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DOPER LA PRODUCTIVITÉ DE L’ENTREPRISE PAR LES USAGES MOBILES Pilotage, Ventes, Production : nos clients témoignent. 1. PRÉAMBULE 2. DOPER LES VENTES PAR LE CRM MOBILE 3. FIABILISER LA PRODUCTION & AUGMENTER LA QUALITÉ 4. OPTIMISER LA GESTION DES ÉQUIPEMENTS 5. FAIRE DU DÉCISIONNEL UN 6 EME SENS 6. GUIDE PRATIQUE 7. SQLI GROUP : LE PARTENAIRE MOBILITÉ SOMMAIRE

Doper la productivité de l’entreprise par les usages mobiles

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DOPER LA PRODUCTIVITÉ DE L’ENTREPRISE PAR LES USAGES MOBILES

Pilotage, Ventes, Production : nos clients témoignent.

1. PRÉAMBULE

2. DOPER LES VENTES PAR LE CRM MOBILE

3. FIABILISER LA PRODUCTION & AUGMENTER LA QUALITÉ

4. OPTIMISER LA GESTION DES ÉQUIPEMENTS

5. FAIRE DU DÉCISIONNEL UN 6EME SENS

6. GUIDE PRATIQUE

7. SQLI GROUP : LE PARTENAIRE MOBILITÉ

SOMMAIRE

D’ICI 2015, LE NOMBRE DE PROJETS

D’APPLICATIONS MOBILES POUR TABLETTES ET SMARTPHONES DÉPASSERA

LE NOMBRE DE PROJETS POUR PC AVEC UN RATIO DE 4 POUR 1.

Source : Gartner.

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PRÉAMBULE

LA MARCHE VERS L’ENTREPRISE MOBILE EST INÉLUCTABLE.

Il ne s’agit pas ici que d’interfaces ou de maté-riels, il s’agit bien d’une révolution globale des modes de travail, Des gisements de productivité, de qualité, de rapidité à exploiter sans attendre !

Cela implique d’identifier les nouveaux usages, de les anticiper et les révéler, définir une stra-tégie technique claire en lien avec le système d’information de l’entreprise, et de proposer les interfaces mobiles et tactiles les plus intuitives et naturelles possibles.

L’explosion de l’accès à l’information via les termi-naux mobiles, la géolocalisation et la contextua-lisation de l’information ainsi permise, la mobilité croissante des collaborateurs de l’entreprise, l’attente de réactivité accrue et l’autonomie crois-sante des utilisateurs font entrer les solutions sur support mobiles dans une ère mature.

Nous verrons dans cet ouvrage comment équiper ses collaborateurs nomades. Tous les métiers tirent profit des nouvelles solutions mobiles.

+ Les décideurs gagnent en lisibilité avec de nouveaux outils de synthèse et d’aide à la décision consultables sur supports mobiles (business intelligence) ;

+ Les forces de ventes améliorent significative-ment l’efficacité de leurs rendez-vous client avec une accessibilité au dossier client en temps réel, avec des outils de démonstration puissants et séduisants, et avec des outils CRM utilisés de façon plus systématique ;

+ Les techniciens peuvent également réduire les délais de préparation et de planification des interventions, optimiser le diagnostic et la localisation des dysfonctionnements de biens d’équipement et améliorer la qualité des produits.

Faisons le point sur les enjeux, les retours d’expérience concrets, les préconisations pour réussir sa transition « vers l’entreprise mobile ».

Isabelle GauthierDirectrice Marketing & Etudes, SQLI Group

NOUS REMERCIONS VIVEMENT NOS CLIENTS QUI PARTAGENT ICI LEURS RETOURS D’EXPÉRIENCE :

SPIR Communication : équipement CRM des commerciaux nomades

Waterair : aide à la vente sur tablette pour la vente à domicile,

Roche Diagnostics : mise en place du Roche Store

Le Groupe BOBST : la mise en place d’une console mobile de documentation tech-nique,

FL Finance : audit qualité au sein d’un réseau de franchisés

SSINERGIE et Cie Dupaquier : audits éner-gétiques

Ville de Toulouse : propreté et maintenance des équipements

Le Conseil Régional de Basse Normandie avec la Business Intelligence Mobile

Et nos partenaires IBM et SAP pour leur aimable participation.

Les services mobiles aux professionnels doivent être

pertinents, efficaces, contextuels.,,,,

TENDANCESCHIFFRÉESChristophe BORDE, IBM, fait le point sur l’explosion des œ d’équipements mobiles.

Peu de technologies ont autant transformé le comportement humain aussi rapidement que les technologies mobiles.

Les terminaux mobiles (smartphones et tablettes) sont désormais le premier point de contact entre les individus et les organisations.

81  % des utilisateurs gardent leurs terminaux mobiles à portée de main à tout moment de la journée.

Pour le meilleur ou pour le pire, les communi-cations mobiles ont brouillé les frontières entre travail et vie personnelle. Grâce aux appareils mobiles, il est possible d’effectuer les mêmes tâches qu’au bureau, mais de n’importe où et à n’importe quel moment, ce qui procure une flexi-bilité accrue aux organisations et aux employés.

Dans la dernière étude globale conduite par IBM auprès de plus de 3000 DSI dans 71 pays et 18 secteurs d’activités, 75 % d’entre eux ont identifié les solutions de mobilité comme l’une de leurs grandes priorités en matière d’investis-sement.

Ceci n’est qu’un des aspects de l’impact de la mobilité. A la fin 2013, les projections montrent qu’il y aura plus d’appareils mobiles connectés que de gens sur la planète. Ces prévisions englobent non seulement les téléphones cellu-laires (appartenant à environ 45 pour cent de la population mondiale), mais aussi les tablettes, e-lecteurs et les connexions machine-à-ma-chine telles que les compteurs électriques intel-ligents.

AU-DELÀ DES TERMINAUX ET DES MACHINES, LES DONNÉES.

Les 5,2 millions de gigabits de données mobiles générées chaque jour sont une source précieuse d’informations. Qu’elles proviennent des smart-phones et tablettes ou des échanges entre machines connectées, ces données nous révèlent la manière dont les gens et les processus inte-ragissent. Mais pour véritablement en tirer parti, des adaptations sont nécessaires dans les entreprises.

Des données plus précises permettent par leur analyse de créer des services plus pertinents et à plus forte valeur ajoutée.

La protection et la maitrise de ces données est un autre challenge que doivent relever les entre-prises en adoptant des stratégies adéquates.

La sécurisation des terminaux et des données est primordiale et est devenue une des préoc-cupations principales des directions informa-tiques. Celle des apps interagissant avec les systèmes d’informations de l’entreprise va venir s’ajouter à la liste des priorités de la DSI.

Quelques soient les évolutions des technologies mobiles, il devient clair que leur prise en compte par les entreprises est devenue critique et stra-tégique.

On peut même considérer que le canal mobile doit devenir le prisme principal par lequel il est souhaitable pour un très grand nombre d’entreprises de gérer les interactions avec les clients, les partenaires et les employés.

Consolider les éléments

dans une matrice décisionnelle

Identifier les gains

qualitatifs découlant des

précédents

Identifierles gains

quantitatifs immédiats

Lister les fonctionnalités

Lister les gains attendus

RETOUR SURINVESTISSEMENTOlivier EYRAUD,Directeur Conseil Mobilité,SQLI Group.

Le constat est simple, le mobile est un enjeu stratégique pour les années à venir.

Dans le cas de figure où l’entreprise prolonge les outils actuels par une version mobile, c’est à dire effectue une transposition de processus et d’outils existants, c’est l’ensemble des usages qui est dopé par la déclinaison mobile. Il ne faut alors pas calculer le rapport coûts/gains uniquement sur le mobile mais prendre en compte l’impact global.

Au delà de ces chiffres, un projet mobile intègre des bénéfices quantitatifs et qualitatifs et il est important d’identifier ces derniers en amont.

Pour ce faire, il faut procéder par étape :

Pour illustrer cette démarche, je vous propose de prendre une ébauche de matrice décisionnelle dans le cadre de l’implémentation d’un processus commercial de commandes sur tablettes :

ObjectifsGains

FonctionnalitésQuantitatifs Qualitatifs

Augmenter le CA Augmenter

le CA

Augmenterl’efficacité commerciale

Augmenter le nombre derendez-vous clients

Plus de performanceen RDV Client

1. Fiche Client

2. Catalogue produit

Une information immédiate(...closing)

3. Historique des commandes

4. Bon de commande dématérialisé

Réduire le délaisde traitement

des commandes

Pas de ressaisiedans l’ERP

5. Accès gestion des stocks

6. Calcul de la politique commerciale

Diminutions des erreurs

7. Signature dématérialisée

Ainsi pour une entreprise souhaitant lancer une démarche mobile cette approche permet de maximiser l’impact de l’investissement en alignant les fonctionnalités en fonction des gains attendus.

Dans un second temps, ne négligeons pas les gains qualitatifs, ils sont très saillants.

Le présent livre blanc pourra vous aider à en recueillir des exemples, comme les impacts bénéfiques entre différents services de l’entreprise qui collaborent de façon renouvelée (BOBST), comme le fait que les déci-deurs utilisent des outils de business intelligence sans le savoir (Conseil Régional de Basse Normandie), que les commerciaux ré-enchantent leur relation client (Waterair) ou que les temps et délai de traitement des acti-vités de maintenance sont très réduits.

Il y a une consigne simple : quoi que vous fassiez, occupez-vous d’abord des mobiles ,,,,

Eric SCHMIDT

UNE PRODUCTIVITÉ ACCRUE MOYENNE

DE 14.6 % CHEZ LES CLIENTS

AYANT DÉPLOYÉ UNE SOLUTION DE MOBILE CRM

Selon Nucleus Research

TYPOLOGIES D’USAGES POUR LES PROFESSIONNELS

Les applications professionnelles disponibles et en développement sur le marché se regroupent aujourd’hui en quatre familles.

La première famille réunit tous les outils pour vendeurs nomades (CRM mobile connecté au back-end ; documents embarqués et toujours à jour : contrats, conditions de ventes, modèle de devis, ...) C’est cette famille qui en transformant les usages car avec la mobilité, on ne fait plus de ventes face à face mais côte à côte donne l’im-pulsion générale.

