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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 1 Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 C OMPTE - RENDU

Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

Charte Commerciale du Pays de Lorient

Rencontre annuelle n°1

COMPTE-RENDU

 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

Introduction 

Jean‐Michel BONHOMME ‐ Vice‐président chargé de la planification et du SCoT, Lorient Agglomération 

 Cette  charte  est  présentée  comme  un  document  de  référence  concernant  l’aménagement 

commercial sur le Pays de Lorient pour la période 2014‐2020. Elle a été élaborée avec un large panel 

d’acteurs  (collectivités,  intercommunalités  voisines,  acteurs  économiques,  représentants  des 

associations…). Cette charte a été déclinée en 6 principes. 

David CABEDOCE ‐ Président de la délégation lorientaise, CCIM 

La CCIM a toujours préconisé la mise en place de Chartes commerciales à l’échelle du Morbihan. Elles 

permettent de créer un dialogue régulier entre le monde politique et le monde professionnel. C’est 

donc volontiers que la CCIM a participé à l’élaboration de la Charte du Pays de Lorient et à sa mise en 

place il y a un an.  

 

I. Cadrage général par Pascal Madry, économiste et urbanisme (voir présentation 

powerpoint ci‐jointe) 

1. Un commerce qui est de plus en plus concentré 

‐ Concentré de par l’outil de production 

Depuis  le début du XXème  siècle,  le parc de magasin de détail diminue. En effet,  les  français ont 

changé de mode d’habitat,  le commerce qui était alors très diffus est venu se réorganiser dans  les 

villes mais avec moins de points de vente. Il y a donc besoin de moins de commerce pour satisfaire 

toujours plus de besoins de consommation. Depuis les années 20, il y a trois fois moins de commerce 

alors que la population a augmenté de 50%. 

Cette concentration se retrouve dans les formats : aujourd’hui,  un magasin sur dix est une moyenne 

surface, ce qui correspond à 2/3 du chiffre d’affaires du commerce en France et un peu plus de 50% 

des emplois du secteur. 

‐ Concentré en capital 

Le  commerce  est  de  plus  en  plus  l’affaire  de  réseaux,  de  groupes  de  distribution.  Le  commerce 

indépendant et isolé représente aujourd’hui 16% des parts de marché. 

‐ Concentré dans l’espace 

Où  consomme‐t‐on  en  France ?  En moyenne  dans  une  agglomération,  les  2/3  des  dépenses  des 

ménages sont  réalisées en périphérie. Les centres  ‐villes, dans  le meilleur des cas, captent 25% de 

part  de marché  et  le  commerce  de  quartier  13%.  Ainsi,  en  dynamique  la  périphérie  progresse. 

Cependant,  depuis  quelques  années,  en  termes  de  performances,  cela  fonctionne  moins  bien 

qu’avant.  

 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

Comment ont évolué les centres‐villes ? (centre d’agglomération plus particulièrement).  

‐ Spécialisation de  l’offre. En 10 ans,  l’équipement de  la personne a progressé de 4 points. C’est  le 

secteur qui a le plus progressé. Aujourd’hui, pour un client,  un centre‐ville qui dispose d’une offre en 

équipement  de  la  personne  en  dessous  d’un  certain  seuil,  c’est  un  centre‐ville  qui  n’est  pas  «au 

standard ». 

‐ Concentration.  La part des enseignes nationales a fortement évolué dans l’offre des centres ‐villes 

(les  opérations  de  centres  commerciaux  n’y  sont  pas  pour  rien).  Plus  un  centre‐ville  dispose  de 

réseaux d’enseignes, plus il sera résistant aux crises. 

‐ Polarisation : les centres‐villes se contractent et l’espace marchand se rétrécit.  

Est‐ce que demain le commerce sera toujours aussi concentré ?  Aura‐t‐on besoin de toujours moins 

de commerces ? Est‐ce que  le commerce sera toujours  l’affaire des grands réseaux ?   Et est‐ce que 

tout  cela  se  passera  toujours  plus  en  périphérie ?   A  l’institut  (pour  la Ville  et  le  commerce),  les 

spécialistes pensent que non. Toutes les logiques de concentration sont en train d’entrer en crise. 

