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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 30 juin au 6 juillet 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Logements vacants à Paris : le Front de Gauche veut instaurer 3 taxes Le 30/6/2014 La création de 3 taxes fera l'objet de 3 amendements qui devraient être débattus lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative (PLFR). La création de 3 taxes fera l'objet de 3 amendements qui devraient être débattus mercredi lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative (PLFR). AFP PHOTO FRED/DUFOUR Ils sont plus de 2 millions en France dont 100.000 à Paris. Les logements estimés vacants sont de plus en plus nombreux à Paris et parmi eux, 40.000 ne sont pas raccordés à l'électricité et 90.000 sont des résidences secondaires. Paradoxe : 150.000 demandeurs de logements sociaux sont en attente et il y’a augmentation de 150 % des prix de vente dans l'ancien en 10 ans

Revue de presse kylia semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

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La revue de Presse KYLIA

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 30 juin au 6 juillet 2014

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Logements vacants à Paris : le Front de

Gauche veut instaurer 3 taxes Le 30/6/2014

La création de 3 taxes fera l'objet de 3 amendement s qui devraient être débattus lors de

l'examen du projet de loi de finances rectificative (PLFR).

La création de 3 taxes fera l'objet de 3 amendements qui devraient être débattus mercredi lors de

l'examen du projet de loi de finances rectificative (PLFR). AFP PHOTO FRED/DUFOUR

Ils sont plus de 2 millions en France dont 100.000 à Paris. Les logements estimés vacants sont de

plus en plus nombreux à Paris et parmi eux, 40.000 ne sont pas raccordés à l'électricité et 90.000 sont

des résidences secondaires. Paradoxe : 150.000 demandeurs de logements sociaux sont en attente

et il y’a augmentation de 150 % des prix de vente dans l'ancien en 10 ans

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Les parlementaires Front de Gauche vont défendre la création de trois taxes destinées à lutter contre

les bureaux et logements vacants à Paris, a annoncé le président du groupe communiste-FG au

Conseil de Paris, Nicolas Bonnet.

On a besoin que Paris soit une ville où l'on puisse travailler et habiter, sinon ce sera une ville

musée et spéculative" , a souligné Nicolas Bonnet, rappelant qu'au moins deux des trois taxes

étaient portées par l'alliance de gauche lors de la campagne des municipales.

"Beaucoup de parlementaires de la majorité sont à la recherche d'une fiscalité intelligente dans ce

PLFR, nous en proposons trois exemples qui par ailleurs répondent à des objectifs de logements

partagés par le gouvernement", a fait valoir Pierre Laurent, sénateur (PCF) de Paris qui défendra ces

taxes au Sénat.

Voici les projets :

- une taxe additionnelle à la taxe déjà existante sur les logements vacants (depuis au moins une

année) en zones tendues, jugée trop faible pour être incitative. L'assiette de cette nouvelle taxe serait

la valeur locative du logement, et son taux de 50 % la première année, 100 % dès la seconde, afin de

pousser les propriétaires à louer ou à vendre;

- une taxe sur les résidences secondaires afin de pallier l'effet non incitatifs de la taxe d'habitation,

très basse à Paris. L'assiette serait la valeur locative et le taux de 30 %. Il s'agit de remettre sur le

marché des dizaines de milliers de logements concentrés dans les arrondissements centraux, bien

desservis ;

- une taxe sur les bureaux vides depuis plus d'un an, au tarif de 100 euros le mètre carré, un niveau

d'imposition qui "incite à leur transformation en logements".

Les produits de ces taxes seraient versés à la Ville de Paris, qui disposerait ainsi de moyens pour la

réalisation de logements sociaux et retrouveraient des marges de manœuvre alors que la maire de

Paris, Anne Hidalgo, cherche 400 millions d'euros pour boucler son budget 2015. Le produit escompté

s'élèverait à 250 millions d'euros sur trois ans, puis à 100 millions par an à long terme, selon les élus.

Si elles étaient créées, ces taxes entreraient en vigueur au 1er janvier 2015.

Source : LeNouvelObs.com

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2ème trimestre 2014 : +20% d’acquéreurs sur le

marché immobilier Le 2/7/2014

Entre avril et juin, 500.000 nouveaux acquéreurs on t rejoint le marché immobilier selon Logic-

Immo.com.

