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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 22 au 28 août 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : Tout ce qui change à la rentrée 2016 Le 24/08/2016 Loyers, fiscalité, construction, prêt, investissement...de nouvelles lois entrent en vigueur et touchent particulièrement le secteur du logement. Décryptage. Comme chaque année, les mois de juillet et d'août ont marqué l'émergence de nombreux textes de lois relatifs à la fiscalité et au logement. Voici un tour d'horizon des nouveautés qui ont un impact direct sur l'immobilier. 1- La caution locative Visale étendue aux jeunes La caution locative Visale touche désormais les locataires de moins de 30 ans. Le dispositif doit rentrer en vigueur au plus tard le 30 septembre 2016. Objectif : faire rentrer sur le marché locatif tous les jeunes qui ont une situation professionnelle souvent précaire. En cas de problème, Visale garantit aux bailleurs le paiement des loyers impayés durant les trois premières années du bail. Le dispositif permet au locataire de ne pas avoir à fournir de garant. Les sommes sont avancées au bailleur par Action Logement.

S35 revue de presse kylia - semaine du 22 au 28 août 2016

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La revue de Presse KYLIA

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 22 au 28 août 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Immobilier : Tout ce qui change à la rentrée

2016 Le 24/08/2016

Loyers, fiscalité, construction, prêt, investissement...de nouvelles lois entrent en vigueur et touchent

particulièrement le secteur du logement. Décryptage.

Comme chaque année, les mois de juillet et d'août ont marqué l'émergence de nombreux textes de

lois relatifs à la fiscalité et au logement. Voici un tour d'horizon des nouveautés qui ont un impact

direct sur l'immobilier.

1- La caution locative Visale étendue aux jeunes

La caution locative Visale touche désormais les locataires de moins de 30 ans . Le dispositif doit

rentrer en vigueur au plus tard le 30 septembre 2016. Objectif : faire rentrer sur le marché locatif tous

les jeunes qui ont une situation professionnelle souvent précaire. En cas de problème, Visale garantit

aux bailleurs le paiement des loyers impayés durant les trois premières années du bail. Le dispositif

permet au locataire de ne pas avoir à fournir de garant. Les sommes sont avancées au bailleur par

Action Logement.

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2 - L'encadrement des loyers reconduit à Paris

Depuis le 1er août 2016, le dispositif d'encadrement des loyers a été reconduit à Paris. Si le bilan

reste mitigé, les niveaux médians, maximum et minimum des loyers de référence ont été corrigés

(moins de 1 % en moyenne). Les loyers sont classés selon les secteurs géographiques, la date de

construction de l'immeuble, le nombre de pièces et le type de location (meublée ou non). Lille doit

suivre fin 2016 puis Grenoble et l'Ile-de-France en 2018 mais il y a des élections d'ici là...

3- Le seuil de recours à un architecte abaissé

Dans le cadre de la Loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine, le seuil de

recours obligatoire à un architecte lorsqu'un particulier demande un permis de construire diminue. La

dispense de recours à l'architecte « s'applique aux constructions édifiées ou modifiées ayant une

surface planché inférieure ou égale à 150 mètres carrés ». Auparavant, tout projet de construction ou

de rénovation d'une surface inférieure ou égale à 170 mètres carrés était dispensé du recours à

l'architecte.

4- Deux prêts pour rénover son logement

Si vous avez souscrit un premier éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), vous pouvez désormais bénéficier

d'un prêt complémentaire. Cela concerne les travaux d'isolation de la toiture, des murs, des parois

vitrées, de la porte d'entrée, du remplacement d'un système de chauffage plus efficace, la mise en

place de volets isolants, d'un chauffage qui utilise une source d'énergie renouvelable notamment. La

somme des deux prêts ne peut dépasser 30 000 euros par logement. Pour réaliser les travaux, il faire

appel à un professionnel possédant le label Reconnu garant de l'environnement (RGE).

5 - Côté gaz et électricité, ça bouge

Suite à la parution d'un décret et comme Engie (ex GDF suez), le fournisseur d'électricité et de gaz

Direct Energie peut réaliser un audit gratuit d'un logement dans le cadre du passeport de rénovation

énergétique. Cela concerne les logements individuels construits avant le 1er janvier 2000. Soyez

prévoyants, les diagnostics gaz et électricité seront obligatoires en juillet 2017 . Pour rappel, le prix

de l'électricité baisse de 0,5 % en moyenne. En contrepartie, le gaz augmente d'environ 2% pour ceux

qui l'utilisent comme chauffage.

