soi (alimentation, déchets, chauffage) que sur le lieu de travail ou sur la route. Deux degrés de passe peuvent être envisagés.

En 5e, le Pass se concentrerait sur la diminution des gaspillages et les éco-gestes au quotidien. Le pro-gramme comporterait ainsi la question des déchets, l’eau, les lumières, les ordinateurs, le chauffage et le thermostat, les transports et la biodiversité. En 3e, il développerait une approche plus large visant l’éco-consommation sous un angle économique et géopolitique. Le programme permettrait donc d’aborder l’alimentation, la production agricole et l’élevage, les formes d’énergie et leur rendement, l’eau et son traitement, les modes de consommation et le climat et enfi n le climat et les solidarités.

Des sites internet proposeraient des entraînements et des auto-évaluations avant le contrôle en classe.

strasbourg

Collègedu stockfeld

Classe de 5e

Académie de strasbourg

78

un questionnairesur les éco-gestes

L’énergie

un nouveau diplômeà l’échelle nationale

Chanson

81

Nous proposons au gouvernement d’utiliser l’argent des taxes sur le pétrole TIPP pour fi nancer des transports comme :

La voiture HBSE 2050, qui fonctionne grâce à l’éner-gie solaire (panneaux photovoltaïques), l’énergie électrique (batteries rechargeables), l’alguacar (bio-carburant issu de micro-algues, de CO2 et d’eau de mer) et l’énergie humaine (pédales rétractables sous les sièges pour recharger les batteries pendant les embouteillages).

Le train Solar & co : à l’avant, une hélice aspire de l’air et le rejette sous le train. Il est maintenu en l’air et fi le à une vitesse de 1200 à 6000 Km/h grâce à des électro-aimants alimentés par des panneaux so-laires. Silencieux, sans moteur, il peut transporter 1300 passagers.

La voiturail MOA 50, qui, sur l’autoroute, rentre ses roues. Un pied rétractable sort et glisse dans le rail installé sur l’autoroute. Elle est maintenue en l’air par un champ magnétique qui la fait avancer (principe du courant de Foucault). Elle peut aller à 600 km/h.

Les véhicules à air comprimé ont un réservoir de 175 litres. Ils peuvent transporter 4 personnes ou des marchandises. Ces véhicules émettent 3 fois moins de Co2 que nos véhicules actuels.

Nous souhaitons également que le gouvernement mette en place l’apprentissage des éco-gestes à l’école : •Eco-gestes pour les transports des humains et des marchandises : covoiturage, vélo, transports fl uviaux…•Eco-gestes pour le transports des idées et des in-formations : vider sa boîte mail, utiliser les clé USB…

Aignan

Collège VertClasse de 4e

Académie de toulouse

NOs«idées-transports»

les transports

80

83

Nous avons eu une idée pour les entreprises et les classes : nous voudrions mettre des détec-teurs de mouvements dans les classes pour

économiser l’énergie.

Par exemple, si un professeur a une réunion et qu’il est en retard et qu’il oublie d’éteindre la lumière, celle-ci va s’éteindre au bout d’à peu près 10 se-condes. Pour les entreprises, nous avons imaginé le même système. Les maisons pourraient être équi-pées du même système. Cette idée pourrait même s’appliquer dans les rues et les villes. Les rues ne s’éclaireront que lorsqu’il y aura une voiture qui circule ou un piéton qui passe. Nous avons imaginé que les vibrations faites par la circulation des voitures serviraient à déclencher l’éclairage des lampadaires les uns après les autres.

De même, les vitrines des magasins et panneaux pu-blicitaires ne s’allumeront que lorsqu’une voiture ou un piéton passe devant.

Nous remarquons qu’une grande quantité d’électri-cité est gaspillée par des lumières allumées toute la nuit alors que seuls quelques voitures et piétons passent.

Arnouville

CollègeJean Moulin

éco déléguésAcadémie de versailles

82

détecter les mouvements

pour économiserl’énérgie

L’énergie

85

Le Parisien est engagé de longue date dans le

domaine de la responsabilité sociale et envi-

ronnementale. Il mène en ce sens de nom-

breuses actions visant à favoriser l’éclosion des ta-

lents et à réduire l’impact environnemental. Cela se

traduit en soutenant des initiatives pertinentes, en

adéquation avec les valeurs de l’entreprise.

Le Parisien a notamment développé ses éditions pa-

pier dans le respect d’une politique ambitieuse au

service du développement durable. Les pratiques

d’imprimerie sont ainsi particulièrement respec-

tueuses de l’environnement et des actions perma-

nentes sont déployées au service de la reforestation :

• stockage et valorisation systématique des déchets

dangereux ;

• abrogation des produits toxiques ;

• contrôle régulier des processus de traitement ;

• optimisation de la gestion globale de la ressource

bois et mise en place de projets de plantation d’arbres

après la coupe ;

• respect des espèces protégées, de la faune et de

la fl ore.