Entre avril et juin, 500.000 nouveaux acquéreurs ont rejoint le marché immobilier selon Logic-

Immo.com. (c) Sipa

Des résultats étonnants. Bien que la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) de

Cécile Duflot en ait effrayé certains, la 13ème vague de l’observatoire du moral immobilier du portail

d’annonces immobilières LogicImmo.com a constaté un retour des acquéreurs sur le marché

immobilier au 2ème trimestre 2014.

61 % des personnes interrogées pensent que la période est favorable à l’achat d’un logement… et ils

étaient 30 % de moins il y a 3 ans. Un signe favorable pour les transactions qui devraient augmenter,

d’autant plus que 61 % des acheteurs estiment que leur projet pourrait se concrétiser d’ici à la rentrée

prochaine. Coté prix, ils resteront stables pour près de la moitié des sondés, soit 46 %, un résultat en

hausse de 12 % par rapport à l’année dernière.

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Des circonstances actuelles à surveiller

Bien que l’envie de devenir propriétaire soit présente, les freins évoqués par les sondés sont

l’obtention difficile d’un crédit pour 52 %, mais aussi la situation actuelle. Surtout avec le contexte

économique actuel, qui pour 50% devrait se dégrader dans les 6 prochains mois. Face à l’offre

actuelle, les acquéreurs n’auront plus à se priver, ils sont 12 % de plus qu’en 2011 à penser qu’il y a

d’avantage de propositions immobilières.

De plus, des conséquences de la loi Alur sont à prévoir : "Même si cette loi est louable dans son

intention de sécuriser l’acte d’acquisition, elle implique un rallongement de la signature de l’acte

d’achat. Une lenteur qui semble avoir une incidence sur le flux des transactions. À titre d’exemple,

lorsque l’on sait que près de 30 % des futurs acquéreurs revendent un bien en parallèle de leur

nouvelle acquisition et qu’ils envisagent à plus de 58 % de vendre avant d’acheter, nous pointons

ainsi l’impact de la lourdeur administrative dans la reprise du marché ", explique Cyril Janin, directeur

général de Logic-Immo.

Source : LeNouvelObs.com

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Taxe d'habitation : les habitants des

communes riches paient moinsLe 2/7/2014

"Les collectivités disposant de re

selon la Confédération générale du logement.

communes ayant un faible PIB par habitant, une proportion peu élevée de ménages imposés sur le

revenu et beaucoup de logements sociaux ont un taux de taxe d'habitation élevé, ce qui est un facteur

d'inégalité pour les ménages, selon une étude de la Confédération générale du logement (CGL).

Les communes les plus riches imposent une taxe d'habitation moi

plus pauvres. C'est le paradoxe mis en lumière par une étude de la Confédération générale du

logement (CGL), qui repose sur l'examen de 36.000 communes. L'organisme dénonce un facteur de

creusement des inégalités entre les mé

Abondance des ressources dans les communes riches

Dans le détail, la CGL constate que les communes avec un faible produit intérieur brut par habitant,

une proportion peu élevée de ménages imposés sur le revenu et beaucoup de logements sociaux ont

un taux de taxe d'habitation élevé.

"Les collectivités disposant de ressources abondantes peuvent se permettre de (le) modérer", selon

elle.

La revue de Presse KYLIA

Taxe d'habitation : les habitants des

communes riches paient moins

"Les collectivités disposant de re ssources abondantes peuvent se permettre de (le) mo dérer",

selon la Confédération générale du logement. latribune.fr | 02/07/2014, 14:39

communes ayant un faible PIB par habitant, une proportion peu élevée de ménages imposés sur le

nu et beaucoup de logements sociaux ont un taux de taxe d'habitation élevé, ce qui est un facteur

d'inégalité pour les ménages, selon une étude de la Confédération générale du logement (CGL).

Les communes les plus riches imposent une taxe d'habitation moins élevée que les communes les

plus pauvres. C'est le paradoxe mis en lumière par une étude de la Confédération générale du

logement (CGL), qui repose sur l'examen de 36.000 communes. L'organisme dénonce un facteur de

creusement des inégalités entre les ménages.

Abondance des ressources dans les communes riches

Dans le détail, la CGL constate que les communes avec un faible produit intérieur brut par habitant,

une proportion peu élevée de ménages imposés sur le revenu et beaucoup de logements sociaux ont

taux de taxe d'habitation élevé.

