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Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Bilan des perspectives du marché du travail 2014 Malgré la grisaille économique 35 FORMATIONS À 100 % DE TAUX DE PLACEMENT : PAS D’EMPLOI SANS DIPLÔME QUALIFIANT Les postes qualifiés et les secteurs de pointe continuent de connaître la plus forte croissance; la lutte au décrochage doit demeurer une priorité Longueuil, le 30 janvier 2014 – Pas moins de 130 formations des niveaux professionnel, technique et universitaire offrant de très belles perspectives d’insertion au marché du travail, dont 35 présentant un potentiel de plein emploi (0 % de chômage) et 95 affichant un taux de placement de 95 % et plus. C’est ce qu’a recensé Jobboom dans son Bilan des perspectives du marché du travail 2014. Dans certains programmes, l’enquête sur le terrain montre qu’il y a eu jusqu’à 10 fois plus d’offres d’emploi qu’il n’y avait de diplômés disponibles, et ce, malgré un ralentissement global de l’embauche observé au cours de la dernière année. Ce bilan 2014 fait à nouveau état de la forte demande de travailleurs qualifiés dans des secteurs comme les technologies de l’information et des communications (TIC), l’administration et la comptabilité, entre autres. «De plus, une trentaine de programmes figurent année après année dans notre sélection, signe que cette demande n’est pas qu’une mode passagère», souligne Patricia Richard, directrice de l’information de Jobboom. Des secteurs cycliques, comme les mines, ou qui ont connu des crises importantes, comme la foresterie, confirment aussi des besoins de main- d’œuvre qualifiée pour adapter leur industrie aux nouvelles techniques et répondre aux exigences des marchés internationaux. Décroissance de la population des 15 à 64 ans : c’est maintenant! «Nous entrons concrètement dans cette période de baisse démographique anticipée, dont Jobboom a été l’un des premiers à commenter publiquement l’impact sur le marché du travail québécois, poursuit Mme Richard. Ainsi, le nombre de Québécois âgés de 15 à 64 ans a augmenté d’à peine 10 000 en 2013, alors que ce chiffre était en moyenne de 39 000 au cours de la décennie 2000. Cette baisse progressive de la population disponible à l’emploi va marquer le développement économique du Québec d’ici 2030. Selon cette tendance, 75 % des jeunes sur les bancs d’école aujourd’hui occuperont un emploi à la suite du départ d’un retraité.»

Bilan des perspectives du marché du travail 2014

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Malgré la grisaille économique, 35 formations offrent un taux de placement de 100 % dans le marché du travail québécois.

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Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Bilan des perspectives du marché du travail 2014

Malgré la grisaille économique 35 FORMATIONS À 100 % DE TAUX DE PLACEMENT :

PAS D’EMPLOI SANS DIPLÔME QUALIFIANT Les postes qualifiés et les secteurs de pointe continuent de connaître la plus forte

croissance; la lutte au décrochage doit demeurer une priorité Longueuil, le 30 janvier 2014 – Pas moins de 130 formations des niveaux professionnel, technique et universitaire offrant de très belles perspectives d’insertion au marché du travail, dont 35 présentant un potentiel de plein emploi (0 % de chômage) et 95 affichant un taux de placement de 95 % et plus. C’est ce qu’a recensé Jobboom dans son Bilan des perspectives du marché du travail 2014. Dans certains programmes, l’enquête sur le terrain montre qu’il y a eu jusqu’à 10 fois plus d’offres d’emploi qu’il n’y avait de diplômés disponibles, et ce, malgré un ralentissement global de l’embauche observé au cours de la dernière année. Ce bilan 2014 fait à nouveau état de la forte demande de travailleurs qualifiés dans des secteurs comme les technologies de l’information et des communications (TIC), l’administration et la comptabilité, entre autres. «De plus, une trentaine de programmes figurent année après année dans notre sélection, signe que cette demande n’est pas qu’une mode passagère», souligne Patricia Richard, directrice de l’information de Jobboom. Des secteurs cycliques, comme les mines, ou qui ont connu des crises importantes, comme la foresterie, confirment aussi des besoins de main-d’œuvre qualifiée pour adapter leur industrie aux nouvelles techniques et répondre aux exigences des marchés internationaux. Décroissance de la population des 15 à 64 ans : c’est maintenant! «Nous entrons concrètement dans cette période de baisse démographique anticipée, dont Jobboom a été l’un des premiers à commenter publiquement l’impact sur le marché du travail québécois, poursuit Mme Richard. Ainsi, le nombre de Québécois âgés de 15 à 64 ans a augmenté d’à peine 10 000 en 2013, alors que ce chiffre était en moyenne de 39 000 au cours de la décennie 2000. Cette baisse progressive de la population disponible à l’emploi va marquer le développement économique du Québec d’ici 2030. Selon cette tendance, 75 % des jeunes sur les bancs d’école aujourd’hui occuperont un emploi à la suite du départ d’un retraité.»

