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Ce numéro ne peut être vendu N° 11 p: 18 E-Paiement au Maroc: bien du chemin à parcourir encore p: 28 Distribution IT: Westcon Group choisit le Maroc comme hub p: 12 MED-IT 2014 revient avec des changements p: 34 Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication TIC MAGAZINE Mohamed Samir Hafiz General Manager de SCD Maroc Un contexte de crise, c’est l’occasion pour n’importe quelle activité de s’assainir. DIGIPARC faciliter la gestion de votre parc auto p:14 OFFICE 365: de véritables solutions de com- munication et de collaboration p: 16

TIC MAGAZINE Edition N°11

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TIC Magazine est le premier magazine marocain francophone dédié aux Technologies de l’Information et la communication, destiné aux professionnels du secteur au Maroc Plus d'infos sur http://www.ticmagazine.net

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p: 18

E-Paiement au Maroc:bien du chemin à parcourir encorep: 28

Distribution IT:Westcon Group choisit le Maroc comme hubp: 12

MED-IT 2014revient avec des changementsp: 34

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TIC MAGAZINE

Mohamed Samir HafizGeneral Manager de SCD Maroc

Un contexte de crise, c’est l’occasion pour n’importe quelle activité de s’assainir.

DIGIPARCfaciliter la gestion de votre parc autop:14

OFFICE 365: de véritables solutions de com-

munication et de collaboration

p: 16

Page 2: TIC MAGAZINE Edition N°11

EDITO

K. LahkimDirectrice de la Publication

Depuis mars 2013, le plan Maroc 2013 avait dévoilé un bilan mi-figue mi-raisin. Un programme ambitieux auquel TIC Magazine et bien d’autres supports du royaume

ont toujours réservé une importance capitale.Mais voilà que depuis, le programme en question, est mis aux oubliettes. Non, n’exagérons pas ; il n’est seulement plus sous les feux des projecteurs. La raison ? Personne ne la connait. Silence radio. Quand le bilan officiel avait été présenté en mars 2013, on avait commencé à parler de l’échéance 2018, voire 2020 ; question de rattraper le retard accumulé au niveau de l’atteinte de certains objectifs. On espérait qu’avec ce nouveau gouvernement, les choses allaient passer à la vitesse supérieure. Illusion. Bien au contraire, depuis sa mise en place par M. Chami, le programme n’a jamais connu une telle hibernation. Aujourd’hui, dans la 2e version du gouvernement, la destinée de ce programme est entre les mains de M. Mamoun Bouhadhoud ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel . Or, à notre connaissance, depuis que l’on en a fait le bilan, aucune action n’a été entreprise pour rattraper le retard cumulé au niveau de l’atteinte des objectifs initiaux du programme. Pire, encore, on cumule retard sur retard. Les années passent vite, est 2018 ou 2020, c’est demain. Si toutes parties concernées avaient accepté que les objectifs n’aient pas été atteints en 2013, ce n’est pas une raison pour que l’actuel gouvernement, dans sa nouvelle version, ne s’active pas afin de mener le programme à bon port. On ne parle plus de la qualité de ce qui a été réalisé. Ce qui est fait est fait. Mais le gouvernement a le devoir d’agir, et d’agir vite afin de ne pas combler encore davantage le fossé qui nous sépare des pays à économie similaires, ou même moins, et qui eux ont atteint un niveau assez avancé dans ce tout ce qui relève de l’e-administration. Si le gouvernement manque d’idées pour faire avancer les choses, pourquoi il s’entête à ne pas écouter les professionnels et les associations œuvrant pour l’intérêt du programme dont l’importance est d’ordre nationale, et non seulement économique ?A bon entendeur.g

Maroc NumericSilence radio ?

Depuis sa mise en

place par M. Chami, le programme

n’a jamais connu

une telle hibernation.

Page 3: TIC MAGAZINE Edition N°11

Depuis des années, Microsoft déploie ses efforts pour soutenir les PME marocaines dans leur mutation

numérique pour qu’elles soient en adéquation avec les évolutions du marché. Dans cette optique, Microsoft, l’Association des femmes chefs d’entreprise du Maroc (AFEM) et INWI ont lancé la Cloud Startup Academy ; le premier programme d’entrepreneuriat au Maroc visant à aider les jeunes marocaines fraîchement diplômées ou en quête d’emploi à lancer des startups innovantes s’appuyant sur la promotion des dernières technologies du Cloud. A l’issue de ce programme, 50 Marocaines seront sélectionnées dans un premier temps et suivront un programme de six mois au cours duquel elles bénéficieront d’une formation

accélérée sur les NTIC et le Cloud. L’accent sera notamment mis sur le renforcement des compétences liées à la communication, la technologie, l’entrepreneuriat, le marketing, ou encore la gestion de startups. A l’issue de cette formation, les 50 femmes pourront lancer une startup spécialisée dans les solutions Cloud et qui s’adresses aux PME/PMI.. g

Après le développement de sa gamme de notebook et tablettes, ASUS vient de lancer au Maroc ses dernières

«Phablettes» ; des tablettes d’au moins 4 pouces qui offrent la fonction de téléphone. Parmi cette gamme, le Fonepad 7, une tablette de 7’’ qui fonctionne comme un téléphone 3G avec une vitesse de téléchargement atteignant 42Mbit/s. Doté d’un processeur Intel Atom Z2560, équipé de la technologie Hyper-Threading pour une performance multitâche fluide sous Android 4.2, le Fonepad 7 propose une résolution 1280 x 800 ainsi qu’une technologie IPS pour de meilleures performances d’affichage. Disponible en 2 coloris, noir et blanc, le Fonepad 7 possède une double caméra de 5 MP à l’arrière et de 1,2 MP à l’avant avec une capacité de stockage de 8 GB ou 16 GB.g

Visant à offrir un meilleur service à ses clients basés dans la région EMEA, Symantec a ouvert un nouveau Centre de gestion client (CGC) dans la banlieue de Dublin, en Irlande, qui prend en charge plusieurs langues, notamment le français, l’allemand, l’espagnol et le néerlandais.Ainsi, Symantec facilitera l’interaction entre les clients, les partenaires et l’entreprise à travers un centre multifonction dédié aux clients, basé sur la vente et l’assistance client et qui aura pour objectif d’aider tout particulièrement les petites entreprises, les gouvernements et les grandes entreprises. g

L’Association des Utilisateurs des Systèmes d’Information au Maroc, AUSIM, poursuivra désormais ses projets structurants dans le domaine IT au Maroc sous la houlette d’un nouveau bureau dirigeant. La nouvelle équipe qui sera menée par Hassan El Kholti, représentant de la Centrale Laitière, vise à soutenir le déploiement de la vision stratégique de l’association tout en s’adaptant aux nouveaux enjeux du secteur et des aspirations des membres de l’association.Et pour vulgariser et développer l’usage des TI au Maroc, le nouveau bureau s’est fixé cinq objectifs stratégiques au titre du mandat 2014-2016 : élargir la représentativité de l’AUSIM; développer des services aux membres ; structurer et favoriser le partage d’expériences entre les membres ; renforcer l’image et l’influence de l’Ausim auprès des parties prenantes du secteur IT au Maroc et enfin agir pour le développement des TIC au Maroc . g

Microsoft, l’AFEM et INWI lancent le Cloud Startup Academy

La tablette qui téléphone

Un nouveau président prend les commandes

Cloud

Asus Fonepad 7

AUSIM

Symantec ouvre un nouveau Centre de gestion client

ACTUALITES

TIC MAGAZINE N° 11

Johnny Karam - Regional Director Middle East and French-speaking Africa Symantec

SOMMAIRE 04

05 CloudMicrosoft, l’AFEM et INWI lancent le Cloud Startup Academy

06 Usage des TICL’ANRT sort ses résultats

07 EpsonTrois nouveaux scanners professionnels

08 IBMpoursuit sa lutte contre les cyber-menaces

10 D&M Groupe introduit les produits Logicom au Maroc

11 Sageréalise une 1ere radioscopie sur les ERP au Maroc

E-Paiement au Maroc : encourageant, mais...Le paiement en ligne au Maroc a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 743 millions de DH contre 513 millions de DH en2012, soit une croissance de plus de 48% par rapport à 2011. En 2013, les chiffres ont explosé pour atteindre 1,4 milliard de DH ; soit une progression de 82%. 2014, quant à elle s’annonce bien en fonction des chiffres enregistrés durant les quatre premiers, selon le CMI.

28-31 DOSSIER

Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca. • Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: [email protected] • Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid • Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449

ACTUALITES

Anaylse Sectorielle

12 Distribution IT: Westcon Group choisit le Maroc comme hub14 DIGIPARC: Facilitez la gestion du parc auto de votre entreprise16 OFFICE 365: de véritables solutions de communication et de collabora-tion

Profil Pro

18-21 Avec Mohamed Samir Hafiz, GM de SCD Maroc

Technos

22 E-Commerce africain: les indicateurs progressent selon Mastercard

24 Algorithmes SHA : des changements majeurs se profilent

Networking

32 Mobilité en Afrique: L’usage d’Internet progressera deux fois plus en Afrique sub-saharienne selon Ericsson

Fait Marquant

34 Med-IT: la 6e édition revient avec des changements

TIC MAGAZINE N° 11

Page 4: TIC MAGAZINE Edition N°11

Epson poursuit ses innovations en faveur des professionnels en quête de bonnes solutions de dématérialisation des documents et lance trois nouveaux

scanners professionnels A4 à défilement offrant plus de vitesse et de fiabilité.Il s’agit du WorkForce DS-560, du WorkForce DS-860 ainsi que sa version réseau, le WorkForce DS-860N (65 ppm, 130 ipm, R/V, 300 dpi). Et grâce au logiciel Epson Document Capture Pro et à son système de connecteurs multiplateformes, tous ces scanners s’interfacent aisément avec les systèmes de gestion électronique de documents (GED). De plus, Document Capture Pro assure de nombreux traitements avancés tels que le recadrage automatique, l’amélioration du texte, la création de documents PDF indexables, ainsi que la reconnaissance de zone (numéros de factures, codes-barres,…) avec traitement OCR (Reconnaissance Optique de Caractères).g

Scanners professionnels

06ACTUALITES

Réalisée au cours du premier trimestre de 2014, l’enquête 2013 a permis de suivre à la fois les évolutions du marché des télécommunications

et certaines tendances et mutations en cours au sein de la population marocaine dont les usages se transforment, au fur et à mesure de la démocratisation de l’Internet. Les principaux indicateurs collectés portent sur l’équipement, l’accès et l’utilisation des TIC par les ménages et les individus au Maroc mais également sur les attentes, les freins à l’utilisation ou à l’équipement, les intentions et la perception des individus par rapport aux TIC. Ainsi, les principaux résultats de cette enquête se présentent comme suit :

Téléphonie Mobile : - Le taux d’équipement des individus en téléphonie mobile a maintenu sa tendance à la hausse pour atteindre 93%, soit un point de plus par rapport à 2012.- 17% des individus sont multi-équipés en 2013 (au moins deux cartes SIM) contre 13% en 2012. - La proportion d’individus équipés de smartphones a plus que doublé entre 2012 et 2013 pour atteindre 33%, soit un total d’environ 7,4 millions de terminaux.- Près du tiers des individus non équipés déclare vouloir acquérir un téléphone mobile au cours des 12 prochains mois.

Téléphonie Fixe- Le taux d’équipement des ménages en téléphonie fixe a baissé s’établissant à 26% en 2013. Cette baisse est due à la régression de la mobilité restreinte et à la concurrence de la téléphonie mobile. - Seuls 8% des ménages non équipés prévoit de s’équiper au cours des 12 prochains mois.

Tablettes & PC - Le taux d’équipement des ménages en ordinateur et/ou en tablette a considérablement progressé pour atteindre 47%, soit 3,2 millions de ménages équipés. Ce taux s’établissait à 11% en 2004. - 39% des ménages sont multi-équipés en 2013, avec une moyenne de 1,4 ordinateur par ménage.- Les tablettes représentent 9% du parc d’ordinateurs,

soit 2 points de plus qu’en 2012 et 7 points de plus qu’en 2011, à 46%. - 22% des ménages comptent acquérir ou remplacer un ordinateur et 8% ont l’intention de remplacer ou s’offrir une tablette au cours des 12 prochains mois.

