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© FRITZ PÖLKING / WWF 2009-2010 RAPPORT D’ACTIVITÉ DU WWF FRANCE

Rapport d'activité 2009-2010 du WWF France

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2009-2010 RAppORt d’ActIvIté du WWF FRAncE

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© Concept & design by © ArthurSteenHorneAdamson

© 1986 Panda Symbol WWF - World Wide Fund For nature (Formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” & “living planet” are WWF Registered Trademarks / “WWF” & “Pour une planète vivante” sont des marques déposées.

WWF France. 1 carrefour de Longchamp. 75016 Paris.

WWF

Le WWF est l’une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l’environnement dans le monde. Avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de 5 millions de membres, le WWF œuvre pour mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire un avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation soutenable des ressources naturelles renouvelables et en faisant la promotion de la réduction de la pollution et du gaspillage. En 2011, le WWF fêtera ses 50 ans.

Depuis 1973, le WWF France agit au quotidien afin d’offrir aux générations futures une planète vivante. Avec ses bénévoles et le soutien de ses 170 000 donateurs, le WWF France mène des actions concrètes pour sauvegarder les milieux naturels et leurs espèces, assurer la promotion de modes de vie durables, former les décideurs, accompagner les entreprises dans la réduction de leur empreinte écologique et éduquer les jeunes publics. Mais pour que le changement soit acceptable il ne peut passer que par le respect de chacune et chacun. C’est la raison pour laquelle la philosophie du WWF est fondée sur le dialogue et l’action. Depuis décembre 2009, la navigatrice Isabelle Autissier est présidente du WWF France.

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SOMMAIRE

nOtRE phIlOSOphIE

AgIR AvEc lE RéSEAu MOndIAl dES WWF

pROtégER lA bIOdIvERSIté ultRAMARInE

pROtégER lA bIOdIvERSIté En FRAncE MétROpOlItAInE

puRIFIER l’EAu, chAngER d’ASSIEttE

RéduIRE nOtRE EMpREIntE écOlOgIquE

IlS dOnnEnt Et IlS SE dOnnEnt

SOllIcItER vOtRE généROSIté

AccOMpAgnER lES EntREpRISES

êtRE vISIblE dAnS lES MédIAS

gOuvERnAncE

cOMptE EMplOIS / RESSOuRcES 2009-2010

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Isabelle Autissier, marin, ingénieur, femme de lettres, de théâtre et de radio, s’est vue confier la présidence du WWF France en décembre 2009. Elle rejoint ainsi, à la tête du WWF France, Serge Orru son directeur général. Ce tandem au service de l’ONG et de ses missions fonctionne si bien qu’ils n’ont pas souhaité signer ce préambule autrement qu’à deux voix.

En 2011, l’ensemble du WWF France, Luc Hoffman, président d’honneur et père fondateur et Claude Martin, ancien directeur général du WWF International, s’associeront de tout leur cœur de militant aux cinquante ans du WWF International avec lequel ils portent tant de projets communs. Cet anniversaire, cela veut dire que depuis un demi-siècle, des hommes et des femmes œuvrent pour rapprocher les êtres humains de la nature, pour conserver les espèces et les espaces, pour préserver la biodiversité et convertir nos modes de vie dans un monde durable.

Car les enjeux du XXIème siècle sont bien là : lutter contre le péril climatique, éradiquer la misère. L’un ne va pas sans l’autre. Nous avons par ailleurs chaque jour la confirmation qu’environnement et droits de l’homme sont intimement liés. On sait que les crises climatiques engendrent déjà des conflits et, au-delà, c’est le droit de tous à l’équité, à l’air pur, à la santé, à une eau et une nourriture saines et suffisantes qui sont concernés. C’est une des raisons pour lesquelles le WWF France se rapproche d’autres ONG à travers le collectif Alliance pour la planète.

Inlassablement, en effet, nous travaillons avec le monde associatif, mais aussi avec les décideurs politiques et économiques, afin d’inventer une manière de créer de la richesse qui ne mette pas la biodiversité et le climat en péril. Polliniser la société avec nos idées et nos propositions, voilà notre actualité ! Cela, nous le faisons grâce à nos 170 000 soutiens, des donateurs qui ont confiance en notre action, qui rendent nos messages plus forts et plus crédibles, et auxquels nous devons des résultats. Nous le faisons également avec et grâce à l’équipe des bénévoles et des salariés du WWF France dont il faut saluer l’engagement et… l’exceptionnelle biodiversité.

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AndRé MAlRAux écRIvAIt : “ Il ExIStE dES RépOnSES

dE cIvIlISAtIOnS à tOuS lES gRAndS déFIS ”.

SuIvOnS-lE !

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chAngER dE pOlItIquE, pAS dE clIMAt !Décembre 2009. La COP15 s’ouvre à Copenhague. Investi depuis des mois dans la préparation de ce rendez-vous planétaire, le WWF France fait entendre sa voix et tient son rôle d’observateur militant. À la table des négociations, les dirigeants politiques du monde entier semblent, eux aussi, admettre la nécessité de limiter l’augmentation de la température mondiale à moins de deux degrés, afin d’éviter un dangereux dérèglement climatique. Ils l’admettent… en théorie. Car en pratique, les engagements resteront dramatiquement insuffisants. Déçu, mais pas vaincu, le WWF reprend des forces et poursuit son combat contre le péril climatique.

de gauche à droite : christophe andré, directeur général de arjowiggins graphic, entreprise partenaire du wwf france, elise Buckle, responsable energie-climat du wwf france, serge orru, directeur général du wwf france.

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Notre raison d’être

Le WWF est l’une des premières organisations mondiales de protection de la nature. Afin de façonner un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec leur environnement, le WWF s’est donné pour mission de défendre la biodiversité de la planète, et d’alléger le poids que l’empreinte écologique, due aux activités humaines, fait peser sur les écosystèmes.

Nos objectifs

Avec la volonté d’être exemplaire, et par conséquent leader dans son domaine, le WWF France unit ses forces à celle de son réseau international. Pour autant, il reste attaché aux spécificités culturelles et stratégiques de son territoire natal, et veille à garder son autonomie, sa liberté d’action et de parole. Ses ressources financières, issues pour plus de la moitié de la générosité de ses membres, lui donnent à ce titre les moyens de cette précieuse indépendance.

Notre approche holistique

Considérant le vivant tel un ensemble solidaire, une totalité d’écosystèmes imbriqués les uns aux autres, le WWF applique cette approche globale à son organisation et à ses programmes. Autrement dit, pour protéger l’unique, le WWF veille à comprendre et agir sur le tout car le tout, par ses interactions et sa capacité d’évolution, est le garant de la survie de l’unique…

Notre démarche : dialogue et réforme

Réformiste déterminé, partisan du dialogue, le WWF privilégie la recherche et l’expérimentation sur le terrain de solutions pilotes. Il choisit pour cela d’agir en concertation, et souvent en partenariat, avec toutes les parties prenantes de la société : acteurs institutionnels, décideurs économiques, syndicats, enseignants, chercheurs, média, artistes, grand public à la fois consommateur et citoyen.

nOtRE phIlOSOphIE

pROtégERlES

ESpAcESEt lES

ESpÈcES

Depuis la création du WWF en 1961, et de son organisation française en 1973, le cœur d’engagement des militants reste immuable. Créé pour préserver les merveilles menacées du règne animal et végétal, le WWF poursuit sa mission première, tout en adaptant sa marche à un monde en mouvement. Car aujourd’hui, pour sauver les espèces, il faut aussi protéger les espaces.

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Nos interlocuteurs

Acteurs institutionnels. Riche de l’expérience et de la légitimité acquises à la table des négociations du Grenelle Environnement, en octobre 2007, le WWF France a désormais vocation à influencer toute décision publique intervenant dans sa sphère de compétences. Sans prise de position partisane, sinon celle de défenseur d’une planète vivante, il fait entendre sa voix tant au sein du débat national, qu’européen et international.

Décideurs économiques. Convaincu du rôle essentiel que peut et doit jouer l’entreprise dans la réduction de l’empreinte écologique, le WWF développe, avec le secteur privé, des relations partenariales basées sur une démarche de progrès environnemental. Pas à pas, ce processus d’accompagnement des entreprises s’élargit à une stratégie d’influence macro-économique de secteurs, filières et métiers tels que la pêche, le bois ou encore l’extraction minière. Grand public. Le WWF se donne aussi pour mission de sensibiliser à l’environnement et d’accompagner la métamorphose des citoyens-acteurs vers un mode de vie plus respectueux. Grâce notamment aux nouveaux médias à sa disposition – sites internet, blogs, réseaux sociaux, vidéo –, il élargit son audience à des publics de tous âges et de tous horizons.

