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anais-richardin
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8 2017 / 2018 - Life & Style - (All rights of reproduction reserved)
* Passion is the princi-pal motivator for the Ja-panese in generation Z to become entrepreneurs-* C’est la passion qui mo-tive en premier les jeunes japonais de la génération Z pour devenir des entre-preneurs.
La génération Y est une génération d’entrepreneurs,
plus que ses cadets, plus que ses ainés. Une volonté de
prendre son destin professionnel en main se fait sentir
pour cette tranche de la population qui est entrée sur le
marché du travail en pleine crise économique. Formée
dans sa jeunesse et ses études à une vision verticale de la
société, pétrie de grands principes comme hautes études
= emploi garanti, elle a fait face à la violence d’une pré-
carité à laquelle elle n’était pas préparée. Et remis com-
plètement en cause son schéma de valeur. Des boulever-
sements qui sont divers selon les zones géographiques.
Alors que nous abordons souvent la jeunesse comme
étant de plus en plus globale, les disparités se ressentent
en fait beaucoup selon les pays, conséquences d’un pa-
trimoine et d’une relation au travail bien différents.
D’un côté, des Etats-Unis qui cultivent le mythe du self-
made man et pour qui l’entreprenariat reste une profonde
source de Ñerté �! de -&� des sondés, toutes générations
confondues). De l’autre, une nouvelle génération japo-
naise qui goûte à plus de liberté, et qui n’a pas envie de
mettre entre parenthèse sa vie personnelle au proÑt de sa
réussite professionnelle �'+� de la génération P au @apon
est pr�t à mettre sa vie personnelle de côté Ã contre ).�
des fran�ais � +'� des américains). Et enÑn, des Fran�ais
qui s’inscrivent dans la lignée d’une vision plus américani-
sée du travail, mais avec un léger décalage.
En effet, la perception de l’entreprenariat comme source
de réussite sociale est en hausse pour la génération P en
France, la pla�ant au m�me niveau - -+� - que pour ses
ainés américains de la génération Y. Comme si la France
était plus dans la découverte de ce nouveau mode de
pensée, cette nouvelle vision du travail. Alors que, de son
côté, cette notion de ‘réussite sociale’ est déjà en baisse
chez les plus jeunes américains.
Cela semble être les signes précurseurs de l’évolution de
l’entreprenariat pour cette génération P, qui para�t moins
naïve. Elle s’inscrit dans une vision moins idéalisée de
l’entreprenariat, qui la fait moins rêver : elle l’envisage
d’une manière plus raisonnable. Elle est moins source de
Generation Y is a generation of entrepreneurs, more so
than the generations before or after it. This sector of the
population, which entered the workforce at the height of
the economic crisis, is marked by its willingness to take
control of its professional future. Educated in its youth to
believe in a top-down vision of society, steeped in such
grand principles as “higher education = guaranteed job
security”, it faced instead a brutal insecurity for which
it wasn’t prepared. And one that called into question its
whole value system. Various geographical regions ex-
perienced different upheavals. And although we often
consider young people as being increasingly global, the
impact of these changes varied widely depending on the
country, the results of signiÒcantly different cultural histo-
ry and approach to work.
On one side, the United States, which cultivates the myth
of the self-made man and where entrepreneurship re-
mains an endless source of pride (more than 70% of res-
pondents of all generations). On another, a new genera-
tion of Japanese who are experiencing greater freedom
and have no interest in putting aside their personal lives
to focus on professional success (15% of generation Z in
Japan is prepared to put its personal life to the side, as
compared with 38% of the French and 51% of the Ameri-
cans). And Ònally, the French, who trend more toward an
Americanized vision of work, but with a slight twist.
Indeed, the perception of entrepreneurship as a source
of social success is increasing among generation Z in
France, putting it at the same level (75%) as the older
Americans of generation Y – as if France were just disco-
vering this new way of thinking, this new vision of work.
En France, aux USA, au Japon, NellyRodi a interviewé 1500 individus, de 15 ~ 5+ ans, reÓets de * générations 1 X (35-54 ans)Y (18-34 ans) Z (15-17 ans)
Une idée en tête : Comprendre l’esprit entrepreneur en 2015. Et lire dans la tête de ceux qui construisent le monde de demain. *
NellyRodi interviewed 1,500 individuals aged 15 to 54, representing 3 genera-tions1 X (35-54)Y (18-34) Z (15-17) in France, the USA and Japan.
The idea behind this: To understand the entrepreneurial spirit in 2015. And to look into the minds of those who are building tomorrow’s world. *
CHANGETHEWORLD !
CHANGE THE WORLD !
JaponFranceUSA
* is the reason 44% of Ame-ricans in generation Z want to be entrepreneurs-* est la motivation pour en-treprendre pour 44% des jeunes de la génération Z aux Etats-Unis.
67%*
* Find details of the study at the end of this publication.
* Retrouveq tous les détails de l’étude ~ la Ònde la publication.
