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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 7 au 13 juillet 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : faut-il vraiment investir au Portugal ? Le 10/7/2014 Marché de la pierre en plein boom, régime fiscal avantageux, taux de rentabilité important, le Portugal a tous les atouts pour plaire aux investisseurs immobiliers. Lisbonne, Portugal (c) SETBOUN PHOTOS/SIPA Le pays des oeillets a la cote auprès des investisseurs français. Sa proximité géographique et culturelle, son patrimoine, son art de vivre et son climat ensoleillé sont autant de raisons qui expliquent l'engouement des Français pour ce pays qui sort enfin de la crise. Mais est-il si intéressant

Revue de presse kylia semaine du 7 au 13 juillet 2014

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine

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La revue de Presse KYLIA

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 7 au 13 juillet 2014

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Immobilier : faut-il vraiment investir au

Portugal ? Le 10/7/2014

Marché de la pierre en plein boom, régime fiscal av antageux, taux de rentabilité important, le

Portugal a tous les atouts pour plaire aux investis seurs immobiliers.

Lisbonne, Portugal (c) SETBOUN PHOTOS/SIPA

Le pays des œillets a la cote auprès des investisseurs français. Sa proximité géographique et

culturelle, son patrimoine, son art de vivre et son climat ensoleillé sont autant de raisons qui

expliquent l'engouement des Français pour ce pays qui sort enfin de la crise. Mais est-il si intéressant

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d'investir dans son patrimoine immobilier ? Éléments de réponse en compagnie de Pascal Gonçalves,

président de maison au Portugal.

Comment se porte le marché portugais ?

Pascal Gonçalves. Très bien, les demandeurs de biens immobiliers au Portugal sont de plus en plus

nombreux. Cela montre un réel engouement pour la côte Ouest de la péninsule ibérique. Moins

"marketé" que l'Espagne, ce bout de l'Europe plaît en grande partie grâce à son aspect exotique et

son authenticité.

D'autant plus que la crise qui a affecté l'économie locale a tiré les prix de l'immobilier vers le bas. Ils

sont donc désormais à un niveau intéressant. D'autant que le pays avait été épargné par la bulle

immobilière des années 1996-2007.

La crise a donc simplement gommé la hausse des prix liée à l'inflation. Le marché est au plus bas.

Une aubaine, d'autant plus qu'il n'y a pas de stocks, pas de biens vacants. C'est le moment idéal pour

acheter. Mais il ne faut pas trop tarder, les prix ont commencé à augmenter de l'ordre de 10 à 20%.

Quels types de biens trouve-t-on sur ce marché ?

On trouve de tout. Dans la capitale, Lisbonne, trois types de biens sont à acquérir. Pour les

investisseurs, des appartements anciens, au cœur du quartier historique, mais aussi des maisons

typiques avec de grands jardins. Et des résidences privées, de type coondominium, sécurisées avec

jardin et piscine pour les gens en recherche de résidence ou pour des investissements locatifs.

Dans le sud du Portugal les biens sont principalement des villas avec jardins, idéal pour une

résidence secondaire. Historiquement peuplée par des habitants originaires du Nord de l'Europe, la

région de l'Algarve a été épargnée par la crise. Sur le plan des prix c'est pareil, mais paradoxalement

ils sont plus bas que dans le reste du pays.

Quels sont les prix du marché ?

En moyenne, les biens qui se vendent le plus coûtent de l'ordre de 300 à 400.000 euros. Après

concernant le budget des français c'est autre chose. Ils investissent entre 200.000 euros et 1 million

d'euros avec un budget moyen proche de 400.000 euros. Alors qu'il y a trois ans il tournait autour de

250.000 euros...

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Quelles sont les avantages qu'offre le pays ?

Le gros plus c'est l'exonération d'impôt. La loi entrée en vigueur le 1er janvier 2013 permet aux

résidents fiscaux de plus de 60 ans d'être exonérés d'impôt pour leurs revenus (hors revenus du

travail taxés à hauteur de 20%) provenant de l'étranger, idéal pour les retraités. C'est une mesure qui

est faite pour attirer les personnes qui ont une valeur ajoutée.

Mais il n'y a pas que les avantages fiscaux. Le coût de la vie est beaucoup moins élevé qu'en France,

de l'ordre de 65%. Et cela se ressent dans la vie de tous les jours. L'ensemble des services sont

moins chers. Et en ce qui concerne le prix des travaux, le constat est identique. Tout ceci fait de facto

virtuellement monter le pouvoir d'achat des acheteurs. Seul bémol, les taux d'intérêts auprès des

banques qui restent plus élevés qu'en France...

L'immobilier n'est-il pas vétuste ?

Lisbonne est une ville vivante et cela se voit. Les rénovations de façades se multiplient. En même

temps, il faut bien l'avouer, il y a beaucoup de logements vétustes. La rénovation complète de la ville

devrait prendre 10 ans. Mais les initiatives ne manquent pas. De nouveaux programmes sont en

cours. Il faut s'attendre à ce que ces types de biens rénovés partent rapidement. Sans prendre trop de

risque, on peut affirmer que le marché immobilier de Lisbonne devrait suivre la voie de Barcelone.

Tout en gardant son authenticité... je l'espère.

Source :Challenges.fr

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Acheter sa résidence secondaire en Espagne,

un rêve accessible

Le 10/7/2014

Le tout premier salon de l’immobilier et du tourism e espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21

septembre à la porte de Versailles à Paris. De quoi donner des idées au retour des vacances.

Le tout premier salon de l’immobilier et du tourisme espagnol ouvrira ses portes du 19 au 21

septembre à la porte de Versailles à Paris. (C) SIPA

Soleil quasi permanent, tapas à petits prix, cités historiques, mer chaude et cultures semblables…

L’Espagne est la première destination touristique des Français, après la France elle-même, et ça se

comprend. "C’est un pays dans lequel les Français aiment non seulement passer des vacances mais

aussi vivre", affirme José Miguel Garcia, président de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne

en France (COCEF). En effet, avec 10 % des investissements étrangers, les Français se positionnent

à la deuxième place des acheteurs en Espagne. Qu’ils soient résidents ou non, ils ont acquis 7.012

logements en 2013, ce qui représente une hausse de 52 % par rapport à l’année précédente selon le

Conseil Général du Notariat espagnol.