"Les collectivités disposant de ressources abondantes peuvent se permettre de (le) modérer", selon

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ssources abondantes peuvent se permettre de (le) mo dérer",

02/07/2014, 14:39 - 327 mots Les

communes ayant un faible PIB par habitant, une proportion peu élevée de ménages imposés sur le

nu et beaucoup de logements sociaux ont un taux de taxe d'habitation élevé, ce qui est un facteur

d'inégalité pour les ménages, selon une étude de la Confédération générale du logement (CGL).

ns élevée que les communes les

plus pauvres. C'est le paradoxe mis en lumière par une étude de la Confédération générale du

logement (CGL), qui repose sur l'examen de 36.000 communes. L'organisme dénonce un facteur de

Dans le détail, la CGL constate que les communes avec un faible produit intérieur brut par habitant,

une proportion peu élevée de ménages imposés sur le revenu et beaucoup de logements sociaux ont

"Les collectivités disposant de ressources abondantes peuvent se permettre de (le) modérer", selon

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"À l'inverse, les collectivités territoriales qui ont un faible pourcentage de ménages imposés sur le

revenu, un faible PIB par habitant, un faible produit des entreprises et un fort pourcentage de

logements sociaux ont un taux de taxe d'habitation plutôt élevé".

Remplacer la taxe d'habitation par une taxe sur le revenu

Au vu de ces inégalités, la CGL préconise de remplacer la taxe d'habitation par une taxe reposant sur

les revenus, d'actualiser les valeurs locatives qui servent de base au calcul de la taxe d'habitation, et

de "réduire les écarts de taux pour diminuer les inégalités territoriales actuelles".

Elle souhaite une obligation légale d'informer tout candidat acquéreur ou locataire d'un bien soumis à

la taxe d'habitation, du montant de celle-ci.

"A l'heure actuelle, les ménages qui achètent des biens éloignés des centres villes peu chers ne

tiennent pas compte de facteurs tels que le coût des transports, et les disparités des prix de l'eau, des

impôts locaux... qui bien souvent dilapident les économies réalisées sur le prix du bien", souligne

auprès de l'AFP Michel Fréchet, président de la CGL.

Source : LaTribune.fr

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A Paris, la baisse des prix immobiliers profite

surtout aux riches Le 3/7/2014

Les prix ont chuté de 10 à 15 % dans l’immobilier d e luxe, entraînant un fort rebond des ventes.

Cette année, les prix ont chuté de 10 à 15 % dans l’immobilier de luxe, entraînant un fort rebond des

ventes. SIPA

Après une année 2013 en demi-teinte, un secteur bien particulier redonne un peu de couleur au

marché immobilier en ce début d'année : le luxe. Le premier semestre est marqué par un fort rebond

des ventes d’immobilier de luxe. C'est ce qu'affirme les agences Daniel Féau, spécialisées dans le

haut de gamme. Elles ont ainsi connu au cours de ce semestre une progression en nombre de leurs

ventes de 22 % par rapport au premier semestre de l’an dernier.

La forte baisse des prix pour les biens compris entre 1,2 et 15 millions d'euros y est pour beaucoup.

En effet, les prix ont chuté de 10 % en moyenne par rapport à 2012 et pouvait même atteindre les 15

% pour certains types d'appartements.

Cette chute des prix touchant le haut de gamme illustre bien le décalage entre ce segment du marché

et celui de la transaction moyenne à Paris qui se situe autour de 420 000 euros et dont les prix ont

beaucoup moins baissé (moins de 2 % en moyenne d’après les notaires) sur un an.

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Le succès fou des quartiers historiques

La rive gauche, qu’il s’agisse du 5e arrondissement (+ 54 % en volume) ou du 7e arrondissement (+

32 % en volume), tire remarquablement son épingle du jeu. Le 6e arrondissement ainsi que la partie

du 7e arrondissement couvrant le Faubourg-Saint-Germain, ont connu, quant à eux, une progression

record du nombre de ventes de 75 % par rapport à l’année dernière !

Sur la rive droite, les quartiers historiques (qui attirent une clientèle, en partie non négligeable,

internationale) connaissent aussi une forte augmentation des ventes, toujours selon l’agence Daniel

Féau : + 34 % dans le Marais, + 55 % dans le 8e arrondissement.

