Diaporama CO UMT MSTB 24 janvier 2012

ConseilConseil d’Orientationd’Orientation

UMT UMT MaîtriseMaîtrise de la Santé de la Santé des des TroupeauxTroupeaux BovinsBovins

Mardi 24 janvier 2011

UMT Conseil d’orientation / 24 janvier 2011

Ordre du jour

1. Présentation des nouveaux membres et évolutions

2. Présentation du métaprogramme GISA (T. Pineau)

3. Exemple de nouvelles productions/résultats

4. Tour de table sur les besoins/attentes et évolutions

Repas

5. Revue du programme en cours et évolutions engagées

6. Questions diverses


Ordre du jour





Repas




Ordre du jour





Repas




Ordre du jour



3. Exemple de nouvelles productions/résultatsMortellaro (A. Relun)Mortellaro (A. Relun)BVDMortalité des veaux


Repas5. Revue du programme en cours et évolutions engagées



Thèse “Evaluation de mesures de Thèse “Evaluation de mesures de maîtrise de la dermatite digitée dans les maîtrise de la dermatite digitée dans les

troupeaux bovins laitiers”troupeaux bovins laitiers”

Anne RelunAnne Relun

Conseil d’Orientation



Rappel des objectifs

Identifier et évaluer des mesures capables

de durablement

EfficacesEfficaces

RentablesRentables


de durablement diminuer la

prévalence de la DD

RentablesRentables

Respectueuses de l’Homme & de

l’Environnement

Respectueuses de l’Homme & de

l’Environnement

Rappel des objectifs

Mesures médicalesMesures médicalesPratiques d’élevagePratiques d’élevage

Quelles mesures pour contrôler la DD ?Quelles mesures pour contrôler la DD ? Quel impact de la DD?Quel impact de la DD?

Impact de la DD sur la production

laitière

Impact de la DD sur la production

laitière

Méthode simple de notation en SDT

Enquête éleveurs:Besoins et freins


Etude d’intervention

Plan


� Protocole

� Résultats

�Perspectives


Plan


� Protocole� Exploitations � Régimes de traitement� Déroulement de l’étude� Déroulement de l’étude

� Résultats

�Perspectives


Exploitations

52 exploitations VL52 exploitations VL

4 677 vaches suivies4 677 vaches suivies

DD > 2 ansDD > 2 ans Salle de traiteSalle de traite


4 677 vaches suivies4 677 vaches suivies

[Bruggink 2011] % DDmed / expl: 9% (pieds arrières) [0-37%]% DDmed / expl: 9% (pieds arrières) [0-37%]

Régimes de traitementOxytétracycline en pulvérisation (Oxytetrin P ®) appliquée par les éleveurs sur détection des lésions

Contrôle

A B

Pédiluve (5%)

C

Pédiluve (5%) Pulvérisation (50%)

D


Contrôle

Pas de

traitement

collectif

17 expl.

Tous les traitements appliqués sur des pieds nettoyés (jet d’eau)

Toutes les 4 sem.4 traites consécutives

11 expl.

Toutes les 2 sem.4 traites consécutives

11 expl.

(50%)

Toutes les 2 sem.2 traites espacées de 4 jours

13 farms

Produit: cuivre et zinc chélatés (Hoof-Fit Pédiluve & Pulvé®)

Déroulement de l’étude

Pratiques d’élevagePratiques d’élevage

Note DDNote DD

+ Contrôles Laitiers

mensuels

+ Contrôles Laitiers

mensuels

Note de propretéNote de propreté

Visites en exploitationVisites en exploitation

� Pâture� Parage� Achats de VL� ...

14 investigateurs


Nov/09 Dec/09 Jan/10 Fev/10 Mar/10 Avr/10 Mai/10 Jun/10 Jul/10 Aug/10

Visite pré-étude V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7

28 j

Traitements individuels

Traitements collectifs

[Cook, 2006 ;Schreiner et Ruegg, 2002 ] mensuelsmensuels� ...

Plan


� Protocole

� Résultats� Efficacité des différents régimes de traitement� Efficacité des différents régimes de traitement� Facteurs de risque identifiés� Impact de la DD sur la PL

�Perspectives


Efficacité préventive des traitements

4%

5%

6%

7%

% c

um

ulé

de

no

uve

lles

lési

on

s d

e D

D (

pie

ds

arri

ère

s)

Contrôle

Pédiluve 2j/ 4 sem↗ 1,7 [1,0 – 3,0]

Au moins toutes

les 2 sem.


0%

1%

2%

3%

4%

0 4 8 12 16 20

% c

um

ulé

de

no

uve

lles

lési

on

s d

e D

D (

pie

ds

arri

ère

s)

Temps depuis la 1ère observation d’une lésion non active de DD [M0-M4] (semaines)

Pédiluve 2j/2 sem

Pulvé. 2j/2 sem

↘ 1,3 [0,8 – 2,4]

↘ 1,6 [0,9 – 2,9]

Efficacité curative des traitements

60%

70%

80%

90%

100%

% c

um

ulé

de

lési

on

s d

e D

D g

ué

rie

s (

pie

ds

arri

ère

s)

Contrôle

Pédiluve 2j/ 4 sem.