L’évolution des surfaces commerciales en France depuis les années 2000 montre une progression de  

3,5% chaque année alors que  la consommation augmente de 1 à 1,5% par an. Le décalage est donc 

toujours  plus  important  entre  les mètres  carrés  produits  et  ce  que  la  consommation  est  capable 

d’absorber. Alors pourquoi le « grand » commerce se maintient‐il malgré la « bulle immobilière » ? 

 

2. Un modèle de croissance en crise 

Du côté des distributeurs  

L’indice du coût de  la construction qui constitue  la référence pour  la fixation des prix des  loyers (cf 

présentation PPT) a augmenté de 40% en 10 ans. Une des conséquences, c’est qu’un mètre carré de 

commerce  rapporte de moins en moins.  Les  rendements diminuent d’années en années. Dans  les 

années 90, un mètre carré  d’hypermarché rapportait  11 000 € de chiffre d’affaires par an, c’est 30% 

de moins en 2010. « Il coûte de plus en plus cher de vendre de moins en moins ».  

Pourquoi  ce  système  continue  de  fonctionner ?    C’est  grâce  aux  réseaux  qui  ont  la  capacité  de 

consolider leurs performances, de compenser ce qui est perdu en magasin par leur puissance d’achat 

(compenser  ce  qui  est  perdu  en  magasin,  en  amont,  dans  les  rapports  de  forces  avec  les 

distributeurs). 

Du côté des promoteurs 

L’immobilier du commerce est  un des marché les plus rentables et les plus sécure. 

Du côté des collectivités  

La  responsabilité  des  collectivités  tient  à  la  compétition  qui  existe  entre  les  territoires.  Cette 

compétition paradoxalement vient de  l’intercommunalité.  Il y a peu de  temps encore,  la vision de 

l’urbanisme commercial se résumait à une problématique de centre‐ville contre la périphérie. Mais, 

avec  le  développement  intercommunal,  les  frontières  ont  bougé  et  la  problématique  a  changé. 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

Aujourd’hui, il  s’agit davantage de faire rayonner un territoire intercommunal par rapport aux autres 

territoires voisins (rayonnement du Pays de Lorient par rapport à Auray, Vannes…). Chaque territoire 

se dotant d’outils  (centres  commerciaux…) pour  renforcer  son  attractivité. Ainsi,  la  rhétorique du 

renforcement de l’attractivité se retrouve partout, les territoires se télescopent. C’est une dérive sur 

laquelle  il faut être vigilant. Il y a un moment où « ça craque » et  l’indicateur de  la fracture, c’est  la 

vacance. 

 

3. La re‐territorialisation du commerce 

Le commerce est en  train de changer d’échelle, de changer de  régime en  se concentrant  toujours 

plus,  il devient davantage  l’affaire de réseaux et s’internationalise. De plus,  la dématérialisation des 

transactions marchandes accroit ce phénomène. 

De nombreux distributeurs  sont en train d’adopter des logiques de développement international  et 

de revoir complètement leur rapport au territoire. Ainsi, comment chercher à faire de la planification 

urbaine alors qu’une partie du développement du commerce va se faire de façon a‐territoriale, c’est‐ 

à‐dire détachée de ce qui relève du code de  l’urbanisme et de  l’espace ? L’urbanisme,   selon Pascal 

Madry, n’est pas la clé de la résolution de la crise. Les promoteurs vont continuer à vouloir multiplier 

les actifs immobiliers, le consommateur est en train de changer, avec des effets démographiques sur 

la façon de consommer. 