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6 - Le taux de rémunération du PEL diminue

Parmi les principaux changements de l'été, celui du taux de rémunération du PEL a été corrigé. En

effet, tandis que le taux d'intérêt du Livret A est maintenu à 0,75 %, celui des plans d'épargne

logement ouverts depuis le 1er août 2016 chute à 1 %, contre 1,5 % pour ceux ouverts auparavant.

Le taux d'intérêt maximal facturé par les banques aux épargnants qui choisissent d'emprunter dans le

cadre des nouveaux PEL, à l'issue de la phase d'épargne, descend lui de 2,70 à 2,20 %.

7 – Les aides au logement remaniées

C'est officiel depuis le 1er juillet 2016, le montant des aides au logement est revu à la baisse. La

dégressivité des APL, ALS et ALF touche les allocataires qui résident dans une maison ou un

appartement dont le loyer est jugé trop élevé. Le nouveau barème prend en compte le nombre de

résidents, le montant du loyer et la localisation du bien. Par exemple à Paris, pour une personne

seule, le montant des APL est réduit dès 1 000 € de loyer et supprimé à partir de 1 200 €. Objectif ? :

éviter les abus. Dans un premier temps, 80 000 foyers sont concernés par cette réforme.

8 - Les emprunteurs doivent être mieux informés

En cette période où les taux sont attractifs et les établissements de crédit très sollicités, la

transparence est indispensable. Tous les contrats de prêts immobiliers doivent être enrichis et

améliorés d'ici le 1er octobre. Certains établissements l'ont déjà appliqué. Un formulaire de prêt

standard doit être mis en place et contenir "un exemple représentatif du montant total du crédit, du

coût total du crédit pour l'emprunteur, du montant total dû par l'emprunteur et du taux annuel effectif

global" ou encore "l'indication d'autres coûts éventuels supportés par l'emprunteur en lien avec le

contrat de crédit qui ne sont pas compris dans le coût total du crédit", etc. Dont acte.

9 - La loi se durcit pour les plateformes touristiq ues

Depuis le 1er août, Airbnb doit élargir à 18 villes françaises la collecte de la taxe de séjour. Depuis le

1er juillet , les plateformes de transactions touristiques entre particuliers doivent indiquer à leurs

utilisateurs de déclarer les revenus qu'ils perçoivent sur ces sites. Si les villes de Berlin et Barcelone

prennent des mesures drastiques pour limiter les abus et privilégier les logements à leurs habitants

plutôt qu'aux touristes, le gouvernement français souhaite durcir les règles et la Ville de Paris s'est

déjà engagée dans une surveillance accrue mais avec de faibles résultats pour le moment.

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10 - Des dispositifs immobiliers prolongés

Après l'investissement locatif Pinel qui rencontre un franc succès auprès des investisseurs et le prêt à

taux zéro élargi plébiscité par les primo-accédants, un autre dispositif a été reconduit pour 2017. Il

s'agit du Censi-Bouvard pour les résidences avec services, de type résidences étudiantes, d'affaires,

de tourisme ou seniors. Ce dispositif de soutien à l'investissement locatif offre une réduction d'impôt

égale à 11 % du prix d'acquisition du bien, répartie sur 9 ans et limité à 300 000 € d'investissement

chaque année. Dans le domaine, et avant de se lancer, il faut toujours bien sélectionner le

gestionnaire.

Source : explorimmo.com

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L’âge d’or de l’immobilier coté terminé ? Non Le 23/08/16

Et si l’âge d’or de l’immobilier coté n’était pas encore terminé ?

Un an après nos prises de bénéfices sur les foncièr es, le secteur montre des signes

d’amélioration qui renouvellent son intérêt boursie r. La principale menace, l’échéance d’une

remontée des taux, semble s’éloigner.

« La surperformance est massive et historiquement élevée », affirme sans hésiter Laurent Saint

Aubin, gérant spécialisé dans l’immobilier coté chez Sofidy, en tirant un bilan sectoriel de cette

première moitié d’année. Les actions immobilières de la zone euro ont progressé de 3,6% entre

janvier et juin, quand l’indice Eurostoxx 600 a perdu plus de 9%.