Internet- Le taux de pénétration d’Internet au sein des ménages est en hausse de 7 % en 2013. - 40% des ménages ont accès à Internet au moyen d’une connexion mobile (Internet mobile) et 11% possèdent une connexion Internet fixe. - 22% des foyers non-équipés ont l’intention de s’équiper dans les 12 prochains mois, majoritairement en connexion mobile (70% d’entre eux). - Le Maroc compte en 2013, près de 16,3 millions d’internautes, soit environ 700.000 individus de plus qu’en 2012. Ce qui représente 56% de la population marocaine. - 79% des internautes se situent dans la tranche d’âge des 15-24 ans.- La proportion des internautes qui se connectent via leur téléphone ou autre équipement mobile a doublé entre 2012 et 2013 pour atteindre 23%.

Usages & Tendances : - Les internautes marocains se connectent essentiellement pour accéder aux réseaux sociaux (74%) dont la moitié les utilise de manière quotidienne. - Parmi les autres usages d’Internet, le visionnement et le téléchargement de contenus multimédias (72%) et l’utilisation de services de messagerie (57%).

Achat en ligne et Apps mobiles- Le nombre d’individus ayant effectué un ou plusieurs achats en ligne a atteint 750.000 personnes. - 29% des individus ont l’intention d’effectuer des achats en ligne durant les 12 prochains mois. - 27% des individus équipés en smartphone affirment avoir utilisé une application mobile en 2013 contre 12% en 2012. Plus de la moitié les utilise au quotidien. - 9% des internautes ont utilisé les services e-gov en 2013 ; Le gain de temps reste la principale raison évoquée par 45% des utilisateurs.g

L’Agence Nationale de Réglementation des télécommunications (ANRT) a publié dernièrement les résultats de sa 10ème édition de l’enquête nationale annuelle sur l’usage des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) auprès des ménages et des individus au titre de l’année 2013. Détour.

Résultats de l’enquête de l’ANRTUsage des TIC

Trois nouveautés chez Epson

TIC MAGAZINE N° 11 TIC MAGAZINE N° 11

Page 5: TIC MAGAZINE Edition N°11

08ACTUALITES

TIC MAGAZINE N° 11

Chaque jour, près de 800 femmes meurent dans le monde entier de causes évitables liées à la

grossesse et à l’accouchement. Le taux de mortalité maternelle étant plus élevé chez les femmes issues des zones rurales et des communautés pauvres et 40 % de ces décès sont causés par des problèmes liés à des complications placentaires. La seule façon pour y remédier est l’utilisation d’ultrasons. Dans ce contexte, et grâce à l’initiative de Qualcomm et Trice Imaging, le projet Mobile Ultrasound Patrol (patrouille d’ultrasons mobile) a vu le jour dans une perspective d’améliorer les soins apportés aux femmes dans les pays en voie de développement grâce à la détection précoce et au traitement des causes principales de la mortalité maternelle. Ce projet vise à mettre

à la disposition des médecins et des infirmiers participants des dispositifs connectés sans fil pour garantir des diagnostics de grande qualité et d’une portée importante. En pratique, les images capturées à l’aide d’un dispositif d’ultrasons portable Sonosite sont acheminées en Wi-Fi et de manière sécurisée vers le médecin-conseil pour les examiner et émettre son rapport.g

Gemalto, un des leaders de la sécurité numérique, a sorti dernièrement sa solution de simplification des

procédures de voyage. En effet, la solution «Coesys Border & Visa Management» permet aux autorités gouvernementales de mettre en place un système connecté électroniquement pour un déploiement simple des politiques d’immigration. La solution, de bout en bout, intègre des

plateformes de services, des logiciels sécurisés et des services sur site pour réduire sensiblement les temps d’attente grâce à l’utilisation de la vérification automatisée de documents et les contrôles aux frontières terrestres, maritimes et aux aéroports. Ce nouveau système permet aussi de détecter et prévenir la perte et le vol des documents de voyage grâce notamment aux bases de données officielles internationales.g

L a filiale de Rocket Internet, Lamudi, spécialiste des annonces immobilières sur Internet au Maroc, vient d’annoncer le lancement de son nouveau site pour mobile sur iOS et Android. Cette nouvelle étape s’inscrit dans le développement de la stratégie M-Commerce de

Lamudi. Son objectif est d’avoir tout l’immobilier au Maroc à portée de clic et à n’importe quel moment de la journée. A ce popos, Léo Dubert, le Directeur Général Maghreb a déclaré «nous avons l’ambition de faire de lamudi.ma le moyen le plus simple de trouver un bien immobilier au Maroc. Le lancement du site mobile est un grand pas en avant». g

Selon deux enquêtes commandées par IBM auprès de l’institut Ponemon, le coût moyen de la violation des données a atteint 3,5 millions US$ enregistrant une hausse de 15%, alors que le coût des attaques ciblées est estimé à 9,4 millions US$ de perte en valeur intrinsèque pour l’entreprise. Dans ce contexte, IBM a présenté un nouveau système de sécurité incluant des logiciels (IBM Threat Protection System) et des services (Critical Data Protection Program) qui permettent aux entreprises de protéger leurs données critiques à travers une analyse comportementale généralisée et une expertise de recherche approfondie.Pour rappel, IBM a mis en place, fin 2011, une BU dédiée à la cyber-sécurité qui s’est développée pour devenir l’un des grands opérateurs en matière de sécurité avec plus de six trimestres consécutifs de croissance à deux chiffres dans ce domaine. g

Détection précoce des grossesses à risque grâce à la technologie 3G

Gemalto lance «Coesys Border & Visa Management »

poursuit sa lutte contre les cyber-menaces

Tout l’immobilier au Maroc, sur votre mobile

Mobile Ultrasound Patrol

Gestion des visas et contrôle des frontières

IBM

Lamudi

Page 6: TIC MAGAZINE Edition N°11

Vu la demande croissante du grand public marocain en matière des dernières technologies à prix

accessible, D&M Groupe s’est fixé comme objectif de démocratiser l’accès aux technologies nomades en distribuant les smartphones et tablettes du Français Logicom. A ce propos, Moulay Driss El Alami, DG de D&M Group a déclaré «… L’idée était de proposer en exclusivité des produits à forte valeur technologique, à un prix que nous considérons juste et transparent». Dotés tous du système Android 4.2 Version Jelly Bean, quatre modèles seront mis sur le marché, de tailles, de couleurs, de tailles d’écran (3.5» à 5») et de configurations différentes (processeurs Dual ou Quad Core). L’atout majeur étant le prix puisque le modèle d’entrée de gamme coûte moins de 700

MAD TTC et le plus évolué coûte moins de 1700 MAD TTC. Tous les produits sont garantis un an et D&M assurera le service après-vente ainsi qu’une hotline dédiée.g

Avec un écosystème mobilisant prêt de 150 personnes en Afrique, Cegid, un des leaders français en édition de progiciels

de gestion (ERP), affiche son dynamisme à l’international, et notamment dans les pays du Maghreb, en organisant la 5e édition du Cegid Business Forum. Ce fut une journée privilégiée d’échanges et de rencontres B2B autour des leviers de croissance en 2014 - 2015 adressée aux entrepreneurs et aux entreprises (directions générales, commerciales, achats, directions de la production ou logistique, directions des systèmes d’information,

des ressources humaines, profession comptable…). A l’occasion de ce Forum, le groupe Cegid, a tenu a présenté au marché marocain son nouveau concept de magasin novateur et connecté «Cegid Innovation Store» récemment inauguré à Lyon. g

Les chercheurs en sécurité d’ESET, en collaboration avec le CERT-Bund (Allemagne) et la SNIC (Agence nationale suédoise de recherche sur les infrastructures réseau), ont découvert une vaste campagne d’attaques cybercriminelles qui a pris le contrôle de plus de 25 000 serveurs UNIX et plus de 500 000 ordinateurs dans le monde entier. Baptisée « Windigo », cette campagne a généré l’envoi de millions de spams par les serveurs infectés visant à compromettre des systèmes qui s’y connectent et à voler leurs données. La menace varie en fonction des OS ; pour un ordinateur sous Windows visitant un site infecté, Windigo installe un malware via un kit d’exploit. Pour les utilisateurs sous MAC OS, Windigo affiche des publicités de sites de rencontres alors que les détenteurs d’iPhone sont redirigés vers du contenu pornographique. Afin de vérifier l’intégrité de leur système, les administrateurs systèmes UNIX et webmasters sont tenus d’exécuter la ligne de commande suivante : $ ssh -G 2>&1 | grep -e illegal -e unknown > /dev/null && echo «System clean» || echo «System infected». g

A partir du 10 juillet prochain, Disty technologies se chargera de la distribution de l’iPhone à travers la mise à disposition de l’iPhone 5s et l’iPhone 5c dans les grands magasins et points de vente du Royaume. Cette opération sera d’une grande plus-value autant pour les revendeurs que pour les utilisateurs finaux. En effet, l’un de ses points forts, l’ouverture de 4 centres «applecare» qui assureront un service après-vente réactif et efficace grâce aux équipes d’ingénieurs et de techniciens certifiés par Apple ainsi que les ateliers aux normes Apple comprenant le matériel, les outils, les logiciels nécessaires. g

D&M Groupe introduit les produits Logicom au Maroc

Quels leviers de croissance en 2014 - 2015 ?

Enfin une Distribution officielle de l’iPhone au Maroc

ESET découvre une vaste campagne cybercriminelle

internationale

Smartphones et Tablettes Low-Cost

Cegid Business Forum 2014

Disty technologies

Opération «Windigo»

ACTUALITES 10

Sage, éditeur international de logiciels de gestion professionnels et de services, a réalisé entre avril et mai 2014 une étude

sur l’évolution des priorités et des besoins en informatique de gestion des entreprises du mid-market au Maroc et en Europe. Parmi les résultats notables de cette enquête, les entreprises marocaines du mid-market ont 3 priorités : réduire les coûts d’exploitation, conquérir de nouveaux clients et améliorer la trésorerie. Par ailleurs, 23% des sondés marocains déclarent que l’acquisition d’un ERP est leur principal investissement à venir. D’un autre côté, 73% des interrogés au Maroc déclarent ne pas tirer pleinement profit de leurs ERP. Et pour cause: le manque de formation (15%), le manque d’intuitivité des ERP (10%) et la résistance des utilisateurs aux

nouvelles technologies (10%). Selon la même étude, 54% des sondés au Maroc placent l’efficacité, la productivité et la croissance de l’entreprise comme principaux défis que doivent relever les ERP. 48% des sondés marocains pensent investir dans un ERP basé dans le Cloud. En termes de critères de choix d’un ERP, les sondés évoquent le prix, les fonctionnalités et la facilité de déploiement. g

Touch Media a annoncé le lancement de NOA Direct Medaillon, un réseau publicitaire online composé des

meilleurs sites marocains et qui compte plus d’un demi-milliard de pages vues par mois. L’objectif est de permettre aux entreprises souhaitant communiquer sur le web d’avoir une présence optimisée

sur la toile avec un ciblage précis et de canaliser une partie plus importante des investissements en communication vers les sites locaux. Et à l’instar des grands réseaux sociaux, NOA Direct Medaillon utilise des formats non-intrusifs, intégrés au contenu des sites, qui ne gênent pas la navigation des internautes..g

Alors que SAP enregistre une croissance significative en Afrique, la firme vient de nommer Gilles Leprêtre en tant que DG pour l’Afrique Francophone, fusion des pays Francophones situés en Afrique Centrale, en Afrique de l’Ouest et au Maghreb, initialement gérés par SAP France. Il sera basé au siège social de SAP Casablanca nouvellement créé. Leprêtre a rejoint SAP France en 2006 à la tête du secteur «PME» avant de reprendre les secteurs du Retail, Consumer et Wholesale pour les grands comptes en 2009. 2 ans plus tard, il fut promu en tant que membre du Comité Exécutif de SAP France.g

Sage réalise une première radioscopie

lance NOA Direct, plateforme fédérant les meilleurs sites marocains

Gilles Leprêtre Nouveau DG Afrique

Francophone

Marché de l’ERP au Maroc

Touch Media

David Meads

Nokia a mis sur le marché marocain, ses derniers smartphones à écran large. Il s’agit d’abord du Nokia Lumia 1520 qui dispose d’un écran 1080p full HD et d’un écran d’accueil avec une troisième colonne de «live tiles» permettant aux utilisateurs d’atteindre rapidement leurs applications préférées avec moins de défilement. Et grâce à la caméra PureView de 20MP qui offre une stabilisation d’image optique et un zoom HD, le Lumia 1520 donne vie aux photos capturées grâce aux nouveaux Nokia Storyteller et Nokia Camera. De plus, la caméra du Nokia Lumia 1520 enregistre des vidéos Full HD avec un son très clair. L’appareil intègre également le Nokia Rich Recording avec quatre micros, ce qui offre un son stéréo sans distorsion. L’autre Smartphone est le Nokia Lumia 1320 qui apporte les meilleures innovations de la gamme Lumia à un smartphone doté d’un écran de 6» comme le Nokia Camera et le Nokia Storyteller ainsi que l’application de localisation HERE qui offrent aux utilisateurs une offre convaincante sur les smartphones à écran large, pour un prix imbattable.g

TIC MAGAZINE N° 11 TIC MAGAZINE N° 11

Smartphones Nokia Lumia deux nouveautés désormais disponible au Maroc

Page 7: TIC MAGAZINE Edition N°11

Depuis Mars 2014, deux ans après l’acquisition du groupe Afina, Westcon Group a opté pour le Maroc en tant que hub pour ses activités dans la région

Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie).De ce fait, de nombreux changements sont opérés pour une adoption progressive des processus et des procé-dures commerciales, financières et d’exploitation afin que cette région puisse bénéficier des mêmes standards et processus déployés dans les autres régions d’Afrique. L’objectif de cette opération est d’instaurer une politique de services de qualité élevée afin que la filiale africaine du groupe, «Westcon Africa», puisse apporter une plus grande valeur ajoutée dans l’accompagnement des revendeurs et des intégrateurs dans leur business. Ceci étant possible grâce à une logistique maîtrisée, le support en avant-vente et en après-vente des projets ; notamment les services supports, l’aide à l’intégration et la résolution des incidents de premier niveau, la mise à disposition des kits de démos et surtout, des conditions financières avan-tageuses.