Nos programmes de conservation

Actualisés tous les deux ans dans le Rapport Planète Vivante, la mesure de l’empreinte écologique et de l’indice “ Planète vivante ” qui porte sur la biodiversité, servent de guides et de repères à la stratégie d’ensemble du WWF et à la conception de ses programmes.

Que disent les indicateurs en 2010 ? Que la biodiversité, en déclin de 30 % depuis 1970, montre un rythme de perte particulièrement alarmant dans les zones tropicales. Et que si l’impact de la dégradation environnementale s’abat en premier lieu sur les peuples les plus pauvres, l’empreinte écologique par individu est en revanche cinq fois supérieure dans les pays à hauts revenus…

En phase avec les priorités stratégiques du WWF International, sur lesquelles le WWF France concentre plus de 90 % de ses moyens, les programmes de conservation de WWF France visent donc un ensemble d’écorégions prioritaires et, à travers elles, leurs espèces emblématiques : Amazonie, Triangle de Corail, bassin du Mékong, du Congo et du Niger, cœur de Bornéo, régions littorales de l’Afrique de l’Est, Madagascar, Méditerranée et zone alpine.

De façon transversale, ces programmes portent sur un ensemble de problématiques lourdes d’enjeux : changement climatique, forêt, pêche, mais aussi eau douce, énergie, aménagement du territoire, contaminants toxiques, éducation et sensibilisation à l’environnement, etc.

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Nos cinq révolutions depuis cinquante ans

UN. Au commencement, le WWF concentre ses efforts sur la protection des espèces animales emblématiques menacées d’extinction à travers le monde : tigre, éléphant, ou encore panda, bien sûr.

DEUX. Pour gagner en effi cacité d’action, le WWF commence peu à peu à protéger l’habitat de ces espèces. Il s’engage en faveur de la création de réserves naturelles, de parcs nationaux et régionaux.

TROIS. Le WWF comprend qu’une meilleure protection des espèces et des milieux naturels passe nécessairement par la prise en compte des intérêts et des usages des populations locales. Le WWF fait alors siens les mots “ dialogue ”, “ acceptation ”, “ valorisation ” et il mène une stratégie d’intégration régionale, main dans la main avec les acteurs locaux.

QUATRE. La mondialisation fait son chemin. Les problématiques – changement climatique, dégradation et contamination des écosystèmes… – sont désormais d’envergure planétaire. Les programmes du WWF s’adaptent, l’heure est à la transversalité : pour sauver l’ours polaire, on doit préserver la banquise, donc lutter contre le réchauffement climatique, c’est-à-dire revoir nos modes de construction, de consommation, de déplacement...

CINQ. La cinquième révolution ? C’est celle qui s’écrit actuellement. Transition, conversion, métamorphose. Nos sociétés doivent muter vers un nouveau modèle sociétal et se réinventer pour créer de la richesse sans ruiner le vivant. Défricher ces nouveaux scénarios de vie est désormais l’objectif du WWF France.

Quel rapport entre un tigre et un cookie ?

En quoi agir en faveur de modes de production et de consommation responsables contribue-t-il à la protection d’un félin ?

J’ai un petit creux, j’ouvre un paquet de cookies. Sur la liste des ingrédients, entre pâtes, poudres et émulsifi ants divers, je lis “ graisse végétale (palme) ”. Encore de l’huile de palme ! Qu’a-t-elle de plus que les autres, pour qu’on en mette non seulement dans les biscuits, mais aussi dans les frites, chips, sauces, mayonnaises et margarines, pâtes à tarte et à tartiner, et jusque dans le savon, le maquillage ou les bougies ? Réponse : de tous les oléagineux, le palmier à huile présente le meilleur rendement.

Nécessitant un climat tropical humide, il est surtout cultivé en Indonésie et en Malaisie où ses surfaces de plantation ont respectivement quintuplé et doublé depuis le début des années 1990… au détriment d’une forêt primaire parmi les plus diversifi ées au monde. Adieu orangs-outangs, éléphants et rhinocéros de Sumatra ! Ainsi, tandis que les feux de forêts entraînent des pics d’émissions de gaz à effets de serre, 80 à 100 % des espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux disparaissent lors de la conversion en plantation. Réalisée hors des droits coutumiers, cette conversion engendre aussi de nombreux confl its sociaux, et prive les populations locales des ressources de l’agriculture vivrière. Quant au tigre, privé lui de son gibier et chassé de son habitat naturel, le voilà qui rôde autour des villages. Devenu ennemi public numéro un, il est braconné sans merci… Encore un cookie ?

80 A 100 %dES ESpÈcES dE

MAMMIFÈRES, dE REptIlES Et d’OISEAux

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lA 5ÈME RévOlutIOn

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lE jAguAR, lE tIgRE Et lA tORtuE… Le jaguar, qui vit notamment en Guyane française, a vu sa population chuter à dix mille spécimens. Déforestation, exploitation minière, braconnage, etc. dégradent son habitat naturel, comme celui du tigre et de tant d’autres espèces sauvages. Protéger la faune de la forêt guyanaise, mais aussi les derniers cagous des forêts humides de Nouvelle-Calédonie constitue une des priorités du WWF France. Pour assurer la préservation d’autres espèces à l’instar de la loutre et du castor des bords de Loire, du flamant rose de Camargue ou de la tortue cistude en Brenne, le WWF France a décidé d’acquérir par partie leurs territoires. Devenir propriétaire de zones écologiques exceptionnelles, voilà une solution concrète et efficace pour préserver la biodiversité. Sur ces territoires confiés à la gestion d’acteurs inscrits dans une démarche de préservation, le WWF contribue, grâce à la générosité de ses donateurs, à protéger faune et flore, tout en favorisant une agriculture de qualité et un tourisme écologique.

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La biodiversité n’a pas de frontières. Pour agir à l’échelle de la planète, dans les grandes écorégions prioritaires, le WWF France s’unit à son réseau international et renforce ses moyens.

Comment rendre plus efficaces les actions de préservation du WWF France dans ces territoires d’une biodiversité inouïe que sont le bassin du Mékong, le bassin du Congo,

le bassin du Niger et, au-delà, les zones littorales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique de l’Est ou encore Madagascar ? Réponse, suivie d’effets tout au long de l’année : en s’associant étroitement à la stratégie d’ensemble du réseau international du WWF et aux programmes développés par ses bureaux régionaux et leurs partenaires. Pour être à même de relever, aux côtés de son réseau mondial, les enjeux et défis posés par ces aires vastes comme plusieurs hexagones, voire parfois comme l’Europe entière, le WWF France s’est doté en avril 2010 d’un pôle international. Outre l’appui aux différents projets régionaux, le pôle soutient le programme transversal Traffic, chargé de lutter contre l’effondrement des espèces animales et végétales sauvages. Autre mission essentielle assignée au service : travailler avec les bailleurs de l’aide publique au développement tels que l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds français pour l’Environnement Mondial (FFEM) qui sont des partenaires de premier plan du WWF France.

AgIR AvEc lE RéSEAu MOndIAl dES WWF

lA bIOdIvERSIténE cOnnAIt

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BASSIN DU CONGO : mécanismes de financement durable innovants pour la biodiversité

Dans le bassin du Congo, le cœur vert de l’Afrique, le WWF-France travaille en priorité sur la gestion durable des forêts et à la mise en place de mécanismes de financement innovants. Le WWF participe à la fondation pour le Parc Tri-national de la Sangha (FTNS) qui a capitalisé en 2010 son fonds fiduciaire grâce à une dotation de 5 millions d’Euros de la banque de développement et de reconstruction allemande KFW et de 3 millions d’euros de l’Agence Française de Développement (AFD). Au Gabon, le WWF France participe activement au pilotage du fonds de conversion de dette pour les écosystèmes forestiers du Gabon, un fonds bilatéral franco-gabonais de 60 millions d’euros. Cette année, ce fonds a donné le feu vert pour le financement d’une station de surveillance de l’intégrité du couvert forestier par images satellites.

AFRIQUE DE L’OUEST, financement du parc Taï et préservation de la mare d’Oursi

Clé d’entrée du WWF en Afrique de l’Ouest, le financement de la biodiversité s’illustre aussi de très belle façon dans le Parc national ivoirien de Taï, dernier massif de forêt primaire de cette écorégion. En coopération étroite avec son partenaire, la Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), le WWF a contribué à la mobilisation d’une dotation initiale de 2,3 millions d’euros grâce à un don du gouvernement allemand. Un mécanisme de financement pérenne a ainsi été initié. Il vise à préserver à long terme ce parc national ivoirien, classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco et refuge des dernières populations de chimpanzés en Afrique de l’Ouest.

