Il Était Une Fois à Molenbeek-Saint-Jean

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Il était une fois à Molenbeek-Saint-Jean … !

By Abd-errahman ERRAMI.

Molem 2012

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Table des Matières :

I. Prologue : P.3

II. Intro-diction : P.4

III. Analyse Intro-immigration : P.6 IV. Présentation (Qui suis-je ?) - Curriculum Vitae : P.9

V. Chronologie communale (contrats de travail & missions) : P.13

VI. Projet Artisan du Sud asbl : P.100

VII. Projet de Formation Energie Solaire (Jumelage Molenbeek & Oujda) : P.179

VIII. Projet de Formation Energie Solaire (Provinces du Sud & Tiznit) : P.332

IX. Projet Mosaïque Art & Tech nord/sud asbl : P.449

X. Projet Peniche : P.553

XI. Conclusion : P.566

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I. Prologue :

Il était une fois à Molenbeek, …est un recueil d’histoires, d’articles de presse, de récits non fictifs ;

dénonçant une machine institutionnelle, un laboratoire et des laborantins amateurs et arnaqueurs

par-dessus le Souk molenbeekois, un polar entre le très long métrage et les essais d’un Lynche

sur fond de dérision politique d’un âge qui ne devrait plus exister !

Ce recueil raconte l’histoire d’un (ex)jeune molenbeekois, habitant depuis toujours à Molenbeek-

Saint-Jean, petit enfant de tirailleur marocain et fils d’immigré travailleur de la 1ère vague

d’immigration des années 1965, domicilié à sa naissance à cette adresse dont le nom signifie à

lui seul plus qu’un étendard : rue de l’Indépendance !

Ce jeune molenbeekois pleins d’aspirations, pleins de foi, c’est moi, Abd-Errahman ERRAMI.

Je vais vous conter le parcours, depuis 1996 dans les méandres et les ruelles administratives

molenbeekoises, période qui connurent peu de temps avant, les 1ère émeutes de «Molem»

bâtissant leur pleins de presse et de triste gloire, dans des quartiers abandonnées par les

pouvoirs publiques depuis des décennies et d’où sont nés, la fameuse politique de revitalisation

des quartiers anciens de Molenbeek-Saint-Jean appelée : « Les contrats de quartier ».

Lorsque nous parlons de vols, de récupération ou de réappropriation d’un bien appartenant à

autrui, le juste choix serait de solliciter l’aide d’un cabinet d’avocat et de porter plainte auprès des

autorités judiciaires ; mais quand le dénommé accusé est une administration, politisé et/ou des

personnes mandatés ont rompues l’honnêteté, autant battre l’air du désespoir, car il s’agit bien ici

des espérances volées par un système rodé extrêmement huilé, sous une apparence politique en

col et cravate respectable, mais hélas trompeuse !

Il vous sera demandé, ou plutôt prié d’avoir un regard objectif en tant que lecteur dont vous seriez

seul juge, d’une affaire qui pour moi dépasse tout entendement ; et je ne saurais hélas que par cet

unique moyen qui me reste, d’exiger justice par le conscient collectif dont vous seriez la seule et

ultime voix !

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II. Intro-Diction :

Le contenu de ce manuscrit est le bilan de plusieurs années de labeur, priorité unique reposant

sur l’urgence d’extruder une jeunesse bruxelloise et désabusé du sentiment d’un assistanat latent

et humiliant nous étant trop souvent « reproché » sans amener manifestement les remèdes à la

solution !

Sachant également par mon expérience, que les jeunes issus de l’immigration sont par nature

entreprenants et ne manquent pas de projets à concrétiser, car notre attachement culturel

musulmane, cultive le principe innée et conscient d’autonomie ; ce qui dans l’ère du moment de

« crise », n’aurait pas manqué dans cette part énorme de marché et de gagner en croissance si le

gouvernement en avait seulement anticipé la question !?

Les médias accusant le coup avec condescendance, une situation dramatique et désœuvrée

d’une jeunesse en perte de jalons, dans les communes à haute densité communautariste comme

à Molenbeek par exemple, et dont l’analyse biaisé par les politiques d’intégrations menée par une

Gauche en général en perte de crédibilité, initiant «id vitam aeternam» des initiatives

occupationnelles mais faibles en terme de croissance économique et de vision politique.

Celle-ci, sermonnant trop souvent avec élégance la nécessité de reconnaissance d’une politique

en faveur des minorités précisément celle relevant de la politique d’intégration et de

cohabitation des différentes communautés locales, par l’octroi de subsides du pouvoir

communal, régional, communautaire et fédéral sans omettre les actions du volet socio-

préventif de contrat de sécurité et de projets issus des Programme des Villes !

Une orgie de pléonasme, une abondance de titre pour solutionner en apparence, un embarras

bien plus profond encore, mais entérinant la véritable raison du constat : maintenir les populations

d’origines immigrées en l’enracinant dans une assistance à perpète !

Propos durs sans doute, mais illustrés de constats, de preuves édifiantes, de documents et

courriels officiels, qui vous laisseront probablement pantois et ne sont hélas que la partie émergée

d’un l’iceberg de plomb !

Dénoncer un système sans y apporter de solutions ne vaut absolument rien non plus, tenant

compte ici que la lumière met en évidence et de façon flagrante les tenants et dés aboutissants

d’un mécanisme politique qui s’auto détruit, parce que n’amenant plus de solutions fiables pour la

collectivité, mais pire encore ; nous faisant croire en l’abnégation de nos êtres contre toutes les

autres ; celle d’une idéologie gauchiste néo-libéral en fin de vie … !

Les projets allégués sont le fruit d’une longue réflexion, celle d’une jeunesse et des solutions aux

problèmes liés à l’emploi, aux formations et à toutes les perspectives permettant l’émancipation

des couches sociales vers l’amélioration des conditions des individus en générale.

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Il ne s’agit pas seulement de ma petite personne ; il s’agit de vous, des jeunes et des générations

futures, citoyens molenbeekois pris en otage et dépendant de ceux que nous avons mis au

pouvoir grâce au suffrage universel : le vote des citoyens, base de la souveraineté du peuple dans

un régime démocratique.

Mais quand celui-ci se meut et renverse le sens même du vote ; signifiant que les élus sont à la

disponibilité des citoyens et non le contraire, alors la dénonciation reste l’une des seules armes

capable d’instruire la vérité dans toute sa grandeur.

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III. Analyse Intro-Immigration :

Molenbeek, la jeunesse et l’immigration …?

L’austérité qui s’annonce et les mesures d’exclusion du chômage semblent inerte des sujets

sociaux et des programmes politiques électoralistes.

Les questions de stabilité financière et l’alignement aveugle de facto aux exigences du traité

européen ainsi que toutes mesures concernant l’application de nos droits constitutionnels

quotidiennement bafoués ne figurent plus les priorités des débats.

Une commune est un ensemble d’individus dans une micro société, ou chaque citoyen répercute

au sein de la collectivité, des «gestes» quotidiens ayant des effets verticaux à chaque palier de la

macro société, faisant de nous, des personnes extrêmement importantes à l ’échelle nationale et

globale !

Si les mécanismes politiques permettraient la transcendance des idéaux, c’est-à-dire : être

davantage à l’écoute des citoyens et non le cloisonnement institutionnalisé des minorités, alors,

les communes incluraient l’idée nouvelle dans les rapports nord/sud pouvant engendrer une

croissance économique « exponentielle » et entérinant à jamais la question de l’immigration parce

que devenue tellement évidente !

Pour sauver la jeunesse molenbeekoise, il ne suffit pas de recréer pour innover :

centralisation de service à la population et données accessibles dans tous les domaines d’explorations économiques au niveau National,

simplification des formulaires d’introduction,

création de nouvelles formations adaptées,

synergie permanente avec le secteur industriel et le patronat,

Instaurer des mécanismes d’insertion socio-économique plus souple et moins drastique,

mise en place de conseil des sages afin d’assurer la transparence démocratique des procédures,

fusionner des services opposés géographiquement ayants des finalités similaires (mission local, maison de l’emploi, Actiris) par exemple,

etc.

Si la question de l’immigration est un fardeau pour le gouvernement, faisons de sorte qu’elle ne

soit plus le fruit de l’assistanat mais le bénéfice d’une croissance économique salutaire, en initiant

avec les couches concernées, un retour aux sources pour les entreprises bruxelloises grâce à

l’embauche de jeunes «dûment formés» à cet effet, au sein des entreprises belges et dont les

secteurs d’activités sont susceptibles d’ouvrir de nouveaux horizons professionnels !?

Molenbeek dispose d’une diversité telle que cet angle de vue ouvrira inévitablement des

passerelles socio-économique en initiant les origines diverses, aux travers ces opportunités à la

condition d’une volonté politique motivé par l’ensemble des pouvoirs publiques, des ministères,

des communes et tous les instruments politiques liés à l’économie, à l’immigration, à la

coopération et au développement, affaires étrangère, etc. !

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La double identité est une richesse inestimable, la Belgique gagnerait en image de manière

considérable : (création de nouvelles perspectives d’emplois, créations ou renforcement de

nouveaux pôles économiques, explorations innovantes grâce aux identités et aux ressources

potentielles) en réorientant par exemple des formations innovantes dans le domaine de

l’agriculture, de l’environnement, des travaux publiques, de la construction, les énergies

renouvelables, etc.

Nous savons que le Congo, le Maroc et d’autres pays par exemple sont en demande croissante

dans ces secteurs d’activités, et qu’il suffirait grâce aux ressources institutionnelles Bruxelloises

d’encourager ces nouvelles perspectives, grâce aux mécanismes politiques bruxellois et

européens de surcroît ; et quoi de plus motivant pour un jeune belge dont la formation qualifiante

susciterait en lui un sentiment de fierté.

Les entreprises belges engageraient des jeunes sous statuts professionnels divers, permettant la

prospection dans le pays d’origine sachant qu’il y a des demandes dépassant les offres, mais d’où

l’idée originale est la mise au travail grâce à l’expertise d’entreprises bruxelloises hautement

qualifiés et réputés mondialement.

Source de gain et croissance économique pour la Belgique, la double identité et la maitrise de la

langue locale est un avantage certain, l’ouverture de nouveaux marchés économiques favorisés

grâce à la double identité, inciterait «in facto» à étendre le marché belge au-delà de nos

frontières.

Signature de contrats et transmission de l’expérience et d’expertises vers d’autres activités de

développements, multiplications de ce concept à toutes les couches belges issues de

l’immigration.

Surtout, la mise en œuvre d'initiation d'insertion dans le pays d’origine, constituera prioritairement

l’une des solutions pour agir efficacement contre la disparité des ressources «humaines», et

l’exode en est devenu l’illustration la plus flagrante !

Conscientiser le développement d’initiatives de coopération bilatérale avec le pays d’origine,

consistera surtout à créer des passerelles pour les jeunes bruxellois, parce que ce regard neuf

éveillera chez ceux-ci de nouvelles perspectives encourageante sur le rapprochement socio-

économique, culturel et personnel.

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IV. Présentation : Curriculum Vitae

De la page n°9 à la 99ème page, figurent l’ensemble de mes activités couvrant mon arrivé au sein de

l’Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean en 1996 jusqu’à 2007 par la remise du C4

signé de la main de l’échevin Ikazaban.

Curriculum vitae, différents contrats de travail, rapports d’activités des missions, articles de

presse, documents relatifs à ma présentation et plaintes issues du C4 illustrent également le

chapitre IV de ce manuscrit !

Comme indiqué en table des matières, 5 projets vous seront exposés, 15 années de labeur dont

567 pages pour les relater ; chaque projet ayant sa propre Intro-diction !

Projet Artisan du Sud asbl : P.100 à 179

Projet de Formation Energie Solaire (Jumelage Molenbeek & Oujda) : P.179 à 332

Projet de Formation Energie Solaire (Provinces du Sud & Tiznit) : P.332 à 449

Projet Mosaïque Art & Tech nord/sud asbl : P.449 à 553

Projet Peniche : P.553 à 567

Conclusion : P.566

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Qui Suis-je ?

ARCHITECTE DESIGNER

ETUDES & FORMATIONS : Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles Enseignement supérieur de type long - Niveau : A1

1990-1994 :

Ensemblier décorateur - Architecture d'intérieur, Conception mobilier, Design,

Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles : Orientation Arts plastiques-Peinture monumentale,

Illustration, Publicité, Design.

Lieu : 144 rue du Midi & rue du Poinçon – 1000 Bruxelles.

Diplôme visé par les dispositions de l’arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 16 septembre 2002 portant application de l’article 29 du décret du 17 mai relatif à l’enseignement supérieur artistique (Moniteur belge du 13 novembre 2002).

En vertu des dispositions de l’article 1er

paragraphe 3 de l’arrêté précité, la possession du diplôme assimile au grade et du diplôme de Licencié en Arts plastiques, Visuels et de l’Espace.

Programme : Architecte Designer – Ensemblier Décorateur

Santé et Hygiène de l’Habitation, Droit et Commerce, Technologie du Parachèvement décoratif, Technique de Bureau, Histoire de l’Art, Histoire de l’Architecture, Art des Jardins, Philosophie de l’Art, Sociologie, Histoire du Meuble, Marketing, Décoration d’intérieur, Construction du meuble, Habitations et applications, Dessin, Pratique et structure des formes et volumes, Construction pratique, Technologie du bois, Construction, Projections orthogonales, Dessin industriel, Forces mécaniques et Résistances des Matériaux, Technologie générale, Perspective et Tracé des Ombres, Technologie des Plastiques.

Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles

Enseignement secondaire supérieur

1986-1990 :

Orientation – Arts plastique, design - Diplôme de fin d’étude secondaire supérieur.

Facultés de Saint Luc

Enseignement secondaire supérieur

1985-1986 :

Institut Supérieur d’Architecture Saint Luc (humanités scientifiques),

57 rue d’Irlande – Ixelles & Ma Campagne.

Abd-errahman ERRAMI Né le 20 mai 1967 à Berchem-Sainte-Agathe

1080 Molenbeek-Saint-Jean – Bruxelles

Contact – 0487/603-187 E-mail : abdierrami1 @ hotmail.com

Formation Etude : Enseignement d’Architecture d’Intérieur et

Arts Plastiques.

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Institut Technique Edmond Machtens : ITEM

Enseignement secondaire inférieur

1980-1985 :

I.T.E.M. (Institut Technique Edmond Machtens) - Etudes socioéconomiques, travaux de bureaux,

Comptabilité, enseignement générale.

49 Chaussée de Gand – 1080 Molenbeek Saint-Jean.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES :

Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean : 2003 - à fin 2007

Contrat de Quartier MARITIME

Coordinateur du Guichet Info Logement :

Participation à la constitution du dossier de base du Contrat de Quartier Maritime, collaboration avec les auteurs de projets, architectes & urbanistes & habitants,

Constitution du Guichet Info Logement : Point d’Infos sur le Logement

(Recherche du lieu au sein du périmètre Maritime avant la destination finale au Centre Communautaire Maritime, mise en place et négociation du bail, travaux de viabilité des lieux, etc.) - 62 rues de l’Escaut – Guichet Info Logement : proximité de Tours et Taxis

Création et mise place de la « Quinzaine du Logement » - événement visant à mettre en place

plusieurs animations dans le domaine de l’habitabilité : Energie, Energie Solaire, Rénovation des balcons, animations sur les Primes de rénovation et façades, Environnement et gestion des déchets domestiques, présentation et conseils sur la Salubrité, la Santé et l’Hygiène de l’Habitat, le Code du logement (Inspection Régionale du Logement.)

Initiateur et coordinateur du projet «Trottoir en Mosaïque»

Le diagnostic principal du projet repose sur une réflexion participative ou se côtoie l’intergénérationnelle et l’interculturelle.

Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean : 1999-2003 Contrat de Quartier DUCHESSE DE BRABANT

Coordinateur Social :

Mise en place de l’Appel aux projets dans le cadre du volet social, coordination des projets

subsidiés visant à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes : «Projet d’Informatique, initiative d’insertion socioprofessionnelle dans la rénovation de façade, supervision mensuelle des activités culturelles : animatrice de De BOTTELARIJ – KVS », développement des informations relatives à la rénovation de l’habitat,

Collaboration avec le Centre Urbain (Patrick HERGOTZ) et mise en place de relais entre différents opérateurs de logement,

Mise en œuvre de l’évènement « Fenêtres Ouverte sur le Quartier » réalisé au musée de la Fonderie, collaboration et mise en place de la journée de la mobilité « sans ma voiture » et vitrine

promotionnelle des différents Contrats de Quartier.

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Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean :

1998-1999 - Contrat de Quartier Parvis Saint-Jean Baptiste.

Coordinateur Social :

Mission de coordination et gestion de projets subsidiés,

Développement des informations relatives à la rénovation de l’environnement urbanistique,

Diffusion des formalités régionales en matière de primes à la rénovation, conseiller en rénovation,

Organisation d’assemblées générales – réunion avec les habitants et commerçants du quartier,

Coordination des chantiers de constructions d’immeubles sociaux et travaux d’embellissement des

espaces publics, (4 opérations de construction de logement en volet 2),

Création d’un événement pour clôturer l’Inauguration du Parvis :

Événement de quartier visant à fêter la fin des travaux du Parvis de Molenbeek et des rues adjacentes, (concerts, sons et lumières, etc.)

Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean :

1996-1997 - Service des travaux Publics (bureau d’architectes, d’ingénieurs & géomètres.)

Echevine des Travaux Publics – Françoise SCHEPMANS

Dessinateur en architecture – rédacteur :

Dessinateur en architecture, conception de projet de logement social, relevé d’immeubles communaux : relevé détaillé de la toiture de l’Académie des Beaux – Arts de Molenbeek rue Mommaerts, relevé de la piscine Olympique en vue de travaux d’accès pour personnes à mobilité réduite, etc.

Bureau d’architecture d’intérieur « RVH Design-SPRL » – 266 Chaussée de Bruxelles – 14O1 Nivelles-Boulers :

1995 – 1996 Dessinateur & technicien monteur polyvalent dans la mise en œuvre de stand :

Conception et montage de stand à Batibauw – salon de l’habitat, Conception et montage de stand

au salon de Berlin,

Participation et gestion de chantier (réhabilitation d’une ferme du 17ème siècle) en logement privé,

bureaux et ateliers de montage, ateliers et bureaux d’études.

Bureau d’architecture d’intérieur « VOLUME » – Madame Mireille GOFFIN – Ensemblier Décoratrice

1995 - Conception de projets d’intérieur :

Projet bureau juridique - Paris 16ème - complexe de bureau de notaires,

Création de mobilier pour surface de promotion, Vitrine conceptuelle et show-room Mercedes.

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CONCEPTION DE PROJETS DE COOPERATION ET DEVELOPPEMENT :

1995 – 2001 Administrateur – Co-Fondateur de l'ASBL: « ARTISAN DU SUD »

Concept de formation d’artisanat d’origine marocaine,

Initiative visant à l’intégration de jeunes belges d’origine étrangère dans le domaine de l’insertion socioprofessionnel via l’artisanat marocain & ré appropriation et diffusion du patrimoine culturel marocain : Zellige, Stuc, Tadelakt, Menuiserie marocaine, Poterie, Tapisserie, cuivre, …etc.

Le but étant de créer des entreprises d’insertion et de promouvoir les petits métiers du domaine du compagnonnage et similaire aux systèmes de corporations d’artisanats d’origine marocaines.

Promotion d’activité de design orientale et d’architecture d’intérieur.

Conception et réalisation d’une fontaine communautaire d’esthétique orientale et financée par le Fond Politique des Grandes Villes, dans le cadre du réaménagement et de l’embellissement des espaces publiques, Cette fontaine a été mise en œuvre à Schaerbeek à la Place de la Cage aux Ours.

Participation aux colloques organisés par La Fondation Hassan II pour les Résidants à l’Etranger au MAROC à Taroudant. Objet : Rencontre Chemin de l’Alliance – Pour le Développement du Sud

Invité(e)s : Mme La Ministre Nezha CHEKROUNI, Ministre délégué et Secrétaire d’Etat M. BENATIK,

Faouzi SKALI (écrivain, soufisme, organisateur du Festival de La Musique Sacrée à Fès), Madame SUSSKIND, Madame Afaf HEMAMOU, Pierre RHABI « le recours à la terre », etc.

Conférences entre institutions européennes et marocaines à Taroudant, dans le cadre de mise place

de projets d’échanges et de développement des ressources du sud : Politique de protection et de développement de l’Arganier – aides techniques de gestion des

infrastructures scolaires, développement de micro crédit accordé aux femmes de Taroudant et villages périphériques, mise en place d’actions médicales et structurelles.

Les invités européens et belges d’origine marocaine et africaine représentaient plus de 17 nations comprenant également les Etats-Unis.

La volonté de ce colloque étant d’ouvrir des ponts d’échanges économiques et de coopérations entre l’Europe et le l’Afrique en général.

2002 - Administrateur et Fondateur de l’asbl : « Art & Tech – Nord/Sud »

Création et initiation du projet de développement de techniques solaires, dans le cadre du Jumelage Molenbeek – OUJDA.

Proposition d’aménagement d’un hammam fonctionnant à l’énergie solaire dans la Province de Figuig à MATARKA. Projet retiré pour raisons d'accommodation. « Tentative de récupération par le Parti Socialiste » et volé par le CDH et la mission locale.

