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- I - Courez toujours après le chien, jamais ne vous mordra ; beuvez toujours avant la soif, jamais ne vous adviendra. Le temps passe, toi aussi. Et

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Courez toujours après le chien, jamais ne

vous mordra ; beuvez toujours avant la soif,

jamais ne vous adviendra.

Le temps passe, toi aussi. Et demain ne sera pas long à devenir hier…

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Pour ce qui est de la chose de l'amour,

n'y sois pas regardant, parce que, vois-

tu, que t'en use ou que t'en use pas, ça

s'use.

Travaille comme si tu devais vivre toujours ; vis comme si tu devais mourir le jour même.

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T’as pas à t'en croire si t'es un beau bel homme : t'en es pas rien cause.

C'est mal fait d'arriver à la fin de sa vie juste au moment où on com-mence à savoir vivre.

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Tâche moyen de pas lâcher de bêtises ;

parce que t'auras beau courir après,

t'auras de peine à les rattraper.

On a beau dire que c'est difficile de mourir, manquablement tout un chacun finit bien par s'en tirer.

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Le tout, c'est pas d'y faire, c'est d'y

penser ; mais, le difficile, c'est pas d'y

penser, c'est d'y faire.

Quand on te mènera à Loyasse*, t'au-

ras beau avoir ramassé tant et plus,

et même davantage, t'emporteras

que ce que t'auras donné. * Loyasse est un cimetière

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Quand même qu'il est sur son trône,

le roi n'en est pas moins assis sur ses

fesses, tout comme le canut sur sa

banquette.

Si t'as idée d'arriver centenaire,

crains Dieu, bien sûr, mais

crains surtout les courants

d'air.

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Vois-tu, bien des fois qu'arrive que,

malgré ses sous, un homme riche ne

soye quand même qu'un pauvre

homme.

Entre les bêtes et les gens, y a bien

souvent que le baptême que fait la

différence.

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Le Benedicite de Craponne :

Prions Dieu qu'ivienne personne.Nous sonsAssez grands garçonsPour manger tout ce que nous ons.

< Les grâces de Brindas

Mon DiuJe vos remercie de ce rapâs.

Faites que l'autre ne târde pâs

À tot le moins que se retardeQue ne manque pas.

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Dans la vie, n'y a que deux moments qui

comptent, celui qu'on vient et celui qu'on

s'en va. Le reste est de remplissage.

Qui écoute et ne parle pas, il amasse et dépense pas.

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Pour tant qu'à parler, tout le monde

sait y faire ; mais, pour tant qu'à

besogner, faudrait voir…

Soigne ta peau, te la porteras longtemps.

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Nul ne fait si bien la besogneQue celui à quiElle est.

Il n'y a point si tant belle roseQui ne devienne gratte-cul.

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Ces savoureux proverbes sont extraits d'un livre intitulé "La plaisante sagesse lyonnaise", et ont été recueillis par Catherine Bugnard.Illustrations de diverses sources, libres de droit.Musique : Régis Jeanisset, avec l'autorisation de l'auteur –Sunny side of da towm

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/