Si le réseau WWF est en train de se désengager progressivement du bassin du Niger, le WWF France est resté présent en 2010 au Niger et au Burkina Faso où il a orchestré une opération de protection de la mare d’Oursi et de ses affluents, zone humide stratégique pour les oiseaux migrateurs. Cette opération a donné lieu à la réalisation d’un court métrage sur le thème de l’accès à l’eau, dans le cadre de la campagne ‘8 fois 8’ sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

BASSIN DU MÉKONG, un fleuve et des tigres

Avec quelque huit cents projets de barrages hydroélectriques à l’œuvre, et le géant chinois tout proche, cette écorégion concentre des enjeux géopolitiques colossaux. Si colossaux que le WWF France a choisi de s’y investir sur quelques thèmes prioritaires et porteurs, en association avec son réseau mondial et les acteurs institutionnels présents dans la région. Tout au long de 2010, année du tigre tant pour la communauté chinoise qu’internationale, le WWF France s’est ainsi rallié à la Campagne Tigre du WWF, vaste opération de sensibilisation à la disparition de l’habitat du félin. De même, il a mené un projet de lutte contre l’ensablement du fleuve en collaboration avec le FFEM et la Mekong River Commission.

AFRIQUE DE L’EST, de Madagascar au MozambiqueMain dans la main avec les bureaux du WWF dans l’océan Indien, le WWF France participe à Madagascar à un projet de restauration forestière dans la région Fandriana-Marolambo et, en partenariat avec la Commission pour l’Océan Indien, à la mise en réseau des aires marines à préserver en priorité. Au Mozambique, le WWF France a collaboré, en partenariat avec l’Agence française de développement, au tournage du troisième épisode de la série documentaire Biotiful Planet, dont les deux volets précédents se déroulaient à Madagascar et dans le bassin du Congo. Ce film a permis de valoriser les projets de tourisme durable et de pêche artisanale mis en œuvre, ainsi que la lutte contre le braconnage.

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Avec de petits, parfois même minuscules territoires, mais de gigantesques aires marines, l’outre-mer français rassemble plus de 80 % de la biodiversité nationale. Raison de plus pour s’y engager !

Dans le contexte international de promotion de la biodiversité, les forces ultramarines du WWF ont activement participé à la campagne de

sensibilisation déroulée au fil des mois. Elles ont aussi répondu présentes lors des grands rendez-vous de négociations institutionnelles, de la conférence de Chamonix consacrée à la relance de la stratégie nationale, jusqu’à la Conférence internationale qui se tenait en octobre 2010 à Nagoya. Outre cette mobilisation, le WWF a bien sûr poursuivi ses programmes pilotes, “ défricheurs de solutions ”, via notamment ses bureaux de Nouméa et de Cayenne.

pROtégER lA bIOdIvERSIté ultRAMARInE

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3 pOlYnéSIE FRAnÇAISE

guYAnE

nOuvEllE-cAlédOnIE

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GUYANE, plus de tortues et moins d’or ?

Succès ! Le filet sélectif Turtle and Trash Excluder Device (TTED), expérimenté à l’initiative du WWF, équipe désormais l’ensemble de la flotte crevettière guyanaise. À la satisfaction générale, ce système évite les prises accidentelles de tortues marines, tout en permettant de meilleurs rendements aux pêcheurs. En parallèle se poursuivent Caret, plan de restauration des tortues marines, et le programme Temeum qui a pour objet la transmission aux professionnels ultramarins des bonnes pratiques de gestion appliquées aux projets environnementaux. À signaler également : le lancement d’un programme Espèce dédié aux kwata (singe araignée), jaguar, tapir et autres espèces emblématiques du plateau des Guyanes, dans le but d’étudier leur biologie et de sensibiliser le public aux ravages du braconnage.

Cette année encore, l’autre plan prioritaire de l’action du WWF en Guyane a porté sur la lutte contre l’orpaillage illégal, une pratique entraînant déforestation, pollution au mercure mais aussi délinquance. Au programme : participation à l’enquête publique sur le schéma d’exploitation minière, organisation de la traçabilité, sensibilisation de toute la filière et du public, notamment autour de la Saint-Valentin, aux impacts de “ l’or sale ” sur l’environnement... À suivre sur le blog http://guyane.wwf.fr

NOUVELLE-CALÉDONIE, de forêts en lagon

La Nouvelle-Calédonie compte d’énormes gisements de nickel et de cobalt. Or l’extraction de ces minerais entraîne la destruction d’écosystèmes forestiers d’une extrême fragilité. Pour promouvoir de meilleures pratiques et montrer qu’une exploitation propre est possible, le WWF s’est donc engagé dans un programme de sensibilisation des exploitants aux impacts de leur activité.

Le WWF poursuit également ses programmes de préservation et de restauration des forêts sèches et humides en association avec les communautés et collectivités locales, avec le double objectif d’une meilleure observance et, à terme, d’un complet passage de relais. Ces programmes portent notamment sur la lutte contre les espèces invasives et la prévention des feux de forêts. Des pépinières d’espèces endémiques permettent d’allier protection de l’environnement et valorisation économique grâce, par exemple, à l’exploitation du miel issu des arbres mélifères.

Deuxième volet majeur de l’engagement du WWF en Nouvelle-Calédonie, la protection du lagon se poursuit, avec le double encouragement du classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2008, et de la création, en 2009, d’un réseau d’aires marines protégées géré par les autorités coutumières locales et la Province Nord. À suivre sur le blog http://nouvelle-caledonie.wwf.fr

POLYNÉSIE FRANÇAISE, touche pas à mes coraux !

Déjà partenaire de l’Initiative Française pour les RÉcifs CORalliens (IFRECOR), en Polynésie française comme en Nouvelle-Calédonie, le WWF a participé à l’analyse écorégionale en Polynésie. À l’exemple du projet mené en Nouvelle-Calédonie, cette analyse préfigure la création d’un nouveau réseau d’aires marines protégées.

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Si loin, si proche… la biodiversité est aussi à nos portes ! Dans chaque écorégion prioritaire – Loire, Alpes, pourtour méditerranéen – le WWF travaille à la préserver.

Les Nations Unies ayant déclaré 2010 “ année internationale de la biodiversité ”, il a semblé tout naturel au WWF France de mêler sa voix à

celles des autres acteurs majeurs de cette cause (IUCN, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, Ligue pour la Protection des Oiseaux et Ligue Roc) pour lancer un appel citoyen “ La biodiversité, c’est ma nature ”. 22 000 signatures ont été ainsi collectées pour faire de la biodiversité une grande cause partagée. De mai à octobre, il a également participé aux “ Regards sur la biodiversité ”, dont les animations, conférences, parcours nature ou encore l’exposition “ Naturel brut, parcours art et biodiversité ” visaient à rallier le grand public sur un mode porteur d’espoir et de solutions. Ces événements n’ont bien sûr pas empêché le WWF de poursuivre ses programmes de terrain.

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RÉGION MÉDITERRANÉENNE, un carrefour stratégique Dans une aire où se heurtent enjeux économiques et environnementaux, le WWF, s’entourant de tous les acteurs prêts à “ jouer le jeu ”, renforce sa présence tant sur la rive nord, de la Camargue à la Crau, qu’au sud en collaboration avec Medpo, le bureau méditérranéen du WWF International.

Au sein d’une équipe dédiée, le WWF participe ainsi à la définition d’un futur Grand port maritime de Marseille à la fois porte d’entrée vers le cœur économique de l’Europe, et compatible avec les critères du Grenelle de l’Environnement. Au-delà de ce projet, le WWF initie des propositions et des actions de lobbying pour lutter contre la dégradation du golfe de Fos-sur-Mer. Dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, le WWF porte également le projet Med Initiative, dont l’objet est de sensibiliser les décideurs à des enjeux tels que la pêche ou le tourisme durables. La présentation en juin 2010, devant le Parlement européen, d’Héliosthana, pays méditerranéen fictif qui aurait fait sa conversion énergétique en 2020, s’inscrivait en droite ligne de cette démarche.

Au sein du Programme Medpan qui réunit la communauté méditerranéenne des gestionnaires d’aires marines protégées, le WWF poursuit sa collaboration sous forme d’appui technique et de transfert de compétences. Et parce que connaître permet de protéger, il renouvelle sa campagne de marquage des thons rouges sur le voilier WWF Colombus, et mène à son terme le Programme Cétacés, basé sur des photo-identifications et des biopsies réalisées dans le sanctuaire Pélagos.

Soulignons enfin que le WWF soutient le projet du parc national des Calanques et poursuit, sur le site ardéchois de Païolive et dans la plaine des Maures, ses actions pilotes relatives à la naturalité de la forêt méditerranéenne.