Par ailleurs, depuis 2008, le Parisien conduit une

campagne de sensibilisation auprès de l’ensemble de

ses collaborateurs : tri des déchets au sein de l’en-

treprise et prévention des risques via des formations

et une équipe dédiée.

LE parisienaujourd’hui en france

84

87

Créée en 1990, l’Agence pour l’enseignement

français à l’étranger (AEFE) est un établisse-

ment public placé sous la tutelle du ministère

des Affaires étrangères et du Développement inter-

national.

Elle pilote et anime un réseau scolaire unique au

monde constitué de 494 écoles, collèges et lycées,

homologués par le ministère de l’Éducation natio-

nale, de l’Enseignement supérieur, qui scolarisent

340 000 élèves dont 210 000 élèves étrangers, dans

136 pays.

En cette année phare de la COP21, l’éducation à l’en-

vironnement et au développement durable est, plus

que jamais, placée au cœur des projets pédago-

gique des établissements d’enseignement français

à l’étranger, mobilisant ainsi toute la communauté

scolaire.

Acquisition des savoirs liés aux enjeux climatiques,

apprentissage des éco-gestes, simulations de négo-

ciations internationales, actions de sensibilisation ou

encore réalisation de vidéos ou d’émissions radio sur

le sujet : nombreuses sont les initiatives au sein du

réseau.

Grand événement fédérateur, « #maplanète2050 »

suscite l’engouement : élèves et enseignants ont

naturellement répondu à l’appel de France Info.

Le 3 novembre 2015, venus de sept pays (Brésil, Co-

mores, Espagne, Liban, Mauritanie, Salvador et Thaï-

lande) des cinq continents, de jeunes citoyens dé-

battront et partageront leurs solutions, fruits d’une

réflexion menée dans leur établissement en lien

avec leur environnement local. Un engagement pour

la planète dont deux élèves du Lycée français inter-

national de Bangkok, véritables reporters de cette

aventure, se feront l’écho.

L’AEFE

86

89

CHIFFRES CLÉS :8 millions de tonnes d’émissions de C02 sont évitées chaque année grâce aux voyageurs prenant le train. C’est l’équivalent

des émissions annuelles de CO2 d’une ville de 1 million d’habitant (ex : Marseille). Une personne seule dans un véhicule émet 207 grammes de CO2 par Km contre 8,6 grammes pour un voyageur dans un train, soit 25 fois moins. 90% des marchandises

transportées par Fret SNCF tractées par les locomotives électriques. Source des données CO2 : Décret n° 2011-1336 du 24/10/11 relatif à l’information sur la quantité de CO2 émise à l’occasion d’une prestation de transport.

88

SNCF, du côté des solutions

Moins de 1% des émissions de CO2 pour 10%

des voyageurs et des marchandises trans-

portées en France : le train affi che une bonne per-

formance environnementale avec peu d’émissions

de gaz à effet de serre. Pour autant, face aux enjeux

climatiques pressants et aux besoins accrus en mo-

bilités, SNCF développe des solutions bas carbone

en complément du train. Des options porte-à-porte

couvrent désormais, de façon collective ou partagée,

les derniers kilomètres jusqu’au domicile et jusqu’au

bureau : tram, bus, vélo, auto-partage, covoiturage

ou depuis peu, la location de voitures entre particu-

liers. Notre objectif : 30% des déplacements réalisés

avec des solutions de mobilités partagées (trans-

ports collectifs, covoiturage, auto-partage etc.) en

2030, contre 15% aujourd’hui.

SNCF propose également des solutions pour le

transport des marchandises. Différents modes de

transport sont combinés tout au long de la chaîne

logistique pour réduire l’impact carbone. Avec les

autoroutes ferroviaires, une des solutions de report

modal massifi é sur longue distance, des trains de

850 mètres circulent sur le réseau, soit l’équivalent

de 48 semi-remorques transportés. Acheminer du-

rablement les marchandises dans les villes est un

enjeu majeur. SNCF développe ainsi des dispositifs

innovants de logistique urbaine.

SNCF travaille par ailleurs sur sa propre perfor-

mance carbone : développement de l’économie cir-

culaire liée au renouvellement des voies, nouvelles

générations de matériel roulant, exploitation de véhi-

cules hybrides en France et à l’international, forma-

tion à l’éco-conduite. Les ambitions sont affi chées :

réduire de 20% ses émissions de CO2 entre 2014 et

2025. Ces trois dernières années, SNCF a diminué de

5% ses émissions de CO2. Nous nous engageons à

les réduire encore pour atteindre 20% des réductions

de CO2 en 2025.

SNCF

Guillaume PepyPrésident de SNCF

91

Des solutions pour l’avenir

Au nom d’ENGIE, je tiens à féliciter tous les

élèves qui ont participé à ce beau projet.

Leurs idées et leur énergie sont un véritable moteur

pour nous.

En effet, si notre Groupe a décidé d’être partenaire de

#maplanète2050 c’est parce qu’ENGIE, acteur mon-

dial de l’énergie, est au cœur des enjeux actuels et à

venir.