Pédiluve 2j/2 sem

Pulvé 2j/2 sem↗1,4 [1,0 – 1,9]

↔1,0 [0,7 – 1,4]

↗1,3 [0,9 – 1.8]


0%

10%

20%

30%

40%

50%

0 4 8 12 16 20

% c

um

ulé

de

lési

on

s d

e D

D g

ué

rie

s (

pie

ds

arri

ère

s)

Temps depuis la 1ère observation d’une lésion active de DD [M1-M2] (semaines)

Au moins toutes

les 2 semaines

Risques de nouvelles lésions


Pratiques d’élevage à risque

↗ 2.1Prévalence initiale de

NS

Chances de guérison

Chances de guérison

↗ 2.4Mauvaise hygiène des pieds(> 50% notés ≥ 3; Ref <25%)

↘ 1.4


↗ 1.8Absence de parage NS

↗ 2.1Prévalence initiale de DD élevée(< 10% pieds arrières notés M1 ou M2)

NS

Absence de traitements individuels

↘ 1.4_



Caractéristiques des VL à risqueChances de

guérisonChances de

guérison

↗ 1,9Race : Prim’Holstein / Normandes

NS

↗ 1,3Production laitière :

NS


↗ 1,3Production laitière : hautes productrices

NS

↗ 1.7Vaches avec lésion active sur pied controlatéral

NS

+ stade lésionnel ↗ 2.7M4 (cicatriciel)

/MO (sain)M2 (>2 cm)

/M1 (< 2 cm) ↘ 1.3

Impact DD sur la PL (dans les 30 j suivant la détection)

30

32

34

kg/d

) No DD

Primipares↘ 0,6 kg/j

[0,2-1,1]

Multipares↘ 0,8 kg/d

[0,3-1,2]

Pas d’accès aux pâtures

NS NSAccès aux pâtures

↘ 2 kg/j

Autres lésions podales

Sous protocole de contrôleSous protocole de contrôle


20

22

24

26

28

No Yes No Yes

Access to pasturePrimiparous

Access to pastureMultiparous

Me

an m

ilk y

ield

(kg

/d) No DD

DD

↘ 2 kg/j

↘ 1,5 kg/j

[Amory et al., 2008] [Green et al. ,2010]

Plan


� Protocole

� Résultats

�Perspectives


Perspectives

Des données pour améliorer

protocoles de contrôle de la DD

Des données pour améliorer

protocoles de contrôle de la DD Des questions en suspens …Des questions en suspens …

� Importance de la propreté des pieds (incidence & guérison) + parage

� Quelles pratiques d’élevage pour améliorer cette propreté ?


� Efficacité des traitements collectifs sans formol ni CuSO4, uniquement si appliqués au moins 2 jours toutes les 2 semaines sur pieds préalablement nettoyés

�Quid de fréquences plus élevées?� Quid des autres désinfectants ?� Quid du nettoyage des pieds en robot ?

� Sensibilité individuelle (effet race + autre)

� Quels déterminants de la sensibilité (immunité – conformation ?) -> sélection génétique ?

Remerciements

Bretagne et Pays de la Loire

UMR BioEpAR

Et tous les éleveurs …

UMR BioEpAR

BESTH team

Experimental farms of Derval

& Les Trinottières


Ordre du jour



3. Exemple de nouvelles productions/résultatsMortellaroMortellaroBVD (A. Joly)Mortalité des veaux





Axe 3 Maitrise des maladies infectieuses

BVD Critères épidémiologiques pour garantir les veaux laitiers dès la naissance

A. Joly, C. Fourichon, F. Beaudeau




Contexte

� Plan de maitrise collective de la BVD� Nécessité de gérer les mouvements d’animaux� Gestion du risque lié à l’introduction de IPI� Bretagne >50% bovins bénéficient de � Bretagne >50% bovins bénéficient de

l’appellation non IPIVeaux de 8 jours laitiers : lacune dans le

dispositif car méthodes individuelles coûteuses


Objectifs

� Déterminer les profils des troupeaux laitiers et les conditions dans lesquelles l’appellation pourrait être attribuée aux jeunes veaux par des critères épidémiologiques

� Vérifier/Valider/Tester� Vérifier/Valider/TesterLa faisabilité

La qualité de l’information

� Etendre à grande échelle� Proposer le critère à l’ACERSA pour une

version 2 du cahier des charges


Hypothèses

� Probabilité qu’un veau qualifié soit en fait IPI <1/5000 (risque accepté)

� Deux périodes de naissance / information :� Veaux à naître issus de gestations dont la période à

risque est dans la période de suivi du troupeau� Veaux à naître issus de gestations dont la période à

risque est dans la période de suivi du troupeau� Veaux nés pendant la période de suivi du troupeau

� Risque d’erreur moins élevé si le risque lié aux introductions dans le troupeau est géré

� Risque d’erreur moins élevé si le résultat sérologique est <<< seuil de détection


Etat des lieux et connaissances

Lt Lt Lt LtLt Lt

5 à 7 mois

Lt négatif (<35%inh): < 10 % de vaches

séropositives Super A si les 5

Statut BVD des ateliers :organisation du suivi des ateliers laitiers


D1 (m0) D2 D3 D6-570 jrs D4 D5 D6 D6 + 90 jours

28 à 32 mois

séropositives Super A si les 5

derniers résultats sont <

35% (premier < 60%)

Etat des connaissances

Lt Lt Lt LtLt Lt

Intro IPI Lt +



Intro IPI

Délai max

Etat des connaissances

Lt Lt Lt LtLt Lt

Génisses de plus de 19 MOIS Garanties non IPI

En troupeau SUPER A



Question posée

Lt Lt Lt LtLt Lt


Génisses de 0 à 19 moisNon IPI ???

