« COURSE EN COURS : entrez dans la course» · 2014-09-10 · « Course en Cours » était pour nous un projet adapté au programme de ces élèves, ... Ce concours allie la recherche,

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57MetzLVincentINNO2011 PASI Nancy-Metz 1

Académie de Nancy-Metz

« COURSE EN COURS : entrez dans la course»

Innovation

Nom et coordonnées de l’école ou de l’établissement Lycée Louis Vincent, Rue de Verdun, 57000 METZ Téléphone : 03-87-66-48-22 Télécopie : 03-87-66-50-16 Mèl de l'établissement : mailto:[email protected] Adresse du site de l'établissement : http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/lvincent/ Coordonnées d'une personne contact : DAVERIO Jean-Etienne, (jean-etienne.daverio@ac-

nancy-metz.fr)

Enseignants liés à l’action :

Myriam Gabrion, professeur d’anglais ([email protected]) Jean-Etienne Daverio, professeur d’Etude des Constructions (jean-etienne.daverio@ac-

nancy-metz.fr)

Didier Foret, professeur de Génie Electrotechnique ([email protected]) Marc Ghirincelli, professeur d’Etude des Constructions ([email protected])

Eric Hermann, professeur d’Etude des Constructions ([email protected])

Description

Le projet consiste à concevoir en 3D et à fabriquer la voiture de course du futur en utilisant les mêmes outils et process que les professionnels de la formule 1. Cette voiture doit répondre à un cahier des charges bien précis : de format 1/14ème, elle doit être propulsée par un moteur électrique, être capable de faire des « runs » sur une piste rectiligne de 20 mètres de long. Alliant design, marketing, elle fait l’objet d’une présentation devant d’autres établissements scolaires et d’une évaluation. Placées sous le tutorat d’étudiants de l’enseignement supérieur, nos équipes de lycées disposent d’une année scolaire pour relever ce défi de taille.

Suite à la première expérience, vécue de manière très intense en 2009/2010, avec trois

équipes (une première S Si, une première GM et une terminale GM), l’équipe d’enseignants, motivée par la participation active des élèves, a décidé de relancer le projet en l’étendant au plus grand nombre. La réussite, dès la première année des équipes engagées, nous permet de mettre en place le projet à une plus grande échelle et d’envisager le fonctionnement sous une forme plus structurée (club).

Il s’agit de mettre en place dans le cadre de l’égalité des chances, une pédagogie innovante, collective et interdisciplinaire, afin de susciter des vocations pour les filières scientifiques et techniques notamment dans le cadre de la poursuite d’études.

mailto:[email protected]

http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/lvincent/









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Le concours, plus orienté vers un défi interscolaire, est motivant et ambitieux. Il vise en réalité les élèves de la sixième à la terminale mettant en avant les technologies les plus avancées tant au niveau mécanique qu’énergétique pour les TICE, l’éco conception, le développement durable, etc. Concevoir, fabriquer, optimiser et présenter une voiture de course à échelle réduite, propulsée par une cartouche de gaz ou électrique, est l’objectif majeur du projet.

Rappel du contexte

Nous avons choisi, à la rentrée 2009/2010 de proposer aux élèves de premières et de

terminales scientifique et technologique de participer au concours « Course en Cours ». Pour cette première expérience nous avions choisi deux façons de travailler avec eux : - Pour le groupe de 1ère S option Sciences de l’Ingénieur : pendant leurs heures de TPE. - Pour les groupes de 1ère et Tle STI : en dehors du temps scolaire. « Course en Cours » était pour nous un projet adapté au programme de ces élèves, valorisant et innovant. Ce projet transversal permettait l’intervention de professeurs de différentes matières comme les langues, le français, la construction mécanique, la fabrication…

Les élèves ont très vite accroché, et ont fait beaucoup d’efforts pour être présents le jour du concours.

Pour cette première expérience les élèves du lycéen Louis Vincent terminent :

2ème et 3ème au classement général académique.

obtiennent le prix de la CAO et le coup de cœur du Jury. Cette très bonne prestation nous a donné envie de poursuivre et de recommencer à la rentrée 2010-2011 mais en essayant cette fois de toucher un plus grand nombre d’élèves, et pour ce faire, de travailler sous la forme d’un club.

Objectifs généraux et spécifiques

Les voici :

Motiver les élèves sur un sujet fédérateur autour d’un projet hors cadre scolaire traditionnel dans les domaines des Sciences et Technologies Industrielles et des Langues Vivantes (anglais principalement), développer l’autonomie des élèves, le travail de groupe, l’ouverture vers le monde professionnel, téléphoner, argumenter, orienter les recherches, cibler des entreprises partenaires potentielles, trier, prendre un rendez-vous, etc.

Ce concours allie la recherche, la communication, le design, le marketing, le DAO(dessin assisté par ordinateur), la présentation orale, la rédaction d’un portfolio.

Quand on vise une qualification nationale, le cahier des charges devient très complet et très précis : respect de règles à haut niveau d’exigence.

Démarches choisies

Pour la rentrée 2010-2011, nous avions choisi de faire participer le plus grand nombre d’élèves possible au concours Courses en Cours. Le fonctionnement pour cette rentrée était de mettre en place un club qui serait ouvert durant les temps libres pour les élèves intéressés.

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Nous avons choisi de faire 2 réunions de présentation du concours à l’amphithéâtre du lycée. A la suite de cette présentation, nous avions une quarantaine d’élèves volontaires de la seconde à la terminale.

Nous avons donc mis en place des créneaux horaires pour que les élèves puissent travailler durant leurs temps libres, apprendre à se connaître et former des équipes. Fin septembre nous avions 8 équipes : - 4 équipes en seconde. - 2 équipes en première. - 2 équipes en terminale.