Initiation de programme de développement pour les provinces du sud du Maroc, Projet de création d’une entreprise para-provinciale et création de filiale et d’entreprises belges à TIZNIT. Projet en cours d’analyse et de financement.

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V. Chronologie communale (contrats de travail & missions) :

Annexe 1 – Contrat de Stage travaux public 1996 à 1997 ;

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Annexe 2 - Contrat de quartier Parvis de 1998 à 1999 :

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Photos : Abd-Errahman ERRAMI

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Coordination sociale : Abd-Errahman ERRAMI

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Annexe 3 - Contrat de quartier Duchesse 1999 à 2003 :

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Article destiné à la « gazette la RUE »

Rencontré :

Abdi Errami, coordinateur social pour le contrat de quartier

« Duchesse de Brabant – 1999-2003» Le contrat de quartier « Duchesse de Brabant» s’inscrit dans la poursuite de la politique de revitalisation des

quartiers du Molenbeek historique entamée au début des années 1990. Après le contrat de quartier Saint-Jean-

Baptiste, c’est une seconde opération d’envergure. Un troisième contrat de quartier portera bientôt également

sur le périmètre Crystal-Etangs-Noirs.

Au niveau financier, le contrat « Duchesse » porte sur un budget global de 426 millions. Plus de la moitié de cette

somme émane de fonds alloués par la Région de Bruxelles-Capitale, un peu moins d’un quart par la commune de Molenbeek, le solde du montant provenant d’interventions complémentaires de partenaires publics et privés.

Le projet du contrat « Duchesse » a été soumis au gouvernement en mars 1999 et a été approuvé trois mois plus tard.

Les opérations prévues s’échelonneront jusqu’en 2003 et concernent, dans son premier volet, des projets de

construction ou de réaménagement d’immeubles destinés à accueillir de nouveaux logements ou des infrastructures d’intérêt collectif.

Le deuxième volet des opérations qui ont été décidées concerne le réaménagement de certains espaces publics,

notamment aux abords de l’espace Decock et sur la place des Menteurs. Enfin, le contrat de quartier « Duchesse » comporte un important volet social coordonné depuis bientôt dix-huit mois

par Abdi Errami. Le rôle du coordinateur du volet social est essentiel dans le domaine de l’aide et de l’information au

public en ce qui concerne les transformations en cours dans le quartier. Nous l’avons donc rencontré et lui avons

demandé de répondre à quelques questions relatives à son travail.

La Gazette la RUE (G.R.) : Quel est votre rôle dans ce contrat de quartier et plus particulièrement son volet social ?

Abdi Errami (A.E.) : En plus de coordonner les différents projets qui seront mis en place dans le cadre du volet social et qui touchent à l’insertion socio-professionnelle, à la formation et à l’amélioration générale du quartier

concerné, mon rôle consiste à informer les habitants qui résident dans l’ensemble du périmètre « Duchesse de

Brabant » sur l’octroi des différentes primes régionales, mais aussi de les tenir au courant des travaux

d’aménagements des espaces publics et des différents chantiers de constructions de logements. D’autre part, il s’agit de susciter chez les propriétaires et les locataires l’envie de s’impliquer dans le renouveau

urbain et ceci en leur faisant part de toutes les mesures spécifiques liées au quartier et qui concernent essentiellement

l’habitat. Ma mission consiste aussi à faire du « porte à porte », pour stimuler les initiatives des habitants et des commerçants,

de les sensibiliser face à ces changements sociaux et urbains. Je suis également à l’écoute des problèmes relatifs à

l’habitat et j’essaie d’y répondre.

G.R. : Quelles sont les informations que les personnes concernées peuvent obtenir ?

A.E. : Les habitants peuvent me consulter pour être informés du calendrier des différents travaux prévus sur l’espace

public et les chantiers de construction de logements, leurs désagréments éventuels et les mesures à prendre pour y

remédier. Ils peuvent aussi obtenir des renseignements sur les différentes primes à la rénovation, d’embellissement de façade

dont le montant peut atteindre jusqu’à 85% des travaux acceptés.

G.R. : Quel est l’aspect qui vous semble important dans ce contrat de quartier ?

Le périmètre de ce contrat de quartier a été fixé par la Région de Bruxelles-Capitale en collaboration avec la

Commune. Ce secteur se situe dans la partie historique de Molenbeek. Aujourd’hui, la commune, ainsi que la Région, ont la

volonté d’intervenir dans ce périmètre par des initiatives qui tendent vers un renouveau social, économique et

urbanistique. Dans ce projet, priorité a été donnée au logement, à l’amélioration de l’espace public, ainsi qu’aux initiatives de

formation et d’insertion socio-professionnelle. Ce sont les mots clés des projets qui sont en train de voir le jour.

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Pour moi, il est donc très important que les habitants se sentent impliqués dans le renouveau de leur quartier et qu’ils

y participent de plusieurs façons. - En améliorant la qualité du confort de vie de l’habitat, grâce aux différentes primes de rénovation et de

façades, octroyées par la Région ;

- En s’appropriant l’espace public pour des activités de convivialité par les habitants (événements, fancy-

fairs, braderies, fêtes de quartier) ; - En renforçant leur vigilance au niveau du maintien et du respect des installations urbaines de l’espace public.

Ce contrat « Duchesse » offrira donc beaucoup de possibilités et est un défi pour l’ensemble des habitants de ce

quartier.

Où peut-on s’adresser ? Des permanences se tiennent au sein de la maison communale de Molenbeek Saint-Jean,

rue du Comte de Flandre 20, par Abdi ERRAMI

Les habitants peuvent aussi y consulter les plans urbanistiques ainsi que les différentes opérations prévues dans ce contrat de quartier « Duchesse ».

Où ? Au service de l’Urbanisme de la commune

Tél : 02 / 412.36.06 Fax : 02 / 412.36.83

Quand ? Les lundis et vendredis de 09 h.00 à 12 h.00

Le mercredi de 17 h.00 à 20 h.00

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Bruxelles le 02.11.1999

ADMINISTRATION COMMUNALE

DE

MOLENBEEK-SAINT JEAN

-----------------------------------------------

Contrat de Quartier

Commission Locale de Développement Intégré

----------------------------------------------------------

Tel : 02- 412-37-80

Fax : 02- 412-36-06

Concerne : Contrat de quartier « Duchesse de Brabant » – Appel aux projets

Madame, Monsieur,

Dans le cadre du nouveau contrat de quartier “Duchesse de Brabant ” et plus précisément de

son volet 5, nous vous informons qu’un appel aux projets est en cours d’exécution.

Ce volet d’accompagnement social prévoit une série d’actions qui contribueront à favoriser la

revitalisation sociale du quartier, notamment par la participation des habitants et des acteurs sociaux

permettant par ce biais une discrimination positive du quartier.

Cet appel aux projets permettrait d’impliquer dans l’ensemble du périmètre “Duchesse” des

initiatives s’articulant autour de 3 axes et tenant compte des critères suivants :

Critères auxquels devraient répondre tous les projets :

Le projet et ses effets devront être implantés dans les limites du Contrat de Quartier ;

Le projet devra s’inscrire dans une dynamique de revitalisation du quartier ;

Le projet devra contribuer au développement du quartier au sens large ;

Le projet devra rencontrer les critères de faisabilité et d’opportunité au niveau du

quartier ;

Le projet devra contribuer au renforcement de la convivialité entre les différents

habitants du quartier (projet visible qui implique les habitants, qui renforce la responsabilité des

acteurs et qui s’inscrit dans la lutte contre l’exclusion sociale) ;

Le projet devra s’inscrire dans les options de société portées par la commune ;

Le projet devra être innovateur ;

Il s’agira d’assurer la pérennité du projet et donc assurer les objectifs de subvention

au-delà du Contrat de Quartier

Les 3 axes seront :

1° La formation et l’insertion socio-professionnelle :

Le projet devra répondre à une finalité de formation et d’insertion socio-professionnelle

adaptée au spécificité de la population molenbeekoise ;

Le projet devra susciter un rapport avec le marché de l’emploi.

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2° Encadrement des jeunes :

Il s’agira d’assurer la gestion des infrastructures prévues dans le Contrat de Quartier.

3° Pour les projets économiques :

Le projet devra s’inscrire dans un secteur d’économie sociale.

La CLDI (commission locale de développement intégré) présidée par le Bourgmestre

procédera selon ces critères, à la sélection des projets.

Ceux-ci devront nous parvenir au plus tard le 1er décembre 1999 en vue d’une prise de

décision par ladite commission avant la fin décembre de cette année.

Nous espérons et attendons vivement de votre part, la participation à cet appel aux projets en

vue de participer à la redynamisation de notre cadre de vie dans ce nouveau Contrat de Quartier.

Dans l’attente de votre projet, Veuillez adresser votre dossier au secrétariat de la C.L.D.I. –

M. E. COEKELBERGHS, à l’attention du coordinateur du volet social du Contrat de Quartier M. Abdi

ERRAMI – 20 rue du Comte de Flandre à 1080 Bruxelles.- Tel : 02 :412.36.06

Je vous prie de croire, Monsieur, Madame, en l’assurance de ma respectueuse considération.

Coordination Contrat de Quartier

Abdi ERRAMI

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Rôle de la Coordination Sociale

Information des habitants sur les possibilités et actions qui seront entrepris dans contrat de quartier (cadre de vie sociale & urbain).

Information des habitants sur l'octroi des primes à la rénovation, d'acquisition et de façade dont les conditions sont spécifiques aux contrats de quartier. Les moyens d'actions et de diffusions sont les suivantes:

1. Création de toute boîte (français, néerlandais, arabe) reprenant le périmètre d'intervention et l'information générale d'un contrat de quartier,

2. Publicité sur les primes régionales majorées (80%,70%,50%), 3. Rédaction de courriers individuels émis aux propriétaires occupants et non occupants ayant un

bien immobilier dans le périmètre d'intervention. Ce courrier reprend les opérations globales et informe les propriétaires sur les possibilités offertes par ce contrat de quartier.

4. Références des permanences d'informations et de conseils en rénovation, 5. Démarchage porte à porte et prise de contact plus direct avec les habitants et jeunes du

quartier, 6. Réunion d'habitants en collaboration avec "La Rue"

Collaboration tripartite avec le service contrat de quartier (volet 5 ), l'asbl "La Rue" & le centre urbain & réseau habitat : 1. Diffusion de l'information, 2. Listage des propriétaires du périmètre d'intervention, 3. Prise de contact auprès des habitants, 4. Suivi des demandes individuelles, 5. Suivi administratif des dossiers de rénovation, 6. Réalisation de gazettes ou de Pavés de la Rue "voir l'article en annexe" , 7. Entretien avec le propriétaire et visite technique à domicile (conseils en rénovation, analyse

des devis…) 8. Conseils pratiques en matière de construction 9. Analyse de la crédibilité juridique des entreprises, numéro de TVA, registre de

commerce,…

Information relative aux travaux d'embellissement des espaces publics et à la création de nouveaux logements et rénovation lourde. (Volets 1 à 3) volets portants sur la création ou l'amélioration de logements: (Volet 4): Volet portant sur l'amélioration du cadre de vie et de la revitalisation des espaces publics. Informer la population sur la planification des travaux et des mesures spécifiques à prendre pour éviter les nuisances quotidiennes. Réalisation d'un press book, évaluant successivement le travail de terrain et archivage de toutes les opérations physiques du contrat de quartier.

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Tenue de réunion technique et d'évaluation de travaux: Réunion avec les concessionnaires, les opérateurs, entrepreneurs et architectes dans le cadre d'un accompagnement social, afin de résoudre les problèmes des habitants lors d'éventuels désagréments. La mission de coordination joue le rôle d'interlocuteur de terrain et fait le lien entre les habitants et les opérateurs de même pour l'administration et la population.

Coordonner les différents projets mis en place dans le cadre du volet social et plus spécifiquement lié à l'appel aux projets, (les opérateurs de formation et d'insertion socioprofessionnelle) dont la finalité est d'atteindre une amélioration générale du quartier ainsi qu'une discrimination positive. (Mise à l'emploi des jeunes vivant dans le périmètre et pouvant être les acteurs de développement du quartier par ces initiatives d'insertion socioprofessionnelle).

Initiatives d'incitations à la participation au développement du contrat de quartier et au respect des futures réalisations par le développement d'une responsabilité individuel et à l'éveil du sens civique des habitants.

Incitation à la réappropriation de l'espace public par les habitants aux moyens d'événements culturels, fêtes de quartier ou de braderie, afin d'encourager dans ce renouveau urbain, la préservation de toutes ces initiatives.

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Annexe 4 - Contrat de quartier Maritime 2004 à 2007 :

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CONTRAT DE QUARTIER « MARITIME » À MOLENBEEK

RAPPORT D’ACTIVITÉS

ANNEE 2006 Nom du projet : GUICHET INFO LOGEMENT

Numéro du projet :

Personne responsable : Abd-errahman ERRAMI

Date et signature :

Table des matières

Table des matières .............................................................................................................. 1 A. Description des actions menées et planning ................................................................ 2

1. Présentation générale ....................................................................................................... 2 2. Description des activités ................................................................................................... 4 3. Planning des activités à réaliser jusqu’à la fin du projet ..................................................... 9

B. Personnel affecté au projet ........................................................................................... 11 C. Résultats et évaluation ................................................................................................. 11

1. Résultats ......................................................................................................................... 11 Divers .................................................................................................................................................... 12 Divers .................................................................................................................................................... 13

PERMANENCE DU GUICHET INFO LOGEMENT ....................................................................... 13 Analyse statistique des entretiens. ............................................................................................... 13

Ci-dessous sont repris les analyses précises pour chaque rubrique : .................................. 14 Prime à la Rénovation ................................................................................................... 14

Logement ..................................................................................................................... 15 Energie ......................................................................................................................... 15 Insalubrité ..................................................................................................................... 15 Environnement & Propreté ............................................................................................ 15

Juridique ........................................................................................................................ 15 Divers ............................................................................................................................ 16

2. Fiche d’évaluation ............................................................................................................16 3. Ajustement éventuel de la fiche de projet ........................................................................17

D. Conclusion et perspectives .........................................................................................18 1.Perspectives et prévisions pour les années à venir (évolutions prévues, problèmes à résoudre, risques, etc.) .....................................................................................................18

E. Propositions et recommandations (rapport final) ........................................................18 F. Rapport financier ...........................................................................................................19

1. Tableau général des demandes de subsides ....................................................................19 2. Note explicative ..............................................................................................................19 3. Pièces justificatives ..........................................................................................................19

G. Annexe ..........................................................................................................................19

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A. Description des actions menées et planning

1. Présentation générale

Présentation des éléments globaux ou récurrents concernant vos activités ( contexte, méthodologie, localisation,…) ou de toute autre remarque ne trouvant pas sa place dans le tableau ci-dessous.

Guichet Info Logement :

Pour rappel, le guichet info logement est un point d’information sur toutes les questions relatives au domaine de l’habitat, incluant dans chacune des actions, l’aide, l’écoute et le soutien aux propriétaires, locataires et habitants du quartier Maritime. L’information sur la rénovation des logements et les actions de sensibilisation par l’information « pro active », font également partie des projets du guichet.

Au 1

er quadrimestre 2006, Une réunion de travail a été indispensable afin de recadrer les missions et tâches du guichet,

notamment en vue de l’organisation des permanences et de la rédaction de fiches infos. Afin de recevoir les dernières modifications du code du logement, il était également utile de participer à l’événement organisé à ANHEE et présenté par plusieurs intervenants, issus majoritairement de cabinets ministériels et d’institutions sur le logement. Cette formation en management communal, organisée par l’Erap « école régionale d’administration publique », s’est déroulée sur 3 journées et réuni +/- 30 participants, tous originaires de communes bruxelloises différentes. Nous avons aussi apporté une réflexion sur la préparation FOSQ 2006 (Fenêtres Ouvertes sur le Quartier) et proposé de développer les aspects ludiques adressés aux plus jeunes. Le but est de proposer la thématique de l’environnement par l’exploitation de jeux ludiques et informatiques.

Permanences : De janvier à avril 2006, plus de 40 personnes ont été reçues à nos permanences « Logement ». Le réagencement des permanences (mardi, mercredi matin et jeudi après-midi), a permis une plus grande accessibilité pour un large public. Selon un 1

er constat général, beaucoup de gens vivent dans la précarité, certains subissent des situations socialement

dures qui nécessitent souvent une assistance immédiate. Les logements présentent des dangers d’insalubrité assez graves généralement suivis d’arrêtés de fermeture. Ceux-ci sont rarement respectés sur le terrain, parce que les personnes ont peu de chance d’être relogées. Nous rencontrons 2 types de clientèle à nos permanences :

1. la classe aisée : (souvent résidant en dehors de Bruxelles : Flandre, Gand), 2. les plus démunis en situation de précarité et sous forme de famille nombreuse.

Les tableaux ci-après révèlent de manière détaillée les fréquences des entretiens aux permanences.

Au 2ème

quadrimestre, la préparation de l’animation sur le code du logement, a nécessité plusieurs échanges d’emails et d’entretiens téléphoniques avec Mm. Jacobs de l’Inspection Régional du Logement (IRL). Ces échanges ont permis de définir la programmation de l’événement pour le mois de novembre et d’inviter prioritairement les propriétaires non occupants. Les premières tractations avec l’IRL ont été entreprises début juillet, soit 4 mois de procédures. Une réunion a été programmée le mercredi 06 septembre dans les locaux de l’IRL en présence de L’ architecte attaché M. Thierry BILLIET, Hassan AYAADI, Abdi ERRAMI (cellule logement communale).

Renforcement des objectifs du projet : La Cellule logement a été créée en avril 2006, afin d’assurer la coordination générale du logement dans la commune. Les axes prioritaires de travail sont :

L’insalubrité des logements,

Les immeubles à l’abandon,

Les marchands de sommeil.

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Le collège échevinal a décidé le rattachement du guichet info logement à la Cellule « Logement» en juillet 2006. Depuis le 14 juillet 2006, la mission du Guichet Info Logement est renforcée par des effectifs transversaux d’analyse des logements sur la commune, en collaboration avec certains services communaux.

Un projet « répressif » pourrait voir le jour dans le cadre des amendes et/ou de nouvelles « taxes » sur les insalubrités concernant les logements ne respectant pas les normes minimales de salubrité ! Durant 2 mois, les permanences logements ont été assurées par M. Michel RENARD et M. Hassan AYAADI, responsables de la Cellule Logement. En raison des élections, A ERRAMI étant candidat aux élections communale pour la commune de Molenbeek. Dans le cadre des projets impulsés par la cellule logement, ma mission est d’assurer entre autre, la mise en place d’une étude cartographique sur les logements, pour 2 îlots précis (Mexico-Jubilé-Intendant-Ribaucourt). Méthodologie : Sur la base des permanences logement du guichet, nous réalisons un relevé des entretiens composé de : (propriétaires occupants, propriétés non occupés, locataires, infos de base et relais vers opérateurs de logement). Ces informations se rapportent à + de 200 entretiens depuis le début de la mission 2004, elles sont reprises dans le tableau Excel général. La Cellule propose la vision de l’observatoire de l’habitabilité mis en place dans le cadre du contrat de quartier Fonderie-Pierron mais également la réalisation d’une brochure d’infos reprenant les différents services communaux, qui œuvrent dans le domaine du logement. Le relevé cadastral du Quartier Maritime reprend des informations concernant aussi bien : le type d’habitation, (unifamiliales, appartements), la nature du bien et les références des propriétaires occupants et non occupants. Ce travail est le socle d’une analyse spécifique qui facilitera les recherches sur le nombre de locataires et le prix des loyers appliqués. La Cellule logement propose par exemple, l’analyse du périmètre suivant : (Mexico – Intendant – Ribaucourt – Jubilé). La rédaction de fiches d’identifications par thématiques a été nécessaire afin de scinder les différents axes de travail. Fiches d’identifications : ( voir annexe) 1. le code du logement, 2. le maritime se rénove, 3. le « bottin » du logement, 4. cadastre, urbanisme, environnement, hygiène, cellule logement/guichet logement.

La fiche d’identification 2 « le Maritime se rénove », a été créée en vue de la préparation d’un événement prévu pour le printemps 2007 et portant sur les dangers dans le logement. La fiche d’identification 3 « le bottin du logement » servira à rédiger un almanach sur les opérateurs de logement à Molenbeek et destiné aux professionnels (administration, associations, services communaux, etc). La fiche d’identification 4, permet par exemple de dresser une carte d’identité des immeubles, reprenant : - la situation urbanistique existante, (permis de bâtir, permis d’urbanisme, environnement, etc) - les données du service de la population sur les locataires, qui sont inscrits officiellement de façon à mieux appréhender les situations clandestines, - accès aux données cadastrales et état des lieux du bâti, (primes réno, prime façade, énergie, etc) - etc. Vu les nombreux éléments d’ordre privé, ces données seront affectées et consultables uniquement par les différents services communaux et non destinées aux publics. En finalité, ce travail permettra de recueillir un enchaînement d’informations techniques sur les états des lieux des logements, en vue d’établir : - une banque de donnée sur les montants des loyers pratiqués à Molenbeek, - la cartographie des immeubles à l’abandon, - définir une vision globale sur les prix de vente des biens immobiliers.

