80
TRANSPORTS page 60 Eole, Réseau de transport du Grand Paris, Arc Express, les propositions du conseil général. Découvrez en avant-première toute la programmation du festival organisé par le conseil général du 12 au 26 mars prochains dans notre supplément HDS.plus. CHORUS 2011 le magazine du conseil général www.hauts-de-seine.net AVEC LES POMPIERS DE L’EXTRÊME À Issy, reportage auprès du groupe spécialisé des Pompiers de Paris pour les interventions en milieu périlleux dans la capitale et la petite couronne. Page 20. SOLIDARITÉ page 10 Le Département va soutenir l’économie sociale et solidaire. ARTISANAT page 26 À Asnières, l’atelier des commandes spéciales du maroquinier Louis Vuitton nous ouvre ses portes. Bonne année 2011

Hds mag 15

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Edition du conseil général des hauts de seineJanvier - février 2011- Bonne année 2011 avec les Pompiers de l'extreme-Dossier transports

Citation preview

TRANSPORTS page 60Eole, Réseau de transport du GrandParis, Arc Express, les propositions du conseil général.

Découvrez en avant-première toute la programmation du festivalorganisé par le conseil généraldu 12 au 26 mars prochains dansnotre supplément HDS.plus.

CHORUS 2011

le magazine du conseil généralwww.hauts-de-seine.net

AVEC LES POMPIERS DEL’EXTRÊME

À Issy, reportageauprès du groupe spécialisé desPompiers de Paris pour les interventions en milieu périlleux dans la capitale et la petite couronne. Page 20.

SOLIDARITÉ page 10Le Département vasoutenir l’économiesociale et solidaire.

ARTISANAT page 26À Asnières, l’atelier des commandesspéciales du maroquinier Louis Vuittonnous ouvre ses portes.

Bonneannée2011

15_01 COUV_v2:haut de seine 23/12/10 10:00 Page 1

15_02-03 SOMMAIRE:haut de seine 21/12/10 18:26 Page 2

actualité

D’Issy à la tour Eiffel, rencontre avec les pompiers hors norme du Grep.

10

51

69

Sauvetages de haut vol

conseil généralSur la Seine les bateauxnettoyeurs

Le débat démocratique

ThéâtreExposMusique/DanseJeunesse

HDS.mag2/16 boulevard Soufflot92015 Nanterre cedexTél. : 01.41.37.11.60.Fax : 01.41.37.11.65.Courriel : [email protected]

Directeur de la publicationMarie-Célie GuillaumeDGA communication et cultureXavier Tracou

Rédacteur en chefRafaël Mathieu (01.41.37.11.58.)Rédaction Sophie Jamet(01.41.37.13.58.), Reine Paris (01.76.68.83.76.), Virginie Rapin (01.76.68.82.21.), Alix Saint-Martin (01.41.37.11.60.),Émilie Vast (01.41.37.11.56.)

Révision Philippe Barthelet

A collaboré à ce numéroDidier Lamare

HDSGuide et partenariatsSylvie Dispans (01.41.37.11.60.)Photo / Responsable Jean-PhilippeAncel (01.41.37.11.61.)Iconographie Véronique Aufrand,Céline FollinPhotographesJean-Luc Dolmaire, José Justo, Willy Labre, Olivier Ravoire.

Conception graphiqueet mise en pageStudio BaylaucqTél. : 01.44.90.80.40.Courriel : [email protected]

ImpressionMaury 45330 Malesherbes

Distribution MediapostRoutage Cifea DMK

DiffusionAnnie Poirier ([email protected],01.41.37.10.88)

ISSN : 1966-6667

www.hauts-de-seine.net

hdsguide

magazine

s o m m a i r e

HDS.mag est imprimé sur du papier éco-certifié issu de forêts gérées durablement

a crise mondiale dont les effets se font encore ressentir, a vucertains modèles économiques remis en cause et a favorisél’émergence de réflexions autour de solutions alternatives.Un

groupe de travail constitué de conseillers généraux de notre collectivité etde toutes sensibilités politiques s’est réuni à l’initiative de Jean Sarkozyafin d’étudier la manière dont le Département pouvait se montrer force deproposition en matière d’Économie sociale et solidaire.Appelée dans lespays anglo-saxons « Tiers secteur », l’Économie sociale et solidaire sesitue dans un champ qui ne relève ni totalement du secteur marchandtraditionnel ni du secteur public. Elle repose sur des principes et des règlesqui lui sont propres, comme la libreadhésion, une gestion participative,une utilité collective ou sociale etune mixité des financements entreressources privées et publiques. Jecrois profondément que son interac-tion avec l’économie de marché peuttransformer la société. L’assembléedépartementale a approuvé, le 17décembre, une série de mesuresconcrètes dans ce domaine dontl’inscription des clauses socialesdans les marchés publics du Département. Vous en trouverez le détaildans ce numéro.Je voudrais vous présenter également mes vœux pourl’année 2011, en espérant que cette année sera meilleure que celle quenous venons de vivre. Parce nous savons que le contexte économique etsocial reste difficile, le conseil général continuera d’être présent auprès deceux qui souffrent le plus des difficultés de la crise économique et sociale.À cet effet, nous continuerons d’avoir le souci d’une gestion rigoureuseafin d’offrir plus de solidarité à ceux qui ont besoin de notre soutien.

Bonne année à tous.Patrick DevedjianPrésident du conseil général

é d i t o

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

Malgré un contexte difficile,bonne année 2011 à tous

L

COUVERTURE : CG92/OLIVIER RAVOIRECG92/JEAN-LUC DOLMAIRE

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

Patrick Devedjian,le 10 novembre dernier, lors d’un colloque sur l’économie sociale et solidaire organisé par l’association Initiatives.

Cités DanseVariations, le rendez-vouship-hop

L’école deRouen à Rueil. C

G92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

33

20

DR

culture

Arts et Spectacles

Le conseil général approuvequatre mesures en faveur de l’économie sociale et solidaire.

15_02-03 SOMMAIRE:haut de seine 21/12/10 18:26 Page 3

4| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

c r o q u é par

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:27 Page 4

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |5

actualité1

L’axe historique comme vous ne l’avez jamais vu

La ligne 4 a rejointMontrouge

Le parc des Chanterainesfermé pour dératisation

Zapping

6111316

10Cap surl’économiesolidaire

Page

L’assemblée départementale

a approuvé le 17 décembre

dernier la création d’un conseil

départemental de l’économie

sociale et solidaire ainsi que

des mesures concrètes pour aller

plus loin dans ce domaine ni

vraiment marchand, ni vraiment

public : des clauses sociales dans

les marchés publics, le soutien au

micro-crédit et un budget de six

millions d’euros pour développer

des projets dans les Hauts-de-Seine.

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

Insertion par l’activité économique :les employés de l’association Halageinterviennent le long des voies àRueil-Malmaison avec le soutien duconseil général.

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:27 Page 5

VOIE ROYALE VERS LA DÉFENSEC’est peut-être la plus limpide illustration de l’idée de «Grand

Paris». Dans tous les acceptions du terme. En prenant de la

hauteur à la demande de l’Epadesa, l’établissement aménageur

de La Défense et de son prolongement jusqu’à la Seine, le

photographe américain Alex McLean dévoile «l’axe historique»

qui court du Louvre jusqu’à la Grande Arche et structure l’Ouest

parisien. Tracée par Le Nôtre au XVIIe siècle, cette voie rectiligne,

les alpinistes parleraient de «directissime», est ici plus évidente

que jamais vue de l’hélicoptère. Photo : Epadesa/Alex MacLean

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:27 Page 6

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:27 Page 7

NANTERRE DANS L’AXEC’est l’envers de la photo précédente. Alex McLean capte

cette fois l’histoire en cours : le prolongement de la

perspective de Le Nôtre jusqu’à la Seine. En un clin d’œil,

le cliché révèle une aventure urbaine de plus de quatre cents

ans qui se poursuit aujourd’hui à Nanterre à une dizaine de

kilomètres de son point de départ : la colonnade du Louvre.

Après la ville «faite», la ville émergente «objectivement»

saisie par le photographe comme un travail en cours. Alors

que le projet Seine-Arche se poursuit, le périmètre regorge

de projets : Arena du Racing Métro 92, arrivée du RER Éole, etc.

Photo : Epadesa/Alex MacLean

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:28 Page 8

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:28 Page 9

ppelée dans lespays anglo-saxons« Tiers secteur »,l’Économie so-ciale et solidaire

se situe dans un champ qui ne re-lève ni totalement du secteur mar-chand traditionnel ni du secteurpublic ou para-public. Un groupede travail constitué de conseillersgénéraux de toute sensibilité poli-tique s’est réuni à six reprises aucours de l’année 2010 afin d’étu-dier la manière dont le conseil gé-néral pouvait intervenir davantagedans ce domaine. Le rapport pré-senté à l’assemblée départemen-tale le 17 décembre dernier par JeanSarkozy décline quatre nouvellesactions dont la plus marquante estl’objectif de clauses sociales dans10 % des marchés publics du Dé-partement. « C’est une démarcheconcrète et volontariste, sans coût sup-plémentaire pour le Département, quiva ainsi conforter son implicationdans le domaine de l’insertion », asouligné Patrick Devedjian.Leconseil général a également ap-prouvé un effort budgétaire de six

millions d’euros sur trois ans. LeDépartement pourrait lancer dès2011 des appels à projets destinés àfavoriser le développement de l’Éco-nomie sociale et solidaire et à rap-procher le besoin du Départementdes initiatives portées par le tissu

associatif. « Ces projets seront sélec-tionnés par un jury qui comprendrades membres de la majorité et de l’op-position », a précisé Jean Sakozy.

Micro-crédits et revitalisationS’agissant de l’aide aux petits en-trepreneurs, le conseil général vaégalement soutenir des initiativesde crédits coopératifs et de micro-crédits. L’objectif serait de déve-lopper ce type d’interventions dansles Hauts-de-Seine. Ce projet s’ins-crirait dans le droit fil du systèmedéveloppé par Muhammad Yunus,prix Nobel de la paix initiateur de lamicrofinance, dont le principal opé-rateur en France est l’Associationpour le droit à l’initiative écono-mique présidée par Maria Nowak.L’intervention du conseil généralprendrait ainsi la forme d’une bo-nification d’intérêts et/ou d’unedotation aux associations parte-naires de micro-crédits.Le conseilgénéral souhaite également signeravec l’État une convention cadrerelative aux conventions de revita-lisation. En effet, la loi de cohé-sion sociale du 18 janvier 2005 as-

sujettit les entreprises de 1 000 sa-lariés et plus à une « obligation derevitalisation » lorsqu’elles procè-dent à des licenciements collectifsaffectant, par leur ampleur, l’équi-libre économique local. Il s’agitconcrètement d’une contribution fi-nancière minimale égale à deux Smicmensuels brut par emploi supprimé.Ces fonds sont ensuite utilisés pourcréer ou renforcer des initiatives éco-nomiques locales. Les Hauts-de-Seineseraient ainsi le premier Départe-ment français à assurer le pilotageet le suivi de ces conventions. Poursuperviser et évaluer ces initiatives,un conseil départemental de l’ESSva être créé qui aura vocation à éva-luer mais aussi à faire des propo-sitions nouvelles. �

R.M.

10| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

a c t u a l i t é 1

Des clauses sociales

seront incluses dans 10 %

des marchés publics

et six millions d’euros

seront mobilisés sur trois

ans pour financer les

projets d’entreprises

du « Tiers Secteur ».

Un « conseil

départemental de

l’économie solidaire » se

réunira dès le 17 janvier.

Le conseil général s’engage pourl’économie sociale et solidaire

6 000 000 €sur trois ans vont permettrede financer des projets d’entreprises et d’associa-tions du tiers secteur.

A

Développement économique

« Aller encoreplus loin »

Le Département s’estengagé, dès 2003, dans lecadre de son Agenda 21 àtravailler sur l’égalité deschances avec desapplications très concrètes :aide à l’insertion parl’activité économique, etc.Bien que ce domaine soitsitué en dehors descompétences obligatoiresd’un Département, l’objectifdu conseil général estdésormais, comme l’asouligné Patrick Devedjianle 17 décembre dernier,« d’aller encore plus loin ».

Pour Patrick Devedjian,l’économie sociale et solidaire

est complémentaire de l’action du conseil général dans

le domaine de l’insertion.

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 22/12/10 18:08 Page 10

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |11

é c h o s

Grand Paris

orte de synthèse futuriste et uto-pique des deux projets concurrents- celui de l’État et celui de la Région

et du Stif -, ils prévoient vingt-quatre lignes detransports pour un coût de vingt-cinq mil-

liards d’euros. Objectifs : développer les in-terconnexions également avec les routes etautoroutes, s’appuyer sur les structures exis-tantes et desservir tous les territoires de lapetite et de la grande couronne. Les nouvelles

lignes devront être « autant que possible à l’airlibre ». Ainsi, ils ont imaginé une ligne quirelierait Versailles, La Défense, Nanterre,Roissy et surplomberait l’A86. �À découvrir sur www.ateliergrandparis.com

Les dix équipes d’architectes du

Grand Paris ont présenté mi-novembre

leur projet de réseau de transports pour

l’Île-de-France.

La troisième voiedes architectes

Métro

es murs ont tremblé dans la future station « Mairie de Mont-rouge » le 25 novembre. Un marteau-piqueur géant a démolila paroi qui séparait encore le tunnel de la station de métro

sous les yeux des ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Ma-riani, du vice-président du conseil général chargé des transports, HervéMarseille et du P-DG de la RATP Pierre Mongin. Après avoir franchile périphérique en février, le tunnel, long de 700 m, a rejoint le chan-tier de la nouvelle station et son tunnel d’arrière-gare, assurant ainsi lacontinuité d’1,5 km d’ouvrages souterrains. Une étape symboliquedans ces travaux de prolongement de la ligne 4 lancés au printemps2008 et pour lesquels le conseil général a investi 24 M€. Seule la sta-tion reste en chantier jusqu’à fin 2011. � R.P.

Le percement solennel de la liaison entre la ligne de

métro et la nouvelle station a eu lieu le 25

novembre. Fin des travaux en 2011.

La ligne 4 a rejoint Montrouge

5,5C’est la longueur, en kilomètres,de la seconde partie du Duplex, le tunnel de l’A86, qui ouvrira le 9 janvier entre Vaucresson et Versailles. Cette portion complètela première, ouverte en juin 2009,entre Rueil-Malmaison et Vaucres-son. L’A 86, le superpériphériquede la petite couronne est désormais bouclé.

Transports en commun

a concertation sur le pro-longement du RER E àl’ouest s’est achevée le

19 décembre. Un compte rendudu débat public et un bilan doi-vent maintenant être publiés parles commissions particulière et na-tionale du débat public. Dans lestrois mois qui suivront la publica-tion, les deux maîtres d’ouvrage,Réseau ferré de France (RFF) et leSyndicat des transports d’Île-de-France (Stif), devront faire part de

leur décision de poursuivre ou nonle projet. Le prolongement d’Éolefacilitera les déplacements quoti-diens en transports collectifs et des-servira des territoires appelés à sedévelopper, comme Seine Aval, LaDéfense et Nanterre. Si les deuxmaîtres d’ouvrage décident de réa-liser le projet, la mise en servicepourrait se faire en 2020. � R.P.

Lire aussi notre article sur les propositions

du conseil général en page 60

La concertation sur le prolongement d’Éole à l’ouest

est maintenant terminée. Le bilan des réunions

publiques doit être publié d’ici la mi-février.

RER E, fin de la première étape

L

L

S�

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

© A

TELI

ERC

HR

ISTI

AN

DE

PO

RTZ

AM

PA

RC

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:28 Page 11

a c t u a l i t é 1

12| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

Les voies sur berges sontdes axes structurants d’in-térêt régional. Ils concer-

nent la région Île-de-France dans sonensemble et pas seulement Paris intra-muros », ont dénoncé le 25 novem-bre dans un communiqué communPatrick Devedjian, Jean-FrançoisLamour, député de Paris, ValériePécresse, ministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche etconseillère régionale, ChantalJouanno, ministre des Sports etconseil lère régionale, AlainSchmitz, président du conseil général des Yvelines, et d’autresélus franciliens. « À ce titre, toutemodification des conditions de circulation sur ces axes doit faire l’ob-

jet d’une concertation à l’échelle régionale. Or la ville de Paris a élaboré son projet sans tenir comptedes Franciliens. La décision dumaire de Paris de fermer les voiessur berges à la circulation est ainsien totale contradiction avec sa volonté affichée de faire de Paris le centre d’une métropole dépassantles barrières du périphérique », soulignent-ils. Lors de la séance publique du 17 décembre, l’assemblée départe-mentale s’est également pronon-cée contre le projet parisien et aréclamé « l’ouverture d’une réelleconcertation, reposant sur un vraidossier, et organisée à la vraie échelle,métropolitaine, de ce projet ». �

Voies sur berges des élus souhaitent uneconcertation régionaleIls demandent au maire de Paris d’organiser une

concertation à l’échelle de la métropole.

Grand Paris

«

Clichy

Cette structure réservée aux jeunes de 18 à 25 ans, sans

diplôme ni qualification, accueillera ses premiers stagiaires

en février.

a première école de ladeuxième chance du dé-partement va ouvrir ses

portes en ce début d’année à Cli-chy, dans des locaux prêtés par laville. « L’objectif est d’accueillir desjeunes en situation d’échec qui sontsortis du système scolaire, n’ont au-cune qualification et ne sont pas in-sérés dans un milieu professionnel»,explique Isabelle Caullery,conseillère générale. Le Départe-ment est, en effet, partenaire dece projet. Il participera à hauteurde 10 % au budget prévisionnelde l’école estimé à 1,1 million d’eu-ros pour 2011. L’État, la Région,

onze communes, la Chambre decommerce et d’industrie et des en-treprises ont également adhéré.Parmi ces dernières : L’Oréal, Axa,Bouygues ou encore La Poste. «Lesjeunes suivront des cours pour ac-quérir les connaissances de base etpasseront l’autre moitié du temps enentreprise et ce pendant huit mois,précise Isabelle Caullery. Ils de-vront être motivés et avoir envie des’en sortir. » Les élèves auront lestatut de stagiaire et seront rému-nérés entre 300 et 600 euros parmois. Entre cent et cent vingt pour-raient en bénéficier cette année.« Il s’agit d’une première ouverture,

souligne la conseillère générale.Deux autres écoles de la deuxièmechance pourraient ouvrir assez vite,

une dans le centre et une dans le suddu département. » � Émilie Vastwww.fondatione2c.org

Premiers élèves pour l’école de la deuxième chance

L

231C’est la hauteuren mètres de la tour First qui sera livrée enfévrier à LaDéfense surl’emplacement de l’ancienne tour Axa. Aprèsmoins de quatreans de travaux,cet immeuble de grandehauteur, lepremier du plande renouveau du quartierd’affaires, sera le plus haut de France.

© E

PA

DES

A

© P

HO

VO

IR

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 22/12/10 12:22 Page 12

é c h o s

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |13

epuis quelques mois, lesagents du parc desChanteraines à Ville-

neuve-la-Garenne et Gennevilliersont constaté une présence très éle-vée de rongeurs, plusieurs cen-taines, voire milliers de rats sur-mulots ou rats d’égout, les « ratscommuns » de laboratoire ou decompagnie. Travaux aux abords duparc, comme ceux du tramway T1,

déchets alimentaires laissés par lesvisiteurs, aucune hypothèse ne suf-fit à expliquer cette explosion dé-mographique. Le conseil général acommencé par prendre lui-mêmedifférentes mesures : améliorationde la collecte des déchets avec lamise en place de conteneurs sécu-risés, traitement des massifs pou-vant servir de refuge aux animauxet installation de pièges. Ces solu-

tions, souvent efficaces, ne se sontpas révélées suffisantes. Le Dé-partement a donc fait appel à l’Inra,institut scientifique de rechercheagronomique. Ce dernier a res-pecté la volonté du Départementde ne pas utiliser la lutte chimiqueet proposé un système de piégeagequi couvrira tout le territoire duparc. En plus de son expertisescientifique, l’Inra apportera son

soutien en terme de personnel etde moyens financiers. Il procéderaà une étude épidémiologique enpartenariat avec huit équipes dechercheurs. L’objectif de la cam-pagne n’est pas d’éradiquer les ratsmais de réduire la population à unseuil tolérable. Selon les premiersrésultats, elle pourrait être renou-velée la semaine suivante. �

Émilie Vast

Du 10 au 14 janvier,

le parc des Chanteraines,

à Villeneuve-La-Garenne/

Gennevilliers, sera fermé

au public. Le conseil

général et l’Inra procèdent

à une campagne de

dératisation. Un numéro

de téléphone est mis à

la disposition du public :

01 41 21 88 00.

Parcs Départementaux

Michel PascalDIRECTEUR DE RECHERCHE À L’INRA

La présence de rats représente-t-elle un danger?Jusqu’à maintenant, aucun cashumain d’infestation par le biaisde rats n’a été signalé. Étantdonné le nombre de rats et lenombre de visiteurs, s’il y avaiteu le moindre problème, on lesaurait déjà.

Quel est le principe de la méthode que vous

avez proposée?Le conseil général ne souhaitant pas avoir recours à la lutte chimique et la luttebiologique étant interdite, j’ai donc proposé une méthodeque nous avons mise à l’épreuve sur une cinquantaine d’îles. Elle a permisla suppression de 95 à 100 % de la population en une dizaine de jours.

Nous allons identifier les zonessusceptibles d’héberger des ratset les portes d’entrée par lesquelles ils arrivent dans leparc pour prévenir les éventuelles prochaines explosions démographiques.

Pourquoi procéder au piégeage en janvier?Pour augmenter l’efficacité du piégeage, il faut choisir

une période de restrictionalimentaire pour l’espèce. De plus, en janvier, on peutconsidérer que l’hiver a déjà faitune partie du travail et que les individus faibles ou âgésont déjà disparu. Au printemps,le nombre de rescapés del’opération sera donc faible, cequi réduira la probabilité de voirla population se reconstituerrapidement par reproduction. �

Questions à...

Campagne de dératisationaux Chanteraines

D

«L’hiver augmente l’efficacité du piégeage»

CG92

/WIL

LYLA

BR

E

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:28 Page 13

ne première pour lesCiel et Blanc. Jamaisde son histoire, le Ra-cing Métro 92 n’avait

joué au Stade de France. Samedi26 mars, il foulera pour la pre-mière fois la pelouse de Saint-De-nis. Ce sera face au Stade Tou-lousain pour le compte de la 22e

journée du Top 14. À l’issue de larencontre, le club qui sera le

meilleur au cumul des points dumatch aller et du match retourremportera le Trophée de Cou-bertin. Les deux équipes ont dé-cidé de créer ce dernier afin deperpétuer les valeurs du rugby eten hommage au baron Pierre deCoubertin, arbitre de la premièrefinale du défi interclubs de rugbyorganisée en 1892. Ce défi est de-venu par la suite le Championnatde France.Les Toulousains ont,pour l’instant, l’avantage. Début

octobre, à l’aller, chez eux dans laville rose, ils se sont imposés 28à 23. Mais les hommes de Pierre

Berbizier pourraient avoir soif derevanche. D’autant qu’ils ont biencommencé la saison. À mi-par-cours, début décembre, après leurvictoire face à leurs voisins duStade Français (15 à 13), les Ciel etBlanc occupaient la troisième placedu classement avec trente-neufpoints, juste derrière Montpellier(41 points) et, sur la premièremarche, Toulouse (43 points). �

Émilie Vastwww.racing-metro92.com

14| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

Le Racing au Stade de France

e 25 juin dernier, le conseil général avaitdélibéré en prononçant l’intérêt géné-ral du projet Vallée Rive Gauche et trans-mis mi-septembre au préfet les dispo-

sitions prises pour lever la réserve concernant lesaménagements cyclables émise par la commissiond'enquête en mai dernier. « Ce projet est enfin déclaréd’utilité publique, onze ans après la première proposi-tion du conseil général, a commenté Patrick Deved-jian. Il témoigne de notre volonté de rendre la Seine aux

habitants en prenant en compte les enjeux environne-mentaux, sociaux et économiques du Val de Seine.» Lestravaux doivent débuter dans quelques mois. �Plus d’infos sur www.vallee-rive-gauche.fr

Le projet déclaré d’utilité publiqueDERNIÈRE MINUTE. Le 20 décembre, le préfet des Hauts-de-Seine a déclaré l’utilité

publique du projet du conseil général d’aménagement des berges et de la RD 7 à

Sèvres, Issy et Meudon.

Vallée rive gauche

Rugby

L

U

Le calendrier duRacing en Top 14

Week-end des 7-8-9janvier : Racing/Toulon

Week-end des 26-27janvier : Clermont/Racing

Week-end des 11-12 févier :Racing/Castres

Week-end des 18-19février : La Rochelle/Racing

Week-end des 4-5 mars :Bourgoin/Racing

Week-end des 11-12 mars :Biarritz/Racing

20C’est le nombre de placesà gagner sur le sitewww.hauts-de-seine.netpour chaque match à do-micile du Racing Métro 92au stade Yves-du-Manoirà Colombes.

Le samedi 26 mars, le Racing Métro 92 recevra le Stade Toulousain dans l’enceinte du Stade de France.

Réservez vos placesdès maintenant pourle choc contre Toulouse.

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

ILEX

-PA

YSA

GES

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 22/12/10 12:37 Page 14

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |15

é c h o s

Antony

a médiathèque Arthur-Rimbaud a été inaugurée par Patrick De-vedjian le 27 novembre. Sa réalisation s’inscrit dans le cadrede l’opération de renouvellement urbain du quartier du Noyer-

Doré mise en œuvre par la ville d’Antony avec le soutien du conseil général et a bénéficié des dispositifs Anru et Pacte Hauts-de-Seine.D’une superficie de 710 m2, la médiathèque dispose d’une offre cultu-relle très diversifiée, qui s’adresse à tous. Ce lieu de rencontres etd’échanges s’articule autour de six ensembles majeurs : l’espace de prêt(livres, BD, CD et DVD), l’espace presse et multimédia, l’espace en-fants, la salle polyvalente, les deux espaces de lecture et la salle de travail.Le conseil général a financé ce projet à hauteur de 19 %, soit plus de360 000 €, sur les 1,9 M€ investis pour sa réalisation. �2 place des Baconnets à Antony. Tél. : 01 40 96 68 38.

L

La médiathèque Arthur-Rimbaud inaugurée

1er 2 fév.

20 sept.

24 mai

29 mars10mai

8 nov.

5 juillet24 mai

HauteNormandie

Midi-Pyrénées

Languedoc-Roussillon

Côted’Azur

ProvenceAlpes

Limousin

Auvergne

Alpes

Corse

Déjà passé autout-numérique(entre octobre 2009et novembre 2010)

DéjDttou(ent

2011

09

201

1er février

Nord-Pasde Calais

29 marsAquitaine

14 juinRhône

29 nov.

Les aidesPour recevoir la TNT, il faut être équipé d'une antenne râteau adaptée, d'une parabole satellite, du câble, d'une ligne téléphonique ADSL ou de la fibre optique.

