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1 PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I/ Définition du paralléliseur II/ Notion fondamentales : - Ligne de plus grand contour-ligne guide - Ligne guide idéale - Rétention, stabilisation et sustentation en PPA III/ Principe de base et description du paralléliseur IV/ Rôles du paralléliseur V/ Axe d’insertion : - Définition - Facteurs intervenant dans le choix d’un axe d’insertion - Les impératifs VI/ Les différentes méthodes de détermination de l’axe d’insertion : 1- L’axe simple A / L’axe bissecteur. Le paralléliseur Rte Charif Louisa

Paralléliseur

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PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION

I/ Définition du paralléliseur

II/ Notion fondamentales :

- Ligne de plus grand contour-ligne guide

- Ligne guide idéale

- Rétention, stabilisation et sustentation en PPA

III/ Principe de base et description du paralléliseur

IV/ Rôles du paralléliseur

V/ Axe d’insertion :

- Définition

- Facteurs intervenant dans le choix d’un axe d’insertion

- Les impératifs

VI/ Les différentes méthodes de détermination de l’axe d’insertion :

1- L’axe simple

A / L’axe bissecteur.

B / L’axe vertical

C / basculements et lignes guides ( analyse morphologique)

2- L’axe complexe

CONCLUSION

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Introduction :

La thérapeutique prothétique par la PPMA doit non seulement rétablir l’aspect esthétique , mais surtout restaurer les fonctions altérées.

La réussite d’une telle prothése dépend en grande partie de l’élaboration rationnelle et méthodique d’un tracé de la plaque quelque soit le type d’édentement.

Des manipulations au laboratoire doivent etre parfaitement connues par le praticien .

La confection de la prothése au laboratoire aura précédé d’un examen par le praticien du modèle de travail , lui seul est habileté :

- A controler la qualité de ce modèle ;- A réaliser le dessin de la futur prothése ;- Déterminer le nombre , la position exacte des crochets et des éventuels appuis

occlusaux seuls ces controles constants à la future prothése d’assuree son role thérapeutique.

I /Définition du paralléliseur :

Le paralléliseur est un insrument d’analyse associé à un systéme de mesure pour vérifier ou metre en évidence le parallélisme des différentes surface dentaires et muqueuses sur modèle d’etude en platre.

Cet instrument permettant :

- Au cabinet dentaire , de rechercher la voie optimale selon laquelle la prothése va etre insérée .ce choix oriente les modifications à apporter aux surfaces d’appuis au cours des différentes séquences cliniques préprothetique ;

- Au laboratoire de prothése , de contribuer à l’élaboration du chassis de la PPA et des

élements prothétiques fixés destinés à supporter cette prothése.[1]

II /Notions fondamentales :

2-1 ligne de plus grand contour   :

Définie comme étant «  l’ensemble des points les plus saillants d’un corps par rapport à son axe longitudinale ».

Les accessoires du paralléliseur et en particulier la mine de graphite se déplaçant toujours dans les plants verticaux par rapport au socle horizontal, permettent de metre en évidence la ligne de plus grand contour d’un solide pour une position axiale donnée.

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L’exemple classique de l’œuf fixé à l’aide de cire sur le plateau orietable du paralléliseur permet de mieux appréhender cette notion très importante pour la compréhension de ses implications dans la réalisation des PPA.

Si cet œuf est orienté avec son grand axe perpendiculaire au socle et que la mine est déplacée tangentiellement à la coquille, une ligne de plus grand contour est tracée ; si l’axe est modifié, le meme déplacement de la mine détermine une autre lingne de grand contour.

Pour un axe donné , cette lingne a séparé l’œuf en 2 parties :

- L’une située au-dessus de la ligne ,dite zone de dépouille ;- L’autre située au-dessous de la ligne, dite zone en contre depouille ou zone de retrait.

Fig 1 : la ligne du plus grand contour

2-2 ligne guide   :

BATAREC la définit ainsi «  c’est la trace laissée sur les faces latérales d’une dent par la génératrice tangentielle toujours paralléle à elle-meme et paralléle à l’axe d’insertion ».