Au 3

ème quadrimestre, en combinant les contacts des permanences de janvier 2006 et la présence des propriétaires à

l’animation du 07 novembre 2006 sur le code du logement, nous comptabilisons à ce jour 91 entretiens au guichet. Aujourd’hui, la somme des fréquences aux permanences du guichet depuis sa création s’élève à 385 entretiens au total.

Description succincte des réalisations concrètes durant le quadrimestre : Réalisations : - Permanence logement 2 ½ journées par semaine au 62 rue de l’Escaut,

71

- Réunion et organisation de l’animation portant sur le code du logement avec l’IRL (07/11/06), - Réunion à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale, concernant le projet mosaïque (état des lieux des

coulages, entreposage des dalles au Centre Communautaire Maritime, projet de réalisation de la plaquette, etc), - Edition des fiches infos sur la « Libéralisation du marché de l’énergie », - Projet d’édition d’un article cartouche dans le Molenbeek Info et portant sur les baux de location, - Réalisation de fiches d’identifications (code du logement, le Maritime se rénove, bottin du logement, fiche cellule info sur le cadastre, l’urbanisme, l’environnement, population), - encodage des relevés du service de la population et recherche cadastrale, concernant des locataires du périmètre (Mexico – Intendant – Ribaucourt – Jubilé), - réalisation de la plaquette du projet mosaïque. Participation et Formation :

- Participation au lancement du DVD « Ma casa bon vivre » au théâtre Mercelis à Ixelles, - Participation à la Formation sur l’électricité (notion de base) organisé par Bonnevie, - Participation aux formations, notamment, sur les exigences élémentaires du code du logement (sécurité, salubrité et équipement), mais également la Régie foncière organisée par le RBDH le 16/11/06, - Participation à une animation pro active sur le monoxyde de carbone programmé par Bonnevie à eu

lieu à la rue des Ateliers. la manifestation a permis de réunir + de 60 femmes du quartier, en partie propriétaires de leur bien. A cette occasion, nous nous réunissions en petits groupes pour répondre à un questionnaire relatif au sujet donné.

2. Description des activités

Liste ou tableau comportant la mention de toutes les actions réalisées.

A/ CODE DU LOGEMENT :

Phase/activité ANNEE 2006

Description et remarques Début Fin Fréquence

Phase préparatoire

Préparation d’une animation sur le code du logement :

Animation sur le code du logement

Négociation avec l’IRL (Thierry Billiet – attaché - architecte), Réunion afin d’organiser la séance thématique : (07 novembre 2006 au guichet info logement),

Développement et édition de fiches infos mensuelles sur des thématiques du logement en vue d’informer mais également d’animer,

Rédaction des collèges pour l’impression de 3.000 toutes boites, Rédaction de courriers d’invitations individuelles destinés aux propriétaires non occupants.

03/06 03/06

Début des activités

le 07 novembre Destinés uniquement aux propriétaires non occupants.

Du 07/11/06

Au 07/11/06

1 seule

L’animation sur le code a été un succès dans la mesure où nous avons pu contacter un nombre appréciable de propriétaires non occupants. Hormis la durée de l’animation, le sujet a éveillé un intérêt certain et a suscité de nombreuses questions relatives aux cas individuels.

72

Statistique des fréquentations

Animation sur le code du logement du 07 novembre 2006 :

Sur 495 propriétaires non occupants, contactés par courriers individuels, 38 ont été présents à l’animation. En déduisant le nombre de (72) courriers revenus à l’administration, 385 propriétaires non occupants ont réellement été informés de l’animation.

Suite à l’analyse, le recensement du périmètre Maritime est le suivant :

Nous savons que 2.246 parcelles cadastrales ont été dénombrées, reprenant des immeubles d’habitations privées et publiques, des commerces, des entreprises, des bureaux, etc.

Sur 2.246 propriétés :

729 sont des propriétaires occupants 513 sont des propriétaires non occupants.

La somme totale des propriétés « toutes confondues » représentent 1.242 propriétaires. Plus de la moitié des habitations du Maritime sont issue du patrimoine privé.

Sur 2.246 unités immobilières :

495 propriétaires non occupants

contactés

38 propriétaires non occupants

présents

1004 bureaux,

entreprises, etc.

729

propriétaires occupants

513

propriétaires non

occupants

73

Indications statistiques :

A propos de l’animation sur le code du logement :

En 2004, lors des envois aux 513 propriétaires non occupants, 18 courriers sont revenus à l’administration, suite aux changements d’adresse mais également parce que les nouveaux propriétaires n’étaient pas encore inscrits au registre du cadastre.

Nb : 12 mois calendrier sont nécessaire afin qu’un nouveau candidat acquéreur soit inscrit au registre national du cadastre.

2004

495 propriétaires

non occupants

18 propriétaires

néant au cadastre

En 2006, ce montant a été multiplié par 4 (18x4=72). Interprétation : En l’espace de 2 années, cela signifie probablement que l’immobilier vit un essor considérable. Les immeubles se vendent et s’achètent 4x plus qu’auparavant. Le marché fluctue, les transactions jouent un rôle financier important, (vente/achat et revente, rapide plus- value financière, opérations purement spéculatives).

Afin de confirmer ces faits, les coordonnées seront à nouveau re-vérifiées au cadastre, en superposant les informations initiales de 2004 et celles de 2006.

2006

385 propriétaires non

occupants

72

propriétaires en cours d'enregistremt au

cadastre

74

B) PROJET MOSAIQUE :

Phase/activité ANNEE 2006

Description et remarques Début Fin Fréquence

Phase préparatoire

Réalisation des dalles en mosaïque

Réalisation des matrices pour la fabrication des dalles.

Réalisation de 40 matrices en acier par une entreprise à Pont A Celles 6230 situé à La Louvière.

01/06 04/06

Début des activités

Atelier de coulage des dalles

Mise en place d’ateliers de coulage :

10 séances ont été nécessaires pour réaliser les dalles

19 avril 06 21 juin 06 10 fréquences

Partenariat du Guichet Info Logement et de la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale Le guichet info logement a assuré tous les aspects techniques du projet mosaïque qui consistait d’une part à la réalisation des matrices nécessaires à l’exécution des dalles, mais également à préparer le démarrage des ateliers béton.

Réalisation des matrices et coulage de +/-400 dalles au sein des ateliers Polybonnevie,

Organisation des séances de coulage, (10 séances prévues chaque mercredis),

Préparation et choix des modèles (en collaboration avec la Maison des Cultures et de la cohésion sociale),

Prise en compte des critères esthétiques et géométriques des réalisations.

Nos craintes reposaient principalement sur les mélanges chimiques béton/sable/gravier. Grâce aux nombreux tests que nous avons réalisés en amont, la majorité des dalles ont été conçue avec succès. Les émaux résistent et l’effet béton se caractérise par un coloris gris beige pâle. De nombreux malentendus administratifs rencontrés lors de l’acquisition des matériaux de construction :

Malentendus au sujet des matériaux initialement commandés (confusion dans la coordination du service secrétariat ),

Retard dans la procédure, etc.

L’ensemble des dalles réalisées est entreposé au Centre Communautaire Maritime. La pose de dalles est prévue au printemps 2007. La réalisation d’une plaquette du projet mosaïque est prévue et proposera différents phasage de sa réalisation. Dans le cadre de l’inauguration de La Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale, nous avons conçu un support triptyque reprenant les étapes du projet mosaïque.

Avez-vous pu respecter le planning proposé dans la fiche de projet ou le rapport d’activité précédent ?

o Si non, pourquoi les retards sont-ils survenus ?

o Étaient-ils prévisibles, évitables ?

o Combien de temps a été perdu ?

o Quelles sont les conséquences de ces retards ? (en terme de réalisation et au niveau financier)

En fin 2005, certaines conclusions furent apportées notamment à propos des actions prévisionnelles de 2006. « dans le cadre de futures programmations, nous envisageons, pour 2006 :

d’apporter une réflexion sur la meilleure communication à mener dans le quartier Maritime, publicité radiophonique, d’inciter « vivement » les opérateurs et le comité du quartier Maritime à être plus actifs et à participer davantage au relais des informations, de renforcer la publicité par l’édition de fiches infos explicatives et détaillées sur l’habitat, par des animations proactives programmées tous les 2 mois, à partir de février 2006, de promouvoir également des animations et des présences itinérantes délocalisées au sein des écoles, des associations, afin d’accentuer la visibilité et l’image du Guichet. »

75

Fiches infos : Si non, pourquoi les retards sont-ils survenus ? En 2005, la proposition relative aux éditions de fiches infos thématiques, était excessivement ambitieuse. D’une part, ces propositions ont été présentées prématurément au service des projets subsidiés, sans concerter l’ensemble des opérateurs prévus pour ces différentes manifestations. D’autre part, les opérateurs et partenaires ont établi leur programmation respective, la marge de possibilité étant étroite, nous avons dû soit annuler, soit reporter différentes propositions. Une animation nécessite parfois plus de 6 mois de procédures avant de voir le jour. Beaucoup de retards surviennent à cause d’ajournement de réunion, congé ou absence de certains intervenants, indisponibilité pour cause de temps ou pour la réalisation de leurs projets en cours, etc. La préparation des fiches infos nécessite des démarches administratives (collèges, maquette du toute boite, impression et distribution au sein du périmètre, etc). Étaient-ils prévisibles, évitables ? Envisager un calendrier précis sur l’édition de fiches thématiques est un travail délicat, dans la mesure où nous ne pouvons sonder à l’avance les thématiques « tendances » qui sont ou qui seront d’actualité. En effet, même si nous planifions certaines éditions, nous constatons ainsi que certains sujets sont anticipés par les médias, télés ou institutions ministérielles, par exemple : - La Ministre Françoise DUPUIS facilite l’accès de certaines primes logement mais également l’initiation de la nouvelle loi sur les normes d’habitabilité « Code du logement »

- La Ministre Evelyne HUYTEBROECK encourage la prise de conscience énergétique, les primes énergie pour les ménages et les entreprises, l’incitation aux économies d’énergie, etc.

Sur la base de ces informations, nous élaborons des fiches spécifiques, distribué dans le périmètre. Certaines programmations ont été diffusées par des associations de logements molenbeekoises, (La RUE, BONNEVIE, SOLIDARITE SAVOIR, etc), nous obligeant à reconduire ou écarter certains projets : dans certains cas « trop d’infos crée la confusion ». Le format des fiches proposées nécessite d’être re-lifté, le support actuel n’est pas attractif et ne donne pas envie de lire. L’idée est de concevoir de nouveaux modèles de fiches « quadri » polychromes, illustrées et originales.

Combien de temps a été perdu ? Evoquer le temps nécessite surtout un état des lieux du guichet info logement. D’un point de vue pratique, le rôle seul du coordinateur nécessite d’être conforté au sein d’une équipe dynamique dont l’atmosphère de travail encourage les actions, les innovations.

Une telle structure exige le renforcement d’effectifs supplémentaires ayant par exemple, la possibilité d’assumer : (les tâches courantes, la connaissance des dossiers ou matières en cours), notamment durant l’absence d’un des membres du guichet paraît évidente. Par conséquent, le rattachement du guichet info logement à la cellule logement, était immanquablement indispensable. Quelles sont les conséquences de ces retards ? (en terme de réalisation et au niveau financier) Concernant les fiches infos, nous avons engagé l’édition des fiches suivantes :

- fiche info 2006, sur le code du logement, - fiche info 2006, sur la libéralisation du marché de l’énergie, - fiche info 2007, sur les baux de locations, (en préparation) - fiche info 2007 sur l’annonce de l’événement « Le Maritime se rénove »,

Certaines actions entreprises n’ont pas eu de grandes incidences, en terme de réalisation. Les permanences logement ont été assurées par les fonctionnaires responsables de la cellule logement durant la période précédant les élections communales (les employés communaux et candidats aux élections ne peuvent effectuer des permanences).

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3. Planning des activités à réaliser jusqu’à la fin du projet

Liste ou tableau comportant la mention de toutes les actions ou activités envisagées jusqu’à la fin du projet. (Cf. modèle rubrique A.2.)

Phase/activité Description et remarques Début Fin Fréquence

Permanences Logement

Informer les habitants et propriétaires sur l’échéance du contrat de quartier Maritime et de l’introduction du dossier prime réno (prévu fin 12/2007).

Janvier

2007

Juin

2007

En cours

Tenue des permanences 2 ½ journées / semaine. En cours

« Le Maritime se rénove »

prévu du 23 au 28 avril 2007.

« De septembre 2006 à mars 2007 : »

Semaine du logement prévue au printemps 2007.

Dans le cadre du Contrat de Quartier Maritime, le Guichet Info Logement (re)propose la création d’un événement, intitulé « LE MARITIME SE RENOVE », prévu dans le courant du mois d’avril 2007.

L’événement proposera les thématiques de la Santé et des Dangers dans une habitation.

Plusieurs opérateurs de logement sont conviés à la manifestation ( BONNEVIE - CENTRE DE PRET, LA RUE, CELLULE LOGEMENT, CELLULE ENVIRONNEMENT, LA MEDIATIO LOCALE, SERVICE URBANISME, AGENCE IMMOBILIERE SOCIALE, ANTENNE J, INSPECTION REGIONALE DU LOGEMENT, SIBELGA, HABITAT ET RENOVATION.)

Depuis décembre 2006, plusieurs réunions de préparation ont eu lieu afin d’organiser les sujets et le planning des animations.

Etant donnée la vente récente de l’immeuble rue de l’Escaut n°62 – 64 et abritant le Guichet Info Logement, la plupart des interventions auront lieu chez l’opérateur « l’Oranger ».

Une animation sur le code du logement est prévue au Relais (antenne CPAS), situé rue Vandenboogaerde n°64. (PV en annexe)

Au sujet de la communication, un projet d’affiche sera réalisé et distribué aux opérateurs « relais » constitué de : ( Centre Communautaire Maritime, L’oranger, Projet Femmes du Maritime, Comité de quartier, les écoles communales n°2, les maisons de quartier, etc.

Une attention particulière sera apportée au public du quartier (jeunes, enfants, associations, etc.)

Nous constatons que les enfants relaient beaucoup d’informations (scolaires) auprès de leurs aînés.

septembre

2006

mars

2007

3

le bottin du logement

Projet de réalisation d’un Almanach reprenant les opérateurs du logement sur la commune de Molenbeek-Saint-Jean.

Mai 2007 Mai 2007

Cartographie du maritime

Recensement de 4 îlots en vue de l’analyse du parc immobilier : application des prix des loyers, type d’habitation, recenser les logements vides et ceux frappés d’arrêtés de fermeture, etc.

Mai 2007 Mai 2007

Fiche d’identification

– Cellule

Fiche interne de coordination générale reprenant des indications sur :

- Propriété & cadastre & population,

Mai 2007 Mai 2007

77

logement - Urbanisme,

- Environnement,

- Hygiène,

- Cellule logement / guichet info logement.

-

Pose des dalles de Mosaïque

Pose finale : Aménagement des trottoirs du quartier Maritime par +/- 400 dalles de béton incrusté de mosaïque.

Edition d’une brochure sur le projet mosaïque, en partenariat avec le guichet info logement.

Mai 2007 Mai 2007

Fiche infos Bail, enregistrement des baux, etc. Avril 2007 Avril 2007

B. Personnel affecté au projet

Une fiche par personne affectée au projet.

Nom : ERRAMI Âge : < 25 / 25-45/ 46 et+

Prénom : Abd-errahman Sexe : H / F

Belge / UE / Hors- UE Diplôme : < CESS / CESS / > CESS

NIV A1

Emploi subventionné : Oui / Non Temps de travail affecté au projet :

plein temps

% salaire affecté au CQ : 100% Durée du contrat : indéterminé

Date de début : janvier 2004 Date de fin :

Type d’activité : centre d’infos et de relais sur le logement

Expérience relevante/autre commentaire :

C. Résultats et évaluation

1. Résultats

Présentez les résultats quantitatifs et qualitatifs de votre action. Si possible, aidez-vous de tableaux et de graphiques.

o Commentez les résultats obtenus au regard des objectifs que vous avez définis.

o Si ceux-ci ne sont pas pleinement satisfaisants, que comptez-vous faire pour les améliorer ?

Combien d’emplois directs et indirects sont-ils générés par le projet (en ETP) ?

Hommes Femmes TOTAL <25 ans 25 et + <25 ans 25 et +

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Commentez.

Présentez les résultats quantitatifs et qualitatifs de votre action. Si possible, aidez-vous de tableaux et de

graphiques.

Permanences 2006 :

Avant d’aborder les résultats pour l’année 2006, un bref rappel sur les actions 2004 et 2005.

2005 : 135 (entretiens logements) + 87 (quinzaine du logement) = 222 entretiens.

Renovation Façade Energie Juridique Logement Propreté Salubrité Animation

o Divers

53 13 6 9 31 1 2 87 20

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Prime RénovationRecherche logementDivers

53

13

6 9

31

1 2

87

20

79

PERMANENCE DU GUICHET INFO LOGEMENT

o Analyse statistique des entretiens.

2006 : 53 (entretiens logements) + 38 (animations code du logement) = 91 entretiens.

o Ci-dessous sont repris les analyses précises pour chaque rubrique :

o Prime à la Rénovation

10 infos prime sur la prime à la rénovation,

2 infos sur les primes pour travaux réalisés en toiture,

1 introduction d’un dossier prime à la rénovation + intervention d’un architecte (permis de bâtir),

2 primes pour travaux d’intérieur (cuisine + rénovation du système électrique),

1 info sur la prime pour la commune d’Anderlecht (hors périmètre),

3 demandes de prime à la rénovation pour le contrat de quartier Mommaerts.

19 entretiens

primes rénovation

11 entretiens

primes façades

2 primes énergies

3 juridiques

9 logements

2 propretés

2 salubrités

38 Animation

code du logement

5 divers

Prime Rénovation

Prime Façade

Prime Energie

Juridique (Bail)

RechercheLogement

Propreté

Salubrité

Code du Logement

Divers (infosgénérales)

10 infos

primes

primes toiture

2

1 architecte + prime

2 primes électricité

1 Hors commune

3 Hors périmètre

80

Prime façade

5 dossiers façades relayés auprès de Polybonnevie,

2 infos sur les couleurs recommandées par le Service de l’Urbanisme,

1 litige administratif sur la majoration de 80 %, régularisé,

1 info sur la prime façade pour la rue du Comte de Flandre,

1 info sur la prime façade pour la rue Vandermaelen,

1 info sur la prime façade pour la rue Mommaerts

Logement

7 candidats relayés vers l’AIS,

2 candidats relayés vers SDRB et Fond du logement.

Energie : 2 primes énergie relayée (primes Energie IBGE).

Insalubrité : 2 familles relayées auprès du service des affaires sociales.

Environnement & Propret : 2 personnes ont été relayées vers le service de la cellule environnement du

Maritime.

7 candidats relayés vers "LA MAIS"

2 candidats relayés vers

(SDRB & FdL)

81

Juridique

1 problème au sujet du bail locatif,

1 propriétaire se renseigne pour la rédaction de baux (mise en location de ses appartements), indexation,

1 info sur les conseils juridiques concernant la mise en vente de son immeuble (soucis familiaux, divorce).

Les 3 candidats ont été relayés vers Antenne J.

Divers

2 infos sur l’accès de la prime à la rénovation ( impossibilité pour construction neuve & relayé vers l’IBGE pour

les primes ménages et travaux liés aux économies d’énergie),

2 infos sur les opérations du contrat de quartier & relayé vers la coordination sociale,

1 plainte concernant des travaux bruyants situés rue Vandenboogaerde.

problème avec bail locatif

1

1

info (bail + indexation)

conseil juridique (soucis familliaux & vente d'immeuble)

1

2 accès primes refusé

Infos sur opération CQ

2

plainte concernant un chantier

1

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2. Fiche d’évaluation

Quels sont les points forts de votre action ?

En tant que baromètre du logement, la permanence du guichet est l’instrument d’analyse efficace quant aux études qualitatives et quantitatives sur les questions relatives à l’habitat.

L’un des atouts aux entretiens, reste la capacité d’écoute et l’aptitude à relayer des demandes respectives, vers les opérateurs et/ou partenaires du logement.

Quels sont les points faibles et/ou les obstacles à sa pleine réalisation ?

La disponibilité en tant que service destiné au public, devrait à terme aboutir à une présence « pignon sur rue » dans le quartier Maritime.

La définition d’une telle structure devrait davantage être visible sur l’espace public que cantonnée au sein de l’administration communale.

Cela, afin d’imposer une présence signalétique, tant physique que structurelle.

Aujourd’hui, les permanences sont articulées sur 2 demi-journées par semaine (mardi matin + jeudi après-midi).

Pensez-vous pouvoir y remédier ?

Un financement supplémentaire conforterait le guichet, dans son autonomie pour ses missions

d’informations et de sensibilisation sur des projets « proactifs » à mener.

Les frais de fonctionnement ne permettent pas d’entreprendre des actions fortes et ambitieuses, étant donné le budget actuel alloué au projet.

Le public cible a-t-il été touché ?

En général, les propriétaires (occupants & non occupants) les locataires et les habitants du quartier Maritime ont été touchés par les actions d’informations du Guichet.