Un deuxième ensemble d’applications de work-flows pour « cols blancs », ou applications de productivité (validation de notes de frais, approbation de demandes de congés, consulta-tion de rapports, ...) permettent aux managers de gagner du temps en effectuant facilement et n’importe où les tâches chronophages dont ils sont investis.

Le monde décisionnel et tout l’univers analy-tique n’est pas en reste. En ce domaine la tendance est au « rapport dans le rapport ». Il ne s’agit plus uniquement de faire de la consul-tation de données agrégées, de la simulation ou de l’analyse prédictive, mais de tirer profit des nouvelles pratiques venues des réseaux sociaux et de commenter depuis son smartphone ou sa tablette les rapports : flouter des zones, apposer des commentaires, transférer à un collègue.

Logiquement, un ensemble d’applications pour « cols bleus » comprend les deux familles suivantes. Il s’agit de toutes les applications conçues pour la production en environnement industriel d’une part, et pour les intervenants de terrain, livreurs, techniciens, réparateurs, contrôleurs... d’autre part.

La mobilité pour les techniciens de maintenance existe depuis des années, elle est néanmoins en plein essor et très dynamique.

Elle fait aujourd’hui appel aux nombreuses possibilités techniques offertes par les appareils comme la caméra embarquée et la géolocalisa-tion, la manipulation par écran tactile, la réalité augmentée, plans éclatés, aide à la visualisation et autres merveilles.

Avec la mobilité, on ne fait plus de ventes face à

face mais côte à côte. ,,,,

LA RELATION CLIENT NE SERA PLUS JAMAIS LA MÊME !

CONVERTIR PLUS DE PROSPECTS EN CLIENTS, ET SIGNER PLUS VITE !

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DOPER LES VENTES

PAR LE CRM MOBILE

Les commerciaux estiment gagner +15 % de productivité grâce

à l’accès mobile aux applications CRM.Source : Nucleus Research

UNE DÉMARCHECRM ROISTEStéphane CLERJAUDDirecteur CRM, SQLI Paris

Un projet de mobilité d’entreprise va bien évidemment fortement contribuer à véhiculer – à juste titre – l’image dynamique de

l’entreprise et la positionner comme un acteur en phase avec la réalité du marché. Un acteur incontournable de l’ère numérique encore nouvelle, mais bien réelle.

Au-delà de cette image positive, la finalité première de tout projet de mobilité d’entreprise reste – et doit rester – la progression des ventes et in fine, plus de rentabilité, de bénéfices. Afin que la mobilité tienne toutes ses promesses et que ce formidable outil modifie les processus de ventes avec efficacité et libère les vendeurs de

certaines contraintes, il importe de bien définir très en amont du projet les objectifs business à poursuivre.

Bien mené, un projet de gestion de la rela-tion client, c’est un R.O.I. de 4 à 8 semaines (Source : Forrester).

Ainsi il s’avère indispensable de conduire deux chantiers en parallèle : celui de la maîtrise tech-nologique de son projet, bien sûr, auquel il faut combiner le pilotage économique.

BIEN DÉFINIR LE PÉRIMÈTRE FONCTIONNEL DE

SES APPLICATIONS EN FONCTION DE SES OBJECTIFS BUSINESS & ROI

LES APPORTS BUSINESS DE LA MOBILITÉ

Que peut-on légitimement attendre de sa plate-forme mobile en matière de rentabilité ? La question peut sembler naïve, mais partir sur une base saine et réaliste permettra un pilotage plus efficace.

Bien maîtrisée, la mobilité apporte intrin-sèquement des gains de productivité, et ses gains peuvent être assez conséquents. Ils se traduiront concrètement par l’accroissement du chiffre d’affaires, l’augmentation de la qua-lité (des informations collectées, des produits), la réduction des coûts d’exploitation et/ou la diminution des fonds de roulement.

PENSER USAGES ET PRODUCTIVITÉ

Définir son objectif de rentabilité, c’est avant tout définir son objectif de productivité. Prenons en exemple le cas d’une application de vente mobile.

Cette application doit évidemment permettre la prise de commande, mais également répondre à un objectif de productivité sur le terrain, de type « ne pas consacrer plus de 2 minutes à la prise de commande » et ainsi libérer du temps au ven-deur pour d’autres tâches à valeur ajoutée ; lui octroyer plus de temps pour faire de l’up-selling et du cross-selling. Si on part du principe qu’un rendez-vous avec un client dure et ne dépasse que rarement les 30 minutes, le commercial doit optimiser ce capital temps pour présenter ses produits, parler prix, remises, enregistrer les commandes, faire le point avec son client sur les aspects contractuels et apporter du conseil. Si le temps consacré à l’enregistrement de la commande reste court, le commercial dispose de plus de temps et augmente le panier moyen.

Allons plus loin. Enrichir le périmètre fonctionnel de son application permet également d’accroître la productivité du vendeur durant son acte de vente. Dans notre exemple de vendeur nomade, pouvoir accéder à l’ensemble des informations disponibles dans le CRM de l’entreprise lui per-met d’arriver bien préparé à son rendez-vous. Ainsi, tout comme l’enregistrement optimisé des commandes, l’accès aux fiches clients du CRM libère du temps ; mais ce sont deux fonctionna-lités bien différentes.

Autre exemple fonctionnel. L’adjonction de la géolocalisation permettra une optimisation des tournées. Notre vendeur se trouve déjà à proxi-mité du client lorsque celui-ci annule le ren-dez-vous à la dernière minute ; l’application lui

indique les coordonnées d’un autre client dans le même secteur.

De même, si on opte techniquement (lorsque c’est possible) pour une application en mode connecté ou en mode déconnecté avec syn-chronisation, la commande peut-être prise en compte par le système informatique de l’entre-prise le jour même et non J+1, ce qui peut, en fonction de la nature des produits commandés, avoir une répercussion bénéfique sur la chaîne logistique, les commandes en flux tendu per-mettant une réduction du cycle de traitement des commandes. On bascule ainsi sur le même mode logistique que l’e-commerce internet, et une diminution des stocks de 3 à 5 %.

En conclusion, c’est le contexte de l’entreprise qui doit primer. En fonction de vos objectifs business, vous souhaiterez mettre l’accent sur l’augmentation du panier moyen, sur le trai-tement des commandes en flux tendu, sur la fiabilité des prévisions (par l’amélioration des informations collectées par les agents sur le terrain) …

Par conséquent, définir ses objectifs de produc-tivité doit être pensé très en amont. De cet objec-tif va dépendre, comme dans notre exemple, le développement ou l’adjonction de fonctionnali-tés complémentaires à ses applications mobiles. La rentabilité et le ROI de son projet se pilotent par ses usages et ses besoins.

La qualité des données saisies est 3,5 fois supérieure à ce qu’elle était

sur un environnement web uniquement,,,,

CAS PRATIQUE SPIR : LA RELATION CLIENT STRUCTURÉEPoids lourd français du secteur des supports médias print, online et des services hors média, SPIR Communication a souhaité doter ses commerciaux d’un outil de mobilité afin de redéfinir sa relation client, de renforcer l’efficacité de ses forces de ventes grâce à un meilleur ciblage de la prospection reposant sur un accès en temps réel aux données du CRM de l’entreprise.

SAP CRM SUR IPAD : UNE PRIORITÉ STRUCTURANTE

SPIR a souhaité mettre à disposition de ses 2000 utilisateurs au quotidien des solutions SAP toutes les données stratégiques sur ses clients et prospects (plus de 380 000). L‘entreprise a

choisi de doter ses commerciaux d’un outil de mobilité présentant les fonctionnalités clés de SAP CRM : gestion des rendez-vous, reporting d’activité, gestion des contacts clients et pros-pects, ... Au-delà d’une plus grande productivité des vendeurs, SPIR cherchait à moderniser sa démarche commerciale et à améliorer le service rendu à ses clients. Avec l’innovation comme vecteur d’amélioration des processus, SPIR souhaitait également se positionner comme un acteur de la révolution des usages.

Conviviale et attractive, la solution SAP CRM sur iPad a suscité l’adhésion totale et immédiate des forces de vente. Elle leur permet notamment de mettre à jour l’ensemble des données clients en temps réel ; d’obtenir une vue consolidée de l’atteinte de leurs objectifs et de suivre efficace-ment leur activité au travers d’un dashboard ; et de recevoir un flux d’information marketing via un Twitter privé. L’application iPad leur permet également de disposer des argumentaires commerciaux sur chacune des offres de SPIR – print, internet, mobile – ainsi que leurs tarifs localisés.

Ainsi, la mise en place de cet outil permet une meilleure utilisation de la solution CRM en place, recentre l’équipe commerciale sur son cœur de métier plutôt que sur des tâches administra-tives, et contribue à une nouvelle expérience de la relation client.En complément de la valeur intrinsèque de l’application mobile, la politique de conduite du changement entreprise s’est révélée très utile et payante. Grâce à une sensibilisation en amont, les outils ont été accueillis favorablement et même avec une grande fierté par les opération-nels.

De même en 2010 les clients étaient très curieux, notamment par rapport à la signature numérique sur le terminal mobile. Cette curiosité positive s’est révélée favorable aux équipes commer-ciales de SPIR.

Dès le départ, ce projet très innovant a été forte-ment soutenu par la direction générale qui n’a jamais douté du retour sur investissement qu’il amènerait. A la suite d’un premier projet pilote prometteur en 2010 sur iPhone, c’est elle qui a donné l’impulsion décisive pour créer le bureau mobile du vendeur sur tablette iPad. Aujourd’hui les outils profitent à plusieurs filiales du groupe et cette approche de mutualisation des évolu-tions permet de maîtriser les coûts de déve-loppement.

Le projet a été une très belle réussite dans son ensemble grâce à une méthodologie stricte, mais salutaire. La DOSI disposait d’une bonne connaissance des besoins opérationnels et le périmètre fonctionnel de la mission a été consciencieusement délimité dès le départ. En complément de cette connaissance, l’adoption d’une démarche projet orientée vers les utilisa-teurs finaux et l’utilisation des méthodes agiles avec des points de passages pour restituer aux utilisateurs clés et la mise en place de phases pilotes pour ajuster les outils a fortement contribué à la réussite de la mission, ainsi que la volonté de faire avancer conjointement la partie technique et fonctionnelle en utilisant des binômes MOA-MOE.

Entretien avec Xavier MONGES

Directeur des projets MOA des Outils Métier

« la qualité des informations saisies est 3,5 fois supérieure à ce qu’elle était sur l’environnement web et le taux des comptes-rendus de ren-dez-vous parfaitement renseignés est passé de 75 à 90 %.