Il y a deux grandes  tendances d’évolution qui  se dessinent. La première, c’est qu’avec  l‘étalement 

urbain,  la population  sera  toujours plus urbaine, mais  toujours plus  loin des cœurs de villes. Donc 

pour  faire  les  courses,  les  déplacements  seront  plus  importants.  Les  centres‐  villes  seront  en 

revanche les zones les plus éloignées de ces nouveaux consommateurs. La seconde, c’est  qu’avec le 

vieillissement de  la population, nous  serons davantage  captifs et  la question  sera alors de  rendre 

accessible l’offre à ces populations qui seront plus sédentaires. 

L’avis de Pascal Madry, c’est que    la tendance générale serait plutôt un mélange des deux avec des 

commerces qui devront  inventer de nouvelles  interfaces pour aller au‐devant de ce consommateur 

hyper mobile. 

 

Questions suite à l’intervention de Pascal Madry 

Dans  les  différentes  diapositives  n’apparaissent  pas  les  dimensions  animation,  plaisir  de  la 

consommation,  tout  ce  qui  fait  du  commerce  autre  chose  que  du  commerce.  Ce  sont  des 

dimensions  qui,  pour  le  commerce  de  centre‐ville,  n’ont  rien  à  voir  avec  le  commerce  de 

périphérie. 

Pascal Madry : La démonstration a été faite par l’offre. Mais on peut cependant apporter une petite 

nuance  sur  cette  question  de  qualité  et  d’espace  publics  en  centre‐ville.  Améliorer  la  qualité  de 

l’espace public pour que les chalands soient confortés dans leur plaisir d’achat, cela s’est traduit dans 

beaucoup de ville par des ré‐ investissements (mobilier urbain, piétonisation…) 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

L’Institut  pour  la  ville  et  le  commerce  a  observé  les  chiffres  d’affaires  un  an  après  sur  une 

quarantaine de villes : une vingtaine qui avaient  investi et une  vingtaine qui n’avaient pas  investi. 

Nous avons observé que lorsqu’une collectivité investissait sur l’espace public, il y avait un impact de 

15‐20% sur les chiffres d’affaires en moyenne.  Mais les valeurs locatives augmentent plus vite, c’est 

donc surtout l’immobilier au final qui en bénéficie. Il faut faire attention à ces effets pervers. 

 

Pour revenir sur le constat des locaux de plus en plus chers, à cause notamment de l’indice du coût 

de la construction, est‐ce suffisant comme analyse ?  Il ne faut pas oublier non plus les normes qui 

se  développent  de  plus  en  plus.  De  plus,    les  évolutions  de  loyers  de  +4,5%  par  an  ne 

correspondent pas à ce que nous constatons au niveau local.  

Pascal  Madry :  Les  données  agglomèrent  effectivement  différentes  situations,  mais  la  région 

parisienne n’a pas été prise en compte.  

Ce  qui  est  important  de  souligner,  c’est  que  dans  l’évolution  des  loyers  commerciaux,  il  y  a 

l’indexation, mais aussi    la prise en compte du  renouvellement, c’est‐à‐dire  lorsque  le propriétaire 

augmente  le  loyer.  Ces  hausses  liées  au  renouvellement  ont  notamment  été  très  élevées  dans 

certains grands centres commerciaux détenus par des foncières où il n’est pas rare pour les locataires 

de se voir proposer des offres de renouvellement avec des  loyers à plus de 50% d’où une moyenne 

qui  est  élevée.    Après,  il  y  a  des  villes  en  déprise,  d’autres  plus  attractives  et  effectivement  les 

évolutions sont hétérogènes. Mais en moyenne, on est à 3 % par le jeu d’indexation et plutôt à 4,5% 

si on intègre les effets liés au renouvellement. 

 

Par  rapport  aux  données  un  peu  pessimistes  sur  les  centres‐villes,  quelles  peuvent  être  les 

solutions ? 