Alors, la COCEF et ses partenaires, le CIC Iberbanco et l’entreprise française Expo 21, ont eu l’idée

d’allier les deux secteurs dans un même événement. Pour la première fois, la porte de Versailles, à

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Paris, accueillera le salon de l’immobilier et du tourisme espagnol du 19 au 21 septembre prochain.

Ce projet, José Miguel Gracia l’a imaginé un peu avant sa nomination en mars 2013.

Les Français ont déjà l’habitude d’acheter des bien s immobiliers en Espagne mais ce salon

favorisera la rencontre entre promoteurs espagnols et clients français. Il vise aussi à les

rassurer, à les accompagner", explique le président de la COCEF.

70 exposants et 10.000 visiteurs attendus

Le salon sera rythmé par plusieurs conférences d’experts. Elles porteront notamment sur les aspects

juridiques et fiscaux de l’achat immobilier en Espagne, la situation économique du pays et les

solutions de financements d’un bien. Le salon devrait accueillir 70 exposants, mêlant promoteurs,

agents immobiliers et consultants.

Plus de 10.000 visiteurs sont attendus, dont les professionnels du secteur, mais aussi des

investisseurs, des retraités et de simples touristes. Attention toutefois, l’objectif de ce salon n’est pas

de présenter des biens au rabais.

Ce n’est pas le salon de la braderie immobilière ! Les prix ne vont pas baisser davantage, ils

sont déjà au plus bas. C’est un moment historique p our acheter", souligne José Miguel

Garrido, président du directoire du CIC Iberbanco.

Particularités de l’achat en Espagne

Si l’Espagne n’est pas le pays idéal pour investir dans le but de faire une plus-value, il l’est pour

acheter de manière sécurisée. Contrairement à la France, le notaire tient une place moins importante

durant le processus d’acquisition d’un bien, mais l’acquéreur doit obligatoirement demander les

services d’un avocat, dont le rôle est bien plus important.

Une spécificité qui devrait rassurer les acheteurs internationaux, souvent perdus dans les législations

étrangères. Les honoraires de l’avocat dépendent du prix du bien et démarrent en général à 3.000 €.

Selon les régions, il faut donc compter entre 12 et 14 % en moyenne pour les frais d’avocat et de

notaire. Autre petite différence : l’absence des promesses de vente. Pour le reste, les règles juridiques

sont identiques. Les prêts immobiliers, par exemple, se font dans les mêmes conditions qu’en France.

Enfin, les banques réalisent toujours une expertise sur la valeur du bien, pour éviter que l’acquéreur

étranger achète à un prix trop élevé.

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Des prix inférieurs de 35 %

Le surplus des frais d’avocat est compensé par l’écart de prix important entre la France et l’Espagne :

dans le neuf, le prix au mètre carré est inférieur de 35 %. Francisco Esteban Sánchez, avocat aux

barreaux de Paris et Barcelone, témoigne de l’engouement de ses clients français sur certaines

transactions qu’il a effectuées. Récemment, il a accompagné l’achat d’un appartement à Barcelone de

40 m², avec une terrasse de 12 m² pour… 125.000 euros ! Un appartement de 60 m², dans un très

bon quartier central de la ville, peut quant à lui atteindre 300.000 euros. Dans le centre-ville de

Madrid, une propriété de 110 m² avec 50 m² de terrasse est à 680.000 euros. Même dans ce cas, les

prix sont incomparables avec ceux de Paris.

Même côté mer et île paradisiaque, comme à Minorque dans les Baléares, les prix font rêver. Ceux en

quête d’exotisme pour leurs vacances peuvent acquérir une villa en bord de mer avec jardin et

terrasse pour 200.000 euros environ, selon les prestations. De quoi faire naître, peut-être, un "Spanish

dream".

Source : LeNouvelObs.com

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Que cache la stabilité des prix de l'immobilier ? Le 11/7/2014

L'attentisme observé depuis quelques mois sur le ma rché immobilier masque un écart qui ne

cesse de se creuser entre les catégories de biens.

Les prix de l'immobilier à Paris rendent la ville moins attractive pour les investisseurs.

Getty Images/iStockphoto/Sergey Borisov

Suite à notre précédent article faisant état de chiffres de l'immobilier très éloignés de la réalité de

marché, Fabrice Abraham, directeur général du réseau d'agences Guy Hoquet l'Immobilier a souhaité

nous apporter son point de vue sur ce constat schizophrène : d'un côté des prix moyen qui ne

baissent pas ou quasiment pas, et de l'autre des vendeurs qui disent devoir brader leur bien pour

trouver un acquéreur. Tout d'abord, les prix moyens sont établis à partir de ventes de bien situés dans

des grandes villes. "Mais dès lors que l'on s'éloigne un peu du centre de ces grandes villes ou encore

dans les petites villes de moins de 20 000 habitants, les prix baissent beaucoup plus", constate

Fabrice Abraham. Si ces transactions étaient prises en compte dans les différents observatoires, elles

feraient sans doute apparaître une chute des prix beaucoup plus importante.

Haro sur les biens à défaut

Par ailleurs, aujourd'hui, la majorité des biens vendus sont de bonne qualité, bien placés... donc chers

au mètre carré. Alors qu'à l'inverse, ceux présentant des défauts restent en vente pendant des mois,

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partent à des prix bien inférieurs à ceux de leur mise en vente, et sont in fine trop peu nombreux pour

pouvoir véritablement peser sur la moyenne. "On a l'impression que les prix se maintiennent car

l'acquéreur achète mieux", résume Fabrice Abraham.

Au final, derrière des prix moyens qui se tiennent se cache une réalité tout autre : une fourchette des

prix qui ne cesse de s'élargir... vers le bas.

Source : L’Express.fr

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Paris : une baisse des prix encore insuffisante Le 11/7/2014

La baisse des prix parisiens ne suffit pas encore à réveiller le marché. Et les acheteurs gardent

la main.