Nos vendeurs suivent au plus près leur activité au travers d’un tableau de bord ultra-performant, ils sont informés des nouveautés marketing avec le fil d’info privé sur Twitter, tout cela en temps réel.

Nous sommes ainsi en mesure d’affiner le ciblage de nos clients et pros-pects lors des différentes opérations marketing et d’améliorer la perfor-mance de nos commerciaux.Le CRM mobile n’est pas un projet informatique, mais un changement de méthode de travail et une nouvelle façon d’envisager le rapport client / commercial. Il nous a permis d’intégrer des changements structurels au cœur des équipes commerciales, de préparer les organisations futures, et surtout de professionnaliser fondamentalement notre acte de vente.L’engouement des équipes pour ce nouvel outil et les gains observés en termes de qualité, de fiabilité et de productivité ont été tels qu’il nous a semblé pertinent d’aller encore plus loin dans ses fonctionnalités sur la version iPad. Nos forces de vente peuvent aujourd’hui mettre à jour l’ensemble des don-nées clients (contacts, rendez-vous, comptes-rendus…), suivre au plus près leur activité au travers d’un tableau de bord ultra-performant, être informées des nouveautés marketing avec le fil d’info sur Twitter privé, tout cela en temps réel. Nous sommes ainsi en mesure d’affiner le ciblage de nos clients et prospects lors des différentes opérations marketing et d’améliorer la performance de nos commerciaux.

Le travail accompli est aujourd’hui un sujet de fierté, la fierté des précur-seurs. Nous prenons aujourd’hui conscience de la marche qui a été franchie, et nous sommes fiers de l’avoir franchie avant les autres. »

La mise en place d’un système de suivi des métriques de l’utilisation des différentes applications iPad permet en outre de mesurer concrètement un ensemble de bénéfices.

+ Le repositionnement effectif de la relation client au cœur du processus quotidien des forces de vente ;

+ les gains de temps et de productivité car les commerciaux n’ont plus besoin de revenir en agence ;

+ la valorisation de la démarche commerciale ;

+ la fierté des équipes et leur adhésion au processus d’innovation au sein de l’entreprise.

Des évolutions sont d’ores et déjà en cours, telles que la prise de com-mande directe et la géolocalisation des clients pour guider la navigation GPS…

CAS PRATIQUE DIAGNOSTICS :ROCHE STORE

Dans le droit fil de son positionnement résolument centré sur l’innovation, Roche Diagnostics – numéro 1 mondial du diagnostic « in vitro » - a souhaité repenser son approche commerciale en dotant ses forces de vente d’outils aussi originaux que performants pour présenter ses solutions et services.

UNE PRÉSENTATION DES SOLUTIONS ROCHE DIAGNOSTICS REFLÉTANT SES VALEURS FONDATRICES D’INNOVATION

Roche Diagnostics conçoit et commercialise une gamme complète de produits et services inno-vants qui permettent notamment de diagnos-tiquer/ marquer une pathologie au travers de l’analyse de liquides ou de tissus biologiques.

Dans une volonté de tirer le meilleur parti des technologies de pointe et des nouveaux usages

associés, la marque a souhaité réinventer son approche commerciale en équipant ses forces de vente d’un support convivial et performant dans un triple objectif :

+ présenter ses solutions phares d’une façon originale reflétant son image d’acteur résolu-ment innovant ;

+ disposer d’un outil de campagne (vs catalogue exhaustif) ultra réactif tout en réduisant les coûts marketing ;

+ valoriser ses programmes d’équipement de laboratoires répartis sur l’ensemble du terri-toire.

DES APPLICATIONS D’AIDE À LA VENTE CENTRALISÉES SUR LE « ROCHE STORE »

La conception a mobilisé des expertises complé-mentaires – conception, design, ergonomie, développement - pour réaliser, sur la base des ressources de Roche (plaquettes, vidéos, anima-tions 3D, etc.), des outils d’aide à la vente des systèmes de pointe de Roche Diagnostics, tels que :

+ Cobas b123 : solution d’analyse des gaz sanguins permettant aux professionnels de prendre des décisions thérapeutiques en un temps record ;

+ Cobas 4800 : système analytique de biologie moléculaire ;

+ LigthCycler : système permettant l’identifica-tion de gènes (PCR) en temps réel ;

+ Ventana : une gamme complète de solutions automatisées de diagnostic tissulaire, notam-ment dans le domaine de la cancérologie, permettant de guider les professionnels dans leurs choix thérapeutiques.

SQLI a également réalisé l’application Géolab, permettant de localiser les laboratoires équipés par Roche sur une carte interactive et de visua-liser les systèmes installés selon une recherche multicritère (régions, équipements, nombre de

dossiers/jour traités par le laboratoire, etc) ou encore de simuler un nouveau plan d’implantation de systèmes...

Afin de faciliter et d’accélérer le déploiement de l’ensemble des applications imaginées par Roche Diagnostics auprès des forces commer-ciales, SQLI a conçu, en partenariat avec un éditeur américain, un « Roche Store » permet-tant d’une part l’administration centralisée du parc applicatif mobile mai aussi aux commer-ciaux du Groupe de télécharger en toute simpli-cité les applications existantes et à venir, de les noter et de les commenter.

Au-delà du dispositif commercial, Roche Diagnostics a souhaité mettre à la disposition des professionnels de santé un nouvel outil métier : l’application BioCardio. Cette application gratuite, d’ores et déjà disponible sur l’AppStore, permet au cardiologue ou clinicien d’interpréter

facilement la troponine T HS dans le cadre d’une suspicion d’un syndrome coronarien…

« Ce vaste projet a suscité un fort intérêt au sein de nos équipes et a été générateur de beaucoup de créativité et d’attente. D’ores et déjà déployées sur plus de 200 iPads, les applications ont été extrêmement bien accueillies par les utilisa-teurs. Ce succès est d’autant plus significatif que le projet était fortement contraint par des délais très courts (avec la date butoir que repré-sentait notre présence aux « Journées Inter-nationales de Biologie » de novembre dernier). Nous avions 4 mois pour lancer, développer et déployer ce projet. Par ailleurs, au-delà de notre objectif d’image pleinement atteint, ces applica-tions nous permettent également de réduire les coûts d’impression de supports marketing, tout en disposant d’outils de campagne parfaitement réactifs », ajoute Eudes de Villiers.

Retrouvez le témoignage vidéo en ligne

CAS PRATIQUEWATERAIR :L‘AIDE À LA VENTE

Pour la célébration de ses 40 années d’existence, Waterair, leader de la vente de piscines en kit a souhaité équiper les 120 membres de sa force de vente de l’iPad3 Retina et d’un outil à la pointe de l’innovation : une application mobile pour leur faciliter la vie.

Nos équipes respectives ont pu réaliser une application mobile d’aide à la vente pour séduire sa clientèle de particuliers et mieux vendre : le Watbook.

L’UTILISATEUR AU CŒUR DE LA RÉFLEXION

L’ambition étant de concevoir une application ultra ergonomique répondant parfaitement aux besoins des collaborateurs de la marque, la démarche initiale a été d’accompagner les vendeurs Waterair sur le terrain pour mieux s’approprier leur métier, leurs contraintes et problématiques.

Tout en respectant les guidelines Apple en matière de « User Experience », l’ application a été développée pour une utilisation optimale sur la dernière née des tablettes tactiles d’Apple, l’iPad3.

A la fois ergonomique et esthétique, cette appli-cation présente une réelle richesse fonction-nelle :+ synchronisation du CRM ;+ catalogue produits ;+ configurateur de piscines et options ;+ plan d’implantation personnalisé (sur plan

cadastral ou dessiné au doigt) ;+ saisie de bon de commande et impression.

La marque entend ainsi booster ses ventes mais également repositionner la marque sur l’inno-vation, dématérialiser le processus de vente, et créer un lien plus étroit avec ses clients et prospects. Dès le lendemain du séminaire de formation, la première piscine via Watbook sur iPad était vendue. Une application qui offre de réelles perspectives de croissance, pour la force de vente de la marque.

« Le lancement de cette application métier répond à de multiples enjeux pour notre marque. Avant tout, nous souhaitions nous adapter aux nouveaux usages à la fois de nos clients, mais également, et surtout ceux de notre force de vente. Disponible sur tablette, cet outil repré-

sente pour nous une véritable avance tech-nologique et donc une force concurrentielle. Grâce au Watbook, nous entendons améliorer nos méthodes de vente, simplifier les rendez-vous et gagner en performance et efficacité sur le terrain. Nous sommes allés très loin dans la phase de testing et avons réfléchi à tous les scénarios possibles afin d’offrir un outil fiable à nos vendeurs. Quelques semaines après le déploiement de l’application, nous sommes satisfaits des premiers résultats. Très intuitive, son utilisation est simple et elle facilite le quoti-dien de nos équipes dont elle a reçu un très bon accueil. Nous réfléchissons d’ores et déjà aux évolutions… »

Mickael Tizon, Formateur Commercial France - Waterair.

UNE DÉMO CRM MOBILE POUR TESTER !

Le Groupe SQLI propose deux solutions CRM : Microsoft et SAP à découvrir.

NOTRE SOLUTION CRM MICROSOFT DYNAMICS EN VIDÉO :

Lauréat des «Microsoft Dynamics 2013 Regional Partner Awards» et intègre officiellement le President’s Club.

Dans l’écosystème Microsoft, SQLI est un parte-naire privilégié, positionné et reconnu sur les applications mobiles.La compétence de SQLI est certifiée via ses vendeurs et avant-ventes mais aussi sur ses méthodologies et projets.

NOTRE DÉMO CRM SAP MOBILE «COMITECH» À TÉLÉCHARGER SUR ITUNES :

Cette application-démo pour les forces de ventes mobiles permet de se faire une idée très précise de la valeur d’une stratégie mobile pour son entreprise.

Optimisée pour l’iPad, l’application permet d’accéder à ses données SAP CRM* et ainsi de pouvoir rechercher et gérer ses contacts, ses comptes, ses opportunités, ses activités, et même ses commandes avec signature. Cet outil CRM Mobile entièrement personnalisable est en outre agrémenté d’un catalogue produit et d’un sales book pour embarquer les présentations commerciales sur son iPad.Déjà fort d’un partenariat GOLD avec SAP, SQLI a été récompensé aux Best Performance Challenge Awards : 1er prix Point Solutions Seller - qui

consacre officiellement SQLI comme champion SAP de la mobilité – et qui a d’autre part certifié la compétence de SQLI pour le déploiement rapide de solutions CRM mobiles (certification RDS, pour Rapid Deployment Solution).