Très vite nous nous sommes rendu compte que faire venir les élèves durant leur temps libre était très difficile : les élèves d’une même équipe n’ont pas forcement les mêmes horaires de liberté dans la semaine ; ils ont en plus des activités extrascolaires et du travail scolaire… Nous avons pu remédier à ce problème pour 6 des 8 équipes en intégrant ce projet aux horaires de cours :

pour les élèves de seconde : mini projet de l’enseignement d’exploration Sciences de l’Ingénieur (SI).

pour l’équipe de première S option Sciences de l’Ingénieur : Travaux Personnels Encadrés (TPE).

pour l’équipe de terminale S option Sciences de l’Ingénieur : Projet Pluri technique Encadré (PPE).

Pour les 2 autres équipes nous avons essayé de trouver des horaires leur permettant de travailler. Pour les 4 groupes de seconde :

Durée : de fin décembre à fin mai, 1h30 par semaine. Effectifs : 5 élèves par groupe dans une classe de 16 élèves (4 classes différentes) : 4 groupes. Intervenants : un professeur de l’enseignement d’exploration sciences de l’ingénieur et intervention d’un professeur de langue vivante. Où : En salle de seconde SI. Ordinateur avec Catia à disposition.

Pour le groupe de première S SI :

Durée : de fin septembre à fin mars, 2h par semaine. Effectifs : 4 élèves présentant ce projet pour leur TPE. Encadrements : 2 professeurs sciences de l’ingénieur et intervention d’un professeur de langue vivante. Où : En salle de première et terminale SI. Ordinateur avec Catia à disposition.

Pour le groupe de terminale S SI :

Durée : de décembre à fin mai, 2h par semaine. Effectifs : 5 élèves présentant ce projet pour leur PPE. Encadrements : 2 professeurs sciences de l’ingénieur et intervention professeur de langue vivante. Où : En salle de première et terminale SI. Ordinateur avec Catia à disposition.

Pour les 2 groupes travaillant hors temps scolaire Durée : de novembre à fin mai. Effectifs : 12 élèves.

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Encadrements : tous les professeurs participant au projet en fonction de leur disponibilité. Où : Salles diverses. Ordinateur avec Catia à disposition.

Le travail à réaliser

Course en Cours est une aventure collective novatrice centrée sur les Sciences et la Technologie. Placées sous le tutorat d’étudiants de l’enseignement supérieur, les équipes du lycée disposent d’une année scolaire pour relever un défi de taille : inventer, concevoir en 3D et fabriquer la voiture de course du futur en utilisant les mêmes outils et process que les professionnels de la Formule 1.

La voiture de course au format 1/14ème, propulsée par un moteur électrique doit être capable de disputer des « runs » sur une piste rectiligne de 20 mètres de long, et de se mesurer à d’autres voitures, venues de toute la France après les qualifications régionales.

Les élèves avaient à leur disposition environ 25 semaines pour réaliser leur projet. (20 semaines pour les secondes). Voilà le programme que nous leur avons proposé. Semaine 1 : Présentation du concours Semaines 2 et 3 :

Lecture attentive du règlement du concours, répartition des tâches dans l’équipe. Chaque équipe peut réaliser un document, prendre des notes, faire des commentaires.

- Identifier les critères d’évaluation :

Définir une stratégie de compétition en fonction des points forts et des faiblesses des équipes.

Commencer à travailler tous les aspects de la notation qui ne concernent pas la mini-F1.

Désignation des rôles de chacun : chef d’équipe, ingénieur concepteur, responsable communication sponsoring, ingénieur motoriste, responsable style et design.

Organiser précisément le projet :

Identifier les grandes étapes.

Attribuer des périodes de travail pour chacune d’elles.

Fixer des « deadlines ».

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Semaines 4, 5, 6 :

Réfléchir avec les équipes, par une analyse fonctionnelle, aux sources de performances de la mini-F1 en vue de la compétition chronométrique (aérodynamisme, masse, frottement, etc.) pour identifier les axes de travail et les solutions techniques à choisir.

Prise en main du logiciel Catia.

Recherche du thème de l’équipe.

Conception du logo.

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Semaines 7 à 13 :

Dessin de la voiture sur Catia Faire réaliser à chaque équipe des esquisses « à main levée » du concept de leur mini-F1.

Formaliser ensuite plus schématiquement les concepts de design issus des esquisses pour préparer le travail de CAO en 3D.

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Démarrer les démarches auprès d’entreprises pour obtenir d’éventuels accords de sponsoring :

o Rédiger un courrier pour introduire sa démarche et obtenir un

rendez-vous.

o S’entraîner à présenter son projet et le challenge Course en Cours.

o Prospecter des partenaires

Réfléchir sur les pneumatiques.

Travailler sur les aspects marketing du projet : o Nom de l’équipe.

o Esprit, thématique identitaire de l’équipe.

o Codes graphiques.

o Identité visuelle (logo, etc.).

Tester le moteur.

Semaines 14 à 15 :

Test aérodynamique de la voiture

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Prototypage de la voiture. Semaines 16 à 20 :

Modification du dessin de la voiture pour tenir compte des essais aérodynamiques.

Marketing Look et décoration de la

mini-F1.

Stand.

Tenues.

Portfolio de

présentation.

Supports de présentation

pour la soutenance orale.

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Semaines 21 à 22 :

Fabrication de la voiture

Marketing

Travail sur la partie en anglais de la présentation orale.

Semaines 22 à 24 :

Dernière ligne droite : le temps s’accélère …

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Semaine 25 : Concours

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Les tutorats

L’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz) est responsable du tutorat de nos équipes.

