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Sénatoriales : cinq jours pour déposer les candidatures Par Jean-François Laville pour l'est éclair, Publié le 09/09/2014 Aube - André Villalonga sera le seul représentant du parti socialiste pour tenter de siéger au Sénat à la place de Philippe Adnot ou de Yann Gaillard. André Villalonga n’a pas de préférence pour marier la Champagne-Ardenne. C’est cette semaine, d’ici vendredi 18 h au plus tard, que les candidats aux élections sénatoriales du 28 septembre doivent déposer leur candidature à la préfecture de l’Aube. Combien seront-ils ? Six ou davantage ? Lors du scrutin de 2008, ils étaient huit en lice. Philippe Adnot - dès le premier tour - et Yann Gaillard - au second tour de scrutin - les deux sénateurs sortants, avaient été élus par les grands électeurs. Cette année, seul Philippe Adnot se présente à sa propre succession. On sait déjà que François Baroin va briguer un siège de sénateur avec Évelyne Perrot comme suppléante. C’est aujourd’hui que l’on connaîtra le nom du ou des candidats du Front national. À gauche, Pierre Mathieu et Anna Zajac porteront les couleurs du parti communiste. Quant au parti socialiste, il sera représenté par le conseiller général André Villalonga. Opposé au cumul des mandats Pourquoi un seul candidat alors que deux postes sont à pourvoir ? « Nous avions laissé une porte ouverte en proposant une place de candidat à nos partenaires habituels. Mais jusqu’au dernier moment, nous n’avons pas eu de réponse », explique André Villalonga. Lequel sait que le combat qu’il va mener n’est pas facile. « J’ai accepté d’être candidat, tout en sachant que ce n’est pas gagné. Mais vous savez, cela fait plus de trente ans que je suis engagé, j’en ai vu d’autres », commente l’élu du PS.

Sénatoriales cinq jours pour déposer les candidatures

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Sénatoriales : cinq jours pour déposer les

candidatures

Par Jean-François Laville pour l'est éclair, Publié le 09/09/2014

Aube - André Villalonga sera le seul représentant du parti socialiste pour tenter de siéger au

Sénat à la place de Philippe Adnot ou de Yann Gaillard.

André Villalonga n’a pas de préférence pour marier la Champagne-Ardenne.

C’est cette semaine, d’ici vendredi 18 h au plus tard, que les candidats aux élections

sénatoriales du 28 septembre doivent déposer leur candidature à la préfecture de l’Aube.

Combien seront-ils ? Six ou davantage ? Lors du scrutin de 2008, ils étaient huit en lice.

Philippe Adnot - dès le premier tour - et Yann Gaillard - au second tour de scrutin - les deux

sénateurs sortants, avaient été élus par les grands électeurs.

Cette année, seul Philippe Adnot se présente à sa propre succession. On sait déjà que François

Baroin va briguer un siège de sénateur avec Évelyne Perrot comme suppléante. C’est

aujourd’hui que l’on connaîtra le nom du ou des candidats du Front national. À gauche, Pierre

Mathieu et Anna Zajac porteront les couleurs du parti communiste. Quant au parti socialiste,

il sera représenté par le conseiller général André Villalonga.

Opposé au cumul des mandats

Pourquoi un seul candidat alors que deux postes sont à pourvoir ? « Nous avions laissé une

porte ouverte en proposant une place de candidat à nos partenaires habituels. Mais jusqu’au

dernier moment, nous n’avons pas eu de réponse », explique André Villalonga. Lequel sait

que le combat qu’il va mener n’est pas facile. « J’ai accepté d’être candidat, tout en sachant

que ce n’est pas gagné. Mais vous savez, cela fait plus de trente ans que je suis engagé, j’en

ai vu d’autres », commente l’élu du PS.

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Mais pourquoi les grands électeurs – l’Aube en compte un petit millier – auraient-ils intérêt à

voter plutôt pour ce socialiste, proche de la mouvance Hollande-Valls et social-démocrate par

conviction ? « Parce que je ne suis pas un politique de métier, parce que je suis opposé au

cumul des mandats, avec une expérience dans le monde de l’entreprise différente de la

plupart des élus. »

Il prône notamment la réduction du nombre de régions, mais aussi du nombre de

départements. Il n’a pas de préférence pour marier la Champagne-Ardenne avec telle ou telle

région, mais il aurait quand même préféré un rapprochement avec la Bourgogne. Des idées

qu’il va décliner, d’ici au 28 septembre, au cours d’une dizaine de réunions (liste sur andre-

villalonga.fr).