Très axés sur la proximité et les démonstra-tions personnalisées, les experts CRM SQLI animent régulièrement des ateliers gratuits de

(re)découverte et d’essai des solutions mobiles d’entreprise, notamment chez leurs clients. L’ambition : proposer des solutions simples pour la maîtrise de systèmes complexes.

* Pour une utilisation de l’application avec de vraies données d’entreprise, il faut être un utilisateur de l’application SAP CRM et

disposer des services mobiles proposés par SQLI.

VOIR LA VIDÉO

TÉLÉCHARGER L’APPLICATION

LA FIN DU TRAVAIL SÉQUENTIEL, LA COLLABORATION ENFIN RÉALISÉE

3FIABILISER

LA PRODUCTION& AUGMENTER

LA QUALITÉ

La production en environnement industriel n’a pas fait partie des métiers précurseurs pour s’approprier les solutions mobiles. Les « cols bleus » étant moins habitués à l’outil informatique, les modes classiques privilégiant la culture du papier perdurent.

Néanmoins, des initiatives montrent que l’adop-tion par des populations impliquées en chaîne de production n’est pas plus longue, loin de là.

L’accès à des informations techniques à proxi-mité du matériel concerné est une évidence. Par exemple la complexité de nos automobiles actuelles rend indispensable la mise à disposi-tion d’une documentation électronique complète sur le site d’intervention, dotée de puissants moteurs de recherche, calquée sur la logique de diagnostic et de réparation, qui va permettre de dépasser les volumineux classeurs papier pour

gagner en rapidité d’accès.Mais ce n’est pas tout. La possibilité de consulter la documentation détaillée à la demande, au moment où elle est nécessaire, avec différentes visualisations possibles est utilement complétée par la possibilité d’annoter les documents.

Ainsi la dynamique collaborative se met en marche ! La documentation devient active, vivante, le bureau d’études peut recevoir les commentaires et précisions des utilisateurs opérationnels et ainsi améliorer la qualité et la précision des plans, des instructions.

C’est la qualité globale des produits et services, qui se joue ici. La documentation a le potentiel de devenir le point de convergence entre la concep-tion, la production, la maintenance et le contrôle qualité. Les audits effectués, les réglages ajoutés sur le terrain peuvent ainsi être saisis immédiatement via une tablette mobile par exemple, et venir nourrir la mémoire technique du produit. Les phases de tests ultérieures, les interventions de maintenance, la recherche des causes et conséquences en matière de fiabilité des produits prennent ainsi une nouvelle dimen-sion.

Partageons le retour d’expérience du groupe BOBST, exemple-type d’une documentation réin-ventée, pour une qualité optimum.

CAS PRATIQUEBOBST :LA QUALITÉINDUSTRIELLE

Patrick MORNIEUX,Regional IS Manager France

& EMEA

L’entité lyonnaise (anciennement Martin) a conçu une nouvelle console mobile destinée à la dématérialisation de la documentation technique. Patrick Mornieux, Regional IS Manager France & EMEA nous fait part de ce retour d’expérience autant sur les usages que sur leur mise en œuvre.

Avec une forte culture de la qualité et en cohé-rence avec sa démarche « LEAN Manufacturing » en cours, BOBST a identifié le transfert des connaissances comme stratégique entre les phases de conception, montage, essai, démon-tage, transport, remontage des machines par des équipes multiples à travers le monde.L’industriel a initié un chantier d’amélioration de la gestion de sa documentation technique

interne en 2010 afin d’éliminer les redondances, fiabiliser les plans et notices, dématérialiser les documents et les rendre accessible tout au long de la chaîne de montage à toute l’équipe, tout en sécurisant leur diffusion.

L’idée d’une console mobile de documentation accessible sur écran tactile s’est vite imposée, sous forme d’une station All-in-One disposant d’une connexion wifi sécurisée, d’un système de recharge nocturne de batterie et permettant aux différents intervenants de consulter les plans (avec zoom), visualiser des animations, des pièces en 3D, retrouver l’historique et commenter la documentation émise par le bureau d’étude et les services méthode.

Les interactions s’effectuent via l’écran tactile, une attention toute particulière a été portée à la logique de navigation, calquée sur les étapes de montage. Les monteurs peuvent consulter à la demande les documents, car le système permet la gestion de sessions multiples en simultané.L’application conçue en collaboration avec les équipes d’ergonomes et d’intégrateurs du groupe SQLI permet également d’effectuer les étapes de contrôle qualité, avec relevé de valeurs. Ces informations liées aux tests et essais machine sont ainsi archivées au même titre que la docu-mentation, ce qui est un vrai gain pour la traça-bilité et facilitera la capitalisation et la main-tenance (d’une durée moyenne de 15 à 20 ans par machine).

L’application eDoc sous Windows dialogue avec une base de données Oracle pour travailler sur la documentation spécifique aux machines, tandis que la documentation initiale est stockée dans l’ERP SAP lui-même alimenté par les CAO Catia et E3 series. La conception unifiée permet de consulter la même application sur console mobile, sur poste fixe et sur tablette mobile.

Le choix des matériels: après avoir étudié les matériels “durcis”, c’est à dire conçus pour des usages sur des lieux industriels et résistants à la casse, l’équipe a opté pour des matériels simples, aux coûts d’acquisition et de main-tenance plus modestes et permettant d’opter pour une taille confortable d’écran (23 pouces) nécessaire à la bonne visualisation des plans (jusque format A0).

L’accueil par les utilisateurs a été très positif. Avec la numérisation de bout en bout de la docu-mentation, le monteur devient en quelque sorte « client » du bureau d’étude, et la collaboration est nettement renforcée, alors qu’auparavant, les plans n’évoluaient plus une fois édités. La simplicité de l’interface facilite les interac-tions et offre une adoption immédiate par les utilisateurs, sans formation préalable.

LES GAINS DE L’OPÉRATION ? Selon Patrick Mornieux, «On peut retenir 4 apports forts de cette solution à la performance de l’entreprise :

+ le gain de temps par utilisateur estimé à 15 minutes par jour par monteur, soit 3 % environ du temps de montage total d’une machine ;

+ nous économisons sur l’édition papier des documentations qui coûtait auparavant environ 20k€ par an et surtout prenait beau-coup de temps

+ les gains en termes de connaissance pour l’ef-ficacité de la maintenance et des évolutions sur les machines seront significatifs tout au long du contrat client ;

+ enfin les gains liés à la coopération bilatérale entre bureau d’étude et ateliers de montage dynamisent la culture collaborative de l’en-treprise autant que de qualité des machines produites».

L’entreprise BOBST fondée en 1890 en Suisse, présente dans plus de 50 pays fournit des machines et services pour l’in-dustrie de l’emballage. Elle possède 11 sites de production dans 8 pays et emploie plus de 5000 personnes dans le monde. BOBST réalise 95 % de son chiffre d’affaires à l’ex-port auprès de groupes internationaux.

CAS PRATIQUEFL FINANCE :AUDIT QUALITÉAU SEINDU RÉSEAU DE FRANCHISÉS

Le groupe FL Finance rassemble plusieurs centaines de franchises en France, aux états-Unis et en Asie. Il détient notamment en France la marque «Boîte à Pizza» ou encore les salons «Esthetic Centers». L’un des enjeux pour une entreprise de cette taille est le contrôle qualité au sein de ses différentes franchises...

UN ENJEU FORT : LA QUALITÉ DES FRANCHISES DU GROUPE

Le contrôle de la qualité des franchises s’exerce par des audits réguliers de la marque auprès de tous les franchisés, qui permettent de vérifier la qualité de leurs prestations à tous les niveaux.

Auparavant, les experts réalisaient les audits sur PC via des fichiers Excel qui étaient ensuite envoyés au siège de FL Finance, où ils étaient vérifiés et saisis dans un logiciel SaaS de gestion de franchises : FranConnect.

Un rapport d’audit était ensuite envoyé aux franchisés qui disposaient alors d’un délai pour se mettre aux normes si une anomalie avait été détectée au moment de l’audit.

Le système présentait plusieurs problèmes :

+ une réelle lenteur de traitement : le temps entre l’audit et la réception du courrier de rapport d’audit était de plusieurs semaines, ce qui décalait d’autant la remise aux normes ;

+ un manque de fiabilité des audits : le fichier Excel pouvant être modifié à tout moment ;

+ pas de démarche de certification informa-tique des audits, ce qui pouvait engendrer des contestations de la part des franchisés.

Tous ces éléments ont amené le groupe FL Finance à investir sur une solution informatisée d’audits.

L’équipe a alors imaginé un système d’audit complet sur iPad, permettant aux experts d’avoir un outil rapide, efficace et toujours à jour pour effectuer leurs audits.

LA SOLUTION PROPOSÉE ET DÉPLOYÉE

L’application métier (non disponible sur l’AppS-tore) est connectée à une base de données distante dans laquelle toutes les données sont remontées, afin d’être vérifiées avant un import semi-automatisé dans le système de gestion FranConnect.

Le franchisé reçoit ainsi instantanément un rapport par e-mail et peut mener les éven-tuelles actions opérationnelles pour la remise aux normes de sa franchise.

Du côté du Groupe FL Finance, les audits sont contrôlés depuis l’intranet du dispositif avant d’être importés dans FranConnect. Cette opéra-tion de contrôle ne prend que quelques minutes.

L’application iPad est extrêmement simple à utiliser au quotidien : une fois authentifié, l’ex-pert est localisé automatiquement et la fran-chise dans laquelle il se trouve est identifiée par le système de localisation GPS.

Un horodatage est également effectué afin de laisser une trace informatique du début de l’audit.

Ce dernier peut commencer immédiatement sans aucune saisie préalable.

L’expert remplit ensuite au fur et à mesure les formulaires qui correspondent à l’audit qu’il fait passer, dans l’ordre qu’il souhaite, sans aucune contrainte.

Au terme de son audit, l’expert le fait signer numériquement au franchisé sur son iPad (à l’aide d’un stylet). Cette opération provoque la clôture irrévocable de l’audit qui est transmis immédiatement au siège pour vérification. Une copie numérique complète est adressée au franchisé par e-mail.