Veaux à naître

En troupeau SUPER A



Non IPI ???Veaux à naître

Non IPI ???

Veaux nés de vaches dans la fenêtre d’immunotolérance au moment de la mesure

Hypothèses

Lt Lt Lt LtLt Lt


Génisses de 0 à 19 mois

Veaux à naître


Veaux à naître

Intro virus IPI5 à 8 mois

Lt+/- Lt +Lt+/-

Naissances à risque d’être IPI


Hypothèses

Lt Lt Lt LtLt Lt


Génisses de 0 à 19 mois

Veaux à naître

En troupeau SUPER A


Veaux à naître

Pas d’introduction à risque

Lt -Lt -D6 –27 mois


Hypothèses

Lt Lt Lt LtLt Lt


Génisses non IPIVeaux non IPI

En troupeau SUPER A


Veaux non IPI

Pas d’introduction à risque

Lt -Lt -D6 –27 mois


Matériel Méthodes� Etude a posteriori sur données bretonnes� Sélection des séquences d’intérêt

�6 dates d’analyse�Introductions pendant la période de suivi (27 mois)

�Non�Oui, garanties�Oui, garanties�Oui, au moins 1 non garantie

� Variables d’intérêt�Présence ou non d’atelier allaitant�Taille du troupeau


Matériel Méthodes

� Dénombrement des veaux “ à naitre” (mâles et femellesnés )

•entre d6 et d6+90 jrs•entre d6-570 jrs et d6

�Identification et dénombrement des IPI nés et détectésdans ces différentes tranches d’âge (n = a)dans ces différentes tranches d’âge (n = a)

�Identification et dénombrement des animaux garantisnon IPI par un (plusieurs) critère(s) ACERSA (n =y)

�Calcul du taux d’anomalies (animaux garantis à tort parmi les animaux contrôlés) : t% = a /(a + y)


� Démarche identique pour veaux nés entre d6- 570 jourset d6, décomposés en plusieurs sous populations

Résultats

� Femelles nées entre d6 et d 6+ 90jrs (“veaux à naître”)

NuméroModalité Contrainte intro Contrainte inhibition IPI total Garantis total

Tauxd'anomaliestotal pour5000

1 NON NON 52 133777 1,9428

2a OUI (0 intro ou gar) NON 22 86828 1,2666

2b OUI (>=1intro NG) NON 30 46949 3,1929


2b OUI (>=1intro NG) NON 30 46949 3,1929

3a NON OUI (<15 en d5 et d6) 20 87217 1,1463

3b NON OUI (>15 en d5 ou d6) 32 46560 3,4341

4a OUI (0 intro ou gar) OUI (<15 en d5 et d6) 5 59107 0,4229

4b OUI (>=1intro NG) OUI (<15 en d5 et d6) 15 28110 2,6667

4c OUI (0 intro ou gar) OUI (>15 en d5 ou d6) 17 27721 3,0644

4d OUI (>=1intro NG) OUI (>15 en d5 ou d6) 15 18839 3,9779

Résultats� Femelles nées entre d6 –570 jrs et d 6 (veaux nés)

Numéro Modalité Contrainte intro Contrainte inhibition IPI total Garantis total

Taux d'anomalies total pour

5000

1 NON NON 88 982704 0,4477

2a OUI (0 intro ou gar) NON 40 645193 0,3100

2b OUI (>=1intro NG) NON 48 337511 0,7110


2b OUI (>=1intro NG) NON 48 337511 0,7110

3a NON OUI (<15 en d5 et d6) 36 651517 0,2763

3b NON OUI (>15 en d5 ou d6) 52 331187 0,7849

4a OUI (0 intro ou gar) OUI (<15 en d5 et d6) 14 444459 0,1575

4b OUI (>=1intro NG) OUI (<15 en d5 et d6) 22 207058 0,5312

4c OUI (0 intro ou gar) OUI (>15 en d5 ou d6) 26 200734 0,6475

4d OUI (>=1intro NG) OUI (>15 en d5 ou d6) 26 130453 0,9963

Discussion

� Pas de possibilité de garantir tous les veaux à naître dans les 90 jours suivant d6

� Possibilité de garantir ceux à naître dans les troupeaux•à % d’inhibition “bas” à d5 et d6•Sans introduction ou avec introductions maîtrisées•Sans introduction ou avec introductions maîtriséespendant 27 mois

� Pas d’effet taille de troupeau, ni d’effet allaitant, ni d’effet du % inhibition à d1

� Quantification du risque 0,42 pour 5000 [0,14 –0,7]


Discussion

�Résultat secondaire du travail�Possibilité de garantir toutes les femelles âgéesde moins de 19 mois à d6�Assortir de critères additionnels si un niveau de garantie supérieur est requisgarantie supérieur est requis�A moduler selon l’âge

�Par exemple, risque de 0,72 pour les moinsde 6 mois contre 0,14 pour les 6/19 mois dansles troupeaux à introductions maitrisées


Discussion

�Critères épidémiologiques d’excellente qualité

Nombre de IPI pour 5000 animaux garantis

0 /5000 1 /5000 5 /5000

épidémiologiques


Vaches A

PCR negSéro +

Gén Super A 0 –19 mois

Viro neg

Veaux 8 jours AAA

Veaux de 8 jours des troupeaux super A« sans contraintes »