 

Pascal Madry : Il ne faut pas être trop pessimiste, il y aura toujours l’effet volume de la démographie 

pour alimenter la consommation.  La question est plutôt où est‐ce que les nouvelles populations vont 

venir habiter et est‐ce que le commerce que nous avons aujourd’hui saura répondre à ces nouvelles 

populations ?  Les    centres‐villes  étaient  autrefois  au  cœur  des  agglomérations,  aujourd’hui,  c’est 

quasiment  le point  le plus éloigné de  l’habitant  lambda d’un territoire aggloméré. Donc  la question 

pour  les centres‐villes, c’est comment maintenir un flux de visiteurs.     L’Institut a travaillé sur cette 

question :  on  pense  souvent  que  pour  animer  un  centre‐ville,  il  faut  créer  des  cartes  de  fidélité, 

améliorer les espaces publics, avoir des associations dynamiques… Mais ce qu’il faut surtout, c’est de 

l’emploi. Il faut des flux captifs.  

 

 

 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

II.  Le  commerce dans  le Pays de  Lorient  (AudéLor  et CCIM)  (voir  présentation 

powerpoint ci‐jointe) 

Questions suite à l’intervention d’AudéLor et de la CCIM 

Dans  la charte commerciale, sur  la carte p.11,  le secteur de Lorient La Base n’apparaît pas alors 

qu’il s’agit d’un quartier en plein essor et encore mal connu des lorientais, il y a des restaurants et 

des  grosses  entreprises  commerciales,  c’est  un    quartier  innovant  et  qui  ne  concurrence  pas  le 

commerce de centre‐ville. 

Gilles Poupard : Quand  les polarités  commerciales ont été  représentés,  il n’y avait à  l’époque pas 

beaucoup  de commerces sur ce secteur.  Il s’agit d’une proposition de carte, les centralités seront à 

préciser par les communes et ce secteur pourra être intégré. 

Comment  vous  voyez  l’évolution du  commerce de quartier  au  sens  large  et pour  le quartier de 

Kervénanec en particulier ? 

Tristan Douard : Pour Kervenanec spécifiquement, on va lancer une étude complémentaire à ce qui a 

pu être  fait en 2009 de  façon à appréhender spécifiquement  le quartier. Le commerce de quartier 

fait partie des proximités que nous souhaitons conserver. 

Quel est le type de consommateur aujourd’hui d’un point de vue national et/ou Lorientais ? Il y a 

peut‐être  une  saturation  par  rapport  à  l’offre  qui  existe,  saturation  aussi  du  fait  des 

problématiques de mobilité. Pourquoi ne pas d’abord pour l’avenir répondre à un besoin avant de 

parler de l’offre ?  

Pascal Madry  : On a pas fini de faire le tour du consommateur. On peut répondre sur la mobilité car 

c’est une question qui nous préoccupe beaucoup à l’institut.  Nous avons considéré jusqu’à présent 

que le consommateur devait faire des choix de consommation avec un revenu contraint. Mais ce que 

nous pensons, c’est qu’ il y a de nouvelles contraintes qui jouent tout autant que les revenus dans les 

arbitrages de consommation, en l’occurrence la mobilité, l’accès aux pôles, l’écologie…  

Sur  la mobilité,  il y a une étude de  l’INSEE qui montre qu’avec  l’évolution de nos villes  (étalement 

urbain  /émiettement  urbain),  en moyenne,  les    lieux  d’habitat  des  français  avaient  tendance  à 

s’éloigner des  centres‐villes et de  la  ceinture des  centres  commerciaux des années 80‐90.  L’étude 

montrait qu’en moyenne, en distance, un habitant faisait un kilomètre de plus pour aller au centre 

commercial. Totalisé  sur une année, ce  sont des coûts de  transports en plus, et  le consommateur 

commence  à  le  ressentir,  je  pense  que  nous  avons  là  une  des  explications  de  la  baisse  de 

fréquentation des centres commerciaux. 

Sur  la  contrainte  écologique,  c’est un  sociologue qui  a  travaillé  sur  la question.  Pour  lui,  si notre 

modèle  de  consommation  se  diffuse,  si  la  classe moyenne  se  diffuse  dans  le monde,  et  si  nous 

mettons  en  face  les  biens  de  consommations  et  les  circuits  de  consommation  qu’il  faut  pour 

répondre à l’appétit de consommation des  populations, il va y avoir un vrai problème écologique. La 

pression  sur  les matières  premières  sera  telle  qu’il  y  aura  nécessairement  un  effet  sur  les  prix. 