Entre croissance molle, fragilisation des économies périphériques et déclaration de divorce d’un de

ses membres, la zone euro navigue en eaux troubles. « C’est la visibilité relative qui est valorisée par

les marchés », explique le gérant. Inquiets de l’avenir économique du Vieux Continent, les

investisseurs favorisent les valeurs « refuge », dont l’immobilier, un secteur d’activité défensif aux

cycles longs qui offre en Bourse une bonne visibilité.

Une dépendance aux taux d’intérêt

En plus de son atout « refuge », l’immobilier coté offre une oasis de rendement dans le désert des

taux bas. L’assouplissement continuel des politiques monétaires mondiales a tari la rémunération de

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nombreuses classes d’actifs. Les emprunts d’Etat sont au plancher, voire en territoire négatif.

Chercher un rendement correct et sécurisé mène rapidement vers les foncières cotées.

La prime de risque de l’immobilier, à savoir la différence entre le rendement de la pierre et celui des

emprunts d’Etat, n’a cessé de s’accroître, ces dernières années. De nombreux investisseurs

institutionnels, comme les assureurs ou les banques, font ainsi le choix de s’exposer à l’immobilier,

mais par le biais, plus rentable, des sociétés immobilières cotées en Bourse.

Ces dernières bénéficient par ailleurs directement de la baisse des taux. Lever des fonds sur le

marché obligataire est devenu facile et peu coûteux, puisqu’un coupon faible sera toujours plus élevé

qu’un emprunt d’Etat. Nombre de foncières ont ainsi transformé leur dette bancaire en dette

obligataire. Or, le niveau d’endettement structurellement élevé de ces sociétés rend les économies

réalisées significatives.

Retour en force des promoteurs

Il se distingue deux grands types d’entreprises en immobilier coté : les foncières, qui exploitent un -

patrimoine d’actifs pour en tirer des loyers, et les promoteurs, qui construisent et vendent des actifs.

Ces derniers ont le vent en poupe depuis l’instauration, fin 2014, de la loi Pinel, vouée à mettre fin à

plusieurs années difficiles pour le marché et à remplacer une loi Duflot très décriée par les

professionnels du secteur. Aujourd’hui, 74% d’entre eux se déclarent optimistes quant à l’avenir du

marché du logement, « contre 35 % début 2015 », note Crédit Foncier. Si les promoteurs cotés sont

peu nombreux, les opportunités boursières à saisir n’en sont pas moins attrayantes.

Si notre avis est positif depuis longtemps sur les promoteurs, nous avions recommandé, en

août 2015, de prendre quelques bénéfices sur les foncières. La menace d’une remontée progressive

des taux initiée par la Fed nous y avait poussés.

Toutefois, le vote du Brexit et les perspectives économiques incertaines de la zone euro semblent

écarter temporairement cette menace. Les taux vont rester faibles encore longtemps en Europe et ne

vont pas remonter de sitôt aux Etats-Unis. Dans ce contexte, notre avis redevient plus positif sur le

secteur. Voici nos quatre favorites, ainsi qu’un tableau récapitulatif.

Source : investir.fr

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Prix en hausse sur le marché immobilier en Ile-

de-France Le 24/08/2016

Depuis le début de l'année, le marché immobilier en Île-de-France se porte bien. La hausse des

ventes ayant entraîné une augmentation des prix dans l'ancien.

Un marché à nouveau dynamique

Le secteur immobilier parisien est en bonne forme. Selon le dernier communiqué des Notaires de

France, 36 290 logements anciens ont été vendus en IDF entre mars et mai 2016. Ce qui représente

une hausse de 13% par rapport à 2015 (+10% pour les maisons et +14% pour les appartements).

Malgré une légère baisse de régime, les mois d'été devraient continuer à s'inscrire dans cette

tendance.

Une hausse des prix marquée à Paris

Cette hausse des ventes immobilières s'est accompagnée d'une augmentation des prix marqués dans

les départements les plus chers. À Paris, le tarif des appartements anciens a augmenté de 2,3% en

un an, le prix du mètre carré ayant atteint 8 060€ fin mai 2016. D'après les experts, celui-ci pourrait se

situer aux environs de 8 240€ d'ici septembre. Un niveau qui se rapprocherait des prix records de

début 2012, lorsque le mètre carré dans la capitale avait plafonné à 8 460€.