La baisse des prix ne suffit pas encore à réveiller le marché immobilier parisien. Et les acheteurs

gardent la main. FRANCOLON XAVIER SIPA

Le contexte législatif et fiscal de l'immobilier, controversé et difficilement lisible depuis 3 ans, a atteint

son apogée avec l'adoption de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) et ses

nombreux décrets à venir. Mais le niveau toujours élevé des prix reste le véritable obstacle à la

reprise.

1er, 2e, 3e et 4e arrondissements : le cœur du vieu x Paris au ralenti

Il est bien fini, le temps où la seule proximité du Palais-Royal ou des Tuileries faisait s'envoler les prix

dans le 1er arrondissement . "Bien que la demande dépasse largement l'offre, le marché est devenu

archi-sélectif", remarque Nathalie Naccache de Century 21 Fortis Immo. Même les petites surfaces

sont touchées : seuls les biens rares et sans défaut, aux prix raisonnables, se vendent sans

négociation auprès d'acheteurs plutôt parisiens, et de quelques investisseurs soucieux de leur

patrimoine. Aujourd'hui, le panel est large : de 8.000 à 12.000 €/m², le cœur du marché oscillant entre

900.000 et 1 100 000 euros pour les 3/4 pièces. Dans le 2ème arrondissement , malgré la rareté de

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l'offre, certains biens ne suscitent même pas de visites. Le quartier Montorgueil cote toujours entre

8.000 et 11.000 €/m², mais le moindre défaut est pénalisant.

L'offre est un peu plus forte dans le 3ème arrondissement , côté Arts-et-Métiers ou République, fief

bobo et marché de report du Marais et de Montorgueil. Les prix sont toujours contenus entre 7.500 et

10.000 €/m² rues Saint-Martin, Beaubourg, ou vers les nouveaux commerces de la "jeune rue" entre

Volta et Notre-Dame-de-Nazareth. Le haut Marais (rue de Bretagne, du Temple...) a pris du galon,

entre 7.500 et 10.000 €/m2, avec l'arrivée de nombreuses galeries d'art et la transformation du

Carreau du Temple en centre culturel.

Dans le Marais historique , les appartements familiaux, rares, sont très convoités. "Un 3-pièces de 60

m² se négocie entre 11.000 et 12.000 €/m² contre jusqu'à 14.000 €/m² avant la crise, note Sonia

Brévost, chez Vaneau Marais. Et à ce prix-là, il faut de très belles copropriétés sans travaux et avec

ascenseur."

5e, 6e et 7e arrondissements : timide retour des ét rangers rive gauche

De la Sorbonne à Saint-Médard , les prix oscillent entre 8.000 et 13.000 €/ m² selon les quartiers. Il

faut donc, au bas mot, débourser 500.000 euros pour 60 m2. Et même si les prix baissent un peu sur

l'arrondissement (- 1,5 % sur un an), "les appartements familiaux entre 60 et 80 m² sont les plus

difficiles à trouver. Bien placés, leurs prix ne baissent pas", confirme Patricia Cariou chez Monge

Patrimoine.

A Saint-Germain-des-Prés , le marché est plutôt actif mais peu homogène, les ventes s'étalant entre

11.000 et 12.000 €/m² pour un bien standard et entre 18.000 et 20.000 €/m² pour du haut de gamme.

Le marché est animé par les Français. En revanche, les Italiens boudent.

Les acheteurs sont très exigeants et, au moindre dé faut, négocient énormément, proposant

parfois 20 % de moins que le prix demandé", expliqu e Inès Fonteneau chez Daniel Féau.

Dans le 7ème arrondissement , l'activité reprend mais les ventes se concrétisent lentement. Ceux qui

franchissent le pas de l'acquisition sont surtout des hommes d'affaires aisés sortant de location. Les

petites surfaces continuent de s'arracher : dix visites en une journée pour un 28 m² présenté à

300.000 euros. Le marché se situe entre 10.000 et 12.000 €/m², sauf pour le haut de gamme qui

grimpe jusqu’à 14.000 €/m². Les grands appartements peuvent se vendre cher, comme ce 7-pièces

de 220 m² avenue Bosquet, au 3e étage, vendu 2,5 millions à rénover.

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9e, 10e, 11e et 12e arrondissements : le Paris bran ché reste cher

Dans le 9ème arrondissement , les prix ne bougent plus mais le marché est atone, même du côté de

la rue des Martyrs. Studios, 2 et 3-pièces de qualité se vendent entre 8.000 et 9.500 €/m². Les étages

élevés sans ascenseur subissent une vraie décote (- 15 % par rapport à 2013), de même que les

studios trop grands ou les grands appartements. Les prix sont encore trop élevés de 3 à 10 % selon

les professionnels.

Certains biens avec de gros défauts ne sont même pa s visités", remarque Patrick Jubault de

l'agence Minclert.

Le 10ème arrondissement a beau être encore populaire, difficile d'y devenir propriétaire avec un petit

budget. "Dans les quartiers les plus courus : le canal Saint-Martin, République, Château d'Eau,

Vinaigriers..., les prix atteignent 8.000 €/m² et grimpent jusqu'à 10.000 €/m² le long du canal", constate

Christelle Helin de Paris Immobilier. Le boulevard de Strasbourg, les gares du Nord et de l'Est sont

plus abordables, autour de 7.000 à 7.500 €/m². Plus au nord, les prix diminuent, entre 6.000 et 6.500

€/m² vers Louis-Blanc, voire moins près de Barbès-Rochechouart.

Le 11ème arrondissement n'en finit pas d'ouvrir des boutiques de mode, des cafés et des

restaurants pointus. "On vient ici chercher une ambiance typiquement parisienne qui n'existe plus rive

gauche. La population est très mixte, les architectes ou les photographes côtoyant les familles et les

jeunes cadres du secteur bancaire, explique Philippe Thomas chez Guy Hoquet Oberkampf.

Beaucoup de transfuges du Marais cherchent des biens sans défaut autour de 8.500 €/m²."

Vers Bastille, les prix montent à 9.000 €/m².