Sur la durée, nous parvenons à sensibiliser beaucoup de propriétaires, même si la détermination déployée nous empêche d’aborder un grand monde.

L’édition et la distribution de fiches spécifiques, les envois de courriers personnalisés, les animations et

les événements liés au domaine du logement, sont les moyens déployés pour arriver à nos fins.

D’autres propositions nous amènent aussi à réfléchir sur les manières de sensibiliser un public + jeune (écoles du quartier Maritime, les enfants des maisons de quartiers, etc).

Par ce biais, nous constatons par exemple que les enfants impliquent et responsabilisent leurs parents à travers les projets scolaires.

Le nombre de participants escomptés a-t-il été atteint ?

Durant les permanences et en fonction des matières abordées, les prévisions estimées sont relativement aléatoires.

Par rapport aux informations données, le sujet des primes à la rénovation reste la priorité des interventions.

Le tableau « analyse statistique des entretiens » confirme ce constat. (page n°12)

Selon les sujets alloués, la fréquence des présences aux animations spécifiques est importante.

Cependant, un nombre confortable de + de 385 entretiens a été atteint depuis 2004.

En 2006, 91 entretiens ont été comptabilisés, se répartissant selon 53 entretiens logements et 38 propriétaires présents à l’animation sur le code du logement.

Le budget prévu a-t-il été suivi ?

oui

Si non, pourquoi ?

Les habitants du périmètre ont-ils été impliqués…

Dans l’élaboration du projet/des activités ?

Non.

Dans sa mise en œuvre ?

Non.

Dans son suivi ou son évaluation ?

Non.

Si le projet se base sur un partenariat, celui-ci a-t-il été consigné dans une convention ?

Un partenariat existe dans le cadre du projet trottoir en mosaïque, entre le Guichet Info Logement et la

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Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale.

Quel a été l’apport du/des partenaire(s) ?

La MCCS a financé le projet mosaïque : (Contrat de Quartier & Fonds Politique des Grandes Villes) ainsi que son soutien logistique pour la commande d’ingrédients techniques nécessaire pour la fabrication des dalles en mosaïque.

Avez-vous collaboré avec les autres porteurs de projet du Contrat de quartier ? Commentez.

En 2007, la programmation de l’événement « Le Maritime se rénove » prévoit la collaboration avec des opérateurs du volet 5.

Les partenaires seront La Cellule Environnement du Maritime, Le centre Communautaire Maritime, l’asbl L’ORANGER, Les Maisons de quartier MQ3 Square des libérateurs & MQ4 Van Meyel, L’Agence Immobilière Sociale, La Maison de quartier Bonnevie.

3. Ajustement éventuel de la fiche de projet

o Y a-t-il eu des modifications dans la description du projet ? OUI NON le calendrier des actions ? OUI NON

ou les résultats à atteindre ? OUI NON Si vous avez répondu OUI à au moins une de ces questions : une version actualisée et datée de la fiche projet sera jointe en annexe. Si la modification a une incidence budgétaire, un avenant à la convention devra être établi. o Expliquez la/les raison(s) de cette/ces modification(s) o Quelles conséquences aura/auront-elle(s) sur le projet ?

D. Conclusion et perspectives

1. Perspectives et prévisions pour les années à venir (évolutions prévues, problèmes

à résoudre, risques, etc.)

Le contexte d’isolement du GIL au sein des projets subsidiés, restreignait le développement large de solutions initiatrices liées au logement. *La fonction n’étant pas représentée par une équipe mais par un seul effectif : le coordinateur.

Aujourd’hui, le rattachement à la Cellule Logement, permet d’une part d’intégrer un groupe définit et de mener des réflexions sur les questions de logement, d’environnement et d’énergie. D’autres part, grâce à la « fusion » des 2 cellules, les objectifs repris dans la fiche projet du dossier de base Maritime sont en adéquation avec les axes de travail de la Cellule logement. La lutte contre les logements à l’abandon, l’insalubrité des immeubles abandonnés, lutte et diminution de situations de locations abusives, font partie d’une analyse reprise au sein d’un périmètre circonscrit et expérimentale. Cela, afin de cueillir des données définissant le prix des loyers appliqués, les états des lieux administratifs et du bâti, etc. Cet outil d'étude pourrait être étendu à l’entièreté de la commune. Les conclusions des permanences nous indiquent également une diminution des interventions dues à l’échéance du contrat de quartier, prévue fin décembre 2007. La communication doit également permettre d’orienter des actions auprès du public, à l’aide d’important moyen, mais aussi auprès du personnel et des fonctionnaires communaux. La faiblesse actuelle repose sur des moyens de fonctionnement peu convaincant ! Essentiel si nous voulons éditer des brochures d’infos sur les logements ou tout instrument de promotions d’événement, d’initiations, d’animations et d’informations.

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E. Propositions et recommandations (rapport final)

Souhaitez-vous maintenir votre projet au-delà du CQ ? Pourquoi ? Aujourd’hui, étant donnée l’engouement réel pour l’immobilier ; il paraît évident qu’un tel projet soit soutenu au-delà du

Contrat de Quartier.

Si oui, quelles démarches ont été entamées pour assurer la pérennisation du projet ? La démarche réalisée depuis 2006, consiste au rattachement du guichet à la cellule Logement, sans pour autant évoquer sa pérennisation. Ces questions relèvent davantage de l’échevinat du Logement. Faut-il, à votre avis, reconduire ce type de projet dans le cadre des CQ ? Un guichet d’information et de relais sur le logement devrait exister pour l’entièreté de la commune. Un tel projet pourrait dans ce cas, élargir ses champs d’investigations en intervenant sans limite dans le périmètre molenbeekois et appuyé financièrement par La Région. De sorte qu’il existe une seule structure avec des missions claires, étendues et une méthodologie efficace.

Dans ce même quartier ou ailleurs ? A terme, le guichet info logement est appelé à exister pour l’ensemble de la commune. Aux permanences, certains propriétaires et habitants originaires d’autres contrats de quartier voire d’autres communes, se sont informé auprès du Guichet.

En tant que relais et point d’infos sur le logement, cet instrument est indispensable !

Quels aspects pourraient être améliorés dans le futur ?

L’installation « pignon sur rue » d’un tel service, renforcerait sa visibilité sur l’espace public.

De plus, dans ses effectifs, il serait intéressant de mettre en place l’engagement d’«agents de prévention du logement assermenté».

L’idée ici est de créer une fonction intermédiaire entre un agent de quartier et un fonctionnaire communal dans le but d’investiguer les logements privés/publics de la commune.

Leur rôle consisterait à être en relation « constant » avec les différents services communaux en lien avec le logement, les habitants, les propriétaires, les locataires et la cellule logement.

Le but étant par exemple d’éclairer certains dossiers « délicats » d’insalubrités, de non-conformités en tenant compte de régulariser « humainement » toutes situations préjudiciables.

Ces agents « de terrain » auront d’importants moyens d’investigations administratifs et techniques, au sein de la cellule logement. Ils seront en quelques sortes « une police préventive du logement »

Si non, pourquoi ? Autres propositions ou recommandations.

F. Rapport financier

1. Tableau général des demandes de subsides

Attention : le cas échéant, les clés de répartitions devront être explicitées.

Montant total Part régionale

Frais d'investissment

Frais de personnel

Frais de fonctionnement

Total

Autres subside (précisez)

Recettes liées au projet

2. Note explicative

Présentation synthétique des différents postes financiers.

3. Pièces justificatives

À fournir en annexe (suivre les recommandations du vade-mecum).

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G. Annexe

Insérer ici tout document intéressant produit par l’asbl dans le cadre de son projet et/ou utile à l’information qui n’aurait pas déjà été fourni à l’administration (pv de réunion, lettre type pour mailing, brochure, illustration, plan, affiche, etc.).

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5 Annexe : C4 injustifié :

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6 Annexe - Plaintes harcèlement ;

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VI. Projet Artisan du Sud asbl :

Les 1ère tractations dans la mise en route du projet « Artisan du Sud » ont débutés en 1998 avec la mission locale de

Molenbeek, dirigé à l’époque par Mr Vinck. (Voir annexe page 136)

En Avril 2000, l’asbl Molenbeek-Formation dirigé par Ronald Ceulemans, tente une récupération du projet Artisan du

Sud, dans le cadre de objectif 3 et de manière flagrante rempli le dossier de candidature au nom de Molenbeek

Formation sans nous avoir averti ; un de nos administrateurs ayant constaté « la magouille » ; nous avions pris la

décision de retirer notre projet de la tutelle des instigateurs de l’escroquerie institutionnelle ». (Voir annexe de la

page 139 à 146).

Pour prétendre à notre indépendance et donc éviter l’assistanat, tellement reproché par l’intelligencia politique

institutionnel, nous avions besoin de l’agrément de Bruxelles Formation afin de postuler les cours et matières

nécessaires à la bonne marche de notre « futur entreprise » ; mais les problèmes ont commencé !

A savoir, que les démarches nécessaires à la réalisation de notre projet prendraient trop de temps, par rapport à la

(date line) signifié par la commission local de développement intégré du contrat de quartier Duchesse de Brabant

(CLDI) et de l’octroi du subside affecté au projet de Formation. (Voir annexe page 147 à 164).

Ensuite, s’en est suivi un véritable parcours de combattant pour atteindre l’objectif de notre indépendance, puisque

nous ambitionnons de créer à terme une entreprise de parachèvement orientale, en prévoyant notamment

l’embauche de plusieurs jeunes de Molenbeek, avec des chantiers potentiels à l’appui. (Voir annexe de la page 164

à 181)

Toutes les informations nous étant nécessaire à la réalisation du projet, étaient maîtrisé par la mission locale de

Molenbeek et la CLES ; nous étions d’avance promu à l’échec à cause d’une politique sociale volontaire dont le seul

but était la mainmise de tous les subsides, sous le seul joug d’une machine dont l’omerta est encore aujourd’hui,

d’empêcher la jeunesse molenbeekoise à devenir entreprenante mais surtout indépendante !

Ainsi, par un mécanisme presque « machiavélique », les projets des jeunes, les initiatives de développement, les

réunions de quartiers et assemblés générales des contrats de quartier, servent uniquement à s’approprier les projets

des jeunes et habitants mais pire encore, initier tous leur projets à leur place, frustrants et dégoûtants ainsi une

jeunesse désabusé sur fond de promesses politiques et mensongères !

La C.L.E.S, (Cellule de Lutte contre l’Exclusion Sociale) ou plutôt (Cellule de Lutte Pour l’Exclusion Sociale)

devenant le bras armé des fractures sociales, ainsi que d’autres associations ou structures communales parallèles se

servant et détournant les vrais problèmes dont la gestion de l’assistance est devenu hélas, une raison socialiste !

Le projet « Artisan du Sud » devenant juste un petit projet pilote, qui n’a pu atteindre son but et dissous pour des

raisons juridiques, liés entre-autre à des conflits internes dont la raison communale en est pour beaucoup

responsable !

La fontaine Cage aux Ours est l’illustration finale de l’ambition 1ere, duquel beaucoup d’initiatives, de réalisations et

projets merveilleux auraient pu contribuer à créer plusieurs entreprises de décoration et de parachèvement à

Molenbeek et à Bruxelles en général. (Voir page 182 à 187).

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Asbl Artisan du Sud. PROJET DE FORMATION EN ARTISANAT MAROCAIN. CONTRAT DE QUARTIER DUCHESSE DE BRABANT

TABLE DES MATIERES nb/ ne pas tenir compte de la classification ci-dessous !

I- ORIGINE P. 2 II- PUBLIC CIBLE P. 3 III- OBJECTIFS GENERALS P. 3 IV- OBJECTIFS OPERATIONNELS P. 3

IV.1- La définition d’un projet de vie personnel P. 4 IV.2- Le niveau technique et pédagogique P. 4 IV.3- La nomenclature de la formation P. 4 IV.3.1- Stuc et Tadelakt P. 4 IV.3.2- Zellige P. 6 IV.3.3- Récapitulatif P. 8 IV.3.3.1.Grille horaire zellige P. 8 IV 3.3.2 Grille horaire stuc/tadelakt P. 9 IV.4- Au niveau social P.10 IV.5- Remise à niveau P.10 IV.6- Education P.10 IV.7- Insertion professionnelle P.10 V- OPERATIONNALISATION P.11

V.1- Dans le temps P.11 V.2- Le personnel encadrant P.11 V.3- Les évaluations P.11 V.4- Le processus de mise à l’emploi et le suivi après formation P.11 VI- PLAN FINANCIER P.12 VI.1- Charges salariales P.12 VI.2- Frais généraux P.12 VI.3- Promotion et fonctionnement P.12 VI.4- Coût de consommation et d’équipement P.12 VI.5- Frais de locataire P.12 VI.6- Chiffres d’affaires P.13 VI.7- Marges brut sur vente P.13 VI.8- Besoin de financement P.13 VI.9- Les tableaux P.14 VI.9.1- Compte des charges et produits P.14 VI.9.2- Les subventions et le solde à financer P.15 VI.9.3- Chiffres d’affaires et achats de marchandises P.16 VII- CONCLUSION P.17 VIII- ANNEXES P.18

Auteur de Projet : H.I. - N.I. - A.E.

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I- ORIGINE Partant de nos parcours respectifs en tant que jeunes bruxellois issus de l'immigration, nous nous sommes posé la question quant à notre place dans la société belge et plus particulièrement le rôle à tenir pour tenter de revitaliser, à notre manière, le quartier. C'est ainsi que nous avons commencé à réfléchir au cadre de vie dans notre quartier et aux perspectives offertes à la population en général et aux jeunes en particulier. Nous avons fait plusieurs constats lors de cette démarche, dont un plus évident : la restructuration récente de certains opérateurs économiques a conduit à la quasi-disparition des entreprises du quartier. Ceci a notamment comme conséquence qu'une partie croissante de la population dispose de peu de moyens pour maintenir un niveau de vie acceptable. L'exclusion socio-économique se concentre dès lors dans le quartier et engendre auprès de ses habitants un sentiment d’incapacité à se (ré)intégrer dans un contexte social et professionnel global. Le quartier se referme sur lui-même, et à l'intérieur le tissu social s’y dégénère en entraînant : - une grande précarité de la population : chômage, minimex, - une dégradation générale de l'aspect du quartier ; - un sentiment d'insécurité ; - un repli identitaire et individuel ; - un isolement des personnes âgées ; Nous sommes convaincus que la mise en œuvre d'une formation d'insertion socioprofessionnelle (centre de formation ) aux métiers de l'artisanat d'origine marocaine constitue un des moyens d’agir efficacement sur cette dégradation socio-économique. Une enquête menée sur le terrain va dans ce sens. Elle tend à montrer l’existence d'une réelle demande en produits d'artisanat marocain. Ce secteur pourrait donc permettre, à moyen terme, un taux d'insertion et de mise à l'emploi pour les populations jeunes et sous-qualifiées issues du quartier. La formation visera donc plus particulièrement, des jeunes belges d'origine marocaine. Souvent hésitants, à cheval sur deux cultures, ils se verront stimulés par la redécouverte d'un patrimoine ancestral. Une identité positive pourra ainsi prendre forme à l'instar de ce que fût jadis la relation de compagnonnage dans le système des corporations. Le maître compagnon allait au-delà d'un apprentissage classique en optant pour une pédagogie plus participative. Grâce à ce type particulier d'apprentissage, ces jeunes ainsi formés par une méthodologie innovante pourront à leur tour développer diverses dynamiques locales, conviviales entre les différentes générations et entre les différentes cultures qu'ils côtoient tous les jours. Enfin, grâce à la formation académique de certains administrateurs (architecte, architecte d'intérieur), nous pourrons attribuer leurs connaissances et leurs expériences au service de ce projet.

103

II- LE PUBLIC CIBLE Des personnes peu ou pas qualifiées au chômage de moins de 25 ans (niveau primaire et/ou secondaire inférieure) intéressées par les métiers de l'artisanat. III- OBJECTIFS GENERALS A moyen terme, il s'agit de créer un centre de formation à la pause du ZELLIGE dans les règles de l'art et au travail du STUC et du TADELAKT pour candidats stagiaires (voir annexes 2 et 3). A long terme, nous examinerons la perspective de mettre sur pied une Entreprise à Finalité Sociale ( E F S ) dans le domaine de l'artisanat. IV- OBJEFCTIFS OPERATIONNELS IV.1- La définition d'un projet de vie personnel : En valorisant les compétences professionnelles du candidat par leur exercice réel, nous pourrons compter sur une (ré)appropriation de son projet de vie et un (ré)apprentissage des droits et obligations socioprofessionnels (horaires, présentation, ... ). En approchant des métiers liés à un secteur professionnel ciblé à savoir le ZELLIGE, le STUC et le TADELAKT, le candidat pourra maîtriser les techniques acquises et se (re)situer professionnellement. IV.2- Le niveau technique et pédagogique : Par la pratique du métier, les stagiaires en fin de phase formative devront : - Connaître les matériaux et leurs caractéristiques : Pour le ZELLIGE: Connaissance et maîtrise des matières des mortiers et des émaillages. Connaissance des outils nécessaires à leur traitement et installation. Pour le STUC et le TADELAKT : Connaissances et maîtrise des techniques de moulage et contre-moulage ; Connaissances d'outils et de matériaux tels que la résine, les pigments, les colorants,... - Lire un plan ; - Maîtrise du langage, des symboles et du vocabulaire de l’architecture d’intérieur.

104

IV.3- La nomenclature de la formation : Organisation Cette formation en atelier sera comparable à celle enseignée par les maîtres compagnons. Tant les cours théoriques que les cours pratiques seront donnés par le biais d'une pédagogie alternative où l'écart entre la théorie et la pratique se conçoit de façon souple et modulable. Ce mode d'enseignement apparaît comme plus approprié à ce type de public qui éprouve des difficultés à suivre une formation classique. IV.3.1- Stuc et Tadelakt : La formation en stuc et tadelakt s’étalera sur une période de 12 mois pour un groupe de 6 stagiaires. Cette formation pratique sera mise sous la responsabilité d'un Maître artisan et enseignée sur 4 trimestres. Elle sera constituée : - de cours de dessin géométrique (associés à l'art de l'ornementalisme oriental, la réflexion sur le stuc et le tadelakt et leur origine) ; - de cours d'histoire de l'art (notions générales) ; - de l’évaluation de la capacité de travail des stagiaires par rapport aux connaissances acquises durant la formation (savoir - savoir-faire) et aux différentes possibilités de transition d'emploi dans le monde professionnel. Ces jeunes stagiaires seront capables de plafonner, rejointoyer et rénover d'anciens plafonnages et d’effectuer une création artisanale de finition sur base d’un plan. Cette qualité "d'adaptation" des stagiaires et leur polyvalence sur chantier sera le bénéfice second de cet apprentissage. En parallèle, des cours de gestion, de comptabilité et de préparation à l'examen du jury central sur les connaissances de gestion essentielle pour se mettre à son compte seront dispensés en partenariat avec l’A.M.I.S*.

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Répartition des cours : ler trimestre : - apprentissage du métier d 'artisan et origine de l'artisanat et du stuc/tadelakt ; - connaissance des différents outils utilisés par l'artisan et leur utilité dans ce métier ; - connaissance de la matière (plâtre), de ses applications dans le bâtiment et dans la décoration ; - résistance des matériaux (base technique ) ; - connaissance du dessin géométrique (réf. : ouvrage / André PACARD ) ; - évaluation des acquis et du travail des stagiaires. 2ème trimestre : - connaissance des techniques de moules, de moulages des contre-moules et de la sculpture ;... - mise en pratique de la théorie en atelier ; - connaissance générale des techniques de parachèvement de chantier ; - exercices d'évaluations des techniques apprises par le Maître artisan ; - évaluation de la capacité de travail des stagiaires. 3ème trimestre : - connaissance des différentes lectures de parachèvement (lecture d'un plan de symboles et plan coupe-élévation) ; - exercices et conception personnelle d'un travail de stuc/tadelakt sur base d'une recherche graphique et géométrique ; - évaluation. 4ème trimestre : - examen du stagiaire durant laquelle une évaluation sera faite par rapport aux différents savoir-faire et connaissances acquis au cours de cette formation et appliqués sur le terrain professionnel ; - soumettre un mur ou un chantier à l'état brut de maçonnerie et évaluer l'acquis de la formation, la qualité du travail ainsi que la conception.