Des chiffres modérés en Île-de-France

D'autres départements d'IDF affichent une hausse moins prononcée. C'est le cas des Hauts-de-Seine

(+0,8% sur les appartements anciens en un an) et du Val-de-Marne (+0,5%). Les prix en grande

couronne ont même connu une baisse (-0,7% sur les appartements). Globalement, en IDF, les prix de

l'immobilier ont augmenté de 0,9% en un an (+1,1% sur les appartements, avec un mètre carré se

négociant à 5 280€ fin mai, et +0,5% sur les maisons).

Source : boursorama.com

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L'immobilier résidentiel représente 14 % de

l'investissement institutionnel en France en

2015 (La Française) Le 24/08/2016

Comme l’indique l'étude de La Française, la proportion d’immobilier dans les portefeuilles des

compagnies d’assurance en France a fortement baissé sur les quinze dernières années. Cette

proportion était de l’ordre de 10 % dans le bilan des compagnies d’assurance-vie en 1991, elle a été

divisée par plus de deux dans le sillage de la crise immobilière du début des années 1990 et n’est

remontée lentement que très récemment. Parallèlement l’immobilier résidentiel, qui représentait un

tiers de l’exposition totale en immobilier des compagnies d’assurance-vie au début des années 1990,

n’en représente plus qu’un quart actuellement. Les compagnies d’assurance-dommages, qui ont

traditionnellement une exposition plus forte en immobilier, ont suivi la même évolution. La situation

française est spécifique, car, dans le reste du monde développé, l’exposition en immobilier dans les

portefeuilles des compagnies d’assurance et des fonds de pension est nettement supérieure à celle

constatée en France, jusqu’à trois fois plus importante.

Pour l’ensemble des investisseurs institutionnels, l’immobilier résidentiel représente 14 % de

l’exposition totale en immobilier en France fin 2015, soit près de 50 Mds€. C’est une proportion proche

de la moyenne européenne, mais dans certains pays comme les Pays-Bas et la Suisse, l’immobilier

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résidentiel peut représenter la moitié de l’exposition totale. Les sociétés immobilières cotées

constituent le principal investisseur institutionnel en immobilier, et, plus encore que les compagnies

d’assurance, elles se sont désengagées de leur exposition en logements dès que le régime SIIC de

transparence fiscale a été introduit fin 2002. L’arbitrage s’est porté sur l’immobilier de commerce,

notamment à l’international, l’immobilier de service et le secteur des bureaux en Île-de-France,

notamment de qualité Prime.

En cause notamment, la différence profonde de comportement entre l’actif logement et l’actif bureau

dans un portefeuille, car les dynamiques des prix et des loyers des deux formes d’immobilier ont peu

de caractéristiques communes. Si l’on fait exception de la période inflationniste durant laquelle les prix

et les loyers étaient très liés à l’inflation, la dynamique du marché des bureaux repose sur des boucles

de prix-loyers typiques de marchés libres de contraintes : les prix augmentent avec les loyers jusqu’au

moment où ils atteignent un palier de valorisation, les loyers se retournent alors et finissent par

entraîner les prix vers le bas. Les logements ne suivent pas cette dynamique de par la résistance des

loyers à la baisse, liée à l’indexation des baux uniquement sur l’inflation. Les rendements courants

constituent en conséquence un facteur moins puissant de performance que pour les bureaux.

Source : businessimmo.com

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

L'Ile-de-France attire l'immobilier de bureaux Le 25/08/2016

L'immobilier d'entreprise connaît une forte dynamiq ue en région francilienne, comme le

confirment les derniers chiffres de la Préfecture I DF. Ainsi, déjà 1.2 million de mètres carrés de

surfaces de bureaux ont été autorisés sur le premie r semestre.

"L'appétence des investisseurs pour l'immobilier d'entreprise francilien est en augmentation", confirme

la Préfecture de la région Ile-de-France, qui publie sa dernière conjoncture à ce sujet.

Ainsi, le nombre de dossiers d'agrément (cf. encadré) est déjà de 108 sur le seul premier trimestre,

alors que pour l'année 2015, il s'élevait à 162 et à 141 pour 2014. "Soit presque 90% du total de

l'année 2014 et 70% du total de l'année 2015", se félicitent les services du Préfet Jean-François

Carenco. Et ce dernier de renchérir : "Il faut que ce mouvement positif s'inscrive durablement".