Des aides sont réservées aux foyers qui reçoivent la télévisionà l'aide d'une antenne râteau (ou intérieure) analogique pour qu'ils aient accès au numérique.Il existe deux types d'aides financières :

Une aide à l'équipement de 25 € maximum (pour

l'achat d'un adaptateur TNT, d'une télévision TNT intégrée, l'abonnement au câble/satellite/ADSL)

Les dates du passage au tout-numériqueLa TNT c'est quoi ? Quand ?

88Arrêt de

la diffusion

analogique

mars

20112011

85,2%

99,9%

39,6% des foyers reçoivent la télévision numérique par voie hertzienne (via leur antenne râteau)

Les chaînes locales dans le 92

Depuis le24 novembre

Dans les Hauts-de-Seine

*accordée sousconditions de ressources

En HD

C'est la Télévision Numérique Terrestre. Les images et les sons analogiques classiques sont numérisés, c'est-à-dire transformés en fichiers informatiques.

Le passage au tout-numériqueC'est le remplacement de la diffusion hertzienne analogique des chaînes reçues par l’antenne râteau(TF1, France 2, France 3, Canal Plus, France 5/ Arte et M6) par une diffusion hertzienne entièrement numérique. Il sera finalisé en France en novembre 2011.

• Meilleure qualité de son et d'image • Offre gratuite élargie : jusqu'à 19 chaînes TNT + chaînes locales• Services interactifs• Possibilité de stocker les programmes

Avantages

Une aide à l'antenne* de 120 € maximum (pour l'adaptation

ou le remplacement d'une antenne râteau non adaptée)

Taux de couverture

des foyers sont équipés d'au moins un poste de télévision numérique

La nouvelle médiathèque du Noyer-Doré abénéficié des dispositifs de la politique de laville, Anru et Pacte Hauts-de-Seine.

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:28 Page 15

16| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

Un tour d’horizon des communes...

Le projet d’aménagement de l’île Seguin prévoit la révision simplifiée duPlan Local d’Urbanisme. Après une première période de concertationpréalable, une exposition est organisée en janvier et février en mairie etau pavillon d’information de l’opération Ile Seguin-Rives de Seine.Objectif : présenter des propositions pour le nouveau règlement. Enfévrier aura ensuite lieu l’enquête publique avec désignation d’uncommissaire-enquêteur chargé de recueillir l’avis du public. Une fois laconcertation achevée, la révision du PLU sera approuvée par un vote duconseil municipal. Il pourrait intervenir au printemps. �Rens. www.ileseguin-rivesdeseine.fr

Deux nouvelles crèches ont été inaugurées en décembre. Lapremière, « Les Soleils de Rivoli » est une crèche privée de 35 places.Elle accueille des enfants de deux mois et demi jusqu’à quatre ans. La seconde, parentale cette fois, s’appelle « Les Petis As ». Elle peutaccueillir dix-sept enfants (contre dix avant son déménagement) de

trois mois à trois ans et demi.Le conseil général verse uneaide financière aufonctionnement de tous lesétablissements d’accueil petiteenfance associatifs, privés àbut lucratif et gérés par unecommune ou un établissementpublic. Elle varie entre 0,77 €et 2 € de l’heure et par enfantselon les situations. Les Hauts-de-Seine comptent 24 000places en crèche. �

Meudon

Après trois mois de concertation publique, le projet d’Arena 92 passeà la vitesse supérieure. Le futur stade du club de rugby des Hauts-de-Seine, le Racing Métro, doit voir le jour en 2014 sur le site de l’actuelstade des Bouvets. Quatre architectes ont été retenus pourconstruire cette enceinte multimodale, avec toit amovible, pouvantaccueillir jusqu’à 40 000 personnes en version concert. Le lauréatdevrait être désigné ce mois-ci. En mars et avril sera ensuiteorganisée l’enquête publique en vue de la révision simplifiée du plan local d’urbanisme. �www.debat-arena-nanterre.fr et www.racing-metro92.com

Le tunnelier du chantier du Siaap à Clichy-la-Garenne a été baptiséMarie le 22 novembre. L’engin va creuser un tunnel de 410 mètres àdix mètres de profondeur entre l’usine de retraitement des eaux et lecollecteur d’eaux usées à l’angle des quais de Seine et du boulevarddu Général-Leclerc. Cette future galerie permettra de prétraiter leseaux en provenance de Seine-Saint-Denis et de l’Est parisien. �

�Boulogne-Billancourt

Bois-ColombesAprès un peu plus d’un an de travaux, depuis fin novembre, le nouveaucommissariat de Bois-Colombes construit au 75 rue Adolphe-Guyot aouvert ses portes. Sa surface est de 1 337 m². Le financement de cenouvel équipement public a été assuré conjointement par la ville qui acédé le terrain, le conseil général, la Région et l'État. Le commissariatest ouvert 24h/24. � Tél. : 01 56 83 75 30.

Clichy

a c t u a l i t é 1

Nanterre

DR

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:29 Page 16

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |17

La 4e édition de cette coursenature en milieu urbain verrasa 4e édition organisée les 26 et27 mars. Au programme, le 80 km, le 50 km, le 18 km et lescinq «Randos» au départ desYvelines, des Hauts-de-Seine,de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Paris. Le 18 kmest un trail en binôme nonchronométré. Observatoire deMeudon, château de Versailles,jardin des Tuileries, basiliqueSaint-Denis, hippodromes,domaine national de Saint-Cloud, chaque parcours offrirason lot de découvertes. Les1 800 participants à l’épreuvereine, le 80 km, monterontmême jusqu’au 1er étage de laTour Eiffel. Au total, 6300personnes sont attendues. Lesinscriptions sont ouvertes. Unepartie des droits d’inscriptionsera reversé à l’Office nationaldes forêts pour un projetenvironnemental et auxassociations Trans-Forme quipromeut l'activité physique despersonnes transplantées oudialysées et Le Rire médecin quienvoie des clowns dans leshôpitaux pour aider lesenfants. �www.traildeparis.com

Bientôt la fin des galères de stationnement. La villeexpérimente depuis finnovembre une applicationiPhone qui permet de localiseren un clic les places disponiblesdans le centre-ville. Pour cela,tout un réseau de capteursintelligents a été déployé. Le test qui a débuté sur une centaine de places seraétendu à trois cents en mars et à plusieurs milliers d’ici fin 2011. �

Dans le cadre du réaménagement duparc Pierre-Lagravère, le conseilgénéral a entrepris la restructurationdes abords du pont de Colombesdepuis fin novembre et pour unedurée de treize mois. En revanche, larestructuration des abords du pont deBezons est terminée. Ce secteur vaainsi être réouvert au public, ainsi quele passage en encorbellement sous lepont de Bezons. Les travaux ontplusieurs objectifs : la création d’uneesplanade engazonnée pour lesfestivités occasionnelles, l'intégrationpaysagère du puits du Siaap, la liaisondes berges de la promenade bleuedepuis le parc vers la ville enrétablissant le chemin des pêcheurs etl'aménagement des accès du parc versles installations sportivesde la ville.� www.promenades92.fr

La commune lance le projetd’aménagement Antonypole,soit 60 ha dédiés auxinnovations compris entrel’A6, l’A10 et la N20. Objectif :créer un pôle d’excellenceenvironnementale et urbaineet développer l’attractivitééconomique existante par laproduction, à terme, de plusde 350 000 m2. Dans cettezone, un parc d’entreprisesconcentre déjà plusieursleaders mondiaux de la filièreBiotech/Santé. Cette année,sont prévus le lancement de la Zac, le déploiement dela fibre optique et l’appel à candidature d’aménageurs.Le démarrage des opérationsconstruction est programmépour 2013. �

www.ville-antony.fr

Courbevoie est la premièreville de France à s’êtreéquipée d’une benne decollecte d’ordures ménagères100 % électrique. Mise enservice dès le début du moisde janvier, elle va permettred’atteindre le niveau zéro enmatière d’émission depolluants, mais également dediminuer considérablement lapollution sonore etd’améliorer les conditions detravail des opérateurs. Les anciennes bennes serontremplacées au fur et à mesureentre 2011 et 2012. �

La chambre de commerce etd’industrie de Paris, enpartenariat avec Defacto etl’Epadesa, l’établissementpublic de gestion du quartierd’affaires et celui chargé del’aménagement de La Défense-Seine Arche, ont lancé unnouveau site internet :www.connecting-paris.com. Ilsproposent aux entreprises quisouhaitent s’implanter de lesaccompagner dans toutes lesétapes de leur projet avec unmoteur de recherche des offresde bureaux en temps réel, desaides pour les démarchesadministratives, lesrecrutements et même larecherche d’un logement oud’une école pour les salariés. �

Le SAVS-maison relais qui a ouvert sesportes en novembre 2009 a étéinauguré le 26 novembre. Il accueilleactuellement trente locataires.L’objectif : aider des personnes ensituation de grande précarité et dehandicap mental ou physique àretrouver une autonomie. Le conseilgénéral participe à ce projet enfinançant le service d’aide à la viesociale à hauteur de 800 000 € par an. �

Issy

z a p p i n g

Antony

Courbevoie

Eco-Trail de Paris-Île-de-France

Colombes

Clamart

CG92

/WIL

LYLA

BR

E

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

DR

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

DR

La Défense

15_04-15 ACTUS_v2:haut de seine 21/12/10 18:29 Page 17

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:29 Page 18

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |19

À la uneAvec les Pompiers de Paris

EntretienHervé This

2030

L’atelier deLouis Vuitton

Malles rigides, sacs en cuirs

exotiques ou pour les défilés,

les plus belles pièces de la maison

Vuitton sont confectionnées à

Asnières et ce depuis 1859.

C’est aussi là que le département

« commandes spéciales » imagine

des objets uniques répondant aux

exigences de clients privilégiés. Il

est dirigé par Patrick-Louis Vuitton,

représentant de la cinquième

génération et lui-même artisan.

26Page

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

magazine2

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:29 Page 19

20|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

m a g a z i n e 2

Galeries souterraines, immeubles de grande hauteur, chantiers :

les hommes du Grep, le groupe de recherche et d’exploration

profonde des Pompiers de Paris basé à Issy, interviennent sur

toutes les opérations en milieu périlleux. Reportage.

Interventions

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 20

à l a u n e

ne épaisse fuméeblanche s’échapped’un chantier souter-rain. Balayée par des

rafales de vent, elle envahit la rueet le square. Incommodés, les pié-tons traversent rapidement. Dansles talkies-walkies, on parle d’un dé-part de feu. Les ouvriers, évacués

en urgence, ont été rassemblés surle trottoir d’en face. Un responsablefait l’appel. Il semblerait que deuxd’entre eux soient toujours à l’inté-rieur du tunnel. Une voiture de po-lice s’arrête pour demander ce quise passe. Il s’agit en réalité d’unexercice, à la mise en scène très cré-dible, sur le chantier de prolonge-

ment du métro 4 dans le 14e arron-dissement, non loin de la Ported’Orléans. Aucun incendie vingtmètres sous terre, seulement desfumigènes pour le simuler. Lesdeux ouvriers manquants jouent lerôle des victimes. Quelques minutesplus tard, arrivent deux camions depompiers de la caserne de Plaisance

et trois du Samu. Eux étaient aucourant. Tout comme les hommesdu Grep, appelés en renfort. « Cetype d’exercices permet de manœuvrersur un terrain que l’on ne connaît pas,où l’on n’a fait aucune reconnaissance,explique l’adjudant Franck Louvet.C’est aussi l’occasion d’échanger avecnos collègues des autres casernes, cer-

U

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |21

périlleuses

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 21

22|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

m a g a z i n e 2

tains n’ayant jamais eu à travailleravec nous. » Le Grep - pour groupede recherche et d’exploration pro-fonde - est intégré au centre de se-cours d’Issy-les-Moulineaux. Ce der-nier rassemble cinquante-quatrepompiers qui couvrent les villesd’Issy et de Vanves pour les inter-ventions courantes. Mais chaquejour, à tour de rôle, sept d’entre euxconstituent ce que l’on appelle leGrimp : groupe d’intervention enmilieu périlleux. Il est amené à sedéplacer, pour les opérations déli-cates, dans tout le secteur de la Bri-gade des Sapeurs-Pompiers de Pa-ris dont il fait partie, c’est-à-dire lacapitale et les trois départements dela petite couronne : Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne.« Chaque année, nous effectuons en-viron cinq mille interventions dont unpeu moins de deux cents sont des in-terventions Grep, détaille l’adjudant etchef de centre Franck Louvet. Laplupart du temps, le Grep est appelépour des manœuvres de brancardagedans les immeubles où les cages d’es-calier sont trop étroites. » Dans le casde l’exercice du chantier du métro

par exemple, aidés d’un treuil élec-trique, assurés à leur camion, ilsvont hisser sur une vingtaine demètres et remonter à la surface, parl’étroit puits d’accès, une victime al-longée dans une civière. « C’est aussinous qui sommes appelés s’il faut aller

Les Pompiers de Paris ont 200 ansLes secours à personnes : 8 interventions sur 10Répartition des interventions en 2009

Secoursà victimes

et accidentsde circulation 80,6 %

12,8%Risques techno-logiques et urbains(eau, gaz, électricité,pollution…)

3,8%Incendies

2,8%Faussesalertes

77 centresde secours

dont 21dans les

Hauts-de-Seine

Plus de 460 000sorties/an,soit 1 sortietoutes les68 secondes...

Plus de 8 000hommes et femmes : c' est le plus grand corps de sapeurs-pompiers en Europe

pour plus de 6 millions d'habitants(Paris et petite couronne*)

* Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis,Seine-et-Marne

PH

OTO

S:

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 22

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |23

chercher un conducteur de grue qui afait un malaise dans sa cabine. »,complète un des sapeurs.

Alpinisme et spéléoDans le hall de la caserne, deuxindices permettent de mieux com-

prendre les activités des hommesen rouge (la couleur de leur com-binaison et leur casque, seuls lesneuf sous-officiers ont des casquesblancs) : un plan des catacombesde Paris et l’agrandissement d’unephoto où l’on voit Alain Robert, le« Spiderman » français, agrippéau dos d’un des pompiers. C’étaità La Défense il y a quelques an-nées : le grimpeur, tétanisé,n’avait pu atteindre le sommet del’immeuble. Autre qualification,les ARICF, appareils respiratoiresisolants à circuit fermé. Le Greples utilise pour les reconnais-sances longues, leur autonomieétant de deux à trois heures. Mais

ils nécessitent une formation spé-ciale. Il faut notamment s’habi-tuer à respirer un air chaud et vi-cié. « Cela demande des qualitésphysiques mais aussi morales », sou-ligne Franck Louvet. En plus d’unentraînement quotidien de deux

heures, tous les samedis matinsle Grep est de sortie pour un exer-cice. Exemple de site : la cascadedu bois de Boulogne, l’usine detraitement des déchets Isséane àIssy, les sous-sols de Rungis et,une fois par mois, la tour Eiffel.Représentée sur les vêtements etles camions avec un pompier etun hélicoptère, « elle est un peunotre symbole », sourit le chef decentre. Ce samedi-là, le scénarioest le suivant. Un peintre a fait unmalaise juste en dessous du pre-mier étage de la tour. Premièredifficulté : accéder à la victime.Équipés de baudriers, mousque-tons et autres cordes, les hommes

« Nous effectuons environ deux centsinterventions Grep par an. »

35 M€C’est le montant de la par-ticipation du conseil généraldes Hauts-de-Seine auxdépenses de fonctionnementet d’investissement de laBrigade des Sapeurs-Pompiersde Paris pour l’année 2010.

Exercice organisé sur le chantierde prolongement du métro 4 àParis près de la Porte d’Orléans.

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 23

24|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

en rouge évoluent habilement aumilieu des poutrelles et des croi-sillons de la dame de fer. À causedes filets de sécurité, impossiblede faire remonter sur la passerellela « barquette » où la victime a étésanglée. Elle va donc être descen-due directement une quarantainede mètres plus bas où les touristessont déjà nombreux malgré lapluie. La manœuvre dure pluslongtemps que prévu « Exercicedifficile, garde facile », relativise-t-

on. « Nous intervenons une demi-douzaine de fois par an à la tour Eif-fel, explique l’adjudant. La plupartdu temps pour des suicides ou, dansle meilleur des cas, des tentatives. »Le Grep, fondé en 1972, a toujoursété basé à Issy-les-Moulineaux. Àl’époque, Issy était aussi le QG dessapeurs-pompiers plongeurs et

Grep signifiait groupe de re-cherche, d’exploration et de plon-gée. Puis les deux qualificationsont été dissociées. Autre raison del’implantation dans les Hauts-de-Seine : la proximité de l’héliport.« Nous nous déplaçons de plus enplus avec les hélicoptères de la Sécu-rité civile, souligne un des pom-piers. Disons que si l’on coupe notresecteur en deux, du nord au sud,pour toutes les interventions à l’estde cette ligne, il est plus simple d’y

aller en hélico. »Pour intégrer leGrep, les candidats doivent déjàêtre sapeurs-pompiers de Paris etavoir au minimum cinq et aumaximum douze ans d’expérienceen caserne. Le premier test de pré-sélection dure trente-six heures :une journée pour les tests et unedemi pour les entretiens. Les pos-

tulants suivent ensuite un stagede quinze jours « C’est physique-ment et mentalement très dur, re-connaît Franck Louvet. On les poussevraiment à bout. » Il n’y a pas dequota. Seuls ceux qui ont les capa-cités requises seront admis. « Réus-sir à intégrer le Grep c’est un aboutis-sement pour nous, sourit l’un de ses

membres. On rêve de terminer notrecarrière ici. » Pourtant les candidatsse font de plus en plus rares. « Cinqans dans une caserne « normale » c’estdéjà de l’ancienneté, explique le chefde centre. Or, en arrivant ici, vousêtes de nouveau une jeune recrue avectoutes les tâches que cela implique.Beaucoup n’ont pas envie de passerpar là. Et puis, il y a aussi le stage quiest très difficile. » Deux par an sontorganisés, regroupant à chaque ses-sion une douzaine de personnes.Le dernier, en novembre, a dû êtreannulé faute de candidats. �

Émilie Vast Photos Olivier Ravoire

« La tour Eiffel, c’est un peu notre symbole.Chaque année, nous y intervenons une

demi-douzaine de fois. »P

HO

TOS

: C

G92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

Séance d’entraînement mensuelle à la tour Eiffel. Cette fois, sous le premier étage.

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 24

PH

OTO

S:

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:30 Page 25

26|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

m a g a z i n e 2

Depuis plus d’un siècle et demi, c’est à Asnières que sont confectionnées

les plus belles pièces des collections Louis Vuitton. Celles qui ont fait

et font encore l’histoire et la renommée du maroquinier. Reportage.

Atelier Vuitton,la malle aux trésors

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 26

ne odeur particulièrerègne dans chaquepièce. Dans la pre-mière, celle de la

sciure. La visite suit les différentesétapes de fabrication et commencetout naturellement par l’atelierd’ébénisterie. On y travaille le hêtre,le bois d’okoumé et le peuplier, ma-tière première traditionnelle desmalles Louis Vuitton. Ce dernier,layetier-emballeur (ouvrier chargéde fabriquer des emballages en boiset d’y empaqueter les affaires desclients notamment avant unvoyage), fonde sa Maison en 1854.Anticipant la révolution des trans-ports, il se lance dans la confec-tion de malles plates plus facile-ment empilables que ses ancêtres àcouvercles bombés. En 1859,lorsque Louis Vuitton décide detransférer son site de productionhors de Paris, il choisit Asnièrespour sa situation géographique. Laville, pas encore rendue célèbre parles impressionnistes, est déjà des-servie par la ligne de chemin de ferqui mène à la gare Saint-Lazare aucœur de la capitale et est située lelong des bords de Seine – le boisde peuplier arrive ainsi directementpar péniche. L’atelier d’Asnièresrestera la seule unité de productionde l’entreprise pendant plus d’unsiècle, de 1859 à 1977. Aujourd’hui,la marque compte quatorze atelierset va prochainement en ouvrir unquinzième dans la Drôme. Maiscelui d’Asnières reste à part. Y sontproduits tous les bagages rigidesde l’entreprise, les commandes spé-ciales, les sacs en édition limitéedestinés aux défilés et tous ceux encuir exotique.Derrière des rayon-nages impressionnants de piècesdétachées, une employée trie jus-

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |27

r e p o r t a g e

U

Utilisation du verre etdu métal, l’architecture de l’atelier s’inspire du style initié par VictorBaltard et Gustave Eiffel à la fin du XIXe siècle. C

G92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 27

tement des peaux de crocodile, d’al-ligator qui « à la différence des pre-mières n’ont pas de petits points »,des peaux de galuchat, « le cuir deraie qui sert pour la petite maroqui-nerie », python, lézard… « La légis-lation est très stricte, explique-t-elle.Chaque peau est suivie d’un certifi-cat, de l’animal jusqu’au point devente final de l’article. Un Japonaisqui a acheté un sac en cuir exotique àParis devra fournir ce certificat pourpasser la douane. »

Main ou laserÀ l’autre bout du rez-de-chaussée, au poste de contrôle qua-lité des cuirs « classiques », ontrouve Carlos F. Les cent soixante-dix artisans de l’atelier peuvent,s’ils le souhaitent, faire broder, surleur blouse ou leur tablier beige,leur prénom, l’initiale de leur nomde famille et leur date d’arrivée.Sur la blouse de Carlos, il est écrit« depuis 1985 ». Agneau, che-vreau, veau, grain, souplesse, creux,rides, le peaussier est intarissable.Depuis vingt-cinq ans, à la re-cherche du moindre défaut, ilpasse ses mains expertes sur ce quideviendra peut-être un sac à main.« Travailler ici, ce n’est pas différentd’ailleurs, sourit-il. Je m’y suis habi-tué. Ce qui me plaît, c’est d’avoir évo-lué. Je suis arrivé avec un CAP dechausseur. J’ai commencé à la coupe,pendant treize ans. Le poste auquel

je suis affecté actuellement, je suis leseul à l’occuper. Je fais de la formationà la culture générale du cuir et à lacoupe. J’ai déjà formé sept coupeurs. »Direction le premier étage et lespostes de coupe justement. Deuxtechniques : à la main ou au laser.Christine C. est à Asnières depuis1983. Elle examine attentivementle sac dont elle va devoir découperchaque élément à l’aide d’emporte-pièces. « Pour réaliser tout un sacavec un cuir du même grain, en ayantle moins de chute possible, c’est un vé-ritable puzzle », concède-t-elle. Tousles détails qui ont fait la renom-mée de Louis Vuitton sont là : lecélèbre Monogram LV créé en1896 et qui nécessite un aligne-ment parfait ; le point de sellierqui donne ses coutures jaunes re-connaissables. « On se sert d’un seulfil mais de deux aiguilles, explique

l’artisan qui s’en charge. On passele fil deux fois dans le même trou, cequi donne une couture renforcée » ;la lozine, cette fibre qui recouvreles arêtes de chaque bagage rigide,fixée par de petits clous : « Il enfaut parfois jusqu’à mille pour uneseule malle », souligne un artisansans lâcher son marteau.

Serrures à sept gorgesEn bout de chaîne, une employéevérifie tous ses détails. Elle porteaussi une attention particulière auxserrures. « Elles ont toutes un nu-méro unique. Un client qui a déjàune malle peut nous le donner et tousses bagages s’ouvriront avec une seuleclé. Avant nos serrures avaient sixgorges. Mais nous sommes arrivés aubout du nombre de combinaisons pos-sibles. Nous sommes donc passés àsept. » Plus loin, un artisan as-

28|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

Le musée du voyage

En 1878, Louis Vuitton fait construire deuxmaisons dans le jardin qui entoure l’atelierd’Asnières pour y vivre avec son épouse. Àsa mort en 1892, son fils Georges Vuittons’y installe et fait, quelques années plustard, décorer les pièces de réception dansle style Art Nouveau, un choix audacieuxpour l’époque. La maison a été conservéepar toutes les générations de descendants.À l’étage a été installé un musée du voya-

ge. Le lieu reste privé, réservé au person-nel et aux invités. Y sont présentées lesgrandes créations de Louis Vuitton qui ontsuivi l’évolution des transports tout aulong des XIXe et XXe siècles. La collectionprivée de Gaston-Louis Vuitton y est aussiexposée. Au cours de sa vie, le petit-fils dufondateur a collecté quelque deux centsarticles et objets de voyage, dont certainsdatent de la fin du XIVe siècle.

PH

OTO

S:

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 28

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |29

semble un objet un peu particu-lier. « C’est pour le tatoueur person-nel de notre directeur artistique MarcJacobs, Scott Campbell, pour qu’ilpuisse ranger et transporter tous sesinstruments ». Il s’agit d’une desquatre cent cinquante « com-mandes spéciales » que reçoitchaque année l’atelier. Le départe-ment qui leur est dédié est dirigépar Patrick-Louis Vuitton, repré-sentant de la cinquième généra-tion et lui-même artisan. Il existedeux types de commandes spé-

ciales : le « sur-commande » quipermet de personnaliser un articlede la collection permanente enchangeant la matière, la doublure,la couleur… et le « sur-mesure »qui permet de réaliser des piècesuniques selon les besoins duclient. Parmi les commandes lesplus célèbres : une malle-lit pourl’explorateur Pierre Savorgnan deBrazza, un teacase pour le maha-radjah de Baroda, un secrétairepour le chef d’orchestre et com-positeur Leopold Stokowski et un

vanity case pour Sharon Stone.Parmi les plus incongrues : unporte-biberon, un étui pour unepaire de skis ou une canne àpêche, un secrétaire pour mille ci-gares, une malle à narguilé… C’estaussi le département « com-mandes spéciales » qui a réalisél’écrin du trophée de la coupe demonde de football l’an dernier.« J’ai eu beaucoup de plaisir à tra-vailler sur ce projet, se souvient unartisan. Quel que soit le gagnant,tout ce que je voulais, c’est qu’une

équipe soulève la coupe, ce qui signi-fiait qu’on avait rempli notre mis-sion. » On pourrait croire, au vude cette énumération, qu’il n’y apas de limite. Pourtant il y en aune. Fidèle à son premier métierde malletier et à son image demarque, Louis Vuitton refuse defabriquer des objets de décora-tion.Chaque malle, même la plusgrande, doit pouvoir être trans-portée par deux personnes aumaximum. � Émilie Vast

Photos : Jean-Luc Dolmaire

Cent soixante-dixartisans travaillent à l’atelier, certainsdepuis près de trenteans. De nombreuxcorps de métier sont représentés : ébéniste, peaucier,couturière, coupeur…

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 29

m a g a z i n e

30|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

HDS Qu’est-ce que la gastronomie moléculaire ?HT : C’est une branche de la gas-tronomie à laquelle on appliqueles méthodes de physique et chi-mie. Prenez un soufflé. Il gonfle.C’est un phénomène. En labora-toire, nous cherchons à com-prendre pourquoi il gonfle. On necherche pas à faire des soufflés. Lagastronomie moléculaire consisteà étudier scientifiquement les phé-nomènes qui surviennent lors destransformations culinaires.