2-3 La ligne – guide idéale ou souhaitée :

Elle doit permettre ;

- Une rétention telle que l’extrémité du bras de crochet soit située dans 1/3 gingival anatomique de la dent support, pour des raisons esthétique et mécanique;

- une stabilisation de la prothèse et de la dent support telle que les composants rigides et indéformable du crochet soient située dans le 1/3 moyen anatomique de la dent support;

- le rôle de réciprocité d’action des bras vestibulaire et linguale du crochet

La ligne guide n° 1

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Elle occupe une position voisine du collet, au niveau de la face proximale en contact avec la selle de la plaque, et une position plus proche de la face occlusale, dans la région voisine de la face proximale opposée. Elle convient particulièrement au crochet I de Ney dans le cas de segment édenté encastré.

Fig 2 : la ligne guide n° 1

La ligne guide n° 2 .

Elle suit un trajet inverse du trajet précédent : très proche de la face occlusale au niveau de la face proximale en contact avec le segment édenté, elle croise les faces vestibulaire et linguale pour se rapprocher progressivement du collet de la dent en atteignant la face proximale opposée.

Fig 3 : la ligne guide n°2

Ligne guide mixte 1 et 2 :

Elle est la combinaison de la ligne guide n° 1 sur l'une des faces vestibulaire ou linguale, et de la ligne guide n° 2 sur la face opposée. Elle convient parfaitement au tracé d'un crochet combiné 1 et 2

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Fig 4 : lingne guide mixte 1 et 2

Ligne guide n° 3

Elle se trouve horizontalement située sur toute son étendue dans une zone très proche de la surface occlusale de la dent. Elle constitue le cas difficile pouvant être résolu par un crochet en fil façonné à la pince

.

Fig 5 :Ligne guide n° 3

Ligne guide n° 4

Elle se trouve près du collet du côté lingual et dans la région moyenne du côté vestibulaire. Elle incitera à utiliser le crochet à action postérieure de Ne y.

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Fig 6 : lingne guide n°4

Ligne guide n° 5

Elle est l'inverse de la précédente, avec une position rapprochée de la face occlusale du côté lingual, et voisine du collet du côté vestibulaire. Elle conduira l'opérateur à utiliser le crochet à action postérieure inversée.[2]

Fig 7 : lingne guide n°5

2-3 la rétention , stabilisation,et la sustantation en PPA   :

- La rétention :

La rétention d’une PPA peut etre obtenue par différents moyens ; le plus simple est l’eploitation des zones de contre-dépouille par les crochets , qui expoiltent cette zone de retrait . Réaliser dans un alliage aux propriétés élastiques, l’éxtrémité du crochet se déforme puis se referme ensuite sous la ligne guide ,ou elle reprendre sa forme initiale et redevient inactive. Ainsi , l’extrémité du crochet n’agit que lorsqu’il y a déformation c’est -à-dire uniquement lors de l’insertion et de la désinsertion volontaire de la prothése. Ces forces qui s’opposent à la désinesertion contribuent à la rétention de la proth ése.

- La stabilisation :

Elle est obtenue par la partie du crochet, ayant pour rôle de s'opposer à tous déplacement latérale de la base prothétique ;cette fonction mécanique est assurée par la deuxième partie du crochet localisé entre la surface occlusale et la ligne guide, elle doit avoir un contact intime sur toute son étendue avec la couronne de la dent. Elle ne doit pas empiéter sur la zone comprise entre la ligne guide et le collet de la dent .

- La sustentation :

Elle est obtenue par la partie du crochet ayant pour fonction de s'opposer à tout risque d'enfoncement de la prothèse sous les efforts déployés au moment de la mastication ;cette fonction mécanique du crochet est assurée par le ou les appuis occlusaux qui sont situés impérativement sur la partie la plus rigide de la dent (la plus épaisse et la moins élastique) ;cette partie du crochet est la plus voisine entre crochet et plaque métallique, c'est ce que l'on appelle l'épaule du crochet. Elle est situé entre la surface de la dent et la ligne guide.