Les 150 000 hommes et femmes d’ENGIE déve-

loppent chaque jour des solutions performantes et

innovantes pour répondre aux grands enjeux de la

transition énergétique vers une économie sobre en

carbone.

Plus que jamais il est temps d’agir et de chercher

ensemble les solutions qui changeront notre quoti-

dien. Il s’agit de mobiliser toutes les forces vives pour

repenser le monde de l’énergie, de rassembler et

de faire grandir toutes les idées, celles des experts

comme celles des plus jeunes.

Pour sensibiliser les élèves aux enjeux de la transi-

tion énergétique et faire germer les idées, le groupe

ENGIE propose depuis 2013 un programme innovant

et évolutif, « J’apprends l’Énergie ». Ce programme

réunit des contenus ludiques et des outils pédago-

giques réalisés en collaboration avec des profession-

nels de l’éducation.

Aujourd’hui, ce « Livre blanc de la jeunesse » ras-

semble les idées des élèves du monde entier, c’est

une véritable source d’inspiration pour chacun

d’entre nous. Faisons-en bon usage.

Gérard MestralletPrésident-directeur général d’ENGIE

ENGIE

RÉFÉRENCES COULEUR

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

ENGIElogotype_gradient_BLUE_CMYK14/04/2015

C100%

Zone de protection 1

Zone de protection 3

Zone de protection 2

90

92 93

Leréfl exe

info.La présidence française de la COP21, pour

redessiner le monde.En ayant décidé d’accueillir et de présider en

décembre 2015 la COP21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui doit per-mettre de prendre des décisions entre 195 pays pour limiter le réchauffement climatique, la France s’est engagée à relever le défi du dérèglement climatique aux cotés des tous les acteurs et de toutes les géné-rations. Le monde est face à un défi d’une nature iné-dite, d’une ampleur considérable ; un défi qui touche à tous les aspects de la vie, et ne connaît aucune frontière. La présidence française de la COP21 ne peut réussir seule. Elle a besoin de l’implication de toute la so-ciété civile. Si cette dernière est déjà impliquée dans les négociations, la France a décidé de leur offrir une place supplémentaire en labellisant plusieurs centaines d’actions comme ce Livre Blanc et en or-ganisant les Espaces Générations Climat à proximité immédiate du centre des négociations. Les portes de ces espaces sont ouvertes à tous mais surtout aux jeunes. L’engagement et la voix de la jeunesse sont une nécessité absolue pour relever le défi clima-tique. Les résultats de la COP21 s’adressent en effet en priorité aux jeunes. Car cette génération est et va être celle qui va le plus ressentir les impacts des changements climatiques. Mais si la COP21 réussit, c’est également la génération qui va bénéfi cier le plus de toutes les transformations que l’accord de Paris aura instituées pour construire une société qui aura réussi à faire du défi climatique une réelle op-portunité. Près de 1000 élèves de collège et leurs enseignants se sont mobilisés pour rédiger ce Livre Blanc, aux côtés de France Info. Les dessins mis en avant dans ce Livre nous interpellent et illustrent parfaitement que la transformation de notre société vers un mo-dèle résilient et sobre en carbone est possible et déjà en marche partout dans le monde. Cet ouvrage nous appelle à redessiner tous ensemble le monde.

COP21L’équipe de France du climat

94 95

Notes

Crédits photos : tous les établissements qui nous ont envoyé les photos, photographes amateurs et professionnels.

Chistophe Abramowitz / Radio France (pages 7, 9, 13, 43, 55, 63, 67, 68, 72, 76.) - Eric Piermont-AFP (p.89) - Fotolia.

Création graphique : Sarah Debris / Atelier graphique de Radio France - Relecture : Adèle Tenret.

REMERCIEMENTSNous sommes particulièrement reconnaissants envers tous les élèves et toutes les équipes pédagogiques de tous les établissements qui nous ont accompagnés dans cette aventure commencée à l’automne 2014.

Ce projet a été soutenu par le Ministère de l’Education nationale, l’ AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), l’Equipe de France du Climat COP21, SNCF, ENGIE,

la RATP, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information), le Parisien - Aujourd’hui en France.

Cette opération n’aurait pas été possible sans l’enthousiasme et l’énergie de toutes les équipes de Radio France : un grand merci à toutes et à tous !

soluti nsMA PLANÈTE 2050

DES SOLUTIONS POUR LA PLANÈTE

avec 1000 collégiens des 5 continentsmardi 3 novembre 2015, à la Maison de la radio

À 1 mois de la Conférence Paris Climat 2015, France Info rassemble au sein de la Maison de la Radio plus de 1000 collégiens pour faire

entendre la voix de la jeunesseaux côtés des décideurs politiques et économiques.

Mobilisés pour porter leurs solutions

pour le climat, les collégiens échangeront avec les grands acteurs de la COP21 auxquels

ils remettront le « Livre blanc de la jeunesse ».

DES S

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