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Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | 02 | 15 janvier 2016 | Page 1 Guadeloupe Guyane Martinique Saint-Martin Saint-Barthélémy CIRE ANTILLES GUYANE Emergence du virus zika aux Antilles Guyane Situation épidémiologique Point épidémiologique - N°2 / 2016 | Rappels sur la maladie | Les symptômes se caractérisent par une éruption cutanée (exanthème maculo- papuleux, voire prurit) avec ou sans fièvre. Les autres signes décrits au cours de cette infection sont : fatigue, douleurs musculaires et articulaires, conjonctivite, maux de tête et douleurs rétro-orbitaires. Il existe une forte proportion de formes de la maladie avec des symptômes frustres ou sans symptômes apparents. Le traitement est symptomatique et la guérison intervient au bout de quelques jours dans la grande majorité des cas. Cependant, des complications neurologiques en lien avec l'infection par le virus zika, de type syndrome de Guillain-Barré, maladie caractérisée par une atteinte des nerfs périphériques, ont été décrites au Brésil et en Polynésie française. Dans ces pays, des microcéphalies et des anomalies du développement cérébral intra-utérin ont également été observées chez des fœtus et des nouveaux nés de mères enceintes pendant la période épidémique ; des travaux de recherche sont actuellement conduits dans ces pays pour mieux décrire et comprendre ces complications. En mai 2015, une épidémie de zika a débuté au Brésil. Une surveillance renforcée est alors mise en place aux Antilles et en Guyane. Le 4 décembre, un regroupement de cas évocateurs de zika est signalé en Martinique dont l’un est ensuite confirmé biologiquement. Le 15 décembre, le premier cas importé est confirmé en Guyane. Un cas cliniquement suspect est défini par : Une personne présentant depuis moins de 7 jours : Exanthème maculo-papuleux avec ou sans fièvre Et au moins deux signes parmi les suivants : hyperhémie conjonctivale arthralgies myalgies en l’absence d’autres étiologies. Un cas confirmé est un cas suspect chez lequel le génome viral du zika a été mis en évidence sur le sang ou l’urine par RT-PCR | Définitions de cas | | Les différentes phases du Psage pour une arbovirose émergente | Compte tenu de la circulation de la dengue et du chikungunya aux Antilles-Guyane, tout cas suspect doit faire l’objet d’une recherche diagnostique des 3 virus selon le schéma suivant : de J1 à J5 après la date de début des signes: RT-PCR zika sur sang et urine ; de J6 à J10 : RT-PCR zika sur urines ; de J1 à J7 : NS1,RT-PCR dengue et chikungunya sur sang ; à partir de J5, sérologies dengue et chikungunya : détection des IgM et des IgG. Cependant, du fait de la brièveté de la virémie, un résultat négatif de la PCR n’infirme pas le diagnostic de zika. Le CNR des arbovirus peut compléter ce schéma diagnostic par une recherche sérologique suivie ou non d’une séroneutralisation dans certains cas (mise en évidence de la circulation virale dans une zone indemne ou surveillance de populations particulières…). | Recherche diagnostique | Pour le zika, les différents niveaux épidémiologiques correspondant à différentes phases du psage (programme de surveillance, d’alerte et de gestion des émergences) sont : Niveau 1 : absence de cas autochtone, pas de circulation virale détectée. a : pas d’épidémie dans une zone avec des échanges importants de biens et de voyageurs b : épidémie dans un pays avec des échanges importants de biens et de voyageurs c : épidémie ou circulation dans un territoire des Antilles et de la Guyane ou en métropole Niveau 2 : Transmission autochtone débutante Niveau 3 : épidémie a : phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles b : phase épidémique appelant des mesures particulières ou exceptionnelles du fait du nombre de cas ou de la présence de signes de gravité (phase éventuelle) c : décrue de l’épidémie Niveau 4 : fin d’épidémie et bilans

Zika : situation épidémiologique à mi janvier 2016

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Page 1: Zika : situation épidémiologique à mi janvier 2016

Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | N° 02 | 15 janvier 2016 | Page 1

Guadeloupe Guyane Martinique Saint-Martin

Saint-Barthélémy

C I R E

A N T I L L E S

G U Y A N E

Emergence du virus zika aux Antilles Guyane Situation épidémiologique

Point épidémiologique - N°2 / 2016

| Rappels sur la maladie |

Les symptômes se caractérisent par une

éruption cutanée (exanthème maculo-

papuleux, voire prurit) avec ou sans fièvre.