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III / Principe de base et description du paralléliseur :

Tous les paralléliseur d’usage courant sont construits en application du théorème « toutes les droites perpendiculaires à un même plan sont parallèles entre elles »

Le paralléliseur Anthogys (n° 1670) est pratique et suffisant au cabinet dentaire. Cet appareil comprend un plateau de base rigoureusement plan sur lequel sont fixés :

- D’une part une potence verticale fixe à la partie supérieure à laquelle vient s’adapter un bras à double articulation, mobile dans le plan horizontal. Ce bras porte lui-même une tige verticale à ressort, parallèle à la potence, pouvant être verrouillée à la hauteur désirée.

Formant l’extrémité de cette tige à ressort, un mandrin, fermé par un vis de serrage est destiné à recevoir et maintenir différents accessoires dans une direction strictement perpendiculaire au plateau de base. Ces accessoires sont : une tige cylindrique de repérage, trois jauges pour évaluer la profondeur de surplombs, des mines de graphite pour tracer les lignes-guides,

- d’autre part, un socle à rotule, sur la platine duquel on fixe le modèle en plâtre à étudier. La connexion à rotule permet de basculer l’ensemble socle-modèle dans toutes les directions. Une tige de serrage bloque la rotule.

En fait, seuls sont recherchés les basculements dans le plan sagittal, et ceux, latéraux, perpendiculaire à ce dernier, bien que le principe même de rotule permette toutes les autres positions intermédiaires.[1]

Fig 8 : Le paralléliseur Anthogys (n° 1670)

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Fig 9 : Les trois jauges de retrait : tiges cylindriques porteuses à leurs extrémités des épaulements de 0,25 -0,5-0,75mm

IV / Rôles du paralléliseur :

Dans une restauration par PPA, le paralléliseur joue un rôle à deux stades bien distincts :

- Au cabinet dentaire, en vue de l’établissement du plan de traitement intégrant les modifications pré prothétique ;

- Au laboratoire de prothèse, lors de l’élaboration des différentes pièces prothétique amovibles et fixées.

4-1 phase pré prothétique au cabinet dentaire :

Le paralléliseur intervient pour l’analyse du modèle d’étude :

- Pour détecter les zones de retrait sur les dents susceptible de recevoir un crochet ;

- Pour mettre en évidence les obstacles à l’insertion de la prothèse : dent fortement inclinée, tissus mous présentant une très forte contre-dépouille (versant de crête, tubérosités, trigones…..) ;

- Pour tenir compte du montage d’une dent artificielle dans un hiatus étroit ;

- Pour évaluer les incidences esthétique en fonctions de la situation de la ligne guide ;

- Pour orienter les modifications à apporter aux couronnes dentaires (coronoplasties, morphologie des prothèses fixées).

4-2 phase technique de laboratoire :

Sur le modèle de travail issu de l’empreinte terminale s’effectuent diverses manipulations :

-Report de l’axe d’insertion défini grâce aux repères tracés sur les faces latérales du modèle d’etude ;

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- Tracé la ligne guide et des points de rétention maximale donnés par les jauges de retrait sur chaque dent support ;

-Positionnement d’attachement extra ou intra coronaire rigoureusement parallèle à l’axe d’insertion;

- Comblement des zones de contre dépouille et découpage des excès de cire, parallèlement à l’axe d’insertion, en vue de la réalisation de la réplique réfractaire.[1]

V / Axe d’insertion :

5-1 Définition :

L’axe d’insertion est la voie optimale selon laquelle la prothèse va etre insérer, il est matérialisé par le trajet suivi par le chassis entre le moment où un de ses composant rigide entre en contact avec une dent et celui où l’ensemble du châssis est en contact de ces surface d’appui.

L’axe le plus favorable est celui qui exige les meulages les plus légers et permet à la prothèse de s’incorporer par frottement doux sur les dents piliers sans léser la muqueuse gingivale.

5-2 Facteurs intervenant dans le choix d’1 axe d’insertion :

Avant de passer à la recherche de l’axe le plus optimal, il faut avoir présent à l’esprit les différents facteurs qui entrent en jeu :

a – Zones de retrait :

considérant 2 dents de part et d’autres de l’arcade sur une coupe frontale, plusieurs constatations peuvent être faites : a

• La position de la ligne guide dans le sens vertical dépend de l’inclinaison du modèle dans le plan frontal.

• Plus le modèle est abaissé du côté de la dent analysée, plus la LG est proche de la face occlusale.