Cependant,  les  consommateurs  des  pays  riches  commencent  à  intégrer  cette  question  et  à 

consommer différemment pour  faire baisser  la pression  sur  l’environnement.  Il y a donc plusieurs 

hypothèses qui vont dans le sens d’un grand changement du consommateur. 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

 

III. Table ronde 

Les intervenants : 

‐ Urwana YOUINOU, membre élue de la CCI du Morbihan 

‐ Pascal MADRY,  économiste et Directeur de l’Institut pour la Ville et le Commerce 

‐ David DERTIER, Asset Manager Ouest, Carrefour Property 

‐ Tristan DOUARD, vice‐président de Lorient Agglomération, chargé de l’économie et du commerce 

‐ Jean‐Michel BONHOMME, vice‐président de Lorient Agglomération, chargé de la planification et 

de l’aménagement du territoire (Scot) 

 

David Dertier   

David Dertier a  expliqué les évolutions récentes du groupe Carrefour avec notamment  la création de 

la  foncière  Carmila  (société  dont  Carrefour  est  actionnaire  dominant).  Il  a  souligné  la  volonté  de 

continuer à développer des mètres carrés avec un besoin d’adaptation et de se développer autour 

des flux. Selon lui, la charte à l’avantage de concerner tout le territoire et les acteurs du commerce. 

La volonté est de ne pas creuser  les difficultés et de ne pas avoir de contours  trop  stricts : charte 

flexible avec des grandes lignes directrices. Que les mètres carrés qu’ils souhaitent réaliser  ne soient 

pas contraints. Disposer de lignes directrices, mais avoir des zones de discussion. 

 

Urwana YOUINOU  

Urwana Youinou a évoqué la création de la nouvelle association Lorient Compagnie des Commerces 

et ses objectifs de faire vivre et d’animer  le centre‐ville et de pouvoir souder  les commerçants. Les 

relations  entre  commerçants  et mairie  sont  bien  instaurées,  peut‐être  faudra‐t‐il  revoir  certains 

modes de  fonctionnement  (ouverture  le midi par  exemple).  Souhait  affirmé que  cette  charte  soit 

appliquée et que l’on puisse compter sur les CDAC pour contrer les projets aberrants. 

 

Pascal MADRY 

 La charte est un bon outil pour appréhender  le commerce à  la bonne échelle. De plus,  il y a une 

nécessité d’affirmer  les  spécificités des pôles  (périphéries  et    centre‐ville)  au  lieu d’essayer de  se 

copier les uns les autres. Il faut mieux jouer la complémentarité. 

 

 

 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

 

Jean‐Michel BONHOMME  

La Charte comporte un axe fort qui est de renforcer les centralités. Le Scot est actuellement en cours 

de révision, et c’est au sein de la commission économique du Scot que la réflexion va se poursuivre. 

Pendant  la révision du Scot,  il est nécessaire de  faire appliquer  la charte. Nécessité d’échanger sur 

ses évolutions possibles. Le principal enjeu pour le DAAC c’est que tout le monde soit en accord. 

 

Tristan DOUARD  

Les constats présentés au cours de l’après‐midi  sont toujours d’actualité. Les arguments qui militent 

en faveur d’une limitation de la périphérie sont donc bien fondés. 

Quelles actions à court terme mettre en œuvre : 

1)  un  moratoire  sur  les  nouvelles  créations  de  surfaces  en  périphérie.  Si  une  opportunité 

d’implantation  se présentait, qui  viendrait  tirer  le  territoire par  le haut,  il  y  aurait  alors nécessité 

d’échanger jusqu’à ce qu’elle soit collectivement partagée. 