LOIRE, l’heure du passage de relais Bien que les associations prennent aujourd’hui le relais sur les combats écologiques nés autour de la Loire, le WWF reste impliqué dès lors que sa présence semble nécessaire. Ce fut le cas pour obtenir la promesse de l’arasement du barrage de Poutès. Dans le cadre du projet Rivières vivantes, le WWF a de même œuvré en faveur de la convention inter-associative sur l’hydroélectricité durable, signée en juin 2010. Ce préalable au lancement de projets pilotes vise, à terme, la généralisation d’une énergie durable labellisée. Le WWF collabore également à un projet de corridor écologique à la confluence de la Loire et de l’Allier, et à la création d’un réseau Rivières Sauvages dont le cahier des charges excluera tout aménagement futur sur des cours d’eau jusque-là préservés et identifiés comme des “ joyaux naturels ”. Le WWF, enfin, reste présent aux côtés des gestionnaires qui gèrent les 145 hectares de la réserve naturelle de Chérine et a peu à peu fait l’acquisition de surfaces supplémentaires qui devraient bientôt intégrer la réserve.

ALPES : objectif Mont-Blanc De plus en plus investi sur l’axe alpin, le WWF a choisi de réunir un maximum d’acteurs autour de la problématique complexe du tourisme. Dans le cadre du “ European Alpin Program ”, le WWF élabore ainsi avec ses partenaires autrichiens, italiens et suisses, un modèle de station touristique durable et un projet de corridor écologique. Il travaille également à l’inscription du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l’Unesco. Tout en protégeant ce sommet emblématique, ce statut permettrait de sensibiliser l’opinion à la nécessité de préserver toute une écorégion mise à mal par le tourisme de masse.

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Réduire son empreinte écologique, c’est se donner les moyens de vivre à la fois mieux et autrement. Pour cela, on examine chaque besoin, dont les plus vitaux, boire et manger, en se demandant que changer et comment.

QUALITÉ DE L’EAU : agir, vite ! Agriculture industrielle, pollution des eaux, contamination des hommes et d’autres espèces, tels les saumons, les esturgeons ou les anguilles, sont les chaînons d’un même cercle vicieux… Lancée début 2009, la campagne Eau Douce pour la préservation des hydrosystèmes s’est donc poursuivie en 2010 en ciblant les pratiques agricoles. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, titrait d’ailleurs sa tribune parue dans Le Monde en juin 2010, “ Pollution de l’eau : l’État doit mettre au pas l’agriculture industrielle ”. Pour appuyer ses dires et montrer, notamment, le défaut de protection des captages d’eau en France, le WWF a piloté une étude de recherche de 180 molécules - polluants agricoles, pesticides mais aussi rejets industriels, résidus médicamenteux, etc. - sur 71 prélèvements réalisés sur tout le territoire, outre-mer compris. Premiers constats de cet état des lieux : certains polluants échappent à la réglementation. Les contrôles n’ont pas la même rigueur d’un lieu à l’autre. Sans changement de pratiques, certains départements, tel l’Eure-et-Loir, pourraient bientôt ne plus être à même de produire leur eau potable… Diffusé en mai 2010 sur France 3, le documentaire “ Du poison dans l’eau du robinet ” réalisé avec le concours du WWF avait également pour objectif de mobiliser l’opinion sur la qualité de l’eau potable distribuée en France. Place, enfin, à la récompense : en 2010, la 2e édition du concours des Héros de l’eau décernait son premier prix aux victorieux “ bagarreurs ” de l’association SOS Loire vivante.

AGRICULTURE, changer de modèles

Pollution de l’eau et pratiques agricoles étant intimement liées, le WWF se positionne sur cette question avec une force accrue depuis le Grenelle de l’Environnement. Ouvert au débat, partisan du bio de proximité et de saison mais, surtout, promoteur au sens large de l’agriculture durable, bénéfique tant pour l’environnement que l’emploi et le revenu des producteurs, le WWF siège désormais à la table des négociations. Cofondateur et membre actif de la plateforme inter-associative PAC 2013, il porte avec quatre autres réseaux d’ONG européens une proposition pour la réforme de la Politique agricole commune. Privilégiant le champ de l’expérimentation, le WWF est en outre partenaire du réseau des Centres d’Initiatives et de Valorisation de l’Agriculture et du Milieu rural (CIVAM), dont il met en avant les pratiques durables.

PÊCHE, promouvoir une pratique responsable En juillet 2009, le Grenelle de la mer aboutissait à deux engagements gouvernementaux majeurs que le WWF, membre des comités opérationnels, veille aujourd’hui à voir appliquer. Il s’agit, d’une part, du principe adopté à l’horizon 2020 de 20 % des mers et océans français transformés en aires marines protégées, dont la moitié en réserve de pêche et, d’autre part, de la création de six Unités d’exploitation et de gestion concertées.

puRIFIER l’EAu, chAngER d’ASSIEttE

Il FAut AgIR vItE

Et dE FAÇOn RESpOnSAblE !

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Ces sites pilotes - quatre en métropole, deux en outre-mer -, adopteront en effet le modèle de gestion novateur pensé et développé avec succès par le WWF et ses partenaires depuis une dizaine d’années.

Fin 2009, le WWF participait également aux Assises de la pêche, organisées par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, en vue d’élaborer les propositions françaises lors de la réforme européenne de la Politique commune de la pêche, prévue en 2012.

Notons enfin que le WWF et ses partenaires, dont le comité des pêches du Var, se félicitent qu’en 2009 leur projet commun de plateforme de développement territorial sur le littoral varois ait été retenu. Ce financement d’un million d’euros issu du Fonds européen pour la Pêche permettra la mise en place de projets allant dans le sens d’un développement durable des activités maritimes sur cette zone : créations “ d’ Amap poisson ”, développement de circuits courts, projets alliant pêche et tourisme durable…

HUILE DE PALME, bâtir une filière durable

Produite de façon intensive au détriment des forêts primaires tropicales, l’huile de palme bon marché coûte cher à la planète ! Plutôt qu’appeler à un boycott qui ne ferait que déplacer le problème, le WWF préfère agir pour le développement d’un mode de production durable.

Il sensibilise le grand public sur le site www.protegelaforet.com, et prend à partie les acteurs de la filière, dont les principaux distributeurs, en publiant un comparatif (scorecard) des acheteurs d’huile de palme européens. Au niveau international, le WWF est aussi un membre actif de la RSPO ou Table ronde pour l’huile de palme durable qui, depuis 2003, réunit deux cents acteurs majeurs autour des enjeux d’une culture responsable.

SOJA, stopper la saignée amazonienne Chaque année, la France importe du Brésil près de cinq millions de tonnes de soja destiné à l’alimentation animale. N’appelant, là encore, à aucune solution extrême, le WWF milite en revanche pour des modes de production et de consommation durables. Il le fait à l’adresse du grand public, notamment sur le site www.protegelaforet.com, ainsi qu’au niveau institutionnel, en exposant par exemple sa vision à Bruxelles, à l’appel de l’Association des Régions européennes sans OGM.

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En absorbant nos émissions de carbone, les écosystèmes sont nos meilleures “ assurances climat ”. Pourtant notre empreinte écologique outrepasse chaque jour un peu plus leur capacité à se renouveler. Alors ? Énergie, habitat, transport : le changement s’impose.

RETOUR SUR Copenhague

La 15ème Conférence des Partis de la Convention Cadre des Nations Unes sur les Changements Climatiques s’est tenue à Copenhague en décembre 2009. En vue de ce rendez-vous annoncé comme décisif, le WWF France s’était fortement mobilisé aux côtés de son réseau international et de ses autres partenaires, tant en amont que durant le sommet.

Au titre de l’intense effort d’information et de communication de ces mois, on retiendra la co-rédaction, avec Greenpeace, IndyACT, Germanwatch, David Suzuki Foundation et National Ecological Centre of Ukraine, d’un traité idéal pour Copenhague ; la traduction et diffusion du guide Vers un new deal climatique et du rapport Les espèces face au changement climatique ; la réalisation avec les partenaires entreprises du document “ On ne négocie pas avec le climat, on agit ” ; la participation de l’équipe vidéo au projet du WWF International.“ Inside Cop 15 ” qui a permis de suivre l’actualité de la conférence sur Internet ; la conférence organisée à Copenhague sur l’étude réalisée avec Vigéo “ Entreprises et changements climatiques ”.

On retiendra enfin l’Ultimatum climatique, coalition de onze ONG, dont la campagne co-animée par le WWF a recueilli 576 582 signatures !… La mobilisation générale n’a pourtant pas suffi à convaincre les décideurs d’adopter une politique énergétique à la hauteur de l’enjeu. Le protocole de Kyoto s’achève le 31 décembre 2012, c’est-à-dire demain, et le WWF poursuit son action en faveur d’une division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050.

ENJEU CLIMAT/ÉNERGIE, la preuve par l’exemple

En 2010, le suivi des lois issues du Grenelle de l’Environnement a continué à mobiliser le WWF, ceci particulièrement sur le volet urbanisme et son indissociable tandem habitat-transport, si décisif en termes de consommation d’énergie.Pour autant, sans délaisser négociations internationales et lobbying institutionnel, mais tirant les leçons de la déconvenue de Copenhague, le WWF a désormais choisi de concentrer ses efforts sur la mise en œuvre de solutions et l’expérimentation de terrain. Incitant collectivités locales et entreprises à passer à l’acte, il accompagne leurs Plans Climat et leurs initiatives en matière de construction, de chauffage ou encore de déplacement.