Elle accepte la lourde tâche du suivi au quotidien de l’ensemble des projets. Les tuteurs participent à l’élaboration du programme de développement, aux réunions - bilans intermédiaires et finaux, à la validation ou non des solutions retenues, à la fabrication des voitures, etc.

On retiendra principalement, l’aide aux élèves dans l'organisation de leur travail et dans la gestion de leur temps ; puis le soutien méthodologique dans leur travail personnel. Les tuteurs sont régulièrement présents avec une périodicité qui s’accentue à l’approche de la finale.

Leurs apprentissages et expériences de gestion de projet apportent à nos élèves une visualisation différente de l’action et de sa mise en œuvre. Pendant l’action, les élèves ingénieurs diffusent leurs savoirs en fonction du besoin de chaque équipe. Ils sont investis d’une mission qui va bien au delà du simple accompagnement. L’intérêt pour eux est aussi de faire gagner leur école ! En effet une équipe « Course en Cours » est associée à une école tutrice, et dans la compétition des classements des grandes écoles tous les moyens sont bons pour se faire reconnaître pour et valoriser ses formations.

Lors de la finale régionale, ce ressenti est encore plus fort puisque toutes les équipes et tous les tuteurs sont là. L’ambiance monte au fur et à mesure de la journée et chaque école tutrice, cherche à se faire entendre et reconnaître des autres. En 2009/2010, l’ENIM a porté trois équipes sur le podium. Elles ont remporté en plus une multitude de prix. Les premiers ont accédé à la finale nationale. Au « national », on entend par là la finale nationale en région parisienne ; le jour et la nuit qui précédent la finale, les tuteurs de l’équipe régionale finaliste, sont sur le pied de guerre, avec les élèves pour parfaire le projet, la présentation, le soutien, l’aide à l’oral, etc.

Regards sur l’action

Perception des élèves

Elèves de terminale S SI :

Elève 1 : Que t’a apporté le PPE ? « Le PPE est une aventure qui se joue sur neuf mois, où l’on doit agir selon un

cahier des charges et répondre à une problématique. C’est d’autant plus vrai dans l’expérience « Course en Cours » dans laquelle nous nous sommes engagés et dont le but est de s’organiser comme un vrai team F1. En ce sens, le fait de former une équipe de techniciens m’a conforté dans le choix d’études supérieures : entrer dans une école d’ingénieurs. En tant que responsable marketing, j’étais chargé de dresser un bilan financier, d’aller vers de grandes entreprises, de parler ou d’écrire à des responsables et tout ça en échangeant avec les autres. Il était important de voir loin, de réfléchir et d’anticiper tous les problèmes et cas de figures possibles. Le PPE est une aventure humaine où l’on ne peut faire quelque chose seul, où l’équipe prime et la découverte des autres, des professeurs, des conditions de travail. C’est enrichissant ! »

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Quelle est ta position dans le groupe ? « Ma position était dès le départ clairement écrite. En effet, dans le cahier des

charges de « Course en Cours » les rôles étaient clairement définis : « Cette personne est en charge du développement des idées concernant le marketing et la communication de l’équipe. Elle devra communiquer avec tous les membres de l’équipe pour vérifier que les tâches avancent comme prévu et offrir de l’aide additionnelle, si nécessaire. La recherche de sponsors locaux fait partie de ses responsabilités. ». Ainsi, au sein du groupe, la complicité entre le responsable design et moi était importante, il me communiquait les besoins du groupe et je me devais de ramener ce qu’il fallait. Il y avait ainsi une collaboration entre le chef de l’équipe, le responsable design et moi pour que le travail de chacun soit le plus abouti possible. »

Quels sont tes souhaits et tes regrets ? « En choisissant de m’inscrire dans « Course en Cours », je me suis

rapproché d’un univers qui me passionne : l’automobile. Même si je ne me suis pas occupé de tout ce qui est calculs, technologie des pneumatiques, la vision générale d’une « team » m’a plu. Et cette aventure m’a surtout conforté dans le choix d’intégrer une école d’ingénieurs. Sur toute l’année nous avons pu avoir un petit aperçu de ce que cela représentait. Mais il n’y a pas que des avantages. En effet, il s’agit avant tout d’une compétition et le fait de finir deuxième lors de la finale régionale est un des principaux regrets de cette aventure. Tout donner et ne pas réussir à gagner, c’est toujours décevant. Si nous avions participé au concours l’année dernière, nous aurions acquis une expérience qui nous aurait certainement permis d’atteindre les phases nationales cette année. »

Quelle analyse as-tu fait du travail effectué ? « Etant responsable marketing, je me devais de subvenir aux besoins du

groupe tant au niveau matériel que sur le plan financier. J’ai fait le bilan des coûts. Ils s’élèvent à 500€. J’ai ramené la somme voulue, démarché les entreprises. Au final, nous avons dégagé un bénéfice de 7€. Après avoir contacté nos sponsors pour leur communiquer notre résultat, j’ai eu des retours positifs et ce fut un grand soulagement et une grande récompense. Je suis content du travail accompli au sein du groupe. »

Elève 2 :

Que t’’a apporté le PPE ? « Le PPE, au-delà d’être une épreuve du baccalauréat, a été, pour moi, une

véritable expérience à la fois sociale et intellectuelle. Sociale tout d’abord, car j’ai pu travailler avec 4 autres personnes ayant chacune un avis différent. Tout au long du projet, nous avons donc réalisé un réel travail d’équipe. Nous avons essayé d’échanger au maximum nos idées afin de nous mettre d’accord sur les meilleures solutions à adopter, mais aussi afin d’établir une réelle cohésion de groupe. De ce fait, cette expérience m’a appris à être à l’écoute des autres et de leurs idées. Il m’a aussi permis de savoir qu’un travail d’équipe est important pour mener à bien un projet.