De nouvelles marques et de nouveaux services bien-tôt disponibles Après l’acquisition du Groupe Afina, le portefeuille du Groupe Westcon s’est enrichi de toutes les offres de ser-vices professionnels spécialisés qui furent disponibles auparavant chez Afina, y compris les services de supports après-vente et de formation. A ce titre, la filiale marocaine est le Centre de formation VMware agréé le plus actif au Maroc et en Afrique du Nord puisque plus de 250 ingé-nieurs et administrateurs réseaux, sécurité et système de la région, clients finaux et revendeurs confondus, ont été formés rien qu’en 2013. Aussi, d’autres formations des éditeurs et des construc-teurs représentés par Westcon (Kaspersky, NetApp et F5) y sont également assurées. Par ailleurs, l’arrivée de Westcon Africa en Afrique du Nord impacte le portefeuille des marques distribuées. En effet, suite à l’intégration de Palo Alto Networks à son portefeuille, les négociations sont en cours avec les fabricants stratégiques déjà repré-sentés dans les autres régions d’Afrique pour le lance-ment de leurs activités en Afrique du Nord. Cela promet de dynamiser la croissance du business des partenaires et des éditeurs et/ou constructeurs dans la région et dans diverses activités : communications unifiées, réseaux, so-lutions de sécurité, Datacenter, virtualisation, Cloud, etc. Pour ce faire, d’importants investissements sont en cours de validation auprès du top management.

Comstor à la conquête de l’Afrique du Nord à partir de CasablancaDepuis Octobre dernier, Comstor, la filiale du groupe Westcon qui se veut le distributeur à valeur ajoutée et le spécialiste incontestable des solutions Cisco en infrastruc-ture réseaux, en collaboration et en Datacenter, est aussi devenue opérationnelle en Afrique du Nord. Il s’agit de l’un des plus importants partenaires distributeurs Cisco au monde et en Afrique. Comstor accompagne ses parte-naires dans la commercialisation des produits et solutions Cisco et soutient ses revendeurs à relever rapidement les opportunités des clients finaux grâce notamment à son

approche, ses programmes, ses outils et ses différentes valeurs ajoutées.Un autre principal atout dont jouit le distributeur réside dans ses équipes techniques et avant-vente qui comptent des ingénieurs certifiés dans les technologies réseaux, sé-curité, virtualisation et Datacenter, les plus avancées et le plus réputées (Cisco, EMC, Panduit, VMware, Solarwinds, etc.). Ainsi, et grâce à Comstor, les partenaires disposeront des ressources, des services et des outils qui leur permet-tront :• d’identifier plus rapidement des opportunités sur des marchés en forte croissance ; • d’améliorer leur compréhension du marché, • d’approfondir leurs connaissances des technologies ; • de bénéficier des leads générés par les campagnes Comstor ; • de se former à la vente de solutions technologiques ; • de consulter des analyses et rapports sur la concurrence, … • et bien d’autres services à haute valeur ajoutée.Par conséquent, les partenaires obtiendront de meilleures marges sur leurs ventes de solutions en saisissant des opportunités commerciales lucratives et en augmentant leur connaissance du marché et des technologies qu’ils représentent tout en offrant un support et des services professionnels remarquables à leurs clients. Interrogé sur le sujet, Vincent Entonu, DG Comstor Africa explique : « notre différence réside dans la passion pour la technologie, notre expertise produit et notre réactivité. Nous savons que pour être le meilleur distributeur des produits Cisco, nous avons besoin de concentrer nos efforts sur nos compétences et aider nos partenaires à accroître leur business». Et rajoute : «notre approche d’un service complet et de la vente de solu-tions complètes est la raison pour laquelle notre accompa-gnement est reconnu comme étant le meilleur».

Comstor élu distributeur partenaire Cisco de l’année 2013A l’occasion du Cisco Partner Summit 2014 qui s’est tenu en mars dernier à Las Vegas, Comstor Africa s’est vu remettre le prix du distributeur de l’année lors d’un événement qui a réuni l’ensemble des partenaires internationaux Cisco. Le Sommet des Partenaires de Cisco est organisé pour reconnaitre le réseau des partenaires exemplaires qui démontrent les meilleures pratiques d’affaires dans leur catégorie, et servent de modèle pour l’industrie. A propos de cette distinction, Vincent Entonu, DG Comstor Africa a déclaré : «nous sommes fiers de notre partenariat de longue date avec Cisco et sommes honorés d’avoir été choi-sis en tant que partenaire distributeur Cisco le plus apprécié et stratégique du continent». Les domaines considérés par cette distinction comprennent les pratiques innovantes, les succès d’application, des programmes uniques, la résolution des problèmes et les approches commerciales. Au cours des quatre derniers trimestres, Comstor Afrique a toujours obtenu les accréditations pour l’ensemble des architectures de technologies avancées, à travers toutes les régions. Son engagement envers Cisco et ses parte-naires dans le continent est évident dans son approche,

chaque jour de l’année. Les experts Comstor dédiés visent à supporter les partenaires du continent pour accélérer leurs affaires en tirant profit des solutions Cisco à travers une gamme de technologies réseaux, collaboration et Datacenter.

Développer des solutions de sécurité et Datacenter de bout en bout demande aux partenaires, revendeurs et aux clients de s’adosser à un distributeur solide. Et c’est dans ce cadre que s’inscrit la présence de Westcon Group au niveau de la région Afrique du nord avec l’offre d’une suite complète de services support, opérationnel, mar-keting et financiers, mais surtout des offres de sécurité, de conformité, de Datacenters et de Cloud basées sur les meilleurs produits complémentaires de leurs catégories.g

Westcon Group choisit le Maroc comme hub Distribution IT

Dans la perspective d’étendre ses activités en Sécurité et Datacenter aux marchés d’Afrique du Nord, d’Amérique Latine et d’Ibérie, Westcon Group avait acquis le Groupe Afina en 2012. Désormais, la transition est achevée et les équipes nord-africaines des deux groupes réunies, travaillent déjà sur des projets d’envergure.

12ANALYSE SECTORIELLE Cet article vous est offert par Westcon

A propos du Groupe Westcon

Westcon Group, Inc. est un distributeur à valeur ajoutée de solutions de référence dans le domaine des communications unifiées, du datacenter et de la sécurité disposant d’un réseau mondial de revendeurs spécialisés. Les équipes de Westcon proposent des modalités uniques pour supporter la croissance de leurs partenaires. Les partenaires bénéficient d’un accompagnement sur mesure afin de répondre à leurs besoins grâce aux relations privilégiées établies avec les équipes de Westcon Group. Avec une infrastructure logistique globale, des services finan-ciers flexibles, de support avant-vente, une assistance technique et l’aide à l’intégration des solutions, Westcon est au côté de ses partenaires pour répondre de façon réactive aux évolutions du marché et leur permettre d’atteindre leurs objectifs de revenu.Westcon représente en Afrique du Nord plusieurs marques notoires notamment NetApp, F5, Palo Alto Networks, Kaspersky, McAfee et Extreme Networks..g

A propos de Comstor

Distributeur leader sur son marché, Comstor est spécialiste des solutions technologiques avancées en Amérique du Nord, Amé-rique du Sud, Europe, Asie Pacifique, Moyen Orient et en Afrique. Grâce à une profonde connaissance technique de l’offre Cisco, Comstor met à la disposition de ses clients une réelle expertise et une véritable expérience à chaque étape du processus de vente. Ils peuvent ainsi profiter de conseils, de la validation des configurations système, d’une aide au déploiement des solutions et du support de notre équipe d’ingénieurs avant-vente, qu’il s’agisse d’entreprises ayant un seul site, multi-sites ou encore de dimension internationale. Comstor fournit également de nombreux services, des pro-grammes de support, des formations régulières ainsi que les outils nécessaires pour être plus compétitif et rentable..g

TIC MAGAZINE N° 11 TIC MAGAZINE N° 11

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La gestion du parc automobile de l’entreprise offre de nombreux avantages, particulièrement, la réduction du temps d’immobilisation des véhicules, l’amélio-

ration de la productivité des utilisateurs, la garantie d’une flotte bien entretenue et surtout renouvelée à la bonne fréquence. Toutefois, de nombreuses entreprises sous-es-timent ce processus et assurent une gestion impropre de leur parc auto par le biais d’outils inadaptés. Aussi, le métier du gestionnaire de flotte est souvent dévalorisé étant don-né que les bénéfices d’une bonne gestion de flotte auto sont mal perçus. Ceci donne lieu à un réel besoin d’une vision globale des informations relatives à la gérance du parc auto tout en recentrant les gestionnaires sur des mis-sions à valeur ajoutée. Et pour y parvenir, DIGISOFT,depuis 7 ans, est un éditeur de progiciel métier de gestion de parc auto, a conçu la solution DIGIPARC, progiciel de gestion intégré incluant tous les modules et fonctions nécessaires à la gestion complète de la flotte de véhicules de l’entre-prise.

DIGIPARC : Une solution unique au MarocLa solution DIGPRAC permet d’optimiser le TCO par la mai-trise des processus de gestion et le suivi des véhicules de l’entreprise. La solution permet en effet d’optimiser la ges-tion de la flotte automobile d’entreprise ainsi que le pilo-tage des coûts afférents. Et grâce à ses tableaux d’analyse et ses reporting consultables en ligne, la solution offre de vrais outils d’aide à la décision pour optimiser la politique auto de l’entreprise.

DIGIPARC : Un accompagnement de prosDès l’audit de l’existant, jusqu’à l’exploitation effective de la solution, en passant par la gestion des données relatives à la flotte auto de l’entreprise ainsi que la formation des uti-lisateurs, DIGISOFT accompagne ses clients sur l’ensemble du projet d’automatisation du processus de gestion de leur parc auto et ce, en prenant en compte leur existant, leur organisation, leurs processus, leurs contraintes, ...

DIGIPARC : quel impact sur les chargesLa complexité de la gestion de la flotte auto ne permet plus une «navigation à vue». Chaque décision implique des enjeux financiers importants et ce, qu’il s’agisse de la

détermination de la taille ou de la composition de son parc (marques / modèles), de sa fréquence de renouvellement (durée / kilométrage d’utilisation), des frais inhérents à son utilisation (carburant, assurance, maintenance, fisca-lité, gestion administrative et/ou technique, ...), du choix du financement, … De ce fait, le gestionnaire de parc doit disposer d’outils automatisés et de tableaux de bord pour analyser les états de gestion de sa flotte afin de proposer des options d’amélioration de la politique automobile et d’optimiser l’exploitation de son parc et des charges rela-tives à sa gestion.