Les autres signes décrits au cours de cette

infection sont : fatigue, douleurs musculaires et

articulaires, conjonctivite, maux de tête et

douleurs rétro-orbitaires. Il existe une forte

proportion de formes de la maladie avec des

symptômes frustres ou sans symptômes

apparents. Le traitement est symptomatique et

la guérison intervient au bout de quelques

jours dans la grande majorité des cas.

Cependant, des complications neurologiques

en lien avec l'infection par le virus zika, de type

syndrome de Guillain-Barré, maladie

caractérisée par une atteinte des nerfs

périphériques, ont été décrites au Brésil et en

Polynésie française. Dans ces pays, des

microcéphalies et des anomalies du

développement cérébral intra-utérin ont

également été observées chez des fœtus et

des nouveaux nés de mères enceintes

pendant la période épidémique ; des travaux

de recherche sont actuellement conduits dans

ces pays pour mieux décrire et comprendre

ces complications.

En mai 2015, une épidémie de zika a débuté

au Brésil. Une surveillance renforcée est alors

mise en place aux Antilles et en Guyane. Le 4

décembre, un regroupement de cas

évocateurs de zika est signalé en Martinique

dont l’un est ensuite confirmé biologiquement.

Le 15 décembre, le premier cas importé est

confirmé en Guyane.

Un cas cliniquement suspect est défini par :

Une personne présentant depuis moins de 7 jours :

Exanthème maculo-papuleux avec ou sans fièvre

Et au moins deux signes parmi les suivants :

hyperhémie conjonctivale

arthralgies

myalgies

en l’absence d’autres étiologies.

Un cas confirmé est un cas suspect chez lequel le génome viral du zika a été mis en évidence

sur le sang ou l’urine par RT-PCR

| Définitions de cas |

| Les différentes phases du Psage pour une arbovirose émergente |

Compte tenu de la circulation de la dengue et du chikungunya aux Antilles-Guyane, tout cas

suspect doit faire l’objet d’une recherche diagnostique des 3 virus selon le schéma suivant :

de J1 à J5 après la date de début des signes: RT-PCR zika sur sang et urine ;

de J6 à J10 : RT-PCR zika sur urines ;

de J1 à J7 : NS1,RT-PCR dengue et chikungunya sur sang ;

à partir de J5, sérologies dengue et chikungunya : détection des IgM et des IgG.

Cependant, du fait de la brièveté de la virémie, un résultat négatif de la PCR n’infirme pas le

diagnostic de zika.

Le CNR des arbovirus peut compléter ce schéma diagnostic par une recherche sérologique

suivie ou non d’une séroneutralisation dans certains cas (mise en évidence de la circulation

virale dans une zone indemne ou surveillance de populations particulières…).

| Recherche diagnostique |

Pour le zika, les différents niveaux épidémiologiques correspondant à différentes phases du

psage (programme de surveillance, d’alerte et de gestion des émergences) sont :

Niveau 1 : absence de cas autochtone, pas de circulation virale détectée.

a : pas d’épidémie dans une zone avec des échanges importants de biens et de voyageurs

b : épidémie dans un pays avec des échanges importants de biens et de voyageurs

c : épidémie ou circulation dans un territoire des Antilles et de la Guyane ou en métropole

Niveau 2 : Transmission autochtone débutante

Niveau 3 : épidémie

a : phase épidémique appelant des mesures de gestion habituelles

b : phase épidémique appelant des mesures particulières ou exceptionnelles du fait du

nombre de cas ou de la présence de signes de gravité (phase éventuelle)

c : décrue de l’épidémie

Niveau 4 : fin d’épidémie et bilans

Page 2: Zika : situation épidémiologique à mi janvier 2016

Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | N° 02 | 15 janvier 2016 | Page 2

| Situation épidémiologique actuelle en Martinique |

Depuis le 28 décembre 2015, la surveillance du zika par le

réseau de médecins sentinelles a débuté. Elle a permis

d’estimer qu’environ 150 cas cliniquement évocateurs de zika

ont été vus en consultation pour la semaine du 28 décembre

au 2015 au 3 janvier 2016.