HDS Pouvez-vous donnerun exemple concret de ce que vous faites aulaboratoire ?HT : En 2003, j’ai eu l’idée d’uti-liser un appareil de résonancemagnétique nucléaire (RMN)pour analyser un morceau de ca-rotte. Il s’agit du même type d’ap-pareil que ceux qui font des IRMdans les hôpitaux. En chimiequand on analyse quelque chosede compliqué, on le divise endeux fractions qu’on divise endeux fractions jusqu’à ce qu’on

arrive à une fraction qui soit pure.Avant il fallait trois jours pourétudier un mélange comme lebouillon de carottes. La RMN per-met de faire apparaître un spectrequi nous dit tout de suite quelleest la molécule présente dansl’échantillon analysé.

HDS D’où est venue l’idéed’utiliser la cuisine commeterrain d’étude ?HT : Quand j’étais étudiant, j’uti-lisais mes verreries de laboratoirepour cuisiner dans ma chambrede bonne. Le 16 mars 1980, je fai-sais un soufflé au roquefort avecune recette qui m’indiquaitd’ajouter les jaunes d’œufs « deuxpar deux ». Pour moi, cela faisaitpartie de ces dictons idiots,comme « les femmes qui ontleurs règles font tourner lesmayonnaises ». Je mets donc lesjaunes tous ensemble et le souffléest raté. Je recommence, mais enmettant les jaunes un par un etle soufflé est meilleur. Le lende-main, j’ai étudié le « deux pardeux » et j’ai décidé de collec-

tionner tous ces dictons reçus denos ancêtres - que j’appelle main-tenant précisions culinaires –pour les tester.

HDS Et la cuisine molécu-laire, qu’est-ce que c’est ?HT : La création de la gastrono-mie moléculaire a coïncidé avecune envie de rénover la pratiqueculinaire. L’idée : utiliser de nou-veaux ustensiles, de nouveauxingrédients et de nouvelles mé-thodes. Aujourd’hui encore, onutilise des fouets pour battre desblancs en neige. Cet objet n’apourtant pas été conçu techno-logiquement pour cette opéra-tion. Avec la cuisine moléculaire,on utilise des siphons pour fairedes mousses, des ampoules à dé-canter pour clarifier les bouillonset de l’azote liquide pour fairedes glaces. C’est de la cuisinemodernisée.

HDS Avez-vous un autrechantier en tête ?HT : Depuis 1994, je prépare lacuisine note à note. Prenons

l’exemple du bœuf-carottes. Lebœuf est une matière faite de dif-férents composés : protéines,eau… En peinture, cela corres-pondrait à une couleur qui n’estpas élémentaire, comme le vio-let. Les carottes, c’est un mélanged’autres composés : carotène, cel-lulose, eau… En peinture, celapourrait être du marron. En mé-langeant le violet et le marron,vous obtiendrez un mélange pluscompliqué, mais vous n’aurez ja-mais de couleur élémentaire. In-versement, si vous mélangez descouleurs élémentaires, vouspourrez avoir toutes les combi-naisons. La cuisine note à notepermet un grand enrichissementdu spectre des possibilités, doncdes saveurs inédites.

2

Chimiste Inra à AgroParisTech, Hervé This est

« le » spécialiste de la gastronomie moléculaire.

Il intervient dans le cadre de la manifestation

« La Science se livre » le 3 février à la

bibliothèque Landowski à Boulogne-Billancourt.

Il faut tout construire : les odeurs, les saveurs, la consistance

PH

OTO

S:

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 30

e n t r e t i e n

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |31

HDS Quels sont les avan-tages de cette cuisine en matière de nutrition ?HT : Dans les ingrédients classiquescomme le basilic ou l’estragon, il ya des molécules toxiques. Avec la cui-sine note à note, vous n’êtes pas forcéde les utiliser. Vous pouvez aussiajouter des nutriments. Des com-posés extraordinaires peuvent êtreséparés par des procédés simplescomme l’osmose inverse. Mettez dujus de raisin dans une carafe qui filtrel’eau et vous obtiendrez une poudrecomposée de polyphénols qu’on peututiliser en cuisine. Avec la cuisinenote à note, il faut apprendre à faireles saveurs, les odeurs, la consistance,le chaud, le froid... Tout est àconstruire et c’est merveilleux pourles gourmands !

HDS Pouvez-vous me don-ner un exemple d’applica-tion en cuisine de vosdécouvertes ?HT : Sur le site de Pierre Ga-gnaire [chef cuisinier], je mets uneinvention par mois. Cela montreau public que la science est effi-cace ! Par exemple, j’avais pariéavec un grand pâtissier qu’il étaitpossible de faire une mousse auchocolat sans œufs. Ça a marché,c’est ce que j’ai appelé le chocolatchantilly. Avec cette recette, vousavez une texture beaucoup plusintéressante et en plus, vous pou-vez ajouter au chocolat le goût quevous voulez.

HDS La gastronomie molé-culaire a-t-elle permis depointer certains dangersdans les pratiques de cuisine classique ?HT : Sur une viande cuite au bar-becue, il y a deux mille fois plus debenzopyrènes – une molécule trèscancérogène – que dans le saumonfumé qui contient la dose maximaleautorisée. Avant de nous préoccu-per des micronutriments et des vi-tamines, commençons par voir legros. Le gros, c’est que tout l’été,toute la France fait des barbecues.

HDS Et la cuisine moléculaire,est-elle dangereuse?

HT : Ce qui est dangereux, c’estl’usage qu’on en fait. C’est une nou-velle pratique, il faut donc ap-prendre à utiliser les nouveaux ou-tils. Il faut savoir, par exemple,qu’une thermos fermée avec del’azote liquide, ça explose. Mais uncuisinier traditionnel qui allume legaz et attend une heure pour ap-procher l’allumette, eh bien, il faitsauter sa maison.

HDS Dans le langage courant,chimique, cela veut diremauvais pour la santé…HT : Un composé ne devient chi-mique que lorsqu’il est étudié parun chimiste. Le public pense auxcomposés de synthèse par opposi-tion aux composés extraits d’ingré-dients naturels. De l’eau que j’aisynthétisée avec de l’oxygène et del’hydrogène sera plus pure quel’eau de pluie. Il n’y a pas de com-posés chimiques, il y a des compo-sés de synthèse. On peut faire dela vanilline à partir du bois. Dansles produits que vous voyez au su-permarché, il y a de l’eau, du cara-mel et de la vanilline. Cette vanil-line est de synthèse, et alors ? C’estla même molécule que celle qui estdans la vanille.

HDS Vous avez mis au pointdes ateliers expérimentauxdu goût pour les enfants.Quel est leur objectif ?HT : J’ai été chargé par l’Éducationnationale d’introduire ces ateliersexpérimentaux dans les écoles et ily a déjà des millions d’enfants quiont participé. C’est une action es-sentielle d’économie domestique.Dans ces ateliers, des enfants de sixans apprennent à faire un mètrecube de blanc en neige avec unblanc d’œuf. Ce sont des enfantsqui n’utiliseront pas dix œufs pourfaire un soufflé… �

Propos recueillis par Reine Paris

Photos : Jean-Luc Dolmaire

Consultez

le programme de

« La Science se livre » sur

www.vallee-culture.fr

1988 Lancement officield’une nouvelle discipline scientifique, la gastronomie moléculaire.

1992 Premier colloqueinternational sur la gastronomie moléculaire en Sicile.

2001 Création des Ateliers expérimentauxdu goût dans les écoles.

2010 Publie Cours degastronomie moléculaireN°2, les précisions culinaires (Quae/Belin).

15_16-33 MAG_v5.qxd:haut de seine 21/12/10 18:31 Page 31

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 32

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |33

culture

ReportageCités danse variations

Prix ChateaubriandAndré Vauchez, l’entretien

Panorama

Zapping

34414648

ImpressionnantRouen38Page

Du 21 janvier au 18 avril, près

de cent tableaux des peintres

impressionnistes de l’École de

Rouen sont exposés à l’Atelier

Grognard, à Rueil-Malmaison.

Delattre, Lebourg, Delaunay,

pour ne citer qu’eux, offrent

divers points de vue de la ville,

du fleuve et de la campagne

environnante.

3Pierre Dumont, Rouen,

la rue de l'Epicerie1910, huile sur toile,

81 x 65 cm

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 33

c u l t u r e 3

34|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

Un rendez-vous à ne pas

manquer lors de cette 19e

édition du festival Suresnes cités

danse. Jérémie Bélingard, étoile

de l’Opéra de Paris, dirige pour

la première fois des danseurs

hip-hop. Récit d’une création

depuis les coulisses.

PH

OTO

S:

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

Suresnesdanse avecles étoiles

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 34

orps qui tombent et serattrapent, têtes quiroulent, bras qui setendent et mains qui

s’ouvrent. Dans « l’antichambre »de la salle Aéroplane du théâtreJean-Vilar, des dizaines de jeuness’échauffent en attendant de ren-contrer Jérémie Bélingard. Le dan-seur étoile de l’Opéra de Paris faitpasser une audition pour sa créa-tion programmée au festival de hip-hop Suresnes cités danse. Il est, avecla chorégraphe coréenne MisookSeo, l’un des deux invités du dispo-sitif Cités danse variations. Sa mis-sion : concevoir une pièce pour desdanseurs hip-hop au croisement deleur savoir-faire et de sa technique.Un métissage des genres qui doitpermettre à chacun de trouver une

nouvelle créativité. Créé en 1996,Cités danse variations ne fait queconsacrer le concept de rencontreartistique qui est au cœur du festi-val depuis sa création. Dès ladeuxième édition en 1994, lethéâtre Jean-Vilar commande unepièce à François Duroure, choré-graphe formé chez Merce Cunnin-gham. Le Savoir-Vivre est l’occasiond’engager trois hip-hoppeurs quasiinconnus à l’époque : Mourad Mer-zouki, Kader Attou et Franck IILouise. Les frontières se brisent,l’heure est à l’ouverture.

Auditions en free styleSur les t-shirts colorés des candi-dats, pas d’étiquette, pas de numéro– Jérémie Bélingard « n’aime pasquand c’est formel ». D’abord, le cho-régraphe veut évaluer leur capacitéà danser ensemble. Il montrequelques pas à reproduire et passede l’un à l’autre en bondissant. Puis,c’est le moment du free style. Lesamplis donnent du son à Fink, « IfI had a million ». Il y a les acrobates,

qui sautent et plongent, puissantscomme des panthères. Il y a les in-trovertis, plus crispés, mélanco-liques pantins articulés. Passent lesdanseurs fous, les poètes, les robots.Mille personnages prennent formeen quelques mouvements. Les per-sonnalités se dégagent. « Dès cettepremière audition, une trentaine dedanseurs m’ont plu. J’ai vu des vir-tuoses ! », raconte l’enthousiastechorégraphe de 35 ans qui, « guidépar son instinct », est finalement par-venu au terme d’une deuxième au-

dition à en choisir cinq parmi les120 inscrits. Johanna, Guillaume,Lara, Fred et Virgile sont les heu-reux élus. Avant de monter sur lesplanches du théâtre Jean-Vilar, ilsont vingt-cinq jours de répétitiondevant eux et beaucoup à inventer.

La quête de Vénus« Bye Bye Vénus est un ballet sur ledésir, la sensualité, l’amour physique,raconte Jérémie Bélingard. On parlebeaucoup de la fin du monde en 2012.Je ne suis pas un chevalier de l’Apo-

r e p o r t a g e

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |35

C

28 C’est le nombre de représen-tations programmées aufestival Suresnes cités danse.

Lors de la première audition, Jérémie Bélingard a testé la capacitédes candidats à danser ensemble et à reproduire les enchaînementsqu’il avait imaginés.

Cités danse connexions

Le pôle de professionnalisation des danseurs hip-hop duthéâtre de Suresnes qui est soutenu par le conseil généraldepuis sa création à hauteur de 200 000 € par an, présentequatre pièces dont trois créations. À découvrir dans leprogramme #1 de Cités danse connexions : Obstacle deSébastien Lefrançois et Le Cénacle des voleurs de JoakimLorca les 20, 22 et 23 janvier. Le programme #2 présente Des Branchés de Céline Lefèvre et la création du collectif4e souffle les 27, 29 et 30 janvier.

Retrouvez la vidéo « « Cité danse variation » pour Jérémie Bélingard » sur

www.hds-video.net, chaîne «Culture et Patrimoine».

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 35

c u l t u r e 3

36|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

calypse, mais je m’intéresse à l’étoile deVénus dont une prophétie annonce ladisparition cette année-là. Cela va-t-ilnous amener à perdre l’amour ? Com-ment se réveille-t-on quand on n’a plusqu’un jour à aimer ? Il y a une ur-gence devant cet ultimatum. À partir dece chaos, je vais travailler sur des im-provisations. » Dans le studio de ré-pétition, la petite troupe apprend desenchaînements et donne libre coursà son imagination afin d’en produirede nouveaux. Pour « créer », ils se« nourrissent » les uns des autres.« La première fois que j’ai dansé avecJohanna, on aurait dit qu’on étaitune seule personne », raconte Lara,encore éblouie par cette fusion. Etvoilà la jeune Portugaise de 25 ans,spécialisée dans le locking (type dedanse rattaché au hip-hop), qui,avec l’aide de Virgile, défie lesrègles de la pesanteur.

Entre ciel et terreDe leur côté, Johanna et Fred vi-sionnent sur ordinateur quelques

pas de la chorégraphie qu’ils nemaîtrisent pas encore. Guidé parJérémie Bélingard, Guillaume, lechercheur en science cognitive, ap-prend à donner une conférence surla mémoire en gestes et sans pa-role. Tout un poème. Cette expé-rience est un vrai défi pour ce dan-seur autodidacte, le seul de l’équipeà ne pas être passé par une école dedanse. « Je ne suis pas un breaker, jen’ai pas de force dans les bras ! », s’ex-clame-t-il après deux heures inten-sives passées à répéter les mêmesmouvements : glisser sur le sol, serelever d’un bond et tout recom-mencer. Sauvage, animal et non-chalant dans son duo avec Johanna,Fred résume ainsi le travail qu’ilfournit : « Cette création, ce n’est passeulement de la danse, c’est aussi de

l’interprétation ». Petit à petit, Jé-rémie Bélingard voit la pièce secréer. Il a décidé de faire appel àune scénographe, Constance Guis-set. Sur le plateau, il imagine destiges et des boules lumineuses quisymboliseront les astres. Pour cevoyage entre ciel et terre, à la foisterriens dans leurs étreintes affa-mées et indiscutablement aériensdans leurs déplacements, les dan-seurs doivent réussir l’équationimpossible. Et peut-être ainsi, nousl’espérons, contredire la prophé-tie et sauver Vénus. �

Reine Parisphotos Olivier Ravoire

Bye Bye Vénus de Jérémie Bélingard et

Contrastes de Misook Seo sont à découvrir les

8, 9, 11, 12, 13, 15 et 16 janvier dans la salle

Aéroplane du théâtre Jean-Vilar. CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

Sur les 120 danseurs inscrits àl’audition de Cités danse variations, cinq ont été choisispour interpréter Bye Bye Vénus.

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 36

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |37

h i p - h o p

Une aura internationaleQuatre continents sont à l’affiche de l’édition 2011

de Suresnes cités danse. Du 7 au 30 janvier 2011.

u total, ce sont 15chorégraphes et83 danseurs quiparticipent au

festival, fort, cette année, desept créations. Une nouvelledémonstration de la vitalité dela manifestation. « Suresnes està l’origine d’un mouvement cul-turel unanimement reconnu, quia une aura internationale »,souligne le maire ChristianDupuy, vice-président duconseil général chargé de laculture. Quand le festival estcréé en 1993 à l’initiative dudirecteur du théâtre, OlivierMeyer, avec le soutien de lamairie et du conseil général,l’enjeu est de donner auxdanses urbaines un endroitoù se produire sur scène.« En France, un tel lieu n’existaitpas. Lors de la première édition, j’ai

vu un théâtre archi-plein et un publicenthousiaste, debout, qui scandait,hurlait, applaudissait. Il y avait unevraie euphorie, c’était formidable ! »,se souvient l’élu.

Des favelas aux montagnes de l’OuralPour cette nouvelle édition, l’am-biance ne sera pas moins chaudeainsi que le laisse présager laCompanhia Urbana de Dança quiouvre le festival le 7 janvier. Ellepropose trois pièces chorégra-phiées par Sonia Destri : SuiteFunk, Chapa Quente et ID : Enti-dades, saluée par le New YorkTimes cet automne lors du passagede la compagnie à la GrossePomme. Les neuf danseurs brési-liens sont autodidactes et, pourcertains, issus des favelas de Riode Janeiro. Dans cette chorégra-

phie, ils racontent d’où ilsviennent et montrent l’am-biance des rues, entre fête,chaos et fureur de vivre. Onperd plusieurs dizaines dedegrés avec l’Odyssée d’Abdennour Belalit et de Martine Jaussen de la Cie Alexandra N’Possee quiont organisé ce spectacledans le cadre de l’annéeFrance-Russie 2010. Cettepièce, interprétée par septdanseurs de la Cie russe GustLife, retrace le voyage initia-tique d’une poignéed’hommes piégés par le froidà bord d’un vaisseau. Tou-jours sous ces latitudes, NaGrani de Mickaël Le Mer dela Cie S’Poart est né d’unerencontre avec des danseurs

russes dans une ville de l’Oural,Ekaterinbourg. Dans ces régionspolaires, les émotions ne sont queplus brûlantes. D’autres habituésde Suresnes cités danse sont at-tendus. Blanca Li, avec sa nouvelleproduction Electro kif, donne unjeu de jambes à la tektonik. AbouLagraa a conçu Nya pour dix dan-seurs de la cellule contemporainedu Ballet national algérien. Storm,le virtuose allemand du breakdance, revient avec un solo auto-biographique, 28 ans, 28 minutes.Dans ce tour du monde de ladanse, bien d’autres spectacles en-core s’imposent comme desétapes mémorables. � R.P.

Du 7 au 30 janvier au théâtre Jean-Vilar.

16 place Stalingrad, Suresnes.

Réservations au 01 46 97 98 10

et sur www.suresnes-cites-danse.com

A

Le danseur étoile a choisi de s’appuyer sur les improvisations de ses danseurs pour concevoir sa pièce.

PH

OTO

S:

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

20invitations

offertes par le théâtre

de Suresnes Jean-Vilar

dans ce numéro

(voir page 79).

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 37

38|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

eux générations depeintres rouennaisont arpenté la villeancienne, son port,

la vallée de la Seine, sur les pasde Gauguin, Monet, Pissarro, Sis-ley. Vouant leur pratique à la pein-ture dite « de paysage », genre re-mis à l’honneur au milieu duXIXème siècle par Corot, ceux deBarbizon et en 1870 par les im-pressionnistes, les jeunes Rouen-nais travaillent comme leurs aî-nés, en plein air, « sur le motif ».Depuis la terre normande, cettepremière génération suit attenti-vement la révolution picturale quemènent les chefs de file du mou-vement impressionniste à Paris etvénère Monet. Ce dernier s’ins-talle en partie à Rouen, entre 1892et 1894, pour peindre sa célèbre

série « La Cathédrale de Rouen »,vingt-huit versions distinctes réa-lisées avec une lumière variable,fonction des différentes heures dujour, des saisons, des conditionsclimatiques. Pissaro suivra lamême démarche pour produirenombre de tableaux de « la véné-rable vieille ville », de l’activité flu-viale et portuaire.

L’influence de MonetÀ Rouen, Delattre, Lemaître, Fre-chon, mais aussi Lebourg ou An-grand s’essaient à poser la cou-leur en laissant la touche visible,à suggérer le motif plus qu‘à lepréciser, à saisir les jeux de lu-mière…, à fixer l’indéfinissable :une atmosphère, une « impres-sion ». Ces pratiques, qui parais-sent à l’époque relever de l’es-

D

À Rueil-Malmaison, l’Atelier Grognard expose

une centaine de tableaux des peintres

impressionnistes qui ont formé L’École de Rouen.

Du 21 janvier au 18 avril. �

L’Écolede Rouen,l’impressionnismeau fil de Seine

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:45 Page 38

e x p o s i t i o n

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |39

Joseph Delattre, Rouen depuisla côte de Bonsecours. 1900,huile sur toile, 38 x 55 cm.

Ci-dessous de haut en bas : Charles Frechon, Été à Quévreville-la-Milon. 1900-1905, huile sur toile,60 x 73 cm. Albert Lebourg, Pré aux Loups, Rouen.1900-1905, huile sur toile, 54 x 81 cm

« Penser avecles yeux »

La démarche subjective de Monet consistant à étudier les variations de la lumière sur le motif, à privilégier l’impression plus que la réalité,a « fait école » en marquantprofondément de son empreinte les peintres rouen-nais. Dans ce sillage, deux générations d’artistes ontchoisi de travailler selon le projet et les moyens de l’im-pressionnisme. Ils ont éclaircileur palette, banni le noir et la terre de Sienne et avec dessensibilités différentes ont saisi l’atmosphère lumineuseet colorée qui se dégageait de leur pays.

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:46 Page 39

c u l t u r e 3

40|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

quisse sommaire et non del’œuvre à part entière, rompentavec les règles du métier pictu-ral. Palette lumineuse et toucheétirée avec Delattre, couleursfluides pour Lebourg, vivacité dubleu et lumière éclatante dansles toiles de Frechon…, montrentcomment ces peintres se déga-gent de la tradition académique.

Explorations picturalesL’exposition présente successi-vement la Seine avec le port deRouen et « le Pré aux Loups », laville aux cents clochers et « larue de l’Épicerie », la campagneenvironnante. Les tableaux of-frent des points de vue peints de-puis les collines du pays rouen-nais, autant de visionspanoramiques splendides sur lacité et le fleuve, ainsi que des

plans rapprochés sur les scènesportuaires et la vieille ville, àl’ombre de la cathédrale, dansles rues célèbres, les faubourgs…un Rouen caché et secret. La se-conde génération avec lespeintres Pinchon, Dumont, Guil-bert, Hénocque… s’ouvre auxnouvelles explorations picturales.Le néo-impressionnisme lumi-neux et poétique de Bradberry,dans le sillon de Seurat, ou lestoiles magistrales de Pinchon au-

tour de 1905, avec leurs magni-fiques accents fauves à l’égal deDerain ou Matisse, en sont lestémoins. Certains artistes pour-suivent fidèlement l’esprit ini-tial de l’impressionnisme, telsThieulin, Guilbert, Delattre… Se-lon des modulations différentes,les peintres de l’École de Rouense sont largement inscrits dansla tradition impressionniste :l’exposition de l’Atelier Gro-gnard conforte ainsi leur rôle,

souvent méconnu, dans l’an-crage du mouvement au XXème

siècle. �Alix Saint-Martin

« Les peintres impressionnistes et post-impres-

sionnistes de l’École de Rouen », du 21 janvier

au 18 avril, Atelier Grognard à Rueil-Mal-

maison, 6 av. du Château de Malmaison

92500. Tous les jours de 13h30 à 19h, fer-

meture mardi. Tarif : 5€ (gratuit - de 12 ans,

étudiants). Tél. : 01.41.39.06.96.

www.mairie-rueilmalmaison.fr

Henri Vignet, Rouen depuis les toits de la cathédrale. Collection Larock-Granoff, 1912, huile sur toile, 51 x 81 cm.

Marcel Delaunay, Rouen, la rue de l'Épicerie. 1914, huile sur toile, 61 x 38 cm

« L’exposition de Rueil-Malmaison confortela place des peintres rouennais et leur rôle

dans l’ancrage du mouvement impressionnisteau tournant du XXème siècle ».

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:46 Page 40

é d i t i o n

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |41

L’historien médiéviste a reçu le 17 novembre le 24e prix Chateaubriand pour son livre, François d’Assise

entre histoire et mémoire.

André Vauchez, surles traces du saint d’Assise

François d’Assise a fait l’ob-jet de multiples biographies.Quelle est la particularité devotre approche ?Nombre de ces ouvrages ont étéécrits par des religieux dans un butd’édification et de spiritualité. Moi,j’ai voulu faire une approche d’his-torien. Ces trente dernières années,beaucoup de progrès ont été faitsen Italie dans la compréhensiondes textes franciscains. Ces re-cherches ont permis de les dater etd’étudier les rapports entre lessources qui nous parlent de Fran-çois d’Assise et qui étaient souventdiscordantes. Il m’a semblé utilede faire une mise au point qui in-tègre ces nouvelles données.

Comment avez-vous eul’idée du sujet ?C’est le livre d’une vie. En faisantma thèse de doctorat sur la saintetéau Moyen Âge entre le XIIe et leXVe siècle, je suis tombé sur Fran-

çois d’Assise. Ce personnage m’afrappé parce qu’il est resté célèbrejusqu’à aujourd’hui. Et puis, dans lecadre de mon travail à l’École fran-çaise de Rome (Ndr : André Vau-chez a dirigé cette institution de re-cherche de 1995 à 2003), j’ai passéde nombreuses années en Italie.Là-bas, François d’Assise estcomme Jeanne d’Arc chez nous.Tout le monde le connaît.

Qui était François d’Assise ?C’est un laïc. Il vient d’un milieubourgeois puisqu’il est le fils d’unmarchand drapier. Au début de savie, il a tout un programme d’as-cension sociale. Il veut devenir che-valier, briller sur les champs de ba-taille, peut-être faire un beaumariage. Tout cela s’arrête parcequ’il se sent appelé à autre chose.

Peut-on parler d’une conversion ?Je préfère le mot retournement

parce que la conversion se fait dujour au lendemain alors que Fran-çois d’Assise cherche sa voie pen-dant trois ans, jusqu’au momentoù il rencontre les lépreux. C’estalors qu’il se sent transformé etqu’il décide de vivre comme lespauvres. C’est sa première expé-rience religieuse décisive.

Pourquoi François d’Assisefascine-t-il encore, huitsiècles après sa mort ?Pour les uns, François d’Assise estun héros de la pauvreté. Pourd’autres, c’est dans le domaine éco-logique qu’il sert d’exemple, parcequ’il a été le premier à ne pasmettre de rupture entre le mondeanimal et le monde humain. Unautre courant s’inspire de Françoisen tant qu’homme de paix. �

Propos recueillis par Reine Paris

André Vauchez, François d’Assise entre his-

toire et mémoire, Fayard, 28 €, 548 p.

Un prix prestigieux

Cette récompense dis-tingue chaque année, de-puis sa création en 1987,une œuvre de recherchehistorique ou d’histoire lit-téraire portant sur la pé-riode contemporaine del’écrivain romantique ou re-levant de ses domainesd’intérêt (il est l’auteur duGénie du christianisme).Doté par le conseil généralde 15 000 €, le prix est re-mis traditionnellement à laMaison de Chateaubriand àChâtenay-Malabry. Le jury -auquel participe notam-ment Jean d’Ormesson - estprésidé par Marc Fumaroli,de l’Académie française.Nouveauté 2010, le prix estdésormais matérialisé parun buste en bronze de Chateaubriand réalisé parl’artiste Nacera Kainou.

Retrouvez la vidéo « Rencontre avec André Vauchez » sur

www.hds-video.net,chaîne «Culture et Patrimoine».

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

DR

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:46 Page 41

42|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

À Sèvres,une maison abstraiteElle a reçu le

prix grand

public des

Architectures

contemporaines

de la Métropole

parisienne.