• L’inclinaison contraire du modèle entraine une position de la LG proche du collet. A la limite il ya disparition totale de zone de retrait.

Dans le 1er cas, la tige d’analyse du paralléliser met en évidence pour un plan considéré un angle de convergence cervicale (angle formé entre la tige d’analyse et la paroi de la zone de retrait considéré) important.

Dans le 2ème cas la valeur de cet angle est de plus en plus faible.

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Chez certains patients jeunes, il peut arriver que la couronne clinique des dents support n’offre aucune possibilité de rétention en raison de la morphologie : la ligne PGC se situe au collet, ce qui conduit à l’indication de la préparation de zones de retrait.

b - surface de guidage :

le parallélisme approché entre les faces latérales des dents permet aux éléments rigides de glisser selon l’axe choisi jusqu’au positionnement correct de la prothèse sur ses différents appuis, en évitant les effets de torsion sur les dents support lors du passage des crochets dans les zones de retrait.

Dans le plan sagittal, les surfaces de guidage permettent la protection de la gencive marginale.

Si la tige d’analyse n’entre en contact qu’avec le bord gingivale il faut reconstruire la dent par prothèse fixée. Au contraire si la tige d’analyse entre en contact avec un point proche de la face occlusale, une coronoplastie devra créer la surface de guidage recherchée.

c- les interférences :

la prothèse doit s’insère sans obstacle. La recherche d’axe d’insertion tenant compte des deux facteurs précédents peut mettre en évidence des interférences :

Dents en malposition, versants de crêtes comportant des exostoses, ou bien tubérosité ou trigone hypertrophiés.

Si elles ne sont pas supprimées lors de la phase pré prothétique, ces inférences deviennent prioritaires par rapport aux zones de retrait et aux surfaces de guidage pour choisir l’axe d’insertion.

d- l’esthétique :

l’esthétique intervient en PPA dans le montage des dents, dans le positionnement des crochets et dans la réalisation de la fausse gencive. Le remplacement d’une dent antérieure dicte le choix d’un axe adéquat dans le plan frontal.

- Un crochet est d’autant moins apparent qu’il se situe plus près du collet et de préférence distalement.

- Lorsque la perte de substance impose l’insertion d’une fausse gencive antérieure, l’axe choisi implique une forte inclinaison du modèle dans le plan sagittal.

Ces impératifs esthétiques peuvent devenir prioritaires.

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FIG10:Le choix d'un axe d'insertion aboutissant à une situation plus cervicale de la ligne guide permet de concevoir un crochet masque par la lèvre supérieure.

VI / Les différentes méthodes de détermination de l’axe d’insertion :

Il sera toujours un axe relative, résultant d’un compromis entre l’esthétique, la rétention et la stabilisation.

Il doit constamment composer avec les éléments suivants :

- Orientation vestibulaire et linguale des crêtes ;

- Axe longitudinal des dents choisies pour assurer la rétention ;

- Orientation des cingulum et des faces linguales des couronnes devant supporter des barres cingulaires ou coronaires.

1- l’axe simple   :

A- Axe d’insertion bissecteur:

c’est un axe moyen résultant une bissectrice des bissectrices des axes dentaires.

Compte tenu les impératifs cités précédemment, l’axe d’insertion sera progressivement déterminé de la façon suivante :

- Les axes des dents support de crochet sont gravés sur le modèle.

- La bissectrice de l’angle formé par les deux premiers axes est tracée.

- Le socle est orienté de telle sorte que le porte mine soit parallèle à cette première bissectrice.

- La bissectrice de l’angle formé par les deux axes autres dents est ensuite matérialisée sur le modèle.

- L’axe préliminaire d’insertion est la bissectrice de l’angle formé par les deux bissectrices.

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- L’axe d’insertion définitif est concrétisé par en style porte-mine.

Cet axe d’insertion, déterminé au laboratoire, pourrait être éventuellement un axe acceptable, certes, mais il n’est qu’un axe moyen acceptable parmis d’autre. D’une part, d’autre part ; dans la littérature professionnelle les schémas prétendant illustrer la démonstration de la valeur de la bissecteur, sont toujours des édentations encastrées bilatérales avec quatre dents-supports. Si la démonstration peut paraitre logique et convaincante pour ce type d’édentation , le fait de l’extrapoler à tous les types d’édentements partiels n’est pas évident et même conduire à des échecs.[2]

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Fig 11 : l’axe bissecteur .