DIGIPARC : d’autres avantages ?DIGIPARC permet de déceler les écarts de consommation entre les différentes marques et modèles de véhicules à travers le suivi et le contrôle des consommations. La solu-tion permet aussi de repérer les éventuels abus ainsi que les erreurs de facturation des pétroliers. Par ailleurs, la ges-tion centralisée des sinistres permet de mesurer la sinis-tralité de sa flotte ainsi que celle de tout sous ensemble analytique (département, direction, conducteur, véhicule, ...). Ainsi, la mise en place d’une politique préventive pour réduire la sinistralité de son parc devient plus facile. Aussi, la solution DIGIPARC inclut un module optionnel d’analyse financière qui permet de décomposer le coût des sinistres et d’agir sur chacun des paramètres, que ce soit par la négociation d’accords spécifiques avec les différents four-nisseurs, ou par la renégociation des conditions contrac-tuelles d’assurance. D’autre part, le suivi de l’entretien de ses véhicules garantit le respect des préconisations des constructeurs (révisions effectuées au kilométrage prévu) et ce, grâce à la consultation en ligne du livret d’entretien des véhicules.Qu’il soit acheté ou loué, le parc auto représente souvent un poste de charges non négligeable dans l’entreprise. Automatiser sa gestion est bien plus qu’un luxe et s’ados-ser à des professionnels pour y parvenir n’est guère une futilité. g

Pour une automatisation facile du processus de gestion du parc auto de l’entrepriseDIGIPARC By DIGISOFT

La gestion de la flotte automobile constitue l’un des processus ardus de l’entreprise, compte tenu des opérations, répétitives et chronophages, qui le composent. De ce fait, automatiser ce processus par le biais d’une solution dédiée aurait des impacts positifs sur le parc auto, dans sa globalité. C’est dans ce cadre que s’inscrit la solution DIGIPARC de DIGISOFT. Eclairage

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Les solutions de communication et de collabora-tion telles que la messagerie, la vidéoconférence, le partage documentaire, la création d’intranet,…

sont essentielles au renforcement de la productivité des collaborateurs et donc de toute l’entreprise. Toutefois, compte tenu de plusieurs facteurs dont les coûts rela-tifs aux acquisitions softwares et hardwares ; les charges d’administration, d’exploitation et de maintenance ; les coûts relatifs à l’énergie consommée ; les coûts liées aux solutions tierces nécessaires (Backup, Antispam, Archivage, …) ; la haute disponibilité des services, aux éventuels projets de migration, etc., la maitrise du TCO (Total Cost of Ownership) de telles solutions s’avère très difficile. Par ailleurs et compte tenu du contexte économique ac-tuellement difficile, les entreprises, de par leur taille, sont de plus en plus forcées de réduire leurs investissements pour les orienter avec optimisation vers leurs cœurs acti-vités les plus rentables.D’un autre côté, l’accélération de la publication des nou-velles versions des solutions rend difficile l’adoption, l’évolution et la maitrise des services d’infrastructure et ce, même avec un département IT d’envergure.Dans un tel contexte, l’offre Cloud Public Microsoft Office 365 apporte des solutions tangibles en matière de colla-boration et de communication tout en offrant le meilleur rapport qualité/prix/satisfaction des utilisateurs.

Office 365 : une offre complète et flexibleL’offre Microsoft Office 365 est constituée de trois ser-vices auxquels s’ajoute la suite bureautique MS Office Professionnelle (Excel, Word, Powerpoint…). Le pre-mier service concerne la messagerie Exchange Online (emails, agendas et contacts) où l’utilisateur bénéficie d’un espace de 50Go de boite aux lettres, de la synchro-nisation avec ses terminaux mobiles, de l’archivage en ligne, de l’anti-spam, de la consultation des emails hors connexion, etc.L’offre inclut également Lync Online qui regroupe les services de la messagerie instantanée ainsi que la vidé-

oconférence. SharePoint Online, quant à lui, permet le partage de documents, la création de sites intranet et internet, ainsi que l’utilisation d’un réseau social d’entre-prise (Yammer). De plus, tous ces services sont proposés en mode SaaS (Service as a Service), sous forme d’abonnement où le consommateur ne paye que ce qu’il consomme réelle-ment puisqu’il peut souscrire à un ou plusieurs services, en fonction de ses besoins. L’entreprise peut également combiner différents abonnements, selon les besoins spécifiques de ses utilisateurs. Par exemple, il est possible d’avoir 100 utilisateurs béné-ficiant uniquement de la messagerie Exchange Online et 20 utilisateurs ayant la messagerie, les conférences et la dernière version d’Office. Cerise sur le gâteau, tous ces services sont adminis-trables à l’aide d’une interface unique en ligne qui assure la bonne gestion ainsi que le bon contrôle de toute la plateforme.

Une mobilité et une expérience utilisateur qui vaut le détourL’offre Cloud Public Microsoft Office 365 permet une intégration optimale entre ses différents services. Ainsi, l’utilisateur peut par exemple directement voir la pré-sence de ses collègues et démarrer une conférence vidéo à partir d’Outlook ou du Webmail. Par ailleurs, que l’uti-lisateur soit connecté ou non, il dispose toujours d’un accès permanent à ses données. Il peut effectivement s’y connecter à partir de n’importe quel type de device : Laptop, PC, smartphone, tablette, etc., et ce quel que soit son système d’exploitation (Microsoft, IOS, Android, …).L’utilisateur peut également accéder à ses données à partir d’un PC public ou d’un terminal qui ne dispose pas de la suite bureautique. Pour se faire, il lui suffira de se connecter à son compte Office 365 et d’installer de façon temporaire la suite Office sans passer par des heures de téléchargement : la suite MS Office étant alors «streamée» à partir des serveurs Microsoft vers le poste utilisateur.

Mieux encore, l’entreprise n’a plus à se soucier de la mise à jour des services et des outils collaboratifs dont disposent ses utilisateurs vu qu’ils bénéficient en perma-nence des dernières versions des services Microsoft qui sont mises à leur disposition.

Interactions avec les services centrauxUn des avantages majeurs de l’offre MS Office 365 est sa capacité de s’intégrer avec les services centraux de l’entreprise, hébergés dans son Datacenter. Ainsi, il est possible, par exemple, de faire communiquer l’annuaire d’entreprise (Active Directory) avec les services MS Of-fice 365 afin d’avoir une administration uniforme et sim-plifiée. Pour la messagerie, il est possible d’adopter un mode Hydride qui consiste en la cohabitation entre Exchange Online et le serveur Exchange déployé dans l’entreprise. Cette capacité d’interfaçage et de cohabitation entre les services centraux et les services Online de Microsoft est donc un facteur déterminant pour les entreprises sou-cieuses de la souplesse d’intégration de leurs services IT ainsi que l’évolutivité de leur SI.

Sécurité et disponibilité des informationsDans le cadre de son offre Cloud Public Office 365, Mi-crosoft garantit la disponibilité des données utilisateurs contre toute éventuelle perte ainsi que la confidentialité de ces données contre toute utilisation abusive pour d’autres fins, quelle qu’en soit la nature. Ceci étant ac-compagné par une garantie financière de Microsoft qui assure un niveau de service de 99,9% de sa plateforme.Par ailleurs, l’offre Cloud Public Microsoft Office 365 est le premier service Cloud Public à productivité profes-sionnelle de premier plan à avoir mis en place de façon rigoureuse l’ensemble des contrôles de gestion ainsi que l’ensemble des procédures d’accès physiques et logiques définis par la norme ISO 27001. C’est aussi le premier service Cloud Public disposé à signer les clauses contractuelles type de l’Union Européenne concernant le transfert international de données.

Qu’en est-il de la transition vers le Cloud ?Généralement, la mise en place ou la transition vers les services MS Office 365 est assez abordable. En effet, pour les TPE et PME par exemple, les services peuvent être effectivement opérationnels et les collaborateurs peuvent réellement utiliser les services MS Office 365 en quelques jours seulement. Cependant, pour les entre-prises de taille plus importante, il s’avère souvent néces-saire d’assurer la migration des données vers le Cloud, à partir des plateformes existantes, tout en assurant la continuité de service. Les utilisateurs pourront ainsi mi-grer vers le cloud au fur et à mesure de l’avancement de la migration ; ce qui impose une cohabitation entre les deux environnements pendant quelque temps. Dans ce contexte, il est aussi nécessaire de prendre en compte les prérequis nécessaires à un basculement vers le cloud

et s’assurer de la qualité d’implémentation des services sur site car ils devront, dans la majorité des cas, s’interfa-cer avec les services en Cloud.

Compte tenu des contraintes que cela suppose, l’adop-tion de l’offre Cloud Public Microsoft chez les grands comptes nécessite un accompagnement de qualité, assuré par des experts en la matière et ce, afin d’assurer une transition fluide et transparente vers le Cloud. Dans ce registre, Nelite accompagne les PME et Grands Comptes Nord Africains dans le déploiement des solu-tions Microsoft. De l’étude technique et financière jusqu’à la mise en œuvre et la formation, les équipes de consultants Nelite apportent leur expertise aussi bien pour des solutions en Cloud public que pour des solu-tions « On site».g

De véritables solutions de collaboration et de communicationMicrosoft Office 365

La collaboration et la communication sont des éléments essentiels au bon fonctionnement des entreprises. Et pour s’offrir ces services, les entreprises, toutes tailles confondues, cherchent le juste équilibre entre les exigences des utilisateurs et les contraintes budgétaires que cela suppose. Dans ce chapitre, Microsoft Office 365 apporte des réponses. Zoom !

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A propos de

Nelite North Africa

Partenaire spécialiste des technologies Microsoft et élue « Meilleur partenaire Microsoft au Maroc » en 2011, 2012 et 2013, Nelite propose trois grands pôles d’activités : Private Cloud & Virtualisation, Desktop Management et Messaging & Collaboration. A ces pôles, s’ajoute un centre de support proposant une assistance réactive et préventive annuelle pour accom-pagner les clients dans leur exploitation des solutions Microsoft.Présent à Paris, New York et Casablanca, le Groupe Nelite a été créé en 2007 et compte aujourd’hui 148 collaborateurs.

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PROFIL PRO - Portrait

Mohamed Samir HafizGeneral Manager de SCD Maroc

Le savoir, la culture et l’éducation sont des fondamentaux

dans l’existence d’un individu

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Ma philosophie, c’est de travailler dur, certes, mais tout en prenant du plaisir.

Mohamed Samir Hafiz, actuellement General Manager de Specialist Computer Distribution, est natif

d’Alger. Son père étant détaché par Air Algérie, Mohamed Samir Hafiz, issu d’une grande famille algéroise, a eu l’occasion de côtoyer des milieux socioculturels différents. Cela ne l’a pas empêché d’être fier de son identité culturelle algérienne. Cette absence d’acculturation chez lui est de mise grâce à trois personnes qui ont marqué sa vie. C’est grâce à elles qu’il est aujourd’hui ce qu’il est. « J’ai reçu l’amour de ma patrie, de Dieu et de Son Prophète par ma grand-mère. Ma mère quant à elle m’a appris de toujours surpasser mes rêves et mes peurs. Mon père, lui, m’a apporté tout ce qui, aujourd’hui, me permet de m’exprimer dans la vie professionnelle, familiale et sociale. Il m’a inculqué la droiture, l’amour d’autrui, le challenge de la réussite, l’amour de notre religion et l’ouverture à l’autre », déclare-t-il à notre magazine.Son parcours académique, il l’a poursuivi au sein du système d’éducation français en Algérie (Type mission). Mais, après avoir obtenu son bac Sciences, il passe le concours de l’ISCAE qu’il réussit avec brio. Une Institution qu’il ne regrettera jamais d’y avoir été formé. « Je suis fier, aujourd’hui, d’avoir opté pour l’ISCAE dans la mesure où je constate à quel point les ISCAEistes peuvent être solidaires, forts et bien structurés dans le tissu économique marocain. C’est grâce à l’ISCAE que je suis actuellement dans ce réseau qui m’a permis de me développer dans mon pays d’adoption qu’est le Maroc », nous avoue-t-il.Après son passage par l’ISCAE, Mohamed Samir Hafiz saisit l’opportunité de rejoindre l’INSEAD (anciennement appelée Institut européen d’administration des affaires), grâce à HP qui lui avait proposé un cursus en Executive MBA. La proposition de HP n’était pas sans fondement : Mohamed Samir Hafiz faisait partie du Top Talents Activer dans le monde HP.