Seuil ACERSA

Génisses Super A > 19 mois

Conclusion : délivrables� Opérationnels

•Possibilité et règles d’attribution de l’appellation bovinnon IPI

•aux veaux laitiers à naître (conditions)•aux femelles de moins de 19 mois•à moindre coût

•Choix pour les gestionnaires de la santé de décider d’un niveau de risqueniveau de risque•Palette pour délivrer l’appellation “bovin non IPI” désormais complète (CO UMT 01/2011)

� Scientifiques•Publication prévue dans revue internationale à comité de lecture •Bases pour paramétrer les modèles de transmission

� Proposition du (des) critère(s) à l’ACERSA


Ordre du jour



3. Exemple de nouvelles productions/résultatsMortellaroMortellaroBVDMortalité des veaux (B. Mounaix)





Outils et démarches pour une meilleure maitrise de la mortalité

des veaux dans les élevages allaitants

44

• Le déficit structurel en viande bovine : une question posée à l’échelle nationale

• Un axe de progrès possible : augmentation de la productivité numérique

• Action possible : réduire la mortalité des veaux dans les élevages

Contexte : l’inadéquation de l’offre et de la demande en viande

• Action possible : réduire la mortalité des veaux dans les élevages allaitants, mais :

– Méconnaissance de la mortalité au niveau national

– De fortes différence de morbidité et de mortalité entre élevages

– Pas de démarches/outils d’intervention conseil à l’échelle nationale

45UMT Conseil d’orientation / 24 janvier 2011

• Analyser la mortalité des veaux

– Les facteurs de variations à l’échelle nationale

– Les relations entre morbidité et mortalité

– Les facteurs de risque et les leviers de maitrise

Objectifs de l’étude

– Les facteurs de risque et les leviers de maitrise

• Identifier les cibles de progrès pour la productivité numérique

• Développer des méthodes d’appui aux éleveurs


4 approches complémentaires

La diminution de la mortalité des veaux allaitants pour

1- Quantifier les mortalités et leurs facteurs de variation

2- Etudier la relation entre le taux de morbidité et le taux de mortalité, et leurs causes.

des veaux allaitants pour réduire le déficit structurel en

viande

3- Proposer des actions prioritaires pour obtenir le gain numérique le plus important.

4- Formaliser des démarches d’intervention en élevage.


� Base de Données Nationale de l’Identification � Veaux 0 -6 mois des 8 races allaitantes les plus représentées

� Étude par campagne de vêlage : 1er août au 31 juillet

� Typage des troupeaux allaitants :

Analyse descriptive de la mortalité des veaux

� Typage des troupeaux allaitants :� Type de production (Perrot, 2005)

� Répartition des vêlages (Belvèze, 2009)

� Analyse de la survie des veaux (proc LIFETST SAS)

33 982 exploitations, 8 248 152 veaux


Mortalité moyenne : 8,36 % mais une forte variabilité inter-races

Moyenne Nb de veaux morts

Gasconne 5,11 1 803

Aubrac 5,43 11 777

Salers 5,74 11 142

49

Limousine 6,53 165 144

Blonde d’Aquitaine 9,12 82 568

Charolaise 9,78 420 669

Parthenaise 13,68 11 118

Rouge des près 15,16 11 305


Des chances de survie différentes selon le sexe

Survie des veaux en 2006/2007 en fonction du sexe

Surv

ie

100

Femelles7,04%

90

95

Mâles9,54%

Durée (semaines)1 25


Une probabilité de survie différente selon la parité de la mère

Survie des veaux en 2006/2007 en fonction du rang de vêlage

100

95

1

Surv

ie

85

Rang 1

Rang 2

Rang > 2

Durée (semaines)

90

25


Un effet en lien avec la répartition des vêlages

Survie des veaux en 2006/2007 en fonction du type de répartition des vêlages

Surv

ie

52

Vêlages groupés

Vêlages étalés

Durée (semaines)

90

95

1 25


• 1ère description de la mortalité à cette échelle d’étude et dans cette filière

• Meilleure compréhension de la mortalité et de ses variations

• Valorisation des données de la BDNI

Un travail innovant en cours de valorisation

• Valorisation des données de la BDNI

• Valorisation scientifique et technique – Article 3R 2011

– Articles revues techniques spécialisées : Réussir Bovin Viande, Le Point

Vétérinaire

– Article en cours d’écriture pour journal scientifique


COMITÉ DE SUIVI DU PROJET

Association Réseau CRISTAL

54


Ordre du jour





Repas




Ordre du jour





Repas

5. Revue du programme en cours et évolutions engagéesCASDAR Parasito (R. Vermesse, N. Ravinet)



Développement et évaluation de stratégies et d’outils

pour optimiser l’usage des anthelminthiques dans la maitrise des strongyloses gastro-intestinales

en élevage de ruminants




� Organisme chef de file: INSTITUT DE L’ELEVAGE

� Chef de projet: BENDALI Fatah

� Partenaires:

Institut de l’Elevage (IE), Oniris Nantes, Ecole Nationale Vétérinaire de

Toulouse (ENVT), GDS Bretagne, GTV de Bretagne et Pays de

Loire, Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, PEP Caprin Rhône-

Alpes, EPLEA – FPA Montmorillon (86), Les Vaseix (87), Charolles

� Organisme chef de file: INSTITUT DE L’ELEVAGE

� Chef de projet: BENDALI Fatah

� Partenaires:

Institut de l’Elevage (IE), Oniris Nantes, Ecole Nationale Vétérinaire de

Toulouse (ENVT), GDS Bretagne, GTV de Bretagne et Pays de

Loire, Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, PEP Caprin Rhône-


Programme CAS DAR



(71), EPLEFPA Olivier de Serres Aubenas (07), Centre ovin d’Ordiarp

(64), CIIRPO, GDS Pays de la Loire, Chambres d’Agriculture (de l’Ariège et

du Tarn et Garonne), SNGTV


(71), EPLEFPA Olivier de Serres Aubenas (07), Centre ovin d’Ordiarp

(64), CIIRPO, GDS Pays de la Loire, Chambres d’Agriculture (de l’Ariège et

du Tarn et Garonne), SNGTV

Contexte


Pression parasitaire

Acquisitionimmunité

Pratiques d’élevages et

conditions climatiques

Contexte


Contexte


Objectif général: rationaliser les pratiques de maîtrise des strongles

Populations sensibles Populations immunisées

QUAND TRAITER ?

génisses Caprins (tout âge) Bovins adultes

Limiter les ttt aux seuls individus

souffrant du parasitisme

Optimiser les ttt collectifs


QUI TRAITER ?

À améliorer chez les génisses

À développer chez les caprins

Modèle « Parasit’info »

souffrant du parasitisme

Pertinence à évaluer pour la mise en place de stratégie de ttt sélectif

Quand le risque parasitaire apparaît-il?

Indicateurs permettant d’identifier les VL souffrant du parasitisme?

Objectif « quand traiter ? » Objectif « qui traiter ? »

Pré-troupeau bovin lait - modèle à améliorer - évaluation opérationnelle de stratégies de traitement

Pré-troupeau bovin allaitant idem

Troupeau bovin lait - acquisition de données spécifiques

Troupeau bovin allaitant idem

Troupeau caprin - Conception et évaluation d’un - évaluation opérationnelle de Troupeau caprin - Conception et évaluation d’un système expert

- évaluation opérationnelle de stratégies de traitement

Troupeau ovin allaitant - outils d’évaluation des périodes à risque

Troupeau ovin lait - outils d’évaluation des périodes à risque


Action 1

� ovins allaitants: stratégie d’échantillonnage, d’analyse et d’interprétation des coproscopies et des indicateurs cliniques

Outils d’aide à la décision pour identifier les périodes à risque d’infestation parasitaire


coproscopies et des indicateurs cliniques� caprins:

conception et évaluation système expert� bovins:

paramétrage et amélioration du modèle P’Info

Développement d’un système expert paramétrable P’Calc

Action 2

�caprins: diverses stratégies de choix des animaux à traiter testées et

mesure d’indicateurs de l’impact parasitaire

Outils pour la mise en œuvre de traitements sélectifs sur les animaux à risque


mesure d’indicateurs de l’impact parasitaire� bovins:

caractérisation de la distribution d’indicateurs parasitaires et d’indicateurs de l’impact parasitaire

� ovinsapproche similaire dans quelques troupeaux ovins laitiers en ferme expérimentale

Action 3

� pour l’objectif « quand traiter ? »: enquête de terrain visant à évaluer l’impact de l’utilisation du système-expert Parasit’info

Evaluation d’outils opérationnels en conditions de terrain


système-expert Parasit’info � pour l’objectif, « qui traiter ? »:

enquêtes visant à évaluer la faisabilité et l’acceptabilité des traitements sélectifs dans des exploitations caprines et bovines

Action 4

� documents techniques à destination des éleveurs de ruminants et des techniciens

� formations, auprès des acteurs de développement et des vétérinaires

Capitalisation des résultats


formations, auprès des acteurs de développement et des vétérinaires

� données acquises et concepts développés seront aussi intégrés dans les formations initiales des établissements d’enseignement partenaires du projet

� publications scientifiques et techniques ainsi que de communications en congrès, colloques, journées techniques

Calendrier

�Date de début de projet : Septembre 2011

� Durée : 36 mois


Stratégie de maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des vaches laitières adultes:

Identification d’indicateur(s) zootechnique(s) et/ou parasitaire(s)

pertinent(s) pour la mise en place de traitements ciblés

individuels.

Etude dans 15 troupeaux bovins laitiers de l’ouest de la France Automne 2011Automne 2011

Nadine Ravinet




Développement et évaluation de stratégies de maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des ruminants limitant le recours aux anthelminthiques

Sujet de thèse


� Direction: Alain Chauvin & Nathalie Bareille

� Date de début de thèse: 2 mai 2011

� Financement: CIFRE - Institut de l’Elevage

� Direction: Alain Chauvin & Nathalie Bareille

� Date de début de thèse: 2 mai 2011

� Financement: CIFRE - Institut de l’Elevage

Objectif général: réduire / rationaliser les traitements strongylicides

Populations sensibles Populations immunisées

QUAND TRAITER ?

QUI TRAITER ?

génisses Caprins (tout âge) Bovins adultes

Limiter les ttt aux seuls individus souffrant du parasitisme

Limiter le nombre de ttt collectifs


QUI TRAITER ?

À améliorer chez les génisses

À développer chez les caprins

ModèleParasit’info

Pertinence à évaluer pour la mise en place de stratégie de ttt sélectif

Quand le risque parasitaire apparaît-il? Indicateurs permettant d’identifier

les vaches souffrant du parasitisme?