Le projet Lyon Confluence, mené par la communauté urbaine de Lyon avec le soutien du WWF France, est une belle illustration de cette stratégie. Ce grand programme vise en effet à la réhabilitation urbaine de la presqu’île entre Rhône et Saône, dans une double démarche de réduction drastique de l’empreinte écologique et des émissions de gaz à effet de serre et, simultanément, d’extrême attention portée à la qualité du cadre de vie environnemental, social et culturel.

RéduIRE nOtRE EMpREIntE écOlOgIquE

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GITES PANDA, pour un tourisme vert et citoyen

Créé en 1993 par le WWF France, en partenariat avec la Fédération des Parcs naturels régionaux et nationaux de France et la Fédération des Gîtes de France, le label Gîte Panda estampille 300 chambres d’hôtes, gîtes ruraux et de séjour. Préalablement agréés Gîtes de France, les Gîtes Panda se situent près de chemins de randonnée, au sein de parcs naturels ou, pour quelques-uns, sur des sites naturels remarquables protégés.

Afi n d’accroître encore la qualité du label, un nouveau cahier des charges a vu le jour cette année. Constitué de 125 critères, il s’appuie sur quatre piliers fondamentaux : protection de la faune et de la fl ore, éco-habitat, écocitoyenneté, sensibilisation des visiteurs à la protection de l’environnement. Pour tout savoir : www.gites-panda.fr

OUI AU BOIS quand il est bien géré !

Bassin du Congo, pourtour méditerranéen, outre-mer… Le WWF porte des programmes de terrain destinés à préserver les écosystèmes forestiers et à lutter contre la déforestation. Outre l’expérimentation de pratiques durables auprès des acteurs de la fi lière, ces programmes se tournent vers les décideurs publics, les entreprises et le public pour promouvoir des politiques d’achat et de consommation responsables.

Première victoire, le vote par le Parlement européen, en juillet 2010, de la Forest Law Enforcement on Governance and Trade : ce règlement renforce l’exigence de traçabilité du bois au sein de l’Union, luttant par là contre les importations illégales. À retenir également, une étude menée auprès de mille entreprises, afi n de mieux identifi er les obstacles à la traçabilité du bois importé en France.

Le Réseau Forêt et Commerce France animé par le WWF a, lui, poursuivi son essor en ralliant une dizaine de nouvelles entreprises, parmi lesquelles Bouygues Construction et Maison du Monde. Le Réseau a également intensifi é sa collaboration avec Castorama, et accompagné l’ensemble de ses membres vers la certifi cation Forest Stewardship Council (FSC). Soutenue par le WWF, notamment dans le bassin du Congo, cette certifi cation garantit la mise en vente d’un bois non seulement légal, mais aussi responsable, c’est-à-dire issu d’une exploitation durable, tant au plan environnemental que social.

PAPIER, quatre actions pour la forêt

Parce que notre boulimie de papier impacte l’environnement, le WWF milite pour des modes de production responsable et une consommation raisonnée d’un papier idéalement recyclé ou certifi é FSC. Dans ce but, le WWF a enrichi son site www.protegelaforet.com d’une rubrique “ Papier ”. Il a également réalisé une étude sur l’entrée en France de papier non responsable et mené une campagne incitant les entreprises à des achats responsables, notamment en ne s’approvisionnant pas auprès de papetiers qui contreviennent notoirement aux lois anti-déforestation. En partenariat avec les Amis du Vent, 100 % recyclé 100 % engagé et Riposte Verte, le WWF France a en outre mené et publié en août 2010, l’étude PAP 50 qui évalue la politique papier de cinquante grandes entreprises françaises.

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EARth hOuR, unIS pOuR lA tERRELe 27 mars 2010, l’obscurité a envahi pendant soixante minutes plus de 4 000 villes dans 126 pays, contre 88 l’année précédente : Berlin, Delhi, Manille, Mexico, Moscou, New York, Paris, Rome, Tokyo… Des pyramides d’Égypte à l’Acropole, de l’Empire State Building à la Cité interdite, de Big Ben au Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, plus de 1 200 monuments ont été plongés dans le noir.L’occasion, cent jours après les déceptions du sommet de Copenhague, de remobiliser l’opinion publique mondiale dans la lutte contre le dérèglement climatique. En France, plus de 250 collectivités ont répondu à l’appel du WWF, sensibilisant ainsi onze millions d’habitants. Et pour symboliser les 1 600 derniers pandas vivant dans le monde, 1 600 bougies ont été disposées au pied de la Tour Eiffel.

Rendez-vous, toujours plus nombreux, en mars 2011 !

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Que dire, sinon un immense merci, aux milliers de généreux donateurs et bénévoles qui soutiennent le WWF de leurs dons, de leur temps et de leurs talents ?

En 2009-2010, 170 000 donateurs, dont 10 000 nouveaux venus, ont apporté leur indispensable soutien au WWF France : 62 % des ressources de la Fondation proviennent directement des dons des particuliers, lui permettant de mener ses programmes

de protection de l’environnement en toute indépendance. Durant l’année, le WWF a également pu compter sur son réseau de plusieurs milliers de bénévoles. Répartis sur l’ensemble du territoire français, ils sont pour certains attachés aux antennes bénévoles situées en Picardie-Champagne-Ardennes, en Île-de-France, en Nouvelle-Calédonie, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Rhône-Alpes. À eux tous, ils ont réalisé cette année 22 590 heures de bénévolat, dont 16 914 heures de missions de terrain en France et 5 676 heures de soutien administratif au siège du WWF.

Bénévoles en actionTout au long de l’année, les bénévoles participent aux campagnes du WWF à travers différents types d’activités : manifestations, stands de sensibilisation, expositions, missions de terrain… Leur rôle est de relayer nos programmes, de se mobiliser sur les grands enjeux environnementaux, de mettre leur expertise au profi t de la défense de l’environnement mais aussi de s’impliquer sur le terrain. Ils mènent notamment des actions de sensibilisation et d’information auprès du grand public et auprès des clients ou des salariés de nos entreprises partenaires. Ils mettent leur savoir-faire au profi t de notre cause dans le cadre de missions de compétence. Ils participent aussi au fonctionnement administratif et logistique du WWF. Ils mènent, en outre, de vastes chantiers de terrain lors de missions estivales d’éco-volontariat : prévention des incendies en forêt, lutte contre les espèces invasives, sensibilisation à la biodiversité… Pour les rejoindre, le plus simple consiste à s’inscrire sur http://www.wwf.fr/agir/devenir-benevole, en retenant que les principales qualités recherchées sont motivation et disponibilité. Et pour toute question, la meilleure solution est encore d’envoyer un message à [email protected]

Envie d’encore plus d’engagementL’activité des bénévoles tient un rôle croissant au sein du WWF. Pour répondre à cette envie d’engagement, et donner aux bénévoles toute la place qu’ils méritent, le WWF développe actuellement de nouvelles propositions autour des actions de mobilisation, du renforcement des antennes bénévoles, de chantiers nature et d’activités dédiées aux jeunes... À découvrir prochainement !

Xavier, bénévole relais antenne Rhône-Alpes“Mon engagement bénévole au WWF, c’est déjà une longue histoire d’amour. Il y a plus de dix ans, je décidai de rejoindre la fondation avec la volonté de me rendre utile afi n d’éveiller les consciences en faveur de l’environnement.

IlS dOnnEnt Et IlS SE dOnnEnt

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En 2004, je pris la charge de coordonner l’action des bénévoles sur la région Rhône-Alpes, plus particulièrement sur l’agglomération lyonnaise. Aux côtés de bénévoles engagés et motivés, nous avons pu mener de nombreuses d’actions : de l’intervention dans les écoles à la tenue de stands dans le cadre de salons ou forums environnementaux, en passant par des sorties nature, conférences, débats thématiques, fl ash mob en faveur du climat ou plus récemment en 2008 et 2010 le débarquement des 1 600 pandas place des Terreaux et au Confl uent de la Saône et du Rhône… Autant d’évènements où bénévoles de tous âges se sont mobilisés dans le but partagé de laisser à nos enfants une planète vivante. Et puis le bénévolat au WWF ce sont aussi de belles rencontres et de belles amitiés.”

Mélanie, bénévole en Île-de-France“ Mon engagement bénévole au WWF, c’est la possibilité de mettre mes compétences professionnelles au service d’une cause qui me touche. Entre deux jobs, ça a également été l’occasion de participer à un beau projet de communication et de faire des rencontres enrichissantes.”