Bien qu’il ait fini son cursus académique, il ne cesse jamais d’apprendre : « j’ai toujours soif d’apprendre. Pour moi, être à la page est essentiel. Le savoir, la culture et l’éducation sont des fondamentaux dans l’existence d’un individu. J’ai l’impression de mourir si je ne suis pas constamment à la recherche de cette connaissance qui nous permet de nous épanouir, de nous développer et de la transmettre à autrui», explique-t-il.Concernant la question relative à son parcours professionnel, Mohamed Samir Hafiz avoue qu’il est composé de plusieurs phases : « la première a débuté après l’obtention du diplôme au

sein de l’ISCAE. Durant cette phase, je changeais fréquemment d’entreprises. Ce n’est pas parce que je ne m’y plaisais pas, mais je concevais cette étape comme une occasion d’apprentissage. Je devais donc faire le tour de pas mal de secteurs d’activités afin d’élargir mes horizons et aiguiser mes compétences. Et ce fut le cas: j’ai pu booster mes aptitudes professionnelles dans des métiers aussi variés que le marketing, la finance, le contrôle de gestion, le commercial, l’industrie agroalimentaire et j’en passe.» Vient ensuite pour lui, la phase de stabilité qui a commencé avec Compaq, racheté après par HP. Au sein d’une multinationale aussi bien structurée, il « apprend à apporter, dans le cadre d’une culture globale, des actions locales. Cela me rappelait ce que souvent notre manager nous disait : « Think global, act local ». Cette phase m’a apporté la capacité d’adapter une stratégie mondiale à un contexte spécifique et local ».La troisième phase de son cursus professionnel lui a permis de rentrer en Algérie pour rejoindre Watanya Telecom, filiale de QTEL. Qu’est-ce que cela lui a apporté ? « Cela m’a permis de connaitre une autre dynamique de business où les télécoms en Afrique explosent. Il fallait donc courir derrière les nouveautés et la créativité. L’organisation B2B que j’ai mise en place. Une fois le challenge réussit, j’ai décidé de rentrer au Maroc », répond-il.Une fois rentré au Maroc, il prend la direction générale d’Editinfo. Sous le mentoring de Kader Messnaoui, il intègre les réseaux institutionnels et professionnels qui animent le tissu économique marocain. Suite à cette expérience au sein d’Editinfo, il fut recruté pour la direction générale de SCD ; poste qu’il occupe actuellement.En tant que Manager, Mohamed Samir Hafiz a sa propre philosophie, aiguisée tout au long de son parcours : « ma philosophie, c’est de travailler dur, certes, mais tout en prenant du plaisir parce que le travail est aussi une opportunité d’apprentissage qui devrait ultimement procurer du plaisir, et à condition que l’individu fasse preuve d’une certaine curiosité et qu’il ait cette prédisposition que requiert le développement personnel ». g

C’est grâce à l’ISCAE que je suis actuellement dans ce réseau qui m’a permis de me développer dans mon pays d’adoption qu’est le Maroc

Par S. Zinnid

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PROFIL PRO - Interview

Quel regard portez-vous sur le secteur IT au Maroc ?Tout d’abord, je pense que le Maroc, vu sa stabilité politique, a eu la chance de voir les multinationales IT s’installer sur son sol (HP, IBM, Microsoft, etc.) dans le but d’en faire un hub pour la conquête du marché africain, surtout francophone. Cela a eu un avantage important, puisque l’accès à l’expertise de ces multinationales est devenu facile pour les DSI marocains, comparaison faite avec le cas des pays limitrophes, tels que l’Algérie, la Tunisie, etc. Par ailleurs, et c’est là un autre avantage, le Maroc a très vite suivi les orientations internationales véhiculées par ces multinationales. La conséquence en est que le secteur IT au Maroc est devenu plus mature que celui des pays à économie similaire en Afrique.Le secteur a très vite acquis un niveau d’excellence qui a eu un impact positif sur différents secteurs dont celui

de la banque et les télécommunications, notamment.D’un autre côté, le Maroc a su profiter de cette dynamique et a mis en place le plan Maroc Numeric depuis l’époque de M. Chami.

Ce plan est une feuille de route extrêmement claire qui, d’un gouvernement à un autre, a été portée avec des axes stratégiques clairs. N’oublions pas aussi des entités comme l’ANPME qui a boosté le secteur avec ses différents programmes à l’image de Moussanada. Ces différents programmes ont permis aux entreprises IT d’accroitre leur business et aux PME PMI marocaines de se doter d’infrastructures IT leur permettant de moderniser leur mode de gestion, de production, etc.

Globalement, je pense que le marché IT au Maroc est en vraie ébullition.Toutefois, et bien que j’en sois adhérent , je pense (et je le dis sans détour) que le parent pauvre de ce secteur, reste la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) qui représente le secteur et qui, à mon sens, ne joue pas encore un rôle assez important.

Mais, avec le nouveau bureau qui a été nommée récemment, je pense que l’APEBI apportera une nouvelle dynamique, en provoquant des ateliers et des échanges fréquents. D’ailleurs, j’ai rencontré Chakib Rifi, le DG de Dataplus et Vice-président de l’APEBI et j’ai ressenti chez lui une vraie volonté de mener des actions dans ce sens.

Quels sont les obstacles qui persistent encore selon vous, afin que le Maroc fasse des Nouvelles Technologies un véritable levier pour l’économie marocaine ?Pour moi, le principal obstacle réside dans la formation. Je pense que, vu sa stabilité, le Maroc a bénéficié de cette volonté de Nearshoring dont les entreprises étrangères y ont vu un double intérêt. D’abord, pour une raison de proximité des prestataires. Ensuite, parce qu’elles ont découvert l’existence d’un vrai vivier de ressources humaines avec un rapport qualité coût qui était à l’époque très intéressant. Durant cette période, le seul souci des instances était de mettre en place des parcs d’activités comme Casanearshore ou Technopolis de Rabat pour faciliter l’implémentation de ces multinationales.

Mohamed Samir HafizGM de SCD Maroc

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Or, à ce moment-là il fallait parallèlement mettre en marche des programmes drastiques de formation au profit de la jeunesse estudiantine marocaine. Certes, il y avait le programme des 10 000 ingénieurs, mais pour moi ce programme n’était pas en parfaite adéquation avec les besoins du secteur. Pour illustrer mes propos, je vous donne l’exemple des centres d’appels dans lequel le vivier des ressources humaines n’a pas bénéficié d’une véritable stratégie pour maintenir un vivier de qualité. Dans le secteur IT, la situation est similaire. En tant qu’Algérien, j’aurai aimé voir des partenariats et des conventions intergouvernementaux pour faciliter la migration des compétences entre les pays du Grand Maghreb. Cela aurait profité à toute la région,

au lieu de voir des entreprises rapatrier leurs activités délocalisées ou aller dans d’autres pays, comme le Sénégal ou autre.

Tout le monde parle de crise ; pensez-vous que c’est une fatalité et qu’il faudra faire avec, ou au contraire qu’une crise représente aussi une opportunité pour s’adapter et booster la créativité d’une entreprise ?Pour moi, un contexte de crise, c’est l’occasion pour n’importe quelle activité de s’assainir. Je m’explique: quand un secteur est en période d’euphorie, les opportunités d’affaires deviennent accessibles et faciles pour tout le monde. Par conséquent, au niveau de la qualité des prestations et services, c’est toujours le moins disant qui l’emporte, même si c’est au détriment de la qualité et de la fiabilité. La crise, donc, tamise. Ce qui veut dire, que pour le secteur de l’informatique, seules les entreprises les mieux structurées, les plus sérieuses et les plus aptes à conduire le changement pourront dépasser ce contexte difficile. D’ailleurs, pour rappel, rien qu’en 2013, 2500 entreprises, tous secteurs confondus, ont mis la clé sous le paillasson. C’est l’équivalent des entreprises du secteur IT au

Maroc. Elles ont disparu parce qu’elles manquaient des conditions de survie que j’ai citées plus haut. Donc, pour moi, et même si c’est malheureux de le dire, une crise est bénéfique dans le cycle de vie d’une économie ou d’un secteur.

Un mot sur le Cloud et ses perspectives au Maroc ?Il y a des lectures qui sont claires et qui ont été vérifiées par l’histoire de l’informatique lors des dix dernières années. Quand les géants du secteur IT décident de bannir une technologie et d’aller vers une autre, alors il faut s’attendre à ce que cela se réalise. Autrement dit, si ces géants ont décidé de faire du Cloud une des tendances majeures des années à venir, c’est que le Cloud finira par s’imposer au sein des entreprises. Les blocages psychologiques ou autres, finiront par s’estomper avec le temps.

SCD vient de changer sa charte graphique. Quelles sont les motivations stratégiques qui sont derrière une telle action ?SCD vient effectivement de changer sa charte graphique, pour répondre aux obligations juridiques suite au rachat de SDG par Tech Data. SDG devient, donc, Specialist Computer Distribution (SCD). Ce changement, nous a offert l’opportunité de revoir complétement notre identité visuelle pour l’aligner au plus près avec notre stratégie.g

Propos recueillis par S. Zinnid

SCD Maroc

Un contexte de crise, c’est l’occasion pour n’importe quelle activité de s’assainir.

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SCD Maroc est un distributeur informatique agréé HP, Microsoft et Infosec. SCD fait par-tie de SCD Moyen Orient et Afrique du Nord, la division de distribution technologique de Rigby Holding PLC, le 13ème plus large groupe privé au Royaume-Uni.Distributeur à valeur ajoutée, SCD Maroc est le spécialiste des solutions informatiques complètes. Grâce à un portfolio de marques robustes et performantes et en raison de forts partenariats, SCD offre une proposition de valeur unique. Comme le dit, Steve Rigby, notre International Director, « Nous sommes déterminés à devenir le leader de la distribution à valeur ajoutée sur l’Afrique et le Moyen-Orient. A travers le développement de notre portfolio, nous espérons devenir votre futur « One Stop Shop » pour les solutions datacenter, virtuali-sation et Cloud computing. Notre stratégie est basée sur un vrai partenariat avec nos clients auxquels nous offrons la solidité financière et l’expertise. A nos partenaires constructeurs, nous apportons les compétences, de la flexibi-lité est une large ouverture du marché».

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TECHNOS

Malgré les nombreux freins qui ralentissent l’adoption du commerce sur Internet en Afrique, particulièrement l’absence de sys-

tèmes de paiement électroniques appropriés ou en-core la hausse des coûts d’expédition, les indicateurs progressent d’année en année. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude sur les comportements d’achat en ligne réalisée par Mastercard dans la région EMEA. Cette enquête, qui mesure la propension des consommateurs à effectuer des achats par internet, a été menée entre Novembre 2013 et Janvier 2014 et se base sur une moyenne de 500 entretiens réalisés sur 11 marchés de la région Afrique (Maroc, Egypte, Nigé-ria, Kenya et Afrique du Sud) et Moyen-Orient (Kuwait, Emirats Arabes Unies, Oman, Liban, Qatar et Arabie Saoudite).

Des indicateurs encourageant Selon cette enquête, 71% des sondés en Afrique in-diquent qu’ils sont favorables aux achats en ligne ; soit une progression de plus de 13% par rapport aux indicateurs de la même enquête en 2013. Il en ressort de même que près de la moitié des personnes interro-gées ont indiqué avoir effectué des achats sur internet et plus de 90% parmi ceux-ci déclarant être très satis-faits de leur expérience d’achat en ligne. A ce propos, Aaron Oliver, directeur des moyens de paiement émergents pour la région Moyen Orient et Afrique du Nord chez MasterCard précise que « l’achat en ligne est pratique, rapide et sûr. Si l’on considère les avantages, il n’est pas surprenant que de plus en plus de personnes aillent sur Internet pour effectuer leurs achats».En termes de tendances d’achat sur la toile et, alors que les boutiques en ligne de vêtements, de com-pagnies aériennes, de voyage, d’hôtels, d’appareils électroménagers et de produits pharmaceutiques connaissent une hausse graduelle et constante du nombre de leurs visiteurs, les sites proposant des ou-tils et solutions professionnels, les sites d’informations payant locaux et internationaux et les sites proposant des conseils financiers ont connu une baisse par rap-port aux années précédentes. Dans ce chapitre, l’étude a révélé que les sondés font la majorité de leurs achats auprès de compagnies aériennes, pour l’achat de livres, de CD, de DVD, de voyages, … Concernant les facteurs qui influencent la décision d’achat, les sondés ont indiqué que la vitesse de la transaction, le prix des articles et la réputation du site web sont les trois critères les plus importants lors d’un achat en ligne. Et pour booster davantage le e-commerce, 25% des acheteurs ont fait référence au renforcement de la sé-curité des paiements. Une garantie sur la sécurité des sites web et leur facilité d’utilisation sont également apparues parmi les suggestions les plus demandées.