Visite sur le

coteau de Sèvres

d'une maison à

vous couper le

souffle.

sillonner la colline,là, juste au-dessusdu centre-ville, on sedit qu'il y a des lieux

qui ont tout pour mériter une ar-chitecture exceptionnelle. On est àla fois en zone urbaine – les pre-miers commerçants sont à deuxpas – et ailleurs, là où il ferait bonse poser. Calme, verdure, sentesdiscrètes : il y a ici quelque chosed'à la fois théâtral et réservé où ilne serait pas séant de faire de l'ar-chitecture banale. Traverser letemps, voilà l'une des motivationsqui ont poussé la maîtresse deslieux et son mari à se lancer dansl'aventure de la maison d'archi-tecte : « J'avais en tête une maisonoù je passais mes vacances, une mai-son d'architecte comme on dit, trèsmoderne et tellement agréable. Jevoulais retrouver quelque chosecomme ça, des lignes, une forme,beaucoup de lumière ». Commequoi la nostalgie n'est pas seule-ment affaire de vieilles poutres…Les mots qui reviennent ? Sobre,

épurée, fluide. Et quand on évoqueles matières, ce sont le verre,l'acier, le bois. « Et pas forcément lebéton au sol ou sur les murs. Jen'avais pas envie d'une maison à lamode, pliée aux diktats de l'époque.Plutôt d'une maison qui pourraittraverser le temps… » Le premier

goût leur était venu d'une maisonmétallique préfabriquée, qui au-rait pu tout aussi bien apparteniraux années cinquante du siècleprécédent qu'à celles à venir dunôtre – une maison comme cellesde Jean Prouvé à Meudon. Lachose n'a pas été possible, mais ilen est resté une certaine idée de

liberté par rapport au modernecomme on l'entend.

Contraintes créativesChoisis pour leur « patte », commeon s'arrête devant une toile parceque la touche vous séduit, les ar-chitectes Colboc, Franzen et Asso-

ciés sont les plus jeunes de la shortlist. Première piste : deux cubesverticaux reliés par une passerelle,sorte de mur dressé en façade. Maistrès vite, ensemble, ils choisissentl'audace en levant le rideau pours'ouvrir sur la rue. « On est tout prèsdu centre, on a pris le parti d'être dansla ville plutôt que de s'enfermer côté

À

Tout est parti desrèglementations imposées parles lieux pour s’inscrire avec

naturel dans le paysage.

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:46 Page 42

a r c h i t e c t u r e

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |43

jardin. C'était sans doute le choix lemoins évident à faire, mais une foisdécidé, le reste a coulé de source ».Les contraintes fonctionnellesétaient simples. On a parlé de flui-dité, de vitrages, de lumière ; onpourrait rajouter : pas de couloiret trois chambres pour les ados.Pour ce qui est en revanche descontraintes physiques et légales, cefut une autre paire de manches.« Tout est parti des réglementationsimposées par les lieux, précise Ar-naud Sachet, architecte associé chef

du projet. Les retraits obligatoires surrue et la mitoyenneté avec le petit ga-barit de la maison adjacente ren-daient impossible l'existence d'ungrand séjour carré. En plus, le coteauregarde le nord. On a donc imaginé defaire tourner le volume séjour de 90degrés, pour échapper à la mitoyen-neté et ouvrir sur l'ouest et le sud côtéjardin, sans pour autant se fermer enfaçade. Cela a également permis decréer toutes ces petites terrasses proté-gées par le surplomb du dernier ni-veau ». Bref, du bon usage de la

contrainte créative... Ce qui n'étaitpas gagné parce que le chantier lui-même fut plutôt... difficile ! Sentesétroites, rues tortueuses, pente :l'accessibilité n'est pas le point fortdu quartier. « Il a tout fallu faire à lamain, et ce n'est pas une image. Im-possible d'évacuer les terrassementsautrement que par de petits camionsd'un mètre cube, autant dire que ças'est fait à la brouette... Un chantiertrès sec, par la force des choses, avectrès peu de béton coulé et beaucoupde procédés industriels. »

Art abstraitQuel que soit l'angle du regard, lamaison s'inscrit avec naturel dans lepaysage, les volumes répondant auxvolumes. Pas si audacieuse que çaalors ? À moins que, au contraire,elle soit très audacieuse pour ou-vrir autant d'échappées belles… Lesmatières des trois niveaux – bétonvégétalisé au rez-de-chaussée, mé-tal au rez-de-jardin, bois à l'étage –se patinent avec élégance, les cou-leurs du ciel et des arbres se reflè-tent sur le bardage noir autour desvitres, l'impression d'équilibre netient pas seulement à la hardiessedes porte-à-faux… Aux mots quel'on cherchait pour définir cettemaison, il faudrait rajouter « abs-trait ». Comme peuvent l'être unepeinture ou une musique. Avecleurs hauts visages altiers aux yeuxgrands ouverts, les grosses meu-lières du coteau racontent leurs his-toires d'un autre siècle. Ici, dans cejeu de volumes qui tournent la dif-ficulté, ne reste qu’à inventer la viequi va avec. Ce qui est une belleambition d'architecte. �

Didier LamarePhotos Olivier Ravoire

En savoir plus : www.prixpubli-

carchi.com et www.cfa-arch.com�

L’idée était de construireune maison qui pourrait«traverser le temps».

PH

OTO

S:

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 43

44|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c u l t u r e 3

PatrickPécherot

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 44

l i v r e

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |45

atinée d'hiver sur les pavés duvieux Puteaux, il fait un froidde guillotine. Patrick Pécherot– haute silhouette noire, la cin-

quantaine, pas vraiment le genre à vous ta-per sur le ventre mais l'humour pince-sans-rire une fois le regard allumé derrière leslunettes rondes – est venu en voisin. Né àCourbevoie où il demeure, il a passé sa jeu-nesse ici : « Mon grand-père avait une mi-nuscule entreprise de peinture, avec deux ou-vriers. À sa mort, avant la guerre, sa veuve arepris son boulot de repasseuse. Grandeur etmisère de la famille... » Le nez en l'air, on cir-cule dans les vieilles rues d'un quartier quise transforme, exactement là où, dans lesombres militantes, errait le narrateur de sondeuxième roman, Terminus Nuit. Ici, unesuperbe école blanche et verte dont l'arbresurgi de derrière le muret évoque un templejaponais ; là, une élégante maison 1830 –c'est le voisin, fidèle au poste depuis cin-quante ans, qui nous refile le tuyau. Etl'homme à la carabine ? Rien à voir avec leFar West et la winchester sciée de Steve McQueen. Plutôt avec un autre noir et blanc,celui des fumées d'usine et du papier desjournaux anarchistes, la violence d'une autreépoque. Et le sang. « Depuis l’adolescence, jeme suis intéressé à la bande à Bonnot. Pas seu-lement ce qui arrive à la fin, les agressions, leprocès, mais l'épaisseur des personnages, leurtrajet. Ils ont expérimenté des choses qu'on re-trouve telles quelles dans les années soixante-dix : la contre-culture, la vie plus ou moinscommunautaire, les préoccupations écologistes.Et puis, quand on est jeune, on a toujours unpeu le romantisme du bandit. Certains d'ailleursavaient une dimension touchante et d'autresau contraire… Parce que bon, le crime deThiais, deux vieux massacrés au marteau,j'avais quand même du mal... » Bascule dudécor : bistrot à l'ancienne, l'un des secretsles mieux gardés de Puteaux, nappes rougeset blanches, vieilles réclames et menus d'au-trefois sur les murs, un antique hachoir à

viande, quelques moules à kouglof.L'homme à la carabine, donc c'est le der-nier venu dans la bande : André Soudy, iln'a pas vingt ans. Pendant le hold-up deChantilly, il tient la foule en respect, d'oùson surnom : « Mais il doit sans doute tirer enl'air parce que personne ne meurt devant labanque… La légende d'ailleurs veut qu'ilmanque de se tirer une balle dans le pied etqu'il s'évanouisse dans la De Dion-Bouton, unevoiture sortie des usines à deux pas d'ici. Maispour la postérité judiciaire, il restera l'homme àla carabine, le premier à être arrêté. Il avaittrès brièvement habité Puteaux. Je l'ai choisiparce que c'était le plus fragile de la bande. Issud'une famille ruinée, Soudy devient garçond'épicerie à douze ans. Il monte à Paris, en-chaîne les épiceries, se fait virer de droite et degauche parce qu'il a mauvais esprit, prend sacarte au syndicat, fréquente les anarchistes, faitdes petits larcins... Il en arrive même à dévali-ser une coopérative ouvrière ! Ses histoiresd'amour finissent mal et il est « tubard » jus-qu'à la moëlle… L'esprit très titi parigot, mais lapoisse incarnée ! Il se met dans la bande à Bon-not dans la dernière ligne droite, quand ils ontdéjà toute la police aux fesses. » Bref, le mau-vais genre, celui à se trouver au mauvais en-droit au mauvais moment. Mais pourquoià ce moment-là, quand tout part déjà envrille ? Voilà l'un des nombreux sujets dulivre, l'une de ces réponses qu'on ne trouvepas dans les archives, peut-être seulementderrière les mots de l'écrivain et qui en ex-pliquent la construction originale : la voix deSoudy, des morceaux de scénario, des arrêtssur images. Et puis les « feuilles volantes »,extraits de textes d'auteurs et d'acteurs quiévoquent la bande à Bonnot. « Rien d'inventé,que du vrai ! Henri Calet, Aragon, Colette, Ar-letty, Gabin, Musidora, Brassens, Boris Vian…L'ensemble est censé faire un portrait patchworkd'un personnage qui a gardé son mystère. Parceque ce n'est pas un roman à suspense, on se doutebien de comment ça va finir… » �

Didier Lamare

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

J'ai toujours été attiré

par les déambulations

un peu mélancoliques

sur le passé. C'est ce qui

m'a emballé quand j'ai lu

Léo Malet. C'est pour ça

que j'adore Modiano.

Des écrivains qui

marchent le nez dans un

brouillard dont le

parfum est

incomparable.

IL EST L'AUTEUR LE PLUS HAUT-DE-SEINE DE CE QU'ON

APPELLE LE POLAR NOIR. EN FÉVRIER SORT «L'HOMME

À LA CARABINE», AUTOUR DE LA BANDE À BONNOT.

M

L'Homme à la carabine, 2011, éditions Gal-limard. Rencontre autour du livre avec l'au-teur le 5 février à la librairie L'Amandier, 9boulevard Richard-Wallace à Puteaux.

DR

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 45

es « replis cachésde la nature » af-fleurent dans lesphotographies de

Takaïshi dont l’esthétique, aussiexigeante qu’une exquise poli-tesse, maquille solitude et mé-lancolie. Le style de cet artistejaponais est souverainement ba-lancé, harmonieux, confrontant

le clair et l’obscur, le net et leflou, pour en faire des sujets àpart entière à l’instar de la lu-mière en peinture. À l’affirma-tion du vivant (personnage, ani-mal) répond ici l ’objet , viesilencieuse. À la promesse d’es-poir, branches bourgeonnantesau premier plan, le photographeoppose la dureté d’un mur sans

ouvertures, sinon closes, fer-mant le champ visuel. Intério-rité et méditation guident l’ob-jectif de Takaïshi qui délivre ladensité de l’espace ouvert ouhuis clos, paysage champêtre,urbain ou scène de vie quoti-dienne. Longueur de temps, mi-nutie, délicatesse de la vision…appartiennent à ce style d’image

qui cherche la juste mesurepour dire le mystère de la vie. �

Alix Saint-Martin« Confidences photographiques »,

Ayako Takaïshi, du 12 janvier

au 13 février. Maison des Arts,

11 rue de Bagneux à Châtillon.

Tél. : 01.40.84.97.11.

http://maisondesarts.ville-

chatillon.fr

c u l t u r e

46|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

3

Antony, l’exposition« Guerre et Vie, Ruineset Légèreté : les reportersmilitaires » délivre en

63 clichés (dont 45 autochromes),d’admirables portraits qui subli-ment la ténacité psychologique destroupes et de la population civile du-rant les deux guerres mondiales, surle front Est de la France. Ces pho-tographies proviennent des collec-

tions de l’ECPAD, photothèque etvidéothèque du ministère de la Dé-fense qui assume la sauvegarde etla conservation du patrimoine au-diovisuel et photographique des ar-mées. � A.St-M.« Guerre et Vie, Ruines et Légèreté : les

reporters militaires », du 15 février au

30 avril. Maison des Arts d’Antony, 20

rue Velpeau. Tél. :01.40.96.31.50.

[email protected]

Reporters militaires

L

À

© A

YA

KO

TAK

AÏS

HI

© E

CP

AD

À Châtillon, Ayako Takaïshi dévoile ses « Confidences photographiques », autant de vues noir et blanc qui

révèlent l’esprit du motif.

Quintessence du motif

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 46

Montrouge, l’édition 2011 de Mi-niartextil présente 54 œuvres et 7installations sur le thème : « Un

jour de bonheur ». De tous les continents, lescréations colorées et originales se plient auxcontraintes qui ont fait le succès de la mani-festation : une base textile pour un volume20cm x 20cm. De ce concept jaillissent d’au-dacieuses associations. Un concentré de jubi-lation. � A.St-M.Miniartextil, du 5 au 25 février, Salons de l’hôtel de

ville de Montrouge, entrée gratuite, tous les jours

de 10h à 19h.

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |47

p a n o ra m a

Tempohip-hop

ef Aérosol est un artiste ur-bain français de la pre-mière génération qui tra-vaille le « pochoir de

rue » et fait le choix du support-car-ton pour ses portraits qu’il déploiedans l’espace du musée, animé pardes performances. À travers cette per-sonnalité originale, les visiteurs dé-couvrent une foule de regards, d’atti-tudes, mis en relation avec d’autresarts (musique, peinture, littérature,cinéma…). Les personnages anonymesse pressent et se mélangent commedans une « Tour de Babel » dont lesymbole même se dresse, sur cinqmètres de haut, dans la magnifiqueRotonde du musée… � A.St-M.« Jef Aérosol », du 27 janvier au 10 avril,

musée des Avelines,

60 rue Gounod à Saint-Cloud.

www.musee-saintcloud.fr

À Saint-Cloud, Jef Aérosol fait

un carton… dans le cadre de

la manifestation annuelle du

musée des Avelines, « Un

artiste - Un univers ».

L’universde la rue

À

J

© JE

FA

ÉRO

SOL

© JU

LEIN

BEN

EYTO

N

© A

NTR

AA

UG

UST

INO

VIC

A

Malakoff, Julien Be-neyton expose desportraits à l’acrylique

dans une veine hyperréaliste. Àtravers Sabina ou Alberto, lejeune artiste brosse le quotidiendes villes. Les portraits sont ci-nématographiques, le trait estincisif et détaillé, frontal et re-vendicatif, « excédant la réalité ».En arrêt sur image, ces person-nages incarnent paradoxale-ment le rythme de la viecontemporaine. � A.St-M.« À la régulière », Julien Beneyton,

du 15 janvier au 24 mars. Maison

des Arts de Malakoff, 105 av. du 12-

Février-1934. Tél.: 01.47.35.96.94.

[email protected]

À

Sculpturesminiatures

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 47

3

À la Bibliothèque Marmottan, l’exposition « Le graveur et le photographe » confronte, à 130 ans dedistance, deux approches d’un même paysage alpin vu par le peintre Johan Jacob Meyer et le pho-tographe Dominique Laugé. Une mise en perspective d’un tableau de Turpin de Crissé, face à vingtphotographies de Dominique Laugé, complète cette approche de l’évolution du paysage. �

« Le graveur et le photographe. Deux visions confrontées du paysage alpin », du 2 février au 30 juin,Bibliothèque Marmottan, 7 place Denfert-Rochereau à Boulogne. Tél. : 01 55 18 57 61.

Tout ce qu’il faut savoir sur le ticket de métro se trouve dans le livre de Gré-goire Thonnat paru aux éditions Télémaque. En le feuilletant, on apprenden vrac que plus de 600 millions de coupons sont vendus par an, que le mé-tier de poinçonneur a disparu avec l’arrivée du ticket à bande magné-

tique, que Valéry Giscard d’Es-taing a pris le métro quand ilétait ministre des Finances,que le réseau compte297 stations, dont 21 dans le« 92 », ou encore que laligne 1 est la plus fréquen-tée avec 160 millions devoyageurs chaque année.L’ouvrage est une mined’informations, doté d’unemaquette originale et très

bien illustré, ce qui accentue son caractère ludique. �Petite histoire du ticket de métro parisien de Grégoire Thonnat, 176 pages,19,90 €, éditions Télémaque.

Notre sélection arts, culture, loisirs, découvertes

Du 18 janvier au 13mars, le peintre etdessinateur boulon-nais Xavier Devaudexpose une ving-taine d’œuvres dansla grande nef de l’Es-pace Landowski. Lecorps humain est aucentre de l’œuvre. Letrait virtuose fait lapart belle à l’impro-visation et conduitdes dessins intimes et puissants jusqu’aux grands formats peints quidisent en couleur l’enchevêtrement des corps nus, leur vulnérabilité,leur détresse… Trois performances en duo avec un musicien sont an-noncées les 6 et 23 février. �

Entrée libre. Tél. : 01 55 18 53 76. D’autres renseignements sur www.boulognebillancourt.com

Alpin

c u l t u r e 3

Pierre-François Roussillon a été nommé à la direction de la scène na-tionale de Malakoff. Il a succédé le 13 décembre à Pierre Ascaride, directeur duThéâtre 71 depuis 1984, qui avait relevé le défi de faire exister aux portes deParis cette scène nationale ne comptant àson arrivée qu’une trentaine d’abonnés. Le projet de Pierre-François Roussillon mé-nage une place de choix au théâtre, maisfoisonne aussi de propositions musicales. Ce caractère pluridisciplinaire devrait per-mettre d’élargir et de diversifier les publics. �Lire notre interview de Pierre-François Roussillon sur www.vallee-culture.fr

Roussillon 71

Coupon

48|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

�Corps

© D

OM

INIQ

UE

LAU

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

XA

VIE

RD

EVA

UD

DR

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:47 Page 48

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |49

Le musée Albert-Kahn à Bou-logne-Billancourt propose pour lapremière fois une applicationSmartphone (iPhone et Androïd)dédiée à sa nouvelle exposition,« Clichés japonais », qui est pré-sentée jusqu’au 28 août 2011. Téléchargeable gratuitement,cette application permet de découvrir l’exposition à traversune visite guidée et des vidéosinédites. Quatre rubriques sont

proposées. « Pour découvrir »donne un aperçu de l’expositionavec une mise en lumière de neufautochromes exposées au musée.« Visite guidée » propose une visite de 45 minutes environ. « Albert-Kahn, musée et jardins »permet de mieux connaître le musée et l’attachement particu-lier d’Albert-Kahn pour le Japon.« Informations pratiques » délivretous les renseignements utiles.L’exposition est le fruit desvoyages au Japon des opérateursd’Albert Kahn lors de périodescharnières correspondant à troisrègnes impériaux, les ères Meiji,Taishô et Shôwa. �

D’autres informations sur www.vallee-culture.fret sur www.albert-kahn

Le conseil général et la compagnie Philippe Ménard, en partenariatavec le théâtre de Châtillon et le théâtre de Vanves, organisent des ateliers hebdomadaires de mars à mai 2011 en vue de créer un spectacle de danse présenté sur scène en mai 2011, Memory #5.L’objectif : réaliser un projet collectif et intergénérationnel. Aucune pratique corporelle ou théâtrale n’est requise. �

Pour plus d’information, contacter Véronique Noblet au 01 47 29 30 10.

La Ville de Boulogne-Billancourtorganise un concours internatio-nal de composition d’œuvres ins-trumentales à destination pédago-gique dans le cadre de la Quin-zaine de Création pédagogique duConservatoire à rayonnement ré-gional qui aura lieu au centreGeorges-Gorse du 28 mars au 9avril 2011. Ce concours est ouvertaux compositeurs de toutes natio-nalités, âgés de moins de 35 ansau 1er janvier 2011. Les partitionset les autres documents doiventparvenir au plus tard le 31 janvier2011. À l’issue du concours, troisprix seront décernés par la ville(2 500 €) l’ARIAM Île-de-France(2000 €) et la Sacem (1 500 €). Lerèglement et le bulletin d’inscrip-tion sont téléchargeables surwww.boulognebillancourt.com,rubrique culture. �

Au centre culturel de Garches se donnentLes 39 Marches de John Buchan et AlfredHitchcock le 20 janvier. La pièce dethéâtre, mise en scène par Éric Metayer, a reçu les Molière de la pièce comique

et de l’adaptateur. Cette intrigue policière raconte l’histoire d’un espion échevelé qui est injustement soupçonné du meurtred’une jeune femme soi-disant agent secret. Dans cette chasse à l’homme, l’espion devient le gibier… Une comédie décalée et pleine d’humour. � Réservations au 01 47 41 39 32. Renseignements sur www.ville-garches.fr

Composition

VitrauxLes Archives départementales organisent une expositionjusqu’en mai sur les peintres verriers Brière à Levallois. Pendantplus d’un siècle, cette dynastie a embelli par le vitrail édifices publics et demeures privées. C’est dans l’atelier de Levallois queles coupoles du Printemps à Paris ont été conçues ainsi que lesvitraux de l’église Saint-Maximin à Metz. À la suite de la ferme-ture de l’atelier en 2005, la famille Brière a confié ses archives au Département. C’est ainsi qu’un exceptionnel ensemble graphique de dessin de vitraux peut aujourd’hui être montré.Dans la continuité de l’exposition, un ouvrage de 255 pages, très illustré, a été réalisé et est vendu au prix de 32 €. �Archives départementales, 137 avenue Joliot-Curie à Nanterre.Horaires : lundi de 13 h à 17 h, du mardi au jeudi de 9 h à 17 h et le vendredi de 9 h à 13 h.

Qu'y a-t-il de commun entre Ligeti et Adams d'un côté, et de l'autreYes, Genesis, King Crimson ? L'Ensemble orchestral contemporain,pointure de la musique classique contemporaine. Avec deux Boscaux manettes, René à la direction et Jérôme en complice vidéaste, il nous offre à la Maison de la Musique de Nanterre (dimanche 30 janvier à 16 h 30), un crossover particulièrement inventif. Qui aura le mérite supplémentaire d'accorder ses lettres de noblesse à un genre, le rock progressif, dont il faut bienavouer qu'il n'avait plus très bonne presse. �

D’autres renseignements sur www.eoc.fr

Progressif

Mémory #5 recrute

Espionnage

Clichésjaponais :l’appli

z a p p i n g

© G

ILLE

SV

AN

NET

/AR

CH

IVES

DÉP

AR

TEM

ENTA

LES

DES

HA

UTS

-DE-

SEIN

E

CG92

/OLI

VIE

RR

AV

OIR

E

© P

HIL

IPP

ELO

T

© C

AR

OLE

MA

RTI

N/V

ILLE

DE

BO

ULO

GN

E-B

ILLA

NC

OU

RT

15_36-49 CULTURE_v3:haut de seine 22/12/10 9:48 Page 49

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:48 Page 50

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |51

conseil général

Nettoyage fluvialsur Seine

Salades-bar pourles collèges

Le dispositif Femmesvictimes de violences

525658

60Page

Transports, la contributiondu Département

Éole, Arc Express, Réseau de Transports du

Grand Paris, le conseil général a pris part

aux débats actuels au cours de sa séance

du 17 décembre. Le Département souhaite

que le choix des tracés se fasse rapide-

ment pour que les projets puissent avan-

cer, notamment le prolongement du RER E

à l’ouest. Rien que pour ce dernier, l’enga-

gement du conseil général est de 160 M€.

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:49 Page 51

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:49 Page 52

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |53

e n v i r o n n e m e n t

Le conseil général assure la

collecte des déchets sur la Seine

et les berges au moyen de deux

embarcations originales, le Bélénos

et le Sequana.

Sous le pont de Levallois, lesoleil n’est pas encore levé.Les bateaux endormis tan-guent mollement le longde la berge. Un bruit de

moteur se fait entendre. Il est 7h30,les équipages du Bélénos et du Se-quana lèvent les amarres. Ces deuxbateaux ont une mission : ramas-ser les déchets flottants sur la Seineet les berges basses selon un plan-ning d’intervention commune par

commune. Les soixante-six kilo-mètres de berges alto-séquanaisessont ainsi nettoyés trimestre aprèstrimestre. « Nous sortons tous les joursde la semaine, explique le capitainedu Bélénos, Claude Coquard. Laquantité de déchets varie en fonctiondes périodes de crue. » Un tapis rou-lant avale au ras de l’eau les orduresqui flottent et les recrache dans unegrande benne amovible. Les déchetsplastique parviennent jusqu’au �

PH

OTO

S:

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

Sur la Seinela ronde des bateauxnettoyeurs

Les capitaines du Bélénos et du Sequana s’apprêtent àintervenir sur les berges deGennevilliers pour ramasserun arbre tombé à proximitéde l’usine Panzani.

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:49 Page 53

54|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

fleuve par le ruissellement, lors desorages, et quand les égouts débor-dent. Les équipages du Bélénos etdu Sequana doivent aussi nettoyerles « laisses » des crues sur lesberges : il s’agit des plastiques etautres détritus qui restent accrochésaux arbustes quand l’eau redescend.

Pour charger des déchets au volumeplus important, les deux embarca-tions disposent d’une grue et d’ungrappin. Beaucoup plus petit que leBélénos, le Sequana n’a pas de tapisroulant, mais il peut s’aventurer eneaux peu profondes et circuler entreles péniches. « Je l’appelle l’annexe »,

plaisante le capitaine du Bélénos,tout en reconnaissant son utilité.

250 tonnes de déchets collectésLa Seine, plus propre qu’il y aquelques années ? Depuis onze ansqu’il travaille sur ce bateau, ClaudeCoquard a vu une évolution : « Il ya une amélioration due à l’aménage-ment des berges. Quand celles-ci étaientsauvages, les gens avaient l’habituded’y vider leurs poubelles plutôt que d’al-ler à la déchetterie. » En ce 1er dé-cembre, l’équipage doit intervenir

à Gennevilliers pour ramasser unarbre tombé à proximité de l’usinePanzani. Le nettoyage des déchetsflottants ne fait pas partie de la com-pétence des conseils généraux, maisle Département des Hauts-de-Seineassure cette collecte sur son terri-toire depuis 1980. Il fait appel à unprestataire, EMCC, qui lui a rachetéles deux bateaux en 2007, et alloueà cette activité un budget de550 000 € par an. La moyenne an-nuelle des déchets collectés est de

250 tonnes avec de fortes variationsliées aux aléas climatiques (orages,chute des feuilles...). Cette action estparticulièrement stratégique en casde pollution ou de crue car de nom-breux endroits sur les berges nesont alors accessibles que par laSeine. En outre, le prestataire al'obligation de trier les déchets va-lorisables. « Il s’agit uniquement desdéchets verts qu’on ramasse sur lesberges. On ne peut pas trier ceux quiviennent de l’eau car ils sont trop mé-langés », précise le capitaine du Bé-

lénos. Des équipes d’éco-canton-niers viennent ponctuellementseconder depuis la terre ferme leséquipages du Bélénos et du Se-quana. Les bateaux interviennentaussi en soutien d'action de fau-chage ou d'élagage dans les parcsdépartementaux en bord de fleuve.Collectés dans une benne, les dé-chets verts sont ensuite valorisés surune plateforme de compostage. �

Reine ParisPhotos : Jean-Luc Dolmaire

François Kosciusko-MorizetVICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL CHARGÉ

DE L’URBANISME ET DE L’ASSAINISSEMENT

« Le nettoyage des déchets flottants ne fait paspartie des compétences confiées par la loi aux

conseils généraux. Toutefois le conseil général des Hauts-de-Seine a décidé d’assurer la collecte de ces déchets car le ramas-sage des flottants s’inscrit dans la politique de l’eau du Départe-ment, en application du schéma d’aménagement et de gestiondurables de la Seine et de ses berges, adopté par l’assembléedépartementale le 24 février 2006. Le nettoyage des déchetsflottants est réalisé quotidiennement par deux bateaux, leSequana et le Bélénos. Au-delà du simple ramassage de déchets,ces bateaux constituent une véritable action de communicationvers le public et les habitants des bateaux-logements sur lavigilance portée par le Département à la Seine, patrimoinecommun et marquant des Hauts-de-Seine. »

Verbatim

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

« Cette prestation eststratégique en cas de pollutionet de crue car certains endroits

sur les berges ne sontaccessibles que par la Seine. »

Les deux bateaux nettoient les66 km de berges alto-séquanaises.En moyenne, 250 t de déchets par an sont ainsi collectées.