2)  création  d’une  boite  à  outil  pour  mieux  coordonner  les  actions  et    mieux  accompagner  le 

commerce en difficulté. D’une part en se basant sur les outils proposés par la CCIM  et d’autre part 

en lançant une réflexion opérationnelle sur l’aide aux commerces de proximité.  

Enfin, il sera nécessaire de se doter d’outils de suivi très précis. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Charte commerciale du Pays de Lorient –rencontre annuelle n°1 9 avril 2015 

 

IV. Réaction  au cours de la table ronde 

Les clients potentiels, sait‐on ce qu’ils veulent ? Quels sont les besoins réels ? Il est nécessaire dans 

la réflexion de continuer à s’entourer des responsables des consommateurs. 

Pascal  Madry :  Aujourd’hui  de  nombreuses  tendances  sont  évoquées  pour  décrire  les 

consommateurs de demain mais  ils sont difficiles à cerner en fonction de  la conjoncture, des cycles 

de vie… 

 

Une des difficultés qui vient s’ajouter aujourd’hui concerne les questions de mises aux normes des 

commerces, même si les calendriers ont été reportés. 

Réponse du public : Cette mise aux normes pèse effectivement sur les commerces mais aujourd’hui 

beaucoup de professions  libérales qui sont dans  les centralités doivent aussi se mettre aux normes. 

Or,  ce  sont  des  acteurs  importants  qui  créent  des  flux  pour  le  commerce  et  qui  bien  souvent 

cherchent à sortir des centralités. 

David Dertier : C’est une  tendance qui est observée aux niveaux de  certains  centres  commerciaux 

dans lesquels des médecins ont fait des demandes pour s’implanter. 

 

Conclusions 

Invitation de Pascal Madry à ce que l’Institut « parraine » la charte (adhésion de notre territoire à 

l’Institut pour la Ville et le Commerce?). 

Le rendez‐vous est donné pour l’année prochaine avec un autre bilan.  

Lancer le travail avec les tous les acteurs économiques sur les amendements éventuels à apporter.  

Vœux que le commerce prospère, que notre intelligence collective contribue à réguler et à équilibrer. 

Continuer à cultiver et alimenter la charte. 

 

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1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020

Evolution du parc de magasins de détail en France depuis 1856

Sources : JULLIAN, LEFÉBURE, TRUCHY, QUIN et Insee

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(>400 m²)

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14

Surf

ace

s, e

n m

²

Evolution du parc total de surfaces commerciales, par secteurs d'activités (pdv > 300 m² - Source Panorama)

Bricolage

Jardinage

Textile

Electrodomestique

Jouet

Culture-loisirs

Beauté-santé

Page 15: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

Répartition du chiffre d’affaires du commerce de détail,

par forme de vente

Sources : FFF, FCA et Insee

Page 16: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

Répartition du chiffre d’affaires du commerce de détail,

par type de pôles marchands

Sources : Procos

Page 17: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

1) Spécialisation

2) Concentration

3) Polarisation

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Page 22: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

Evolution du parc de surfaces commerciales et de la dépense de consommation des ménages

en volume (France, base 100 en 2000)

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2000

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2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Série1

Série2

Sources : Insee, enquêtes points de vente

Consommation

Surfaces

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100

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20102009200820072006200520042003200220012000

Evolution de l’indice du coût de la construction

(base 100 en 2000)

Sources : Insee

Page 24: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

Evolution des rendements (CA/m²) du commerce de détail,

par secteurs d’activités (€ constants)

Sources : Insee, enquête points de vente

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Evolution des taux de rendement de différents produits financiers

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2,00

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Dec 03 Dec 04 Dec 05 Dec 06 Dec 07 Dec 08 Dec 09 Dec 10 Dec 11 Dec 12 Dec 13Taux Core CC Taux Prime PAC OAT à 10 ans Euribor 3 mois

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Sources : René-Paul Desse, DGCIS, Kyris

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14

Surfaces commerciales autorisées chaque année en France, selon les différents régimes d'urbanisme commercial en vigueur (CDUC en 1974, CDEC en 1996, CDAC depuis 2008)