Pourquoi je donne…

“ Si j’aide le WWF, c’est que je partage son souci de la fl ore, de la faune et de la protection de notre planète. Si modeste soit-elle, ma contribution fait vivre le WWF. Et le fait que vous utilisiez honnêtement et effi cacement ces dons me suffi t largement comme remerciement de mon soutien. ” Catherine.

“ Je suis ravi de voir que le WWF s’engage pour l’environnement au sens large, notamment pour une qualité de vie urbaine durable. ” Pascal.

“ Afi n de protéger la planète Terre et n’ayant pas encore de carnet de chèque car je n’ai que 13 ans, je vous envoie par l’intermédiaire de mon père un don de 24 euros qui correspond à 2 euros par mois d’argent de poche que j’économise. Ce n’est peut-être pas beaucoup, mais la terre en a bien besoin. Je serai avec vous jusqu’au bout ! ” Amandine.

“ Madame Autissier, vous avez été nommée présidente du WWF France et tout en vous félicitant, je tiens à vous dire que j’approuve les engagements que vous prenez aujourd’hui. Continuez le combat ! Il est plus qu’urgent d’agir ! ” Monique.

“ Si avec quelques modifications de nos habitudes, on peut préserver notre milieu naturel alors je dis : oui, faisons-le ! Merci WWF de nous rappeler qu’à notre niveau, on peut et on doit le faire. Merci ! ” Virginie.

“ Grâce au WWF, j’ai pris conscience du gâchis d’eau dont j’étais responsable. J’ai donc acheté un économiseur d’eau sur votre boutique. Ma facture d’eau s’en ressent dans le bon sens et j’ai l’impression de participer à l’effort collectif. ” Stéphane.

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Des salariés-militants En juillet 2010, le WWF France comptait 87 salariés, effectif en légère hausse par rapport à l’année précédente. Une grande majorité d’entre eux exerce au siège parisien, tandis que cinq salariés sont basés en Guyane, deux à Lyon, un à Nevers, trois en Nouvelle-Calédonie et six à Marseille. Au cours de la période, le département des Programmes a occupé 40 % de l’effectif, les 60 % restant se répartissant entre la Direction Administrative et Financière / Bénévolat (15,5 %), le département des Partenariats entreprises (14 %), la Communication (13 %), le Marketing (10,5 %) et la Direction Générale (7 %). Unis pour une même cause, les salariés du WWF proviennent d’horizons très divers. Ils regroupent une majorité de femmes (62 %), de cadres (75 %) et de salariés exerçant sous contrat à durée indéterminée (80 %). Âgés de 37 ans en moyenne, ils ont en moyenne 4,6 ans d’ancienneté au sein du WWF. Les expertises pointues requises dans chaque champ d’action de l’ONG, ainsi que l’exigence d’autonomie et de capacité à gérer, même en début de carrière, des projets complexes expliquent le niveau de formation relativement élevé des salariés, et la multiplicité des fi lières diplômantes dont ils sont issus. Soulignons enfi n qu’une exacte parité salariale est observée entre hommes et femmes au sein du WWF et qu’en 2009-2010, la Fondation WWF France a consacré à la formation un budget conséquent.

“ J’aime appartenir à une ONG réaliste ! ”Spécialiste d’économie forestière, Jean Bakouma est “ monsieur Forêt ” au WWF France depuis bientôt trois ans. Mis à contribution pour la pertinence de son analyse de marché appliquée aux écosystèmes forestiers et à la fi lière bois, il alterne missions de terrain, notamment pour des enquêtes de traçabilité dans le bassin du Congo, interventions auprès des entreprises, et campagnes de lobbying institutionnel au niveau national et européen. Doublement engagée dans la lutte contre le bois illégal et la promotion de la certifi cation, l’équipe du pôle Forêt qu’il encadre cherche avant tout à rallier les bons partenaires, qu’ils appartiennent à la puissance publique, aux marchés ou au grand public. “ Le WWF est une ONG réaliste qui lance des alertes, mais qui propose aussi des solutions construites avec le maximum d’acteurs concernés. Cette forme d’action me donne un vrai sentiment d’utilité ”.

“ Ici j’ai le sentiment de faire quelque chose qui compte ”Édina Ifticène a toujours eu des envies d’ailleurs et d’action sur le terrain… Après des études scientifi ques alliant conservation, biologie des populations et environnement, elle concrétise son rêve en allant inventorier la faune de la forêt malgache durant dix-huit mois. Elle revient pour se former à l’aménagement du territoire et repart, pour deux ans et demi cette fois, au Laos. Au retour, son choix est fait, elle veut être utile en pilotant des projets au sein d’une ONG : le poste qui est proposé par le WWF France semble fait pour elle ! Fin 2009, Édina devient donc “ mademoiselle bassin du Mékong ”, chargée de coordonner les campagnes et l’appui technique et fi nancier du WWF France aux programmes communs menés avec les bureaux laotiens, vietnamiens, cambodgiens et thaïlandais du WWF.

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13% COMMUNICATION

40%PROGRAMMES

15,5% DAF / BENEVOLAT

14% PARTENARIATS ENTREPRISES

10,5% MARKETING

7%DIRECTION GENERALE

38% HOMMES

62%FEMMES

RépARtItIOn dE l’EFFEctIF

pAR dépARtEMEnt

RépARtItIOn hOMMES / FEMMES

Adieu Basile…En 2010, Basile Gueorguievsky, ami cher et remarquable collaborateur du WWF France, a quitté accidentellement une vie bien trop brève. Associée à la peine immense de ses proches, l’équipe du WWF France salue cet homme des cimes et des lumières. Basile le fertile, ainsi était-il et sera, montagnard, amoureux des espaces naturels, urbain qui voulait implanter l’écologie à la ville, attentif aux autres et bienveillant envers notre monde. En faisant du Massif du Mont-Blanc son dernier refuge, il nous oblige à accélérer le pas pour continuer sa mission, notre mission : la transmission aux générations futures d’un monde meilleur sur une planète vivante.

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lE tOn MOntE ! Et rien n’y fait… Le stock de thon rouge se trouve toujours au bord de l’effondrement. Seuls un moratoire sur la pêche industrielle à la senne et le strict suivi des recommandations scientifi ques dans l’établissement des quotas par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat) permettraient d’instaurer une pêche durable. Cette année, pourtant, ce message responsable porté par le WWF s’est de nouveau heurté aux intérêts économiques à court terme d’une poignée d’États. Réunis en mars 2010 à Doha, les membres de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de fl ore sauvages menacées d’extinction (Cites) ont en effet rejeté les propositions visant une meilleure protection du thon rouge, ainsi que des coraux et de plusieurs espèces de requins.

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SOllIcItER vOtRE généROSIté

Un grand merci à nos donateurs toujours plus nombreux !Cette année encore, nos donateurs se sont largement mobilisés : 62 % des ressources de la Fondation proviennent directement de la générosité des particuliers permettant ainsi au WWF France de réaliser ses projets de protection de l’environnement en toute indépendance.

Une année haute en couleurs avec notamment :

Le soutien durable par prélèvement automatique qui continue à progresser et à faire des adeptes auprès de nos donateurs ! Grâce au prélèvement automatique, le WWF France connaît à l’avance les moyens dont il dispose et peut s’engager sur des programmes à long terme comme, par exemple, les acquisitions foncières.

Les campagnes d’information et de recrutement en face à face avec nos collecteurs qui ont sillonné les villes de France : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Paris, Rouen, Rennes, Toulouse, soit 24 missions au total.

L’e-boutique WWF qui s’étoffe mois après mois et permet d’accéder à une gamme de produits écoconçus à offrir ou à s’offrir pour aider la planète : jeux pour enfants, livres, T-Shirts, notre célèbre sac en toile de jute, ….boutique.wwf.fr

Le lancement du Pandathlon, notre événement sportif de mobilisation éco-conçu. Un vrai succès avec 53 équipes mobilisées.A cette occasion, le WWF a proposé :

• un défi sportif avec l’ascension du Mont Ventoux par équipes de 4 personnes. 1 600 mètres de dénivelé, une vingtaine de kilomètres de marche, 4 à 5 heures d’efforts pour les plus performants,

• un défi éco-citoyen car les participants ont dû témoigner de leur implication en collectant auprès de leur entourage des fonds pour les programmes de conservation du WWF France, notamment les programmes portant sur les Alpes et la Méditerranée ; le Mont Ventoux étant situé au cœur de ces deux éco-régions prioritaires pour le WWF.

Rendez-vous pour la 2ème édition les 21 et 22 mai 2011 ! www.pandathlon.fr

Le Club Panda sur Internet – site ludo-pédagogique – qui initie les plus jeunes (6 – 12 ans) aux enjeux environnementaux actuels et qui explique les missions du WWF tout en s’amusant ! On y trouve des fiches pédagogiques, des quiz pour tester ses connaissances, des albums photos à constituer, des fonds d’écran à gagner, des jeux… www.club-panda.fr

Legs, donations, assurance-vie pour transmettre une planète vivante aux générations futures. Le legs permet, sans léser ses éventuels héritiers, de transmettre tout ou partie de son patrimoine à la Fondation WWF France. Moins connue que le legs, l’assurance vie est aussi un moyen simple et généreux de soutenir nos actions. Reconnue d’utilité publique par le décret du 24 mars 2004, la Fondation est exonérée des droits de succession.