PH

OTO

S:

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:49 Page 54

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |55

s a n t é

Médecins territoriaux le conseil général recruteLe conseil général lance une campagne de recrutement de médecins

territoriaux. Leur mission : faire de la prévention dans les centres de PMI et les

écoles maternelles.

Les médecins territoriauxsont chargés de la préven-tion pour les enfants de 0 à6 ans. Ils interviennent

pour le suivi et l’accompagnementdes femmes enceintes et dans lescentres d’éducation et de planifi-cation familiale. Leur travail s’or-ganise autour de plusieurs grandsaxes tels que la santé, le suivi dela grossesse, le soutien de la « pa-rentalité », la protection de l’en-fance, la contraception, etc. En ma-tière de santé par exemple, ils fontdes consultations médicales dansles centres de PMI ainsi que desbilans de santé dans les écoles ma-ternelles. « Chez l’enfant, le médecinen PMI surveille la croissance, l’ali-mentation, le sommeil du bébé et illui fait ses vaccins, mais il n’a paspour mission de soigner. Toutefois, il

peut prescrire un traitement médicalquand l’enfant est malade ou orientercelui-ci vers un confrère », expliquele docteur Élisabeth Hausherr, mé-decin responsable du secteur ouestdu département.

Entourer les parentsEn ce qui concerne la « parenta-lité », le médecin participe à l’ac-compagnement des familles avantet après de l’arrivée de l’enfant -jusqu’à ses six ans -, et aide lesjeunes dans la construction deleur vie affective. « Dans une PMI,on travaille en équipe, avec une in-firmière puéricultrice, une auxiliairede puériculture, un psychologue, unesage-femme et une éducatrice dejeunes enfants. On peut prendre letemps d’accompagner les familles. »En raison de cette proximité avec

les parents, le médecin de terrainest particulièrement bien placépour repérer les familles fragileset les enfants en difficulté. Si lesproblèmes sont d’ordre socio-éco-nomique, il peut lui arriver d’ap-peler une assistante sociale oul’établissement scolaire, en tenantinformés les parents. En re-vanche, quand les situations sontplus compliquées et relèvent dela protection de l’enfance, le mé-decin organise des réunions avecson équipe et ses partenaires(Aide sociale à l’enfance) pourtrouver des solutions.

Évolution de carrièreLa carrière d’un médecin territo-rial peut évoluer au sein du conseilgénéral. Salarié, le médecin terri-torial peut être vacataire, contrac-

tuel ou titulaire. Il peut devenirresponsable de secteur. Son travailconsiste alors à coordonner leséquipes et à mettre en place desprojets autour de l’éducation de lasanté et de la parentalité. Il estaussi chargé de contrôler lescrèches, les garderies et les jardinsd’enfants et il est responsable desagréments des assistantes mater-nelles. « Le choix de la médecine enPMI permet de concilier son métieravec une vie de famille. Il y a unegrande qualité de travail : on évolueau sein d’une équipe, on n’est jamaisseul en consultation, on n’a pas degarde, on est salarié et protégé parun statut. Les médecins peuvent exer-cer leurs obligations de formationcontinue (FMC) et toutes les six se-maines, un groupe de médecins duconseil général organise une demi-journée de formation. » � R.P.Pour postuler, plus de renseignements

sur www.hauts-de-seine.net

Yves MénelVICE-PRÉSIDENT

DU CONSEIL

GÉNÉRAL CHARGÉ

DU PERSONNEL

« Le Département des Hauts-de-Seine recrute de manièrerécurrente sur l’ensemble du territoire des médecinsgénéralistes, pédiatres,gynécologues-obstétriciens ou pédopsychiatres. Directement rattachés à unmédecin-chef, ils font partieintégrante de l’équipe pluri-disciplinaire du centre de PMI(puéricultrices, auxiliaires depuériculture, sages-femmes,psychologues, secrétaires) au sein de laquelle le travailen mode projet est largement privilégié. Rejoindre leconseil général permet ainsi d’accéder à des parcoursprofessionnels intéressantset de bénéficier aussi de lapolitique sociale applicable à l’ensemble des agents.»

Verbatim

CG92

/PIE

RR

E-JE

AN

GR

UJA

RD

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:50 Page 55

56|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

Aujourd’hui, pour mangeréquilibré, le chef recom-mande les tomates auxolives, suivies du bœuf

bourguignon avec son gratin dau-phinois et pour finir, en dessert, leflan nappé de caramel. Une propo-sition parmi d’autres. Rien quepour les entrées, les élèves ont l’em-barras du choix : « salades du pom-mier » avec pommes de terre etpommes, « salade nordique » avecconcombre, carottes, fromage blancet aneth ou encore des crudités àassortir et assaisonner soi-même :

chou, carottes, tomates, salade.« Chaque midi, nous leur proposonsun panachage avec le salades-bar etdes hors-d’œuvre dressés, explique Da-mien Aubé, coordinateur du mar-ché de restauration pour Sodexo.Avant, les élèves boudaient les entrées.Depuis qu’ils ont le choix du produit etde la quantité, la consommation decrudités a augmenté de près de 30 % ».« C’est mieux qu’avant, confirmePhilippe, élève en cinquième. Onpeut faire ses propres salades. Mais cemidi, j’en ai pris une toute faite parceque la dernière fois, je l’avais bien ai-

mée. » « C’est mieux qu’à la cantineau primaire, compare Brice, élèveen sixième. C’est bon et il y a plus dechoses. Moi ce que je préfère ce sontles radis et les betteraves. Sinon, jemange de la salade presque tous lesmidis. »Au printemps dernier, leconseil général a mené une enquêtede satisfaction auprès des demi-pensionnaires de neuf établisse-ments. 61 % y estiment que les re-pas proposés sont équilibrés, 57 %apprécient la variété des plats et 53 %celle des entrées. Malgré cela, 56 %des 1 888 élèves ayant répondu dé-

clarent manger moins de deux fruitsou légumes par jour (dont 13 % dé-clarent n’en manger aucun) et 62 %pensent ne pas manger assez defruits et légumes chaque jour. Suiteà ces résultats, le conseil général,en accord avec la commission dé-partementale des menus, a décidéd’élargir le choix des desserts et desplats principaux avec, chaque midi,un plat à base de poisson et unautre à base de viande. Avant, lescollégiens avaient le choix entredeux poissons ou deux viandes.Pour les entrées, des « salades-bar »

c o n s e i l g é n é ra l

Depuis la rentrée, le conseil général propose aux demi-pensionnaires de plusieurs établissements de

composer eux-mêmes leurs entrées grâce à des « salades-bar ». Reportage au collège Louis-Blériot à Levallois.

Les cantines passent

Assortiment,assaisonnement, quantité, les collégiens apprécient d’avoir le choix.

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:51 Page 56

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |57

c o l l è g e s

ont été expérimentés une semaineen juin puis pérennisés à la rentréedans six établissements. À ce jour,treize collèges en bénéficient. « Celaparticipe à l’éducation des enfants, af-firme Sébastien Lorant-Raze, prin-cipal du collège Louis-Blériot. Celadéveloppe leur autonomie et leur per-met de progresser dans la gestion deleur temps de la demi-pension. » « S’ily a des aliments qu’on n’aime pas ouqu’on ne peut pas manger parce qu’onest allergique, on n’en prend pas. Çaévite de gâcher », précise Chloé, ensixième à Levallois, tout en débar-

rassant son plateau. Les ramequinsoù sont servies les entrées revien-nent vides en cuisine. Un bonsigne. « C’est très difficile de fairemanger les collégiens, reconnaît Da-mien Aubé. Ils veulent à la fois êtrerassurés en mangeant des alimentsqu’ils connaissent et avoir l’impressionde manger quelque chose de moderne.Rien que pour la salade, nous en avonstesté plusieurs sortes avant de trouvercelle qui avait le plus de succès… La« iceberg », celle que l’on trouve dansles hamburgers. » �

Émilie Vast

IsabelleBalkanyVICE-PRÉSIDENT

CHARGÉ DES

AFFAIRES

SCOLAIRES

« Les collégiens sont d’autantplus favorables à ce conceptqu’ils sont à un âge où ilsréclament une autonomie etune liberté de choix. Comptetenu du succès remporté parles salades-bar mis en place àla mi-septembre sur quelquessites, la décision a été prisede les étendre dès le moisd’octobre dans les collègesrelevant des deux marchésdépartementaux de la restau-ration. Cela se fait progressi-vement en tenant compte dela topographie des restau-rants scolaires, sachant qu’ilfaut prévoir un espace decirculation pour permettreaux collégiens de se servirsans entraver le flux. »

Verbatim

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IREau vert Retrouvez la vidéo « « Salades-bars » au collège

Louis-Blériot à Levallois-Perret » sur

www.hds-video.net, chaîne «Education et Formation».

13C’est le nombre de collèges qui bénéficient d’un « salades-bar » : François-Furet et Descartes à Antony, Louis-Blériot àLevallois, Paul-Bert à Malakoff, Haut-Mesnil à Montrouge,Saint-Exupéry à Vanves, Évariste-Galois à Bourg-la-Reine,Van-Gogh à Clichy, Mermoz à Bois-Colombes, Dunant etPaparemborde à Colombes, République à Nanterre etChamps-Philippe à La Garenne-Colombes.

PH

OTO

S:

CG92

/JO

SÉJU

STO

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 57

58|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 58

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |59

s o c i é t éc o n s e i l g é n é ra l

Une porte sans sonnette, niplaque. Juste un judas.Par discrétion, et par sé-curité, L’Escale se fait dis-

crète dans l’immeuble où elle s’estinstallée l’an dernier à Gennevilliers.L’association a dû déménager fautede place. « Il y a beaucoup plus defemmes qui osent parler, souligneFrançoise Brié, directrice depuis2004. Grâce notamment aux cam-pagnes de communication qui fontconnaître les numéros d’écoute, ellessont de plus en plus nombreuses às’adresser aux associations. » Crééeen 1992, L’Escale organise des per-manences avec ou sans rendez-vouset des accueils individuels ou col-lectifs. « Nous ne cessons de rappelerque la violence conjugale est un phé-nomène sociétal qui touche beaucoupde femmes et un délit condamnable.Mais le plus important c’est d’écouter lafemme, croire en sa parole et lui laisserle temps de la réflexion », explique ladirectrice. Lorsque Madame H. seprésente à L’Escale, elle a quitté ledomicile conjugal depuis quelquesmois et réside à l’hôtel. Père violent,agressions sexuelles de la part d’unmembre de la famille, mariage ar-rangé, mari violent, « entendre la pa-role des autres femmes lui a permis deprendre conscience que ce qu’elle res-sentait faisait partie des conséquences« normales » des violences répétées.Cela a aussi favorisé la reconnaissancede son statut de victime. »L’associa-tion a également un service d’écoute

téléphonique qui fonctionne dulundi au vendredi de 9h30 à 18h, lamoitié du temps dans le cadre dudispositif Femmes Victimes de Vio-lences 92 (voir encadré). Elle dis-pose aussi de quarante-huit placesd’hébergement : huit dans un ser-vice d’urgence, quinze dans uncentre d’hébergement et de réin-sertion sociale et vingt-cinq dansune maison communautaire ou-

verte en 2003, avec l’appui duconseil général. Y sont accueillis lesfemmes et leurs enfants. En effet,89 % des femmes qui se tournentvers L’Escale sont victimes de vio-lences conjugales. 58 % d’entre ellesont entre 25 et 39 ans. La majorité aau moins un enfant et vit encore àson domicile avec son conjoint.Orientée par la psychologue qui suitsa fille à la PMI de son quartier, Ma-dame F. arrive un matin à L’Escale,avec sa fille dans une poussette etquelques affaires. Elle ne sait pasoù elle dormira le soir même maisest bien décidée à ce que ce départsoit le bon. Elle sera hébergée unmois à l’hôtel, puis au centre. Unesolution qui lui permettra deprendre « un nouveau départ ». Plusde cent femmes et cent enfants ontainsi pu être hébergés en 2009.Psychologues, assistantes sociales,chargés d’accueil, écoutantes, dix-neuf personnes sont salariées ausein de l’association. L’une d’entreelles est chargée du service de réin-sertion par l’emploi, « un service oùl’on travaille beaucoup sur l’estime desoi », explique Françoise Brié. Jeunefemme d’une vingtaine d’années,mère de deux enfants, Madame E.arrive à L’Escale pour obtenir no-tamment un soutien professionnel :recherche de formation, rédactiond’un CV et d’une lettre de motiva-tion, simulation d’entretien. « MmeE. n’arrivait pas à se mettre en avant età parler de ses qualités. Nous avonstravaillé sur sa présentation, son par-cours professionnel, les questions quipourraient la mettre mal à l’aise. Ellea commencé à retrouver confiance enelle, a entamé une formation à dis-tance puis obtenu un emploi d’hôtessed’accueil. » Au total, plus de trois

cent cinquante femmes ont été sui-vies par L’Escale en 2009 et près de1 500 entretiens menés. L’associa-tion intervient aussi dans les éta-blissements scolaires, auprès desfonctionnaires de police, des per-sonnels de santé… « À chaque foisqu’une femme nous sollicite, nous mo-bilisons de nombreux professionnelspour l’aider dans toutes ses démarches :services sociaux, police, justice, aide so-ciale à l’enfance… Nous créons un ré-seau autour d’une situation, à chaquefois inédite. » � Émilie Vast

Centre d’accueil et d’hébergement à Gennevilliers, l’association L’Escale aide, depuis près de vingt ans, les

femmes victimes de violences, en particulier conjugales. Un soutien qui s’intègre dans le dispositif

départemental Femmes victimes de violence 92.

Femmes Victimesde Violences 92

Créé fin 2000, le dispositifdépartemental FVV 92s’adresse majoritairementaux femmes domiciliées outravaillant dans les Hauts-de-Seine. Coordonné parquatre associations alto-séquanaises : l’Adavip 92(association d’aide auxvictimes d’infractionspénales), l’Afed 92 ( accueilaux femmes en difficulté),le centre Flora-Tristan etL’Escale, il est composé dequatre services : despermanencesquotidiennes, un groupede paroles et des accueilscollectifs, un servicespécialisé dansl’accompagnement versl’emploi et, enfin, unservice d’écoutetéléphonique anonyme, le01 47 91 48 44, ouvert lasemaine de 9h30 à 17h30.En dehors de ces horaires,on renvoie vers le numéronational, le 3919.

Retrouvez la vidéo « Un colloquepour prévenir les violences faites aux femmes » sur

www.hds-video.net, chaîne «Social».

ChristianDupuyVICE-PRÉSIDENT

CHARGÉ DES

POLITIQUES DE

SOLIDARITÉ ET

DE LA CULTURE

« Toutes les formes de discri-minations sont à combattre,qu’elles soient fondées sur lesexe, la nationalité, l’âge, lehandicap, la religion… Mais ladiscrimination à l’égard desfemmes lorsqu’elle se mani-feste de façon quotidienne etqu’elle se traduit par desviolences physiques oumorales est l’une des plusinsupportables. Notre com-bat doit donc êtreimplacable : par la répressionsévère des actes de violenceet par une prévention activefondée sur l’éducation dès leplus jeune âge. Nous nousdevons d’aider les femmes àrefuser l’inacceptable ».

Verbatim

CG92

/WIL

LYLA

BR

E

1 819C’est le nombre d’appels reçusen 2009 par le service d’écoutedu dispositif FVV 92.

Sur le chemin dela reconstruction

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 18:09 Page 59

60|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

Éole, Grand Paris, Arc Expressce que veut le conseil généralL’assemblée départementale a apporté

sa contribution, lors de la séance du

17 décembre, aux différents débats publics

portant sur le prolongement du RER E et les

projets de réseaux de transports Arc Express

et celui du Grand Paris.

«À l’heure actuelle et avec lesinfrastructures existantes,près de 40 % de la popula-tion et 28 % des emplois

alto-séquanais ne sont pas desservispar les transports en commun du ré-seau lourd », a souligné Patrick De-vedjian en introduction. D’où l’im-portance pour le département desdébats actuels. Inégalité d’accès,saturation de certaines lignes, « auregard de cette situation devenue cri-tique, le Département a décidé de mo-biliser des moyens importants ». 86 M€ rien qu’en 2010 dont prèsde 64 pour les tramways. C’estaussi pour cela que l’assemblée dé-partementale a décidé de se pro-noncer sur les différents débatspublics actuels.

Éole, la prioritéConcernant le prolongementd’Éole, c’est-à-dire du RER àl’ouest, le conseil général s’est pro-noncé en faveur de la réalisationde deux gares, une à La Défense,de préférence sous le Cnit, et unedans le secteur de Nanterre-La Fo-lie. Le Département souhaiteraitque les travaux démarrent au plusvite pour une mise en service en2017. Concernant Arc Express etle réseau de transports du GrandParis (RTGP), la fusion de ses deuxprojets en un seul est jugée indis-pensable pour le conseil général.

Ce dernier souhaite la réalisationd’un « axe structurant permettantde renforcer les relations internes etcontribuant à rompre la limite arti-ficielle Nord-Sud ». Le projet retenudevra assurer un maillage efficace,permettre une décharge impor-tante du RER A et des lignes demétro 1 et 13 et privilégier les tra-cés souterrains. Pour le territoirenord, « la préférence du Départe-ment va au RTGP dans son tracésud de référence (Grésillons-RER, LesAgnettes, Bécon-les-Bruyères) ». ÀLa Défense, le conseil général de-mande que « soit étudiée la variantepermettant une liaison continueSaint-Denis – La Défense (via Gam-betta et La Folie ) – Saint-Cloud –Issy – Arcueil pour la boucle inté-rieur (rouge) ainsi que la faisabilitéd’une exploitation partagée avec laboucle extérieure (verte), sur le tron-çon compris entre Gambetta et LaFolie, cette dernière constituant unegare de convergence ».

Desservir le mont ValérienPour le secteur centre, l’assembléedépartementale imagine une va-riante de la boucle extérieure versle sud qui « partirait de la stationRueil, passerait par une station surle plateau du mont Valérien et seraiten correspondance avec le boucle in-terne (rouge) à Saint-Cloud pour re-joindre ensuite Versailles. Par ailleurs,

le Département confirme l’intérêt d’unestation à Saint-Cloud, une aux abordsdu pont de Sèvres avec accès piétondirect à l’île Seguin et une station àIssy. » Enfin, pour le sud, le conseilgénéral affirme que « le tracé Châ-tillon-Montrouge – Petit-Bagneux –Arcueil-Cachan est préférable ».« L’intérêt d’une liaison efficace partransports en commun entre le sud dudépartement et le plateau de Saclayest une évidence », a rappelé PatrickDevedjian. Le Département de-mande donc que le projet de rocadeen métro automatique du GrandParis soit complété par une liaisonà haut niveau de service en direc-tion de Saclay depuis le sud du« 92 ». Le projet « Grand Paris »comporterait en outre une stationsupplémentaire à AntonyPôle. �

Émilie Vast

Tram Croix deBerny – Clamart :le Départementveut la maîtrised’ouvrage

Le conseil généralsouhaite que le Syndicatdes Transports d’Île-de-France lui donne lamaîtrise d’ouvrage desaménagements urbains et de voirie. HervéMarseille, vice-présidentdu conseil général encharge des transports, est à l’origine de ce vœuapprouvé par l’assembléedépartementale lors de la séance publique du 17 décembre. Ce futurtram, liaison de 6,5 kmentre le Trans Val-de-Marne et le T6 sera financépar le Département àhauteur de 70 %.

Le conseil général rappellel’urgence du prolongementdu tramway T1 de Gennevilliersà Rueil en passant parColombes et Nanterre etde la création du tramwayCroix-de-Berny-Clamart àprolonger ensuite vers Issy.

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 12:11 Page 60

A

C

B

B

E

1010

123

3

9

8

T6

T6

T7

T7

T2

T1

T8

T8

T8

T3

T5

1313

T1

T2

4

1212

T3

13

13

4

4

1

Boulogne-Billancourt

Colombes

Gennevilliers

Asnières-sur-Seine

Bois-BoBColombbeomombesbes

La Garenne-Colombes

Courbevoiebevoibevo

ROCQUENCOURT

MARLY-LE-ROI

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE

VÉLIZY-VILLACOUBLAY

JOUY-EN-JOSAS

BUC

SACLAY

VERRIÈRES-LE-BUISSON

Suresnesuresn s

Puteaux

Saint-Cloud

Sèvres

Neuilly-sur-s Seine

Levallois-LevPerretP

ClichyCla-Garennel

euveVilleneuvVa-Garennela-Garl

Rueil-MalmaisonM

GarchesVaucV resson

MMarnes-la-Coquetteett Ville-V

’Avrayd’Avrara

Meudon

Issy-les-Mou nelineauxauxy s-MIsssy-lessy-le ouM liliMM

Clamart

Châtenay-Malabry

Fontenay-ay-aux-Rosesse

Le Plessis-essisRobinsonbinson

Bourg-la-Reine

Vanves

Montrougeou

Bagneux

Châtillon

Malakoff

Sceaux

ChavilleCh eCh e

Antony

Versailles Chantiers

Bécon les Bruyères

Pont de Sèvres

St-Denis Pleyel

Nanterre La Folie

ChâtillonMontrouge

Haussmann St-Lazare

Gresillons RER

Les Agnettes

Rueil Suresnes

St Cloud

Suresnes Centre Porte Maillot

GambettaRueil

Grande Arche

Guyancourt

AntonyPole

Arcueil CachanPetit Bagneux

Issy RER

M.I.N.Porte de Thiais

InstitutGustave Roussy

Saclay Sud Massy

OrlyTC S

ud 9

2 - S

acla

y

TCSP Massy

Tram Croix de Berny -Clamart

Tangentielle Nord

RER E

RER A

RER E

RER A

RER A

RER C

RER C

RER C

RER D

RER D

RER C

RER B

RER C

RER C

RER B

Boucle intérieure

Métro prolongé

Prolongement du RER E à l’Ouest

Boucle extérieure

Ligne bleue

1 km

NANTERRENTNN EE

VERSAILLLES

PARIS

T2

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |61

g ra n d s p r o j e t s

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 61

62|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

51 850 €c’est la subvention exception-nelle débloquée par le conseilgénéral pour aider le collègeMarguerite-Duras à Co-lombes. Son gymnase a brûléaccidentellement juste avantla rentrée, et cette aide finan-cière contribuera au rempla-cement de matériel EPS, à lalocation de gymnases et de lapiscine ainsi qu’aux frais detransports vers les installa-tions sportives.

40 000 €soit le montant de la subven-tion du conseil général auxRestos du Cœur pour 2010.Elle était de 30 000 euros en2009.

Destinée auxpartenairesdu conseil

général, La LettreBleue offre une in-formation privilé-giée sur l’actionde l’assembléedépartementale.On y retrouvenotamment ledétail des rap-ports votés parles conseillers généraux. Le nu-méro 24 est aujourd’hui dispo-nible directement sur votre smart-phone. �

INFORMATION

La Lettre Bleue sur votremobile...

PLAN FROID

Neige : dispositions préventives

COOPÉRATION INTERNATIONALE

Jeunes solidaires sur Facebook

Téléchargezl’application «Mobiltag»,photographiez avec votretéléphone

mobile et consultez le derniernuméro de La Lettre Bleue.

Le dispositif « InitiativesJeunes Solidaires » lancé en2008 par le conseil général

en direction des jeunes âgés de18 à 30 ans souhaitant menerune action de solidarité interna-tionale a maintenant sa « fan-page » sur Facebook. Plusieursvidéos y sont postées qui mon-trent les différents projets déjàréalisés. Pour ceux qui souhai-teraient participer à l’édition2011, le dossier de candidature

est téléchargeable surwww.hauts-de-seine.net, ru-

brique « Institution », puis« Coopération internationale ».Les inscriptions sont ouvertesjusqu’au 25 mars 2011. �

© E

PASA

/PIX

IUM

Les équipes du conseil général effectuent la nuit des salages préventifs sur les

routes départementales quand cela s'avère nécessaire.

Les équipes de la voirie procèdent depuis le 26 no-vembre à un salage préventif dans plusieurs com-munes du département et continueront à le faire

quand les tournées de surveillance du réseau et la mé-téo indiqueront que cela est nécessaire. Le conseil gé-néral dispose de huit camions équipés de saleuses etd’une lame chasse-neige, de trois engins de charge-ment, de trois dépôts de sel et d’une centrale à sau-mure. Une station météo routière est implantée sur la

RD 986 à Châtenay-Malabry. Au total, près de 200 kmde routes départementales peuvent être traitées grâce àcet équipement. Si la préfecture de zone de Défensede Paris active à nouveau le niveau maximal du PlanNeige et Verglas d’Île-de-France, 70 km de routes dé-partementales seront salées en priorité. Pour consul-ter la liste des routes concernées, rendez-vous surwww.hauts-de-seine.net. Le reste du réseau est traitépar les communes sur leur territoire respectif. � R.P.