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Intellectuelle ensuite. Le PPE m’a apporté beaucoup de connaissances et m’a permis d‘approfondir les cours, et de les appliquer dans un projet concret. De plus, dans le cadre du PPE j’ai dû prendre contact avec un professeur de l’ENIM afin de réaliser des simulations voiture sous « fluent » (logiciel de modélisation en mécanique des fluides). Cet enseignant m’a donc expliqué en détail les conclusions tirées de la simulation et ceci m’a permis de mieux comprendre certains aspects de l’aérodynamique. »

Quelle est ta position dans le groupe ? « J’ai eu la chance d’être élu chef de projet par mes camarades. Ainsi, j’ai été

en charge de m’assurer du bon déroulement du PPE. Pour mener à bien ce rôle, j’ai donc entretenu une relation avec chaque membre du groupe en m’assurant que ce dernier connaissait bien ses objectifs et savait comment les réaliser. De même, je me suis mis à la disposition de chaque membre du groupe au cas où celui-ci aurait besoin d’aide ou de conseils. »

Des souhaits et des regrets ? « Je souhaite sincèrement que mes camarades aient apprécié cette

expérience menée ensemble. De même, j’espère avoir bien joué mon rôle et avoir été présent le plus souvent possible lorsque mes coéquipiers avaient besoin de moi. Cependant, je regrette les problèmes que nous avons eus sur la voiture lors du concours, car je pense qu’ils auraient pu facilement être évités. »

Quelle analyse as-tu fait du travail effectué ? « Beaucoup d’heures ont été consacrées à ce projet afin de proposer un PPE

qui soit le plus complet possible. Chaque membre du groupe a su mener à bien les objectifs qui lui ont été confiés, et c’est donc un important travail qui a été fourni. Pour ma part, lorsque j’ai réalisé le travail visant à intégrer l’éco-conception à notre PPE, j’ai vraiment voulu voir tous les aspects du projet afin d’y intégrer une démarche de développement durable. De même, lorsque les simulations ont été réalisées, je me suis vraiment intéressé à ces dernières afin de concevoir un modèle 3D performant et apte à concourir.

Ainsi, je pense avoir fourni le travail qui était nécessaire au bon déroulement du projet. Et, mes camarades ayant aussi fourni un excellent travail, je suis fier d’avoir participé à un tel projet et d’avoir vu le bon aboutissement de celui-ci. »

Elève 3 :

« Mon rôle dans le concours « Course en cours » et dans notre PPE, a été de

créer une véritable identité pour notre équipe à travers notre nom, notre voiture, notre stand et nos T-shirts. Ce que j’ai apprécié, c’est le fait que j’ai souvent travaillé en coordination avec le responsable communication. Cela m’a permis de renforcer mon esprit d’équipe et d’apprendre à concilier les différents points de vue. Il a aussi fallu prendre ses responsabilités et ne pas compter que sur les autres. Je ne voulais vraiment pas me tromper dans mes choix et me montrer à la hauteur.

La partie que j’ai appréciée, a été le moment où j’ai peint la voiture, car je

pouvais laisser libre place à mon imagination. J’ai fait des tâches techniques que je

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n’aurais pas faites en temps normal, comme appliquer un apprêt. Nous avons eu beaucoup de soucis avec les finitions et cela m’a montré que j’avais sous estimé le temps de travail et qu’il faut persévérer.

L’atout qu’il fallait posséder pour participer à « Course en Cours » est la

polyvalence. Nous devions être capables de contacter des entreprises, mais aussi de poser des rivets pour assembler la plaque d’aluminium. Dans l’ensemble, nous nous en sommes bien sortis.

Ce que je regrette, c’est le manque d’intérêt de certaines grandes entreprises

pour notre projet, cependant cela nous a appris qu’il vaut mieux se tourner vers des entreprises où un contact humain est possible.

Je me souviendrai longtemps de la journée du concours. Cet esprit

d’émulation et de passion commune est impressionnant. Nous avons tous fait notre maximum à l’épreuve de soutenance et à la présentation du stand pour compenser la prestation moyenne de notre voiture. Et c’est peut être parce qu’on y a cru jusqu’au bout que nous avons réussi à décrocher la 2e place. Il est quand même regrettable que nous ne soyons pas la première équipe du Lycée Louis Vincent à atteindre la phase nationale.

L’analyse de notre travail d’ensemble est satisfaisante, cependant si une

équipe veut véritablement gagner le concours régional, il faut que le travail fourni dépasse largement le cadre du PPE, et cela nous l’avons presque atteint. Il reste à espérer que l’inscription au concours perdure. »

Elèves de première S SI :

Elève 1:

« Nous avons choisi ce sujet car nous nous intéressons au monde de la course et

nous voulions créer notre propre voiture ».

Problématique : Comment concevoir et réaliser la plus rapide des mini-voitures

de course ainsi qu'une écurie de F1?

Ce choix très complet nous a permis d'approcher de nombreux domaines du monde

de la course et d’apprendre dans trois matières :

Tout d’abord, la chimie puisque nous avons pratiqué une expérience d'oxydo-

réduction pour la publicité de notre écurie OXYD.

Puis le Génie Électronique, pour la création d'un affichage dynamique à placer

dans notre futur stand.

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-Enfin le Génie Mécanique, la matière principale, où nous avons d'abord créé

la voiture sur le logiciel Catia, la mascotte OXYD-MAN sur Inventor, les tests

sur l'imprimante 3D du lycée, l'étude des matériaux pour les pneus et les

pièces ajoutées aux blocs de baltas, et enfin l'étude des vitesses sur le logiciel

fourni par le concours, pour améliorer au maximum les performances de la

voiture.