Quant aux investisseurs en quête de sécurité plutôt que de rentabilité, "ils achètent des studios et 2-

pièces pour leurs enfants", explique Mathieu Brérard chez Laforêt Bastille. Les grands appartements,

nombreux vers Nation, sont en souffrance à 8.500 €/m².

Bien que moins cher que le centre, le 12ème arrondissement n'est guère à la portée des petits

budgets. "Nous ne voyons des primo-accédants que lorsqu'ils sont aidés de leur famille ou qu'ils

gagnent très bien leur vie", constate Mathieu Ronchon, chez Laforêt Nation. L'infime baisse des prix

constatée par les Notaires (- 0,3 %) n'est pas suffisante pour regonfler leur pouvoir d'achat. Un bel

appartement familial vaut de 8.000 à 8.300 €/m² autour de Nation, Daumesnil, Bel Air ou Picpus, et

jusqu'à 9.000 €/m² pour une petite surface près de la gare de Lyon. Seuls les quartiers proches des

Maréchaux offrent des prix abordables : autour de 6.500 €/m².

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13e, 14e et 15e arrondissements : tensions au sud

Le 13ème arrondissement abrite une diversité de quartiers et de valeurs rares dans Paris. Comme le

souligne Rodolphe d'Andréa de l'agence Laforêt Jeanne d'Arc, "les prix vont du simple au double, de

5.000 €/m² dans l'avenue de Choisy à 10.000 €/m² autour des Gobelins. Mais le cœur de cible reste le

3-pièces avec deux chambres autour de 450.000 euros, recherché par de jeunes couples". Les jolies

maisons de la Butte-aux-Cailles se vendent peu, les occupants les gardant jalousement.

Dans le 14ème arrondissement , où les prix s'échelonnent entre 7.000 et 10.000 €/m², "le petit 3-

pièces est le plus demandé par des primo-accédants disposant d'un apport et cherchant de

préférence un bien sans gros travaux", note Gilbert Chouchana, directeur des agences Laforêt du

14e. Et cela de Denfert-Rochereau à la mairie, de Pernéty à Plaisance.

Dans le 15ème arrondissement , aux prix également très variés, entre Javel, Beaugrenelle, Balard,

Convention, porte de Versailles ou Pasteur, de 7.500 à 10.000 €/m², le marché reste actif "Le 15e plaît

aux familles jeunes ou installées recherchant entre 65 et 90 m². Les prix sont stables, sauf pour les

biens avec défaut, négociés de 10 à 15 %", note Serge Bussat chez Guy Hoquet Convention. Les

quartiers Mairie, Commerce, Dupleix restent des valeurs sûres autour de 9.000 €/m². Javel et Saint-

Lambert sont plus accessibles, autour de 8.400 €/m².

8e, 16e et 17e arrondissements : bouderies à l'oues t

Dans le Triangle d'or du 8ème arrondissement , les prix se sont stabilisés, mais les écarts restent

importants, de 11.000 à 15.000 €/m² dans les rues secondaires, et jusqu'à 20.000 €/m² et plus dans

les avenues Montaigne ou George-V, où la demande est supérieure à l'offre. "Les acquéreurs nord-

américains, africains et moyen-orientaux sont de retour", remarque Alexandre Moisset chez Mobilis. A

l'inverse, le marché haussmannien entre Madeleine et Saint-Augustin regorge de biens de 180 m² et

plus à rénover, "collés" sur le marché, sans visites.

Dans le 16e nord , "la demande internationale se situe autour du million d'euros pour des pied-à-terre,

explique Laurent Demeure, président de Coldwell Banker. Des investisseurs recherchent des 90 m²

autour de 1,1 million, non loin des Champs-Elysées". Mais en dehors d'adresses prestigieuses ou de

belles vues dégagées, les surfaces classiques n'atteignent plus 10.000 €/m², comme ce 120 m² rue de

Chaillot, vendu 1.100.000 euros.

Les (nombreux) grands appartements souffrent toujours : si un 240 m² a été acheté par une famille

2,1 millions d'euros face au lycée Janson, la plupart ne valent pas plus de 8.000 €/m², voire en deçà

pour un premier étage. En outre, les banques deviennent réticentes pour prêter sur ce type de bien.

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Le propriétaire d'un 140 m² sur jardin, à vendre 1.360.000 euros vers l'avenue Mozart, a refusé une

offre d'achat à... 1.330.000 euros !

De nombreux parents se disent que leur enfant ne po urra pas acheter et veulent vendre le plus

cher possible. Or un appartement qui vaut 2 million s aujourd'hui ne vaudra plus que 1,8 million

dans un an",explique Bertrand de Flaghac, directeur de Jones et Partners.

Dans la plaine Monceau (17e), le marché des petites et moyennes surfaces est assez actif depuis la

mi-mai, de 20 à 70 m², entre 9.000 et 10.000 €/m² en moyenne, voire 11.000 €/m² pour de

l'exceptionnel », note Richard Tiberghien de l'Etude Wagram. Le marché des appartements familiaux

classiques, de 70 à 150 m², est lui aussi assez actif. Au-delà de 180 m² en revanche, le stock a

augmenté de 20 % en deux ans, et le gros des ventes se situe entre 7.000 et 8.000 €/m².

Aux Batignolles , où le nouveau quartier prend forme autour du parc Martin-LutherKing, "le marché de

l'ancien s'est calmé, car de nombreux biens sans cachet sont présentés trop cher, à 10.000 €/m², et

les acheteurs ne suivent plus, remarque Brice Moyse, chez Immopolis. De plus on y trouve surtout

des 70/80 m², or les familles cherchent plus grand". Certains se reportent vers La Fourche ou Guy-

Môquet où le marché est plus raisonnable, entre 7.000 et 7.500 €/m².

18e, 19e et 20e arrondissements : les quartiers pop ulaires marquent le pas

Le nord et l'est de Paris restent les plus accessibles au niveau des prix, même si certains

micromarchés restent chers. Dans le 18ème arrondissement , les quartiers Marcadet-Poissonniers,

Barbès et la Chapelle affichent un prix médian autour de 6.200 €/m² selon les Notaires. Rue Labat, un

52 m² à refaire, au 4e étage sans ascenseur, vient d'être acheté 302.000 euros. Des défauts qui font

baisser les prix et qui n'épargnent pas les biens de la butte Montmartre.