L’ouest parisien à la traîne

En revanche, dans le 16e arrondissement, les quartiers d’Auteuil et de Passy, dont la clientèle est très

majoritairement constituée de résidents français, accusent des baisses respectives de 9 % et 16 % du

nombre de ventes par rapport au premier semestre 2013. Même constat du côté de Neuilly et Saint

Cloud, avec respectivement une baisse de 10 et 20 %.

Le 16e arrondissement est donc actuellement particulièrement affecté, ce qui se traduit notamment

par l’importance de son stock de très grands appartements haussmanniens (dont la surface est

supérieure à 280 m²) ; ces très grands appartements, pourtant toujours situés dans de très beaux

immeubles, ont du mal à se vendre malgré l'importante baisse des prix.

L’offre de ce type d’appartements est plus nombreuse qu’elle ne l’a jamais été depuis 1995 », selon

l’agence Daniel Féau.

Il suffit qu’un bien ne dispose pas d’un « atout » supplémentaire, comme une vue imprenable ou un

jardin, pour faire fuir la clientèle internationale. Toutefois, les dernières ventes de l’agence effectuées

au-delà de 5 millions d’euros montrent que ce segment du marché est toujours dominé par les non-

résidents français.

Source : LeNouvelObs.com

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Prix de l'électricité: 30 euros de plus en

moyenne cet automne? Le 4/7/2014

La facture EDF de rattrapage, pour les clients part iculiers, s'élèverait en moyenne à 30 euros

selon Le Parisien . Une information démentie par la ministre Ségolène Royal, qui affirme

qu'aucune décision n'est encore prise.

30 euros de plus en moyenne sur la facture EDF cet automne.

AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Les abonnés particuliers d'EDF devront régler à l'automne une facture de rattrapage de 30 euros en

moyenne, qui viendra s'ajouter à la "hausse modérée, inférieure à 5%" déjà prévue par Matignon,

affirme Le Parisien vendredi.

Un projet d'arrêté en ce sens a été déposé jeudi soir pour examen auprès du Conseil supérieur de

l'énergie (CSE), qui rendra dans les semaines à venir un avis consultatif, selon le quotidien qui ne cite

pas ses sources. Pour les clients professionnels, la note s'élèvera à 45 euros en moyenne, précise le

journal.

"Aucune décision n'est prise", rétorque Ségolène Royal. "Je négocie avec EDF pour protéger le

pouvoir d'achat", a réagi la ministre de l'Energie sur son compte Twitter.

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Pour compenser le blocage des prix en 2012-2013

Ce rattrapage découle du choix en avril dernier du Conseil d'Etat d'invalider une décision prise il y a

deux ans par le précédent gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Dans un souci de préserver le pouvoir d'achat des ménages, l'exécutif avait à l'époque plafonné à 2%

la hausse des tarifs de l'électricité pour la période allant d'août 2012 à août 2013, rappelle Le Parisien.

La mesure avait été dénoncée et attaquée devant la plus haute juridiction administrative du pays par

les concurrents d'EDF, selon lesquels cette hausse n'était pas suffisante pour couvrir les coûts de

production d'électricité comme l'impose la loi.

Le rattrapage désormais attendu devrait être réclamé aux clients d'EDF à l'automne, en une seule

fois, sur les factures de régularisation de leur consommation.

Il risque de jeter une pierre dans le jardin de Ségolène Royal qui, dans le même souci de préservation

du pouvoir d'achat, a annulé le mois dernier une hausse de 5% des tarifs réglementés d'EDF qui

devait intervenir en août.

Matignon avait ensuite tempéré cette annonce, en indiquant qu'une "hausse modérée, inférieure à

5%" interviendrait en septembre ou en octobre.

Source : L’Expansion.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Mention 'fait maison' : décret toujours en

attente Le 1/7/2014

Le décret d'application du label Fait Maison devait entrer en vigueur le 1er juillet mais sa rédaction a

pris du retard. Le projet présenté aux professionnels la semaine dernière demandait des ajustements.