Tous les audits réalisés par les clients iPad sont disponibles dans l’intranet de gestion.

A partir de cette interface Web, ils peuvent être vérifiés et modifiés avant d’être importés dans le système FranConnect qui gère tout le volet statistique.

L’intranet de gestion permet également un paramétrage des formulaires d’audits ainsi qu’un contrôle des accès des experts aux dispositifs.

UNE EFFICACITÉ DÉMULTIPLIÉE PAR LA GÉOLOCALISATION ET LE TEMPS RÉEL

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OPTIMISER LA GESTION DES ÉQUIPEMENTS

Les solutions mobiles à destination des professionnels nomades se multiplient. Après l’essor des solutions dédiées aux forces de vente, nous entrons dans une nouvelle phase de maturité avec des solutions dédiées à l’amélioration des relevés terrain, par exemple pour des experts en assurance qui viennent constater un dégât, par des auditeurs techniques (diagnostics immobiliers, audit énergétique).

Ces usages émergents sont pilotés par le retour sur investissement escompté, très lisible lorsque l’on évoque le temps passé sur le terrain, les économies liées à la suppression de processus anciennement réalisés manuellement, les gains liés à la géolocali-sation automatique des documents textuels ou pho-tographiques.

CAS PRATIQUESSINERGIE :CIE DUPAQUIER:AUDITSÉNERGÉTIQUES

La société SSInergie crée des outils informatiques de gestion des énergies et de l’eau, en collaboration avec le bureau d’études thermiques CIE DUPAQUIER. Ses services et solutions sont élaborés avant d’être mis sur le marché, en étroite relation avec les clients utilisateurs, afin de présenter les caractéristiques optimums de facilité d’usage et de fonctionnalités.

Ses principaux clients : Ministère de l’alimen-tation et l’agriculture et de la pêche, Conseil Général de l’Ain, Ademe…

Afin d’accélérer la réalisation des audits éner-gétiques des bâtiments (description technique du bâtiment, isolation, chauffage, ventilation, eau chaude, climatisation), CIE DUPAQUIER a souhaité doter ses experts terrains d’un outil de saisie sur tablette. L’objectif : limiter la prise de notes manuelles lors des audits générant des erreurs lors de la saisie ultérieure dans le système d’information. SSInergie assurera la maintenance de l’application suite à la phase de développement.

L’objectif : limiter la prise de notes manuelles lors des audits générant des erreurs lors de la saisie ultérieure dans le système d’information.

François PETITPREZ,Chef de projet GEP-Web

partage ce retour d’expérience.

La tablette est un outil de relevé (textes, photo-graphies et géolocalisation des données) tandis que les analyses et calculs sont effectués au bureau sur poste fixe.

Sqli en équipe restreinte (ergonomie, architecte et développeur) a conçu cette première version mobile en 3 mois, et a fait le choix du framework de développement « MONO », permettant un développement en Dot Net pour créer des applis natives iOS ou Androïd, Windows.

Les équipes SSInergie aguerries aux technolo-gies Microsoft ont ainsi pu aisément se réappro-prier la réalisation technique.Le choix de la tablette Androïd s’est porté sur l’ Asus Transformer Pad suite à comparatif des appareils du marché, notamment en raison de la qualité de l’appareil photo.

La nouvelle solution mobile a reçu un bon accueil des experts terrain, même si l’infor-matisation de l’audit rend la saisie plus séquen-tielle et structurée.SSInergie envisage des évolutions pour peau-finer la solution : automatiser la récupération des données et aller plus loin en matière de design de l’interface.

CAS PRATIQUEVILLE DETOULOUSE :PROPRETÉ ETMAINTENANCE

Géolocaliser les dégradations et mobiliser instantanément les équipes de nettoyage, c’est désormais possible grâce à l’application Androïd conçue pour la Ville de Toulouse.

LES OBJECTIFS : METTRE LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DES AGENTS DE PROPRETÉ POUR FAIRE DE TOULOUSE UNE VILLE PROPRE.

Pour contrer l’image peu valorisante que sa voirie inspire, la Mairie de Toulouse a souhaité « relever le défi de la propreté », pour transformer le service dédié et en faire un service modèle, informé en temps réel et mobilisable instanta-nément.

La démarche a été initiée avec un diagnostic de terrain auprès des agents pour définir leurs problématiques en matière d’amélioration de la propreté de la ville. L’étude rigoureuse a débouché sur un projet répondant aux attentes des agents grâce au choix de la solution la plus adaptée : une application Androïd, inédite en France, déployée auprès des 250 agents de la mairie, équipés de tablettes tactiles permettant de communiquer une déclaration d’incident.

RÉSULTATS : UNE RÉACTIVITÉ ACCRUE POUR UNE VILLE PLUS PROPRE.

L’outil centralise et gère en temps réel tous les domaines d’intervention des équipes : dépôts d’ordures sauvages, déjections canines, affiches, tags, …

Une application intuitive, ergonomique et remarquablement efficace, apte à relever le défi de la propreté à Toulouse. Techniquement riche, cette application de pointe est pourtant très simple d’utilisation : géolocalisation des sinistres et alertes en temps réel par photos et mémo vocal, elle permet une coordination et une efficacité optimale des équipes.

Philippe MAHÉ,Directeur général des services constate :

Pour l’instant développé sur le centre-ville, le système s’étendra progressivement à la communauté urbaine. Une centaine d’appareils va équiper les services du Grand Toulouse.

C’est une première en France, un outil conçu

à Toulouse avec l’entreprise SQLI. Jusqu’ici, seule la ville d’Eindhoven, aux Pays-Bas,

était dotée d’un système équivalent. ,,

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QUAND LA PRISE DE DÉCISION ET L’ARBITRAGEDEVIENNENT UN JEU D’ENFANT !

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FAIRE DU DÉCISIONNEL

UN 6ÈME SENS

Gartner prévoit que 30 à 51 % des données BI soientconsultées sur périphériques mobiles dans un futur proche.

(Prévision 2012)

De plus, ce fichier n’était pas adapté à la réalisation de simulations sur les différents budgets de façon pertinente.

L’objectif : faire bénéficier la direction générale et les directions métiers de l’expérience utilisateur qu’amènent les tablettes mobiles, à travers la simplicité d’utilisation, la fluidité et une nouvelle ergonomie.

Le CRBN disposant déjà des outils de SAP BusinessObjects, cette nouvelle application a donc été développée sous SAP BI 4 et optimisée pour une utilisation sur Ipad avec l’apport des ergonomes.

Les données relatives aux budgets des différents projets sont accessibles via l’application, et alimentées automatiquement grâce à des requêtes Web Services de BusinessObjects. Par ce biais, l’application offre la possibilité aux utilisateurs d’accéder à une information consolidée, mais également la possibilité de descendre jusqu’au niveau de détail le plus fin, tel que cela est rendu possible dans un rapport Web Intelligence ou Dashboard.

Enfin, l’application permet également la réalisation de simulations budgétaires en jouant sur différents curseurs ainsi que la possibilité de conserver les différentes simulations effectuées au cours d’une réunion, de telle manière à :

+ pouvoir les récupérer à tout moment en tout lieu ;

+ partager & communiquer efficacement les simulations réalisées.

Cette nouvelle application donne aujourd’hui entièrement satisfaction à la direction du CRBN, et a permis à la région de moderniser ses outils de maîtrise de la dépense publique.

CAS PRATIQUECONSEIL RÉGIONALDE BASSE NORMANDIE :BUSINESS INTELLIGENCEMOBILE

Le Conseil Régional de Basse-Normandie s’approprie la BI Mobile et troque ses tableaux Excel contre un processus de décision résolument plus pratique et ergonomique.

Le projet «prépa budget mobile» réalisé par notre équipe de Rouen est le premier pas de la collectivité vers la BI Mobile.

A fréquence bimestrielle, la Direction du Conseil Régional de Basse-Nor-mandie se réunit afin de suivre et préparer les budgets des projets à venir. Ces réunions sont l’occasion de réajuster les budgets en tenant compte des derniers éléments et d’évoquer différents scénarii d’adaptations. Jusqu’alors le support de ces réunions consistait en un fichier Excel, peu ergonomique et difficilement accessible pour les directeurs en dehors de leur bureau.

Voir la vidéo sur la BI Mobile au CRBN :

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GUIDEPRATIQUE

ÉQUIPER LESCOLLABORATEURSET CANALISER LESUSAGESPar Frédéric PUCHE,Business Developper CRM & Mobility,SAP France

Nous assistons aujourd’hui à la réappropriation par les entreprises d’une dynamique générale, de société, plus vaste que le simple cadre de l’entreprise.

Il s’agit de transformer l’élan des collaborateurs qui sont les porteurs du changement.

Nombreux sont les personnels qui utilisent déjà la mobilité à titre privé et qui aspirent à l’émer-gence d’applications mobiles professionnelles. La mobilité, c’est très émotionnel et les entre-prises souhaitent capitaliser sur l’enthousiasme.

Le management essaye d’organiser ce phéno-mène, de canaliser et de mettre en œuvre les solutions pour répondre aux attentes des utilisa-teurs en matière de mobilité. Le phénomène du BYOD, abréviation de l’anglais « Bring your own device » (Apportez vos appareils personnels), parfois traduit en français par PAP, abréviation de « Prenez vos appareils personnels » est une pratique qui consiste à utiliser ses équipements personnels (téléphone, tablette électronique)

dans un contexte professionnel.En 2013, ce phénomène se répand au sein des entreprises.

Selon une étude menée par un cabinet d’étude indépendant, 71  % des collaborateurs inter-rogés utiliseraient à titre professionnel des solutions non mises à disposition par leur entreprise (1).

Bien que cette tendance s’intensifie, elle pose des questions sociales, juridiques et bien sûr, techniques et sur la sécurité de l’information. Par conséquent, les entreprises qui décident de se lancer dans la mobilité font de plus en plus le choix d’équiper les collaborateurs et de contrôler, distribuer les contenus applicatifs et documentaires.Penser la mobilité comme une plateforme et un service.