Les jeunes couples aisés qui viennent sur Montmartr e cherchent un bien pour y habiter et non

pour spéculer. Le moindre défaut d'étage, de vue, d 'état, se négocie de 10 %, voire au-delà",

confirme Martine Kuperfis de l'agence Junot Investi ssements.

Ce qui résiste le mieux, ce sont les beaux appartements comme ce 93 m² sur une grande cour

plantée et sans vis-à-vis, acheté 717 000 euros rue Caulaincourt. Vers les Abbesses, le marché réel

se situe entre 9.000 et 9.500 €/m², voire 10.000 €/m² pour de l'exceptionnel. "La plus forte demande

est pour les studios et les petits 2-pièces, de même côté mairie (8.000 à 8.500 €/m²)", note Brice

Moyse, d'Immopolis.

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Dans le 19ème arrondissement, la dichotomie entre les emplacements privilégiés et les autres existe

aussi Mais, souligne Olivier Mareau, gérant des agences Esprimmo de l'Est parisien, "aujourd'hui, il

existe une réelle conjonction entre la surface et le nombre de pièces. Un 55 m² en 3-pièces va être

très convoité par un jeune couple pour faire de la troisième pièce un bureau ou une chambre d'enfant.

Alors que cette même surface pour un 2-pièces confortable va peu susciter la demande, celle-ci

n'étant plus dans l'optique de luxe ou de confort mais de toit". La plupart des transactions se font

d'ailleurs entre 6.400 et 7.500 €/m² avec un point bas à 5.500 €/m² sur l'avenue Jean-Jaurès, voire en

deçà sur la rue de Flandre ou les boulevards extérieurs. Les prix remontent à 8.500 €/m² près des

Buttes-Chaumont et de la Mouzaïa.

Dans le 20ème arrondissement, les prix épousent sensiblement ceux du 19e, séparés par la rue de

Belleville. Au top, la place Gambetta, la rue des Pyrénées, autour de 7.500 €/m² et, plus abordables,

les quartiers Réunion, Saint-Fargeau, autour de 6.500 €/m². Un petit 3-pièces de 55 m² peut se

dénicher pour 370.000 euros à Saint-Fargeau. Les acquéreurs, selon Olivier Mareau, "se situent dans

une tranche d'âge assez large, entre 30 et 50 ans, sans apport mais avec carrière évolutive pour les

trentenaires, et souvent une donation pour les 50 ans et plus".

Source : NouvelObs.com

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Les prix des résidences secondaires baissent Le 15/7/2014

Face au manque d'acheteurs, certains propriétaires sont moins gourmands. Mais le marché reste

fragile.

Une résidence secondaire est un luxe en temps de crise et actuellement les acheteurs ne se

bousculent pas. Ceux qui vont profiter de leurs vacances pour visiter ici ou là appartements et

maisons à acheter savent que la balle est dans leur camp. «Les quadras sont moins acheteurs

qu'avant, ils préfèrent temporiser et avoir une meilleure visibilité sur l'économie», relève Benoit Verdet

chez Émile Garcin à Biarritz. Certains commencent pourtant à revenir tester le marché, espérant

pouvoir s'offrir une résidence secondaire à bon compte.

Quand les ventes se font, c'est souvent parce que les propriétaires ont revu leurs prix à la baisse.

Tous n'y sont pas prêts. «Il y a une vraie déconnexion entre les attentes des acheteurs et des

vendeurs qui restent souvent accrochés aux prix d'il y a quatre ou cinq ans», regrette Laurent Vimont,

le président de Century 21. «À Deauville, des vendeurs intransigeants préfèrent retirer leur bien du

marché en attendant la reprise. Mais cette dernière pourrait se révéler hypothétique si l'offre ne se met

pas au diapason de la demande», explique Thibaut de Saint Vincent chez Barnes. Les fortes baisses

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de prix se concrétisent davantage en campagne qu'en bord de mer, où les prix résistent mieux parce

que la demande est plus ferme. Chez Mercure, sur des biens haut de gamme, on estime la baisse des

prix à 5 à 10% en bord de mer et de 15 à 20% en campagne par rapport à 2011.

«On achète moins cher qu'il y a cinq ans», ajoute Benoît Verdet, qui vient par exemple de vendre à

Biarritz une maison de 250 m2 à rénover avec 800 m2 de terrain pour 1 million d'euros.

Les acheteurs n'hésitent pas à négocier les prix

Pour Barnes, les acheteurs ont changé. «La notion de maison de famille tombe en désuétude. La

rotation s'accélère. Les biens ne restent plus dans le même patrimoine pendant cinquante ans et

plus.» Aujourd'hui, les acheteurs négocient ferme quand les prix de présentation sont trop élevés.

Mercure vient de vendre un manoir de 220 m2 près de Caen avec piscine, maison d'amis,

dépendance et 8000 m2 de terrain pour 615.000 euros. Il y a un an et demi il avait été mis en vente

dans une autre agence 900.000 euros. À Guéthary, Barnes a vendu une belle maison à un Français

en poste au Japon. Mais le propriétaire, qui l'avait mise en vente il y a quatre ans, a revu son prix de

1,115 million d'euros à 935.000 euros. «Aucune transaction n'aboutit si le prix est surcoté. Du côté de

Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz, la sanction est immédiate: aucune visite, au-delà de 20% de

surévaluation», explique le réseau. À La Baule, Guy Hoquet estime que des maisons de charme

«perdent jusqu'à 20% de leur prix de départ». Selon le réseau, des opportunités existent, comme «un

appartement de 90 m² vue mer avec toit terrasse de 150 m² à 850.000 euros à Saint-Tropez».

