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1 Travail de cartographie à partir de données concernant les populations en Midi-Pyrénées en 1999 et la répartition des lieux d'accès publics à Internet Unité d'enseignement "Cartographie" : dirigée par Françoise DESBORDES Travail réalisé par Thyno KANKU et Jonathan STEBIG

"Cartographie des lieux d'accès publics à Internet en Midi-Pyrénées", eASN, UTM2, 03.2009

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Travail universitaire, eASN, 2009

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Travail de cartographie à partir de données concernant les populations en Midi-Pyrénées en 1999 et la répartition des lieux d'accès publics à Internet

Unité d'enseignement "Cartographie" : dirigée par Françoise DESBORDES

Travail réalisé par Thyno KANKU et Jonathan STEBIG

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� Carte n°1

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� Commentaire de la carte n°1

A partir de cette carte, plusieurs éléments peuvent être analysés. Tout d'abord, il intéressant de voir que le rapport entre le nombre d'habitants pour un lieu d'accès public à Internet et le type d'espace n'est pas forcément semblable à ce que l'on pourrait imaginer. En effet, dans les pôles urbains, nous remarquons qu'il y a souvent beaucoup plus d'habitants pour un espace numérique (EPN). A Toulouse par exemple, il y a 33000 habitants pour un EPN. En revanche dans beaucoup de communes rurales, le nombre d'habitants pour un EPN est plus faible, très souvent inférieur à 3300. Ainsi, les populations ont un accès privilégié aux EPN dans les communes rurales. Un élément de réponse peut être lié aux politiques publiques mises en place par les collectivités locales de ces communes rurales, qui sont vraisemblablement orientées vers l'importance d'une appropriation citoyenne des TIC. Il est cependant important de remarquer que la majorité des communes rurales n'ont aucun lieu d'accès à Internet, il faut ainsi relativiser le degré d'accessibilité à Internet en milieu rural.

Dans un second temps, il est intéressant de noter que les communes qui possèdent un ou plusieurs EPN sont souvent situées dans les espaces desservis par les infrastructures routières. Lorsque l'on analyse la carte, nous constatons que les communes qui ne sont pas desservies par les autoroutes et les routes nationales sont dans le même temps à l'écart des espaces de connexion et donc des réseaux de communication publics. Un dernier point important à noter réside dans le fait que les communes de l'agglomération toulousaine rassemblent l'essentiel des EPN, la densité étant beaucoup plus importante dans cette région.

� Méthodologie de réalisation

Nous avons dans un premier temps voulu faire ressortir sur le fond de carte le type d'espace des différentes communes. En d'autre terme, savoir si les communes étaient rurales, multipolarisées, monopolarisées, ou urbaines. Pour réaliser cette base en fond de carte, nous avons utilisé une méthode d'analyse de type "valeur individuelle", permettant de regrouper les quatre types d'espaces dans quatre différentes classes. Nous avons ensuite utilisé une gamme de couleur progressive dans des tons marron, afin d'illustrer sur la carte la progression des milieux ruraux vers les centres urbains. Nous n'avons pas utilisé d'opposition entre des couleurs froides et chaudes, comme proposé directement, afin de ne pas donner l'impression sur la carte que les communes rurales ont une connotation négative.

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A partir de ce fond de carte représentant les types d'espaces, nous avons voulu représenter le rapport entre le nombre d'espaces publics numériques et la population totale en 1999. L'objectif poursuivi étant de voir s'il existait une relation entre le nombre d'EPN et le nombre d'habitants. Dans le but de ne pas avoir un symbole qui tronquerait la répartition dans les différents ensembles, nous avons dans un premier temps fait une sélection dans le but d'isoler les communes ayant au moins un lieu d'accès à Internet, afin de voir représenté par les symboles uniquement les communes dotées d'un minimum de 1 EPN. Nous avons ensuite procédé à une requête simple en faisant une division entre le nombre d'habitants en 1999 et le nombre d'EPN dans la commune, dans le but d'obtenir une table conforme à nos requêtes. Pour l'analyse thématique, nous avons choisi une méthode d'analyse par "symboles proportionnels", afin de ne pas avoir les rayons des cercles (problème rencontré dans la discrétisation par secteur), et de proposer un regroupement croissant entre les populations en 1999 et le nombre d'EPN. Un élément nous a posé problème, nous ne sommes pas parvenu à inverser les rapports population / EPN, afin d'avoir des cercles plus grands pour les communes où le nombre d'habitants pour un EPN est plus faible.