Action 2

Etude automne 2011: objectif

Explorer, en fin de saison de pâturage, chez les vaches laitières adultes, le lien entre 8 indicateurs et la baisse de PL consécutive à l’infestation par les SGI

Les indicateurs�3 indicateurs parasitaires

�Copro�Taux pepsinogène sérique�DO Ac anti Ostertagia

�4 indicateurs zootechniques

La baisse de PL Mesurée par Réponse en Lait Post-

Traitement (RLPT) en PLJ


�4 indicateurs zootechniques�N° de lactation�Stade de lactation�Niveau de production�NEC

�1 indicateur « œil de l’éleveur »

Traitement (RLPT) en PLJ

Si après traitement, la PL

augmente, c’est que la VL produisait

moins que ce qu’elle pouvait, à cause

des SGI : elle « souffrait »…

sur les vaches subissant des ↘ de PL à cause des SGI.

Identifier l’indicateur ou la combinaison d’indicateur(s) zootechnique(s) et /ou parasitaire(s) le (la) plus pertinent(e) pour la mise en place de traitement ciblé individuel

sur les vaches subissant des ↘ de PL à cause des SGI.

Etude automne 2011: design

août septembre octobre novembre décembre janvier février mars

Recrutement des élevages

Visites + copro

Suivi PLJ Suivi PLJ

100 j post-ttt15 j pré-ttt

Analyses sanguines: dosage de pepsinogène et ELISA Ostertagia

Période de prélèvements : du 10/10/11 au 12/12/11Nombre d’individus dans l’échantillon: 733 VL en lactation, dans 15 troupeaux

Préparation du protocole de


des élevages

VISITE le 15/11

Suivi PLJ Suivi PLJ

•PS•Prélèvement fèces•NEC•Notation éleveur•Ttt per os de 50% des VL•Prélèvement d’herbe•Prélèvement de lait de tank•Questionnaire éleveur

La veille-Récupérer le listing des VL en lactation dans le troupeau-Appariement-Préparation lots traité / témoin

protocole de printemps

Etude automne 2011: les stats

� Dans la population globale: y a t-il un effet traitement moyen? Quelle est son amplitude? A quel moment apparaît-il?

� Dans chaque élevage: y a t-il un effet traitement moyen? Quelle est son amplitude? A quel moment apparaît-il?

� Dans chaque élevage: y a t-il une relation entre l’effet traitement moyen et les indicateurs élevages: moyenne des indicateurs parasitaires individuels, DO lait de tank, comptage larvaire dans l’herbe, modalités de pâturage des génisses (TCE)génisses (TCE)

� Quelles sont les vaches qui contribuent à cet effet traitement moyen???

� Ont-elles un profil zootechnique et/ou parasitaire commun?

� Quels sont les indicateurs intervenant dans ce profil et permettant de les détecter = indicateurs pertinents pour la mise en place d’un traitement ciblé sur les VL qui ont une RLPT positive!


La suite…

� Le même travail au printemps, si possible dans les mêmes élevages

� Pour des raisons « immuno »

� contexte de l’étude d’automne = contexte de fin de contact prolongé avec les parasites

� contexte de l’étude de printemps = contexte de mise � contexte de l’étude de printemps = contexte de mise à l’herbe après un hiver en stabulation = contexte de remise en contact avec les parasites après l’hiver

� Pour des raisons « stat »

� On souhaite avoir plus de puissance, et notamment à l’échelle élevage


Ordre du jour





Repas

5. Revue du programme en cours et évolutions engagéesAxe 2 (JL Ménard)



Axe 2 – volet 1 (rappel)

� Titre : Connaissance physico-chimique des effluents (principalement fumiers) et mise au point de modèles� Démarche :

• Etat des lieux bibliographique (pathogènes inclus),• Etude terrain sur les propriétés physicochimiques des • Etude terrain sur les propriétés physicochimiques des fumiers-lisiers,• Mise au point de modèle de type « mini-tas de fumier »,

�Avancement : état des lieux bibliographique à finaliser



� Titre : La méthodologie d’échantillonnage des milieux poly-contaminés et hétérogènes pour déterminer les niveaux de contamination � Démarche :

• Etat des lieux bibliographique (pathogènes inclus) et • Etat des lieux bibliographique (pathogènes inclus) et recherche d’équipes françaises ou étrangères travaillant sur le sujet pour aboutir à des échanges permettant de définir de tester des méthodologies d’échantillonnage,• Enquête avec prélèvements microbiologiques pour validation.

�Avancement : (i) état des lieux bibliographique à finaliser



� Titre : La modélisation prédictive pour la maîtrise d’agents infectieux dans des substrats de type lisier ou fumier� Démarche :

• validation d‘un modèle pour estimer l'évolution des paramètres physico-chimiques des formes de stockage utilisées paramètres physico-chimiques des formes de stockage utilisées dans l’exploitation.• couplage à une approche de type microbiologie prédictive, sur le niveau de risque en fonction des traitements d'assainissement et/ou des types de matrice. • intégrer le modèle obtenu comme module d'une modélisation de la diffusion du pathogène sur l'exploitation

�Avancement : à définir selon les résultats des volets 1 et 2


Coxiella burnetii

� UMR BioEpAR (F. Beaudeau)• Depuis 2004, travaux sur l’excrétion individuelle, l’évaluation de la maîtrise en conditions d’élevage, la mise au point d’un modèle de propagation intra-troupeau avec un volet environnement à affiner• Pistes de travail : modalités de transmission intra et inter • Pistes de travail : modalités de transmission intra et inter troupeaux et le rôle potentiel de l’air en lien avec les effluents contaminés