B- Axe d’insertion vertical:

C’est un axe perpendiculaire au plan d’occlusion ; il permet une pose et dépose faciles de la prothèse évitant des manœuvres délicates d’insertion développant des contraintes nocives au niveau des dents-supports.

Nous ne pensons pas que le choix d’un axe d’insertion vertical soit un bon choix ; pour plusieurs raisons :

1- L’axe vertical, comme l’axe bissecteur est appliqué quel que soit le caractère de l’édentation. Il conduit fatalement à des fraisages abusifs, et souvent à des restauration prothétiques injustifiées ;

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2- C’est un axe moyen qui donnera une rétention moyenne et esthétique a peu près.

L’axe d’insertion vertical pourrait, éventuellement être un axe acceptable pour tel ou tel cas clinique précis, à condition qu’il soit imposé par une analyse sur paralléliseur au cabinet ;analyse confronté aux autres données cliniques.

Si l’axe insertion vertical, associé aux coronoplasties ; constitue en tout état de cause , un progrés par rapport de l’axe bissecteur moyen défini au laboratoire (lequel exclut toute coronoplastie).

Fig 12 : l’axe vertical

C / basculements et lignes-guides (analyse morphologique) :

Pour une edentement encastrée ;

Sur la dent bordant antérieurement l'édentation, la L.G. est haut située sur la face distale. puis elle descend obliquement sur la face vestibulaire en direction du 1/3 gingival mésial. Inversement, sur la dent bordant, postérieurement l'édentation, la L.G. est haut située sur la face mésiale, puis elle descend obliquement sur la F.V. en direction du 1/3 gingival distal. Sur les faces linguales d'une arcade inférieure l'obliquité des trajets est en général moins accentuée, à un niveau plus occlusal.

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Il faut remarquer ici que les surfaces de l'hémisphère occlusal, de dépouille, sont inexistantes du côté de l'édentation, là où précisément elles devraient être importantes; et elles sont importantes là où elles ne sont d'aucune utilité pour le crochet.

Si l'on devait construire le châssis avec cet axe et ces lignes-guides de «compromis », quelles conséquences en résulteraient ?

- les composants rigides et indéformables du crochet sont situés dans le 1/3 occlusal

- pas de calage ni de réciprocité d'action pendant les insertions et désinsertions.

FIG 13: ligne guide n 01.

1/ basculement anterieur :

L'épithète -antérieur- indique que ce sont les dents antérieures (ou la région incisive) du modèle qui vont se trouver au-dessous du plan horizontal.

De même, un basculement postérieur fait passer la région molaire du modèle sous le plan horizontal.

Appelons L.G. 2 la nouvelle L.G. obtenue après le basculement antérieur, et comparons L.G.1 et L.G.2.

Sur la prémolaire, la L.G.2 est à un niveau plus gingival sur la face distale et elle est plus haute occlusalement que la L.G.1 sur les 2/3ou moities mésiales de ces même faces.

Un crochet quelconque, ceinturant la prémolaire à partir de sa face distal ; remplira sa fonction mécanique sans solliciter pathologiquement le desmodonte, à une réserve près concernant la réciprocité d'action. Cette réserve conduit toujours le clinicien à réaliser une surface de guidage linguale (ou palatine).

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Par contre, sur la molaire, la L.G.2 plus oblique en direction distale va créer des conditions plus défavorables si un crochet devait ceinturer la dent à partir de la F.M ; et des conditions plus favorables encore, si un crochet devait éventuellement aborder la molaire par sa F.D.

Imaginons que la molaire soit absente. Nous aurions alors une édentation en extension distale, qui peut être unilatérale ou bilatérale (classe II ou I).

La conclusion s'impose à !'esprit que pour ces classes d'édentation, l'adoption d'un basculement antérieur d'emblée est logique. Nous en définirons tous les avantages.

