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Le gouvernement au service des riches et des banquiers veut casser les services publics... Cassons le gouvernement Révision générale des politiques publiques, Réorganisation départementale de l’Etat, Fusions d’administrations en tout genre, délocalisations et suppressions de services, ouverture du capital de la poste, Plan Santé Patient territoires... La liste est longue d’un plan mûri par les sbires de Sarkozy qui doit aboutir à « l’horizon services publics 2012 » à la fin du service public. C’est particulièrement le cas pour l’éducation nationale qui subit depuis déjà plusieurs années un démantellent à coups de tronçonneuse néolibérale. Depuis 2007 c’est plus de 25000 postes d’enseignantEs et de personnels IATOS qui sont partis en fumée dans les lycées et la tendance va en s’emplifiant. L’université n’est pas en reste non plus. Non content avec la LRU de l’avoir dépouillée pour l’offrir en patûre aux intérêts privés, ce qui a pour effet une mise en compétition des facs entre elles par la sélection d’universités d’élite à travers les différents plans campus, il cherche maintenant à démanteler le service public de l’éducation à travers une série de réformes sensées déguiser des suppressions de poste (réforme du statut des enseignantEs/chercheurEUSEs, coupent dans les budgets des facs...). Les effets de ces mesures seront à moyen terme des facs réservées aux riches, avec des frais d’inscriptions prohibitifs pour les plus précaires. Ceux cii seront à leur tour reléguéEs dans les universités secondaires avec moins de moyens. Nous exigeons des services publics qui répondent aux besoins de la population dans un système solidaire. La période actuelle est charnière. Si nous ne bougeons pas massivement, le gouvernement aura les mains libres pour sauver les traders, ruinés par leur propre système, à coups de milliard d’euros financés par le contribuable et les travailleurEUSEs. Alors que la crise économique agrave la situation de milliers de salariéEs, le gouvernement continue son dynamitage programmé de la Fonction publique et des services publics. Au moment où les services publics devraient être au coeur du ciment social par sa qualité et sa proximité, le gouvernement Fillon-Sarkozy amplifie sa politique dogmatique de destruction des services publics. Sous couvert d’économies budgétaires (loin des milliards d’exonérations offerts aux plus aisés et de ceux mis à disposition des banques), et de réorganisation administrative, c’est notre système social qui est en danger de mort. Toujours plus de libertés pour les capitaux, toujours moins de sécurité sociale pour les travailleurEUSEs de plus en plus précaires, toujours moins de services publics et toujours plus pour les intérêts privés. De manière solidaire et massive nous devons bloquer les projets du gouvernement. Plus la grève et les manifestations interprofessionnelles du 29 janvier seront massives, plus nous serons forts pour continuer ! Nous ne paierons pas leurs crises ! Ensenble préparont le 29 et la suite du mouvement: Comité de mobilisation; Lundi 26, 17H, Amphi 7 Stendhal (Hall Sud) Assemblée Générale: Mercredi 28 à Stendhal Manifestation: Jeudi 29, 10H à la gare Le comité de mobilisation.

Fac38 Tract Appel Greve Generale 29 Janvier 2009

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Le gouvernement au service des riches et des banquiers veut casser les services publics...

Cassons le gouvernement

Révision générale des politiques publiques, Réorganisation départementale de l’Etat, Fusions d’administrations en tout genre, délocalisations et suppressions de services, ouverture du capital de la poste, Plan Santé Patient territoires...La liste est longue d’un plan mûri par les sbires de Sarkozy qui doit aboutir à « l’horizon services publics 2012 » à la fin du service public.

C’est particulièrement le cas pour l’éducation nationale qui subit depuis déjà plusieurs années un démantellent à coups de tronçonneuse néolibérale. Depuis 2007 c’est plus de 25000 postes d’enseignantEs et de personnels IATOS qui sont partis en fumée dans les lycées et la tendance va en s’emplifiant. L’université n’est pas en reste non plus. Non content avec la LRU de l’avoir dépouillée pour l’offrir en patûre aux intérêts privés, ce qui a pour effet une mise en compétition des facs entre elles par la sélection d’universités d’élite à travers les différents plans campus, il

cherche maintenant à démanteler le service public de l’éducation à travers une série de réformes sensées déguiser des suppressions de poste (réforme du statut des enseignantEs/chercheurEUSEs, coupent dans les budgets des facs...). Les effets de ces mesures seront à moyen terme des facs réservées aux riches, avec des frais d’inscriptions prohibitifs pour les plus précaires. Ceux cii seront à leur tour reléguéEs dans les universités secondaires avec moins de moyens.

Nous exigeons des services publics qui répondent aux besoins de la population dans un système solidaire.

La période actuelle est charnière. Si nous ne bougeons pas massivement, le gouvernement aura les mains libres pour sauver les traders, ruinés par leur propre système, à coups de milliard d’euros financés par le contribuable et les travailleurEUSEs.

Alors que la crise économique agrave la situation de milliers de salariéEs, le gouvernement continue son dynamitage programmé de la Fonction publique et des services publics. Au moment où les services publics devraient être au coeur du ciment social par sa qualité et sa proximité, le gouvernement Fillon-Sarkozy amplifie sa politique dogmatique de destruction des services publics. Sous couvert d’économies budgétaires (loin des milliards d’exonérations offerts aux plus aisés et de ceux mis à disposition des banques), et de réorganisation administrative, c’est notre système social qui est en danger de mort.

Toujours plus de libertés pour les capitaux, toujours moins de sécurité sociale pour les travailleurEUSEs de plus en plus précaires, toujours moins de services publics et toujours plus pour les intérêts privés. De manière solidaire et massive nous devons bloquer les projets du gouvernement.Plus la grève et les manifestations interprofessionnelles du 29 janvier seront massives, plus nous serons forts

pour continuer !

Nous ne paierons pas leurs crises !

Ensenble préparont le 29 et la suite du mouvement: Comité de mobilisation; Lundi 26, 17H, Amphi 7 Stendhal (Hall Sud) Assemblée Générale: Mercredi 28 à Stendhal Manifestation: Jeudi 29, 10H à la gare

Le comité de mobilisation.