Les indicateurs progressent selon MastercardCommerce électronique en Afrique

Le commerce sur Internet connait une évolution significative dans la grande majorité du continent Africain. Et pour preuve, les chiffres révélés à l’issue de la dernière enquête de MasterCard au sujet du comportement des consommateurs à l’égard du commerce en ligne dans la région EMEA et en Afrique particulièrement. Retour sur les résultats de cette enquête.

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Concernant le Maroc, plus de la moitié des répon-dants ont effectué au moins un achat en ligne l’année dernière. Ce qui représente une hausse importante, comparé aux 15 % déclarés en 2011. La compagnie aérienne nationale Marocaine, Royal Air Maroc, arrive en tête des sites web les plus communément visités pour effectuer des achats en ligne, suivie d’Avito et d’Amazon. A propos de cet évolution du e-commerce dans le royaume, Oliver Aaron explique qu’«avec la croissance rapide du taux de pénétration d’Internet et la disponibilité de systèmes de paiement en ligne sécurisés, le secteur du commerce en ligne de ce pays est tout à fait en mesure de connaître une croissance importante. Les entreprises peuvent accroitre leur présence en ligne pour développer leur activité et diversifier leur clientèle ».

Qu’en est-il du m-commerce ?Le potentiel du paiement mobile en Afrique est assez intéressant. Et pour cause, tous les acteurs de l’écosys-tème du m-payment (Opérateurs & constructeurs télé-coms, banques, opérateurs de paiement, …) s’inves-tissent pour se positionner sur un marché en pleine ébullition. Aussi, l’accès aux services bancaires élémentaires comme les dépôts, les transferts…, à partir des télé-phones mobiles, sans compte bancaire formel, pré-sente une occasion opportune pour les populations non bancarisées, encore nombreuses en Afrique. Ceci étant, et plus particulièrement au Maroc où le taux de pénétration des smartphones est l’un des plus importants en Afrique, l’étude Mastercard révèle que seul 9 % des sondés ont effectué des achats en utili-sant leur téléphone portable ces derniers mois et que 15 % seulement avaient l’intention d’utiliser ce device pour faire un achat dans les six mois suivant l’étude. Il en ressort également que plus de la moitié des parti-cipants ont déclaré préférer effectuer leurs achats en ligne en utilisant leur tablette. Par ailleur,s 60 % ont également déclaré préférer acheter en ligne en utili-sant leur PC ou leur ordinateur portable. A propos de cet évolution du M-commerce au Maroc, Oliver Aaron explique qu’«avec la croissance des taux

de pénétration d’internet et l’introduction d’applications de commerce mobile très interactives, le M-commerce ouvre certainement une nouvelle voie pour les entre-prises au Maroc. Actuellement à ses premiers balbutie-ments, le commerce mobile dans le royaume est appelé à devenir de plus en plus populaire à mesure que les consommateurs prendront conscience de la sécurité et de la sûreté qu’il offre, et qu’ils commenceront à se fami-liariser avec les nombreux avantages offerts par le fait de pouvoir acheter à tout moment». D’un autre côté, l’étude précise que les trois principaux articles achetés via les téléphones mobiles dans notre pays sont les billets d’avion, les jouets et cadeaux et les vêtements. En effet, la disponibilité d’un nombre de plus en plus important d’applications mobiles et le fait d’être en mesure d’effectuer des achats à tout moment, sont les deux principales raisons motivant les achats des consommateurs via téléphones. D’année en année, les enquêtes se multiplient au sujet de l’évolution du commerce électronique en Afrique, qu’il soit via Internet ou via mobile. Le constat est tou-jours le même : une évolution constante dans la plu-part du continent. De ce fait, et compte tenu de toutes les opportunités de développement que présente le continent africain, la généralisation des systèmes de paiement électro-niques boosterait certes le commerce en ligne. Tou-tefois, le renforcement de la sécurité des transactions, la revue des coûts d’expédition, le développement de nouveaux services, … sont autant de facteurs qui encourageraient les investisseurs dans ce domaine à franchir le pas pour la conquête de ce genre de bu-siness dans le continent noir.g

Par N. Mounouar

TIC MAGAZINE N° 11 TIC MAGAZINE N° 11

D’autres résultats intéressants

g 23 % des acheteurs en ligne déclarent croire aux «achats responsables» et sont plus à même d’acheter auprès d’un vendeur respectueux de l’environnement ou qui est socialement respon-sable.

g 13 % des acheteurs optent pour des achats sur des sites étrangers ; généralement, les acheteurs se tournent davantage vers les sites web locaux.

g 2 critères essentiels favorisent l’achat en ligne sur des sites locaux : la praticité et la disponibilité d’un large choix de produits disponibles locale-ment.

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TECHNOS

Alors que le MD5 avait fait preuve de nom-breuses vulnérabilités, le SHA-1 fut jusque-là, l’algorithme de hachage le plus répandu vue

sa fiabilité et son efficacité. Cependant, son usage n’est plus recommandé compte tenu des faiblesses qu’il présente et qui l’exposeraient à des attaques potentiellement dangereuses... Par mesure de sécu-rité, Microsoft a donc réagit, de manière préventive, en définissant une date pour l’abandon du support SHA-1 tout en poussant vers l’adoption du SHA-2 qui est destiné, à terme, à prendre le relais afin d’assurer la pérennité de la technologie SSL.

Le Hash…, pour l’histoireLe hashage consiste à obtenir l’empreinte digitale (finger Print), dite aussi « Hashée », d’un message ou d’un fichier. Cette empreinte n’est autre qu’une suite de caractères alpha numériques dont la longueur dé-pend de l’algorithme utilisé. Le hashé étant unique à tout message (ou fichier), toute modification ou altération de ce dernier, qu’elle soit intentionnelle ou fortuite, implique implicitement la modification de son empreinte. Par ailleurs, le hashage est une opé-

ration à sens unique. Il est «théoriquement» impos-sible de restituer le message original à partir de son empreinte, sauf qu’en pratique, la vérité s’avère bien différente. A partir de là, toute la sécurité de la fonction de hashage repose sur sa capacité de générer une em-preinte unique pour un message ou fichier donné et qui ne peut être déchiffrée.

Le Hash, quels usages ?Les algorithmes de hashage sont utilisés dans de nombreuses situations comme par exemple, le stoc-kage des mots de passe (cas typique des mots de passe des bases de données où seul le haché du mot de passe est stocké, plutôt que le mot de passe lui-même), la vérification de l’intégrité des fichiers quand le destinataire vérifie si le message (ou fichier) reçu dispose du même hash, équivaut au fait que le mes-sage n’a pas été altéré pendant son acheminement.Relativement aux certificats SSL, le hashage sert à si-gner les données échangées afin d’en prouver l’inté-grité et l’authenticité auprès du destinataire. Ainsi, le destinataire peut s’assurer que le message (ou fichier) n’a pas été altéré pendant l’échange en se basant sur le calcul de l’empreinte du message (ou fichier) reçu et en le comparant avec le hashé accompagnant le message (ou fichier) ; Par conséquence, si le message (ou fichier) a été falsi-fié durant la communication, les deux empreintes ne correspondront pas.

SHA-x, … De quoi s’agit-il ?Les algorithmes SHA (Secure Hash Algorithm) ont été conçus par la NSA (National Security Agency) améri-caine au début des années 90. Le premier de la série fut le SHA-0 qui a été rapidement abandonné par le NIST (National Institute of Standards and Technolo-gy) pour des raisons de sécurité laissant place à son successeur, le SHA-1. En termes de fonctionnement,

Des changements majeurs se profilent Algorithmes SHA

Microsoft a publié récemment une note de recommandation aux autorités de certification (AC) afin de ne plus utiliser de certificats SSL SHA-1 à partir du 1er Janvier 2017. De ce fait, et pour éviter tout dysfonctionnement des certificats SSL ou Code Signing, les utilisateurs doivent migrer vers l’algorithme SHA-256 (SHA-2). Pour ce faire, que faut-il considérer ? Eclairage.

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et à l’image du fameux MD5 qui permettait de géné-rer des empreintes de 128 bits seulement à la base du message ou du fichier traité par bloc de 512 bits, le SHA-1 permet de traiter les messages par bloc de 512 bits et de générer un hashé sur une longueur de 160 bits.

Aperçu des vulnérabilité de l’algorithmes SHALes algorithmes SHA sont d’excellents générateurs d’empreintes digitales constituées de caractères alpha numériques pseudo-aléatoires. Toutefois, et malgré les tests statistiques que la variante SHA-1 a subis et qui confirment la qualité mathématique de ses sorties, elle soulève quelques faiblesses qui poussent vers son abandon et ce, à l’image de sa pre-mière variante, SHA-0.En effet, le SHA-1 est vulnérable aux attaques par col-lision. Cette catégorie d’attaques qui avait marqué le SHA-0 survient lorsque 2 fichiers (ou 2 messages) dif-

férents produisent la même empreinte ; ce qui pour-rait alors conduire vers la substitution d’un fichier par l’autre qui aurait la même empreinte. Typiquement, une attaque par collision viserait par exemple à remplacer un certificat officiel par un autre produisant les mêmes valeurs de hash. Le SHA-1 est également vulnérable aux attaques en pré-images qui consistent à déterminer la valeur d’un fichier ou d’un message à partir de son empreinte digitale. Plus encore, le SHA-1 est vulnérable aux attaques en pré-images secondaires lorsque, à partir d’un mes-sage ou d’un fichier et de son empreinte, il serait pos-sible de trouver un nouveau message qui aurait cette même empreinte.

Pourquoi une dépréciation du SHA-1 ?Compte tenu des vulnérabilités qu’il présente et qui remettent donc en cause la fiabilité de l’algorithme SHA-1, Microsoft a décidé son abandon en annon-çant au mois de Novembre dernier que le système d’exploitation Windows cesserait d’accepter les cer-tificats utilisant du SHA-1 à partir du 1er Janvier 2017 alors que les autorités de certifications (AC) cesseront définitivement d’émettre des certificats SSL SHA-1 à partir du 1er Janvier 2016. D’autres parts, les avancées technologiques en ma-tière de cryptographie ont élevé le niveau d’alerte à propos de l’algorithme SHA-1 et ce en mettant à jour des failles exploitables au niveau dudit algorithme. Ainsi, l’industrie du SSL a décidé de migrer progres-sivement vers l’algorithme SHA-256, communément abrégé SHA-2 qui permet de générer des empreintes digitales de 256 bits, au lieu des 160 bits du SHA-1.

Par S. Aït Brahim

TIC MAGAZINE N° 11 TIC MAGAZINE N° 11

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TECHNOS

Migration vers SHA-2 : Quel impact sur l’existant ?Pour ceux qui utilisent encore la version XP du sys-tème d’exploitation Windows et qui ne comptent tou-jours pas migrer vers l’une de ses versions récentes (Win 7 / Win 8 …), il est à noter que l’algorithme SHA-2 soulève quelques peines d’incompatibilité avec les versions inférieures au Service Pack 3 de Windows XP. Il est, donc, nécessaire de s’assurer que les briques du SI (navigateurs, systèmes d’exploitation, serveurs d’application, etc.) qui nécessitent des fonctions de hashage bénéficieront d’une compatibilité optimale en adoptant le SHA-2. Dans ce même chapitre, le SDK de Java devrait égale-ment être mis à jour pour supporter le SHA-2. Aussi, le SHA-2 serait compatible avec toutes les versions d’Apache à partir de la V 2.x et supérieure. Toutefois, la version d’OpenSSL 1.1.x est nécessaire afin de gé-nérer un CSR comprenant la fonction SHA-2.Relativement au processus d’acquisition, la fonction SHA-1 est mise en place par défaut dans tous les certi-ficats SSL achetés, sauf si le demandeur spécifie autre-ment lors de sa commande. Ceci étant, tous les certificats SSL devront utiliser la fonction SHA-2 à partir du 1er Janvier 2017. Et pour ce faire, toutes les autorités de certification (AC) sont en phase de mise en place de tous les prérequis né-cessaires pour proposer effectivement des certificats SHA-2 dès à présent. Parallèlement à cela, la majorité des navigateurs, clients de messagerie, serveurs d’applis, appareils mo-biles (tablettes, smartphones, ..) peuvent désormais offrir un bon niveau de compatibilité avec le SHA-2.Par ailleurs, l’échéance concernant les certificats de si-gnature de code (Code Signing) est prévue une année avant celle des certificats SSL, c’est-à-dire pour le 1er janvier 2016.Cependant, cette échéance dépend de l’option uti-lisée. En effet, les certificats SHA-1 n’utilisant pas de fonction d’horodatage ne seront plus acceptés au 1er janvier 2016 alors que les certificats SHA-1 horodatés avant le 1er janvier 2016 continueront de fonctionner normalement jusqu’à ce que Microsoft les considèrent vulnérables à l’attaque de pré-image particulièrement.