9(All rights of reproduction reserved) - Life & Style - 2017 / 2018
Ñerté �baisse de plus de '& points entre les générations
Y et P, dans tous les pays). Cais moins source d’inquié-
tude aussi �baisse entre les mêmes génération, entre *
points �UIA) et ', �@apon)). On accepte mieun l’erreur, et
on considère même que l’échec à dans près de .&� des
cas, tous pays à n’est Ñnalement ‘qu’un jalon sur la route
du succès’. L’entreprenariat s’inscrit plus comme une al-
ternative crédible aux autres schémas professionnels, qui
n’est plus infranchissable ou exceptionnel mais normalisé.
Un challenge à relever, une opportunité à saisir.
Les motivations évoluent également.
Si les dimensions mercantiles chères à la génération X
�'ère motivation aux Etats-Unis � au @apon pour cette
cible) demeurent importantes pour la génération Y qui
a aussi vu dans l’entreprenariat une réponse possible à
la précarité, la génération P semble prête à changer la
donne. En effet, d’une volonté très centrée sur le déve-
loppement personnel �‘la soif de liberté’, ‘la passion’, ‘le
challenge’), elle est la 'ère à évoquer parmi ses premiers
moteurs un esprit de groupe et humaniste : ‘Aider les
autres’ �*(� des américains de la génération P), ‘Chan-
ger le monde à ou les choses’ �**� des mêmes proÑls),
‘Construire un projet avec les autres’ �))� des japonais
de cette même génération)… autant de signes que moins
qu’une réussite sociale, l’entreprenariat est désormais
une des clés qui ouvre la voie à un futur différent. Et il-
lustre que la disruption technologique et sociétale portée
par une nouvelle génération d’entrepreneurs qui a pour
ambition de changer le monde, ne sont que les prémisses
de l’esprit global d’une nouvelle génération.
Whereas, in turn, the notion of “social success” is already
declining among the youngest American generation.
That seems to be a warning sign for the evolution of en-
trepreneurship in the eyes of this generation Z, which
seems less naive. It holds a less idealised vision of entre-
preneurship, which is no longer the stuff of dreams: it sees
it in a more realistic manner. Entrepreneurship is less a
source of pride (decrease of more than 10 points between
generations Y and Z in all countries), but it is also less
a source of concern (decrease between these same ge-
nerations, between 4 points (USA) and 16 (Japan)). Errors
are more readily accepted, and even failure – in nearly
80% of the cases in all countries – is ultimately viewed as
merely “a milestone along the road to success”. Entrepre-
neurship is viewed more as a credible alternative to other
professional options, one that is neither insurmountable
nor exceptional, but fairly standard. A challenge to take
up; an opportunity to seize.
Motivators are also changing.
SURVEY / ÉTUDE
The commercial aspect dear to generation X (the number
1 motivator for this group in the United States and Japan)
remains important to generation Y, which also regards en-
trepreneurship as a possible answer to job insecurity. But
generation Z seems ready to change the game. Indeed,
with a strong focus on personal development (“desire for
freedom”, “passion”, “challenges”), it is the Òrst to include
among its primary motivators a group spirit and humanist
values: “Help others” (42% of Americans in generation Z),
“Change the world, or change things” (44% of the same
group), “Build a project with others” (33% of Japanese in
this same generation). There are so many signs that, less
than being a route to social success, entrepreneurship is
now one of the keys opening the way to a different future.
And it shows that the technological and social disruption
driven by a new generation of entrepreneurs aiming to
change the world is only a starting point for this young
generation’s global spirit.
* 53% of Americans who want to create their own business do so for the oppor-tunities it offers-53% des américains qui veulent créer leur entreprise le feraient par opportu-nisme.
* The idea of building a project with others motivates 33% of the Japanese in generation Z to consider entrepreneurship-L’idée de construire un projet avec d’autres est source de motivation pour entreprendre pour 33% des japonais de la génération Z
33%
MORE THANPLUS DE
80% ** of Americans (83%)and French (85%) in generation Y would be proud to be entrepreneurs-des américains (83%) et des français (85%) de la génération Y seraient Òers d’être entrepreneurs.
85% 83%
53%
OPPORTUNITY!OPPORTUNISTES !*
AN INTEREST IN SHARINGUNE ENVIE DE PARTAGE*
1.5/10*
*Japanese in genera-tion Z want to become entrepreneurs -Japonais de la géné-ration Z veulent de-venir entrepreneurs.
MONEY MONEY MONEY** Money is among the TOP 4 reasons members
of generation Y and Z in all three countries consider entrepreneurship
-L’argent est dans le TOP 4 des motivations
pour entreprendre, pour les générations Y et Z, tous pays.
¥ € $
15% vs 51%*
* 15% of Japanese vs 51% of Americans in genera-tion Z are willing to put aside their personal lives in favour of their profes-sional lives -15% des japonais vs 51% des américains de la génération Z sont prêts à mettre de coté leur vie personnelle au proÒt de leur vie professionnelle.
15%
51%