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IV.3.2- Zellige : Il s'agira de transmettre la technique de pose et non la fabrication de celui-ci : Cette formation s’étalera également sur une période de 12 mois pour un groupe de 6 stagiaires. La formation pratique sera mise sous la responsabilité d'un second Maître-artisan et enseignée en 4 trimestres. De même, il sera établi un cahier de charges reprenant un schéma détaillé des différents cours qui seront enseignés par trimestre aux stagiaires par le Maître de formation : - cours de dessin géométrique (associés à l'art de l'ornementalisme oriental, la réflexion sur le zellige et son origine) ; - cours d'histoire de l'art (notions générales). L’évaluation du travail des stagiaires s'effectuera par rapport aux différentes connaissances acquises durant la formation (habilité, savoir-faire, etc.) et par rapport aux différentes polyvalences d'emploi dans le monde professionnel (technique de pose du zellige, de pose du carrelage, de rejointoyage, de pose du gyproc, technique de rénovation d'anciens murs carrelés, création d'objet de décoration,...). Répartition des cours ler trimestre : - apprentissage du métier d'artisan et origine du zellige ; - connaissance des différents outils utilisés par l'artisan et leurs utilités dans ce métier (compas, fil à plomb, truelle...) ; - connaissance des matériaux tels que la terre, les pigments, la cuisson de la matière ; - connaissance de la technique de parachèvement, pose du zellige et ces applications dans le monde du bâtiment et dans la décoration ; - évaluation de la matière enseignée. 2ème trimestre : - connaissance des techniques de coffrage du zellige ; - mise en pratique de la théorie en atelier ; - connaissances générale des techniques de chantiers ; - exercices d'évaluations des techniques apprises par le Maître artisan ; - évaluation de la matière enseignée. 3ème trimestre : - connaissances des différentes lectures en matière de parachèvement (lecture d'un plan d'architecture, symboles, plan coupe-élévation...) ; - connaissance du dessin ; - exercices et conception personnelle d'un travail de pose de zellige sur base d'une recherche graphique et géométrique ; - évaluation de la matière enseignée. 4ème trimestre: Cette période sera la phase des examens pour le stagiaire où une évaluation sera faite sur base des différentes connaissances acquises durant la formation et appliquée sur le terrain professionnel. Un mur en atelier ou un chantier en rénovation sera soumis au stagiaire afin d'évaluer l'acquis de la formation, la qualité du travail et la maîtrise du savoir-faire dans la pose du zellige.

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IV.3.3- Récapitulatif : IV3.3.1. ZELLIGE

Formation du zellige : Rappel : - Le calcul se base sur une répartition annuelle de 12 mois, comprenant 10 mois de cours (théorique et pratique) et 2 mois de vacances annuelles. La semaine est basée sur 35 heures de cours dont 16 heures de cours généraux et 19 heures de cours pratiques (zellige et stuc/tadelakt). 1. La formation socioculturelle comprend les cours de remise à niveau : - Français, - Mathématique, - Vie sociale (citoyenneté), - Activités culturelles qui représente un totale de 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaines. 2. La formation en cours de gestion comprend : - Cours administratifs, - Cours juridiques (statuts travailleurs, gestion des sociétés,..), - Cours concernant les devis, métré 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaines.

INTITULE

Nbres

d’heures

FORMATION SOCIOCULTURELLE

160 h

GESTION

160 h

ZELLIGE

760 h

HISTOIRE DE L’ART

160 h

DESSIN GEOMETRIQUE

160 h

HEURES TOTALES

1 400 h

108

3. La formation du zellige représente un totale de 760 heures de cours pratique par année, soit 19 heures de pratique par semaine. 4. Les cours d’histoire de l’art représente un totale de 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaine. 5. Les cours de dessin géométrique représente un totale de 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaine. IV 3.3.2.STUC/ TADELAKT

INTITULE

Nbres d’heures

FORMATION SOCIOCULTURELLE

160 h

GESTION

160 h

STUC/TADELAKT

760 h

HISTOIRE DE L’ART

160 h

DESSIN GEOMETRIQUE

160 h

HEURES TOTALE

1400 h

Formation du stuc/tadelakt : Rappel : - Le calcul se base sur une répartition annuelle de 12 mois, comprenant 10 mois de cours (théorique et pratique) et 2 mois de vacances annuelles. La semaine est basée sur 35 heures de cours dont 16 heures de cours généraux et 19 heures de cours pratiques (zellige et stuc/tadelakt).

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1. La formation socioculturelle comprend les cours suivants :

Cours de remise à niveau : Français, Mathématique, Vie sociale (citoyenneté), Activités culturelles Le total représente 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaines. 2. La formation de cours de gestion comprend :

Cours administratifs, Cours juridiques (statuts travailleurs, indépendants, gestion des société,..), Cours concernant les devis, métré,.. Le total représente 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaines. 3. La Formation du stuc/tadelakt représente un total de 760 heures de cours pratique par année, soit 19 heures de pratique par semaine. 4. Les cours d’histoire de l’art représente un totale de 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaine. 5. Les cours de dessin géométrique représente un total de 160 heures de cours par année, soit 4 heures par semaine. IV.4- Au niveau social : La formation en atelier grâce au suivi individuel permettra : - la (ré)orientation psychologique, sociale et juridique ; - la réintégration en souplesse du candidat dans monde du travail ; - le ré-apprentissage du candidat à une bonne présentation, à travailler en équipe, à respecter les règlement de travail : ponctualité, régularité, etc. ; - la recherche d'un emploi. IV.5- Remise à niveau (formation de base) : Formation générale est basée sur le profil professionnel poursuivi : - cours de français par l'assistant(e) social(e) ; - initiation à la gestion ; - histoire de l'art ; - cours de dessin géométrique ;

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IV.6- Education : Au niveau de l'éducation permanente : - initiation à la citoyenneté ; - intégration sociale ; - activités culturelles (visites de musées, d’ateliers d'artisanat,...). - cours de vie sociale, de civisme. IV.7- Insertion professionnelle : Grâce au stage d’insertion, le candidat pourra perfectionner ses capacités techniques apprises durant la formation lui permettant ainsi d'augmenter ses opportunités d'emploi. En effet, tout au long de cette formation, le stagiaire apprendra des techniques liées au secteur du bâtiment (plafonnage, technique du parachèvement, maniement du gyproc, etc.). De plus, avec les cours de gestion qu'il aura suivi durant sa formation, le stagiaire pourra le cas échéant se mettre à son propre compte en proposant ses services directement au public. Enfin, il pourra toujours entamer des études supérieures dans les différents domaines enseignés s'il désire se spécialiser dans une branche spécifique. V- OPERATIONNALISATION V.1- Dans le temps (sur quatre ans) V.1.1- Le premier semestre de la 1 ère année : - publicité de la formation (en collaboration avec l’A.M. I. S.) ; - séance de préformation dans les locaux de l’A.M.I. S. ; - recherche d'un local et aménagement de celui-ci ; - recherche, sélection et engagement du coordinateur(trice) ; - recherche de deux Maîtres-artisans formateurs ; - recherche de l'assistant(e) social(e) ; - sélection des candidats stagiaires en collaboration avec l’A.M.I.S. (Mission Locale de Molenbeek). V.1.2- Deuxième semestre et années suivantes : - engagement des Maîtres artisans formateurs ; - engagement de l'Assistant(e) social(e) - achat des matières premières et de l'outillage propre à la consommation de la formation ; - début de la formation avec le premier groupe de stagiaires. NB : Le groupe de stagiaire est composé de 12 jeunes.

- six stagiaires pour la formation du zellige, - six stagiaires pour la formation du stuc/tadelakt.

V.2- Le personnel encadrant : - deux Maîtres artisans formateurs à mi-temps, en zellige et en stuc/tadelakt ; - un(e) coordinateur(trice) à mi-temps qui aura pour mission la gestion quotidienne, la comptabilité ; - un(e) assistant(e) social(e) qui aura pour mission la guidance des stagiaires, médiatrice entre les stagiaires etc. .

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V.3- Les évaluations : Les évaluations font partie d'un processus global de suivi et de guidance des candidats. Elles posent des jalons et permettent de faire évoluer le processus en cours en le confortant ou en lui donnant une meilleure orientation. Les évaluations sont organisées en deux phases Tous les trois mois, il y aura une évaluation du projet individuel de formation du stagiaire où il sera confronté à son "répondant social" et à son formateur. Cette évaluation servira à faire le point sur l'évolution de la formation et à fixer des objectifs à atteindre pour la période suivante. En fin de module de formation aura lieu l'évaluation finale en présence des mêmes personnes et du coordinateur. V.4. Le processus de mise à l'emploi et le suivi après la formation : La recherche d'un emploi en fin de formation se fera en collaboration avec l'antenne décentralisée de l’O.R.B.E.M. et de l’A.M.I.S.. Le candidat apprendra les techniques de communications écrites et verbales, l’entretien téléphonique, la préparation à un entretien d'embauche, la rédaction d’un CV, …

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VI- PLAN FINANCIER Dans l’élaboration du plan financier ci-joint, nous nous sommes basés sur les chiffres (hors TVA) suivant : VI.1- Charges salariales (Tableau VI.9.1) : Nous avons prévu d’engager un coordinateur à mi-temps et estimons à 640.000 BEF ses dépenses salariales. Les deux maîtres-artisans prévus pour dispenser les formations de zellige et de stuc/tadelakt seront également engagés à mi-temps, limitant la dépense salariale à 550.000 BEF chaque année par maître-artisan. Nous avons également prévu de prendre une assistante sociale à plein-temps, entraînant des charges salariales de 1.140.000 BEF par an (pour les années suivantes nous tenons compte de l’indexation). VI.2- Frais Généraux (Tableau VI.9.1) : Les Frais Généraux sont de 640.000 BEF, 556.000 BEF, 572.000 BEF et 688.000 BEF. Ils sont constitués annuellement de charges d’eau, de gaz et d’électricité pour un montant de 130.000 BEF, de 150.000 BEF de frais de leasing (sauf la dernière année où nous levons l’option d’achat), de frais de véhicule pour un montant de près de 130.000 BEF, d’honoraires comptables pour 50.000 BEF et de près de 80.000 BEF de frais de téléphone/fax/poste. La première année est celle du lancement de la formation : nous prévoyons 100.000 BEF de frais d’installation que nous n’activons pas. Les frais de leasing proviennent de l’achat d’une camionnette, essentielle pour le transport des marchandises. Etant donné que nous prévoyons une option d’achat supérieure à 15 % de la valeur d’achat, nous devons simplement déduire des charges locatives pour cette camionnette. Les frais augmentent en grande part de 10 à 20 % d’une année à l’autre. VI.3- Promotion et fonctionnement (Tableau VI.9.1) :

Ces frais sont de 60.000 BEF, 62.000 BEF, 64.000 BEF et 66.000 BEF respectivement. Ils sont constitués

annuellement de 50.000 BEF de frais de publicité et de 10.000 BEF d’abonnements à des revues

professionnelles. VI.4- Coût de consommation et d’équipement (Tableau VI.9.1) : Nous estimons les frais des copies de cours à 10.000 BEF annuellement. Nous consommerons des matières premières (zellige et stuc/tadelakt) pour un montant annuel de 600.000 BEF pour les besoins de la formation. Nous prévoyons l’achat d’un PC pour 60.000 BEF et de matériels didactiques et de fonctionnement pour un montant de 150.000 BEF la première année et 50.000 BEF les années suivantes. Nous achèterons du matériel de bureau et d’atelier pour un montant de 100.000 BEF la première année. Les amortissements totaux des 4 années seront de 37.000 BEF. VI.5- Frais de locataire (Tableau VI.9.1) : Leur hauteur est de 680.000 BEF la première année et de 600.000 BEF les autres années. Ce sont des frais d’assurance de 100.000 BEF, de 20.000 BEF de frais d’entretien et des frais de loyer pour 480.000 BEF (garantie locative la première année).

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VI.6- Chiffres d’affaires (Tableau VI.9.3) : Un chiffre d’affaires prévisionnel de 0 BEF, 1.900.000 BEF, de 4.600.000 BEF et de 7.300.000 BEF respectivement pour la première, la deuxième, la troisième et la quatrième année d’activité, obtenu en tenant compte d’un nombre de chantiers réalisables chaque année. Nous avons estimé pour la première année, nous ne pourrions-nous baser sur aucun chantier étant donné que les jeunes sont toujours en formation. Nous prévoyons ensuite une progression graduelle. Nous avons également supposé que nous puissions facturer, étant donné que nous privilégions une installation en tant que centre de formation. Nous nous sommes basés sur un prix moyen de facturation. Nos interventions peuvent, en effet concerner tout ou partie d’une habitation. VI.7- Marge brute sur vente (Tableau VI.9.3) : Nous posons une marge brute sur vente de 35 % sur les chantiers avec pose de zellige et de 60 % sur la réalisation des chantiers avec stuc / tadelakt. Les matières premières sont en effet plus importantes pour le zellige. Les achats s’élèvent donc à 0 BEF, 1.010.000 BEF, 2.465.000 BEF et 3.475.000 BEF respectivement la première, la deuxième, la troisième et la quatrième année d’activité. VI.8- Besoin de financement (Tableau VI.9.1 et VI.9.2) : Nous obtenons un total de charges –ayant tenu compte des amortissements en vigueur- de 5.210.000 BEF, 4.838.000 BEF, 4.906.000 BEF et 5.074.000 BEF respectivement pour la première, la deuxième, la troisième et la quatrième année d’activité. Si nous tenons compte des recettes provenant des chantiers prévus, notre besoin en subventions s’élèvera à 13.356.000 BEF pour les 4 années. D’après les différentes sources possibles de financement (pouvoirs publics belge et européen) nous obtenons des subventions pour un montant total de 19.303.091 BEF. En tenant compte d’un taux raisonnable de non-obtention de subventions, nous arrivons à faire face à toutes nos charges (19.309.091 BEF – 13.356.000 BEF). Etant donné l’évolution prévisible des recettes, nous estimons pouvoir être autonomes à partir de la cinquième année.

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VI.9- Les tableaux : VI.9.1- Compte des charges et produits :

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4

Ressources humaines

Coordinateur 640 000 650 000 660 000 670 000

Artisan-maître 550 000 560 000 570 000 580 000

Artisan-maître 550 000 560 000 570 000 580 000

Assistant social 1 140 000 1 160 000 1 180 000 1 200 000

2 880 000 2 930 000 2 980 000 3 030 000 11 820 000

Frais généraux

Electricité (redev. & cons.) 60 000 63 000 66 000 69 000

Chauffage (gaz) 50 000 53 000 56 000 59 000

Eau 20 000 21 000 22 000 23 000

Frais d'Installation 100 000 0 0 0

Camionnette en Leasing 150 000 150 000 150 000 250 000

Carburant + Autres Frais de véhicule 130 000 135 000 140 000 145 000

Honoraires comptable 50 000 50 000 50 000 50 000

Frais de téléphone, fax et poste 80 000 84 000 88 000 92 000

640 000 556 000 572 000 688 000 2 456 000

Promotion et fonctionnement

Promotion, publicité, dépliants 50 000 50 000 50 000 50 000

Abonnement, revues 10 000 12 000 14 000 16 000

60 000 62 000 64 000 66 000 252 000

Coût de consommation et d'équipement

Copies de cours 10 000 10 000 10 000 10 000

Matières consommables pour formations 600 000 600 000 600 000 600 000

Matériel informatique 60 000 0 0 0

Matériel didactique (outillages,...) 150 000 50 000 50 000 50 000

Mobilier d'atelier et de bureau 100 000 0 0 0

920 000 660 000 660 000 660 000 2 900 000

Frais de locataire

Assurance incendie + Resp. Civile 100 000 100 000 100 000 100 000

Entretien et Réparations 20 000 20 000 20 000 20 000

Loyers + garantie 560 000 480 000 480 000 480 000

680 000 600 000 600 000 600 000 2 480 000

Frais directs non prévisibles 30 000 30 000 30 000 30 000

(A) Total charges décaissées 5 210 000 4 838 000 4 906 000 5 074 000 20 028 000

(B) Dépenses opérationnelles 0 1 010 000 2 465 000 3 475 000

(C) Amortissements 37 000 42 000 47 000 52 000

(D) Recettes opérationnelles 0 1 900 000 4 600 000 7 300 000

(E) Besoin en subventions = (A+B+C)-(D) 5 247 000 3 990 000 2 818 000 1 301 000 13 356 000

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VI.9.2- Les subventions et le solde à financer :

Subventions

FSE 0 2 536 364 2 536 364 2 536 364

Contrat de quartier 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000

IBFFP 0 400 000 400 000 400 000

Cocof 0 300 000 300 000 300 000

ORBEM 400 000 400 000 400 000 400 000

(F) Total 2 400 000 5 636 364 5 636 364 5 636 364 19 309 091

(G) Solde à financer = (E) - (F) 2 847 000 -1 646 364 -2 818 364 -4 335 364

VI.9.3- Chiffres d’affaires et achats de marchandises :

Interventions P.U. Chantiers par an Consommables

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4

Zellige 325 000 0 2 5 7 0 650 000 1 625 000 2 275 000

Stuc/Tadelakt 120 000 0 3 7 10 0 360 000 840 000 1 200 000

TOTAL 0 1 010 000 2 465 000 3 475 000

Interventions P.U. Chantiers par an Chiffres d'affaires

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4

Zellige 500 000 0 2 5 8 0 1 000 000 2 500 000 4 000 000

Stuc/Tadelakt 300 000 0 3 7 11 0 900 000 2 100 000 3 300 000

TOTAL 0 1 900 000 4 600 000 7 300 000

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VII- CONCLUSION S’il est vrai que l’objectif premier de ce projet est la mise sur pied d’une formation en artisanat, nous espérons également plusieurs retombées positives sur le quartier suite à sa (re)dynamisation du fait notamment : - d’une rupture du sentiment ambiant que " rien ne bouge dans le quartier " puisque les jeunes du quartier acquièrent une formation qualifiante et sont susceptibles de trouver de l'emploi et/ou s’initier à une nouvelle formation ; - d’une meilleure convivialité entre les habitants du quartier du fait que ces derniers peuvent être les 1

er bénéficiaires

d'un tel projet en ayant recours à cette main-d'œuvre ; - d’une diminution du sentiment d'insécurité du fait de la revalorisation des jeunes qui auront reconquis une identité positive ; - d’une rupture de l'isolement des personnes âgées grâce à l'organisation de journées portes ouvertes du centre de formation. Les jeunes pourront exposer les avancées de leur travail tout en partageant leur expérience avec le public ; - d’un retour progressif d'entreprises dans le quartier pour collaborer à un tel projet ou par intérêt afin de tirer profit de ce nouveau dynamisme dans le quartier ; - Et enfin, de l'espoir que d'autres projets de ce type voient le jour.

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Annexe 1 – 1er dossier artisan du sud 1998 :

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Annexe 2 – Vinck :

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Annexe 3 – statut de l’asbl Artisan du Sud :

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Annexe 4 – Bruxelles Formation - objectif 3 :

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Annexe 5 – courriers :

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Annexe 6 - procédures Bruxelles Formation :

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Annexe 7 – Procédures Fondation Roi Baudoin :

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Annexe 8 - courriers :

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Annexe 9 – Conclusion :

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Fotos - fontaine cage aux ours – Scharbeek : fond politique des grandes villes

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VII. Projet de Formation aux techniques solaires (Jumelage Molenbeek – Oujda) :

Ce projet a été réapproprié par la Commune de Molenbeek (Echevinat de l’emploi) : Observer minutieusement les

dates !

En 2004, fût créé et initié au nom de l’asbl Art & Tech Nord/Sud, le projet de formation en pose de panneaux

photovoltaïque dans le cadre du jumelage Molenbeek Oujda. (Voir projet page 189 à 349).

Le projet initial de formation a été réalisé en 2002 et destiné pour les provinces du Sud (Sousse – Tiznit) dans le

cadre d’un financement européen (Voir page 334); celui-ci fut la base de travail pour le projet de jumelage entre

Molenbeek et Oujda. (Voir projet en page 342 à 449).

En réalité, le projet consistait à former dans un 1er temps un groupe de jeunes molenbeekois dans les métiers de la

pose des panneaux photovoltaïque et de transférer ensuite le savoir-faire dans la région de Matarka situé à Figuig

(Maroc orientale). (Voir annexe page 230 à 247).

Plusieurs contacts ont été pris en amont avec les responsables de l’association Espace Ziri pour la coopération, dont

Monsieur Ouerdi et administrateur de l’E.R.A.C. était notre correspondant (Etablissement Régional d’Aménagement

et de Construction de la région Orientale). (Voir annexe page 221 à 235).

L’idée ici était de promouvoir cette activité dans le cadre de l’électrification rural de la région d’Oujda et d’endiguer

les questions énergétiques par les solutions des énergies renouvelables ; par exemple un hammam solaire (construit

par les autorités de Matarka et de Figuig) mais alimenté par le solaire photovoltaïque et réalisé par les jeunes

molenbeekois et un groupe d’autres jeunes de Matarka ! (Voir annexe page 243 à 247).

L’annexe (en page 336 à 337), prouve que notre projet a été déposé au cabinet du bourgmestre dans la recherche

d’un subside, afin d’activer celui-ci dans le cadre de ce jumelage ; la coordinatrice du jumelage étant aujourd’hui la

collaboratrice de l’échevin de l’emploi, il n’est pas difficile alors de comprendre la réappropriation et la mainmise en

2007-08 par le PS (mission locale de molenbeek) et par El khanoussi du CDH (échevinat de l’emploi) de 2006 à 2012

sous l’ancienne majorité politique et cela peu de temps après la remise de mon C4 « injustifié »!

Plusieurs annexes et documents officiels et datés montrent le parcours de ce projet ! (voir page 326 à 340).

Ce travail a nécessité 4 années de zèle ; comptabilisant des cours de formation, (voir annexe Voots asbl : page 253 à

265) plusieurs voyages d’études afin de sensibiliser les autorités marocaines ; travaux d’études, d’investigations et

recensements de la demande solaire, travail de documentation et d’information relatif à l’élaboration du projet (voir

annexe page 266 à 309) ; sans compter la somme de +/- 12.000 euros d’investissements et économies personnels !