Le décret devrait tomber avant la fin juillet et « être immédiatement applicable » indique une source

proche. « Le logo ressemble à un faitout surmonté d'un toit pour le Fait maison. Il y aura sans doute

une tolérance de six mois pour les changements de carte. Sachant que les professionnels pourront

dessiner eux-mêmes le logo à côté des plats dans un premier temps ». Le premier a réagir a été

Claude Izard, président des Cuisineries. « Tout le travail de préparation (découpage, désossage,

dépouillage ) peut être acheté déjà fait, que les fonds de sauce industriels sont tolérés et que les

produits préparés peuvent faire partie des plats servis dès l'instant où le nom du professionnel qui l'a

fabriqué est expressément indiqué. Car toutes ces tolérances, semblent à mon sens, ne plus donner

de valeur a l'appellation Fait maison comme les députés l'avaient proposé à la demande des

consommateurs » regrette-t-il. Dans les grandes lignes, les produits entrant dans la composition du

plat fait maison devraient pouvoir arriver « tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés,

dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés ou

décongelés » à l'exception des pommes de terre semble-t-il. Sont hors du débat les fromages, les

matières grasses, les fruits et légumes secs, le pain, les condiments, etc… Certains professionnels

considèrent que la barre « est trop basse » laissant porte ouverte à de « mauvaises interprétations ».

D'autres, à l'inverse, préfèrent se réjouir « que le texte laisse une certaine liberté d'action aux

professionnels en fonction de la saison et de l'environnement. » Le feuilleton continue.

Source : Lhotellerie-restauration.fr

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Les hôteliers vent debout contre le projet de

hausse des taxes Le 1/7/2014

Les professionnels de la capitale parlent de double peine, car au relèvement du plafond de la taxe de

séjour s'ajoute une taxe de 2 € par nuit et par personne, destinée à financer les transports du Grand

Paris.

Cinq jours après la clôture des assises du tourisme, entre le mercredi 25 et le jeudi 26 juin, les

députés ont adopté un premier amendement portant le plafond de la taxe de séjour à 5 € pour les

hôtels 3 étoiles et 8 € pour les hôtels 4 et 5 étoiles. Les professionnels parisiens parlent de double

peine, car au relèvement du plafond de la taxe de séjour s'ajoute une taxe de 2 € par nuit et par

personne, destinée à financer les transports du Grand Paris.

Paul Roll , ancien directeur général de l'Office du tourisme et des congrès de Paris, aujourd'hui

hôtelier et porte-parole de l'Union des hôteliers indépendants (un groupement économique d'hôtels,

affiliés aux différentes organisations professionnelles) estime que "ces mesures sont aberrantes dans

le sens où elles montrent une méconnaissance du secteur, qui avait pourtant été présenté lors des

assises du tourisme comme l'un des plus dynamiques en France, avec effet de levier sur la

croissance". Pour lui, "cette décision fait preuve de l'amateurisme de la part d'un Gouvernement qui

n'a pas préparé le dossier. Elle intervient de surcroît au plus mauvais moment, avec les vacances et

l'arrivée en masse des touristes internationaux. La seule bonne nouvelle, c'est que la mesure a été

désavouée par Laurent Fabius [ministre des Affaires étrangères en charge du tourisme, NDLR] lui-

même et c'est plutôt rassurant."

Une décision "insupportable" pour le groupe Accor

Sébastien Bazin , p.d.-g. du groupe Accor, a lui aussi réagi très violemment le week-end dernier, en

prenant la parole dans le Journal du Dimanche et en s'élevant contre les nouvelles taxes. "Ces

décisions sont iniques, insupportables et dangereuses", a-t-il déclaré, ajoutant que l'impact sur les

marges des entreprises et sur la destination touristique France sera très négatif. "Pour certains

entrepreneurs, 80 % de la marge réalisée par leur hôtel va être anéantie." Pour le p.d.-g. du groupe

Accor comme pour tous les hôteliers, "la relation de confiance est rompue avec le Gouvernement",

une critique d'autant plus grave qu'il est lui-même engagé dans un vaste processus de transformation

du groupe, le conduisant à "embaucher, former, innover et investir".

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Pour Christophe Alaux , directeur général d'Hôtel Services France chez Accor, l'annonce des

nouvelles taxes a fait l'effet d'un tsunami. "Depuis quatre mois, tout le monde travaille de concert, le

Gouvernement, les petits hôteliers comme les grands, les chaînes intégrées comme les indépendants,

les banques comme les grands magasins, dans un seul but : renforcer l'attractivité de la France. Pour

la première fois, il y avait une réelle reconnaissance du poids du tourisme comme un secteur qui

créée de la croissance, de la richesse et des emplois, un secteur qui représente 7 % du PIB et

2,3 millions d'emplois directs et un million d'emplois indirects et qui croît de 6 % par an. Tout cela pour

quel résultat ? Pour qu'une poignée de députés fasse passer un projet de loi destiné aux hôtels, sans

aucune concertation."