Fig 14 : basculement antérieur

2/ basculement postérieur :

Appelons L.G.3 la nouvelle L.G. obtenue après un basculement postérieur analysons la nouvelle situation. Celle-ci, d'évidence est

inversée. Sur la molaire, la L.G.3 issue du basculement postérieur est plus gingivale sur la face mésiale et sur les 1/3 mésiaux des F.V. et F.L.

Un crochet ceinturant la molaire par sa face mésiale aura des surfaces d'appui importantes pour ses composants rigides; il satisfaire les condi-tions bio-physio-mécaniqucs requises pour la stabilisation de la prothèse, mais surtout pour la stabilisation de la dent d'appui.

Par [contre, sur les F.D. de la prémolaire et de la molaire, les conditions ont empiré.

imaginons plutôt que la prémolaire soit absente, ainsi que toutes les dents antérieures. En d'au-tres termes, imaginons une édentation antérieure aux dents restantes de part et d'autre de la ligne médiane: une classe IV.

La conclusion s'impose ici aussi que, pour ce type d'édentement, un basculement postérieur devrait être provoqué et testé d'emblée.

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Fig 15 : basculement postérieur

3/ Basculements Latéraux (à droite et à gauche) :

Basculer un modèle à droite, c'est manipuler le socle de telle sorte que l'hémi-arcade droite passe sous le plan horizontal. De même pour un basculement à gauche, l'hémi-arcade gauche passe sous le plan horizontal. .

Dans un basculement à droite par exemple, sur les dents de

droite, la L.G. est à un niveau plus occlusal sur les F.V. et à un niveau

plus gingival sur les F.L., par rapport à L.G.l. On pourra ainsi éventuellement créer une zones rétentif du cote du basculement, mais la situation est inversée du cote opposé au basculement.

De même, toute tentative de modification de l'orientation d'un mo¬dèle par basculement latéral, dans le but d'améliorer certaines condi¬tions sur les dents-supports du côté du basculement, provoque automati¬quement des conditions inversées sur les dents-supports du côté opposé. Cette prise de conscience est indispensable pour quiconque n'est pas suffisamment familiarisé avec la manipulation d'un paralléliseur.(3)

Fig 16 : basculements latéraux

2- L’axe complexe:

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La recherche du meilleur axe d’insertion constitue une étape majeure dans la conception d’une PPA. L’axe d’insertion complexe ( axe en deux directions d’insertion possibles), l’objectif final doit se rapprocher d’un axe d’insertion proche de la perpendiculaire au plan d’occlusion existant ou à prévoir : insertion en deux temps(insertion complexe), l’acte d’insertion et de désinsertion doit être « guidé » par des plans de glissement appelés plans de guidage

Parfois les conditions anatomiques particulières de chaque patient conduisent à prendre un certain nombre de décisions et de choix pour la réalisation des coronoplasties additives ou soustractives associées ou non à des régularisations de crêtes.

La trajectoire d'insertion doit permettre la parfaite mise en place de la prothèse sur sa surface d'appui, sans interférences gingivo-osseuses.

Par exemple, une crête antérieure maxillaire est souvent très oblique. Dans certains cas, le choix d'une trajectoire curviligne peut être judicieux : dans un premier temps, la prothèse est insérée dans la région antérieure, puis rabattue sur les dents postérieures.(4)

Fig 17 : l’axe complexe

Conclusion :

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Le paralléliseur au cabinet dentaire est un de ces outils. Cet instrument doit avoir aujourd’hui dans nos cabinets modernes une place privilégiée au même titre qu’une turbine, un appareil de radiographie ou même titre d’un stéthoscope pendu au cou du médecin.

BIBLIOGRAPHIE :

[1]. Schitlly J. Schitlly E. Prothèse amovible partielle. Clinique et laboratoire. Collection JPIO. Paris: Edition Cdp, 2006.

[2]. J Lejoyeux. Restauration prothétique amovible de l’édaentation partielle. Deuxième édition:1980.

[3]. F.Sebbah. Actualités Odonto-stomatologiques. N° 141. 1983.

[4]. J Champion ; S Soumeillan ; JJ Guyonnet ; R Esclassan. Prothèse partielle adjointe : conception et réalisation d’une prothèse partielle adjointe coulée. Encyclopéd Méd-Chir 23-310-C-10

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