On retrouve donc cette dynamique dans le nombre de surfaces de plancher autorisées par l'Etat qui

se monte à 1.2 million de m2 sur le premier semestre 2016, soit "105% du total de l'année 2014 et

84% du total de 2015", précise la Préfecture.

Surtout, elle se réjouit que "les projets permettent un réinvestissement des patrimoines existants

(réhabilitation, démolition-reconstruction) dont la surface et la part augmentent". Ainsi, ils représentent

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311.000 m2 en 2014 (28% du total) ; 392.000 m2 en 2015 (39% du total) ; et 463.000 m2 sur les six

premiers mois de 2016 (40% du total). "Ces opérations, souvent exemplaires et certifiées, permettent

la mise à niveau aux standards internationaux et elles contribuent à la réduction des charges, aux

efforts d'économie d'énergie et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre dont le parc

immobilier est le premier émetteur", ajoute la Préfecture dans un communiqué. Par exemple, à Paris,

le réinvestissement représente 63% du total des surfaces de bureaux agréées au 1T 2016.

Qu'est-ce que la procédure d'agrément ?

L'agrément est un indicateur de la vitalité économique francilienne. La procédure d'agrément des

locaux d'activité, créée en 1955, est régie par les articles L. 510-1 à 4 et R. 510-1 à 15 du code de

l'urbanisme.

C'est une autorisation préalable à la délivrance du permis de construire, requise pour l'immobilier

d'entreprise (locaux tertiaires, d'entreposage ou industriels), au-delà de certains seuils de surface de

plancher. Cette procédure concerne la majeure partie de l'Île-de-France, à savoir tous les cantons

dont le chef-lieu est à moins de 50 km de Paris, hors villes nouvelles. L'agrément peut être accordé,

refusé ou ajourné au vu de la qualité du dossier en termes de respect des orientations du schéma

directeur de la région Île-de-France (SDRIF), d'équilibre habitat- emploi, des conditions de desserte du

site par la route et par les transports en commun, ou encore des enjeux plus larges du développement

durable.

L'accompagnement très en amont des porteurs de projet par les services de l'État permet de limiter

les cas de refus à environ 5 % des décisions.

Source : Préfecture de la Région Ile-de-France

Source : batiactu.com

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Cession de fonds de commerce : bref rappel

sur les oppositions

Le 25/08/2016

Le prix de cession d'un fonds de commerce n'est pas remis au cédant le jour de la signature de l'acte

de vente.

En effet, les éventuels créanciers du cédant pourraient former opposition qui leur permette de recevoir

le règlement de leur créance. Il s'agit en l'espèce des créanciers qui ne seraient pas bénéficiaires de

privilège spécial inscrit. Ceux qui sont titulaires d'un tel privilège, spécial ou général, n'ont pas à

former opposition.

Tout opposant doit signifier une opposition qui indique le montant et le fondement de la créance et ce,

dans les 10 jours suivant la dernière publication, à domicile élu par le cessionnaire, et par acte

extrajudiciaire. Souvent, ces oppositions sont formées auprès du séquestre désigné.

Toute opposition doit respecter un certain formalisme pour être valable, nonobstant l'existence d'une

créance certaine dans son principe.

Attention, l'opposition est une mesure conservatoire. Si elle est réalisée sans titre ou s'il n'y a pas

d'action engagée pour en obtenir un, le cédant pour demander la mainlevée de l'opposition devant le

juge des référés.

Source : juritravail.com

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Le financement du commerce de proximité

s’ouvre au crowdfunding Le 2/08/2016

Des sites de crowdfunding, il en existe des dizaines, pour financer des projets humanitaires, un

nouveau jeu vidéo ou encore un objet connecté révolutionnaire. On ne compte plus les start-up qui y

ont recours pour lever des fonds, mais aussi pour tester un nouveau produit tout en communiquant à

moindre frais. Mais en réalité, toutes les entreprises, y compris les plus traditionnelles, comme les

petits commerces, peuvent en profiter !

Une plateforme de crowdfunding s'est spécialisée dès son origine dans les projets locaux permettant

de redynamiser les territoires et développer l’entrepreneuriat au niveau local. Elle s’appelle Bulb in

Town (Back Up Little Businesses in Town), littéralement « soutenez les petites entreprises de votre

ville », et se rémunère sur ces projets, via une petite commission.