Le Concours "Course en Cours" est un sujet qui demande beaucoup de travail de

notre part. C'est pourquoi notre groupe est composé de quatre personnes au lieu de

trois habituellement. Nous nous sommes répartis le travail de la façon suivante :

Le dessin de la voiture sur papier, les dessins du logo et les flyers ont été

confiés à Lionel,

Loïc s’est chargé de la réalisation de la voiture sur le logiciel Catia,

Cédric s’est occupé de la partie communication et de la recherche de

sponsors,

Quant à moi, je me suis occupé du moteur et des roues de la voiture.

Pour commencer mon travail j'ai dû attendre le moteur que notre école "marraine",

l'ENIM nous a envoyé à la mi-février ainsi que la voiture finie. Ce qui explique que

mon étude ne soit pas tout à fait complète.

En attendant les composants, j'ai aidé Cédric dans ses recherches. Par le biais de

connaissances, j'ai trouvé une entreprise d'informatique, Tecsoft, qui a accepté de

nous sponsoriser. Elle nous a fourni l'appui audio-visuel dont notre équipe avait

besoin : la création d'un affichage dynamique ainsi que le prêt d'un écran plat et d'un

ordinateur pour le jour de l'épreuve.

J'ai travaillé sur la modélisation de notre mascotte sur Inventor et sa création sur

l'imprimante 3D ainsi que sur l'expérience d'oxydo-réduction Ag2+ + Cu ==>> Ag +

Cu2+. Après avoir filmé l'expérience pendant plus de trois heures, j'ai monté le film

de notre pub OXYD que vous pouvez visionner sur l'adresse:

http://www.youtube.com/watch?v=5CfMu-sKffg

http://www.youtube.com/watch?v=5CfMu-sKffg

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En outre j'ai commencé l'étude des vitesses du moteur fourni par le concours ainsi

que la création des premiers pneus taillés dans une chambre à air d'un vélo.

Les premiers tests sont assez concluants, le moteur seul parcourt bien la piste que

nous avons installée en joignant des tables et en plaçant un revêtement en PVC.

Nous ne pourrons malheureusement pas avoir une piste d'une longueur de vingt

mètres comme la piste officielle. Par conséquent, à partir de dix mètres nous

resterons dans l'inconnu.

Réponse à notre problématique :

Nous avons fait notre maximum, il reste environ un mois avant le concours tant

attendu, mais nous ne relâchons pas nos efforts pour finir à temps, même si nous

avons terminé ce que nous nous étions fixé pour notre passage oral de TPE. »

Elève 2:

« En classe de première les élèves sont amenés à réaliser des Travaux

Personnels Encadrés (TPE). Pour cela, on nous demande de constituer des groupes de 2, 3 élèves. Etant donné que je connaissais plus particulièrement Lionel et Loïc, nous nous sommes associés car nous avions déjà eu l’occasion de travailler ensemble. Charlie est ensuite venu rejoindre l’équipe. Les premières séances de notre TPE furent destinées à choisir un sujet parmi la liste, où étaient recensés la plupart des thèmes à exploiter. Dans un premier temps, nous pensions travailler sur la supraconductivité. Nous avons vite abandonné car trop complexe pour notre niveau de première. Voyant qu’aucun sujet de TPE ne retenait notre attention, notre professeur de Génie Mécanique M. DAVERIO nous a présenté le concours « Course En Cours ». Cette aventure collective nous a intéressés immédiatement. Ce projet regroupe de nombreuses disciplines telles que la physique (études des vitesses), le génie-mécanique (conception sur logiciel DAO) et le marketing.

Problématique : Comment concevoir et réaliser la plus rapide des mini-voitures de courses ainsi qu’une écurie de Formule 1?

Pour plus d’efficacité, le concours impose d’affecter à chacun un rôle qui lui est propre. Très simplement, la répartition des tâches s'est faite en fonction des goûts de chacun. J’ai pour ma part choisi d’être responsable « Communication / Sponsors ». J’ai eu en charge le développement des idées concernant le marketing ainsi que la communication, la recherche des sponsors et la réalisation du portfolio. Nous avons démarré par un brainstorming afin d’en extraire les idées, bonnes ou mauvaises.

Quand le nom de notre équipe a été défini : OXYD, nous avons choisi de

prototyper la tête de notre mascotte oxyd-man à l’aide de l’imprimante 3D. Cette

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réalisation concrétise l’univers que nous nous sommes créé. Pour cela, nous avons utilisé une technologie de pointe de génie-mécanique.

J’ai eu plaisir à réaliser le dossier retraçant notre aventure, que ce soit dans la recherche, dans la rédaction ou bien dans la mise en page. Je me suis, par la même occasion, perfectionné avec l’outil informatique dans la création de notre dossier de présentation. De la réalisation à l’impression, il m’a fallu environ 3 semaines, tout en m’occupant de la communication et des autres tâches que je devais accomplir. J’ai suivi pas à pas chaque membre de notre équipe dans la réalisation des travaux. Afin de répertorier les différentes phases de notre travail, j’ai réalisé un diagramme de GANTT.

Le fait de suivre individuellement chaque membre de l’équipe m’a permis d’avoir une vision globale de l’avancée du projet. J’ai apporté ma contribution au responsable « style / design » lors de la création de notre mascotte en reprenant ses dessins afin d’y ajouter de la couleur grâce à un logiciel graphique. J’ai également accompagné l’ingénieur motoriste dans sa recherche d’un revêtement adapté aux pneus de la voiture auprès de différentes boutiques de modélisme, situées sur Metz en leur présentant notre concours.