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� Carte n°2

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• Commentaire de la carte n°2 :

L'élément principal que nous pouvons analyser à partir de cette carte correspond à l'importante relation entre le nombre de lieux d'accès publics à Internet et les aires urbaines.

Tout d'abord, les villes ont des populations plus importantes que les communes périurbaines et que les communes rurales ; ainsi, nous pouvons légitimement penser que le nombre d'habitants a une influence sur la quantité de lieux d'accès publics, afin de satisfaire un minimum les besoins des populations.

Par ailleurs, un second élément explicatif donne des indications intéressantes sur cette relation entre les pôles urbains et le nombre d'espaces publics numériques, il s'agit de la proportion de jeunes âgés de 0 à 19 ans. Il est très important de noter que les populations jeunes sont des publics visés par ce type d'accès public, les nouvelles générations étant impliquées plus fortement dans l'aire du numérique. Ainsi, d'une manière générale, nous remarquons que les communes ayant une part de jeune supérieure à 24,8 % se voient doté de plus de 6 espaces numériques (représenté en orange et marron foncé sur la carte). Ces le cas des préfectures et sous préfectures de beaucoup de départements en Midi-Pyrénées (Toulouse, Castres, Albi, Rodez, etc.). En revanche, les communes dont la part des jeunes ne dépasse pas 18,3 % (représenté en blanc cassé sur la carte) n'ont en règle générale aucun lieu d'accès public à Internet.

Un dernier élément doit cependant être noté, il s'agit de la relation entre les communes rurales et le nombre de lieux d'accès publics à Internet. En effet, en raison de l'attraction des villes, la plupart des communes rurales voient leurs jeunes partir vers les centres urbains (travail, études, etc.), ainsi les communes rurales et les petites villes ont des populations vieillissantes, moins en demande d'espaces d'apprentissages consacrés aux TIC.

Malgré certaines exceptions vraisemblablement liées à des politiques locales fortes en matière de TIC pour les citoyens, cette relation entre jeunes et accès publics à Internet est bien mise en valeur sur la carte.

• Méthodologie de réalisation :

A partir de l'utilisation des tables demo.xls et MP.tab, nous avons réalisé une requête SQL, basée sur le critère : "codecommMP = codecommdemo". Nous avons ensuite enregistré la table "query 1" sous un autre nom, fermé "query 1" et ouvert l'enregistrement, en précisant que les colonnes "population 1999" et "nombre de jeunes en 1999" étaient des entiers.

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Ce procédé nous a permis de réaliser une analyse thématique associant deux tables différentes, associées par le code commune des tables respectives.

Dans la première analyse thématique, nous avons utilisé le regroupement par "classe" pour représenter la proportion des jeunes de 0 à 19 ans dans la population totale en 1999. Pour ce regroupement par classe, nous avons sciemment décidé de n'utiliser que 4 classes dans le but de ne pas surcharger le fond de carte, mais aussi dans le but de poser une limite entre les deux couleurs représentatives de la faible proportion de jeunes, et les deux couleurs plus foncées pour les communes à plus forte proportion. Pour le choix des couleurs, nous avons utilisé une gamme de couleur du clair au foncé, dans les tons marrons, afin de ne pas donner l'impression de chiffres négatifs en utilisant des couleurs froides pour la proportion faible et des couleurs chaudes pour la proportion forte. La méthode de discrétisation utilisée est celle des quantiles, le regroupement étant relativement équilibré entre les classes. La méthode des quantiles proposait surtout des classes proches de la réalité, 21,6 % étant le seuil entre les 2 classes à faible proportion de jeunes, et les 2 classes à forte proportion.

La seconde analyse thématique a consisté à faire un regroupement par secteurs du nombre de lieux d'accès publics à Internet. Cette méthode par secteur, à la différence de celle par symboles proportionnels, nous a permis de regrouper les communes sans espaces numériques, mais sans attribuer un symbole à ces dernières. Les communes vieillissantes dépourvues de lieux d'accès publics à Internet étaient donc vierges sur la carte, donnant un meilleur aperçu de la réalité que nous voulions faire ressortir. Pour le choix de la couleur, nous avons utilisé l'ocre, qui ressort bien sur le fond beige et marron, donnant un aspect graphique agréable, avec un contraste assez soutenu pour apprécier la relation entre "nombres de lieux d'accès publics à Internet" et " proportion de jeunes par communes en 1999".