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Un million de postes à combler d’ici 2021 Les formations professionnelles et techniques représentent près des deux tiers des programmes offrant les meilleures perspectives d’emploi de la sélection 2014 présentée par Jobboom. Emploi-Québec prévoit d’ailleurs que d’ici 2021, plus d’un million de postes seront disponibles, uniquement pour remplacer les travailleurs qui prendront leur retraite. Comme trois postes sur quatre exigeront au minimum des qualifications de niveau professionnel (DEP), ceux qui n’obtiendront pas de diplôme suffisamment «qualifiant» risquent de manquer cette occasion. «Pourtant, chaque année, plus de 11 000 élèves quittent l’école avant d’avoir décroché, au minimum, un diplôme de 5e secondaire», rappelle Mme Richard. Cette conférence de presse, qui marquait également le lancement du guide Les carrières d’avenir 2014, s’est déroulée à l’École de technologie supérieure en présence de Gilles Chapadeau, adjoint parlementaire à la ministre du Travail et député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue; de Jean Beauchesne, président-directeur général, Fédération des cégeps; de Richard Flibotte, vice-président, Fédération des commissions scolaires du Québec; de Denis-Robert Elias, directeur général, Service des stages et du placement, Université de Sherbrooke; de Pierre Francq, directeur, Service de gestion de carrière, HEC Montréal; de Pierre Rivet, directeur, Service de l’enseignement coopératif, adjoint au directeur des relations avec l’industrie, École de technologie supérieure; ainsi que de Patricia Richard, directrice de l’information, Éric Grenier, chef de l’information et Simon Granger, rédacteur en chef, Jobboom. 100 offres pour 2 diplômés De nombreux domaines manquent de relève, particulièrement en région. Par exemple, une centaine d’offres d’emploi sont parvenues au Cégep de l’Outaouais à l’attention des diplômés en Technologie de la géomatique, spécialisation en cartographie, qui n’étaient que deux en 2013. Depuis 2010, on ne compte d’ailleurs pas plus de 17 diplômés par année dans ce programme, à l’échelle de tout le Québec. Et, conséquence du déclin démographique, les inscriptions dans les cégeps devraient chuter d’environ 16 % d’ici 2020, selon les plus récentes prévisions. La baisse sera particulièrement marquée dans les régions, qui, dans certains cas, peinent déjà à réunir assez d’étudiants pour former des cohortes dans chacun des programmes offerts par leurs établissements. En formation professionnelle, on observe également une diminution de la proportion des moins de 20 ans depuis quelques années. Dans ce contexte, l’inadéquation entre le nombre de diplômés et les besoins de main-d’œuvre risque de s’accentuer. Les jeunes ont donc grand intérêt à s’informer sur les formations de niveau professionnel et collégial. Les diplômés de bon nombre de ces programmes ont des salaires qui se comparent avantageusement à ceux des diplômés des formations universitaires. Par exemple, les titulaires du DEC Technologie des procédés et de la qualité des aliments gagnent en moyenne 893 $ par semaine dès leur entrée sur le

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marché du travail, un salaire similaire à celui des diplômés du baccalauréat en administration des affaires. Par ailleurs, un diplômé du DEP Montage structural et architectural peut obtenir 1 235 $ par semaine, soit davantage que le salaire hebdomadaire moyen d’un diplômé universitaire en génie logiciel. TIC : 3 800 postes à pourvoir d’ici 2015

Le secteur des technologies de l’information et des communications demeure l’un des plus dynamiques cette année encore. Selon les données recueillies par Jobboom auprès de TECHNOCompétences, près de 3 800 postes en TIC seront à pourvoir chaque année d’ici 2015 à travers la province. Les besoins seront particulièrement grands en service-conseil, en conception de systèmes informatiques et en développement d’applications pour les téléphones intelligents et les tablettes. Le nombre d’offres d’emploi reçues par certains établissements témoigne du manque de main-d’œuvre : par exemple, les 10 diplômés du baccalauréat en génie informatique de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont pu en consulter 40. Mines : 7 900 emplois à créer malgré le ralentissement La chute du prix des minéraux, conséquence d’une baisse de la demande à l’échelle mondiale, a entraîné un ralentissement marqué de l’activité minière en Abitibi-Témiscamingue, sur la Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec. Des projets d’envergure ont été retardés, mais le secteur constitue toujours une voie intéressante pour les diplômés. Les ressources seront exploitées tôt ou tard, et on prévoit toujours la création de 7 900 emplois dans les mines d’ici 2021. Le DEC Technologie minérale et le baccalauréat en génie minier ont d’ailleurs conservé leur place dans la sélection des formations gagnantes, malgré le ralentissement. Aérospatiale : le tiers de la main-d’œuvre à remplacer d’ici 15 ans Malgré les mises à pied annoncées en janvier chez Bombardier et le report de l’entrée en service de la CSeries, le secteur de l’aérospatiale, de nature cyclique, demeure prometteur. D’autres gros joueurs de l’industrie, dont Pratt & Whitney Canada et Aerolia, entre autres, ont annoncé des créations d’emplois au cours de la dernière année. En outre, le secteur compte quelque 215 entreprises et plus de 42 500 travailleurs. Comme 30 % de la main-d’œuvre québécoise du secteur partira à la retraite d’ici les 15 prochaines années, ces perspectives favorables s’annoncent durables. «Signe de la bonne santé du secteur, la formation Techniques de construction aéronautique a fait son apparition dans notre sélection cette année», note Mme Richard. La quarantaine de diplômés de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) ont d’ailleurs pu consulter une centaine d’offres d’emploi au cours de la dernière année, selon l’enquête menée par Jobboom.