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Le commercedans le Pays de Lorient

Etat des lieux 2015

5

Page 35: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

6

1. Les fondamentaux du commerce dans le Pays de Lorient

2. La situation actuelle

Page 36: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

7

1. Les fondamentaux du commercedans le Pays de Lorient

Page 37: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

8

Une croissance démographique modérée

Source : INSEE

• +0,4% /an entre 2006 et 2012 sur le Pays de Lorient (+0,8% pour le Morbihan et +0,75% pour la Bretagne)

• Vieillissement de la population : 19,6% de la population a plus de 65 ans contre 17,2 % au niveau national (source INSEE 2011)

Page 38: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

9

Le Pays de Lorient : un territoire pertinent pour le commerce

La zone de chalandise : part des achats  des ménages réalisée dans les pôles 

commerciaux  de Lorient – Lanester*

• 95% des dépenses des ménages du pays sont réalisées dans les commerces du  pays de Lorient

• Une évasion limitée (5%)

• 64% des dépenses des ménages sont effectuées sur le pôle « Lorient‐Lanester »

• Renforcement global de l’attractivité du territoire

*Pôle de Lorient‐ Lanester : est constitué ducentre‐ville de Lorient, des quartiers de Lorient,des pôles de Lorient Nord et Lanester Nord, deLanester ville et du pôle situé route de Larmor

Page 39: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

10

Une attractivité du pôle Lorientais qui dépasse les frontières du pays

La zone de chalandise : part des achats  des ménages réalisée dans les pôles 

commerciaux  de Lorient – Lanester*

Une zone de chalandise de 306 000 habitants

• 12% des achats du pôle proviennent de l’extérieur du Pays 

• Renforcement de l’attractivité du pôle en produits anomaux*

• Maintien de son influence à l’extérieur du pays

*Hors produits du quotidien

Page 40: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

11

Une forte densité en grandes surfaces alimentaires

• 89 000 m² en hypermarchés et supermarchés : 410m²/1000 hab. en 2014 (Bretagne :402 m²/1000 hab.)

• 11 hypermarchés dont 4 de plus de 5000 m²

• Une densité en drive alimentaire près de 2 fois plus élevée qu’au niveau national : 1 drive pour         12 000 hab. sur le Pays de Lorient (national : 1 drive pour 22 500 hab.)

La grande distribution alimentaire dans le Pays de Lorient

Page 41: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

12

Un bon maillage commercial du Pays de Lorient : 924 commerces et services dans les centralités (hors Lorient)

Les commerces dans les centralités du Pays de Lorient• 22 communes sur 30 

disposent d’un tissu commercial de proximité « complet »*

• Leur nombre est en progression depuis 2010 (Kervignac, Cléguer)

• Les 8 communes dont le tissu de proximité n’est pas complet ont moins de 2000 habitants

*Lorsque la commune dispose d’un supermarché ou de 3 commerce de base : boucherie‐charcuterie, boulangerie‐pâtisserie, alimentation générale.

Page 42: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

13

2. La situation actuelle

Page 43: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

14

La crise économique dans le Pays de Lorient

Emplois salariés privés dans le Pays de Lorient

Source : A

COSS

Page 44: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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37 000 m² autorisés depuis 2010* m² autorisés nets, soit 47 000 en m² autorisés bruts

Quelques exemples depuis 2010 : Mètres carrés autorisés par secteurs depuis 2010 sur le Pays de Lorient

Page 45: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

16

Un rythme d’autorisation qui se ralentit en lien avec une baisse de la demande

• 12 330 m²/an autorisés entre 2004 et 2009

• 7 390 m²/an autorisés de 2010 à 2014

• Début 2015 : 11 360 m² autorisés mais non réaliséssur le Pays de Lorient

Page 46: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

17

Baisse du chiffre d’affaires pour le commerce de détailsur le Pays de Lorient, stabilisation sur 2014