Ce marché difficile suscite même des initiatives: Wehome propose aux petits budgets l'achat à

plusieurs d'une résidence secondaire pour réduire les coûts. Le segment des résidences secondaires

reste fragile, l'abattement supplémentaire sur l'impôt sur les plus-values (ouvert jusqu'à fin août) n'a

pas vraiment relancé les ventes. «Le marché reste assez bloqué par la fiscalité, le poids de l'ISF et

des impôts locaux», indique Anne de la Sauzay, directrice générale de Mercure. Les prix ne vont pas

remonter en flèche. L'achat d'une résidence secondaire est devenu un achat de raison fait après avoir

soigneusement soupesé les frais d'entretien et la fiscalité. Les acquéreurs ne rêvent plus, aux

vendeurs d'en faire autant!

Source : LeFigaro.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Chaque jour, Paris perd deux restaurants Le 8/7/2014

EXCLUSIF Challenges a récupéré les chiffres inédits de l'évolution du nombre de restaurants à

Paris. Résultat, 884 établissements ont disparu en 2013 dans la capitale... Comment expliquer

ce phénomène massif?

La brasserie Lipp, un restaurant historique situé dans le sixième arrondissement de Paris. (c)

LUDOVIC MARIN / AFP

Selon la rumeur, il se créerait un restaurant par jour à Paris... Challenges a souhaité vérifier. Première

surprise en découvrant les chiffres inédits que nous a délivrés le Greffe du Tribunal de Commerce de

Paris: ce n'est pas un restaurant qui se crée chaque jour dans la capitale, mais plus de trois! En 2013,

on a ainsi recensé 1.337 immatriculations à Paris (soit 3,66 par jour). Pas étonnant donc que le

Parisien qui déambule dans les rues de Montparnasse, Bourse ou Opéra à l'heure de la pause

déjeuner ait l'impression de découvrir chaque semaine de nouvelles enseignes. Elles poussent

comme des champions.

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Mais le chiffre des destructions des restaurants s'avère bien plus impressionnant encore: six périssent

chaque jour. Soit deux fois plus que le nombre de créations. En 2013, on a ainsi dénombré 285

défaillances et 1.936 "radiations volontaires à l'initiative du dirigeant ou d'office à l'initiative du greffier".

En comparaison avec l'année 2012, qui avait recensé 196 défaillances et 1.442 radiations, les

disparitions ont donc augmenté de 26%. Alors que les immatriculations n'ont elles, pas bougé d'un

iota, passant de 1.334 en 2012 à... 1.337 en 2013. Au total, le solde est donc négatif: Paris a perdu

884 restaurants en 2013.

Pas de barrières à l'entrée

Surprenant? Pas pour Bernard Boutboul, directeur général de Gira conseil, cabinet spécialisé dans la

restauration. Ce connaisseur du secteur ne croyait pas à la légende. Quand Challenges lui avait

énoncé l'adage selon lequel chaque jour verrait l'apparition d'un restaurant parisien, il avait répondu:

"Ca m'étonnerait, je le croirais plus si on me disait un restaurant supprimé par jour à Paris." Quelques

semaines plus tard, nous avons à nouveau frappé à sa porte, lui annonçant les chiffres du Greffe du

Tribunal de Commerce de Paris, qui confirmaient son impression.

"Je trouve cela triste mais en même temps je ne suis pas étonné", a-t-il reconnu. "C'est un secteur qui

a attiré beaucoup de personnes grâce à un taux de TVA bas, qui est passé en 2009 de 19,6% à

5,5%." Depuis, la TVA est remontée à 7% puis à 10% et pourrait grimper jusqu'à 12 ou 13% dans

quelques années en raison d'un changement de législation européenne. "Le secteur était attractif, il

l'est moins, ce qui explique la baisse des créations", résume Bernard Boutboul.

Le nombre croissant de destructions s'explique de son côté par plusieurs facteurs. Tout d'abord,

l'absence de barrières à l'entrée sur ce marché. "Heureusement ou malheureusement",

complète Bernard Boutboul. "Pour ouvrir un salon de coiffure il faut un CAP coiffure, pour ouvrir un

restaurant il ne faut rien. Il y a une barrière financière mais il n'y a pas de barrières de diplôme, de

contrats."

"C'est un métier de plus en plus complexe"

Conséquence? Les entrepreneurs pensent trop souvent qu'ouvrir son bouillon est un jeu d'enfant.

"C'est un métier de plus en plus complexe et pourtant c'est un secteur qui attire des non

professionnels qui pensent que c'est un métier facile", regrette Bernard Boutboul. "Je rencontre

souvent des gens qui me disent: 'Je cuisine, ma femme pourrait faire le service.' Ils oublient qu'il y a

l'électricité, les charges, le salaire, le loyer... Sans compter que c'est un métier de plus en plus

compliqué en termes de positionnement, il faut être attentif au marché, les Français se montrent très

exigeants avec la nourriture."

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La barrière financière, quant à elle, rend la tâche encore plus difficile. "Déjà, au niveau de la France, le

taux de défaillances est supérieur au taux de création à cause de la crise, parce que c'est un secteur

qui a attiré beaucoup de monde, mais surtout parce que les fonds de commerce sont très chers",

constate le directeur du cabinet de conseil. "C'est encore plus vrai pour Paris, où on a vu des fonds de

commerce à 800.000 euros pour des petites surfaces, ou 3 millions d'euros pour des restaurants avec

service à table ."

La durée de vie des restaurants chute

Résultat, les restaurants souffrent de mort précoce dans l'Hexagone. "Avant, la durée de vie moyenne

d'un restaurant en France était de 7 ans, aujourd'hui elle est de 2 ans", déplore Bernard Boutboul. A

Paris, la tendance est probablement la même, si ce n'est pire. La Coface a ainsi recensé 306

défaillances de restaurants entre mai 2013 et avril 2014, une augmentation de 24% par rapport à la

même époque l'an passé. Au même moment, les défaillances de restaurants pour l'ensemble de l'Ile-

de-France ne progressaient que de 15%, soit près de dix points en moins. Pas étonnant donc que les

défaillances de restaurants parisiens représentent ainsi 38% du total en Ile-de-France.