Pour la semaine du 4 au 10 janvier 2016, ce sont 460 cas

cliniquement évocateurs qui ont été vus en consultation

marquant une nette progression de la transmission virale

(Figure 1).

Surveillance des cas cliniquement évocateurs par

le réseau de médecins sentinelles

Surveillance des cas biologiquement confirmés

La surveillance des cas biologiquement confirmés est menée en

étroite collaboration avec les Laboratoires de biologie médicale

de ville, le Laboratoire de virologie du CHU de Martinique et le

Laboratoire du Centre national de référence (CNR) des arbovirus

(Institut de Recherche Biomédicale des Armées).

A ce jour, 47 cas confirmés ont été enregistrés, selon leur date

de début des signes entre les semaines S2015-48 et S2016-01

(23 novembre 2016 au 10 janvier 2016) (Figure 1). Compte tenu

des délais de transmission des prélèvements, des résultats de la

semaine S2015-01 restent en attente. De plus, un cas confirmé

est en cours d’investigation et ne figure pas sur la Figure 1.

Parmi les cas confirmés, on enregistre deux femmes enceintes

(troisième trimestre de grossesse) et un syndrome de Guillain-

Barré (SGB).

Les indicateurs de la surveillance du zika témoignent d’une circulation virale en nette augmentation sur

le territoire de la Martinique.

Les zones principalement impactées connues grâce à la surveillance restent le Centre de la Martinique,

le Nord Caraïbe et certaines communes du Sud.

La situation épidémiologique du zika en Martinique correspond toujours au niveau 2 du Psage

arbovirose : transmission autochtone débutante. Elle sera revue prochainement par Comité d’experts

pour les maladies infectieuses émergentes.

Conclusions pour la Martinique

Nombres hebdomadaires de cas de zika autochtones confirmés biologiquement par RT-PCR selon la date de début des signes (N=46) et de cas cliniquement évocateurs, Martini-que, Novembre 2015 à Janvier 2016.

| Figure 1 |

Répartition spatiale des cas suspects et confirmés

Les 46 cas confirmés se répartissent sur 16 communes du

département : Carbet, Case-Pilote, Ducos, Font Saint-Denis,

Fort de France, François, Le Lamentin, Prêcheur, Robert, Sain-

te-Luce, Sainte-Marie, Saint-Pierre, Schœlcher, Trinité, Trois-

Ilets et Vauclin.

La répartition spatiale des nouveaux cas cliniquement évoca-

teurs vus par les médecins sentinelles en semaine S2016-01

est également présentée en figure 2.

La carte montre une progression du nombre de communes

impactées par la circulation virale qui concerne toujours essen-

tiellement le centre de la Martinique, le Nord Caraïbes et le

Sud.

Certaines communes présentent des cas confirmés sans pré-

senter de cas évocateurs déclarés par les médecins sentinel-

les. Ceci peut s’expliquer en partie par le fait que la carte pré-

sente la répartition de l’ensemble des cas confirmés et celle

des cas suspects uniquement pour la semaine S2016-1.

| Figure 2 |

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nov dec jan fev mar

2015 2016

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Nombre estimé de cas cliniquement évocateurs

Nombre de cas confirmés

Données incomplètes pour les cas confirmés de la semaine S2016-01

Page 3: Zika : situation épidémiologique à mi janvier 2016

Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | N° 02 | 15 janvier 2016 | Page 3

| Situation épidémiologique actuelle en Guyane |

Surveillance des cas biologiquement confirmés

En Guyane, les médecins prescrivent une recherche de

dengue, chikungunya et zika pour toute personne répondant à

la définition de cas suspect de zika. Dans ce cas, un

prélèvement sanguin et un prélèvement urinaire sont réalisés :

si les résultats de dengue et de chikungunya sont négatifs,

alors une recherche du zika est effectuée par le CNR

arbovirus de l’Institut Pasteur de Guyane conformément au

schéma recommandé.