La mobilité se pense désormais comme une véritable plate-forme et non plus comme un agrégat de solutions mobiles hétérogènes pour distribuer l’ensemble des contenus applicatifs et documentaires de l’entreprise, gérer les parcs de

La mobilité, c’est très émotionnel. ,,,,

terminaux et les questions de sécurité des appa-reils comme des contenus.Ainsi on voit apparaître une architecture à trois niveaux. D’abord un socle pour gérer la flotte (pour les terminaux on parle de mobile device management), la sécurité, les données d’entre-prise, les contenus applicatifs et les documents d’entreprise. Puis une couche intermédiaire pour opérer et développer les applications et piloter la communication entre le système informatique de l’entreprise et les terminaux mobiles.

Enfin un étage supérieur pour distribuer l’en-semble des applications et contenus ; app

stores et autres intranets de mise à disposition des applications auprès des collaborateurs.Parfaitement déployable (et déjà souvent déployée) sur le Cloud, la plate-forme mobile se pense désormais comme un service, notamment pour les entreprises qui ne sont pas confrontées à des problématiques de données confiden-tielles ou sensibles.

On peut faire une parenthèse pour évoquer les constructeurs qui, élevés au B2C, sont en train de se structurer pour le B2B. Les fabricants défendent traditionnellement leur vision de l’expérience utilisateur. Ils estiment que le plein contrôle de son appareil et de ses mises à jour

applicatives participe à une meilleure expé-rience utilisateur, mais cette vision se heurte (violemment) aux règles et procédures de sécu-rité des entreprises et à l’improbable, pour ne pas dire impossible, gestion de flottes équipées de versions hétérogènes de logiciels. La restruc-turation de l’offre des constructeurs pour le B2B participe donc au renforcement de la mobilité conçue comme une plate-forme.

(1) Étude de MARKESS International «Solutions en réponse aux nouveaux enjeux RH : réseaux sociaux, applications mobiles,

dématérialisation... - France, 2012-2014

PLAISIR D’ADOPTION,VOTRE ENTREPRISE EST-ELLEMOBILE READY ?Par Fleur ETTWILLER,Consultante UX, Sqli agency

Essor du télétravail, perméabilité des sphères privées et professionnelles, adaptation aux nouvelles interfaces et aux processus re-visités font émerger la nécessité de conduire le changement par une démarche « user centric ».

Devant des utilisateurs de plus en plus équipés et la prolifération des applications orientées productivité, les entreprises se voient se voient concurrencées chez elles par des tablettes de salon et autres smart-phones. Plus ludiques, plus intuitifs et surtout plus performants que les outils de travail classiques, les terminaux mobiles tendent à s’imposer dans la sphère professionnelle.

Avec un peu de recul, les dirigeants perçoivent également mieux la « Business Value » du mobile: les gains de traçabilité, de fiabilité, d’effi-cacité et donc de productivité ont convaincu les plus réfractaires.

Que les motivations soient liées à la gouvernance, à la productivité ou encore à l’attractivité du support, les entreprises sont de plus en plus

nombreuses à franchir le pas du mobile.Or l’introduction du mobile au cœur des organisations implique toute une série de transformations auxquelles elles ne sont pas toujours préparées. Petit tour au cœur du cyclone…

L’ADOPTION DES SUPPORTS MOBILES INDUIT DE NOUVEAUX USAGES CHEZ LES UTILISATEURS FINAUX.

Côté utilisateur, le verdict est sans appel : « plus simples », « plus visuelles », « plus conviviales », les applications mobiles, largement adoptées dans la sphère privée, gagnent la sphère professionnelle.

Si en 2012 un tiers des tablettes était acheté par des entreprises, la grande majorité de l’ensemble est destinée à un usage mixte, aussi bien personnel que professionnel. Le support mobile devient un véritable partenaire du quotidien, dont les utilisateurs se passent difficilement, quand ils ne deviennent pas complètement accros…

Une des raisons premières de ce succès est l’orientation « services » des contenus et des fonctionnalités proposées, qui facilitent le quotidien. Spécifiquement créée pour le mobile, la galaxie d’applications disponibles permet de se construire son outil de travail sur mesure sur son mobile. Cette tendance n’a pas échappé à certains éditeurs qui lancent désormais des suites d’applications orientées productivité, qui communiquent entre elles.

La communication des applications favorise également la communication des utilisateurs, qui ne consomment pas uniquement l’information mais émettent de partout et à tout instant. La démultiplication des émetteurs décentralise l’information et tend à modifier la nature des échanges entre les utilisateurs : grâce au mobile, ils gagnent en autonomie et sont encou-ragés à travailler en réseau de manière collaborative.

Son outil de travail en poche, l’utilisateur peut optimiser chaque moment de sa journée et gagner en flexibilité : la gestion des mails, le suivi d’une formation ou d’un projet peuvent à présent se faire dans les transports, chez le coiffeur ou tout simplement depuis chez soi. Équipé d’une connexion 4G, l’information devient disponible partout, tout le temps, ce qui encourage le travail à distance.Si cette immédiateté de l’information permet de gagner en efficacité et en réactivité, cela n’est pas sans conséquence sur le rythme de travail des utilisateurs, plus « disponibles », donc plus sollicités.La perméabilité des sphères professionnelle et personnelle constitue une nouveauté, avec pour première conséquence, une hausse de productivité.

LES BÉNÉFICES POUR L’ENTREPRISE

Et le jeu en vaut la chandelle ! Le gain de productivité lié à l’utilisation du mobile tient en quelques chiffres édifiants, tirés d’une infographie visual.ly de 2012: l’utilisation d’un terminal mobile dans une petite entreprise ferait gagner en moyenne 5,6 heures par semaine, soit 275$ par semaine, ce qui équivaut à 14 000$ par an.

Ce gain de productivité s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs, dont l’accessibilité de l’information en temps réel depuis le terminal mobile ; les utilisateurs sont plus réactifs, ce qui limite les temps de trai-tement et permet de gérer potentiellement plus de demandes.

La gestion des données en temps réel limite également la perte d’informa-tion, ce qui améliore la qualité des données et la fiabilité de l’informa-tion : moins d’erreurs et moins de retraitement à posteriori participe à la diminution globale des coûts.

Le travail collaboratif, même s’il reste encore marginal, tend également à se développer sur mobile. Des applications web comme Basecamp ou Google docs proposent une déclinaison mobile permettant aux utilisateurs d’échanger partout et à tout moment.

Le support mobile facilite également la supervision, grâce toujours aux données alimentées et reportées en temps réel et des interfaces graphiques très visuelles, qui facilitent l’analyse et la prise de décision.

Ces interfaces visuelles et ludiques permettent de communiquer plus effi-cacement avec les mêmes standards d’utilisabilité et de performance que des applications grand public ; leur intégration dans les processus métier s’en trouve ainsi facilitée.Meilleure intégration, meilleure adoption et la boucle est bouclée !Des bénéfices certains donc et des perspectives d’avenir prometteuses avec le développement de la 4G et la généralisation du HTML 5.

Or si les outils promettent d’être encore plus performants et plus universels, le passage au mobile reste une étape délicate dans la vie d’une entreprise, qu’il est nécessaire d’encadrer avec le plus grand soin.

LES PIÈGES À ÉVITER LORS DU PASSAGE AU MOBILETous ces changements côté utilisateur sont autant de challenges à relever pour l’entreprise, qui doit s’adapter et faire adopter sa solution par les utilisateurs finaux.

EN PHASE DE CONCEPTION

Pour cela, il est essentiel d’une part de sonder leur intérêt pour le mobile et d’étudier avec soin leurs besoins dans un contexte mobile. La pertinence des contenus et des fonctionnalités, en réponse à ces besoins, constitue un facteur essentiel de succès. Faire l’impasse sur la phase d’analyse du contexte augmente fortement les probabilités de rejet par les utilisateurs.

L’architecture logique et la forme des contenus existants doivent égale-ment être revus et adaptés pour l’usage mobile. Il n’est pas imaginable d’utiliser la même interface sur une surface disponible à l’écran réduite au tiers. Le séquençage de l’information doit apporter à l’utilisateur la bonne information au moment opportun. Pour cela, une stratégie de contenus adaptée au mobile participe à la clarté du message et à la fluidité de la navigation.

La qualité graphique de l’interface et la simplicité d’utilisation étant les facteurs clés de l’adoption par les utilisateurs les entreprises ne peuvent plus se permettre l’économie d’une interface graphique désignée spéci-fiquement pour ses utilisateurs cibles. Un design attrayant accroche l’œil, l’aspect ludique pique la curiosité et l’intuitivité de l’interface marque défi-nitivement l’esprit des utilisateurs.

EN PHASE DE DÉPLOIEMENT

Côté technique, une étude LANDesk (2012) constate étrangement que 54 % des responsables informatiques n’ont à ce jour mis en place aucune stra-tégie de sécurité spécifique au mobile. Dans le même temps, il apparaît que « les utilisateurs finaux adoptent les nouveaux périphériques plus rapidement que les responsables informatiques ne peuvent les gérer ».

Il est donc important de donner aux équipes techniques les moyens d’opérer le changement vers le mobile. Et ce changement a un coût non négligeable, lié non seulement à l’achat de matériel et à l’harmonisation des systèmes, mais également à leur propre formation et celles de leurs équipes.

Or un projet de mobilité n’impacte pas que les utilisateurs et les systèmes. Il s’inscrit également au cœur d’une organisation qui doit supporter plei-nement cette transition. Bien souvent elle s’accompagne de la définition de nouvelles règles métier, voire d’un remaniement des processus organisa-tionnels de l’entreprise.

Le succès d’un projet mobile tient principalement dans la capacité de l’en-treprise à exercer son activité différemment.

Inutile donc de passer en force auprès de la direction ou d’imposer une méthode qui serait jugée trop contraignante par les utilisateurs. Mieux vaut privilégier un accompagnement progressif au changement, incluant la formation de l’ensemble des utilisateurs et des services supports infor-matiques.

COMMENTDÉMARRERUN PROJETDE MOBILITÉ ?Par David VERNAILLEN,Director Solution Development, SQLI Belgique.

Toutes nos expériences terrain le montrent, il n’est pas facile d’introduire la mobilité au sein de l’entreprise. Nous avons défini une feuille de route qui, nous l’espérons, aidera les décideurs à réunir les conditions idéales pour franchir le pas vers la mobilité.