Pour le directeur général, "C'est totalement scandaleux. Tout le monde est vent debout contre cette

taxe, qui s'ajoute à l'augmentation de la TVA qui a été relevée deux fois en trois ans". Une menace

sur l'emploi et sur les investissements, ce qui risque d'avoir des conséquences sur l'attractivité de la

France toute entière. "Dans tous les cas de figure, si la loi passe, cela va remettre en cause tout une

série de décisions annoncées par les entreprises, sur l'investissement mais aussi sur l'apprentissage

et sur l'emploi. À titre d'exemple, le groupe Accor doit recruter plus de 2 000 personnes par an. Des

décisions qui risquent d'être grandement retardées."

Le directeur général rappelle toutefois que "tous les membres du Gouvernement ont déclaré que le

tourisme était un secteur porteur, qu'il s'agisse du président de la République, du Premier ministre, et

des trois ministres, Laurent Fabius, Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg . Nous espérons que

Laurent Fabius, qui s'est indigné de cette proposition de loi, va pouvoir se faire entendre."

Enfin, Christophe Alaux rappelle qu'en termes d'hébergement, tout le monde est loin d'être égal.

"Alors que l'on taxe les hôteliers, pourquoi des sociétés comme AirB&B sont-elles autorisées à

distribuer 30 000 chambres sur Paris sans être imposées notamment sur la taxe de séjour ?" Il

s'interroge sur le fait de faire peser uniquement sur les hôteliers les travaux destinés à améliorer les

transports en Île-de-France. "La France serait l'unique pays en Europe à faire financer ses travaux

d'infrastructure par une taxe de séjour." Pour le directeur général, il est impensable de balayer quatre

mois de travaux. "On ne se laissera pas faire et on le fera savoir."

Pierre-Frédéric Roulot , p.d.-g. de Louvre Hotels Group, voit un risque d'extinction de la petite

hôtellerie. "Après l'augmentation du taux de TVA à 10 %, l'augmentation de la taxe de séjour puis

celle de 2 € envisagée pour payer les transports franciliens vont définitivement plomber l'hôtellerie,

surtout petite et milieu de gamme. Pour une chambre à 50 € en catégorie économique, cela va

représenter 5 € sur le prix, soit 10 %. Alors que les hôteliers luttent contre l'augmentation des

commissions prélevées par les agences de voyages en ligne, qui leur a procuré une profitabilité

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négative, et qu'ils tentent de se mettre en conformité avec la loi sur l'accessibilité, c'est une

catastrophe. C'est méconnaître la réalité car l'hôtellerie moyenne gamme et économique est

justement remplie à 95 % par la clientèle domestique. Si les hôteliers répercutent cette hausse sur les

chambres alors que les ménages et les sociétés sont en train de diminuer leurs dépenses, cela va

entraîner mécaniquement une baisse de fréquentation. Je pense qu'avec de telles mesures, on veut

simplement la mort de la petite hôtellerie indépendante."

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

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Starbucks lance une carte de paiement

rechargeable Le 2/7/2014

Pour son dixième anniversaire, Starbucks propose à ses clients un nouveau programme de fidélité

reposant sur un système de carte prépayée. Cette offre, déjà testée en Angleterre, en Suisse et en

Autriche, est disponible et activable dans les salons avec un chargement minimum de 5 € ; et doit

ensuite être enregistrée en ligne sur le site starbucks.fr/carte. Tout en gagnant du temps en caisse,

les clients bénéficieront d'avantages et pourront aussi recharger leur carte d'un montant allant de 2 €

à 100 €.

Source : Lhotellerie-Restauration.fr

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À Berlin, la gastronomie végétarienne a les

crocs Le 4/7/2014

Berlin (ALLEMAGNE) Hors de la viande, point de salut pour la cuisine allemande ? Les restaurants

végéta(r/l)iens seraient des lieux alternatifs pas très accueillants ? Autant de clichés qu'une vague de

restaurants berlinois sans viande vient battre en brèche. Rencontre avec deux chefs emblématiques.