� Projet AFFSET...(R. de Cremoux) …� Etude sur la contamination de l’air (capteur CIP10M) et des surfaces (par frottis avec chiffonnettes) dans des troupeaux ovins infectés (E. Jourdain, INRA Theix ; R. de Cremoux)


Projet AFFSET – ANSES – Idele - INRA

� Définition d’une approche méthodologique d’investigation des capacités de survie de Coxiella burnetii

dans l’environnement� Résultats à approfondir :

• Observations sur la variabilité de la température dans des tas • Observations sur la variabilité de la température dans des tas de fumiers caprins (brut, déchiqueté, déchiqueté composté)• Modèle de tas de fumier de 1,5 m3, étanche en conditions contrôlées, introduction de sachets à contamination connue, utilisable à l’INRA de Nouzilly (PFIE)

� Problèmes rencontrés : production de spores et de sachets à partir d’une souche de référence, méthode RT-PCR pas au point


Mycobacterium avium paratuberculosis

�Etude en cours sur l’évaluation du statut infectieux des troupeaux laitiers et allaitants sur la base de prélèvements de bouses poolés et de mélange pris au niveau de l’aire d’exercice et en salle de traite (A. Joly) : thèse véto 2011, test prometteur, poursuite des tests dans les mêmes élevages, Bretagne - Normandieélevages, Bretagne - Normandie�Nombreux travaux mais

• voie aérienne récemment démontrée (Eisenberg et al., 2011) : part voie aérosols / voie alimentaire ? À intégrer dans les travaux• dans la modélisation, volet environnemental à approfondir


Cryptosporidium (oocystes)

� Protozoaire dont le modèle infectieux est différent des autres agents pathogènes d’intérêt zoonotique et passe par la contamination de l’eau de boisson, via les déjections �Interlocuteur : C. Chartier�Interlocuteur : C. Chartier�Méthode d’analyse en 4 étapes dont 3 étapes réalisables en routine dans des labos ciblés�Possibilité de travail avec l’ANSES de Niort


Streptococcus uberis

� Bactérie majeure dans la pathologie mammaire d’origine environnementale� CASDAR en cours dont travaux sur les méthodes d’analyses� Modèle de contamination par contact avec les � Modèle de contamination par contact avec les litières contaminées en surface


Priorité 1er trimestre 2012 : finaliser une synthèse bibliographique

� Objectif : Dégager des priorités (pathogènes et pratiques d’intérêt) pour déposer un 1er projet en 2012 et contribuer à la définition d’un nouveau programme pour l’UMT�Contenu de cette synthèse :

• Caractéristiques physico-chimiques des fumiers, lisiers, …• Caractéristiques physico-chimiques des fumiers, lisiers, …• Description des pratiques en élevage et de leurs évolutions en lien avec les aires de vie et les effluents.

⇒analyse des conséquences sur la composition des déjections et les risques sanitaires

�Valorisation des travaux en cours (CASDAR « déjections », CASDAR « litières »), les émissions gazeuses (GES, ammoniac), qualité de l’air (UMT Sanivol : ITAVI , )…


Quelques exemples d’évolution des pratiques de gestion des litières� Nature, quantité, mixité en conduite fumier ou lisier : pailles, sciures, copeaux, fraction solide du lisier, compost, digestats issus de la méthanisation, sable… �Gestion des litières ex. : malaxage et compostage sous les animaux : travaux récents US, Pays-Bas, Israël… les animaux : travaux récents US, Pays-Bas, Israël… �Les additifs chimiques et/ou microbiens…


Quelques exemples d’évolution des pratiques de gestion des litières�Avant stockage : raclage, hydrocurage, séparation de phase mécanique ou gravitaire, méthanisation…, �Stockage de fumier au champ, en fumière, compostage, couverture… et évolution réglementaire�Stockage du lisier : dilution selon la nature et la couverture des différents types de fosses…couverture des différents types de fosses…�Traitement des effluents « peu chargés » conjointement ou non avec des effluents domestiques (élevage, maison, autres activités des éleveurs…)�Epandage des lisiers : épandabilité des produits et utilisation de techniques recommandées (pendillards, enfouisseurs, mécanisation

Projets en cours : CASDAR « déjections »

� 2010 – 2012 « Améliorer la caractérisation des effluents d’élevage par des méthodes et des modèles innovants pour une meilleure prise en compte agronomique »�

ACTA, LDAR, INRA, CIRAD, Cemagref, Idele, IFIP, ITAVI, ARVALIS, CA (Bretagne, Vendée…)…LIS, CA (Bretagne, Vendée…)…�Actions :

• Critères pertinents de caractérisation des déjections en lien avec les facteurs d’élevage• Modélisation de leur composition (MS, N, P, K, Cu, Zn), de leur épandabilité, prédiction par méthode SPIR• Acquisition de références sur de nouveaux produits : produits de la séparation de phase du lisier bovin• Evolution des outils opérationnels de gestion agronomique

Projets en cours : CASDAR « litières »

� 2010 – 2012 « Les litières en élevage : identification, test et évaluation des techniques ou des pratiques consistant à mieux gérer les litières avec moins de matériaux »�ITAVI, IFIP, INRA (P. Robin…), Cemagref (A.M. Porcher…), CRAB, CRAPL, fournisseurs…