Madame Schepmans fut d’ailleurs maintes fois sollicitée (voir annexe page 327 à 330 et page 331 à 333 – et page

335) ; et connaissait aussi le parcours depuis 2002 ; malheureusement et mise à part le transfert à d’autres services,

aucunes aides n’a pu être soutenue !

Voilà ici, les méthodes d’un système politique malhabile, qui œuvrent non-seulement afin de « s’approprier » le

travail d’autrui en utilisant tous les moyens injustes pour s’en accaparer ; ce sont là les méthodes de personnes

incapables d’initier seul un projet, mais surtout qui sanctionnent une jeunesse et l’impossibilité d’être au commande

de leurs existences en approuvant l’assistance comme étant toujours leur seul choix de vie !

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« P RO J ET D E DÉ VE LO PP E ME NT &

I N I T I AT I O N A L’ E NE RG I E SO L AI R E &

D E MO N ST R AT I O N »

MOLENBEEK SAINT-JEAN

& PROVINCE d’OUJDA.

« Proposition de projet dans le cadre du jumelage entre Molenbeek-Saint-Jean et la Province d’Oujda. »

Abd-errahman ERRAMI

Coordinateur Social Auteur de Projet 2004.

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“Art & Tech” nord-sud asbl

Projet d’initiation à L’Energie Solaire.

I. Tables des matières – (ps/ ne pas tenir compte de la classification ci-dessous) :

I Table des matières. P.2

II Introduction. P.3

III Historique. P.4

IV Actualité. P.5

V Développement Projet Solaire. P.7

VI Projet Oujda (Formation / Initiation / Démonstration). P.9

VII Oujda. P.11

VIII Formation solaire à Oujda et création d’une entreprise d’insertion. P.13

IX Formation & construction d’un panneau thermique solaire. P.14 X Prévision budgétaire pour le stage démonstratif à Molenbeek P.18

XI Prévision budgétaire pour le stage démonstratif à Oujda. P.19

XII Micro Projet – Alimentation solaire d’un Hammam traditionnel. P.20

XIII Financement pour l’alimentation du Hammam traditionnel / solaire. P.21

XIV Tableau récapitulatif prévisionnel. P.22

XV Le Soleil. P.23

XVI Principe physique du composant électronique. P.24 XVII Energie solaire. P.27

XVIII Potentiel de l’énergie solaire. P.30 XIX Le toit photovoltaïque. P.32

XX Zone rurale. P.34

XXI Bibliographie Générale. P.36

XXII Bibliographie photovoltaïque et thermique solaire. P.37 XXIII Annexes. P.43

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II. Introduction :

« La fin de ce dernier millénaire aura été caractérisée par une explosion de la technologie, de la

production, des transports, de la consommation et des activités humaines en général.

L'énergie solaire fascine les êtres humains par la puissance qu'il rayonne mais ce n'est que dans la

deuxième moitié du 20ème

siècle que sont apparues de réelles applications technologiques de captage de

cette énergie.

Il a fallu attendre l'émergence de technologies performantes de capteurs économiques pour envisager une

industrialisation du procédé.

Ce formidable 'bond en avant' a aussi entraîné toute une série d'effets pervers, notamment celui d'une

augmentation inquiétante de la pollution dont nous mesurons aujourd’hui une partie des conséquences sur

notre environnement.

La protection de l'environnement est ainsi devenue un défi incontournable posé à nos sociétés modernes.

La technologie et le monde industriel œuvrent cette fois-ci au service de l'environnement afin d'apporter une

réponse à ce challenge.

Le soleil est à l’origine d’une grande part de l’énergie que nous utilisons chaque jour.

L’action de réchauffement direct, le vent et les vagues, et même les combustibles fossiles, tirent leur énergie

de son rayonnement.

Différents procédés permettent d’exploiter l’énergie solaire et le choix de la technique appropriée

dépendront de la situation locale.

183

III. Historique :

L’effet voltaïque a été découvert en 1839 par Alexandre Edmond Becquerel, un chercheur français qui se

demandait pourquoi certains matériaux faisaient des étincelles lorsqu’ils étaient exposés à la lumière.

Il a pu démontrer qu’il s’agissait d’une conversion directe de la lumière en énergie électrique.

A l’époque, les appareils fonctionnant à l’électricité n’avaient pas encore été inventés et il n’y avait donc pas

d’utilisation pratique de cette découverte.

Pendant la révolution industrielle, les scientifiques et les ingénieurs de l’époque ont eu l’idée d’utiliser de la

vapeur pour faire tourner des turbines, non seulement pour les besoins en énergie mécanique, mais aussi

pour générer de l’électricité.

Les combustibles étaient bon marché et l’impact sur l’environnement n’était pas un souci.

En 1905, Albert Einstein a écrit sur l’effet photovoltaïque en postulant que la lumière pouvait entrer à

l’intérieur des atomes, et que la collision entre les photons et les atomes pouvait faire sortir des électrons de

leurs orbites permettant la création électrique.

La première photopile a été développée aux Etats-Unis en 1954 par les chercheurs de laboratoires, qui ont

découvert que la photosensibilité du silicium pouvait être augmentée en ajoutant des « impuretés », une

technique appelé le « dopage » qui est utilisée dans tous les semi-conducteurs.

En dépit de l’intérêt des scientifiques pour ce phénomène au cours des années, ce n’est que lors de la course

vers l’espace que les cellules ont fait des progrès intéressants.

Les photopiles représentent en effet la solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord des

satellites pour effectuer les expériences dans l’espace.

L’utilisation des cellules solaires débute dans les années 40 dans le domaine spatial.

Les recherches d’après-guerre ont permis d’améliorer leurs performances et leur taille mais il faudra attendre

la crise énergétique des années 70 pour que les gouvernements et les industriels investissent dans la

technologie photovoltaïque et ses applications terrestres.

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IV. Actualité :

La technologie photovoltaïque est en plein essor, aux quatre coins du monde, de nombreuses possibilités

d'exploitation sont étudiées puis expérimentées dans l'espoir d'une commercialisation future.

En effet, malgré les chocs pétroliers de ces dernières années, l'évolution de la technologie et du marché

photovoltaïque est globalement positive.

Les méthodes de fabrication se sont améliorées réduisant les coûts de production et les volumes de

production ont été augmentés dans l'espoir de réduire les coûts.

La production mondiale de modules photovoltaïques est passée de 5 Mégawatts-crête en 1982 à 60 en 1992.

La croissance du marché photovoltaïque pour 1992 a été de +10% en moyenne, l'Europe ayant pu maintenir

un taux de croissance élevé de +25 à +30%, alors que les taux aux Etats-Unis et au Japon étaient

respectivement de +7% et de -5%.

Les applications photovoltaïques se répartissent de manière égale entre les pays industrialisés du Nord et les

pays dits en voie de développement.

L'époque de la démonstration des systèmes énergétiques autonomes est aujourd'hui révolue et en matière de

faisabilité, la preuve de leur bon fonctionnement n'est plus à faire.

« Avec le solaire photovoltaïque, on sait désormais électrifier des villages isolés sur le mode

décentralisé ».

Il n'y a pas de réel partage d'expérience entre les multiples partenaires d'un même projet et les différences

Nord-Sud, Sud-Sud engendrent quelquefois incompréhensions et frustrations.

Malgré l'attention portée par les grands bailleurs de fonds nationaux et internationaux aux questions

d'électrification en milieu rural, on constate que le montage de projets d'ampleur est confronté à

d'importantes difficultés : absence de cadre institutionnel adéquat, de planification, de concertation, de

formation et d'information...

Par ailleurs, une fois les projets ou les actions de formation terminée, il est souvent difficile de garder le

contact. En quelques petites années, les techniques évoluent, les hommes et les femmes changent et le savoir

se disperse. Il peut parfois même disparaître.

En matière de développement rural, la notion d'électrification décentralisée est fondamentale et la société

tout entière doit pouvoir s'en emparer facilement et même la banaliser.

Il s'agit, sans aucun doute, de passer rapidement d'une conception de l'énergie renouvelable, réservée aux

"spécialistes", à une conception de l'énergie renouvelable "familière à tous".

Aussi semble-t-il important et urgent de mettre en relation l'ensemble des acteurs du développement de

l'électricité rurale décentralisée et d'élargir les compétences et le nombre de personnes et de structures ayant

vocation à participer à de tels programmes.

185

Urgent également de susciter la mise en place de groupes qui favoriseront les contacts et les échanges entre

les spécialistes de chaque discipline et les utilisateurs potentiels.

Dans le domaine des énergies solaires, l'histoire a montré la nécessité de garder les hommes en relation et

capitaliser les expériences.

Favoriser les synergies et les rencontres entre les différents acteurs, faire circuler les informations et en

faciliter les échanges permettent de maintenir les compétences et faire valoir le savoir-faire local.

Ces énergies sont à considérer non comme une finalité, mais comme moyen permettant progrès et

développement dans le cadre de projets d'électrification rurale décentralisée.

186

V. Développement Projet Solaire :

V.1. Jumelage - Molenbeek-Saint-Jean & Oujda : C’est un projet audacieux, celui de se pencher sur ce thème d’actualité, incité à développer un projet sur

l’énergie solaire, technologie qui peut paraître inaccessible mais promu à un avenir certain.

L’idée en soi est d’activer une initiation d’impulsion sur les technologies renouvelables, initiation en vue de

devenir une passerelle pour le développement d’actions d’économies locales.

Cette initiation permettrait d’apprendre les bases élémentaires du fonctionnement d’un système

photovoltaïque et thermique solaire, promouvoir par l’incitation, la vulgarisation avec les moyens ludiques,

démonstratifs et informatifs.

L’utilité du projet réside dans le fait que certaines politiques (communales, régionales, européennes)

s’attèlent de plus en plus à entretenir sur des fonds d’accords nationaux et internationaux, des échanges

bilatéraux socioéconomiques et culturels, entre les continents.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’initiative de Développement et de Coopération,

par exemple dans le cadre de la création d’une entreprise « molenbeekoise » en territoire étranger et

demandeur d’une telle technologie.

En outre, notre Commune s’est inscrite à cette philosophie, en se référant au « Protocole de jumelage entre

la Commune de Molenbeek et la Province d’Oujda », il y a ici un potentiel non négligeable de ressources

et d’opportunité réciproque à saisir !

Ce projet d’initiation aux énergies renouvelables pourrait être un nouveau lien de coopération pour

l’introduction d’un savoir-faire technologique vers le Maroc, qui actuellement souffre cruellement

d’investisseurs et de logistiques socio-pédagogiques dans ce domaine.

(Belgique) Molenbeek Saint-Jean = Technologie Solaire.

(Maroc) Oujda = Technologie Traditionnelle Artisanale.

Cet échange formidable entre nos 2 Pays pourrait susciter un développement molenbeekois d’action locale

« Solaire » dans les zones rurales et périphériques à la ville d’OUJDA, et d’autre part un retour d’échange

tant au niveau de la transmission du savoir-faire artisanal marocain que des aspects d’échanges bilatéraux et

permanents de type socio-économique.

La contribution de notre commune apportera le savoir-faire logistique et la mise à disposition de son

expérience administrative dans la gestion des projets.

Cet accès à l'énergie solaire améliore les conditions de vie des populations rurales (dispensaire de santés,

écoles,…) et contribue ainsi à la création de nouveaux revenus locaux (petites activités artisanales,

irrigation, etc.)

Nous sommes persuadées que la mise en œuvre d'une initiation d'insertion aux techniques solaires,

constituera l’une des solutions pour agir efficacement contre la disparité des ressources humaines et l’exode

rural des habitants qui malheureusement est très fréquente dans notre actualité.

187

Ce projet se doit aussi de convaincre les usagers de l’importance du défi, celui de redévelopper son village

en étant un acteur actif et soucieux d’enrichir un patrimoine par le biais des ressources solaires et de ses

immenses bénéfices.

Aussi, cette initiative consistera à créer une passerelle pour les jeunes bruxellois en contribuant à développer

le pays d’origine grâce à l’énorme potentiel de l’énergie solaire, parce que ce regard neuf éveillera chez

ceux-ci de nouvelles perspectives encourageante sur le rapprochement socio-économique, culturel et

personnel.

La finalité dans notre action est de susciter et d’impulser les différents instruments de développement dans

ces dynamiques locales, conviviales et bilatérales entre le Nord et le sud, entre la Belgique et le Maroc, entre

L’Europe et l’Afrique.

« L’Occident et l’Orient sont sans cesse en quête l’un de l’autre,

Ils doivent finir par se rencontrer » !

R. TAGORE

188

VI. Projet : OUJDA « Formation / Initiation / Démonstration » :

Susciter une initiation aux nouvelles technologies, en particulier le domaine des énergies solaires.

Ce projet consiste au montage et l’installation de panneaux photovoltaïques et la construction de capteurs

thermiques solaires, dans le but de vulgariser et sensibiliser cette technique, mais aussi de faire prendre

conscience des impacts positifs sur notre environnement ainsi que sur notre économie.

En tant que jeunes bruxellois issus de l'immigration et sensible aux questions d’emplois et de

développements, nous réfléchissons sur des solutions qui consistent à renforcer les nombreux potentiels dans

les domaines innovants des technologies « High-Tech » et d’élargir un champ professionnel inconnu afin de

populariser sa banalisation.

C’est pourquoi, nous tentons de nous inscrire dans le développement durable et de mettre en exergue une

formation aux techniques solaires en tant que projet pilote parce que l’engouement actuel nous pousses à

réfléchir sur le système solaire et à anticiper les besoins futurs !

Notre idée est dans un 1er temps :

Action Nord: L’initiation d’une formation par la démonstration, de jeunes aux énergies

renouvelables à Molenbeek ;

Sensibilisation sur les questions actuelles d’économie d’énergie, d’environnement

rural ;

Incitation à l’utilité d’une pédagogie alternative, participative et auto-gestionnel.

Réaction Sud: Mise en pratique des acquis de la formation à Oujda et ses alentours ;

Susciter le développement de dynamiques locales d’auto construction de système de

panneaux thermiques solaires et d’installation de ânneaux photovoltaïque ;

Développement de micro-projets afin de promouvoir le développement durable dans

les régions du Sud.

L’originalité de ce projet est stimulée par l’accès de jeunes à une technologie dite

nouvelle dans le domaine de l’énergie solaire et aussi de les conscientiser à développer des initiatives de

coopération bilatérale avec le pays d’origine.

Ce terrain permettrait à encourager par exemple : l’ouverture de nouveaux marchés économiques favorisés

grâce à la double identité, mais elle inciterait aussi à étendre le marché belge de l’énergie solaire au-delà de

nos frontières.

Cette complémentarité permettrait d’envisager de créer à moyens termes des PME, qui répondrait à une

demande immédiate et effective importante d’énergie solaire dans le cadre d’électrification de sites isolé et

en multipliant l’initiative dans les nombreuses régions du Nord / Sud marocain.

Le constat final que nous attendons de cette expérience est le maintien sur une longue échéance, des

échanges partenariaux entre les différentes institutions bruxelloise et marocaine dans le but d’ouvrir une

véritable passerelle permanente économique et socioculturelle.

189

VII. OUJDA :

L'approvisionnement en électricité dans les régions rurales isolées est un problème de taille et d'actualité, en

particulier dans les pays en voie de développement et principalement dans le cadre de ce projet que nous

espérons réaliser dans la région d’OUJDA.

S’il est vrai que la technologie photovoltaïque est de plus en plus couramment intégrée dans les programmes

nationaux d'électrification rurale, le débat reste ouvert quant au choix d'un système photovoltaïque centralisé

et multifonctionnelle dans les domaines de l’eau, l’électricité, chaleur et l’hygiène.

Nous savons tous que l'électronique moderne requiert peu de puissances de sorte que beaucoup de petits

appareils peuvent être alimentés par une petite surface de cellules photovoltaïques, les calculatrices et les

montres sont de loin les applications les plus connues.

Les chargeurs de batteries, radios, lampes de poche, luminaires de jardin, fontaines, etc., sont d'autres

exemples et cette liste non limitative.

Ils constituent une alternative très intéressante aux piles qui comportent des risques divers de contamination

de l'environnement par les métaux lourds principalement et fortement utilisés dans ces régions.

Projet Pilote :

Il est essentiel d’impulser les mécanismes pédagogiques qui stimuleront l’autogestion et la

responsabilisation des infrastructures par les usagers.

Au-delà de l’action pédago-technique, la volonté d’implication des villageois et l’émergence potentielle

d’opérateurs privés locaux (dans le cas de créations d’entreprises d’insertions) seront les bases

fondamentales, des piliers sur lesquels doivent reposer aujourd’hui l’action de ce projet de développement.

Le triptyque « Politiques - Institutions – Investissements » doit être considéré dans ce cadre comme une

structure cohérente pour la réussite de ce projet.

Aussi faudra-il accompagner cette politique d’un effort soutenu par le renforcement contre la désertification

des régions pré-Saharienne, qui souffrent actuellement d’une politique nationale et régionale de l’eau en

milieu rural mais également :

- de la contribution financière des usagers,

- du développement du marché du solaire,

- de la promotion d’entreprises d’insertion ou provinciales spécialisées pour la commercialisation et la

maintenance après-vente.

Grâce à un ensoleillement important et des besoins énergétiques diffus qui ne peuvent pas être satisfaits par

d’autres sources d’énergies, le solaire est considérée depuis longtemps comme une alternative de choix pour

répondre aux besoins énergétiques de base des populations rurales.

190

Pour atteindre l’objectif d’incitation et de banalisation du solaire, nous proposons de privilégier la

méthodologie suivante pour la province d’OUJDA et ses alentours :

1. La formation aux techniques solaires à Molenbeek-Saint-Jean pour un groupe de 4 candidats

stagiaires.

2. La transmission de l’expérience Molenbeekoise aux jeunes de la province d’Oujda.

3. Création d’une entreprise d’insertion « para provincial » parce que cette structure sera fondamentale

et génératrice des actions locales autour de cette région ;

4. Pose du « photovoltaïque et thermique solaire » et alimentation du hammam traditionnel situé et

construit par le Centre de MAATARKA « Province de FIGUIG ».

Ce projet a été réalisé en collaboration avec l’Association Espace Ziri & pour la Coopération.

191

VIII. Initiation solaire à OUJDA et création d’une entreprise

d’insertion « para provincial » :

Structure fondamentale et génératrice des actions locales :

Oujda est la capitale du Maroc oriental, sa position géographique privilégiée fait d’elle un centre pour le

tourisme au Maghreb et un point de rencontre des itinéraires entre le Maroc et les autres pays de l’Afrique

du Nord.

Oujda fut fondé au 10ème

siècle par Ziri Ben Attia, chef de la tribu Maghraoua, et resta capital de son

royaume pour 80 années.

Elle a successivement abrité les dynasties d’Almoravide et d’Almohade.

Les deux dynasties l’ont enrichi.

Le Roi MerinideAbou Moulay Ismail était l’un des souverains qui n’a épargné aucun effort pour développer

cette ville.

Oujda est construite sur la plaine Angad, qui est entourée par une belle région montagneuse.

La médina est séparée de la nouvelle ville par des murailles qui sont l’évidence de son passé glorieux,

comme Bab Ouled Amram ou Bab Sidi Aïssa.

L’implantation du projet n’est donc pas du au hasard, Oujda se trouve au cœur d’un carrefour de deux axes

essentiels de circulation historique.

La Province aura comme mission de générer l’initiation et d’impulser la promotion des initiatives de

développement du solaire pour toutes les actions prévues dans ce programme.

La centralisation des ressources et des moyens sera la passerelle incontournable au niveau de la lecture des

différentes logistiques, qui seront menés en milieux isolés et gérés à partir de la médina d’Oujda.

Dans le cadre du micro projet, Oujda et son bassin orientale deviendrait la plaque tournante pédagogique du

système solaire et de l’entreprise d’insertion.

192

IX. Formation-Initiation : Construction d’un panneau thermique solaire :

En réalité, il s’agit ici d’inciter par le biais de la formation démonstratrice , les multiples possibilités

d’usages de l’énergie solaire en vue de sa banalisation et non d’une formation professionnelle pure.

LE PUBLIC CIBLE :

Une formation / initiation pédagogique (théoriques et pratiques).

Des personnes peu qualifiées & niveau professionnel (électricité), intéressées par cette nouvelle expérience

professionnelle.

OBJECTIFS GENERALS :

A moyen terme, il s'agit de créer un atelier d’initiation à la fabrication de panneaux solaires thermique et

photovoltaïque pour 4 candidats stagiaires.

A long terme, nous examinerons la perspective dans la création d’une Coopérative dans le domaine de

l’énergie solaire.

OBJEFCTIFS OPERATIONNELS :

La définition d'un projet de vie personnel et collectif :

Ce concept de formation aux énergies solaires tel qu’il se présente ici, pourra susciter une dynamique

d’éveille face à « une demande passive » dans la mesure où le résultat de cette expérience est d’inciter à

exploiter cette ressource illimitée, par des actions de sensibilisation et d’incitation par l’expérience et la

démonstration.

La phase suivante du projet étant de développer par les instances locales, des projets expérimentaux en

milieux isolés.

Ce micro projet fera partie de l’évaluation finale des stagiaires ou sera appliquée toutes les phases

successives de l’initiation.

