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Dynamisme des PME face à la crisePrésentation à la presse des résultats de l'étude, le 22
janvier
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Objectif
Les PME belges souffrent de la crise économique. Leur partenaire Tempo-
Team met un point d'honneur à les assister dans leur gestion des
ressources humaines. Souplesse et maîtrise rigoureuse des coûts sont en
effet deux critères essentiels en période de récession.
Cela explique l'objectif de cette enquête : analyser l'impact de la crise et
les efforts consentis par les PME en matière de gestion et de
management, d'innovation et d'organisation, de ressources humaines, de
recrutement et de diversité.
Tempo-Team s'efforce ainsi de cerner au mieux le marché (du travail) des
PME, pilier essentiel de l'économie et du marché du travail belges.
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Méthodologie
• Échantillon représentatif
• 388 PME sondées
• Reflet fidèle des PME belges selon leur taille (0-50 travailleurs et 51-
250 travailleurs)
• Enquête qualitative menée par un bureau d'études indépendant
• Enquête menée en novembre 2012 pour le compte de Tempo-Team
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PME et impact de la crise: perception globale
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Craignent de ne pas résister à la
récession
Subissent une forte pression et
souffrent de stress
Déplorent le climat
entrepreneurial en Belgique
Les PME dans la crise
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Principaux facteurs négatifs
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La crise frappe davantage les plus petites PME
Indexation des salaires
Délais de paiement des clients
Manque de personnel (en profils adaptés)
Imposition des voitures de société
Crise économique
Allocations de chômage trop élevées par rapport au salaire minimal
Charges administratives et administration des salaires
Complexité de la législation (fiscale, sociale etc)
Prix de l'énergie
Coût élevé de la main-d'œuvre
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Vieillissement du personnel
Allongement de la durée de la carrière pour atteindre l'âge de la retraite
Renforcement de l'autonomie des Régions (bruxelloise, flamande, wallonne)
Instabilité politique
Prix élevé de l'énergie
Indexation
Carences sur le marché du travail
Attitudes des syndicats
Inadéquation entre l'enseignement et le marché du travail
Attitude et flexibilité du personnel trop faibles
Obligations administratives
Mauvaises perspectives économiques
Salaires et charges sociales
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Facteurs améliorant la situation des PME
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Les plus petites PME souffrent surtout des charges salariales et administratives
Crise, charges salarialeset obligations administratives pèsent lourdement
L'implication du personneldans les PME est grande
Le vieillissement intervient moins dans les PME : sont-elles davantage ouvertes aux jeunes, ou au contraire pas du tout ?
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Les petites PME (de moins de 50 personnes) sont le plus durement affectées par la crise :
elles en ressentent davantage l'impact que
les grandes
Coût du travail, formalités
administratives et règlements complexes
sont les principaux obstacles rencontrés par les PME, surtout les plus
petites
L'impact des grands points à l'agenda
politique semble moins crucial :
indexation des salaires, vieillissement,
unification des statuts, autonomie des régions
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PME et impact de la crise:
changements et organisation
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Pour mieux armer mon entreprise contre la crise, je dois investir dans la formation et la rééducation
Mon entreprise investit dans de nouvelles technologies et méthodes afin d'être plus efficiente et rentable
La crise économique est l'occasion de revoir la stratégie de mon entreprise
Mon entreprise investit dans de nouveaux produits/services afin de mieux se préparer pour l'avenir
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Propension au changement et à l'innovation
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Les petites PME se montrent plus disposées et volontaires face aux changements
Mais elles investissent nettement moins dans les technologies, les processus et la formation que les grandes PME
Près de la moitié des PME n'investissent PAS (assez) dans l'innovation, la stratégie, les technologies ou la
formation
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La crise est aggravée par le régime de licenciement belge trop complexe et trop lourd,
Lors des réorganisations, on considère surtout le personnel selon son coût
Une crise est souvent utilisée pour réduire le personnel (excédentaire)
Les réorganisations menées durant une crise aboutissent à des processus opérationnels plus efficients
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Organisation
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1 PME sur 2 estime qu’une réorganisation rend les processus opérationnels plus efficients, mais l’accent est trop axé sur la
réduction des coûts (60%)
11 % des petites PME et 6 % des grandes déclarent devoir licencier
Les réductions des coûts semblent la priorité des restructurations. Vont-elles de pair avec un gain en efficience?
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PME et impact de la crise: gestion &
style de management
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Gestion & gouvernance de l'entreprise
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Carences structurelles en résonance externes
L'intention d'entreprendre de façon durable est clairement présente
Mais la PME demeure avant toute une entreprise familiale n'offrant que peu ou pas de place aux extérieurs
L'objectif est qu'un membre de ma famille reprenne à terme l'entreprise
Le conseil d'administration de mon entreprise est composé de membres externes à ma famille
Des membres de ma famille travaillent dans mon entreprise
Mon entreprise accorde de l'importance à la Responsabilité Sociale des Entreprises
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Style de management directif
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Plus de trois quarts des patrons de PME privilégient un style de management directif (prise de décision puis délégation) plutôt que
participatif (impliquer les collaborateurs dans la prise de décision)
Peu ou pas de différences dans le style de management entre les petites et grandes PME
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D'accord
Pas d'accord
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PME et impact de la crise: HR
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Mon entreprise a un projet pour compenser le vieillissement de son personnel
Mon entreprise a son propre responsable/ département HR
Mon entreprise s'efforce de trouver un bon équilibre travail/vie privée pour son personnel et mène des actions allant en ce sens
Mon entreprise organise ou paye des formations pour son personnel
Dans une PME, le personnel doit avoir une mentalité d'entrepreneur
Une délégation syndicale n'est pas nécessaire pour entretenir de bonnes relations sociales avec le personnel
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Vision HR
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Grand écart entre les grandes et petites PME en matière de vision des ressources humaines
Deux tiers des petites PME n'ont AUCUNE politique HR
Malgré les messages alarmistes, combattre le vieillissement n'est pas une priorité
Les syndicats sont superflus, y compris pour deux tiers des entreprises de plus de 50 personnes
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Experts
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Questions aux experts
• La crise frappe davantage les plus petites PME ; sont-elles moins résistantes que les
grandes ?
• Les plus petites PME souffrent surtout des charges salariales et administratives ; est-ce dû
à leur taille ou à leur organisation ?
• Près de la moitié des PME n'investissent pas (assez) dans l'innovation, la stratégie, les
technologies ou la formation ; cela influence-t-il leur capacité de résistance à la crise ?• Quel en est l'impact sur les lourdeurs administratives ressenties ?
• Lorsqu'elles sont focalisées sur le licenciement de personnel en vue de réduire les coûts,
les réorganisations rendent-elles les processus opérationnels plus efficients ?
• Les PME disposent-elles de caisses de résonance externes assez nombreuses pour mieux se
prémunir de la crise ?
• Plus de trois quarts des patrons de PME optent plutôt pour un style de management directif
(prise de décision puis délégation) ; leur gestion est-elle trop prudente et conservatrice ?
• L'écart entre les grandes et petites PME en matière de vision et de politique des ressources
humaines est conséquent ; quelle en est la valeur ajoutée pour renforcer les armes des PME
face à la crise ?