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Fnmns N12 Juin2008

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Page 2: Fnmns N12 Juin2008

Sommaire

des EauxDébats

et

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13, rue Jean Moulin - 54510 TomblaineTél. : 03 83 18 87 57 - Fax : 03 83 18 87 58

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Directeur de publication :Jean-Claude SCHWARTZ

Coordinateur Editorial :Alain BEZARDDenis PIQUET

Rédactrice en chef :Christine JOSSET-VILLANOVA

Comité de Rédaction :Joseph MARTINDenis PIQUET

Jean-Claude SCHWARTZDenis FOEHRLEAlain BEZARD

Conception-Impression-PublicitéEurodialog’PartnersTél. 03 83 44 99 06

! Page 1 Editorial : « Water l’eau », morne piscine !...

! Page 2 Le travailleur Indépendant :Les leçons de natation La dérive du statut

! Page 5 Brèves de bassins, brèves de terrain

! Page 6 Filière sportive :Ce que nous voulons !

! Page 9 L’éducateur territorial des APS :Un métier aux multiples facettes

! Page 12 Infos Santé :La déchloramination par UV

Page 3: Fnmns N12 Juin2008

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Infos Santé

Présence possible dans les eaux potables et les eaux de piscines de certains parasites :

Une meilleure désinfection pour traiter les cas de toxoplasmes,Cryptosporidium et Giardia

Extraits de : L’Eau, L’Industrie, Les Nuisances - N°311

Les parasites

« … l’eau peut véhiculer des agents infectieux … les pathogènes recherchés lors de ces contaminations hydriquesne sont plus uniquement ceux d’origine bactérienne ou virale, mais également ceux de type parasitaire…Giardia… Cryptosporidium… Toxoplasmes… Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes épidémieshumaines d’origine hydrique à travers le monde. » • Les cryptosporidium et les giardia sont des protozoaires capables de provoquer des diarrhées chez l'homme. Ils

peuvent également causer des maladies sévères, dont des pancréatites.• Le toxoplasme (Toxoplasma gondii) est un protozoaire intracellulaire, agent de la toxoplasmose. La toxoplasmose

est fréquente dans la population française : environ 50 % des adultes sont infectés et on estime que 200.000 à300.000 nouvelles infections surviennent chaque année dont 2.700 cas chez les femmes enceintes (AFSSA,2005). La gravité de la toxoplasmose est liée au risque de transmission materno-foetale du parasite, avec unnombre estimé de 600 cas de toxoplasmose congénitale par an, dont 175 avec des séquelles (neurologiques, oculaires).

« Malgré leur incapacité à se multiplier dans l’eau, » ils peuvent « conserver leur potentiel infectieux pendantplusieurs mois. S’ils sont généralement éliminés lors des procédés physiques de traitement des eaux comme lafloculation ou la sédimentation, ces parasites peuvent néanmoins être retrouvés dans les eaux de surface ainsi quedans les eaux traitées. »

Epidémies

Quelques exemples : en 1993 aux Etats-Unis, à Milwaukee,en 2001 en France, à Dracy le Fort,en 1998 à nouveau en France, à Sète.

Traitements

« Les… Cryptosporidium et les… Giardia sont très résistants aux procédés chimiques de désinfection notam-ment au chlore et à l’ozone. (…) La recherche de ces agents pathogènes dans l’eau présente une réelle exigence de santé publique et est redevenue une priorité ces dernières années. Ces parasites retiennent en effetl’attention des grandes instances de santé publique en France et font l’objet de rapports et d’études sur leur risquesanitaire (AFSSA, 2002 et 2005 ; AESN, 2003). (…)Il est à noter que l’irradiation de l’eau par rayons ultraviolets constitue également un bon moyen d’élimination de Cryptosporidium et Giardia. (…)En région parisienne, l’eau potable est issue de ressources superficielles et souterraines. La Seine et la Marne constituent l’une des ressources principales d’alimentation en eau potable (environ 50 % pour Paris par exemple).Les eaux de surface peuvent être un vecteur de contamination parasitaire d’origine humaine ou animale.(…) »

Conclusion

« L’inactivation des toxoplasmes par les UV est similaire à celle décrite pour d’autres parasites(Cryptosporidium et Giardia) (Hijnen et al., 2006). (…) Les oocystes de toxoplasme semblent par contreassez résistants aux conditions d’ozonation telles que celles mises couramment en œuvre. (…) À titre decomparaison, les cryptosporidies et les giardias sont également peu sensibles à l’ozonation, un abattementde 2 log étant obtenu pour un Ct de 5,6 mg.min.l-1. Augmenter le temps ou la concentration pendant l’ozonation (…) serait peu réaliste en production, cette étape induisant alors la formation de sous-produitstoxiques tels que les bromates. (…)La mise en place du traitement par UV est d’ailleurs une solution souvent mise en œuvre sur les usines de production d’eau, pour diminuer le risque de survenue d’événements indésirables d’origine microbiologiqueliés à de mauvaises procédures de traitements. »Par exemple « le traitement UV (40 mJ/cm2) prévu dans les usines d’Eau de Paris permettra d’inactiver aumoins 99,99 % des toxoplasmes qui pourraient être présents à cette étape de traitement. »