• 2012 : ‐0,6%

• 2013  : ‐3,6%

• 2014 : +0,2 %

Source : D

GFIP

Page 47: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

18

6000 emplois salariés dans le commerce de détail en 2013

• Parmi les communes qui emploient plus de 100 salariés :

• 6 enregistrent des baisses 

• 4 enregistrent des hausses

Nombre d’emplois salariés dans le commerce de détail en 2013 et évolution depuis 2008

Page 48: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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L’emploi dans le commerce diminue :‐3,5% entre 2008 et 2013

Evolution de l’emploi dans  les 12 principaux secteurs employeurs du commerce de détail sur le Pays de Lorient

Source : A

COSS

Sur 12 secteurs qui emploient plus de 100 salariés : 

9 perdent des emplois :‐Hypermarchés : ‐3,9%‐Habillement : ‐4,2%‐Meubles : ‐5,9%…

Page 49: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Le centre‐ville de Lorient : une légère augmentation de la vacance en 2014

Sources : CCIM, IE, AudéLor

• Le taux de vacance passe de 8,9% (fin 2013) à  10,1% (mars 2015) soit +1,2pt sur l’ensemble du périmètre centre‐ville

• 84 locaux vacants dont la moitié (45) sont devenus vacants depuis 1 an

• Sur les 45 « nouveaux » locaux vacants : 6 sont des transferts, 22 sont des liquidations judiciaires (le reste concerne d’autres type de mutations)

• Par rapport à 2013 : davantage de diffusion de la vacance dans l’hyper‐centre : 7 nouveaux vacants

Page 50: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Le centre‐ville de Lorient : relevé –mars 2015

Page 51: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Les centralités (hors Lorient) : la vacance a plus que doublé en 5 ans

La vacance commerciale passe de 43 à 93 locaux

• Une diffusion du phénomène avec davantage de communes concernées par la vacance : 6/29 en 2010 et 22/29 en 2015

• Des communes avec plus de 6 locaux vacants (hors Lorient): Hennebont, Lanester, Locmiquélic, Plouay

Page 52: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Une vacance commerciale qui touche aussi la périphérie avec une intensification sur 2014‐2015

• Lorient Nord /Lanester Nord : 34 locaux vacants soit 24 000 m² (taux de 10,1%)

7 locaux vacants  des transferts

6 locaux vacants locaux neufs 

• La zone de la Gardeloupe moins touchée : 1 local vacant (600 m²)

Page 53: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Une évolution continue des m² commerciaux depuis 2010, mais une rupture en 2014

• Des surfaces qui continuent de croître +2,9%/an entre 2006 et 2010  et +0,9%/an depuis 2010

• Mais une baisse des surfaces de vente actives de plus de 300 m² : ‐ 3590 m² sur le Pays de Lorient (2014‐2015)

Source : CCIM

Page 54: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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Une diminution des surfaces de vente qui touche surtout les pôles importants du département

Source : C

CIM

Page 55: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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SYNTHESE

• Une zone de chalandise de 306 000 habitants mais croissance modérée et vieillissement de la population

• Offre : une densité supérieure à la moyenne mais un ralentissement  récent des m²

• Un bon maillage du territoire : 18 communes avec plus de 10 commerces dans les centralités

• Une dynamique économique à la baisse : 

• chiffre d’affaires en panne, 

• l’emploi salarié en diminution 

• vacance commerciale qui augmente et se diffuse

Page 56: Charte Commerciale du Pays de Lorient Rencontre annuelle n°1 COMPTE-RENDU

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En bref 

• Le diagnostic 2015 confirme les tendances à l’origine de la charte :

• Mutations du commerce et de la consommation dans un contexte de crise

• Démographie modérée, vieillissement de la population

• Centralités en difficulté

• Déconnexion entre croissance m² commerciaux et chiffre d’affaires

• Vacance commerciale qui se diffuse

• Des pistes de travail à consolider et à compléter

• Quelle priorité pour les centralités ?

• Quels outils pour le soutien à la proximité ?

• Quels outils et gouvernance pour la mise en œuvre de la Charte ?