Fondé en 2012 par Stéphane Vromman et Alexandre Laing, Bulb in Town propose aux habitants d’un

quartier ou d’une région de soutenir financièrement la création, la reprise ou le développement d’une

association ou d'une entreprise en échange d’une contrepartie ou d’une portion du capital.

En don contre don, vous pouvez contribuer à un projet avec un objectif de collecte situé entre 1.000 et

50.000 euros, en échange d’une contrepartie (un produit ou un service offert par exemple). La

contribution moyenne est de 50 euros et le montant moyen collecté est de 4.100 euros, chez Bulb in

Town. Pour les projets locaux plus importants, comme la reprise ou la construction d’une usine,

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l’investissement en capital est plus approprié avec un objectif de collecte fixé entre 50.000 et

1.000.000 euros.

Parmi les projets financés grâce aux dons, on trouve des petits restaurants, un festival de blues, des

gites, une librairie associative en Normandie ou encore une boucherie dans un petit village du Gers.

Une trentaine de campagnes sont en cours pour soutenir des boulangeries, des cavistes, un atelier de

couture, et même une salle de golf en plein Paris. Après le succès de sa campagne de don, la

biscuiterie Jeannette, reprise par un entrepreneur après avoir frôlé la faillite, a récolté près de 340.000

euros, plus de deux fois ce qu’il demandait !

« L’idée est de permettre aux habitants de participer au rayonnement de leur territoire et à la création

d’emploi. Surtout, ils profitent directement des produits et des services qu’ils ont contribué à

développer », nous a expliqué Stéphane Vromman, l’un des deux co-fondateurs de Bulb in Town.

Depuis 2012, la plateforme a permis de financer plus de 350 projets qui ont récolté plus de 4 millions

d’euros. Pour se développer, Bulb in Town mise à fond sur l’ancrage local, avec des bureaux à

Bordeaux et Toulon, mais aussi via différents partenariats avec des chambres de métiers et de

commerce, des réseaux d’entrepreneurs et bientôt des médias régionaux, qui feront la promotion du

financement participatif sur leur territoire.

La start-up a aussi formé 400 conseillers, qui identifient sur le terrain des projets éligibles au

crowdfunding et expliquent aux entrepreneurs qu’ils peuvent lever de l’argent mais aussi

communiquer dans leur région via la plateforme. Bulb in Town travaille aussi avec des banques

régionales, comme le Crédit agricole Charente Périgord. Dans le cas d’une création ou de la reprise

d’un commerce, la banque pourra alors débloquer un prêt ou abonder les fonds récoltés en cas de

réussite de la campagne.

« Alors que la génération du baby-boom part progressivement à la retraite, énormément de

commerces de proximité vont être mis en vente dans les années à venir et le crowdfunding local

permettra de financer ces projets », anticipe Stéphane Vromman.

Tout comme le crowdfunding de manière générale, le financement participatif appliqué au niveau

local semble avoir de beaux jours devant lui, profitant, en plus, du retour aux valeurs de la proximité. A

condition bien-sûr que, comme pour tout investissement, les financeurs s’y retrouvent.

Source : capital.fr

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Paris, une destination incontournable pour le

commerce de luxe

Le 24/08/2016

Paris fait toujours recette auprès des enseignes de luxe et de leurs clients. Même si le recul de la

fréquentation touristique affecte le chiffre d’affaires des commerçants, de nouvelles enseignes

s’implantent dans des emplacements « prime ».

Si le marché du luxe n’enregistre plus de croissance à deux chiffres, Paris reste incontournable

pour le développement des marques nationales ou internationales.

Le Triangle d’Or parisien toujours plébiscité

Les Champs-Elysées, l’avenue Montaigne et l’avenue George V constituent le Triangle d’Or de la

capitale : boutiques de luxe dans la haute couture , joaillerie, maroquinerie... La « plus belle avenue

du monde » retrouve un certain dynamisme sous l’influence de nouvelles enseignes et des Galeries

Lafayette dont l’ouverture est prévue en 2018. En seconde position, la rue Saint-Honoré talonnée par

la rue du Faubourg Saint-Honoré qui acquiert de plus en plus de notoriété. Le quartier Opéra avec les

grands magasins du boulevard Haussmann, la rue de la Paix et ses grands joailliers s’avèrent

également très recherchés. Rive Gauche, le boulevard Saint-Germain, de la rue du Bac à la rue de

Rennes en passant par le carrefour Croix Rouge font partie des spots les plus convoités.