170 000 dOnAtEuRS SOutIEnnEnt

lE WWF FRAncE

10 000 nOuvEAux dOnAtEuRS nOuS Ont

REjOIntS cEttE AnnéE

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AupRÈS dES pARtIculIERS

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MARKEtIng

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Si les pratiques des entreprises et leurs modèles économiques peuvent avoir des conséquences négatives, qu’elles soient sociales ou environnementales, les femmes et les hommes qui les composent représentent néanmoins un formidable levier pour tracer de nouvelles voies vers une entreprise plus légère.

Résolument tournés vers les solutions, nous misons sur la capacité des entreprises à intégrer la dimension environnementale comme une nouvelle source de valeur leur permettant de se différencier de leurs compétiteurs et d’assurer un avenir pérenne.Nous avons choisi de ne pas seulement dénoncer les préjudices environnementaux causés par les pratiques des entreprises mais également d’initier, de soutenir et de valoriser les bonnes pratiques répondant au changement attendu. Pour parvenir à cet objectif, en France et dans le monde, nous agissons à trois niveaux :

- En nous impliquant dans la réalisation d’études sectorielles, dans des démarches réglementaires ou normatives, et dans la définition de standards de durabilité. Sur l’année écoulée, deux études ont été publiées :

• “ Entreprises et changement climatique ” : réalisée en collaboration avec Vigéo, cette étude présente les multiples leviers d’actions dont disposent les entreprises des secteurs les plus émetteurs pour agir sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

• “ Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité ” : ce rapport a pour ambition de sensibiliser le monde des entreprises à sa dépendance et à ses impacts vis-à-vis du vivant.

- En contribuant à faire émerger de nouvelles pratiques en nouant des partenariats sur le périmètre de la démarche environnementale de l’entreprise ou plus spécifiquement sur un produit ou service. Trois nouveaux partenaires stratégiques nous ont rejoint en 2010 :

• Audencia Nantes : intégration du développement durable au cœur de son enseignement, soutien dans la réduction de son empreinte écologique.

• Crédit Agricole : travail sur les impacts indirects liés aux financements et aux placements.

• Lafarge : partenariat portant sur la construction durable et la biodiversité.

- En engageant les entreprises à participer à la préservation des écosystèmes et des services écologiques qui y sont associés, par le financement de nos programmes scientifiques à travers le monde.

En novembre 2010, le WWF France a publié son 2ème Rapport Partenariats Entreprises. Ce rapport décrit à nouveau la philosophie du WWF vis-à-vis du monde de l’entreprise, et ses actions pour contribuer à le transformer que ce soit dans le cadre de ses partenariats ou à travers ses travaux sur la RSE.

Télécharger le rapport partenariats entreprises sur : http://www.wwf.fr/partenariats-entreprises/actualites-de-nos-partenariats

12 AnS dE pARtEnARIAtS Et dE pROgRÈS cOMMun

AvEc lES EntREpRISES

14 pARtEnARIAtS StRAtégIquES

AudenciaArjowiggins

CarrefourCastorama

Crédit AgricoleIkea

LafargeLafuma

La PosteOrange

Pierre & VacancesRainettRipcurl

Tetrapak

42 pROduItS pARtAgE pRéSEntAnt un AvAntAgE

écOlOgIquE FORt

AccOMpAgnER lES EntREpRISES

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êtRE vISIblE dAnS lES MédIAS

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13 043www.nonalorillegal.fr

1 507 668www.wwf.fr

59 675www.earthhour.fr

263 772 www.planete-attitude.fr

27 648www.protegelaforet.com

Visiteursuniques

14 418 fans FACEBOOK

2361 followers TWITTER

10 600 membresPLANETE ATTITUDE

AudIEncE On-lInE

RéSEAux SOcIAux

( De novembre 2009 à novembre 2010)

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35Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

10%OCÉANS ET CÔTES

6%EAU DOUCE

1%OUTREMER

7% ESPÈCES - BIODIVERSITÉ

22% CLIMAT ÉNERGIE

9% MODE DE VIE DURABLE

10% TOTAL TOXIQUE POLLUTION

11% PARTENARIATS

8% COMMUNICATIONÉDUCATION

7%LOBBYING

5%DIVERS

4%FORÊTS

35% WEB

5% TV

2% RADIO

58%PRESSE ÉCRITE

27% PRESSE PRO

25%PRESSE SPECIALISÉE

12%PRESSED'INFORMATION GÉNÉRALE

7% PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE

29% PRESSE QUOTIDIENNE RÉGIONALE

REtOMbéESpAR SuppORtS

dE pRESSE

REtOMbéES pRESSEpAR MEdIAS

REtOMbéES pRESSEpAR théMAtIquES

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36Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

lE cAgOu un OISEAu Aux AbOIS ! Le cagou (Rhynochetos jubatus) est un oiseau endémique à la Grande-Terre, île principale de la Nouvelle-Calédonie dont il est l’emblème. Inapte au vol, le cagou niche au sol, généralement en forêt humide où il se nourrit en fouillant la litière. Chaque année, la femelle pond un œuf unique que les deux parents couvent à tour de rôle. En danger d’extinction, les cagous sont menacés par la perte de leur habitat mais également par plusieurs espèces introduites, tels que chiens, cochons ou chats. En 2009, un Plan d’Action pour la Sauvegarde du Cagou (PASC) a donc vu le jour pour assurer la pérennité de l’espèce. Membre du PASC depuis 2009, le WWF a décidé de soutenir fi nancièrement la Société Calédonienne d’Ornithologie, opérateur du PASC, pour tester et développer une méthode novatrice d’inventaire des populations de cagous, à savoir les “ Song-Meters ”. Les enregistreurs automatiques sont programmés pour enregistrer aux heures choisies, en l’occurrence à l’aube, les chants de cagous. Ce dispositif permet ainsi de démultiplier l’effort d’inventaire puisque les boîtes sont posées en forêt et peuvent être récupérées après une semaine et livrer tous les chants produits chaque matin. Le dispositif va bénéfi cier à de nombreuses “ forêts à cagous ” et en particulier à l’Aoupinié où la population de cagous est encore inconnue et où le WWF travaille depuis sept ans.

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37Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

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gOuvERnAncE Le WWF France : quatre structures juridiques

Le WWF France poursuit un développement de ses ressources depuis sa création, avec le souci constant de transparence et d’optimisation des fonds qui lui sont confiés.

Créé en 1973, le WWF France s’est transformé en 2004 en mettant en place quatre structures juridiques.

• Fondation WWF France La Fondation WWF France reconnue d’utilité publique avec capacité abritante, a pour objet de “ promouvoir, encourager et assurer la protection et la conservation de la faune et de la flore, des sites, des eaux, des sols et des autres ressources naturelles, soit directement, soit indirectement, en associant d’autres organismes à la réalisation de ses actions et programmes ”. Huit administrateurs et trois membres de droit des ministères en assurent la gouvernance.

• Association des Amis du WWF L’Association des Amis du WWF a pour objet de fédérer les sympathisants du WWF et gérer les contentieux. Vingt-deux administrateurs en assurent la gouvernance.

• Panda EURLPanda EURL, dont la Fondation WWF France est l’associé unique, promeut et développe la marque Panda. C’est une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, créée en 1992 afin de promouvoir et communiquer toutes activités se rap-portant à la protection de l’environnement. Ses ressources sont générées par les produits sous licence (partenariats entreprises), la vente par correspondance et les produits d’édition.

• SAS Domaine de Longchamp La SAS Domaine de Longchamp exploite un domaine de trois hectares situé dans le Bois de Boulogne. Le domaine de Longchamp est un bail avec la mairie de Paris. La SAS Domaine de Longchamp a été créée en 2004 dans le but d’exploiter la concession de domaine public et l’organisation d’activités en relation avec le développement durable et la protection de l’environnement. La Fondation WWF France en est l’associé unique.