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

DR

© S

OS

SAH

EL

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 62

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |63

é c h o s

En l’espace d’une semaine,deux nouveaux collèges ontété inaugurés à la fin du

mois de novembre. Situé à l’ouestde Colombes, le collège Margue-rite-Duras peut accueillir 500élèves. Entièrement reconstruitdans le respect des normes deHaute Qualité Environnentale(HQE) par le conseil général quia investi 28,9 M€, l’établissementa été inauguré le 22 novembrepar Patrick Devedjian : « C’estune vraie mission de faire en sorteque les nouveaux établissementssoient livrés en temps et en heure.Bien des vicissitudes ont reculél’inauguration de celui-ci et l’in-cendie du gymnase a emporté dans

sa fumée le projet d’accueillir unERS, mais un concours va êtrelancé pour construire un nouveaugymnase. » Ayant une capacitéd’accueil de 600 élèves, Jacque-line-Auriol a été construit avenueÉdouard-Vaillant pour remplacerl’ancien collège de la rue duVieux-Pont qui datait de 1974. Lenouvel établissement a égalementété conçu dans le respect desnormes HQE. Le conseil généralqui a dépensé 30,8 M€ pour saconstruction était fortement re-présenté lors de l’inauguration le25 novembre où s’est aussi renduLuc Chatel, ministre de l’Éduca-tion nationale. « Peu d’établisse-ments scolaires portent le nom d’une

femme, a rappelé Patrick Devedjian.Et peu de femmes ont porté leurnom aussi haut que Jacqueline Au-riol. » Prévue la même semaine,l’inauguration de Jean-Perrin àNanterre à elle été reportée à lasuite de l’opposition d’une partiede la communauté scolaire à lacréation d’un établissement de réinsertion scolaire dans l’en-ceinte du collège. �

Reine Paris

COLLÈGES

Une semaine,deux inaugurations

L’État a délégué au conseilgénéral des Hauts-de-Seineles aides à la pierre, qu'est-ceque cela signifie?On appelle «aides à la pierre»les aides de l'État en faveur dela construction, de l’acquisition,de la réhabilitation, de ladémolition de logementslocatifs sociaux, de larénovation de l'habitat privé etde la création de placesd'hébergement. Dans lesHauts-de-Seine, depuis 2007,

ces aides de l'État sont géréespar les services du conseilgénéral.

À quoi va servir la dotationsupplémentaire de l’Étatobtenue le mois dernier ? En 2010, l'État nous avaitdélégué 27 millions € d'aides àla pierre. Après négociation,nous avons obtenu un secondversement de 10,8 millions €portant l'aide totale à hauteurde 37,8 millions €. En effet, le

département des Hauts-de-Seine est un départementdynamique qui gagneplusieurs milliers d'habitantschaque année et qui est enquelque sorte victime de sonsuccès avec un marchéimmobilier constamment à lahausse. Nous avons toujoursconsidéré qu'il était doncnécessaire d’intervenir demanière volontariste pourrépondre aux différentsbesoins de nos concitoyens et

ce versement complémentairede 10,8 millions € répond à cettevolonté. Ainsi, 5,6 millions €seront consacrés à laconstruction de logementssociaux supplémentaires et5,2 millions € au financementde deux structuresd'hébergement situées au nord et au sud dudépartement. �

Propos recueillis par Reine Paris

«Une politique volontariste pour le logement social»

L’ancien collège Henri-Dunant de Colombes,

reconstruit par le conseil général, a été rebaptisé

Marguerite-Duras, tandis qu’à Boulogne-Billancourt,

Jacqueline-Auriol était inauguré.

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

Questions à...

Alain-Bernard BoulangerPREMIER VICE-PRÉSIDENT CHARGÉ

DE L’HABITAT, DU LOGEMENT

ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE.

30,8 M€C’est l’investissement duconseil général pour lecollège Jacqueline-Auriolà Boulogne. Le collègeMarguerite-Duras de Colombes a lui coûté28,9 M€. Les deuxétablissements respectentles normes HQE.

Démonstration au tableau numérique lors del’inauguration du nouveau collège Jacqueline-Auriol,à Boulogne, en présence du ministre de l’Éducationnationale, Luc Chatel.

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

DR

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 63

64|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

HANDICAP

Pam 92, nouveaux tarifs

Les tarifs du réseau Pam 92(service spécialisé pour letransport des personnes han-

dicapées) changent à compter du1er janvier 2011. C’est la consé-quence de la décision du conseildu Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) de réviser la struc-ture tarifaire des services Pamd’Île-de-France afin de mettre enplace des tarifs uniques à l’éche-lon régional, basés sur des dis-

tances kilométriques « à vol d’oi-seau » et non plus sur des zones.Les nouveaux tarifs décidés par leStif sont les suivants : 6,60 € pourune course inférieure ou égale à15 km ; 9,90 € pour une coursesupérieure à 15 km et inférieureou égale à 30 km ; 16,50 € pourune course supérieure à 30 km etinférieure ou égale à 50 km et 33 €pour une course supérieure à50 km. �

HABITAT

Prêt logement 92,le plafond fiscalrevu à la hausse

De nouveaux barèmes sont entrés en vigueur le1er janvier pour le prêt départemental à 0 %créé par le conseil général. Désormais, le re-

venu fiscal de référence d’une personne seule nedevra pas dépasser 34 480 € contre 34 324 € en

2010. Afin de consulter le tableau de plafonds de ressources et de faire unesimulation pour connaître le montant autorisé de votre prêt, rendez-vous surle site www.hauts-de-seine.net, rubrique « Cadre de vie ». En trois étapes etun clic, vous serez fixé. D’autres renseignements au 0820 16 92 92. Autrenouveauté : la Banque Postale a rejoint la liste des établissementsde crédits partenaires du PL 92. �

PETITE ENFANCE

Bébé dom 92,le coup de pouce

L’allocation mise en place parle conseil général permet auxparents d'enfants âgés de

moins de 3 ans, gardés hors decrèche, de bénéficier d’un soutienfinancier. « Bébé Dom 92 » s’élèveà 100 € par famille et par moisdans la tranche des revenus com-pris entre 22 146 € et 80 000 € età 200 € par mois pour les famillesdont les revenus sont inférieurs à22 146 €. D’autres renseigne-ments au 0800 92 92 92 ou surwww.hauts-de-seine.net, ru-brique « Solidarité ». �

DÉPLACEMENTS

Où trouver l’essencela moins chère ?

Sur www.hauts-de-seine.net, ilest possible de connaître lesstations services les moins

chères du département. Sur la page

d’accueil, un onglet « Prix du car-burant » indique au jour le jour lesendroits où faire son plein aumeilleur prix. �

Bon à savoir : il est possible de consulter le menus des cantines devingt-cinq collèges du département sur www.hauts-de-seine.net,rubrique « Éducation/Jeunesse ». �

PATRIMOINE

Musées départementaux, des pass libre accès

Nouveauté 2011 : un pass estvendu dans chaque site auprix de 20 €. Ces trois pass

donnent libre accès pendant un anau musée où ils ont été achetés etoffrent un accès à tarif réduit dansles deux autres musées départe-mentaux. Par ailleurs la grille tari-faire des trois sites a changé. À Al-bert-Kahn, l’entrée simple coûte

2,50 € (TR : 1 €), la visite guidée4,50 € (TR : 3 €) et les expositionstemporaires 3 € (TR : 1,50 €). À lamaison de Chateaubriand et au mu-sée de l’Île-de-France, l’entrée coûte3 € (TR : 1,50 €), la visite guidée 4,5 €(TR :3 €), la visite libre des exposi-tions temporaires 4 € (TR : 2,50 €) etla visite guidée des expositions tem-poraires 5 € (TR : 3,50 €). �

COLLÈGES

Cantines : menus en ligne

CG92

/JEA

N-L

UC

DO

LMA

IRE

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

© C

OM

STO

CK/G

ETTY

IMA

GES

DR

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:52 Page 64

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |65

v o i r i e

P AP AP A R IA R I SI SP A I SA RRA R SP A R IP A R I SIA R II SAA

D909

D186

D913

D985D910

N118

D906

N186

D92

0

D907

D7

N13

A86

A86

A15

A13

A14

0660606066

D90

D9099

2 km

VANVESRD50. Aménagement d'un bus en site propre et pose d'un nouveau revêtement rue Antoine-Fratacci, entre la rue Ernest-Laval, le boulevard du Lycée et le carrefour de l'Insurrection.

BOULOGNE-BILLANCOURT – SAINT-CLOUDPont de Saint-Cloud, RD907, les travaux d’aménagement pour la réalisation d’un itinéraire cyclable et d’une traversée piétonne protégée par des feux tricolores sur le pont se terminent en février. Ils entraînent des restrictions de circulation et de vitesse.

BAGNEUXRD77a. Réaménagement d’un carrefour avenue Gabriel-Péri, entre la rue Froide et la rue Ravera. Des restrictions de circulation et de stationnement sont mises en place. Toujours sur la RD77a, aménage-ment de stationnements avenue Gabriel-Péri, entre l’avenue Ravera et la rue Étienne-Dolet.

FONTENAY-AUX-ROSES – CHÂTILLONRD68a. Création d’un plateau traversant entre la rue Blanchard et le carrefour Pierrettes.

CHÂTILLONRD68. Réalisation d’un passage piéton et d’un tapis rue Pierre-Bros-solette entre la rue Jeanne-d'Arc et la RD906.

COLOMBES –LA GARENNE-COLOMBESLes travaux du T2 se poursuiventà Colombes, avec une emprisede travaux située en centrede chaussée. www.t2ladefensebezons.fr Les travaux de réfection de l’éclairage public du stade Yves-du-Manoir se poursuivent jusqu’à janvier 2011.

BOIS-COLOMBESAvenue de l’Europe (RD11),la circulation est restreinte au carrefour avec la rue de Chevreul en raison de l’aménagement d’un rond-point.

SAINT-CLOUDRD985. Réaménagement d’un carrefour entre le boulevardde la République et l'avenue Maréchal-Foch.

LE PLESSIS-ROBINSONRD75. Aménagement d'un carrefour à feux rues Charles-de-Gaulle et Pierre-Brossolette.

CLAMARTRD68-RD130. Réaménagement d’un carrefour au niveau des rue Paul-Vaillant-Couturier, Victor-Hugo, Pierre-et-Marie-Curie et Jean-Bapti-se-Clément entraînant également des modifications de circulation.Pendant les travaux, la circulation sur la RD906 sera maintenue et organisée avec au moins une file dans chaque sens. L’accès des riverains et des véhicules de secours sera assuré et le cheminement des piétons sera protégé. Toutes les informations et les plans détaillés sur www.tramway-chatillon-viroflay.fr

Les travaux en cours surla voirie départementale

Retrouvez la carte complètedes travaux en cours sur

www.hauts-de-seine.net/travaux�

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:53 Page 65

66|HDS.mag |n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é ra l

Pour 2011, nous, socia-listes, appelons de nosvœux, avec force et res-

ponsabilité, à un changementprofond de politique du conseilgénéral afin de rendre notredépartement plus juste et plussolidaire.

Alors que nos concitoyens sontdurement frappés par la criseéconomique et les choix injustesdu gouvernement, pourquoinotre Département ne donne-t-iltoujours pas la priorité à la soli-darité (crèches, logements,insertion, aides pour les per-sonnes âgées ou handicapées)préférant contenir sa part bud-gétaire d’action sociale bien endessous de la moyenne natio-nale (56,8 contre 67,3% pourParis) ? Cette situation est d'au-tant plus inacceptable qu'il estun des plus riches de France !

Trouvez vous acceptable aussique l’UMP engloutisse plusd’un demi-milliard d’euros devos impôts locaux pour financerla «fac privée Pasqua/Sarkozy»,dénoncée par la chambre régio-nale des comptes, alors quel’université publique, ParisOuest Nanterre - La Défensemanque cruellement de moyenset d'espace pour ses étudiants ?Est-il admissible que l’aménage-ment de La Défense soit imposéaux habitants et à leurs élus quiplus est pour en faire un templede la finance au détriment dudéveloppement économique denos communes ?

Pendant que le Gouvernementoffre des cadeaux fiscaux auxplus riches, trouvez-vous nor-mal qu’il transfère aux Départe-ments des compétences sansapporter les moyensnécessaires ? Ainsi, dans lesHauts-de-Seine par exemple,plus de 35.000 foyers extrême-ment modestes sont concernéspar le RSA mais il manque 30millions d'euros non compen-sés par l'État et donc prélevéssur vos impôts locaux.

Malgré la complaisance del’UMP, nous, socialistes, avonsdonc demandé d’engager uneaction en justice pour une justecompensation de l'État.

C’est donc soucieux de l'intérêtgénéral que nous voulons chan-ger de politique dans notredépartement.

Au nom de tous vos élus socia-listes, nous vous souhaitons unetrès bonne année 2011, pleined'espoirs pour un Départementplus juste et solidaire ! �

2011, l'année du changementpour un département plus juste

Pascal BuchetMaire et conseiller généralde Fontenay-aux-Roseswww.PS92.com

GROUPE PARTI SOCIALISTE, EUROPE ÉCOLOGIE, LES VERTS

2011 : pour une annéede changements !

Catherine MargatéPrésidente du Groupe communiste et citoyenwww.groupe-communiste92.org

GROUPE COMMUNISTE ET CITOYEN

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

Durant l’année 2010, lemécontentement desFrançais s’est exprimé

face à l’extrême gravité de lasituation et au démantèlementde l’organisation de la sociétéfrançaise.

Dans ce contexte, les élus com-munistes et citoyens ont étéprésents et actifs pour contri-buer aux ripostes indispen-sables et construire avec lescitoyens des propositions alter-natives soumises au débat et àla confrontation.

Les Hauts-de-Seine, avec unbudget de plus de 2 milliardsd’euros, est le Département,après Paris, le plus riche deFrance. Pourtant, il n’est pasépargné par les maux dontsouffre notre société. La fracturesociale est bien réelle. Les inégalités s’accentuent. Les attentes sociales sont pres-santes. La majorité de droiteUMP du conseil général, pré-sidé par P. Devedjian, intervienten relais actif, voire en ampli-fiant la politique gouvernemen-tale au travers de ses choix éli-tistes et ruineux.

Les élus communistes etcitoyens se sont opposés auxorientations de la majoritédépartementale, en promouvantd’autres choix.

Leurs actions ont permis ladiminution de la subvention dela fac Pasqua, l’abandon de la

SEM Coopération, la vérité surle réseau Très Haut Débit, d’êtreà l’initiative d’importants débatssur le Grand Paris – la Défense,l’action sociale, le logement, lajeunesse, la culture.

Le besoin d’inverser les choix etd’un autre avenir pour lesHauts-de-Seine est posé : celuid’un département, s’enrichis-sant de l’avis de tous, assurantune meilleure qualité de vie,une bonne formation, un travailpour chacun, un toit de qualitépour tous…

En 2011, avec les associations,les citoyens, les jeunes, les sala-riés qui sont tenus à l’écart detoute décision de la majoritédépartementale, le groupe com-muniste et citoyen s’attellera àrelever des défis majeurs : • la lutte contre les inégalités et

l’exclusion,• la démocratie participative,• la réorientation des moyens

financiers très importants duDépartement pour répondreaux besoins de la vie quoti-dienne des Alto-Séquanais.

Avec vous, les conseillers géné-raux communistes et citoyenspoursuivront leurs actions pourun département résistant à la loide l’argent et des privilèges,pour un département de solida-rité et de développementdurable.

Nous vous souhaitons une trèsbonne année 2011. �

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:53 Page 66

janvier-février 2011 - n°15|HDS.mag |67

l e d é b a t d é m o c ra t i q u e

Àl'initiative conjointed'élus de la majoritédépartementale et de

l'opposition, un groupe de tra-vail consacré à l'ÉconomieSociale et Solidaire s'est réuni àde nombreuses reprises pourrecevoir des acteurs de ce sec-teur en plein développement etidentifier des pistes de réflexionet de travail afin que le conseilgénéral puisse jouer pleine-ment son rôle d'accélérateur etde facilitateur.

En effet, en période de difficul-tés économiques, l'ESS repré-sente un "amortisseur de crise",parce que ce secteur ne relève nide l'économie de marché tradi-tionnelle, ni du secteur public.Elle est un outil formidable deréinsertion professionnelle,parce que ses structures ne sontd'une part pas dictées par deslogiques de rentabilité, et parceque d'autre part, elles permet-tent de remettre sur le marchéde l'emploi des personnes quien sont exclues et qui ne man-quent pourtant ni de talent, nide savoir-faire, ni d'énergie. Oren matière de solidarité efficace,de réinsertion professionnelle,on touche bien là au cœur desmissions du conseil général.

C'est la raison pour laquellenous avons voté en séancepublique le 17 décembre der-nier, une délibération qui pré-voit un effort sans précédent enfaveur de l'ESS, au travers detrois mesures principales.

Tout d'abord, le Départements’engage à réserver 10% de lacommande publique annuelleaux structures de l'ESS. Pourqui comprend ce que représentele montant total de la com-mande publique dans notredépartement, il s'agit là d'uneffort sans précédent.Mais nousallons plus avant encore, endébloquant une enveloppe desix millions d'euros sur unepériode de trois ans, destinés àsoutenir des projets des acteursde l'ESS visant à la réinsertionprofessionnelle.

Enfin, un conseil départementalde l'ESS sera créé, composéd'élus mais aussi de personnali-tés indépendantes incontes-tables et d'acteurs de l'ESS quiaura vocation à évaluer la poli-tique départemental menée, àvérifier que les fonds investisont pour destination la réinser-tion professionnelle.

Chaque euro dépensé doit faireœuvre utile pour permettre àceux qui sont aux portes dumarché de l'emploi de l'inté-grer. C'est l'une de nos prioritésen 2011.

Bonne et heureuse année à toutes et à tous. �

Économie sociale et solidaire :une priorité de développement

Jean Sarkozyprésident du groupe Majorité départementale. Conseiller général de Neuilly-Sud.www.majorité-92.com

GROUPE MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE (UMP, NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS)

Au moment où s’ouvre cettenouvelle année, c’est avecbeaucoup de plaisir que je

peux m’adresser directement àvous, pour vous souhaiter – enmon nom propre et en celui desélus centristes du conseil généraldes Hauts-de-Seine – mesmeilleurs vœux de réussite, debonheur et de santé pour 2011.

Cette année 2011 devrait être cellede la confirmation de la sortied’une crise économique et finan-cière sans précédent, et qui a mis àmal nos projets et nos équilibressociaux.

Cependant, force est de constaterque les Hauts-de-Seine ont mieuxrésisté que quiconque dans cettetourmente. Ils le doivent – à monsens – à la qualité de nos poli-tiques de développement écono-mique et de solidarité qui ont sutisser dans ce département -pour-tant encore jeune- des liens trèsforts entre les habitants, le mondesocio-économique et les institu-tions publiques.

Ils le doivent aussi aux mesures ini-tiées par notre Majorité Départe-mentale. Dès les premiers jours,nous avons mobilisé les servicesdépartementaux pour soutenir lesecteur économique notammentnos PME-PMI très engagées à l’in-ternational. Nous avons égalementfait voter en mars 2009, « un bud-get de combat contre la crise », lui-même confirmé en 2010, avec pourpriorité l’affermissement des solida-rités et la lutte contre le chômage.

Fidèles à notre histoire et à nosconvictions, nous avons immédia-tement engagé un plan de relancedépartemental pour permettre auxHauts-de-Seine de sortir plus rapi-dement de cette crise.

Avec plus de 200 projets locauxdans des domaines aussi variésque la solidarité, la politique de laville, l'éducation, le cadre de vie, ouencore les déplacements, nousavons confirmé – une fois de plus -que le volontarisme et les choixinnovants primaient sur la peur etle repli sur soi.

Ce n’est donc pas un hasard si lespremiers signes de reprise sur lemarché de l’emploi se confirmentavec un taux de chômage en dimi-nution de 7,7% à 7,4% au secondsemestre (pour un niveau nationalde 9,3%) et un retour de laconfiance chez nos acteurs écono-miques.

En 2011, nous serons toujours àvos cotés, pour vous aider à sur-monter les difficultés, mais égale-ment et surtout, pour vous per-mettre de continuer à mener àbien vos projets personnels etfamiliaux.

Nous continuerons aussi - commetout au long de ces années- à tra-vailler chaque jour pour rendre lesHauts-de-Seine toujours plusattractifs, solidaires et durables etfaire en sorte que chacun puisse ytrouver un cadre de vie propice àson épanouissement. �

En 2011, sortir ensemble de la crise

Denis LargheroConseiller général d’Issy-les-Moulineaux Ouest

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

CG92

/OLI

VIE

RRA

VO

IRE

15_50-67 CG_v3:haut de seine 22/12/10 9:53 Page 67

La maison départementale des personnes handicapées(MDPH)Garantir le libre choix de sonmode de vie (conseils personnalisés, insertion professionnelle, continuité des soins infirmiers)Adresse : 2 rue Rigault à Nanterre. tel : 01 41 91 92 50

La prestation de compensation du handicap (PCH)Aide financière pour les besoins liés à la perte d'autonomie.Elle est inscrite dans un plan personnalisé défini par la MDPH.

La charte département handicapOutil de travail adopté en 2003, pour favoriser les équilibres sociaux et promouvoirl'égalité des chances.

La petite enfanceFavoriser l'insertion dès leur plus jeune âge (crèche subventionnée, jardins d'enfants adaptés…). Le service de Protection maternelleet infantile (PMI) est à la dispositiondes parents pour les conseiller.

Les déplacementsAménagement des carrefours : abaissements des trottoirs, ajouts de bandes podotactiles, feuxtricolores équipés de dispositifssonores, mise en place decheminements sécurisés.

L’éducationLe conseil général intervient danstrois domaines : l'aménagementde la salle de classe et d'une sallede soin, le financement du matériel pédagogique adapté et la parti-cipation à la rémunération d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS). 42 Ulis ont déjà ouvert leurs portes.

L’emploiLe conseil général compte374 salariés handicapés soit 6,04% de l'effectif permanent.C'est l'une des premièrescollectivités à remplirles obligations légales.

L’aide à domicileEn 2009, 4 006 handicapésont été pris en charge pour les aider à se maintenir à leur domicile pour un coûtde 40,36 millions d'euros.

Les logements privésDepuis 2004, 372 000 eurosde subvention ont permisd'aménager 206 appartements. Depuis 2009, 495 000 eurosde subvention du départementvia l'Anah (Agence nationalede l'habitat) ont contribué à adapter 221 logements.

Les logements sociauxEn 7 ans, 2,2 millions d'euros alloués aux bailleurs sociauxpour des travaux d'adaptationd'anciens ou nouveaux logements.2 400 logements ont été rendus accessibles.

L'hébergement : En 2009, 2 151 handicapésont été accueillis en structures spécialisées grâce à une subvention de 83,6 millions d'euros(création d'établissements,régulation des tarifs…)

Les transportsPAM 92 (Pour Aider à la Mobilité)est mis en place par le conseil régional, la Région Île-de-France et le STIF.La différence entre le coût réel du trajet et la participation de l'usager est financée par les 3 partenaires. 8 340 déplacements entre févrieret septembre 2010.

68| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

c o n s e i l g é n é r a lc o n s e i l g é n é r a l

Handicap : les actions du conseil généralLa prise en compte du handicap est un enjeu social essentiel pour lequel la collectivité

a engagé un budget de 124,54 millions d'euros en 2010.

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 68

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |69

Festival

Artdanthé, adolescent rebelleÀ treize ans, ArtDanThé, le festival de danse du théâtre de Vanves,entre dans l'âge des teenagers. Turbulent, créatif, voyageur, cela vade soi, mais autant dire, avec son directeur José Alfarroba, que« c'est pour un festival le début de la force de l'âge ». L'énergie, l'en-thousiasme sont toujours là, mais il y a quelque chose de plus : uneexploration des frontières de la danse, un appétit politique et socialpour le siècle tel qu'il est, une façon de bousculer les genres et de fu-sionner dans un même mouvement « la violence, l'humour et labeauté ». Pendant deux mois, une quarantaine de compagnies, dontonze sont en résidence au théâtre de Vanves, nous proposent unvoyage extraordinaire au centre de la danse contemporaine. Dix-sept excursions inédites, un circuit spécial Québec et une virée avecle Theater De NWE Vorst de Tilburg aux Pays-Bas. Cela commencetout simplement par la Révolution, une pièce pour douze danseusesd'Olivier Dubois, donnée lors de la soirée d'ouverture du vendredi21 janvier. Et cela enchaîne très vite dès le lundi suivant. Rendez-vous sur www.artdanthe.fr pour feuilleter l'atlas en détail… �

7073737477

Festival Artdanthé, Théâtre de Vanves, du 21 janvier au 26mars (Renseignements et réservations : 01 41 33 92 91).

Cirque

Léger comme une… Plume ! Et plein de couleurs aussi...Celles – vives, joyeuses, écla-boussées – que l'on trouvepartout mouchetées dans cetAtelier du peintre. La paletteest tenue par Bernard Kudlaket sa compagnie du CirquePlume, sur une partition origi-nale de Robert Miny. Acro-bates, jongleurs, clowns, mu-siciens, ils sont treize sur leplateau, pas vraiment sages,qui pendant deux heures bous-culent les Ménines et débar-bouillent la Vénus au miroir.Attention, Vélasquez y a ta-ché son tablier… �L'Atelier du peintre. Rueil,TAM, du 24 au 27 février.

Le guide sorties des Hauts-de-Seine

www.vallee-culture.fr

Théâtre

Arts de la rue/Cirque

Expos/Conférences

Musique/Danse

Jeunesse

hdsguide

DR

© O

. RO

CH

E

Le festival ArtDanThé atreize ans et cette envie,adolescente en diable,

d'aller voir ailleurs sile monde est aussiriche et divers que levent nous le dit.

DR

Musiques actuelles

L'affiche du RéseauTräce – tag original avec trémasur le a et c souligné – est undispositif de formation et dediffusion de jeunes groupes dudépartement. Proposé par leRéseau 92, qui fédère une ving-taine de lieux dédiés aux mu-siques actuelles, Träce a sonfestival. Il joue la carte du bi-nôme : une tête d'affiche avec,en première partie, l'un desgroupes sélectionnés pour lasaison. Des jeunes émergentscomme on dit, qui feront pasmal d'écume autour de leurs (encore jeunes) aînés sur les scènes des huitvilles à l'affiche du 14 janvier au 5 février : Chaville, Clamart, Colombes,Gennevilliers, Rueil, Nanterre, Issy, Saint-Cloud. �Festival Träce, du 14 janvier au 5 février (programme détaillé : www.reseau92.com).