• Etat des connaissances sur les pratiques économes en litière,

• Etude des écosystèmes microbiens de la litière avec ou sans ensemencement : suivi en bâtiment et au stockage, 3 modalités (témoin / additif à base de bactéries lactiques / « communauté bactérienne pré-adaptée »), volet sanitaire (indicateurs de traitement, pathogènes : salmonelles, œufs helminthes viables), volet émissions gazeuses (GES, ammoniac)• Mesure de l’impact de quelques pratiques (travail, conception, coûts, économie de matériaux, ambiance, émissions gazeuses…)

� Comité de pilotage : 10/02/2012


UMT Sanivol (2009…)

� Optimisation de la maîtrise sanitaire dans les élevages avicoles en lien avec les systèmes de production : impact des systèmes d’élevage (matériel, ambiance, pratiques…) sur l’environnement avicole global�La démarche intègre trois aspects :

•• volet 1 : santé du consommateur - qualité sanitaire des produits• volet 2 : santé de l’éleveur• volet 3 : santé de l’animal

� ITAVI (Julie Puterflam), Unité épidémiologie et bien-être en aviculture et cuniculture (EBEAC) du Laboratoire d'études et de recherches avicoles, porcines et piscicoles (LERAPP) de l’ANSES de Ploufragan (Virginie Michel)


Ordre du jour





Repas

5. Revue du programme en cours et évolutions engagéesDictyocaulose (C. Chartier)



La La dictyocaulosedictyocaulose des bovins des bovins (bronchite vermineuse)(bronchite vermineuse)

Christophe ChartierChristophe Chartier




La dictyocaulose des bovins

Maladie parasitaire liée au pâturage se caractérisant par�Une fréquence en climat tempéré

�Une épidémiologie peu ou pas « prédictible » liée à laphase chez l’hôte (potentiel reproductif) et à la phase libre(sensibilité au froid et à la dessiccation) : notion de « fenêtre


(sensibilité au froid et à la dessiccation) : notion de « fenêtred’opportunité »

�Immunité d’installation rapide, dose dépendante et peupersistante (3-6m) en l’absence de contact parasitaire

�Traitement anthelminthique efficace, résistance nondocumentée

Evolution constatée dans plusieurs pays d’Europe vers uneaugmentation des cas chez les bovins adultes (laitiers) : Pays dunord de l’Europe, France (Camuset, 2007)

�Toux au pâturage (réinfestation, primoinfestation)

�Autres affections (BPIE dont RSV ;


�Autres affections (BPIE dont RSV ;ehrlichiose ; emphysème des regains)

�Diagnostic individuel, de troupeau :�Coproscopie : sensibilité, formes allergiques�Sérologie : Ag (vers adultes), validation expérimentale,sang, lait


Augmentation des cas chez les bovins adultes (laitiers) :

impact économique?

�Coûts de traitement

�Mortalité (rare)


�Mortalité (rare)

�Pertes de production : lait

�Pas de données économiques en France

�Exemple aux Pays-Bas : étude de cas



Troupeau 1 Troupeau 2

Nb de vaches 110 95

Pertes

Eude dans 2 foyers de dictyocaulose sévère aux Pays-Bas : 2 mois + 2-3 mois de récupération 5 à 7 mortalités ; chute de production laitière de 15 à 20 %Baisse de fertilité en comparant la situation à celle avant le foyer


PertesProduction laitière (0.12 €/kg)Mortalité -réforme(1155 €/vache)

90365775

57608085

DépensesInséminations supplémentaires (22.5€)Analyses laboratoiresAnthelminthiques (6€/traitement)

1732150780

3961100528

Coûts totaux (€) 17473 15869

Coût par vache (€) 159 167

(Holzhauer et al., 2011)


Origine de l’augmentation des cas chez les bovins adultes?

�Contact réduit avec le parasite >>>immunité défaillante(mode d’élevage des génisses)

�Vermifugation excessive


�Vermifugation excessive

�Mélange d’animaux à statut immunitaire différent

�Animaux porteurs introduits dans troupeau naïf�Animaux naïfs introduits dans troupeau infesté�Au sein du même troupeau? Recyclage

+++


Enquête de terrain (2010-2011) :portage de Dictyocaulus par les bovins adultes à l’abattoir

vaches laitières, abattoir Cholet


vaches laitières, abattoir Cholet80 poumons examinés entre avril et septembre11 animaux positifs : 13,8 % [6.2-21.2]Charge parasitaire : 1 à 14 vers (juvéniles, adultes)

Premières données pour la FranceChiffres plus élevés que données de littérature (copro, séro)


Questions en suspens, sujets possibles

Les outils de diagnostic disponibles1. pour quoi faire : diagnostic de dictyocaulose clinique, diagnostic d’exposition

(circulation parasitaire) : précocité d’alerte2. réalisation : échantillonnage (moment, qui)3. calage des outils : sérologie en particulier


Les pratiques d’élevage « à risque » (pb = influence majeure des facteurs météorologiques)

Cinétique d’infestation et de cas cliniques dans des troupeaux « très exposés » : rôle des bovins adultes « porteurs », recyclage par jeunes et clinique

>>>> sujet de thèse vétérinaire 2012

Aspects économiques (traitement, mortalité, lait) : étude extensive ou étude de cas

Ordre du jour





Repas




Date du prochain CO : Mardi 22 Janvier 2013Date du prochain CO : Mardi 22 Janvier 2013


Business

Diaporama CO UMT MSTB 24 janvier 2012