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Des valeurs locatives fortes pour les boutiques de luxe.

Les emplacements « prime » restent la cible privilégiée des enseignes. Le niveau des valeurs

locatives, même élevé, n’est pas un frein pour les nouveaux entrants dès l’instant où la localisation

permet de bénéficier de flux existants et d’une visibilité maximale. Et pourtant les valeurs atteignent

des sommets comme le montre la grille des valeurs locatives données par CBRE :

• 8 000 à 21 000 €/m²/an sur le trottoir pair des Champs- Elysées.

• 8 000 à 12 000 €/m²/an avenue Montaigne.

• 6 000 à 12 000 €/m²/an sur le trottoir impair des Champs-Elysées.

• 6 000 à 13 000 €/m²/an, rue Saint-Honoré, de la rue Royale à la place Vendôme.

• 3 200 à 12 000 €/m²/an, de la rue des Saussaies à Palais Royal.

• 4 500 à 8 000 €/m²/an rue de la Paix.

• 4 000 à 8 000 €/m²/an bd Haussmann.

• 4 800 à 8 000 €/m²/an, rue de Sèvres au Carrefour Croix Rouge.

• 3 000 à 6 000 €/m²/an, rue des Francs Bourgeois.

Bon à savoir

Compte tenu de la rareté de l’offre et des niveaux des valeurs sur les grandes artères commerçantes,

certaines rues adjacentes profitent d’un effet de report à des loyers nettement moindre. C’est le cas

de la rue Cambon autour de 3 000 €/m²/an contre 3 500-13 000 €/m² rue Saint-Honoré ou dans le

Marais, de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie entre 1 000 et 2 500 €/m²/an contre 3 000 à

6 000 €/m² rue des Francs-Bourgeois.

Source : batiactu.com

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Le parc des commerces français en perpétuelle

évolution

Le 9/08/2016

Créations ou extensions de centres commerciaux et retail parks, nouvelles enseignes, recherches des

meilleurs emplacements… le commerce se régénère sans cesse et les investisseurs s’y intéressent

de plus en plus.

Malgré un contexte délicat sur fond d’attentat et d’état d’urgence qui impacte la consommation avec la

baisse des dépenses des touristes français ou étrangers, le commerce tire encore son épingle du jeu

en adoptant de nouvelles stratégies.

Une priorité : la rationalisation des enseignes

Les performances des enseignes et leur rythme d’expansion varient sensiblement selon leur mode de

distribution, leur secteur d’activité ou la géographie des actifs. Mais, selon une étude de Cushman &

Wakefield, la tendance lourde du marché est la rationalisation recherchée par les enseignes au profit

des emplacements les plus rentables et les plus fréquentés alimentant les transferts vers les

meilleures artères, les plus grands centres commerciaux ou les retail parks les plus modernes. Ainsi

Five Guys, le roi du burger américain, s’installe sur plus de 1000 m² sur les Champs-Elysées. Par

ailleurs, l’évolution des modes de consommation soutient l’activité : boutiques et shows-rooms des

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pure-players du net (Spartoo, Etsy…), développement de nouveaux concepts pour cibler une nouvelle

clientèle (Gifi, rue d’Alésia à Paris).

Créations, extensions... le commerce continue son d éveloppement

Les retail parks poursuivent leur développement avec plusieurs ouvertures :

• « The Village » à Villefontaine, près de Lyon.

• « McArthurGlen » à Miramas, près de Marseille (prochainement).

• « Ma Petite Madeleine », près de Tours.

Au total, 425 000 m² seront lancés en 2016. Et les centres commerciaux ne sont pas en reste avec

deux inaugurations au premier semestre : « Nice One », adossé au nouveau stade de l’Allianz Riviera,

et « l’Avenue 83 », près de Toulon. Mais ce marché va également être alimenté par les extensions et

les redéveloppements de sites comme le Forum des Halles ou Euralille.

Bon à savoir

• Avec 1,9 milliard d’euros, les commerces représentent 23 % de l’ensemble des montants

investis sur le marché français de l’immobilier d’entreprise au premier semestre 2016.

• Les actifs en pied d’immeuble représentent 48 % des investissements en raison de la cession

du 65-67 Champs Elysées pour 500 millions d’euros.

• La part des centres commerciaux (12 %) pourrait augmenter d’ici la fin d’année du fait de la

mise sur le marché de plusieurs actifs.

Source : agorabiz.com

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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