Migration vers SHA-2 : Que faire ?Pour assurer le fonctionnement de ses certificats SSL, plusieurs options sont possibles, fonction de la situation de chacun. En effet, si le certificat SSL ex-pire avant le 1er Janvier 2016, il est toujours possible d’obtenir un certificat SSL SHA-1 tout en veillant à ce que sa validité ne dépasse le 1er Janvier 2017. Au cas où le certificat SSL expire entre le 1er Janvier 2016 et le 1er Janvier 2017, la seule possibilité serait d’obtenir un certificat SSL en SHA-2 alors que le cer-tificat SSL en SHA-1 restera toujours valide jusqu’au 31 Décembre 2016. Au cas où le certificat SSL expire après le 1er Janvier 2017, Microsoft ne reconnaitra plus ce certificat et les navigateurs Web de même. En ce qui concerne les certificats «Code Signing», Win-dows poursuivra la prise en charge des codes signés par des certificats SHA-1 dès lors que la signature et l’horodatage datent du 31 décembre 2015 ou d’une date antérieure. Toutefois, il est à noter qu’à partir du 31 décembre 2015, il sera nécessaire de signer les codes à l’aide de certificats Code Signing SHA-2.Le SHA-1 fut jusque-là fiable et opérationnel. Cepen-dant, compte tenu des vulnérabilités qu’il a soule-vées, son abandon a été décidé par tous les acteurs de l’industrie du SSL. De ce fait, les IT Managers sont tenus de maintenir un inventaire exhaustif de tous les certificats SSL et Code Signing qu’ils utilisent. L’objectif étant d’identifier ceux qui utilisent le SHA-1 et donc d’élaborer un plan de migration de leurs certificats SSL SHA-1 expirant après le 31 décembre 2016 et de leurs certificats Code Signing SHA-1 expi-rant après le 31 décembre 2015.En parallèle, il est fortement recommandé aux IT Ma-nagers d’analyser leur SI au plus tôt, afin d’y identifier les briques susceptibles de soulever des incompati-bilités avec le SHA-2 et d’y apporter les ajustements nécessaires pour préparer la migration et donc le sur-croît de charge qui en découle. g

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DOSSIER- E-Payement

La période des 4 premiers mois de l’année 2014, nous donne un aperçu de ce que sera l’activité durant cette année. Nous avons enregistré du-

rant cette période 654 milles opérations de paiement en ligne pour un montant global de 393 millions de DH, soit une progression de +26,3% en nombre d’opé-rations et +29,0% en montant. Ces réalisations sont en ligne avec notre objectif 2014 qui est de réaliser un montant global de paiement en ligne de 1,4 mil-liard de DH, déclare à TIC Magazine Ismaïl Bellali D adjoint CMI.Pour rappel, le paiement en ligne au Maroc a dé-

marré en 2007. Précisément lors du quatrième tri-mestre. Il est donc à son 8ième exercice. C’est dire que ce genre de service n’a pas encore atteint sa maturité, puisque son lancement est assez récent. Mais, cela n’empêche que les chiffres explosent d’année en année malgré les obstacles qui bloquent encore son véritable décollage.Ismaïl Bellali, Directeur adjoint du CMI nous éclaire sur l’évolution du paiement en ligne dans le royaume : « Le paiement en ligne a été lancé durant le 4ème trimestre 2007. L’année 2013 représente donc le 7ème exercice de pleine activité. C’est depuis 2010 que

Le paiement en ligne au Maroc a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 743 millions de DH contre 513 millions de DH en2012, soit une croissance de plus de 48% par rapport à 2011. En 2013, les chiffres ont explosé pour atteindre 1,4 milliard de DH ; soit une progression de 82%. 2014, quant à elle, s’annonce bien en fonction des chiffres enregistrés durant les quatre premiers, mois selon le CMI.

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Paiement en ligne au Maroc

nous pouvons parler de l’émergence de ce mode de paiement. Entre 2010 et 2013, et en ce qui concerne le paiement en ligne par les cartes bancaires marocaines uniquement, le nombre d’opération a été multiplié par 6 en passant de 284 milles en 2010 à 1,7 million en 2013, quant au montant global correspondant, il a été multiplié par 3 en passant de 277 millions de DH à 911 millions de DH. Le montant moyen d’une opé-ration de paiement en ligne pour une carte bancaire marocaine a été divisé par 2 en passant de 975 DH à 544 DH. Autre indicateur important de cette activité, le nombre de cartes actives a été multiplié par 3 en passant de 70 milles en 2010 à 218 milles en 2013. Le volet international de cette activité qui correspond au paiement en ligne par les cartes étrangères, est passé en 2013 par une phase de forte progression avant de revenir à un volume maitrisé qui est de l’ordre de 10 millions de DH par mois. Au plus fort de son évolution, le volume international a dépassé la barre de 100 mil-lions de DH pour le mois d’Août 2013. Cependant, le CMI a souhaité réorienter son activité de paiement en ligne principalement en destination des cartes ban-caires marocaines. Il faut savoir en effet, que le volet international est caractérisé d’une part par un risque élevé de fraude et d’autre part par des frais consé-quents qui sont réglés aux émetteurs étrangers et aux systèmes Visa et Mastercard».Ismail Bellali rajoute : «la période des quatre premiers mois de l’année 2014, nous donne un aperçu de ce que sera l’activité durant cette année. Nous avons enregis-

tré durant cette période 654 milles opérations de paie-ment en ligne pour un montant global de 393 millions de DH, soit une progression de +26,3% en nombre d’opérations et +29,0% en montant.Ces réalisations sont en ligne avec notre objectif 2014 qui est de réaliser un montant global de paiement en ligne de 1,4 milliard de DH».Des chiffres en constante évolution, mais qui peuvent exploser encore mieux pour peu que cer-tains obstacles ne soient plus de mise. Nous avons posé la question à Ali Bettahi-Directeur General de VPS, concernant son évaluation sur le paiement en ligne au Maroc, voici ce qu’il nous a dit: «Le e-commerce est en pleine évolution au Maroc, c’est une réalité que personne ne peut nier aujourd’hui. Les commerçants orientent leurs stratégies de vente de plus en plus vers le canal web et l’objectif de VPS via son gateway de paiement PAYZONE est d’accompa-gner le développement de ce nouveau canal de vente et répondre aux exigences du marché du e-commerce Marocain et Africain.

Même si le taux de croissance était autours de 80% en 2013, le montant global du secteur reste faible et l’ac-tivité est toujours embryonnaire comparée à d’autres pays. Il faut savoir qu’en Turquie par exemple l’e-com-merce représente 2% du PIB, alors qu’au Maroc on est à 0.2% du PIB marocain».Comparaison n’est pas raison, dit l’adage, puisque des pays comme la Turquie ou la France ont connu le paiement en ligne bien avant nous, et la culture du consommateur à ce niveau dépasse de loin de celui du Marocain chez qui le taux de bancarisation n’est pas encore élevé, sans parler de sa méconnais-sance aux multiples services que peut lui permettre une carte bancaire, dont notamment l’achat en ligne. Mais, avouons que les chiffres sont là et que malgré leur progression annuelle, le paiement en ligne au Maroc n’est pas encore une niche qui a un impact sur le PIB national. Par ailleurs, si cette croissance est en nette progression, c’est parce que les banques se livrent une bataille acharnée pour booster le secteur et s’accaparer des parts de marché importantes. Elles sont encouragées, dans cette démarche, par le taux de pénétration des nouvelles technologies au Maroc et le dispositif législatif en la matière, en plus des actions menées par le CMI dans ce sens.Chose que confirme Taïbi Benhima Directeur Géné-ral et Cofondateur de Jumia, «l’évolution du paie-ment électronique au Maroc est considérable, mais il faut aussi souligner que cette croissance est aussi ap-puyée par un système bancaire local très performant dont l’efficience a inspiré beaucoup d’autres systèmes à l’échelle du continent africain et à l’international. On peut donc affirmer qu’on dispose d’un écosystème

Par S. Zinnid

Des chiffres en progression, mais...

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de paiement très favorable au commerce en ligne, une raison parmi d’autres qui est derrière cet engoue-ment».

Des obstacles quand mêmeQuel soit la niche économique, elle ne manque pas d’obstacles. Celle du paiement en ligne non plus. Certains lient ses obstacles aux exigences du consommateur marocain, d’autres à celui de la sécurité; l’insuffisance de l’offre; le faible taux de bancarisation ou encore la responsabilité en cas de fraude.Ecoutons Ismaïl Bellali D adjoint CMI : «Les obstacles sont de plusieurs ordres. En ce qui concerne les por-teurs de cartes bancaires, c’est tout naturellement un préjugé d’une sécurité insuffisante. Les internautes de manière globale, et surtout au Maroc, se font l’idée que l’internet est un espace où tout est permis : usurpation, piratage, … Pour les sites marchands, l’offre est encore très limitée, avec plus de 400 sites marchands actifs à fin Avril 2014, les secteurs des grands facturiers (opé-rateurs télécom, régies de distribution d’eau et d’élec-tricité) et des compagnies aériennes s’accaparent plus de 80% du volet domestique des paiements en ligne. Il faut enfin signaler une quasi absence du BtoB, les entreprises marocaines ne se sont pas encore mises au paiement en ligne».Taïbi Benhima Directeur Général et Cofondateur

de Jumia, quant à lui, pense que «Les marocains sont plus exigeants vis-à-vis des marchands, mais également vis-à-vis de l’offre qui peine à combler leurs exigences, et pour cause, le consommateur est plus curieux et plus informé, et donc c’est plutôt la confiance envers le marchand qui doit se mériter».Ali Bettahi-Directeur General de VPS , lui, voit deux obstacles majeurs qui se dressent devant le paie-ment en ligne au Maroc «Le premier est le taux de bancarisation qui reste faible. Je ne parle pas des 10 millions de cartes en circulation, mais du taux d’utili-sation de ces cartes. On sait que selon le centre mo-nétique interbancaire, le taux de paiement, mesuré par le montant des paiements par cartes bancaires marocaines rapporté au montant des retraits sur les guichets automatiques bancaires, est d’environ 6,5%. Le deuxième obstacle est le fait que la responsabilité en cas de fraude reste chez le commerçant aujourd’hui, sachant qu’avec le déploiement de l’authentification 3D Secure, le client sera de plus en plus rassuré et le niveau de sécurité sera amélioré. Une chose est cer-taine, si nous souhaitons vraiment dynamiser ce sec-teur et inciter les clients à utiliser leurs cartes bancaires en ligne, on doit absolument avoir un transfert de res-ponsabilité vers la banque. Non seulement le trans-fert de responsabilité du marchand à la banque mais aussi du porteur de la carte à la banque. Le client doit être rassuré qu’en cas de fraude, il sera couvert et son argent est facilement remboursé». En somme, bien que le paiement en ligne n’ait démarrée réellement qu’en 2010, il ne cesse d’enre-gistrer des chiffres encourageants. Cependant, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour ancrer davantage la culture de l’achat ou le paiement des services en ligne. Et une telle vitesse ne peut être atteinte, sans d’abord éliminer les obstacles qui en fait ne sont pas impossible à dépasser.g

Ismaïl Bellali

Ali Bettahi DG de VPS

Taïbi BenhimaDirecteur Général et Cofondateur de Jumia

Directeur adjoint CMI

Le Centre Monétique Interbancaire a signé en 2013 deux conventions avec VPS (Vantage Payment Sys- t e m s ) et M2T (Maroc Traitement Transactions), pour la réalisation de deux plateformes e-commerce. Où on est-on avec ces deux plates-formes ?Le lancement du canal de paiement en ligne par carte bancaire a été lancé au Maroc durant le 4ème trimestre 2007 grâce à un partenariat technologique entre le CMI et MTC. Il faut toutefois signaler qu’une activité très réduite existait bien depuis 2003 grâce à une connexion entre MTC et le Groupement Interbank.En 2012 et à la demande d’un important opérateur hôtelier au Maroc, le CMI et la plateforme belge Ogone se sont interfacés permettant les premiers paiements en ligne par cartes bancaires au Maroc qui se font en dehors de la plateforme MTC.En 2013, le CMI a reçu plusieurs demandes d’homologation de plate-formes et des conventions ont été signées avec VPS, M2T et Fpay.La plateforme VPS a été opérationnelle dès Janvier 2014, aussi bien pour le traitement des cartes bancaires marocaines qu’étrangères, les plateformes M2T et Fpay sont aujourd’hui homologuées pour l’accep-tation des cartes bancaires marocaines et sont en cours de certifica-tion avec Visa et Mastercard pour l’acceptation des cartes étrangères. Nous prévoyons que ces 2 plateformes seront totalement opération-nelles avant la fin du 1er semestre 2014.Il faut signaler que d’autres demandes d’homologation ont été reçues par le CMI et sont à l’étude. Le pré-requis principal, mais non exclusif évidemment, pour les nouvelles plateformes demeure la certification PCI DSS.