En parallèle, il nous semblait intéressant de travailler sur une expérience en relation avec le mot oxyde pour justifier notre nom d’équipe et enrichir notre ligne graphique. Après avoir effectué des recherches concernant les expériences d’oxydoréduction, nous avons opté pour l’arbre de diane. C’est une expérience spectaculaire qui est au programme de chimie de première SSI. J’ai donc réalisé l’expérience d’oxydoréduction avec la collaboration de Charlie dans les laboratoires de notre Lycée. Nous avons dû réaliser cette expérience deux fois car nous avions manqué d’organisation pour la production de notre film lors de la première expérience.

Grâce aux connaissances de Charlie, j’ai rencontré l’entreprise TECSOFT. Après leur avoir présenté notre projet et nos attentes, l’entreprise a proposé de nous créer un affichage dynamique personnalisé correspondant à notre charte graphique. Elle nous a prêté le matériel informatique nécessaire lors du concours.

Pour identifier notre équipe, nous avons opté pour une blouse de chimiste. Le concours oblige d’afficher sur les éléments de promotion le logo « Course En Cours » et notre département. Nous avons choisi de sous-traiter cette opération en faisant appel à une entreprise nommé Form PUBLICITE. Je l’ai contactée à deux reprises afin de réaliser un devis, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les rencontrer. J’ai également prévu de leur présenter le flyer que j’ai dessiné afin qu’il nous en imprime une centaine. Je n’ai pas encore pu terminer tout ce que je m’étais fixé, néanmoins, l’aventure n’est pas terminée car le concours ne débute que courant mai. J’ai donc jusqu'à cette date pour atteindre mes objectifs.

Bien engagé dans ce TPE, j’y ai consacré beaucoup de temps à savoir deux heures par semaine et certaines demi-journées. Nous partagions régulièrement nos expériences et nos impressions afin de permettre sa bonne route. Dans la dernière ligne droite avant le passage à l’oral, toute l’équipe fut affectée d’apprendre que notre première voiture était impossible à usiner et qu’il nous fallait reconcevoir une autre voiture alors que la date du passage approchait à grand pas.

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L’expérience fut enrichissante. Prendre contact avec des entreprises demande une certaine assurance : faire des démarches, être à la fois convaincant et captivant. Je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi à l’aise contrairement à ce que j’aurai pu croire. Concernant le concours, le fait qu’il soit aussi draconien concernant les cotes, restreint notre inventivité quant à la conception de la voiture. En revanche, je l’ai trouvé intéressant puisqu’il touche à de nombreux domaines et c’est ce qui, je pense, le rend à la fois si complexe et si captivant. J’ai également pu constater que travailler en équipe n’était pas toujours évident mais l’efficacité du groupe est supérieure aux efficacités individuelles. »

Elève 3:

« Notre TPE a été fait dans le cadre du projet de première et de notre spécialité

de section scientifique, SI (Science de l’Ingénieur). Le TPE est une présentation orale consistant à bâtir en groupe un projet. Depuis l’année dernière, dans notre lycée, plusieurs classes de tout niveau, participent à ce concours.

Notre équipe est composée de quatre personnes : Loïc (l’ingénieur concepteur et chef d’équipe) ; Charlie (l’ingénieur motoriste qui a pris en charge la partie programmation du moteur et la réalisation des roues), Cédric (le responsable communication et sponsoring. Il s’est occupé également de la partie rédactionnelle) et moi-même (le responsable style et design, de la voiture mais aussi le la ligne graphique du logo). Nous formons une équipe soudée. Le groupe n’a pas été à l’initiative du projet. En effet, notre professeur M. Daverio, nous a fait une proposition qui nous a séduite, à savoir utiliser le concours pour notre TPE. Nous y avons réfléchi et à l’unanimité, nous avons accepté. De ce fait, pour notre problématique nous avons opté pour : « Comment concevoir et réaliser la plus rapide des mini-voitures de course ainsi qu’une véritable écurie de F1 ? ». Concevoir une voiture, gérer un stand, créer une ligne graphique et chercher des sponsors, tout ceci a été pour moi très motivant, captivant et excitant. Le départ a été difficile car nous ne savions pas par quoi commencer. Finalement, j’ai réalisé le premier logo autour de l’idée que des ailes d’ange seraient le symbole de la rapidité. J’ai donc combiné cette idée avec la mécanique de la voiture, donnant le logo de « méca-angel ». Malheureusement cela n’a pas fait l’unanimité, le groupe a décidé de modifier ce logo autour du thème de la chimie. La ligne graphique s’est donc constituée à partir de notre nouveau nom « OXYD ».

La création du logo « OXYD » s’est effectuée suite à la réalisation d’une expérience d’oxydo-réduction. Cette dernière a généré une émanation de gaz, par conséquent le premier logo que j’ai dessiné, portait un masque à gaz et faisait référence à l’armée. Puis le dessin a évolué pour donner l’idée d’un « savant fou ». J’ai choisi les couleurs avec le responsable communication.