La valorisation des compétences professionnelles du candidat à leur accès à cette technologie, se basera sur

l’appropriation d’un projet de vie personnelle ou collective et un (ré) apprentissage des droits et obligations

socioprofessionnelles (horaires, présentation, ponctualité).

Il s’agira aussi de développer l’esprit d’initiative collectif dans le cas d’un travail de groupe lors d’une

construction et gestion « collective » d’une exploitation solaire.

En s’initiant à ce nouveau secteur professionnel, le candidat pourra maîtriser les techniques acquises et se

(re)situer professionnellement, socialement et culturellement.

Le niveau technique et pédagogique :

Par cette initiation, les stagiaires en fin de phase formative connaîtront les matériaux, leurs compositions,

leurs caractéristiques et le montage

193

Panneaux photovoltaïques & Cellule thermique solaire:

Connaissance partielle des matériaux :

(silicium, profilé en aluminium, isolation, etc.)

Connaissance des instruments nécessaires à leurs traitements et installations :

(exercices de soudures, maniements de tubulaires, cuivre, verre, système de

connexion, thermostats, chaudière,…)

Lecture et réalisation de plan de montage électrique d’une habitation,

Apprentissage des systèmes de montage en intérieur,

Fonctionnement des systèmes de boilers pour la compréhension du thermique solaire dans une habitation.

La nomenclature de la formation :

Organisation :

Cette formation sera comparable à un type d’enseignement alternatif, qui tend à appliquer la théorie

directement par la pratique.

L'écart minime dans ce type d’enseignement entre la théorie et la pratique se conçoit de façon souple et

modulable.

Ce mode de transmission apparaît comme plus approprié à un type de public qui éprouve des difficultés à

suivre une formation dite classique.

Montage de panneaux photovoltaïque & cellule thermique solaire :

L’initiation démonstrative s’étalera sur une période de 3 mois pour un groupe de 4 stagiaires.

Cette formation pratique sera mise sous la responsabilité d'un technicien et modulés en 3 phases.

L’initiation démonstrative sera constituée :

Le 1er mois:

Cours théorie et pratique (début de la réalisation du panneau thermique solaire),

Introduction et préparation du micro-projet en collaboration avec les stagiaires.

Le 2ème mois:

Théorie et pratique (construction en cours du module),

Micro-projet en cours d’élaboration.

Le 3ème mois :

Pratique et fin de la construction du module.

Finalisation du micro-projet.

Une évaluation finale sera exercée en fin d’initiation et appliquée lors du micro-projet.

L’évaluation des capacités de travail des stagiaires sera faite par rapport aux connaissances acquises durant

la formation (savoir - savoir-faire, ..)

194

Répartition des cours :

1er mois :

Apprentissage et construction d’un module thermique solaire (1m x 1m) ;

Connaissance de base des différents composants du système photovoltaïque & thermique solaire ;

Notion de montage d’un système de chauffage d’eau par le thermique solaire;

Exercices d'évaluations des techniques apprises par le technicien ;

Préparation de groupe et développement du micro-projet – Hammam solaire de Matarka – à OUJDA ;

Evaluation de la capacité de travail des stagiaires.

2ème

mois :

Construction en cours du panneau thermique solaire ;

Notion d’électricité ;

Notion d’étude d’une habitation solaire ;

Micro-projet en cours d’élaboration ;

Evaluation de la capacité d’engagement des stagiaires.

3ème mois :

Lecture d'un plan de montage ;

Fonctionnement de système de pompage ;

Fin de la construction du module thermique solaire ;

Développement du micro projet (9 mois) c.-à-d. : 3 mois de stage + 6 mois à Figuig « hammam solaire) ;

Evaluation des stagiaires. Au niveau social :

La formation en atelier grâce au suivi individuel permettra :

La (ré) orientation du stagiaire, notamment à travers les filières émergentes des politiques d’incitation aux

énergies renouvelables : IBGE, Région de Bruxelles Capitale, Département de l’Energie, etc. « Des

techniciens sont de plus en plus sollicités dans le domaine de montage de panneaux thermiques et

photovoltaïques en toiture.

Le potentiel est énorme et la main d’œuvre est très limitée. »

Education permanente :

Initiation à la citoyenneté ;

Intégration sociale ;

Activités culturelles (visites d’exploitation solaire, d’ateliers de fabrication,...).

Insertion professionnelle :

Grâce à ce stage d’initiation, le candidat pourra perfectionner ses capacités techniques apprises durant la

formation lui permettant ainsi d'augmenter ses opportunités d'emploi dans cette nouvelle discipline, voire

même le cas échéant de constituer « sa propre entreprise ».

OPERATIONNALISATION :

Publicité de l’initiation solaire;

Séance de démonstration ;

Recherche d'un local (atelier) et aménagement de celui-ci ;

Recherche, sélection et engagement du technicien et du technicien assistant ;

195

Sélection des candidats stagiaires ;

Achat des matériaux et de l'outillage propre à la consommation de la formation ;

Début de l’initiation avec le premier groupe de stagiaires.

Le personnel encadrant :

Technicien en fabrication et montage de panneaux solaires ;

Technicien assistant ;

Un(e) coordinateur (trice) à temps plein qui aura pour mission la gestion quotidienne.

« Un accompagnateur dans le cadre du jumelage à Oujda »

Les évaluations :

Les évaluations font partie d'un processus global de suivi et de guidance des candidats.

Les évaluations sont organisées en deux phases :

Toutes les fins de mois, il y aura une évaluation du projet individuel de formation du stagiaire où il sera

confronté à son "répondant professionnel" et à son formateur-technicien.

Cette évaluation servira à faire le point sur l'évolution de la formation et à fixer des objectifs à atteindre pour

la période suivante.

En fin de module d’initiation aura lieu l'évaluation finale.

196

X. Prévision budgétaire pour le stage démonstratif à Molenbeek Saint-

Jean :

La première phase consiste à démarrer un module de démonstration à Molenbeek-Saint-Jean.

Celui ci permettra de commencer une initiation à la fabrication d’un panneau thermique solaire pour un

groupe de 4 stagiaires et réparti sur une période de 3 mois.

Période

3 mois de stage

Molenbeek

A. Ressources humaines

Technicien 375.000

Coordinateur(trice) 375.000

Assistant technicien 375.000

Total A 1.125.000

B. Frais généraux

Electricité local ( redev./consom. ) 45.000

Eau 60.000

Frais d’installation 500.000

Frais téléphone fax, poste, internet 180.000

Total B 785.000

C. Promotion et fonctionnement

Promotion, publicité, dépliants 150.000

Abonnement, revues 50.000

Total C 200.000

D. Coût de consommation et d'équipement

Copies de cours 50.000

Matières consommables pour la formation 600.000

Matériel informatique 150.000

Matériel didactique (outillages,...) 200.000

Mobilier d'atelier et de bureau 500.000

Total D 1.500.000

E. Frais de locataire

Assurance incendie + Resp. Civile 300.000

Entretien et Réparations 50.000

Loyers + garantie 60.000

Total E 410.000

F. Frais directs non prévisibles

Frais non prévisibles 50.000

Dépenses opérationnelles 500.000

Totale 550.000

Besoin en subventions = A+B+C+D+E+F 4.570.000 FB

197

XI. Prévision budgétaire pour le stage démonstratif à OUJDA :

La deuxième phase consiste à démarrer un autre module de démonstration dans la ville d’Oujda.

Celui ci permettra d’impulser la création d’un atelier permanent de démonstration et de formation à la

fabrication d’un panneau thermique solaire pour un groupe de 4 stagiaires, réparti sur une période de 3 mois.

Celui se fera avec les stagiaires Molenbeekois accompagnés du même nombre de stagiaires originaires de la

ville d’Oujda.

Période 3 mois de stage

Oujda


Technicien 375.000



Total A 1.125.000

B. Frais généraux

Electricité local ( redev./consom. ) 45.000

Eau 60.000

Frais d’installation 500.000

Frais téléphone fax, poste, internet 180.000

Total B 785.000


Promotion, publicité, dépliants 150.000

Abonnement, revues 50.000

Total C 200.000


Copies de cours 50.000

Matières consommables pour la formation 600.000

Matériel informatique 150.000

Matériel didactique (outillages,...) 200.000

Mobilier d'atelier et de bureau 500.000

Total D 1.500.000


Assurance incendie + Resp. Civile 300.000

Entretien et Réparations 50.000

Loyers + garantie 60.000

Total E 410.000

F. Frais directs non prévisibles



Totale 550.000

Totaux généraux


198

XII. Micro projet :

Alimentation par l’énergie solaire, d’un hammam traditionnel situé au Centre de MAATARKA « Province de FIGUIG »

Ce projet a été réalisé en collaboration avec l’ « Association Espace Ziri &

pour la Coopération »

La troisième phase du projet nous amène à développer le micro projet en région isolée, situé dans la

Province de Figuig.

Cette période permettra d’évaluer le potentiel acquis par les stagiaires durant cette expérience.

Cette phase démonstrative par la réalisation d’un projet commun et innovateur dans le cadre d’échange et de

développement durable, pourrait impulser la création d’un atelier permanent dans le domaine du solaire au

sein de notre commune.

Essentiel aussi de promouvoir la banalisation de cette technologie, à travers son information et les diverses

possibilités en matière d’économie d’énergie et des multiples usages dans une habitation et dans la vie

quotidienne.

199

- Financement Globale pour l’alimentation photovoltaïquedu Hammam

traditionnel:

Cet ouvrage sera réalisé collectivement avec :

- 4 stagiaires de Molenbeek Saint-Jean ;

- 4 stagiaires de la ville d’OUJDA) ;

- Les habitants du centre de MAATARKA de la Province de FIGUIG ;

- Les autorités de la ville d’OUJDA ;

- Les autorités locales de FIGUIG.

Période

6 mois

Micro-projet


Technicien 750.000


Accompagnateur 750.000


Total A 3.000.000

B. Construction & Gros œuvre & Techniques

Matériels techniques et installations des panneaux thermiques solaires 2.800.000

Forage et traitement en sous-sol 500.000

Etude et faisabilité 600.000

Total B 3.900.000

C. Frais directs non prévisibles



Totale C 1.000.000

Totaux généraux A+B+C 7.900.000 FB

Besoin en subventions 7.900.000 FB

200

XIV. Tableau récapitulatif prévisionnel :

3 mois de stage à

Molenbeek.

3 mois de stage à

Oujda.

6 mois de stage à

Figuig.

Total / 12 mois

4.570.000 FB

4.570.000 FB

7.900.000 FB

17.040.000 FB

201

XV. Le SOLEIL :

Le solaire photovoltaïque permet de produire de l'électricité à partir du rayonnement solaire.

La puissance d'un module se mesure en watt-crête, production du panneau dans des conditions optimales,

c'est-à-dire à midi par temps froid en plein soleil. Cette intensité maximale du soleil est égale à 1 000 W/m².

Les facteurs suivants auront une influence sur la "quantité de soleil" frappant les panneaux

photovoltaïques:

1. Les conditions météo (nébulosité, brouillard etc.).

2. La hauteur du soleil dans le ciel.

3. Le nombre d'heures de soleil dans la journée.

Rotation 25,38 jours Rayon 696 000 km

Température intérieure 15 000 000 K Température extérieure 5750 K

Masse 2 × 1030 kg

202

XVI. Principe physique du composant électronique :

1 - La cellule photovoltaïque ou photopile :

La cellule photovoltaïque est un composant électronique semi-conducteur dans lequel l'absorption des

photons, grains élémentaires de la lumière, libère des électrons chargés négativement et des "trous" chargés

positivement.

Ces charges électriques sont séparées par un champ électrique interne et collectées par une grille à l'avant et

un contact à l'arrière.

La cellule photovoltaïque constitue ainsi un générateur électrique élémentaire. Cette transformation directe

de la lumière en énergie électrique s'effectue donc sans pièce mobile, sans fluide sous pression, sans

élévation de température, sans pollution ni production de déchets.

203

2 - Le module :

Plusieurs cellules photovoltaïques, produisant environ 0,5 V, doivent être connectées entre elles afin de

fournir au récepteur extérieur une tension et une puissance adéquates. Ces ensembles de cellules sont ensuite

en capsulés dans des modules étanches qui les préservent de l'humidité et des chocs.

Les modules peuvent être assemblés en panneaux, eux-mêmes interconnectés pour former un champ de

modules. Dans une installation, l'ensemble des champs de modules constitue le champ photovoltaïque.

3 - Le stockage de l'électricité :

Très souvent, il n'existe pas de concomitance entre la période de production (ensoleillement) et la période de

consommation (par exemple alimentation d'un dispositif d'éclairage).

Il est donc indispensable de stocker l'énergie produite. En outre, ce stockage permet de répondre à des

besoins soudains de puissance très supérieurs à ce que pourrait fournir instantanément le champ

photovoltaïque.

Les dispositifs de stockage : ce sont le plus souvent des batteries au plomb et, plus rarement, au cadmium

nickel. Leur capacité de stockage correspond généralement à une consommation de 3 à 7 jours sans

recharge, voire 10 jours pour les installations nécessitant une grande marge de sécurité.

La régulation de charge protège les batteries contre les surcharges et décharges excessives et prolonge leur

durée de vie qui peut alors dépasser 5 à 7 ans.

4 - Le conditionnement de l'électricité :

Si nécessaire, un onduleur transforme le courant continu produit par le générateur photovoltaïque en courant

alternatif adapté aux normes industrielles (monophasé ou triphasé, 50 ou 60 Hertz).

Production d'électricité photovoltaïque :

La production de l'énergie se fait par des modules photovoltaïques, appelés photopiles, qui convertissent

directement la lumière du soleil en électricité.

Ensuite cette énergie est, soit injectée dans le réseau par l'intermédiaire d'un onduleur, soit stockée dans des

batteries.

Par sa souplesse et sa facilité d'installation et de maintenance, le photovoltaïque est incontestablement une

solution technique et économique pour l'électrification des sites isolés, tant dans les pays en développement

que dans les pays industrialisés.

204

Générateur relié au réseau

Dans le cas d'un générateur relié à un réseau, l'énergie captée est simplement convertie en courant alternatif

et injectée dans le réseau 220 Volts.

Ce principe général peut également s'appliquer chez le particulier. Dans ce cas, lorsque la production excède

la consommation propre, le compteur EDF tourne à l'envers :

L'électricité est alors revendue à EdF au même prix qu'elle lui est achetée. Ce principe, appelé "comptage

réversible " est actuellement toléré, pour les particuliers.

Dans certains pays comme l'Allemagne par exemple, des villes encouragent la production d'électricité

solaire en achetant cette électricité propre à des tarifs avantageux, rendant l'investissement d'autant plus

rentable.

Générateur photovoltaïque autonome

Schéma de principe d'un générateur photovoltaïque autonome

Dans le cas d'une production autonome d'électricité, les capteurs sont reliés à des batteries d'accumulateurs.

Cet élément, le plus sollicité, se charge et se décharge au gré des alternances "jour-nuit" et des variations

climatiques. La batterie fournissant du courant continu, l'électricité est donc utilisée selon deux standards :

3. continu (de 6 à 48 V ) directement pour tous les besoins de bases (éclairage, froid)

4. alternatif, 220 Volts, produit par un "onduleur" pour les besoins plus ponctuels (électroménager,

audiovisuel, petit outillage).

205

XVII. Energie Solaire :

Qu’est-ce que c’est ?

Fonctionnement :

La cellule photovoltaïque est composée d'un matériau semi-conducteur qui absorbe l'énergie lumineuse et la

transforme directement en courant électrique.

Le principe de fonctionnement de cette cellule fait appel aux propriétés du rayonnement et celles des semi-

conducteurs.

Le rayonnement énergétique qui nous provient du soleil résulte des réactions de fusion nucléaire qui ont lieu à

sa surface (transformation d'hydrogène en hélium).

La puissance ainsi dégagée à sa surface est d'environ 66 millions de Watts par m2.

Heureusement pour nous, une grande partie de cette énergie est atténuée pendant le parcours des 150 millions

de kilomètres qui nous séparent du soleil.

La puissance maximale directement récupérable à la surface de la terre est d'environ 1kW par m2.

Energie reçue par le sol de la Terre = 1kW/m

2

206

Le Solaire Thermique :

L'énergie du soleil peut être captée pour produire directement de la chaleur.

La chaleur peut être récupérée de façon "passive ", par un agencement architectural adapté, on parle alors

d'architecture bio-climatique.

Elle peut être également captée par l'intermédiaire d'un capteur thermique, pour assurer les besoins en eau

chaude (eau chaude sanitaire et piscine) et en chauffage.

La chaleur du soleil est également utilisée pour le séchage des récoltes et pour les besoins de cuisson (fours

solaires).

Schéma d'un capteur solaire thermique

« La conversion de la lumière du soleil en énergie électrique ou conversion photovoltaïque a été découverte par le

physicien français A.Becquerel en 1839. »

Le composant de base de cette transformation est la cellule photovoltaïque ou photopile.

Les caractéristiques électriques d'une seule cellule, ne permettent pas d'alimenter directement un équipement

électrique, les photopiles sont connectées électriquement entre elles et assemblées en modules étanches qui

les préservent de l'humidité et des chocs.

Ces modules peuvent être assemblés en panneaux, eux-mêmes interconnectés pour former un champ de

modules.

La production de l'énergie se fait par des modules photovoltaïques qui convertissent directement la lumière

du soleil en électricité.

Ensuite cette énergie est, soit injectée dans le réseau par l'intermédiaire d'un onduleur, soit stockée dans des

batteries.

Par sa souplesse et sa facilité d'installation et de maintenance, le photovoltaïque est incontestablement une

solution technique et économique pour l'électrification des sites isolés, tant dans les pays en développement

que dans les pays industrialisés.

207

XVIII. Potentiel de l’énergie solaire :

France : Premier constat :

La part des besoins couverts par le solaire est 2 fois plus importante dans le sud que dans le Nord.

L'énergie solaire peut couvrir jusqu'à 70% des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire à Toulon,

Perpignan ou Marseille alors qu'elle ne couvre que 30% seulement à Strasbourg ou Nancy.

Cependant, la quantité d'énergie économisée est quasiment la même, quelle que soit la localisation : 400 à

500 kWh par an et par m2 de capteur.

Second constat :

Le solaire se justifie aussi dans la moitié Nord.

Les besoins en chauffage y sont plus élevés : si les capteurs fournissent moins d'énergie l'hiver en raison du

faible ensoleillement, ils fonctionnent plus longtemps en mi-saison de chauffage.

L'idée reçue selon laquelle le solaire ne concerne que les régions chaudes et les pays en voie de

développement ne tient pas.

Répartition géographique de l'ensoleillement en France

208

Belgique : En Belgique, nous bénéficions en moyenne de 1300 à 1800 heures de soleil par an.

Même si le rayonnement est voilé, les capteurs utilisent malgré toute cette énergie. Une installation de 4m² de capteur permet de chauffer environ 200 à 250L d'eau chaude par jour.

Nombre d'heures d'ensoleillement par an (ci-dessus)

et répartition annuelle.

209

XIX. Le toit photovoltaïque :

Le principe du toit photovoltaïque consiste à intégrer un générateur photovoltaïque au toit d'un bâtiment ou

d'une habitation. Plusieurs milliers d'installations de ce type ont été réalisées dans les pays industrialisés.

Lorsque la production est supérieure à la consommation, le surplus alimente le réseau interconnecté.

Lorsque la production est insuffisante, le réseau fournit l'appoint d'énergie nécessaire.

Les flux d'énergie électrique sont comptabilisés dans les deux sens; la fonction de stockage est assurée par le

réseau.

Si des installations de ce type ne sont pas, à ce jour, économiquement rentables à cours terme, la baisse des

prix des matériels, les aides financières accordées et l'acceptation d'un surcoût dans une démarche de

protection de l'environnement, devraient grandement favoriser leur développement à moyen et à long terme.

Schéma de principe d'un toit photovoltaïque

Les pays comme l'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis ont initié des programmes très importants de

développement de ce type d'installations.

Japon : objectif de 70 000 installations

Allemagne : objectif de 100 000 toits d'ici 2005

Etats-Unis : objectif d'1 million d'installations d'ici 2010

L'Union Européenne prévoit la mise en place de 500 000 installations de ce type sur son territoire d'ici

2010.

Autriche : des toits photovoltaïques sur des maisons en lotissements

210

La France a développé le concept de mini-centrales photovoltaïques, dans le cadre de programmes

européens (150 installations environ à ce jour).

Cette réalisation de toits photovoltaïques connectés au réseau national de distribution d'électricité a été

couplée avec une démarche d'utilisation rationnelle de l'énergie.

Ce type de projet, outre son intérêt technique, permet également de mettre en place et de vulgariser les

procédures administratives et les contrats de vente et d'achat d'énergie au distributeur national, et de

promouvoir l'utilisation du photovoltaïque par des installations situées en zone périurbaine.

Schéma d'une installation type.

Etant donné que l'énergie solaire sera parfois insuffisante pour réchauffer le volume d'eau nécessaire, un

appoint est possible via la connexion à une chaudière (mazout, gaz), à un boiler (électrique, gaz) ou

simplement par l'utilisation de résistances électriques.

Certaines primes sont octroyées par différents organismes ( région, province, commune, intercommunale

d'électricité et de gaz )

211

XX. Zone Rurale :

Habitation isolée :

L'approvisionnement en électricité dans les régions rurales isolées est un problème d'actualité, en particulier

dans les pays en voie de développement.