De nombreux services de l’entreprise peuvent tirer parti de la technologie mobile. Quelques exemples :

Processus RH- Feuille de temps

- Requêtes des candidats- Évaluation du personnel

Processusfinanciers

- Gestion des frais- Approbations

- Suivi après clôture

Processus de lachaîne logistique

- Technicien de service- Suivi des commandes- Gestion du matériel

Processuscommerciaux- Gestion des contacts

- Gestion des commandes- Catalogue produits

SECRETS DE FABRICATION

Pour vous aider dans votre démarche, voici quelques secrets de fabrication, à consommer sans modération :

Avant de vous poser la question de la solution tech-nique à adopter ou de l’investissement (ou non) dans une politique de consumérisation (BYOD), demandez-vous d’abord si vous êtes prêts à changer !

Soyez agiles ! Comme les utilisateurs deviennent très créa-tifs à partir du moment où ils ont l’application en main, soyez prévoyants, ne prévoyez pas trop… Petits bouts par petits bouts, vous arriverez à de grandes choses.

Menez l’enquête ! Observez vos collaborateurs, posez-leur des questions, tendez l’oreille près de la machine à café, demandez au helpdesk ce qui fait exploser le standard… bref, soyez à l’écoute.

Pensez aux gros doigts ! Plus le support est petit, plus il est facile de rater la cible. Épargnez donc des situations stres-santes à vos utilisateurs en testant votre application avec une bonne paire de gants !

Soyez force de proposition, anticipez sur les besoins des utilisateurs et proposez-leur des services mobiles inno-vants qui facilitent leur quotidien. Ils vous le rendront bien.

Testez, testez, testez… et re-testez sur un mobile. Parce que quand on cherche son chemin, qu’on a les bras chargés et qu’on est en plein soleil… forcément ce n’est pas pareil que confortablement installé devant son PC.

Travaillez ensemble et impliquez vos utilisateurs dans la conception de votre solution mobile : racontez des histoires, dessinez, froissez du papier, collez du post’it… Ils aimeront davantage leur application si c’est eux qui la font.

Communiquez ! Ce serait quand même dommage que personne ne sache que vous avez une superbe applica-tion mobile, performante et bien pensée. Parlez-en sur vos réseaux sociaux, vos concurrents seront sur les dents.

Pensez «Glocal». L’application mobile vit dans un écosys-tème connecté : analysez les relais et les interfaces possibles, tissez votre propre toile et imaginez pourquoi pas bientôt votre propre AppStore ?...

Demandez-vous si vous aimez votre application et si elle vous simplifie la vie. Si la réponse est oui, c’est déjà bien parti !

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Une fois décidé le champ d’application de la feuille de route en matière de mobilité, il faut alors chercher à répondre aux 4 questions suivantes

QUELS SERONT MES UTILISATEURS ?

Cette application est-elle destinée à des utilisa-teurs internes ou externes ?

Faut-il gérer l’ensemble des utilisateurs ? En mode push ou en mode pull ?

De quel type d’utilisateurs s’agit-il ? Commer-ciaux, techniciens, collègues du service finan-cier, managers, employés, clients. Quelle sera la fréquence d’utilisation ?

À quel moment utiliseront-ils l’application? Sur place durant le travail, ou une fois que le travail aura été effectué.

Cette réponse aura un impact sur de nombreux éléments tels que l’infrastructure ou les appa-reils utilisés. C’est d’ailleurs l’objet de la ques-tion suivante.

QUELS SONT LES APPAREILS POTENTIELLEMENT UTILISÉS ?

Exerce-t-on un certain contrôle sur les appareils qui seront utilisés ? Il n’est certes pas possible en B2C d’exercer un contrôle de ce type ; cepen-dant, dans un contexte de B2B, est-il possible d’imposer un standard ou faut-il opter pour le BYOD (usage libre de matériels de consultation variés) ? Cette dernière solution est-elle appli-cable dans le cadre de la politique de l’organisa-tion en matière de sécurité ?

Raisonne t-on dans un contexte international ?

Dans quels délais souhaite-t-on déployer la solution ? Les appareils mobiles évoluant très rapidement, il faudra prévoir des actualisations ou de multiples versions du même appareil.

DANS QUELLES CONDITIONS DE TRAVAIL L’APPAREIL SERA-T-IL UTILISÉ ?

L’utilisation sera-t-elle si intense qu’il faudra prévoir de disposer d’une batterie très puissante ou d’avoir accès à une alimentation électrique au cours de la journée ?

Doit-on prévoir un matériel très robuste parce que les utilisateurs travaillent en extérieur ou dans des environnements industriels ?

La meilleure solution consisterait à assurer l’indépendance de l’appareil mais cela n’est pas toujours faisable. Le choix de l’appareil détermine également la plateforme. Différents standards existent aujourd’hui et de nouveaux verront probablement le jour demain. Quel est le bon choix pour la future plateforme sachant que l’application mobile doit être connectée au système d’information de l’entreprise ?

COMMENT LES UTILISATEURS UTILISERONT-ILS CETTE APPLICATION ?

+ Ont-ils besoin de données hors ligne ?

+ Auront-ils accès à l’application n’importe où ?

+ Utiliseront-ils cette application devant le client ?

+ Les données utilisées sont-elles conformes aux politiques de sécurité ?

+ N’existe-t-il qu’un seul système dorsal ?

Toutes les réponses auront un impact sur la façon dont on connectera l’appareil aux systèmes dorsaux. Différentes technologies sont disponibles, et la plupart des fournisseurs d’ERP offrent des solutions qui permettent de relier le pont aux appareils. Dans ce cas, il est important de disposer d’une vision globale de l’ensemble des processus à fournir en mode mobile, et de valider les applications dont ces données ou ces

processus proviennent.Enfin, il convient de définir les processus qui seront fournis sur l’appareil mobile. En fonc-tion de la tablette ou du smartphone, on pourra sélectionner un certain nombre de processus susceptibles d’être traités sur l’appareil. Il est important de vérifier leur utilisabilité, car les applications doivent être faciles à utiliser. À ce propos, retenons ces quelques principes :

Il est fréquent que les applications mobiles ne couvrent que quelques étapes seulement d’un processus.Analysons le renforcement de l’efficacité dû à l’introduction d’une étape supplé-mentaire.En résumé, les principes suivants s’ap-pliquent

Si la démarche projet prend tous ces éléments en compte, nous pourrons réunir les conditions idéales vers l’objectif de mobilité.

QUELS APPAREILS VAIS-JE SUPPORTER ?

QUELSSERONT MES

UTILISATEURS ?

QUELLES FONCTIONNALITÉS

VAIS-JECOUVRIR ?

COMMENT CES APPLICATIONS SERONT-ELLES UTILISÉES ?

RECHERCHERL’INDÉPENDANCE DE L’APPAREIL

CONNAÎTREVOS UTILISATEURS

ÉTUDIER LES ÉTAPES DU PROCESSUS À

INTRODUIRE

UTILISER LA PLATEFORMEADAPTÉE ÀVOTRE CAS

Ne raisonnons pas en termes de processus mais plutôt

d’étapes de processus ! ,,,,

CONNEXION VSSYNCHRONISATIONPar l’équipe conseil CRM SQLI France,Groupe SQLI

Lors de la mise en place d’une solution de mobilité, un point crucial à prendre en compte est le mode connecté ou déconnecté (synchronisé).

Les applications connectées nécessitent une connexion à un serveur d’application, afin de récupérer/envoyer les données en temps réel.

En mode déconnecté, on offre la possibilité à l’utilisateur de pouvoir synchroniser les données avec les différents systèmes, de pouvoir utiliser l’application même si aucun réseau n’est dispo-nible, et ensuite de remonter et rapatrier les données.

Dans le premier cas, une étude doit être réalisée afin de déterminer si :

+ les utilisateurs bénéficient d’un accès réseau dans les environnements où ils se rendent ;

+ la productivité est garantie : degré d’impor-tance des données si la connexion est perdue ;

+ la volumétrie et la complexité des données doivent être rapidement téléchargées ;

+ la connexion est sécurisée.Dans un modèle déconnecté, les éléments clés d’une bonne application :

+ gestion des conflits des données (backoffice) ;

+ sécurité forte des données stockées en local ;

+ volumétrie (Chargement initial et delta) ;

Il est bien entendu possible de combiner les deux solutions, pour répondre à des problé-matiques complexes :

+ réservations

+ calculs de prix complexes

+ …

Les solutions MEAP (Mobile Enterprise Appli-cation Platform) du marché offrent aujourd’hui tous les moyens pour une mise en place d’ap-plications gérant la synchronisation. Le mode déconnecté offre effectivement un confort de travail permettant à l’utilisateur d’avoir accès à n’importe quel moment à son application.

SÉCURISERSES DONNÉESPar l’équipe conseil CRM SQLI France,Groupe SQLI

La sécurité des données est gérée à travers plusieurs aspects :

+ protocole d’échange des données (communi-cation sécurisée) ;

+ sécurité des données en local (encryptions) ;

+ accès à l’application ;

+ architecture.

PROTOCOLE D’ÉCHANGE DES DONNÉES (COMMUNICATION SÉCURISÉE)

Les communications depuis le device jusqu’au backoffice peuvent se découper en 2 parties :

+ le device et la plateforme mobile

+ la plateforme mobile et le(s) backoffice(s)

Entre le device et la plateforme, les solutions possibles sont :+ Protocole HTTP : communication non sécurisée

(possibilité d’encrypter le message en amont)

+ Protocole HTTPS : communication sécurisée

+ VPN : connexion sécurisée

SÉCURITÉ DES DONNÉES EN LOCAL(ENCRYPTIONS)

La base de données peut être encryptée en local afin de protéger les informations stockées. Il est possible de stocker uniquement les données importantes dans une base de données sécuri-sées (exemple stocker le nom de l’utilisateur/mot de passe).

Dans le cas où le nom d’utilisateur/mot de passe sont stockés en local pour aider l’utilisateur à ne pas saisir systématiquement ses données de connexion, il faut prévoir une sécurisation de l’application (exemple un code pin pour ouvrir l’application). Dans l’approche d’une base encryptée, les MEAP(s) du marché offrent des API pour encrypter les bases. Il est également possible d’utiliser un MDM* pour externaliser ce point (Il faut vérifier si l’outil MDM est capable de prendre en charge l’encryption de l’OS du mobile).

Pour les applications connectées, cet aspect n’est généralement pas pris en compte puisqu’on ne stocke rien en local.