Avec la vulgarisation des cartes de paiement en lignes et celle des Devices mobiles, quels sont selon vous les opportunités à saisir pour les marques marocaines afin de booster le paiement mobile ? Les cartes de retrait et paiement émises au Maroc sous les labels Visa, Mastercard ou cmi, permettent d’effectuer des paiements via tous les canaux : TPE, internet, VAD, … il existe bien quelques produits cartes bancaires émises au Maroc exclusivement dédiés au paiement en ligne, mais le nombre de ce type de cartes en circulation est insigni-fiant devant le stock de cartes permettant tous types de paiement. Revenons au Mobile, il présente une réelle opportunité pour le CMI. Le canal de paiement Mobile devrait se faire une bonne place dans le paysage de monétique dans les quelques années à venir. Le CMI suit attentivement les évolutions qui se font dans les autres marchés afin de tirer profit des expériences réussies et tirer leçon des expériences échouées.Le CMI dispose depuis 2013 d’une plateforme nationale de paiement via mobiles, interopérable, permettant aussi bien le paiement que le transfert d’argent de mobile à mobile, la mise à disposition des fonds auprès des GAB (retrait sans contact, il suffit au bénéficiaire de saisir un code confidentiel sur le clavier du GAB). Cette plateforme est mise à la disposition des opérateurs intéressés par ce canal (banques, opéra-teurs de paiements, institutions de microfinance, émetteurs de cartes privatives, …).g

Avec la vulgarisation des cartes de paiement en lignes et celle des Devices mobiles, quels sont selon vous les opportunités à saisir pour les marques marocaines afin de booster le paiement mobile ?Effectivement le monde connait une révolution dans les technologies mobiles, avec plus de 2 milliards de smart-phones dans le monde (plus que le nombre de PC dans le monde), le paiement via le mobile va surement en béné-ficier. Prenons juste un snapshot de l’évolution au Maroc des smartphones et des cartes bancaires. En 2011 le parc était de 300,000 smartphones et 7 millions de cartes. En 2014, nous comptons plus de 4 millions de smartphones et autours de 10 millions de cartes bancaires en circulation. Donc nous avons le parc d’utilisateurs qui est muni du moyen de paiement ainsi que le moyen de connexion au réseau internet. Ce qui nous reste c’est le contenu. Mal-heureusement le contenu est très faible aujourd’hui et comme expliquée auparavant, nous ne comptons que 600 sites marchands au royaume. Il faut développer plus de contenu, inciter plus de services à utiliser le canal web, et sensibiliser les différents secteurs de l’économie sur les avantages de ce canal web ou mobile.

Vous avez signé une convention avec le CMI en 2013 pour la mise en place d’une plate-forme e-commerce. Où on est le projet et quelle stratégie prévoyez-vous déployer pour booster l’e-paiement au Maroc ?Effectivement notre plateforme de paiement est homologuée par le centre monétique interbancaire depuis la fin de l’année 2013. Notre objectif est d’accompagner le développement de l’e-paiement au Maroc et offrir un niveau de sécurité élevé à nos clients et partenaires. La satisfaction client est au cœur de notre stratégie, nous sommes tou-jours à l’écoute de nos clients pour répondre à leurs besoins techniques et les aider à développer le canal web dans leur activité. La plateforme est testée, rodée, et opérationnelle depuis Janvier 2014 et nous sommes en plein phase commercialisation. Pour notre stratégie, c’est très simple : nous offrons à nos clients toute l’innovation possible pour booster leur business. D’ailleurs nous introduisons aussi d’autres moyens de paiements privatifs pour multiplier les moyens de paiements acceptées par la plateforme et par le client. Nous sommes aussi partenaire Gold de Paypal au Maroc et nous comptons lancer des offres packagées pour des secteurs spécifiques.g

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Quelle est la stratégie adoptée par votre entre-prise pour augmenter son chiffre d’affaires via le paiement en ligne ou via mobile ?

L’objectif n’est en aucun cas de faire payer plus via mobile, mais notre souci majeur, c’est que le client ait la possibilité de choisir parmi les différents moyens de paiement qu’on propose notamment le paiement en ligne par carte bancaire marocaine, paiement en ligne par carte bancaire internationale, paiement par espèce à la livraison, qu’elle soit assurée en interne ou auprès de nos partenaires, et le paiement à crédit. Notre objectif étant d’offrir une multitude de possibilités pour notre client. Nous visons aussi à remodeler le paysage du commerce au Maroc en général et le e-commerce en particulier, avec un service client qui est au centre de toutes nos préoccupations, et un service livraison couvrant tout le territoire marocain. Nous sommes en train de tisser encore plus de partenariats avec plusieurs grandes institutions qui nous aident à toujours appuyer notre professionnalisme. C’est donc un ensemble de leviers qu’on active pour s’affirmer en tant que plate-forme e-commerce.

DOSSIER- E-Payement

évolution des indicateurs du e-paiement

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Cette croissance a été portée par le développe-ment des médias sociaux, les contenus riches des applications et des vidéos accessibles

grâce à une nouvelle gamme de smartphones moins chers. Les consommateurs au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigeria utilisent également de plus en plus la TV, la vidéo et les services médias sur leurs smart-phones. « l’Afrique sub-saharienne connaît actuellement une révolution numérique mobile avec les consomma-teurs, les réseaux et même les entreprises de médias qui découvrent les possibilités des technologies 3G et 4G », a déclaré Fredrik Jejdling, le Responsable régional

d’Ericsson Afrique sub-saharienne, avant d’ajouter : « nous avons vu la tendance depuis quelques années, mais au cours des douze derniers mois, le trafic numé-rique a augmenté de plus de 100 %, nous obligeant à revoir nos prévisions.»Les conclusions du rapport montrent qu’au cours des cinq prochaines années le trafic d’appels vocaux en Afrique sub-saharienne va doubler et il y aura une explosion des données mobiles avec une utilisation multipliée par 20 entre 2013 et 2019, deux fois plus que la croissance mondiale prévue. D’ici 2019, le rapport prévoit que 75 % des abonnements mobile incluront l’accès à Internet (3G ou 4G).Cette croissance a été prédite après le lancement, en 2014, d’un nombre de smartphones à moins de 50 $ US par plusieurs grands fabricants, permettant l’ex-pansion rapide des technologies 3G et 4G à travers la région. Le Rapport 2014 prévoit qu’en seulement trois ans la 3G deviendra la technologie dominante dans la région.«Le développement des smartphones bon marché va permettre à une grande partie de la population – des classes moyennes dans les villes aux petites entreprises en zones rurales – d’accéder au haut débit mobile. Le M-commerce («commerce mobile») peut offrir des pos-sibilités infinies pour les entrepreneurs et nous avons constaté que les agriculteurs sont fans de portemon-naies mobiles - ainsi que les adolescents qui veulent regarder des vidéos de musique sur leur smartphone », a encore expliqué Fredrik Jejdling, le Responsable régional d’Ericsson Afrique sub-saharienne. Ericsson effectue régulièrement des mesures de trafic dans plus de 100 réseaux à travers le monde et ses prévisions ont été faites en collaboration avec l’Erics-son ConsumerLab (« laboratoire des consommateurs »), en utilisant des enquêtes auprès des populations, et les tendances macro-économiques combinées avec des données anonymes de l’entreprise.g

L’usage d’Internet progressera deux fois plus en Afrique sub-saharienne selon Ericsson

Mobilité en Afrique

NETWORKING 32

TIC MAGAZINE N° 11

Le Rapport d’Ericsson sur la Mobilité en Afrique sub-saharienne de juin 2014, montre qu’en 2014, les utilisateurs de téléphonie mobile ont accès à 76 000 TB (terabytes) de données par mois, soit le double du chiffre de 2013 qui était de 37 500 TB par mois. En 2015, les chiffres devraient doubler encore avec des utilisateurs de téléphonie mobile accédant à 147 000 TB par mois.

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FAIT MARQUANT

la 6e édition revient avec des changements...

MED-IT

La date d’organisation du traditionnel Salon

MED-IT dans sa 6ième édition

est arrêtée au 26 et 27

novembre 2014. Rendez-vous

incontournable des décideurs

et opérateurs IT, cet événement se

déroulera cette année au Palais

des Congrès de Skhirat avec

une nouvelle orientation

stratégique.

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TIC MAGAZINE N° 11

MED-IT, le Salon Professionnel des Technologies de l’information, réservé aux décideurs IT continue

sur sa lancée et nous revient dans sa 6ième édition avec quelques changements notables. D’abord, le lieu. L’édition 2014 qui se tiendra les 26 et 27 novembre, aura lieu au Palais des Congrès de Skhirat. Le second changement se veut stratégique. En effet, selon Xcom, l’agence organisatrice de ce traditionnel événement déclare: «le Salon Med-IT, qui se spécialise dans les solutions métiers d’avenir, se positionne dorénavant comme un salon B2B haut de gamme dédié aux décideurs IT (professionnels IT et DSI)».Pourquoi ce changement ? Toujours, selon Xcom, «de nos jours, les systèmes d’information et de gestion des processus internes aux entreprises ont considérablement évolué. Dans un marché où chaque organisation se doit d’être réactive, il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur les applications les plus intelligentes pour rendre sa gestion plus rationnelle, plus souple et plus performante». Dans ce sens, la 6ième édition du MED-IT, sera «l’occasion pour les décideurs IT d’assister à des conférences métiers sectorielles, de rencontrer des éditeurs et intégrateurs à l’écoute de leurs attentes, d’assister à des ateliers de démonstration, d’échanger des expériences entre confrères, et de s’informer auprès des experts, dans l’environnement haut de gamme et de qualité du Palais des Congrès de SKHIRAT, situé entre Rabat et Casablanca», déclare l’agence Xcom.Selon les prévisions des organisateurs, l’édition 2014 du MED-IT accueillera quelques 1.000 décideurs IT et 100 fournisseurs de solutions métiers dans les domaines ERP, CRM, BI, BIG DATA, DEMAT, MOBILITE, VOIP/TELECOM.Dans ce registre, l’édition 2014, qui se veut un Salon «One to One» verra , comme à l’accoutumée, l’organisation de conférences pleinières, d’autres sectorielles et un espace B2B.Les conférences plénières, d’une durée de 30 mn se tiendront dans l’Auditorium (600

places) et mettront en avant les grandes tendances, les problématiques actuelles et les perspectives d’avenir pour une technologie donnée. Les conférences sectorielles, quant à elles, sont orientées «métiers». Elles seront d’une durée de 20 mn regroupent de 50 à 100 participants et favoriseront les retours d’expérience avec des études de cas concrets dans différents secteurs d’activité.Enfin, pour ce qui est de l’espace BTB, chaque exposant disposera d’un Corner de rendez-vous pour accueillir ses partenaires, prospects et clients, et effectuer des démonstrations de ses solutions.Les secteurs d’activités qui seront de la partie sont comme suit : Banques/Finances/Assurances; Télécommunications; Administration/ E-Gouvernement/Offices; Industrie (Agroalimentaire, Mines, Chimie); Santé; Négoce/Commerce/E-commerce; Retail/Grande distribution; Services/Transports/ Logistique ; etc. g

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