J’ai ensuite dessiné des voitures sans tenir compte des cotes, seul le design m’importait. Pour la conception de la voiture, il a fallu que j’intègre le cahier des charges et que je prenne en compte toutes les contraintes. Il m’a fallu plusieurs semaines pour concevoir une voiture aux normes. J’ai réalisé les différentes vues sur

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une feuille à cartouche en indiquant ses cotes exactes. Puis une fois le dessin terminé, je l’ai scanné et donné à l’ingénieur concepteur, qui l’a mis en forme sur le logiciel Catia. Quand la voiture a été terminée, notre professeur est allé à l’ENIM pour usiner la voiture (nous travaillons en correspondance avec des ingénieurs en formation de l’ENIM). Malheureusement, elle est apparue trop fragile aux endroits d’épaisseur inférieure à trois millimètres. De ce fait, mon professeur, l’ingénieur concepteur et moi-même avons été obligés de repenser la voiture. La carrosserie a été modifiée pour optimiser son aérodynamisme avec par exemple un tube en Y allant du nez à ses deux flans pour projeter l’air ainsi comprimé dans la carrosserie par les côtés. J’ai donc dans l’urgence repensé une voiture aux normes avec des spécificités bien particulières tout en respectant le cahier des charges. Les nouveaux plans scannés ont été remis pour les vacances au concepteur. Il va de soi que nous ne pourrons pas finir la voiture pour notre TPE, car le concours « course en cours » aura lieu fin juin, début juillet. Par manque de temps, le professeur nous a confectionné une voiture simple mais adaptée pour faire des essais avec le moteur. Avec ce modèle, nous pourrons alors vous faire une démonstration. Finalement, ce TPE m’a apporté beaucoup car il m’a permis de voir comment se déroulait un projet sur quelques mois. Nous nous sommes bien complétés. Par moment nous étions en désaccord, mais nous avons toujours trouvé un consensus après échanges. Dans l’ensemble, ce projet a été très instructif. Il m’a permis de me projeter dans le monde du travail, de me confronter à des problèmes que l’on peut rencontrer, à des contre temps, à des avis différents. Pour plus tard, cela me servira car je voudrais me lancer dans une carrière d’architecte ou de designer d’où le choix de mon rôle de « responsable style design » dans l’équipe.

Je tiens à remercier mon équipe, mon professeur M. Daverio, l’élève ingénieur de l’ENIM ainsi que notre sponsor Tecsoft qui nous a fourni une aide précieuse tant financière que formatrice. Donc, merci à tous et rendez-vous à Nancy pour le concours. »

Elève 4:

Bilan personnel:

En tant que chef d'équipe, j'étais responsable pour gérer l’équipe, assurer que la monoplace principale, celle de secours et les autres ressources nécessaires étaient disponibles pour la compétition. J'ai travaillé en collaboration étroite avec tous les autres membres de l’équipe, guidant et réalisant les stratégies de gestion de projet, gérant les réunions d’équipe et offrant mon assistance quand cela était nécessaire. J'étais également en charge de superviser la création de l’identité de l’équipe et de l’ensemble des supports de communication avec les responsables communication / sponsoring et style / design (logo, tenues, stand, portfolio...).

Par ailleurs, en plus d'être le chef responsable du groupe, j'étais aussi l'ingénieur de conception (modélisation 3D) et de fabrication de la monoplace. J'ai dû pour cela avoir une bonne connaissance du règlement de la compétition et travailler avec Lionel, le responsable style/design afin de produire une voiture conforme. En plus des deux heures par semaine que nous avions au lycée, j'ai beaucoup travaillé chez moi sur la modélisation de la voiture grâce au logiciel CATIA V5 que Course en Cours nous a fourni. J'ai malheureusement appris par la suite que l'usinage de la première voiture était impossible du fait de sa complexité. J’ai donc depuis redoublé

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d'efforts avec le responsable style/design pour créer une nouvelle voiture. La deuxième voiture qui pour l'instant respecte le règlement, n'est pas tout à fait finie car j'ai privilégié la finalisation de notre book et de ma synthèse. Il faut noter que contrairement aux autres élèves de ma classe, notre projet se poursuit jusqu'au mois de mai. Lors de chaque séance de travail, nous fixions les objectifs pour les séances suivantes. Nous avons pris un peu d'avance par rapport aux autres groupes du lycée engagés dans le même concours. Un tel projet nous oblige à avoir une vision à long terme et à nous fixer des objectifs. J’ai trouvé ce travail intéressant en de nombreux points. J'ai beaucoup apprécié « le mélange des disciplines » : physique, pour la partie l'aérodynamisme, chimie, pour notre expérience de l'arbre de diane, artistique, pour le dessin de notre voiture, mécanique, pour toute la conception de la voiture et informatique pour la modélisation de celle-ci. Ce TPE m'a appris aussi la gestion de l'argent: marketing, recherche de sponsors, devis, etc. Je sais désormais que travailler à quatre est assez difficile et nécessite beaucoup plus d’organisation et de rigueur que le travail à 2 comme dans les groupes de TP physique ou électrique. J'ai appris ce qu'est le travail de groupe : le consensus, la communication et le positionnement. J'ai découvert un bon nombre de choses intéressantes durant cette aventure. Nous avons dû résoudre nos problèmes, passant parfois plusieurs heures sur le même problème. J'ai ainsi développé une nouvelle façon d'aborder et de considérer les choses. Ce thème d'étude m'a beaucoup appris sur l'esprit d'équipe et la course automobile. Je vois dorénavant ces choses d'un autre œil, d'un regard plus technique, plus scientifique. Ce TPE, restera pour moi, une expérience positive.

Pluridisciplinarité

Concernant la présentation en anglais, lorsque le professeur de langue

vivante a aussi les élèves en classe, il est plus facile de faire un travail régulier et approfondi (concernant la prise de parole en continu, la recherche et le tri d’informations et tout simplement la motivation pour l’implication en classe).

Cette action est effectivement innovante, car outre le fait de faire appel à des compétences transversales et interdisciplinaires pour la réalisation concrète d’un projet, elle représente une « répétition générale »de la réforme mise en place pour la rentrée 2011 concernant par exemple les STI2D ou STL. En effet les élèves devront suivre une heure d’enseignement technologique en LV1. Cet enseignement sera basé sur le programme de technologie et fera appel à des compétences telles que l’utilisation des TICE, la recherche et le tri d’informations pour présenter un projet oralement.