+ de 7

50 in

vita

tions !

dans ce n

uméro

. Voir

page 79

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 10:52 Page 69

70| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

g u i d e théâtre

ANTONY

THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER Mardi 01mars 20h30 Nicomède • Mercredi 02mars 20h30 Suréna • Du mardi 08 audimanche 20 mars Vols en piqué dansla salle

ASNIÈRES-SUR-SEINE

THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Jeudi20 janvier 20h30 Échauffements cli-matiques • Jeudi 03 février 20h30 Je

l'aimais • Lundi 07 février 20h30 Li-berté, égalité, hilarité • Jeudi 10 février20h30 Boire, fumer et conduire vite• Jeudi 03 mars 20h30 Désiré • Mardi08 mars 20h30 Élisabeth Buffet

STUDIO - THÉÂTRE D'ASNIÈRES Mardi18, jeudi 20 et vendredi 28 janvier - Mardi01 et jeudi 03 février 20h30 L'Île des es-claves • Mercredi 19, vendredi 21, mardi25 et jeudi 27 janvier - Mercredi 02 et ven-dredi 4 février 20h30 Les Acteurs debonne foi • Du mardi 08 au dimanche

13 mars 20h30 - Dimanche à 15h30Dom Juan

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO Jeudi 13janvier 20h30 Caligula • Vendredi21 janvier 20h30 Le Rapport Mail-hot • Vendredi 28 janvier 20h30Comment lu i d i re ad ieu • Di -manche 30 janvier 17h La Barbebleue • Vendredi 04 février 20h30La Dernière Leçon • Mardi 08 mars

20h30 La Ballade de Simone • Ven-dredi 11 mars 20h30 J'achète ou ladécadence d 'une soc iété deconsommation

BOIS-COLOMBES

SALLE AMITIÉ-LOISIRS Vendredi 14 janvier20h30 Le Horla de Guy de Maupassant

BOULOGNE-BILLANCOURT

THÉÂTRE DE L'OUEST PARISIEN Dujeudi 13 au mercredi 26 janvier 20h30 - Di-manche à 16h30 3 Folles journées oula trilogie de Beaumarchais • Du ven-dredi 28 au dimanche 30 janvier 20h30 - Di-manche à 16h30 Les Couteaux dans ledos • Du vendredi 04 au dimanche 06 fé-vrier 20h30 - Dimanche à 16h30 Le Récitde la servante Zerline • Du mercredi 09au vendredi 11 février 20h30 Salomé• Du vendredi 04 au dimanche 06 mars20h30 - Dimanche à 16h30 Il est plus fa-cile d'avoir du ventre que du cœur... etvice versa • Du mercredi 09 au dimanche13 mars 20h30 - Dimanche à 16h30 Voya-geurs immobiles

CHAVILLE

L'ATRIUM Mercredi 02 février 20h45 Verstoi terre promise • Jeudi 10 février 20h45Les Nouvelles Brèves de comptoir

CHÂTENAY-MALABRY

THÉÂTRE LA PISCINE Lundi 24 janvier20h30 Les Femmes savantes • Jeudi03 février 20h30 Sale août • Du samedi05 au dimanche 06 février 20h30 - Di-manche à 17h L'Illusion comique• Jeudi 10 février 20h La Duchesse deMalfi • Vendredi 04 mars 20h Le Cou-ronnement de Poppée

CLAMART

THÉÂTRE JEAN-ARP Du jeudi 13 au sa-medi 15 janvier (Presque) Tout sur Sha-kespeare • Du mardi 18 au samedi 29janvier Le Misanthrope • Vendredi 11 fé-vrier 20h30 Jungles • Samedi 05 mars20h30 Tout est normal, mon cœurscintille• Du mercredi 09 mars au di-manche 13 mars Famous Puppet DeathScenes

Voici sur la scène nationale des Gémeaux deSceaux l'un des plus beaux moisshakespeariens qui soit : deux piliers de laculture européenne, soutenus par deux misesen scène qui choisissent leur camp – au risqued'ébranler certains. Dernières places disponiblesà réserver d'urgence : il n'y en aura pas pourtout le monde. D'abord, la première en Île-de-France du Richard II créé cet été au festivald'Avignon par Jean-Baptiste Sastre. Une miseen scène « d'une gravité quasi enfantine etsauvage » qui n'explore pas forcément lepolitique mais joue de l'Angleterre médiévalecomme d'un « pays imaginaire, fantasmé, unjardin rêvé comme un paradis perdu ». Flottantdans ce monde flou peuplé de morts, DenisPodalydès est tout au bout de la fragilité d'un

roi qui ne l'est plus et le demeure pourtant,comme un bouquet fané qu'on laisse dans levase croupi et qu'il faudra bien jeter. Ensuite etpour deux semaines, retour à Sceaux, après le Macbeth de la saison dernière, dushakespearien Declan Donnellan himself, pourune nouvelle création de La Tempête. Il vientcette fois avec sa troupe de comédiens russesdu festival Tchekhov de Moscou, retrouver « le monde du temps de Shakespeare, unmonde merveilleux et dramatique, quimontrera toute la puissance de l'homme, maisaussi toute sa misère ». Seulement du tempsde Shakespeare ? �Sceaux, Les Gémeaux. Richard II, du 6 au 16janvier. La Tempête, du 26 janvier au 13 février(en russe surtitré).

Denis Podalydèsest comme déchiréentre les attributsdu roi divin

et les oripeaux del'homme ordinaire,culbuté entre gro-tesque et émotion,farce et chagrin.

International

Deux Shakespeare Gémeaux

© C

HR

ISTO

PH

ER

AY

NA

UD

DE

LAG

E

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 70

CLICHY

THÉÂTRE RUTEBEUF Mardi 18 jan-vier 20h30 Grand Corps Malade• Samedi 22 janvier 20h30 Claudia• Jeudi 27 janvier 20h30 Haute Sur-veillance • Dimanche 30 janvier 16hYves Duteil • Vendredi 04 mars20h30 Les Bonnes

COLOMBES

LE HUBLOT Du mercredi 12 au samedi 15janvier Antigone • Du lundi 07 au vendredi11 février 20h30 Les Interrompus

L'AVANT-SEINE Mardi 01 février 20h30Les Chaises • Samedi 05 février 20h30

Tatouage • Jeudi 10 février 20h30 LeRecours aux forêts • Mardi 01 mars20h30 Harper Regan • Mardi 08 mars20h30 Les Grognards de la Répu-blique • Du jeudi 10 au vendredi 11mars 20h30 Les Femmes savantes

COURBEVOIE

ESPACE CARPEAUX Jeudi 13 janvier20h45 Thé à la menthe ou t'es citron• Jeudi 20 janvier 20h45 Jamel Deb-bouze • Vendredi 21 janvier 21h Pa-trick Cottet-Moine • Du mardi 01 aumercredi 02 février 20h45 Candide• Jeudi 10 février 20h45 Antoine deCaunes "Un mec sympa" • Du mardi01 au samedi 05 mars 20h45 Roméo

et Juliette • Vendredi 11 mars 21hQu'est-il arrivé à Bette Davis et JoanCrawford ?

FONTENAY-AUX-ROSES

THÉÂTRE DES SOURCES Du mardi 01au mercredi 02 février 20h30 - Mercredià 19h30 La Dernière Leçon • Mardi08 février 19h30 Stéréoptik

MÉDIATHÈQUE Samedi 05 mars20h30 Voyageurs immobiles

GARCHES

CENTRE CULTUREL SIDNEY-BECHETJeudi 20 janvier 20h30 Les 39

Marches • Dimanche 23 janvier 15hRafistol • Mardi 08 février 20h30 LeMec de la tombe d'à côté • Mardi 08mars 20h30 Molière malgré lui

GENNEVILLIERS

THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Du jeudi13 au samedi 29 janvier L'Avenir seu-lement • Du vendredi 04 au vendredi11 février Le Musée de la mer • Dujeudi 03 au samedi 19 mars L'Indes-tructible Madame Richard Wagner

MALAKOFF

THÉÂTRE 71 Du mardi 11 au vendredi14 janvier 20h30 Striptease • Du

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |71

t h é â t r e ex p o s m u s i q u e d a n s e j e u n e s s e

� Les spectacles à ne pas manquer

CONTEMPORAIN

Caligulad'Albert Camus.Mise en scène par Stéphane Olivié-Bis-son, « la chronique d'une mort annoncéeet réclamée par un homme qui n'a jamaisrenoncé à l'enfant qu'il était » AvecBruno Putzulu.Bagneux, Victor-Hugo, 13 janvier.

HUMOUR

(Presque) Tout sur ShakespeareMise en scène Magali Léris.Une fausse conférence mais une vraiepassion, pas mal de loufoquerie et beau-coup de complicité dans ce spectacleorchestré par Magali Léris, artiste enrésidence, et joué par Sandy Boizart etle directeur du théâtre, Farid Bentaïeb.Clamart, Jean-Arp, du 13 au 15 janvier.

SYNTHÈSE

Trois Folles Journées ou la trilogie de BeaumarchaisMise en scène Sophie Lecarpentier.Un défi : adapter et monter ensembledes versions condensées des trois piècesde Beaumarchais (Le Barbier de Séville,Le Mariage de Figaro et La Mère cou-pable) comme une façon de montrer letemps qui passe, l'écriture qui évolue,les personnages qui vieillissent.Boulogne, TOP, du 13 au 26 janvier.

ÉLISABÉTHAIN

La Duchesse de Malfi de John Webster.Contemporain très turbulent de Sha-kespeare, Webster ne recule devant rien.Anne-Laure Liégeois, qui le met enscène, non plus : « On déterre les man-

dragores, cloue les chauves-souris, les sque-lettes font cliquer leurs os. Tout se déliteparce que tout est faux ou trop exagéré-ment vrai et vivant, charnel. »Malakoff, Théâtre 71, du 19 janvier au5 février.

CRÉATION

En attendant Godotde Samuel Beckett.Nouvelle production d'un des monu-ments du siècle dernier, par la compa-gnie Plakka Théâtre, mise en scène parJean-Marie Russo. La nature humainevue par Beckett, qui en rajoutait unecouche : « Rien n’est plus drôle que lemalheur... C’est la chose la plus comiqueau monde. »Sèvres Espace Loisirs, 21 janvier.

TEMPS FORT

Les NoNo font leur cirqueLe théâtre NoNo de Marion Coutris etSerge Noyelle, qui vient en voisin deChâtillon. Pure féérie et total kitsch, undrôle de cirque farci à la poésie... Ah !

Il faut les voir, ces NoNo, faire régner ledésordre en couches-culottes formatpoire ! Réjouissant.Antony, Espace Cirque, du 21 janvierau 13 février.

CONTEMPORAIN

Une raclettepar les chiens de Navarre.Passés par le festival TJCC de Genne-villiers, les chiens de Navarre sont enrésidence au théâtre de Vanves. Cettefois, autour d'une table, avec deschaises, huit personnes mangent uneraclette... Qui sont aussi huit acteurs,mais... jouent-ils vraiment ?Théâtre de Vanves, du 11 au 13 janvier.

CONTEMPORAIN

Je l'aimais d'après Anna Gavalda.Un best-seller, une adaptation et unemise en scène de Patrice Leconte, etdeux acteurs au sommet, Irène Jacob etGérard Darmon : un succès, forcément.Asnières, Armande-Béjart, 3 février.

CONTEMPORAIN

Le Musée de la mer Mise en scène Arthur Nauzyciel.La première pièce de Marie Darrieus-secq, traduite et jouée par les acteurs duThéâtre national d'Islande. Pleine defantômes, de froid et d'histoires de sonet de dottir.Théâtre de Gennevilliers, du 4 au 11février.

HUMOUR

Les Nouvelles Brèves de comptoirde Jean-Marie Gourio.Adaptée par Jean-Michel Ribes, lesperles de culture populaire ramasséessur le zinc, servies bien frappées parhuit comédiens qui le sont tout autant.Chaville. Atrium, 10 février. Rueil,TAM, 9 mars.

CRÉATION

Roméo et JulietteMise en scène Ned GrujicNeuf comédiens, deux musiciens,pour cette création par la compagniedes Tréteaux de la pleine lune. Et riende plus contemporain que ce Sha-kespeare dans les Balkans en pleineguerre civile.Courbevoie, Carpeaux, du 1er au 5 mars.

CONTEMPORAIN

Les Bonnesde Jean Genet.Pour célébrer le centenaire de l'auteur,Véronique Costa met en scène ce conted'amour et de haine à sa façon, avecbeaucoup de légèreté et de lumière au-tour des ombres.Clichy, Rutebeuf, 4 mars.

Les NouvellesBrèves de comptoir

© B

RIG

ITTE

ENG

UÉR

AN

D

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 71

72| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

mercredi 19 au samedi 05 février La Duchesse de Malfi • Du mardi 01 au dimanche 20 mars La Panne

NANTERRE

THÉÂTRE DES AMANDIERS Du ven-dredi 07 au samedi 12 février 20h30 -Dimanche 15h30 Ithaque • Du ven-dredi 14 janvier au samedi 12 février21h - Dimanche à 16h La Niaque

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE LE VILLAGE Samedi 15 jan-v ier 20h30 Le Pré jugé va incu• Jeudi 20 janvier 20h30 PremierAmour

THÉÂTRE DE NEUILLY Mardi 18 jan-vier 20h30 Les Couteaux dans ledos • Mardi 01 février 20h30 Toutest normal, mon cœur scintille

• Vendredi 04 mars 20h30 Les 39Marches

PUTEAUX

PALAIS DE LA CULTURE Vendredi 14janvier 20h45 Qu'est-ce qu'on attend?• Samedi 05 février 20h45 La Patiencedes buffles • Vendredi 11 mars 20h45Au Bonheur des poules

RUEIL-MALMAISON

THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Du mardi11 au mercredi 12 janvier 20h45 JamelDebbouze • Jeudi 13 janvier 20h45 Jeveux voir Mioussov ! • Vendredi 14 jan-vier 20h45 Thé à la Menthe ou t'es ci-tron? • Du jeudi 27 au samedi 29 janvier20h45 Raoul / James Thierrée • Jeudi03 février 20h45 Effroyables Jardins• Du mardi 08 au mercredi 09 février 20h45Maison de poupée • Du jeudi 10 au ven-

dredi 11 février 20h45 Le Mec de latombe d'à côté • Mardi 01 mars 20h45Perthus • Du samedi 05 au dimanche 06mars 20h45 - Dimanche à 16h Les 39Marches • Mardi 08 mars 20h45 Vol audessus d'un nid de coucou • Mercredi 09mars 20h45 Les Nouvelles Brèves decomptoir • Lundi 24 janvier 20h45 Mi-chèle Bernier "Et pas une ride!" • Jeudi10 mars 20h45 Éric Antoine "Réalité ouillusion" • Jeudi 13 janvier 20h45 Jeveux voir Mioussov • Vendredi 14 janvier- Mercredi 02 et jeudi 03 mars 20h45 Théà la menthe ou t'es citron? • Mardi 18janvier 20h45 Vers toi terre promise

SAINT-CLOUD

LES TROIS PIERROTS Jeudi 13 janvier20h30 Tempête! • Jeudi 20 janvier20h30 L'Écrivain public • Mardi 25 jan-vier 20h30 Dormez, je le veux! • Di-manche 30 janvier 15h Journal d'un curé

de campagne • Jeudi 03 février 20h30La Précaution inutile • Jeudi 10 février20h30 Thé à la menthe ou t'es citron?

SCEAUX

LES GÉMEAUX Du jeudi 06 au dimanche 16janvier Richard II • Du mercredi 26 janvierau dimanche 13 février 20h45 La Tempête

SURESNES

THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-VILARVendredi 04 février 21h • Dimanche 06février 17h L'Orage et le Cerf-Volant• Du jeudi 10 au vendredi 11 février 21hTatouages • Vendredi 04 mars 21h Asyou like it (Comme il vous plaira)

Invitations HDS.mag pages 79

Adresses page 78

g u i d e théâtre

Ithaque, c'est le pays d'Ulysse, qu'il a quittévingt ans plus tôt pour aller faire la guerre à Troieparce que bien obligé et qu'il reconquiert aprèsles errances de l'Odyssée. Ulysse, c'est CharlesBerling, le plus humain des hommes, qui n'aspirefinalement qu'au bonheur. Et Homère revu parBotho Strauss, l'un des auteurs allemands lesplus acérés sur la question du théâtre, ne nousest finalement pas si étranger. « Quand il réussit,écrit Botho Strauss à propos du théâtre, quand ilutilise les comédiens pour ramener le pluslointain à une inconcevable proximité, lethéâtre acquiert une beauté déconcertante, etle présent gagne des instants qui le complètentd'une manière insoupçonnée. » Ithaque estlivrée aux imposteurs, aux faux prétendants, auxchampions de l'image comme à une nuée decriquets répandus sur la récolte qu'ils dilapident.De cette société – c'est le texte même de BothoStrauss – « régie par le sport, la frime et ladébauche », la mise en scène de Jean-LouisMartinelli fait un gouffre qui résonned'aujourd'hui, où rien n'a vraiment changé. Ons'en doutait un peu mais c'est vaguementinquiétant. �Ithaque. Nanterre-Amandiers, du 7 janvier au 12février.

Éternel

Le retour d'Ulysse aux Amandiers

DR

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 72

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |73

g u i d e e x p o s

Invitations HDS.mag pages 79

Adresses page 78

théâtre

BAGNEUX

MAISON DES ARTS DE BAGNEUXJusqu'au vendredi 14 janvier Expo-sition "Juste une étincelle" (art ci-nétique...)

BOIS-COLOMBES

GALERIE CHARLEMAGNE Du samedi15 au dimanche 30 janvier Exposition"Julian Tauland"

BOULOGNE-BILLANCOURT

MUSÉE DES ANNÉES 30 Jusqu'au di-manche 20 février Exposition "L'éro-tisme de Marcel Gromaire - Des nusen quête d'idéal"

MUSÉE DÉPARTEMENTAL ALBERT-KAHN Jusqu'au dimanche 28 août Ex-position "Clichés japonais"

CHÂTILLON

MAISON DES ARTS Du mercredi 12janvier au dimanche 13 février Exposi-

tion "Confidences photographiques"d'Ayako Takaishi

COURBEVOIE

ESPACE CARPEAUX Jusqu'au jeudi 10février De 14h à 19h Exposition "GradeZéro" (photographies)

ISSY-LES-MOULINEAUX

MUSÉE DE LA CARTE À JOUER Jus-qu'au dimanche 13 mars Exposition"Raymond Peynet"

LE CUBLE Jusqu'au samedi 29 janvierExposition art vidéo "J'veux grandir"

MALAKOFF

MAISONS DES ARTS DE MALAKOFFDu samedi 15 janvier au jeudi 24 marsExposition "À la régulière"

MONTROUGE

LA FABRIQUE Du samedi 05 février auvendredi 25 février Miniartexil

NANTERRE

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES Jus-qu'au mardi 31 mai Exposition "Lesmaîtres verriers à l'honneur"

RUEIL-MALMAISON

ATELIER GROGNARD Du vendredi 21janvier au lundi 18 avril Exposition"L'école de Rouen"

SAINT-CLOUD

MUSÉE DES AVELINES Du jeudi 27janvier au samedi 30 avril Exposition"Jef Aérosol"

VILLENEUVE-LA-GARENNE

CENTRE CULTUREL MAX-JUCLIER Dujeudi 20 janvier au mercredi 16 févrierDe 10h à 18h Nathalie Tacheau

SÈVRES

SÈVRES ESPACE LOISIRS Vendredi21 janvier 21h En attendant Godot• Mercredi 02 février 21h Thé à lamenthe ou t'es citron? • Mercredi09 février 21h Isabelle de R • Jeudi03 mars 21h À mon âge , je mecache encore pour fumer • Di-manche 06 mars 14h30 20 000lieues sous les mers • Jeudi 10mars 21h Tribunal 21

VANVES

THÉÂTRE DE VANVES Du mardi 11au jeudi 13 janvier 20h30 Chiens deNavarre : Une Raclette • Du lundi24 au mardi 25 janvier 21h Borges vsGoya • Du vendredi 04 au samedi 05février 21h Robert Plankett • Dujeudi 17 au vendredi 18 février 19h30Sandrine

VILLE-D'AVRAY

THÉÂTRE DU COLOMBIER Du jeudi13 au dimanche 23 janvier 20h45 - Di-manche à 17h Délicate Balance

� Arts de larue/Cirque

ANTONY

ESPACE CIRQUE D'ANTONY Du ven-dredi 21 janvier au dimanche 13 févrierLes NoNo font leur cirque

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO Dimanche06 mars 17h Ficelle d'encre

CHAVILLE

L'ATRIUM Samedi 15 janvier 20h45Warren Zavatta

RUEIL-MALMAISON

THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Dujeudi 24 au dimanche 27 février 20h30- Dimanche à 16h Cirque plume :L'Atelier du peintre

Peinture

Bourg-la-Reine, salon d’hiverLe Salon de l’Île-de-France accueille, pour sa 43ème édition,un prestigieux invité d’honneur, Victor Koulbak (1946),peintre français d’origine russe, entouré d’une centained’artistes. Huile, gouache, aquarelle, crayon.., VictorKoulbak est connu pour avoir réintroduit dans l’artcontemporain l’esprit et les techniques des maîtres de laRenaissance, le style également. Victor Koulbak dessine àla pointe d’argent et a fabriqué un temps ses proprespinceaux et ses papiers… Si le dessin s’apparente à laRenaissance, paradoxalement ses sujets sontcontemporains. En 1975, l’artiste a quitté l’URSS et s’estinstallé en France jusqu’en 2000. Aujourd’hui ses œuvressont exposées dans de nombreuses villes comme Londres,Tokyo ou New York. Ses dessins de grande qualité et unepalette discrète en peinture, dégagent une impression devie. Aucun artifice pour séduire l’œil mais une invitation àméditer. La beauté de ses portraits n’est pas courante, leraffinement de son travail le situe au-delà de l’artcontemporain… comme l’a souligné un galeriste : « Koulbakn’est pas un peintre moderne, il sait dessiner » ! �

Du 30 janvier au 13 février, Salon de l’Île-de-France, Les Colonnes, 51 bd Maréchal-Joffre à Bourg-la-Reine.Entrée libre tous les jours de 14h00 à 19h, mercredi et samedi de 10h à 12h. Tél. 01.46.61.36.41.

© V

ICTO

RK

OU

LBA

K

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 73

74| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

g u i d e m u s i q u e d a n s e

ANTONY

THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER Du mer-credi 09 février au jeudi 10 février 20h30D'Elle à Lui

ASNIÈRES-SUR-SEINE

THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Jeudi 13janvier 20h30 La Belle au bois dormant• Vendredi 28 janvier 20h30 Hommageà Django Reinhardt • Vendredi 11 mars20h30 Le Ballet national de Mexico

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO Samedi 15 jan-vier 20h30 Surnatural Orchestra • Sa-medi 22 janvier 20h30 Trio Joubran• Du samedi 05 février au dimanche 06février 20h30 - Dimanche à 17h Ves-tiges/Vestiges • Mardi 08 mars 22hLes D'moiselles

MAISON DE LA MUSIQUE ET DE LADANSE DE BAGNEUX Mardi 18 janvier20h30 Raphaël Imbert "Back Coltrane"• Mercredi 19 janvier 20h30 GustavoBeytelmann • Samedi 29 janvier 20h30Sawadu • Mardi 01 février 20h30 AwaLy trio • Mardi 08 février 20h30 DidierMalherbe

CHAVILLE

L'ATRIUM Vendredi 28 janvier 20h45Carte blanche à Marcel Azzola • Sa-medi 05 mars 20h45 O positif • Ven-dredi 11 mars 20h45 Mikhaïl Rudy

CHÂTENAY-MALABRY

THÉÂTRE LA PISCINE Du mardi 11 jan-vier au jeudi 20 janvier Une semaine dan-sée • Dimanche 30 janvier 17h Requiemde Gabriel Fauré

CLAMART

THÉÂTRE JEAN-ARP Dimanche 16 jan-vier 17h La Edad de Oro • Dimanche06 février 16h Carmen

CLICHY

THÉÂTRE RUTEBEUF Vendredi 14 jan-vier 20h30 Ferran Savall • Mardi 18 jan-

vier 20h30 Grand Corps Malade • Jeudi10 février 20h30 Guillaume Farley

COLOMBES

L'AVANT-SEINE Vendredi 14 janvier20h30 Ferran Savall • Dimanche 06 fé-vrier 15h30 Cabaret Brecht • Mardi 08février 20h30 Didon et Enée

COURBEVOIE

ESPACE CARPEAUX Jeudi 27 janvier20h45 Ensemble Orchestral des Hauts-de-Seine

GARCHES

CENTRE CULTUREL SIDNEY-BECHETDimanche 30 janvier 17h Orchestre ConFuoco

GENNEVILLIERS

THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Du ven-dredi 04 février au jeudi 10 février Momo

LEVALLOIS-PERRET

SALLE RAVEL Mardi 11 janvier 19h30Auditions des classes du Conserva-toire • Jeudi 13 janvier 20h30 Concertdu Pôle Musiques Actuelles : CédricO'heix et les Rikkits

NANTERRE

MAISON DE LA MUSIQUE Du vendredi14 janvier au vendredi 11 février ThierryBalasse - Compagnie Inouie • Vendredi14 janvier 20h30 Grand Corps Malade• Samedi 15 janvier 20h30 Éric-MariaCouturier • Du mercredi 19 janvier aujeudi 20 janvier 20h30 Igor Stravinsky -TM+ - Arcal • Samedi 22 janvier 20h30Buika • Dimanche 23 janvier 16h30 Ash-kan Kamangari • Mardi 25 janvier20h30 Les Siècles - François-XavierRoth • Jeudi 27 janvier 20h30 AntoineHervé • Dimanche 30 janvier 16h30 En-semble Orchestral Contemporain -René Bosc • Samedi 05 février 20h30

Invitations HDS.mag pages 79

Adresses page 78

Un concert Bach-Coltrane... À première (courte) vue, ça vous a desairs de dossier litigieux genre conflit de voisinage, ou de rencontresurréaliste d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table dedissection... L'écrit contre l'improvisé, Bach le maître en paix avecDieu et les hommes face à Coltrane qui brûlait sa vie en invectivesfurieuses, le sobre contre le prolixe. Mais ce serait mal écouter l'un etl'autre, qui avaient vu l'invisible, ne cessaient de le dire et s'étaientpeut-être même aperçus tout en haut de la montagne qu'ils ontchacun gravi à leur manière. En plongeant avec le saxophonisteRaphaël Imbert à la jonction des deux univers, tout devient lumineux,indispensable : une question de spiritualité. Rien d'étonnant d'ailleursde la part d'un musicien qui est à la fois virtuose (il y en a beaucoup),chercheur (pas mal également) et trouveur (c'est beaucoup plus rare).Bref, comme on dit, une épée ! Bach et le jazz, Coltrane et lecontrepoint. On a même parfois l'impression de découvrir untroisième monde, qu'on aimerait défricher avec eux. Onirisme,ferveur, grâce… tout a été dit depuis que Raphaël Imbert s'est emparédes deux monstres. Oserait-on ajouter que c'est avant tout une sacrébonne musique ! �Bagneux, Maison de la Musique et de la Danse, 18 janvier.

© S

OLÈ

NE

PER

SON

On a rarement en-tendu réussiteaussi miraculeuse,ni dans le swingTake Bach deJacques Loussier,

ni dans les guirlandes unpeu froides des Officiumde Jan Garbarek.

Jazz

Rencontre spirituelle

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 74

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |75

t h é â t r e ex p o s m u s i q u e d a n s e j e u n e s s e

Invitations HDS.mag pages 79

Adresses page 78

� Les concerts à ne pas manquer

CATALAN

Ferran SavallLa guitare, il en joue baroque dans l'or-chestre de ses parents ; sa voix d'ange etses compositions aériennes, il les ré-serve aux concerts en petit comité : lefils de Jordi Savall et Monserrat Figue-ras chante une Catalogne aux horizonsculturels multiples.Clichy, Rutebeuf, 14 janvier.

OPÉRA

L'Histoire du soldatd'Igor Stravinsky.La fameuse histoire du soldat violonistequi avait beaucoup marché, signée Ra-muz et Stravinsky, dans une toute nou-velle mise en scène de Jean-ChristopheSaïs. Avec, paraît-il, le chef Laurent Cu-niot en Diable qui gagne à la fin...Nanterre, Maison de la musique, 19 et20 janvier.

DANSE

Nyapar le Ballet national algérien.Dans cadre d'un Suresnes cités danse2011 (www.suresnescitesdanse.com)expressément sous-titré « le goût desautres », celui par exemple de retrouverAbou Lagraa en chorégraphe des dixdanseurs de la cellule contemporainedu Ballet national algérien. Suresnes, Jean-Vilar, du 21 au 23 janvier.