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39Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

Au 30 juin 2010

Le Conseil d’administration de la Fondation WWF FranceIsabelle AUTISSIER, présidente

Cédric DU MONCEAU

Claude DUMONT

Luc HOFFMANN, président honoraire

Raymond-François LE BRIS

Claude MARTIN

Gilbert SIMON

Bernard SIOUFFI, trésorier

Trois représentants des ministères :

MEDDTL, MINEFI, ministère de l’Intérieur

Les membres du Conseil d’administration de l’Association des Amis du WWF FranceYann ARTHUS-BERTRAND

Isabelle AUTISSIER

Antoine DE PARDIEU

Cédric DU MONCEAU

Claude DUMONT

Philippe GERMA

Luc HOFFMANN

Antoine HOUSSET

Chantal JAQUET

Raymond-François LE BRIS

François LEMARCHAND

Claude MARTIN

Nico MEYER

Dominique NICOLAS

Mathieu RAMBAUD

Patricia RICARD

Daniel RICHARD

Gilbert SIMON

Bernard SIOUFFI

Jean-Paul TARIS

Les 17 membres du Conseil scientifiquePaul BARON

Jean-Pierre BERTON

André CICOLELLA

Emmanuele GAUTIER

Luc HOFFMANN

Philippe LEBRETON

Yvon LE MAHO

Claude LESNÉ

Raphaël MATHEVET

Bernard PICON

Hélène ROCHE

Bernard SALVAT

Annick SCHNITZLER

Bernard SEGUIN

Gilbert SIMON,

Jean-Paul TARIS

Nardo VICENTE

Franck BONNASSIÉS

Entré au sein du Conseil des Amis du WWF France en mars 2004, Franck Bonnassiès nous a quitté en juin 2010. Ancien Directeur des Ressources Humaines d’Air-France, Franck Bonnassiès n’est pas venu par hasard au WWF. Il fait partie de ces hommes qui possèdent un sens de l’engagement et un amour profond pour la nature, surtout celle des Pyrénées où il se ressourçait de temps en temps. C’était un homme d’une profonde bonté, impressionnant par sa douce force de conviction et sa modestie.

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40Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

cOMptE EMplOIS / RESSOuRcES 2009-2010

Pour l’année fiscale 2010, les comptes consolidés de nos structures (Fondation, Panda et SAS Domaine de Longchamp) attestent 18,2 m€ de produits et 17,8 m€ de charges, soit 0,4 m€ de résultat net.

En ce qui concerne la Fondation, nous réalisons 16,2 m€ de produits et 15,8 m€ de charges, soit un excédent de 375 k€. La croissance est de +5,5 % par rapport à l’année antérieure, ceci en dépit d’un contexte économique difficile.

Le compte emplois ressources montre que les ressources provenant des dons et legs sont prédominantes (58 % provenant des dons et 4% provenant des legs), suivies des fonds privés issus des mécénats d’entreprises, des fonds associatifs et du réseau WWF (26 %). La troisième source de revenus est celle des bailleurs publics, en décroissance par rapport aux années précédentes (7 %). Les autres produits d’exploitation sont liés à des transferts de charges entre structures et les autres produits sont des produits financiers et exceptionnels (1 %).

71,5 % de nos emplois sont consacrés aux dépenses opérationnelles, suivi de 12,5 % de frais de collecte de fonds, 9 % de frais de fonctionnement, 4 % de provisions, 2 % d’excédent et 1 % de fonds dédiés.

Évolution des charges et produits / Fondation WWF France

0

2 000 000

4 000 000

6 000 000

8 000 000

10 000 000

12 000 000

14 000 000

16 000 000

18 000 000

2006 2007 2008 2009 2010

produitscharges

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41Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

26 %AUTRES FONDS PRIVÉS

4 %AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION

7 %SUBVENTIONS ET AUTRESCONCOURTS PUBLICS

1 %AUTRES PRODUITS

62 %RESSOURCES COLLECTÉESAUPRÈS DU PUBLIC

9 % FRAIS DE FONCTIONNEMENT

12,5 % FRAIS DE RECHERCHEDE FONDS 71,5 %

MISSIONS DESPROGRAMMES

4 % PROVISIONS

2 % EXCÉDENT

1 % FONDS DÉDIES

décOMpOSItIOn dES RESSOuRcES dE lA FOndAtIOn

décOMpOSItIOn dES EMplOIS

dE lA FOndAtIOn

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42Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

EMPLOIS DE L’EXERCICE EN EUROS Emplois de 2009/2010= Compte de Résultat

Affectation par emplois des ressources collectées auprès du public utilisées sur 2009/2010

1 - MISSIONS SOCIALES 11 532 964 6 492 290

1.1 Réalisées en France 10 578 148

Action réalisées directement 9 556 445

Versements à d’autres organismes agissant en France 1 021 703

1.2 Réalisées à l’étranger 954 816

Action réalisées directement 477 610

Versements à d’autres organismes agissant en France 477 206

2 - FRAIS DE RECHERCHE DE FONDS 1 999 762 1 714 422

2.1 Frais d’appel à la générosité du public 1 730 682

2.2 Frais de recherche des autres fonds privés 269 080

2.3 Charges liées à la recherche de subventions et autres concours publics 0

3 - FRAIS DE FONCTIONNEMENT 1 418 705 752 515

TOTAL DE L’AFFECTATION 8 959 227

I - TOTAL DES EMPLOIS DE L’EXERCICE INSCRITS AU C R 14 951 431

II - DOTATIONS AUX PROVISIONS 671 790

III - ENGAGEMENTS À RÉALISER SUR RESSOURCES AFFECTÉES 176 069

IV - EXCÉDENT DE RESSOURCES DE L’EXERCICE 375 219

V - TOTAL GÉNÉRAL DES EMPLOIS 16 174 510

VI - Part des acquisitions d’immobilisations brutes de l’exercice financées par les ressources collectées auprès du public

VII- Neutralisation des dotations aux amortissements des immobilisations financées à compter de la première application du règlement par les ressources collectées auprès du public

VIII- Total des emplois financés par les ressources collectées auprès du public 8 959 227

ÉVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE

Dépenses opérationnelles

Frais de recherche de fonds

Frais de fonctionnement et autres charges 103 829

TOTAL 103 829

cOMptE EMplOIS / RESSOuRcES 2009-2010

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43Rapport d’activité du WWF France 2009 / 2010 page

RESSOURCES DE L’EXERCICE EN EUROS Ressources collectées sur 2009/2010= Compte de résultat

Suivi des ressources collectées auprès du public et utilisées sur 2009/2010

REPORT DES RESSOURCES COLLECTÉES AUPRÈS DU PUBLIC NON AFFECTÉES ET NON UTILISÉES EN DÉBUT D’EXERCICE (1)

1 513 345

1 - RESSOURCES COLLECTÉES AUPRES DU PUBLIC 9 783 356 9 783 356

1.1 Dons et legs collectés

Dons manuels non affectés 8 719 112

Dons manuels affectés 341 297

Legs et autres libéralités non affectés 722 947

Legs et autres libéralités affectés

1.2 Autres produits liés à l’appel à la générosité du public

2 - AUTRES FONDS PRIVÉS 4 009 969

3 - SUBVENTIONS ET AUTRES CONCOURS PUBLICS 1 098 422

4 - AUTRES PRODUITS 751 088

I - TOTAL DES RESSOURCES DE L’EXERCICE INSCRITES AU C R 15 642 835

II - REPRISES DES PROVISIONS 238 585

III - REPORT DES RESSOURCES AFFECTEES NON UTILISEES DES EXERCICES ANTERIEURS

293 090

IV- VARIATION DES FONDS DEDIES COLLECTES AUPRES DU PUBLIC (CF tableau des fonds dédiés)

-15 708

V - INSUFFISANCE DE RESSOURCES DE L’EXERCICE

VI - TOTAL GÉNÉRAL DES RESSOURCES 16 174 510 9 767 648

VI- TOTAL DES EMPLOIS FINANCÉS PAR LES RESSOURCES COLLECTÉES AUPRÈS DU PUBLIC

8 959 227

SOLDE DES RESSOURCES COLLECTÉES AUPRES DU PUBLIC NON AFFECTEES ET NON UTILISEES EN FIN D’EXERCICE

2 321 766

ÉVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE

Bénévolat

Prestations en nature 103 829

Dons en nature

TOTAL 103 829

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WWF.FR• RAppORt d’ActIvIté du WWF FRAncE 2009 - 2010

Notre raison d'être

www.wwf.fr

arrêter la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

© 1986 panda symbol wwf - world wide fund for nature (formerly world wildlife fund) ® “wwf” & “living planet” are wwf registered trademarks / “wwf” & “pour une planète vivante” sont des marques déposées. wwf – france. 1 carrefour de longchamp. 75016 paris.retrouvez-nous sur wwf.fr et planete-attitude.fr, le premier réseau social francophone nature et environnement.

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Rapport d’activité du WWF France 2009 -2010

1973

87

16 M €170 000

année de la création du bureau français du WWF

budget annuel du WWF France

donateurs du WWF France au 1er novembre 2010

salarié(e)s du WWF France engagé(e)s au quotidien pour offrir aux générations futures une planète vivante

quotidien pour offrir

16 M €

tirage de 1 500 exemplaires sur c

yclus print 250 (couverture) et cyclus print 150 (cahier intérieur). Bilan carbone du tirage: 80,91 kg eq. C

O². c

haque exemplaire représente 53.93 g eq. C

O².