Dès la première année, les effets de cette action se sont faits sentir en cours. Les élèves impliqués dans ce projet se sont montrés plus actifs en classe, notamment pour la participation, afin de se préparer et de se sentir plus à l’aise le jour de la présentation orale. D’autre part, ils se sont entraînés devant toute la classe. Leurs camarades ont joué rôle du jury et ensemble nous avons établi des critères d’évaluation pour une prise de parole en continu satisfaisante, réfléchissant ainsi sur les différentes compétences nécessaires, au-delà même de la qualité de la langue. Ce travail de réflexion a été bénéfique pour toute la classe, pas uniquement pour les élèves participant au concours.

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Pour la deuxième année, l’intervention devait être plus étoffée et développée. Outre les compétences déjà évoquées, les élèves devaient être capables d’utiliser un vocabulaire technique plus recherché et certains d’entre eux se sont servis de traducteurs automatiques dans leurs recherches. En se servant des erreurs ou imprécisions de ces traducteurs, le professeur de LV a pu revenir sur la méthodologie d’utilisation de ces outils et sur la nécessité d’avoir une idée très précise et définie des éléments à traduire (travail de rigueur sur le lexique).

EVALUATION

Evaluer un projet pluridisciplinaire d’élèves, non noté, fonctionnant sous la forme d’une autonomie encadrée, sur un temps libre dont les résultats sont une place sur un podium, n’est pas toujours facile. Cette évaluation n’est pas le regard du professeur encadrant mais celle des élèves.

Pour l’anecdote, la première année les élèves croyaient tellement en la qualité de leur travail que lorsque les résultats sont tombés, 2ème et 3ème au niveau académique pour une 1ère participation tout de même, fut pour les élèves une cruelle désillusion voire déception, alors que ce n’était pour nous, professeurs, pas le cas (je rappelle que seule la 1ère place est qualificative pour le « national »). Nous allons tout de même essayer d’apporter quelques éléments :

L’apport de connaissances est important tant dans le domaine technique (recherche, optimisation, DAO, etc.), que dans le domaine relationnel : avec les enseignants et surtout lors de la recherche de sponsors ; la confrontation avec le monde industriel et ses adultes responsables financiers à qui il faut demander de l’aide.

Pour la cohésion, c’est encore plus vrai. En effet, le travail étant défini comme un travail d’équipe, cela ne peut fonctionner que si l’équipe s’accorde et discute autour d’un même projet et d’un même objectif, à partir d’idées issues par exemple d’une mise en place d’un brainstorming.

L’autonomie des élèves ne peut être que partielle. Pourquoi ? Parce que les élèves ne sont pas autonomes lorsqu’ils doivent se déplacer à l’extérieur, même si les solutions de transports en commun existent. Parce qu’ils ne peuvent pas rester seuls dans la structure scolaire, il faut la présence d’un adulte responsable, ce qui engage les enseignants bien au-delà de leur temps de travail.

L’émulation met beaucoup de temps à venir, car les débuts sont longs avant de commencer à obtenir quelque chose de concret construit ou sur le papier. Beaucoup de réflexions préalables, d’esquisses, d’essais, etc. sont nécessaires avant qu’un prototype naisse. C’est là aussi que le rôle des enseignants est important. Il faut leur apprendre à gérer le temps, à prendre les bonnes orientations par exemple.

Pour les résultats, il y a des « pertes en cours de route», pour les équipes qui ne mènent pas leur projet à terme et qui ne le présentent à Nancy.

La restitution de tous ces projets a lieu lors de la journée « Portes Ouvertes » du lycée. Les équipes mettent en place une salle dédiée dans laquelle ils en profitent pour travailler. Les projets et les récompenses des années précédentes sont exposés et présentés.

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Comme déjà précisé auparavant, ce projet précède la mise en place de l’heure d’enseignement technologique en LV1 pour les STI2D et STL qui se base sur le tronc commun de l’enseignement technologique.

Pour les langues vivantes, il est incontestable que les élèves se montrent plus actifs et motivés car ils peuvent utiliser les différentes compétences travaillées en cours dans une situation concrète et réelle de communication.

PERSPECTIVES / Course en cours

Les perspectives sont toujours difficiles à définir lorsque le projet est abouti. Il est aussi facile de dire : « on fera un meilleur résultat l’an prochain !».

L’ensemble des notions notamment la cohésion d’équipe, le travail en groupe, l’apprentissage des langues, l’apport de connaissances technologiques, de présentation, de prise de parole, de gestion du temps, ne sont réinvesties dans ce concours que très rarement. Jusqu’à présent ça n’a jamais été le cas, car la quantité de travail est très importante en Terminale et souvent les élèves rechignent l’année du bac à s’investir dans de tel projet.

En terme de perspective visible, quantifiable, c’est surtout le regard des nouvelles équipes qui jugent, observent et décryptent le travail des années précédentes et qui leur donnent les prémices de ce qui est faisable ou non, les orientations techniques par exemple.

Pourquoi ne pas envisager de présenter COURSE EN COURS comme projet à mener dans le cadre de l’enseignement technologique STI2D en LV1 ? C’est une des pistes que nous allons poursuivre…

Une phrase d’élève résume, à elle seule, les perspectives : « vivement l’an prochain pour qu’on gagne et qu’on aille à Paris pour la finale nationale ! »

Septembre 2011

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« COURSE EN COURS : entrez dans la course» · 2014-09-10 · « Course en Cours » était pour nous un projet adapté au programme de ces élèves, ... Ce concours allie la recherche,