Depuis l’identification du premier cas biologiquement confirmé

de zika en décembre 2015, 27 cas biologiquement confirmés

ont été enregistrés :

12 cas sont importés du Surinam;

15 sont autochtones.

Depuis mi-décembre, entre 2 et 4 cas confirmés autochtones

sont enregistrés chaque semaine.

Les communes où circulent le virus sont celles de Rémire-

Montjoly, Matoury, Kourou, Sinnamary et Saint-Laurent. La

circulation du virus à Grand Santi est en cours d’évaluation.

| Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe et Iles du Nord |

Surveillance des cas biologiquement confirmés

Au 15 janvier, aucun cas de zika n’a encore été biologiquement

confirmé sur l’archipel guadeloupéen ni la collectivité de Saint-

Barthélemy. En revanche, un cas autochtone de zika a été

biologiquement confirmé sur la collectivité de Saint-Martin.

Des cas suspects d’une infection par le virus ont été identifiés et

les prélèvements sanguins et urinaires ont été réalisés. Les

résultats des analyses sont en attente. On recense ainsi six cas

suspects en Guadeloupe dont deux importés respectivement de

Martinique et d’Haïti. Trois cas suspects ont été identifiés à Saint

-Martin, dont un importé de Martinique. A Saint-Barthélemy trois

cas suspects autochtones ont été enregistrés.

Sur ce dernier territoire, l’épidémie de dengue (sérotype DENV1)

a été déclarée en semaine 2016-01 via le Point

Epidémiologique. Ce phénomène rend difficile le repérage

clinique de cas éventuels de zika.

La situation épidémiologique du zika en Guadeloupe et dans la collectivité de Saint Barthélémy correspond au niveau 1c du Psage arbovirose émergente : pas de circulation virale autochtone avérée avec circulation en Martinique et en Guyane. A Saint Martin, la situation épidémiologique va être prochainement évaluée compte tenu de la récente confirmation biologique d’un cas autochtone.

Conclusions pour la Guadeloupe et les Iles du Nord

La situation épidémiologique du zika en Guyane correspond au niveau 2 du Psage arbovirose émergente : transmission autochtone débutante du virus. Les zones impactées connues grâce à la surveillance sont l’Ile de Cayenne, le secteur de Kourou (Kourou et Sinnamary) et l’Ouest Guyanais (Saint Laurent du Maroni).

Conclusions pour la Guyane

Nombre hebdomadaire de cas de zika confirmés biologiquement par RT-PCR selon la date de début des signes (N=27), Guyane, Novem-bre 2015 à Janvier 2016.

| Figure 3 |

Les médecins sentinelles de Guyane ont débuté la surveillance du zika à partir du 4 janvier 2016. Au cours de la première semaine

de 2016, on estime à 46 le nombre de consultations pour cas évocateurs de zika chez les médecins de ville.

Les médecins sentinelles de Rémire-Montjoly, Matoury, Sinnamary et Saint Laurent, communes où des cas autochtones

biologiquement confirmés ont déjà été enregistrés, ont signalé des consultations pour signes cliniques évocateurs de zika.

Surveillance des cas cliniquement évocateurs par le réseau de médecins sentinelles

Page 4: Zika : situation épidémiologique à mi janvier 2016

N° 02 | 15 janvier 2016 | Page 4 Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE

| Figure 1 |

Le point épidémio Virus ZIKA

Martinique :

- 47 cas biologiquement

confirmés autochtones

- 610 cas cliniquement

évocateurs

Guyane :

- 15 cas biologiquement

confirmés autochtones

- 12 cas biologiquement

confirmés importés

Saint Martin,

- 1 cas autochtone

confirmé

Guadeloupe,

Saint Barthélemy.