Beaucoup de gens ont l'image de petites boutiques alternatives, au service inexistant, sans alcool ni

vin. Chez MioMatto, nous cassons ces clichés', explique Björn Moschinski, chef vegan.

Chacun à leur manière, Björn Moschinski et Stephan Hentschel incarnent les visages de la

gastronomie végétarienne et végétalienne (ou vegan) à Berlin. Le premier, derrière son air

décontracté, sa voix douce et ses dreadlocks, est non seulement un végétalien pur et dur, mais

surtout un entrepreneur déterminé à construire autour de son régime alimentaire - ni viande, ni

poisson, ni produit laitier ou oeuf - un 'business model'. Le second est, malgré son visage juvénile, sa

moustache prussienne et sa réputation de noctambule fan de techno, déjà passé derrière le piano

d'une table doublement étoilée de Berlin, Facil.

L'heure où la cuisine vegan se cantonnait au militantisme est passée. Elle est devenue séduisante et

s'épanouit dans tous les types de restauration : fast-food mexicain ou asiatique, pizzeria, gastronomie

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haut de gamme… Elle s'affranchit des stéréotypes. "Les clichés sur le veganisme représentent un

avantage", estime Björn Moschinski, qui a ouvert MioMatto, en septembre dernier, après avoir officié

au restaurant La Mano Verde puis créé l'établissement vegan Kopps. "Beaucoup de gens ont l'image

de petites boutiques alternatives, au service inexistant, sans alcool ni vin. Chez Mio Matto, nous

cassons ces clichés, en créant une ambiance magique, d'excellents vins et spiritueux, un service

professionnel." Un concept de 'fine dining' qu'il résume en un slogan : Pizza - Pasta - Passion.

Installé au-dessus du premier supermarché vegan de Berlin, il défend ses valeurs (respect de

l'environnement et des animaux, bénéfices pour la santé) mais prône un prosélytisme qui passe

d'abord par le palais. Utilisant soja et tofu pour recréer les arômes et la consistance de la viande, le

chef veut montrer aux carnivores (environ 50 % de ses clients) que "la cuisine vegan, ce n'est pas

seulement de la salade et des graines, mais aussi du goût, un fumet et une esthétique". D'où le choix

d'une cuisine méditerranéenne proposant - entre focaccias, bruscetta, et pizza sans fromage - une

Blanquette à la crème de pois, grenades et morgelines, ou un Quinoa noir, pralines de chou, patates

douces, chou-rave et jus de thym au citron… "Nous avons aussi du cordon bleu, du schnitzel, des

produits que l'on ne peut d'ordinaire consommer que d'origine animale", ajoute Björn Moschinski.

Un bar clandestin devenu restaurant chic

Il s'inscrit dans une tendance de plus en plus populaire, comme le montre la floraison de livres de

recettes et cours de cuisine végétaliens, voire d'applications pour téléphone mobile permettant de

repérer les restaurants vegan… Rien qu'à Berlin, selon le magazine Tip Berlin, on compterait une

vingtaine de restaurants végétaliens. Les restaurants végétariens, eux, sont encore plus nombreux.

Non-végétarien, Stephan Hentschel applique les préceptes de la cuisine française avec laquelle il

s'est formé. En 2007, Cookie , figure de la nuit berlinoise et propriétaire de l'ancien bar clandestin

devenu discothèque Cookies Cream, lui propose de passer aux commandes d'un restaurant

végétarien qui ne recourt pas à des ersatz. Il précise : "Chez nous, il n'y a ni pâtes, ni tofu, ni riz. Cela

veut dire que je travaille les légumes comme je travaillerais de la viande." Il cultive un jardin sur le toit

du Westin Grand Hotel voisin, où poussent les fines herbes nécessaires à la préparation de plats tout

en légumes, comme ses Asperges à la crème de quinoa, ciboulette et raifort, et son Fenouil confit à la

salade sauvage, donut, mousse de tomate et anis. Des plats qui lui ont valu une mention plus

qu'honorable dans l'édition allemande du Gault&Millau.

S'il n'est pas sûr que, comme l'affirme Björn Mochinski, la gastronomie vegan soit "la cuisine du futur",

herbes et légumes ont en tout cas de beaux jours devant eux à Berlin.

Source : Lhotellerie-restauration.fr

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La revue de Presse KYLIA

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