La preuve, s'il en fallait encore une, qu'il existe bien un phénomène parisien de la restauration. "On dit

que dans la restauration il y a Paris et le reste de la France", confirme Bernard Boutboul. "A Paris, les

clients potentiels, les chalands et les touristes sont si nombreux que cela créé une prolifération

d'offres - même Marseille ou Lyon, qui sont pourtant de, grosses agglomérations, ne présentent pas

les mêmes caractéristiques." A Paris, cette prolifération rend le secteur ultra-concurrentiel. Doit-on se

préoccuper de voir les défaillances augmenter? Non, répond le consultant. "C'est inquiétant pour

l'offre et le consommateur, car celui-ci bénéficiera de moins de choix, mais si vous interrogez les

restaurateurs, ils diront que c'est une bonne chose car le marché s'assainit. Je suis d'accord avec

eux, car certains établissements font n'importe quoi, et le client les sanctionne très vite."

Conclusion ?

La clé pour percer dans la jungle de la restauration? La RE-MI-SE EN QUES-TION ! "Si vous ne vous

remettez pas en cause vous êtes vite hors marché, les clients vont trouver mieux, plus différenciant",

explique Bernard Boutboul. "Avant les Français cherchaient la nouveauté de façon occasionnelle,

maintenant ils en veulent tous les jours."

Que les Parisiens ne se fassent pas de mouron cependant. Leur estomac trouvera toujours de quoi se

rassasier dans la Ville lumière. L'offre reste nombreuse et variée, notamment dans les grands fiefs de

la restauration parisienne que sont, selon Bernard Boutboul, les 1er, 2ème, 8ème et

9ème arrondissements, ainsi que Montparnasse, Bastille et de plus en plus les quais. En 2013, on a

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dénombré 13.643 restaurants actifs selon le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris. Si l'on

rapporte le solde négatif (-884) à ce total, c'est l'équivalent de 6,5% des restaurants qui ont disparu.

Un chiffre notable, mais qui ne menace pas encore la capitale de famine. "Paris est la ville la plus

visitée au monde. Paris est sauvée par ses flux", estime Bernard Boutboul.

Source : Challenges.fr

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"Les marques doivent aider les

consommateurs à choisir des produits

responsables" Le 9/7/2014

Les Français plébiscitent les achats en accord avec leurs valeurs. Aux distributeurs de les y

aider en bannissant les produits les moins responsa bles de leurs rayons, plaide Sébastien

Maltaverne, du cabinet BearingPoint.

"Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises

qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs produits, prennent les décisions éclairées

dès la conception."

Fahad Shadeed/Reuters

Depuis plus de 50 ans, les marques rivalisent pour proposer plus de choix, plus de personnalisation.

Mais face à une pléthore d'options et d'informations (labels, certifications, empreintes carbones et

autres flashcodes) et à des cas de conscience répétés ("Dois-je privilégier ces légumes locaux, avec

un transport réduit, mais peut-être élevés sous serres chauffées, ou ceux certifiés biologiques, mais

sans savoir leur provenance?"), le consommateur * rejette le tout en bloc et abandonne. Et si les

marques prenaient vraiment position et nous aidaient à choisir?

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Il est temps d'entrer dans l'ère du "choice-editing responsable": une prise de position des entreprises

qui, en éliminant les offres les moins responsables de leurs portefeuilles produits, prennent les

décisions éclairées dès la conception. Le concept a débuté sur la base d'un constat: les engagements

de développement durable des entreprises, bien qu'ambitieux et louables (moins de CO2, moins de

déchets rejetés en décharge ou davantage de fournisseurs audités) n'atteignent généralement pas le

consommateur. Les rapports institutionnels sont jugés trop abscons et difficilement traduisibles sur le

lieu de vente, dans un linéaire ou sur une étiquette déjà surchargée.

Les pionniers: Marks & Spencer, Sainsbury's...

Face à ce défi et pour se positionner au plus près de l'acte d'achat, quelques distributeurs

alimentaires britanniques (Marks & Spencer, Sainsbury's...) ont cessé de proposer des bananes, du

thé et du café ne provenant pas du commerce équitable. Le " choice-editing responsable" est né. Peu

après, B&Q arrêtait les ventes de sa gamme de chauffages électriques extérieurs, dû à l'impact

environnemental de ces équipements.

Cette pratique gagne désormais du terrain en France: en 2010, Casino s'est engagé à retirer l'huile

de palme de l'ensemble des produits de sa marque de distributeur. Sodexo garantit qu'il ne proposera

que du poisson certifié MSC ou BAP d'ici 2015. Carrefour élimine le thon rouge, espèce menacée, de

ses étalages. La marque de vêtements Céline supprime les fourrures. Le consommateur peut ainsi

s'adonner au plaisir de choisir les critères du produit ou service qui lui plait, sans s'embarrasser d'un

dictionnaire référençant les impacts sociaux et environnementaux de ceux-ci.

Entrons un instant en coulisses, au coeur des entreprises leaders en la matière: on y remarque un

ancrage de principes directeurs clairs de développement durable au coeur de la stratégie de l'offre.

Puisqu'elle va être imposée au client, chaque décision de conception est guidée, informée, justifiée

par sa durabilité. Des outils d'éco-conception accompagnent ce choice-editing et permettent de

peser et comparer chaque caractéristique du produit, de se positionner face aux dilemmes sociaux et

environnementaux. Par exemple, pour trouver le bon point d'équilibre entre "je garantis que tout mon

café provient du commerce équitable" et "tous les emballages de mon café sont en plastique 100%

recyclé".

Simplifier les choix complexes des consommateurs

Le choice editing responsable n'est toutefois pas sans risque. De nombreuses marques hésitent à

sortir la tête du parapet, de peur que la mise en avant de cette supériorité ne leur attire les foudres

des campagnes médiatiques. Mieux vaut en effet s'assurer un niveau de responsabilité uniforme sur

l'ensemble de l'offre avant de communiquer activement.

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Mais dans un monde de cacophonie de communication et de rapidité croissante des prises de

décision, cette posture simplifie les choix complexes du consommateur. Elle aide l'entreprise à sortir

du lot, la transforme en tiers de confiance audible et fiable. L'avantage concurrentiel émerge

finalement, au coeur de cette intimité durable.