Pas de circulation avérée

Directeur de la publication :

François Bourdillon Directeur Général de l’InVS Rédacteur en chef : Martine Ledrans, Responsable scientifique de la Cire AG

Maquettiste Claudine Suivant

Comité de rédaction Audrey Andrieu, Vanessa Ardillon, Luisiane Carvalho, Sylvie Cassadou, Elise Daudens-Vaysse, Frédérique Dorléans, Noellie Gay, Mathilde Melin, Marion Petit-Sinturel.

Diffusion Cire Antilles Guyane Centre d’Affaires AGORA Pointe des Grives. CS 80656 97263 Fort-de-France Tél. : 596 (0)596 39 43 54 Fax : 596 (0)596 39 44 14 http://www.ars.martinique.sante.fr http://www.ars.guadeloupe.sante.fr http://www.ars.guyane.sante.fr

Liens utiles

Site de l’InVS :

http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Zika

Le Haut Conseil de Santé

Publique :

http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=517

OPS/OMS:

http://www.paho.org/hq/index.php?option=com_topics&view=article&id=427&Itemid=41484

Conclusions générales

La circulation virale est en nette augmentation sur le territoire de la Martinique où la

situation épidémiologique du zika correspond toujours au niveau 2 du Psage

arbovirose émergente: transmission autochtone débutante. Les zones

principalement impactées connues sont le centre de la Martinique, le Nord Caraïbes

et certaines communes du Sud.

La situation épidémiologique du zika en Guyane correspond au niveau 2 du Psage

« arbovirose émergente » : transmission autochtone débutante du virus. Les zones

impactées connues sont l’Ile de Cayenne, le secteur de Kourou (Kourou et

Sinnamary) et l’Ouest Guyanais (Saint Laurent du Maroni).

La situation épidémiologique du zika en Guadeloupe et dans la collectivité de Saint

Barthélemy correspond au niveau 1c du Psage « arbovirose émergente » : pas de

circulation virale autochtone avérée avec circulation virale dans les autres DFA,

Martinique et Guyane. A Saint Martin, la situation épidémiologique va être

prochainement évaluée compte tenu de la récente confirmation biologique d’un cas

autochtone.

| Situation internationale dans la Zone Amérique |

Depuis l’émergence du

virus zika au Brésil en mai

2015, 15 pays et territoires

ont enregistré des cas au-

tochtones de zika entre les

semaines 2015-17 et 2016-

1):

Brésil,

Colombie,

Suriname,

Salvador,

Guatemala,

Mexique,

Panama,

Paraguay,

Venezuela,

Chili-île de Pâques

Honduras,

Porto Rico,

Martinique

Guyane Française

Haïti

Tout médecin (clinicien ou biologiste) doit signaler sans délai TOUT CAS SUSPECT

à l’Agence Régionale de santé Guadeloupe Martinique

Tél : 0590 410 200 Tél : 0820 202 752 Fax : 0590 994 924 Fax : 0596 394 426

[email protected] [email protected]

Remerciements à nos partenaires : les Cellules de Veille Sanitaire des ARS de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique, aux Services de démoustication, aux réseaux de médecins généralistes sentinelles, aux services hospitaliers (urgences, laboratoires, services d'hospitalisation), aux CNR de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées et de l’Institut Pasteur de Guyane, aux LABM, à l’EFS ainsi qu’à l’ensemble des professionnels de santé qui participent à la surveillance épidémiologique.

Circulation autochtone du virus zika dans la Zone Amériques au 9 janvier 2016

La protection contre les moustiques est la clé de la lutte contre le zika :

Protection collective : lutte contre les gîtes larvaires c'est-à-dire suppression de toute eau

stagnante au domicile et autour.

Protection individuelle contre les piqûres :

Privilégier le port de vêtements longs et clairs

Utiliser des répulsifs

Renforcer la protection des femmes enceintes et des malades du zika.