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Foresterie : 62 postes pour 2 diplômés en génie du bois Après plusieurs années de crise, le secteur forestier entrevoit la lumière au bout du tunnel dans plusieurs régions-ressources du Québec, soit l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, Lanaudière, la Mauricie, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et le Nord-du-Québec. Les entreprises qui ont survécu reprennent leurs activités et ont besoin de travailleurs. La crise a toutefois découragé les jeunes : à l’Université Laval, seul établissement d’enseignement à offrir ce programme, 62 postes destinés aux diplômés en génie du bois ont été affichés pour seulement 2 finissants. «C’est pourquoi des formations menant à des emplois dans la foresterie ont reçu la mention “À surveiller” cette année. Mais celles-ci pourraient bien se tailler une place dans la sélection officielle d’ici quelques années si la tendance se maintient», souligne Mme Richard. Pour en savoir plus Le Guide Les carrières d’avenir 2014 est le fruit d’une vaste enquête menée entre juin et décembre 2013 auprès de quelque 300 intervenants des milieux industriel, professionnel et scolaire. Cet ouvrage de près de 300 pages regroupe les statistiques les plus récentes ainsi que les analyses et l’information essentielles à la compréhension du marché du travail. Cette 17e édition a été rendue possible grâce à la participation du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, de la Fédération des commissions scolaires du Québec, de l’Université de Sherbrooke, de HEC Montréal, de l’École de technologie supérieure et de Vidéotron. On y trouve également :

• Une sélection de plus de 130 formations gagnantes • L’emploi dans les 17 régions du Québec • Une tournée des secteurs de l’économie

Les carrières d’avenir 2014, Jobboom, 282 pages, 19,95 $ www.jobboom.com/carrieresdavenir

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Renseignements : Andrée Peltier Relations publiques Andrée Peltier inc. Téléphone : 514 846-0003 Cellulaire : 514 944-8689 [email protected]

Caroline Lemieux Attachée de presse Fédération des commissions scolaires du Québec Téléphone : 418 651-3220 Cellulaire : 418 570-9716 [email protected]

Source : Jobboom Inc. À propos de Jobboom Inc. Jobboom Inc. est un média expert dans la connaissance du marché du travail. Numéro un du recrutement en ligne au Québec, le site Jobboom.com compte plus de 2 millions de membres à l’affût de milliers d’offres d’emploi affichées chaque année dans 16 secteurs d’activité. Jobboom est également actif sous les bannières Jobboom Mobile, Jobboom Formation et Jobboom Pigistes. Chef de file dans le domaine de l’information sur la carrière et le marché de l’emploi, Jobboom publie aussi des guides d’aide à l’orientation professionnelle, dont le succès de librairie annuel Les carrières d’avenir, et le Magazine Jobboom, seule publication gratuite entièrement consacrée au monde du travail et offerte en versions imprimée et numérique. Jobboom Inc. est une filiale de Technologies Interactives Mediagrif Inc. À propos de Technologies Interactives Mediagrif Inc. Technologies Interactives Mediagrif Inc. (TSX : MDF) offre des solutions novatrices de commerce électronique aux entreprises depuis 1996. Ses plateformes Web permettent aux clients de trouver, d’acheter et de vendre des produits, d’échanger de l’information, d’accéder à des opportunités d’affaires et de gérer leur chaîne d’approvisionnement avec une rapidité et une efficacité accrues. Mediagrif exploite des réseaux pour les secteurs des composants électroniques, des équipements informatiques et des télécommunications, des équipements médicaux, du marché secondaire de l’automobile, des vins et spiritueux, des diamants et bijoux, des petites annonces, du marché de l’emploi, des rencontres interpersonnelles, de la collaboration à la chaîne d’approvisionnement et des opportunités gouvernementales. La société a établi son siège social à Longueuil et possède des bureaux en Amérique du Nord et en Asie. Pour en savoir plus sur Mediagrif, visitez notre site Web à www.mediagrif.com ou appelez au 1 877 677-9088.