* 48% des Français déclarent avoir privilégié les produits plus durables dans les derniers douze mois,

Etude Ethicity-Aegis Media 2013

Source : L’Express.fr

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Une blogueuse condamnée pour une critique

de restaurant Le 11/7/2014

© Thinkstock

L'auteur du blog culinaire L'Irrégulière a été condamnée en référé par le Tribunal de Bordeaux

à verser la somme de 2 500 € aux gérants du restaurant Il Giardino, au Cap-Ferret (33), après avoir

"dénigré" l'établissement, selon les juges.

La blogueuse raconte son expérience dans l'établissement Il Giardino : "Un restaurant où nous n'irons

plus parce que la patronne se prend pour une diva (alors que, sérieusement, elle n'est pas la

propriétaire de Chez Hortense, non plus), l'une des serveuses serait bien inspirée de ne jamais bosser

à Londres parce qu'elle ne risque pas de pouvoir vivre de ses pourboires, et on se fout du client et le

sens du commerce est plus qu'approximatif. Je vous engage à le noter dans votre liste noire si vous

passez dans le coin !"

Selon la justice, ce n'est pas sur la critique que la jeune femme a été condamnée, qui relève de la

liberté d'expression, mais sur le titre de l'article ('L'endroit à éviter au Cap-Ferret: Il Giardino') qui

lui, tombe sous le coup du dénigrement.

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La blogueuse a été condamnée à payer 2 500 € à l'établissement. Selon nos confrères de L'Express

"L'Irrégulière a choisi de se défendre elle-même". "C'est une bêtise à 2 500 euros, souligne l'avocat

blogueur Maître Eolas. Il y a des arguments à faire valoir et n'importe quel avocat aurait trouvé l'arrêt

de la Cour de cassation qui contredit de façon flagrante ce que dit cette ordonnance (à l'exemple de

l'arrêt 11-86.311). Elle a été naïve de croire qu'on peut s'en sortir en justice seulement avec sa bonne

foi et son bon sens. En face, elle avait une avocate qui a su porter le débat sur un terrain qui lui était

favorable."

Le restaurant, en ayant poursuivi cette blogueuse se fait une sacrée publicité. Bonne ou mauvaise, à

chacun d'en juger.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Restauration: le "fait maison" pourra s'afficher

à partir de mardi Le 13/7/2014

Une serveuse dans un restaurant - AFP/Archives Jeff Pachoud

Le décret relatif à la mention "fait maison" a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant

des plats entièrement élaborés "sur place", à partir de "produits bruts", n'ayant subi "aucune

modification", pour valoriser le "savoir-faire" des restaurateurs.

Ce décret entre en vigueur mardi.

Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu'ici sur plusieurs points du décret, notamment la

définition exacte d'un "produit brut".

Selon le texte, "un produit brut (...) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification

importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés".

"Le but de ce décret est la reconnaissance de l'acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport

à une cuisine d'assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable", a

expliqué à l'AFP la secrétaire d'État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.

"Peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le

professionnel épluchés, - à l’exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés,

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hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés"; mais aussi "fumés,

salés, réfrigérés, congelés, surgelés", ou encore "conditionnés sous vide", poursuit le décret.

"Les frites surgelées par exemple ne pourront pas entrer dans ce décret. Cela signifie que celles des

fast-food (surgelées, ndlr), ne pourront pas être considérées comme des frites faites maison, tout

comme leurs sauces qui arrivent toutes prêtes ne seront pas considérées comme faits maison", a

précisé Mme Delga.

Dans la composition d'un plat fait maison peuvent aussi entrer: "les salaisons, saurisseries et

charcuteries, à l’exception des terrines et des pâtés. Les fromages, les matières grasses alimentaires,

la crème fraîche et le lait, le pain, les farines et les biscuits secs, les légumes et fruits secs et confits,

les pâtes et les céréales".

Mais aussi "la choucroute crue et les abats blanchis, la levure, le sucre et la gélatine, les condiments,

épices, aromates, concentrés, le chocolat, le café, les tisanes, thés et infusions, les sirops, vins,

alcools et liqueurs, la pâte feuilletée crue, et, sous réserve d’en informer par écrit le consommateur,

les fonds blancs, bruns et fumets", précise le texte.

"Une sauce tomate toute prête ne pourra pas entrer dans ce décret", ajoute la secrétaire d’État,

précisant que pour les abats, "il est indiqué qu'ils doivent être blanchis, et ce pour des raisons

sanitaires".

Artisan

"Un plat composé d’un produit non mentionné (...) peut être présenté comme fait maison, dès lors que

la marque du produit ou le nom du professionnel qui l’a fabriqué est expressément indiqué", note

cependant le décret.

Les professionnels doivent indiquer de manière visible par tous les consommateurs, la mention

suivante: "Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts".

Le logo, très graphique, composé d'une casserole sur lequel est posé un toit de maison, la mention

fait maison, "peuvent être indiqués à un endroit unique visible de tous les consommateurs", lorsque

"l'ensemble des plats proposés par le professionnel sont faits maison".

Le cas échéant, ils figurent "pour chacun des plats sur les supports utilisés pour les présenter",

comme les cartes ou menus, ainsi que sur "les autres supports de commercialisation du

professionnel, notamment en ligne" et ce à compter de mardi, indique le texte.

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Le décret vise "un juste équilibre entre la valorisation de nos métiers et le désir de transparence des

clients", a réagi le groupement national des indépendants (GNI), organisation professionnelle du

secteur qui représente 260.000 salariés.

Parallèlement, Mme Delga a annoncé à l'AFP qu'"un groupe de travail sera mis en place à la rentrée

sur la reconnaissance du métier de cuisinier".

Cela fait suite aux demandes des professionnels du secteur qui souhaitent que le métier de cuisinier

soit classé au répertoire des métiers, à l'instar de celui de boulanger, afin d’obtenir le titre d'artisan-

cuisinier.

Le président de l'Union des métiers de l'industruie hôtelière (UMIH), Hubert Jan, s'est réjoui auprès de

l'AFP de cette "victoire"

Source : LaNouvelleRépublique.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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