WORLD

Trio JoubranTrois joueurs d'oud, ce luth orientaltoujours vivant, un percussionniste, deshistoires sans paroles si ce n'est par-fois celles du poète palestinien Mah-moud Darwich : on pourrait croire lamusique des trois frères palestiniensaustère, elle est un incendie.Bagneux, Victor-Hugo, 22 janvier.

PERSE

Ashkan KamangariTrès médiatisé depuis la bande origi-nale du Home de Yann-Arthus Ber-trand, le très jeune – vingt-six ans – ettrès impressionnant maître de la mu-sique classique vocale iranienne vientnous offrir des siècles de tradition. Rare.Nanterre, Maison de la musique, 23janvier.

CORSE

A FilettaL'ensemble polyphonique A Filetta(la fougère) est né il y a plus de trenteans en Balagne. On a dit de leur mu-sique qu'elle s'adresse autant à la peauqu'à l'oreille. Leur spectacle Bracanà

(bariolé) en est un des frissons.Neuilly, Le Village, 25 janvier.

JEUNESSE

MomoRetour de la musique de Pascal Du-sapin sur le plateau du théâtre de Gen-nevilliers. Dans une atmosphère plu-tôt originale puisqu'il s'agit d'un spec-tacle musical pour enfants (à partirde cinq ans), le public le plus exigeantqui soit. Théâtre de Gennevilliers, du 4 au 10février.

OPÉRA

Didon et ÉnéeDirection Jean-Marie Puissant.

La mer et l'histoire balaient le destinde ce couple qui ne pourra jamaisl'être. La violence veloutée de Purcell,la scénographie fantastique de DenisChabroullet, l'Ensemble instrumen-tal baroque... Remember me...Colombes, Avant-Seine, 8 février.

JAZZ

Manu KatchéIl a battu pour les plus grands du rock(Sting, Peter Gabriel…) et du jazz (AlDi Meola, Jan Garbarek…), son styleaux contretemps élastiques est unique,

et c'est, avec son groupe, le batteur leplus discret et le plus généreux quisoit : toujours au service de la mu-sique.Sceaux, Les Gémeaux, 1er mars.

OPÉRA

Le Couronnement de PoppéeDirection Jérôme Corréas.Monteverdi, la cour de Néron, la fo-lie, les intrigues de Poppée la courti-sane, les trahisons, Sénèque qu'onenvoie s'empoisonner… Ce pourraitêtre le chaos et c'est, mis en scène parChristophe Rauck, épuré, atemporel,superbe.Châtenay, La Piscine, 4 mars.

CLASSIQUE

Mikhaïl Rudy Spectacle exceptionnel plutôt quesimple concert : le pianiste nous pro-pose, grâce aux magies multimédia,de revivre le spectacle "d'art total" ima-giné par Kandinsky en 1928 autour

des Tableauxd'une exposi-tion de Mous-sorgski.C h a v i l l e .Atrium, 11mars.

Ballet de Biarritz - Thierry Malandrain• Dimanche 06 février 16h30 Café Az-mari • Jeudi 10 février 20h30 Wagner,Hindemith, Ibert, Harsanyi • Samedi05 mars 20h30 TM+ • Mardi 08 mars20h30 Mourad Merzouki • Du jeudi 10mars au vendredi 11 mars 20h30 VincentDupont - Cie J'y pense souvent

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE LE VILLAGE Mardi 25 janvier20h30 A Filetta, Bracanà • Vendredi 28janvier 20h30 Xavier de Maistre • Jeudi10 février 20h30 Violoncelle virtuose

SALON DE L'HÔTEL DE VILLE Dimanche06 février 17h Edwige Morgen

THÉÂTRE DE NEUILLY Mercredi 09 mars21h So in love, André Manoukian

PUTEAUX

PALAIS DE LA CULTURE Vendredi 21janvier 20h45 La Mégère à peu près ap-privoisée

RUEIL-MALMAISON

THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Di-manche 16 janvier 16h30 La Belle aubois dormant • Vendredi 04 mars20h45 Liberté - Égalité - Hilarité • Duvendredi 21 janvier au mardi 25 janvier21h Ensemble Contraste "Songs"• Vendredi 04 février 20h45 Les 100Violons tziganes de Budapest • Ven-dredi 04 et samedi 05 février 21h Ca-mille Poul

SAINT-CLOUD

LES TROIS PIERROTS Samedi 05 fé-vrier 20h30 Festival Träce • Dimanche06 mars 17h 8èmes Rencontres deSaint-Cloud • Jeudi 10 mars 20h30 Ju-nior Ballet

SCEAUX

LES GÉMEAUX Vendredi 14 et samedi15 janvier 21h30 Mario Canonge Trio

© E

. BA

RTO

LLU

CC

I-AR

CA

L

DR

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 75

g u i d e m u s i q u e d a n s e

76| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

• Vendredi 04 et samedi 05 février 21h30Moutin Réunion Quartet • Mardi 01mars 20h45 Manu Katché • Du vendredi04 au dimanche 06 mars 20h45 - Dimancheà 17h Agwa • Du mercredi 09 au samedi12 mars 20h45 Les Folies françoises

SURESNES

THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-VILARDu vendredi 07 au dimanche 30 janvier Su-resnes cités danse (19ème édition) • Duvendredi 07 au dimanche 09 janvier 21h -Dimanche à 17h Companhia Urbana deDança • Samedi 08 et dimanche 16 janvier21h - Samedi à 18h30 - Dimanche à 15h Ci-tés danse variations • Du vendredi 14

au dimanche 16 janvier 21h - Dimanche à17h Compagnie Alexandra N'Possee"Odyssée" et Compagnie S'Poart "NaGrani" • Mardi 18 et mercredi 19 janvier21h Blanca Li • Du vendredi 21 au di-manche 23 janvier 21h - Dimanche à 17hBallet national algérien • Du jeudi 20au dimanche 23 janvier Cités danseconnexions • Du jeudi 27 au dimanche30 janvier Cités danse connexions • Duvendredi 28 au dimanche 30 janvier 21h - Di-manche à 17h Rencontres hip hop • Di-manche 06 mars 17h Jacques Higelin• Samedi 12 et dimanche 13 mars 21h -Dimanche à 17h École de danse del'Opéra national de Paris • Mardi 08mars 21h Leçons de jazz : Antoine Hervé

"Le blues côté piano"

SÈVRES

SÈVRES ESPACE LOISIRS Jeudi 13 jan-vier 21h Les Yeux d'la tête • Vendredi 28janvier 21h Carrington Brown

VANVES

THÉÂTRE DE VANVES Dimanche 23 jan-vier 17h Orchestre symphonique duCampus d'Orsay

VILLE-D'AVRAY

THÉÂTRE DU COLOMBIER Samedi 05

février 20h45 La Belle au bois dormant

CHÂTEAU DE VILLE-D'AVRAY Di-manche 16 janvier 17h Musiciens d'Ile-de-France • Dimanche 30 janvier 17hJudy Chin • Dimanche 06 mars 17hTerry Lynn

VILLENEUVE-LA-GARENNE

ESPACE 89 Du samedi 15 au mardi 18janvier 20h30 Humanité artificielle

Invitations HDS.mag pages 79

Adresses page 78

L'orchestre philharmonique de Radio-France, parmi ce qui se fait de mieux en lamatière, vient chez nous, sous la directionde François-Xavier Roth, célébrer la Ville.Avec un grand V, moderne, haute, dense,son siècle industriel et ses avenirsurbains. Trois compositeurs auprogramme. Alexandre Mossolov et sesFonderies d'acier, mises en chauffe en1927 avec le soutien de toute la Russiesoviétique, animées du même esprit

« machiniste » que celui d'Honegger poursa locomotive Pacific 231. BernardCavanna en homme du terroir – il est ledirecteur de l'École nationale de musiquede la ville – avec sa GennevilliersSymphonie de 2003, sous-titrée d'un clind'œil : « cinq pièces pour orchestre prisesdans les bons morceaux », quelque chosede bien cambré entre l'empathie etl'humour, la force brutale et le raffinementdu détail. Et Steve Reich, le « père » des

minimalistes américains, avec son CityLife de 1995. Vingt-cinq minutes pourorchestre et samples qu'on conseilleabsolument à tout mélomane soi-disantrétif au contemporain : entre sirènes depolice, portières des taxis jaunes etharangues des vendeurs à la sauvette, ona rarement aussi fort entendu l'émotionviolente d'une balade à gratte-ciel ouvertdans les rues de New York. �Gennevilliers, salle des fêtes, 22 janvier.

L’orchestre philar-monique de Radio-France interprèteles œuvres de troiscompositeurs,

Alexandre Mossolov,Bernard Cavanna etSteve Reich.

Contemporain

Gennevilliers Symphonie

© J.

-F. L

ECLE

RC

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 76

g u i d e j e u n e s s e

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |77

ANTONY

THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER Vendredi28 janvier 20h La Poupée dans lapoche

ASNIÈRES-SUR-SEINE

THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Mer-credi 26 janvier 15h30 Super casca-deur

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO Mercredi 26et jeudi 27 janvier 10h30 et 14h30Planches et strapontins • Mercredi02 mars 10h30 et 14h30 Eby et la pe-tite au bois dormant

CHAVILLE

L'ATRIUM Mercredi 26 janvier 15h Éricn'est pas beau • Dimanche 06 février15h La Reine des couleurs

CLICHY

THÉÂTRE RUTEBEUF Mardi 01 février10h et 14h Alice

COLOMBES

L'AVANT-SEINE Du mercredi 26 au ven-dredi 28 janvier La Barbe bleue • Jeudi03 mars 20h30 Voyageurs immobiles

COURBEVOIE

ESPACE CARPEAUX Mardi 18 janvier20h Alpha-bête (spectacle de clowns)• Samedi 12 février 16h Le Voyage dupt'it Zygo

FONTENAY-AUX-ROSES

THÉÂTRE DES SOURCES Du lundi 24au samedi 29 janvier Festival «Planèteen tête»

LEVALLOIS-PERRET

SALLE NALDINI Samedi 15 janvier 11hQuoi de nouveau sous le soleil?

MÉDIATHÈQUE GABRIEL-PÉRI Samedi15 janvier 10h Gratte-moi L'do

MALAKOFF

THÉÂTRE 71 Mercredi 09 février 19h30Erwan et les oiseaux

MONTROUGE

LA DISTILLERIE Mercredis 12, 19, 26et 30 janvier - Mercredis 2, 9 et 16 février15h Le Tour du monde • Mercredis 23février - Mercredi 02 et 09 mars 15h LeSecret du dragon

NANTERRE

MAISON DE LA MUSIQUE Samedi 05

mars 16h30 La Barbe bleue

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE LE VILLAGE Vendredi 04 fé-vrier 14h30 Un mec sympa

PUTEAUX

PALAIS DE LA CULTURE Mercredi 02février 15h Zik Boum

RUEIL-MALMAISON

THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Di-manche 06 février 16h Peter Pan

SÈVRES

S È V R E S E S P A C E L O I S I R SDimanche 16 janvier 14h30 La Pe-tite Juju

VANVES

THÉÂTRE DE VANVES Mardi 18janvier 20h30 Braquage

VILLE-D'AVRAY

T H É Â T R E D U C O L O M B I E RMercred i 09 févr ie r 15h Merl inl'Enchanteur

Ils n'auraient pu mieux choisir leur nom detroupe : Les Nouveaux Nez ! Montés ronds etrouges sur les tréteaux en 1990, avec lacomplicité de leur metteur en scène, André Riot-Sarcey, professeur ès clowneries au Centrenational des arts du cirque de Châlons-en-Champagne. Ils, cette fois, ce serait plutôt elle,puisque c'est une première, Madame Françoise– alias Roseline Guinet – entre seule dansl'arène, devant ses chères petites têtes blondes,

brunes, hirsutes ou pensives pour dispenser sesleçons d'écriture, de géographie, de sciences.Avec, on s'en doute, la docte sagesse d'un clownmuni de toutes ses dents et d'un beau nez rouge,qui s'en va retrouver le chemin de l'école pourrenouer avec les émotions d'enfance.Spectaculaire mise en scène de ce fameuxplaisir d'apprendre dont on sait que sans lui rienne va plus, Alpha-bête est loin de l'être... �Courbevoie, Espace Carpeaux, 18 janvier.

Alpha-bête est undrôle de spectacle àvoir en famille àpartir de cinq ans,pour partager

« l'unique bonheurd'avaler en pleineclasse un grand bolde rire dans une le-çon de choses. »

Clowns

Madame Françoise à l'école

© A

LAIN

CH

AM

BA

RET

AU

D

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 77

ANTONY

MAISON DES ARTSParc Bourdeau, 20 rue Velpeau01.40.96.31.50THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIERPlace Firmin-Gémier01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.frESPACE CIRQUE D’ANTONYrue Georges-SuantAUDITORIUM PAUL-ARMA140 avenue de la Division-LeclercAUDITORIUM SAINTE-MARIE2 rue de l’AbbayeCHAPELLE SAINTE-MARIEPlace de l’ÉgliseÉGLISE SAINT-SATURNINPlace de l’Église

ASNIÈRES

THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART16 place de l’Hôtel-de-ville 01.47.33.69.36LE STUDIO-THÉÂTRE D’ASNIÈRES3 rue Edmond-Fantin01.47.90.95.33

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO14 avenue Victor-Hugo01.46.63.10.54. - www.bagneux92.frESPACE LÉO-FERRÉ6 rue Charles-Michels01.46.63.10.54CENTRE SOCIO-CULTURELJACQUES-PRÉVERT12 place Claude-DubussyTHÉÂTRE ÉPHÉMÈRE DE POCHE16 rue des Tertres01.46.63.10.54SALLE JEAN-RENOIR7 villa des Aubépines01.41.19.83.00MAISON DES ARTS15 avenue Albert-Petit01.46.54.64.39

BOULOGNE-BILLANCOURT

MUSÉE DÉPARTEMENTAL ALBERT-KAHN14 rue du Port01.55.19.28.00 - www.hauts-de-seine.netTHÉÂTRE DE L’OUEST PARISIEN1 place Bernard-Palissy01.46.03.60.44 - www.top-bb.frTHÉÂTRE DE LA CLARTÉ74 avenue du Général-Leclerc01.46.05.18.40www.theatredelaclarte.comCARRÉ BELLE-FEUILLE60 rue de la Belle-Feuille01.55.18.54.00www.boulognebillancourt.comCENTRE GEORGES-GORSE22 rue de la Belle-FeuilleMUSÉE PAUL-BELMONDO14 rue de l’Abreuvoir01.55.18.69.01www.museepaulbelmondo.fr

BOIS-COLOMBES

GALERIE EN RÉ10 place de la République 01.42.42.42.52

BOURG-LA-REINE

L’AGOREINE63 bis Boulevard Joffre01.46.63.76.96T.A.C4 rue Marie-Laure01.42.42.01.83

CHÂTENAY-MALABRY

ÉCOLE CENTRALE2 avenue Sully-Prudhomme01.46.83.70.10LE PEDILUVE 254 avenue de la Division-Leclerc01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.frTHÉÂTRE LA PISCINE254 avenue de la Division-Leclerc01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr

CHÂTILLON

THÉÂTRE À CHÂTILLON3 rue Sadi-Carnot01.55.48.06.90MAISON DES ARTS11 rue de Bagneux 01.40.84.97.11

CHAVILLE

L’ATRIUM3 parvis Robert-Schuman01.47.09.70.70www.ville-chaville.fr

CLAMART

JEAN-ARP22 rue Paul-Vaillant-Couturier01.41.90.17.02www.theatrearp.com

CLICHY-LA-GARENNE

THÉÂTRE RUTEBEUF16/18 allées Léon-Gambetta01.47.15.98.50

COLOMBES

L’AVANT-SEINE88 rue Saint-Denis01.56.05.00.76www.lavant-seine.comMJC THÉÂTRE DE COLOMBES96-98 rue Saint-Denis01.56.83.81.81 - mjctheatre.comLE HUBLOT87 rue Félix-Faure01.47.60.10.33THÉÂTRE DU PEUPLIER NOIRCité des musiciens - 3 avenue Saint-Saëns 01.47.75.94.90www.chez.com/theatrepeupliernoir

COURBEVOIE

ESPACE CARPEAUX15 boulevard Aristide-Briand01.47.68.51.50www.sortiracourbevoie.comCENTRE CULTUREL 14 square de l’Hôtel-de-ville01.49.97.90.22www.sortiracourbevoie.com

MUSEE ROYBET FOULD178 bd Saint-Denis01.43.33.30.73

FONTENAY-AUX-ROS ES

THÉÂTRE DES SOURCES 8 avenue J.-et-M.-Dolivet01.41.13.40.80

GARCHES

CENTRE CULTUREL SIDNEY-BECHET86 Grande-Rue01.47.41.39.32

GENNEVILLIERS

THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS41 avenue des Grésillons01.41.32.26.26www.theatre2gennevilliers.comGALERIE ÉDOUARD-MANET3 place Jean-Grandel01.40.85.67.40www.ville-gennevilliers.fr

ISSY-LES-MOULINEAUX

ESPACE ICARE31 boulevard Gambetta01.40.93.44.50www.espace-icare.comPACI25 avenue Victor-Cresson01.46.45.60.90 - www.paci.comLE CUBE20 cours Saint-Vincent 01.58.88.30.00www.lesiteducube.comMUSÉE DE LA CARTE À JOUER16 rue Auguste-Gervais 01.41.23.80.60 www.issy.com/musee

LA DÉFENSE

ESPACE RAYMOND-MORETTI2 esplanade du Général-de-Gaulle - LaDéfense 101.41.45.01.82www.ladefense.fr

LE PLESSIS-ROBINSON

THÉÂTRE DU COTEAU10 rue Louis-Pergaud01.46.30.45.29

LEVALLOIS-PERRET

SALLE RAVEL33 rue Gabriel-Péri01.41.05.50.00L’ESCALE25 rue de la Gare01.47.32.24.42SALLE NALDINI55 rue Paul-Vaillant-CouturierSALLE BERLIOZ33 rue Gabriel-Péri 01.41.05.50.00

MALAKOFF

THÉÂTRE 713 place du 11-Novembre01.55.48.91.00 - www.theatre71.comMAISON DES ARTS105 avenue du 12-Février-193401.47.35.96.94

MEUDON

MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DEMEUDON11 rue des Pierres CENTRE D’ART ET DE CULTURE15 bd des Nations-Unies01.49.66.68.90www.ville-meudon.fr

MONTROUGE

THÉÂTRE DE MONTROUGE2 place Émile-Cresp01.46.12.75.70LA DISTILLERIE27 rue Maurice-Arnoux 01.42.53.23.24

NANTERRE

THÉÂTRE DES AMANDIERS7 avenue Pablo-Picasso01.46.14.70.00www.nanterre-amandiers.comMAISON DANIEL-FÉRY10/14 bd Jules-Mansart01.41.37.60.90 - www.nanterre.frMAISON DE LA MUSIQUE8 rue des Anciennes-Mairies01.41.37.94.21 - www.nanterre.frGALERIE VILLA DES TOURELLES9 rue des Anciennes-Mairieswww.nanterre.frTHÉÂTRE DES ÉGRÉGORESArènes de Nanterre 220 avenue de la République01.40.44.87.69www.theatre-des-égregores.com

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE DE NEUILLY167 avenue Charles-de-Gaulle01.55.62.60. 35www.neuillysurseine.frTHÉÂTRE LE VILLAGE4 rue de Chézy 01.55.62.60.35www.neuillysurseine.frSALON DE L’HÔTEL DE VILLE96 avenue Achille-Peretti 01.55.62.60.35www.neuillysurseine.frGALERIE KUNSTBUREAU47 bis rue Madeleine-Michelis01.47.22.05.63 www.kunstbu-reau.comAROA38 bd d’Inkerman01.74.63.00.72 www.aroa.fr

PUTEAUX

PALAIS DE LA CULTURE19/21 rue [email protected]ÉÂTRE DES HAUTS-DE-SEINE5 rue Henri-Martin01.46.25.07.15www.ths.puteaux.frVIEILLE EGLISEQuai de [email protected]

RUEIL-MALMAISON

THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUXPlace des Arts 01.47.32.24.42 www.tam.frSALON RICHELIEU13 bd Foch

ATELIER GROGNARD6 avenue du Chäteau de MalmaisonCHATEAU DE MALMAISONavenue du Château de Malmaison01.41.29.05.55

SAINT-CLOUD

DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD01.47.71.38.20LES TROIS PIERROTS6, rue du Mont-Valérien01.46.02.74.44 - www.3pierrots.frMUSÉE DES AVELINES60 rue Gounotwww.musee-saint-cloud.fr

SCEAUX

LES GÉMEAUX49 avenue Georges-Clemenceau01.46.61.36.67 - www.lesgemeaux.comCAUE929 rue du Docteur-Berger01.41.87.04.40MJC DE SCEAUX01.43.50.05.96 - www.mjc-sceaux.comMUSÉE D’ILE DE FRANCE01.41.87.29.50www.chateau-sceaux.fr

SÈVRES

SÈVRES ESPACE LOISIRS47 Grande-Rue01.41.14.32.34 - www.sel-sevres.orgMUSÉE NATIONAL DE LA CÉRAMIQUEPlace de la Manufacture 01.41.14.04.22

SURESNES

JEAN-VILAR16 place Stalingrad01.46.97.98.10www.theatre-suresnes.frSALLE DES FÊTES01.42.04.72.47

VANVES

THÉÂTRE DE VANVES12 rue Sadi-Carnot01.41.33.92.91 - www.ville-vanves.fr

VAUCRESSON

LA MONTGOLFIÈRErue Jean-Salmon-Legagneur01.47.93.53.40

VILLE D’AVRAY

MAISON POUR TOUS - MAISON DESASSOCIATIONSPlace Charles-de-Gaulle01.41.15.25.25CHÂTEAU 10 rue de Marnes01.47.50.12.21THÉÂTRE DU COLOMBIERPlace Charles-de-Gaulle01.41.15.25.25

VILLENEUVE-LA-GARENNE

ESPACE 89157 bd Gallieni01.47.98.11.10www.culturevilleneuve92.fr

78| HDS.mag | n°15 - janvier-février 2011

g u i d e a d r e s s e s

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 78

ASNIÈRES-SUR-SEINE

Théâtre Armande-Béjart

Théâtre

Jeudi 20 janvier 20h30

Échauffements climatiques50 invitationsJeudi 03 février 20h30

Je l'aimais10 invitationsJeudi 03 mars 20h30

Désiré20 invitationsMardi 08 mars 20h30

Élisabeth Buffet10 invitationsMusique/Danse

Vendredi 28 janvier 20h30

Hommage à Django Reinhardt10 invitationsVendredi 11 mars 20h30

Le Ballet national de Mexico10 invitationsJeunesse

Mercredi 26 janvier 15h30

Super-cascadeur20 invitations

ANTONY

Espace Cirque d'Antony

Cirque ou Arts de la rue

Les mardis 01 et 08 février 20h

Les NoNo font leur cirque12 invitations parreprésentation

BOULOGNE-BILLANCOURT

Théâtre de l'Ouest Parisien

Théâtre

Vendredi 21 janvier 20h30

3 Folles journées ou la trilogie de Beaumarchais20 invitationsJeudi 10 février 20h30

Salomé20 invitations

Vendredi 4 mars 20h30

Il est plus facile d'avoir du ventreque du cœur... et vice versa20 invitationsMusée départemental

Albert-Kahn

Exposition/Conférence

Jusqu'au dimanche 28 août

Exposition "Clichés japonais"100 invitations

CHAVILLE

L'Atrium

Théâtre

Mercredi 02 février 20h45

Vers toi terre promise12 invitationsMusique/Danse

Vendredi 28 janvier 20h45

Carte blanche à Marcel Azzola12 invitationsSamedi 05 mars 20h45

O positif12 invitationsJeunesse

Mercredi 26 janvier 15h

Éric n'est pas beau12 invitationsDimanche 06 février 15h

La Reine des couleurs12 invitations

CLAMART

Théâtre Jean-Arp

Théâtre

Du mardi 18 janvier au samedi 29

janvier

Le Misanthrope10 invitations pour les mardis18 et 25 janvier à 20h30 etpour les jeudis 20 et 27janvier à 19h30Du mercredi 9 au dimanche 13 mars

Famous Puppet Death Scenes(marionnettes)10 invitations pour le jeudi 10mars à 19h30

PUTEAUX

Palais de la Culture

Théâtre

Samedi 05 février 20h45

La Patience des buffles4 invitationsVendredi 11 mars 20h45

Au Bonheur des poules4 invitationsMusique/Danse

Vendredi 21 janvier 20h45

La Mégère à peu près apprivoisée4 invitationsJeunesse

Mercredi 02 février 15h

Zik Boum4 invitations

SAINT-CLOUD

Les Trois Pierrots

Théâtre

Jeudi 13 janvier 20h30

Tempête!2 invitationsJeudi 20 janvier 20h30

L'Écrivain public8 invitationsMardi 25 janvier 20h30

Dormez, je le veux!8 invitationsDimanche 30 janvier 15h

Journal d'un curé de campagne8 invitationsJeudi 03 février 20h30

La Précaution inutile4 invitations

Musique/Danse

Samedi 05 février 20h30

Festival Träce10 invitationsDimanche 06 mars 17h

8èmes Rencontres de Saint-Cloud4 invitationsJeudi 10 mars 20h30

Junior Ballet6 invitations

SURESNES

Théâtre de Suresnes Jean-Vilar

Théâtre

Vendredi 04 février 21h

Casteljaloux10 invitationsDimanche 06 février 17h

L'Orage et le Cerf-Volant10 invitationsJeudi 10 février 21h

Tatouages10 invitationsVendredi 04 mars 21h

As you like it (Comme il vousplaira)4 invitationsMusique/Danse

Mercredi 19 janvier 21h

Bianca Li10 invitationsVendredi 21 janvier 21h

Ballet national algérien10 invitationsSamedi 22 janvier 18h30

Cités danse connexions10 invitationsDimanche 30 janvier 15h

Cités danse connexions10 invitations

VANVES

Théâtre de Vanves

Théâtre

Du 21 janvier au 26 mars

Festival Ardanthé4 invitations parreprésentationDu mardi 11 janvier au jeudi 13

janvier 20h30

Chiens de Navarre : Une Raclette10 invitationsMusique/Danse

Dimanche 23 janvier 17h

Orchestre symphonique duCampus d'Orsay10 invitations

Plus de 750 invitationsPour recevoir une invitation, indiquez-nous, sur carte postale sans enveloppe uniquement, le spectaclechoisi. N’oubliez pas d’inscrire vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone. Vous pouvez aussi nous transmettre votre adresse e-mail. Les gagnants, dans la limite des quantités disponibles,2 places par foyer maximum, recevront une contremarque par courrier.

Écrire à HDS.mag - Invitations / Sylvie Dispans � 2-16 Bd Soufflot � 92015 Nanterre Cedex

janvier-février 2011 - n°15| HDS.mag |79

g u i d e i n v i t a t i o n s

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 10:52 Page 79

15_68-80 GUIDE:haut de seine 22/12/10 9:54 Page 80