*MDM : Mobile Device Management (Outil de gestion de flotte mobile)

ACCÈS À L’APPLICATION

Pour accéder à l’application, plusieurs possibilités :• SSO : Single Sign-On va faciliter la connexion aux différents Backend• Utilisateur/mot de passe : Un formulaire permettant de renseigner les

informations• Code Pin : Comme développé point (2) si les données de connexions sont

stockées dans l’application, on peut proposer un code PIN pour accéder à l’application (bien entendu, une phase d’initialisation et de confirmation des données de connexion doit avoir été réalisée avec succès).

Seules les données autorisées de l’utilisateur doivent être rapatriées par l’application.

Les MEAP gèrent ce découpage différemment. C’est un point important étant donné que chaque backoffice traite ce mécanisme de manière distincte. Les données étant consolidées au niveau de la base MEAP (pour les applications connectées),il faut être très vigilant dans la mise en place de cette architecture.

ARCHITECTURE

Un dernier point important, il est de bonne pratique de positionner un proxy entre Internet et le serveur d’application (MEAP).

Ensuite, du point de vue de l’échange de données, il est judicieux de déter-miner les protocoles de communication entre les différents systèmes.

CHOISIR SAPLATEFORME DEDÉVELOPPEMENTPar l’équipe conseil SQLI Belgique,Groupe SQLI

L’ère des travailleurs rivés à leur bureau 40 heures par semaine appartient désormais au passé. Aujourd’hui l’utilisation de tablettes et smartphones dans l’entreprise se présente comme une opportunité pour les employés, mais représente également un défi conséquent à relever pour les sociétés et comporte quelques risques qu’il faut savoir gérer.

Indépendamment de la taille des structures, la gestion des problématiques informatiques et des questions de sécurité ne cesse de croître à mesure que les entreprises rendent leurs données métier accessibles sur les terminaux mobiles.

Avant de se lancer dans le développement d’ap-plications mobiles, il importe de prendre en compte un certain nombre de considérations. En effet, chaque environnement informatique est différent avec ses besoins propres. De quel budget dispose-t-on ?

De quelles fonctionnalités nouvelles a-t-on besoin ? Sur quelle plate-forme souhaite-t-on rendre disponible son application ? Souhaite-t-on permettre la pratique du Bring Your Own Device dans son entreprise, tendance récente de plus en plus répandue des employés qui utilisent leur appareil mobile personnel pour utiliser des services et ressources de l’entreprise comme la messagerie professionnelle, ou accéder à des serveurs de fichiers, des bases de données internes ? Les fonctionnalités natives sont-elles critiques, indispensables ? De combien de temps dispose-t-on pour déployer l’applica-tion ? Quelle est l’importance de la vitesse ? de la performance ?

L’application requiert-elle la fonctionnalité spécifique d’un appareil ? Quels langages de programmation sont maîtrisés par les ressources internes ? ... Le choix de la plate-forme de déve-loppement en elle-même soulève bon nombre d’interrogations.

Néanmoins, en les comparant les unes aux autres trois approches distinctes de dévelop-pement d’une application se profilent : 1) l’ap-proche de développement en code natif, 2) opter pour une solution Flex / Air, 3) recourir à la tech-nologie HTML5.

Chacune de ces trois options présente évidem-ment des avantages et des inconvénients. L’enjeu est de savoir identifier l’approche qui sera le plus profitable à son entreprise.

CODE NATIF

Le développement d’une application mobile en code natif présente des avantages signi-ficatifs. Cette méthode permet d’accéder en profondeur aux paramètres de l’appareil et d’optimiser de manière plus efficace la performance. Elle rend disponible certaines fonctionnalités qui ne sont pas accessibles aux plateformes Flex et HTML5. Ainsi pour les applications requérant des fonctionna-lités très spécifiques, uniques, il n’y a pas d’alternative au développement en code natif

Fiabilité, rapidité et puissance sont donc les maîtres mots. Mais il faut minorer cette performance par la dépendance : tout développement en code natif correspond à un développement spécifique pour un type d’appareil mobile en particulier et tout déploiement sur un autre type de mobile nécessite un nouveau développement. Il faut donc prévoir autant de (re)développe-ments de l’application que de terminaux…

Parmi les avantages d’un développement en code natif, citons :

+ les outils, le support et les meilleures pratiques fournis par les fabricants qui permettent d’accélérer les développe-ments,

+ les performances,+ l’accès à la plupart des fonctions des

plateformes,+ des interfaces utilisateurs plus familières

(en termes de look & feel)+ …

FLEX / AIR

Lorsque Adobe a remis à l’Apache Software Foundation le code source de sa solution Flex1, tous ses détracteurs ont hurlé à la mort de Flash. Mais Flash est loin d’être mort !

Il est vrai que Adobe ralentit progressivement ses efforts et son support de Flash pour la mobi-lité, mais la plate-forme Adobe Air rencontre toujours un succès croissant. Apache Flex est parfaitement efficace aussi bien pour des appli-cations de poste de travail que pour des appareils mobiles (Androïd, IOS, …), voire des applications TV. Son grand avantage reste la rapidité de mise en œuvre pour un aspect visuel séduisant.

Signalons encore que la plate-forme continue malgré tout de s’enrichir, notamment avec une série d’extensions pour plus de fonctionnalités natives des terminaux mobiles pris individuel-lement.

Avec la donation de Flex à la fondation Apache, c’est juste une nouvelle ère qui commence. Le SDK Apache Flex sera plus lentement amélioré par Adobe, mais également par une commu-nauté beaucoup plus large. Les nouvelles mises à jour logicielles d’Apache Flex SDK, d’Adobe AIR Runtime et d’Adobe Flash Builder confère une puissance à ce jour inégalée pour le développe-ment multiplateforme.

Ainsi la dernière mise à jour d’Adobe AIR Runtime (3.5) comporte déjà le support iOS 6 SDK, et la nouvelle version d’Adobe Flash Builder (4.7) comporte des fonctions de simulation, test, débogage pour iOS on-device.

HTML5

De nouveaux horizons pour le monde de l’appli-cation mobile ! L’évolution combinée du HTML, des feuilles de style CSS et de JavaScript est quand même phénoménale ! Les applications HTML5 sont accessibles depuis les navigateurs embarqués sur les tablettes et smartphones, mais peuvent également s’utiliser comme des applications natives via des frameworks hybrides. Un énorme pas en avant.

Mais attention : HTML5 reste néanmoins dépen-dant et limité par les capacités propres de chaque navigateur et des WebKits (moteurs d’affichages conçus pour les navigateurs web mobiles).

Le HTML5 fournit aux développeurs des outils pour le stockage web hors connexion, des API pour la géolocalisation, des applications de dessin et bien d’autres encore…

Simultanément aux évolutions du HTML5 et aux derniers développements web, de nouveaux outils et frameworks plus complets et cohérents font leur apparition pour renforcer l’intégration HTML5 dans les navigateurs dédiés mobiles. On dénombre déjà plus d’une douzaine de frameworks disponibles sur le marché.

Citons à titre d’exemple :

+ JQuery Mobile

+ Sencha Touch

+ Backbone.js

+ …

Aujourd’hui, l’idée d’un développement mixte entre technologies web et technologies natives tend à se populariser. Généralement réparties selon leurs fonctions, les applications se créent désormais avec des nouveaux composants HTML plus rapides à construire. Elles sont réutilisables d’une plateforme à une autre et se mettent à jour de manière transparente pour l’utilisateur, sans processus d’autorisation, tout en préservant une expérience utilisateur de qualité. Prenons l’exemple de Phonegap.

Certes, ce framework permet d’embarquer une page web HTML5/JS/CSS dans un shell natif, mais sa véritable force réside dans son potentiel hybride.

Mais qu’est-ce qu’un framework hybride ?Il s’agit de composants permettant l’affichage : tout démarre par un afficheur web. Cet affi-cheur doit pouvoir charger et interpréter du HTML (local ou distant), exécuter du JavaScript et des CSS. Puis permettre au JavaScript d’ap-peler des fonctions du code natif, et réciproque-ment. Toutes les plate-formes le permettent aujourd’hui, mais malheureusement, sans unité et de façon trop hétéroclite.

Ainsi, les applications hybrides HTML5 se présentent comme un compromis intéressant parce qu’elles assurent une compatibilité entre les différentes plateformes de développement (dédiées au HTML5) et parce qu’elles peuvent utiliser les fonctionnalités matérielles et logi-cielles propres des téléphones et des tablettes mobiles. Le choix d’une solution HTML5 déve-loppée sur une plate-forme PhoneGap,

Titanium ou Sencha, par exemple, vous donne accès aux APIs des constructeurs et vous ouvre les portes des AppStores.

La plate-forme de développement mobile parfaite n’existe pas, mais il est possible d’opter pour celle qui répond le mieux à vos objectifs business. Il y a beaucoup de questions à se poser, et autant de réponses associées. Enfin, au moment de se lancer, il faut voir les choses en grand, mais démarrer modestement !

(1.) PC World, Adobe Donates Flex to Apache :

VOIR L’ARTICLE

GÉRER SA FLOTTEMOBILEPar l’équipe conseil CRM SQLI France,Groupe SQLI

La mise en place d’une application mobile, apporte une nouvelle dimension dans l’entreprise à savoir la gestion de la flotte mobile.

Plusieurs points s’adressent alors aux admi-nistrateurs :

+ Comment gérer cette flotte ? Suivi des consom-mations ?

+ Comment déployer mes outils ?

+ Comment déployer les applications et les mises à jours ?

+ En terme de sécurité : Que faire en cas de perte d’un device ?

+ Etc….

Le choix d’un outil pour gérer la flotte mobile doit répondre à tous ces aspects.

Il est possible également d’opter pour une solu-tion en Cloud. Cela permet de s’affranchir de l’aspect architecture et gestion de la plateforme.

L’outil doit également est capable de faire la distinction entre les données professionnelles et personnelles. En effet, un concept que l’on retrouve fréquemment dans les entreprises est le BYOD « Bring your own device ». Les employés peuvent utiliser leurs propres mobile à des fins professionnelles. Au delà, des aspects sociaux et juridiques, il est nécessaire d’avoir un outil pouvant faire la distinction entre les données de l’entreprise et les données personnelles.

Un dernier point, le monitoring. Il est important pour l’administrateur d’avoir une vue rapide sur plusieurs reports complets mais également de disposer de mécanismes automatiques, tel que « le blocage du roaming Web en cas de trop forte consommation, avec alerte de l’utilisateur et de l’administrateur ».

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