De nombreuses organisations internationales d'aide aux pays en voie de développement ont choisi la

technologie photovoltaïque comme outil de développement social et économique pour fournir des services

de base à la population, tels que :

- le pompage de l'eau pour la consommation du village ou pour l'irrigation,

- la réfrigération pour la production de glace et la conservation de vaccins, sang, produits agricoles,

- l'éclairage (lampe portative, éclairage public, électrification villageoise...)

Exemples de projets solaires en Afrique.

Projet de développement : Niger

Eau potable, pompage photovoltaïque à Saaghia, Niger (photo ADEME). « Aménagement d’une pompe solaire »

Ce projet de développement a permis l’installation d’environ 830 systèmes de pompage, majoritairement à

partir d’eau souterraine, destinés à l’approvisionnement en eau potable, et de 500 systèmes communautaires

pour l’éclairage et la production de froid pour le bénéfice de 500.000 ruraux.

212

La dimension régionale a permis de banaliser des produits solaires économiques et fiables

(le coût d’investissement pour une pompe immergée installée dans un village de 2.000 habitants est de 49

Euros/habitant hors forage, ce qui correspond plus ou moins au coût/habitant d’une pompe d’exhaure

manuelle dans les programmes d’hydraulique villageoise).

Cette dimension régionale a également permis de définir des exigences minimales communes à tous les

pays : politique nationale de l’eau en milieu rural, attribution d’un coût à l’eau potable, contribution

financière des usagers, fiscalité adaptée, développement du marché du solaire, promotion d’entreprises

nationales spécialisées pour la commercialisation et la maintenance.

L’expérience acquise, permet aujourd’hui de mieux cerner l’intérêt de la technologie solaire, ainsi que ses

perspectives de diffusion et d’expansion au Sahel.

Il reste de nombreuses actions de ce type à mener pour intégrer le solaire dans l’économie des pays et le

diffuser à grande échelle.

213

XXI. Bibliographie Générale :

- IBGE (Institut bruxellois pour la Gestion de l’Environnement) ; - Administration de l’Environnement et de l’Energie de la Région de Bruxelles-Capitale ;

- Secrétariat d’Etat en charge de l’Energie (Ministre Alain HUTCHINSON) ;

- Remerciement à l’Atelier VOOT asbl :

Aux conseils apportés par Monsieur Jean MOTLLO ( formateur –technicien aux énergies solaires ) ;

- Remerciement à « Greenpeace Belgique » pour sa contribution apporter grâce au guide de l’énergie ;

- Royaume du MAROC – Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ;

- Remerciement pour l’équipe des agents de développement de la Mission Locale de

Molenbeek Saint-Jean et de l’asbl Molenbeek – Formation pour leurs conseils et contribution technique ;

« Je remercie également toutes les personnes qui m’ont apporté leur collaboration et leur effort soutenu, ainsi que celles et ceux qui m’encouragent à croire en cette Aventure ! »

Abd-errahman ERRAMI Architecte Designer

Auteur de Projet Mai 2004 – Molenbeek-Saint-Jean

214

XXII. Bibliographie "Photovoltaïque" :

WWW.

Photovoltaic welcome

Renewable Energy Centers Agency: EUREC. Les acteurs du Groupe Photovoltaïque PHASE www-phase.c-strasbourg.fr/pv/

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Le système photovoltaïque est alors l'ensemble du générateur photovoltaïque et des équipements de consommation www.inti.be/ecotopie/solvolt.html

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RETScreen International Le modèle Installation photovoltaïque de RETScreen International (Version 2000) peut être utilisée partout à travers le monde . retscreen.gc.ca/fr/g_photo.html

Adhérents photovoltaïques

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TOTAL ENERGIE - Le photovoltaïque

L'énergie photovoltaïque résulte de la transformation directe de la lumière du soleil en énergie électrique au moyen de cellules généralement à base www.total-energie.fr/photo/

Autos & Energies : énergie solaire, photovoltaïque ! solaire est utilisée pour produire de l'électricité au moyen de panneaux solaires, on dit que l'installation est de type " photovoltaïque ". www.a-e.ch/Solaire.html

Verein Sonnensegel - CH-3110 Münsingen Schweiz

Le terme de photovoltaïque qualifie la production d'énergie au moyen de la lumière du soleil. www.solarsail.ch/fr/photovoltaik.html

ADEME _ AQUITAINE

Qu'est-ce que le photovoltaïque ? Quels sont les principes de fonctionnement du photovoltaïque ? www.ademe.fr/aquitaine/htdocs/march_prod02.htm

TPG - Enviro. - Equipements - Centrale photovoltaïque

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Toiture Photovoltaïques Disponible sous forme de bardeaux, de tôle embouvetée. www.echosysteme.qc.ca/PV.html

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Programme Régional d'Utilisation de l'Energie Solaire

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[PDF] L'EOLIEN ET LE PHOTOVOLTAIQUE CONNAISSENT UNE FORTE CROISSANCE. Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat

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PROMES : Annuaire suisse romand : Prestations : Photovoltaïque

Construction & Fabrication, Manufacture d'équipements et (ou) d'éléments, Distribution & Vente, Représentants et commerces spécialisés. www.promes.ch/membres/pv.html

Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement Le solaire photovoltaïque La lumière du soleil peut directement être transformée en électricité par des panneaux photovoltaïques, sans pièces. www.ciele.org/filieres/solairephotovoltaique.htm

John Dupraz inaugure sa centrale photovoltaïque

John Dupraz inaugure sa centrale photovoltaïque. Festivités solaires à Soral. (20.6.01/MB) John Dupraz a invité ses amis. www.agirinfo.com/articles/2001_100-199/2001-189.htm

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217

Solaires photovoltaïques

NOUVELLES DU SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE 1999 Archives: 1996 - 1997 - 1998 - 2000 - 2001 - 2002 décembre. solar-club.web.cern.ch/solar-club/Sol_PV99.html

Energies décentralisées dans les pays du Sud : énergies

Photovoltaïques; Eolienne; Biomasse; Micro-hydraulique. Principe; Utilisations; Dimensionnement; Publications; Liens. www.enerdev.org/photovoltaique/

AAP 1996 : Photovoltaïque

Les technologies clés.Energie Photovoltaïque. Fiche Technologie-clé n : 100. VERSION 3. ... Présentation de la technologie. www.evariste.anvar.fr/100tc/1996/f100.html

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Introduction à la technique solaire - Le photovoltaïque

Feuilleter: Les centrales solaires thermiques. Le solaire passif. La centrale photovoltaïque du Mont-Soleil. www.sses.ch/fr/technique/photovoltaique.html

CLER - Toit Bleu - Le photovoltaïque raccordé au réseau ?

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Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML KAW : Centrale Photovoltaïque C'est au village de Kaw qu'a été installée, en 1982, la première centrale photovoltaïque française. 20 ans plus tard. europa.eu.int/comm/commissioners/barnier/document/kaw_cen_fr.pdf

Projet de démonstration photovoltaïque en milieu résidentiel Projet de démonstration photovoltaïque en milieu résidentiel. oee.nrcan.gc.ca/eae1997/peeerMore.cfm?unique=172

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Les filières, les marchés, les perspectives

Le photovoltaïque : les filières, les marchés, les perspectives. Durance. isnwww.in2p3.fr/reacteurs-hybrides/Dautreppe/Jourde/Jourde_res.htm

Bourgogne-sud

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Le Solaire PHOTOVOLTAÏQUE Isolé, Particularité : À partir de la LUMINOSITÉ du Soleil, captée par les Panneaux Solaires (ou Modules. vesubie.solaire.free.fr/PVisole1.html

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EDF et TOTAL FINA ELF alimenteront en électricité photovoltaïque 50 000 personnes dans l'Etat de Bahia, au Brésil. www.edf.fr/bitbucket/pdf/bahia.pdf

Photovoltaïque autonome

Premier Précédent Suivant Dernier Index Texte. 2phy.in2p3.fr/2001/jourdeppt/sld007.htm

Projet de démonstration photovoltaïque « PV-North »

Projet de démonstration photovoltaïque « PV-North ». Énergies renouvelables, Éolienne Solaire active et photovoltaïque. oee.nrcan.gc.ca/eae1997/peeerMore.cfm?unique=104

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www.menag-group.com/fr/energie/produits.htm

Le photovoltaïque en Autriche Fin 2000

Les installations photovoltaïques totalisaient une puissance de 4.874 kWp en Autriche, dont 3.203 kW. www.adit.fr/adit_edition/produits/vigie/br/v65/VGC_23_1.html

[PDF] SEMINAIRE ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE

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Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement Production d'électricité archipel des Glénans (éolien + photovoltaïque). 2, Ferme éolienne : Goulien. www.ciele.org/visite/

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XXIII. Annexes :

- Composition du Conseil d’Administration de l’asbl « Association Espace Ziri pour la

Coopération » ;

- Composition de l’Assemblée Générale ;

- Statut de l’Association ;

- Jumelage « Oujda & Molenbeek Saint-Jean » :

Bulletin d’information du Secrétariat d’Etat à l’Habitat ;

- Atelier de la Rue Voot :

Périodique ;

- Maroc Magazine :

Le Maroc Chez Vous ;

- Génial ! :

Le Soir 09/2003 ;

- IBGE :

Folder d’information « chauffage solaire » ;

- Energie :

Magazine ;

- GreenPeace ;

- Accord Gouvernementaux :

Articles de presse ;

- Institutions & Correspondances Administratives ;

220

Annexe 1

Composition du Conseil d’Administration de l’asbl : « Association Espace Ziri pour la Coopération » Composition de l’Assemblée Générale Statut de l’Association : Espace Ziri pour la Coopération »

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Annexe 2

Jumelage « Molenbeek-Saint-Jean & Oujda » - 2002.

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Annexe 3

Atelier de la rue Voot, Inscription aux séances de formation en techniques solaire, Préparation et immersion aux techniques de développements durables et les principes passifs de l’écoconstruction,

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Annexe 4

Périodique Maroc Magazine, « le Maroc chez Nous » Questions migratoires et MRE (Marocains Résidents à l’Etranger), Articles et anticipations sur l’offre et la demande concernant les énergies renouvelables et principalement le solaire.

257

258

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260

261

262

263

Le Maroc aujourd’hui

264

Actualité : Articles argumentant de nos jours, l’énorme engouement et la demande et l’offre dans

l’énergie renouvelable.

265

266

267

268

269

270

Annexe 5

Géniale et innovation ! Le soir : Septembre 2003, Le soir : Mai 2004, L’Express : Août 2005.

271

Génial !!!

272

Combiner le solaire et l’agriculture !!!

273

Annexe 6

IBGE (Folder d’information sur le chauffage solaire)

274

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Annexe 7

Energie : Magazine d’information – intercommunales de Gaz et d’Electricité Mai 2001.

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Annexe 8

Magazine d’information GREENPEACE, Maison basse énergie (avantages et rendements).

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Annexe 9

Accords Gouvernementaux, Courriers, Articles, Presse, Communiqué de presse, Arguments.

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Annexe 10

Institutions, Correspondances & courriers officiels, courriels, Notes, rapports réunions.

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330

331

VIII. Projet de Formation aux techniques solaires - provinces du sud (Tiznit) :

Projet de développement et coopération réalisé en 2002 explicitement dans le cadre d’une demande de

financement européen, pour les Provinces du Sud.

Ce manuscrit fut le modèle de référence pour l’élaboration du projet Molenbeek & Oujda dans le cadre du jumelage

entre les 2 régions.

332

« P R O J E T D E D É V E L O P P E M E N T E T D E

C O O P E R AT I O N &

I N I T I AT I O N A L’ E N E R G I E S O L AI R E »

« Province de TIZNIT »

« PROVINCE DE TIZNIT. »

La Source bleue Tiznit 1912.

Auteur de projet : Abd-Errahman ERRAMI Molenbeek-Saint-Jean - 2002

333

“Art & Tech” nord-sud asbl

Projet d’initiation à l’Energie Solaire.

Table des matières :

I- Introduction. P.3

II- Historique. P.4

III- Actualité. P.5

IV- Projet Tiznit. P.7

V- Tiznit. P.9

VI- Projet pilote. P.11

VII- 5 Micros projets. P.13

VIII- Initiation solaire et création d’une entreprise d’insertion P.14

IX- Formation – Initiation. P.15

X- Plan budgétaire pour le stage et le micro-projet à Tiznit. P.19

XI- Approvisionnement en eau pour l’irrigation de la palmeraie P.20

XII- Financement pour la construction d’une pompe solaire. P.23

XIII- Approvisionnement en eau potable pour Ait Brahim. P.24

XIV- Financement pour la construction d’une pompe solaire à Ait Brahim. P.26

XV- Electrification de Tin Idi et création d’une pompe à solaire. P.27

XVI- Financement pour l’Electrification des chemins de Tin Idi. P.29

XVII- Projet de Réfrigération pour les pêcheurs d’Aglou. P.30

XVIII- Financement pour la réfrigération et l’infrastructure à Aglou. P.31

XIX- Financement global des 5 projets. P.33

XX- Le Soleil. P.33

XXI- Principe physique du composant électronique. P.34

XXII- Energie Solaire. P.38

XXIII- Potentiel de l’énergie solaire. P.41

XXIV- Le toit Photovoltaïque. P.43

XXV- Zone rurale. P.45

XXVI- Bibliographie Générale P.51

XXVII- Bibliographie photovoltaïque et thermique solaire P.52

XXVIII- Annexes. P.56

334

I. Introduction :

« La fin de ce dernier millénaire aura été caractérisée par une explosion de la technologie, de la production, des transports, de la consommation et des activités humaines en général.

L'énergie solaire fascine les êtres humains par la puissance qu'il rayonne mais ce n'est que dans la deuxième moitié du 20ème siècle que sont apparues de réelles applications technologiques de captage de cette énergie.

Il a fallu attendre l'émergence de technologies performantes de capteurs économiques pour envisager une industrialisation du procédé.

Ce formidable 'bond en avant' a aussi entraîné toute une série d'effets pervers, notamment celui d'une augmentation inquiétante de la pollution dont nous mesurons aujourd’hui une partie des conséquences sur notre environnement. La protection de l'environnement est ainsi devenue un défi incontournable posé à nos sociétés modernes. La technologie et le monde industriel œuvrent cette fois-ci au service de l'environnement afin d'apporter une réponse à ce challenge. Le soleil est à l’origine d’une grande part de l’énergie que nous utilisons chaque jour. L’action de réchauffement direct, le vent et les vagues, et même les combustibles fossiles, tirent leur énergie de son rayonnement. Différents procédés permettent d’exploiter l’énergie solaire et le choix de la technique appropriée dépendront de la situation locale.

335

II. Historique :

L’effet voltaïque a été découvert en 1839 par Alexandre Edmond Becquerel, un chercheur français qui se demandait pourquoi certains matériaux faisaient des étincelles lorsqu’ils étaient exposés à la lumière. Il a pu démontrer qu’il s’agissait d’une conversion directe de la lumière en énergie électrique. A l’époque, les appareils fonctionnant à l’électricité n’avaient pas encore été inventés et il n’y avait donc pas d’utilisation pratique de cette découverte. Pendant la révolution industrielle, les scientifiques et les ingénieurs de l’époque ont eu l’idée d’utiliser de la vapeur pour faire tourner des turbines, non seulement pour les besoins en énergie mécanique, mais aussi pour générer de l’électricité.

Les combustibles étaient bon marché et l’impact sur l’environnement n’était pas un souci.

En 1905, Albert Einstein a écrit sur l’effet photovoltaïque en postulant que la lumière pouvait entrer à l’intérieur des atomes, et que la collision entre les photons et les atomes pouvait faire sortir des électrons de leurs orbites permettant la création de champ électrique.

La première photopile a été développée aux Etats-Unis en 1954 par les chercheurs de laboratoires, qui ont découvert que la photosensibilité du silicium pouvait être augmentée en ajoutant des « impuretés », une technique appelé « dopage » qui est utilisée dans tous les semi-conducteurs. En dépit de l’intérêt des scientifiques pour ce phénomène au cours des années, ce n’est que lors de la course vers l’espace que les cellules ont fait des progrès intéressants. Les photopiles représentent en effet la solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord des satellites pour effectuer les expériences dans l’espace. L’utilisation des cellules solaires débute dans les années 40 dans le domaine spatial. Les recherches d’après guerre ont permis d’améliorer leurs performances et leur taille mais il faudra attendre la crise énergétique des années 70 pour que les gouvernements et les industriels investissent dans la technologie photovoltaïque et ses applications terrestres.

336

III. Actualité :

La technologie photovoltaïque est en plein essor, aux quatre coins du monde, de nombreuses possibilités d'exploitation sont étudiées puis expérimentées dans l'espoir d'une commercialisation future.

En effet, malgré les chocs pétroliers de ces dernières années, l'évolution de la technologie et du marché photovoltaïque est globalement très positive.

Les méthodes de fabrication se sont améliorées réduisant les coûts de production et les volumes de production ont été augmentés dans l'espoir de réduire les coûts.

La production mondiale de modules photovoltaïques est passée de 5 Mégawatts-crête en 1982 à 60 en 1992.

La croissance du marché photovoltaïque pour 1992 a été de +10% en moyenne, l'Europe ayant pu maintenir un taux de croissance élevé de +25 à +30%, alors que les taux aux Etats-Unis et au Japon étaient respectivement de +7% et de -5%.

Les applications photovoltaïques se répartissent de manière égale entre les pays industrialisés du Nord et les pays dits en voie de développement.

L'époque de la démonstration des systèmes énergétiques autonomes est aujourd'hui révolue et en matière de faisabilité, la preuve de leur bon fonctionnement n'est plus à faire.

Avec le solaire photovoltaïque, on sait désormais électrifier des villages isolés sur le mode décentralisé.

Il n'y a pas de réel partage d'expérience entre les multiples partenaires d'un même projet et les différences Nord-Sud, Sud-Sud engendrent quelquefois incompréhensions et frustrations.

En matière de développement rural, la notion d'électrification décentralisée est fondamentale et la société tout entière doit pouvoir s'en emparer facilement et même la banaliser.

Il s'agit, sans aucun doute, de passer rapidement d'une conception de l'énergie renouvelable, réservée aux "spécialistes", à une conception de l'énergie renouvelable "familière à tous".

Aussi semble-t-il urgent de mettre en relation l'ensemble des acteurs du développement de l'électricité rurale décentralisée et d'élargir les compétences et le nombre de personnes et de structures ayant vocation à participer à de tels programmes.

Urgent également de susciter la mise en place de groupes qui favoriseront les contacts et les échanges entre les spécialistes de chaque discipline et les utilisateurs potentiels par le biais de la formation.

Dans le domaine des énergies solaires, l'histoire a montré la nécessité de garder les hommes en relation et capitaliser les expériences.

337

Favoriser les synergies et les rencontres entre les différents acteurs, faire circuler les informations et en faciliter les échanges permettent de maintenir les compétences et faire valoir les potentiels locaux grâce au solaire.

Ces énergies sont à considérer non comme une finalité, mais comme moyen permettant progrès et développement dans le cadre de projets d'électrification rurale décentralisée.

338

IV. Projet « TIZNIT » :

L’idée fondamentale de l’action présentée ici est de créer un projet dans l’espoir de la rencontre entre deux identités culturelles, diamétralement opposées, et de poser une action de complémentarité bilatérale (Nord/Sud) de développement et d’échange permanent dans le domaine de l’exploitation solaire, entre l’Europe et le Sud marocain. En tant que jeunes bruxellois issus de l'immigration et sensible aux questions d’emplois et de développements, nous réfléchissons sur les solutions qui consistent à renforcer les nombreuses potentialités dans les domaines des technologies « High-Tech », dans une perspective d’élargir un champ professionnel inconnu. C’est pourquoi, nous tentons de nous inscrire dans le développement durable des énergies renouvelables et de mettre en exergue une initiation aux énergies solaires en tant que projet pilote parce que l’engouement actuel nous pousses à réfléchir sur le système thermique solaire et photovoltaïque afin d’anticiper les besoins futurs, en vue de sa banalisation. Notre idée est dans un 1er temps : Action Nord: La formation de jeunes à une initiation aux énergies

renouvelables et sensibilisation sur les questions actuelles d’environnement rural, Incitation à l’utilité d’une pédagogie alternative, participative et auto-gestionnel.

Réaction Sud: Mettre en pratique les acquis de la formation en région sub-

Saharienne et de développer des dynamiques locales d’auto construction de système de panneau photovoltaïque et thermique solaire.

L’originalité de ce projet se situe tant au niveau de l’accès de jeunes à une technologie dite nouvelle dans le domaine du montage d’un panneau photovoltaïque et thermique solaire mais surtout de les conscientiser à développer des initiatives de coopération bilatérale et d’encourager par exemple la création d’entreprise locale, dans le pays d’origine avec de surcroît des échanges socio-économiques et culturels bilatéraux. La complémentarité au travers de ces actions permettrait de créer à moyens termes des PME, qui consisterait à répondre à une demande effective importante de l’énergie solaire dans le cadre d’électrification de sites isolé et en multipliant l’initiative dans les nombreuses régions du sud marocain. Le constat final que nous attendons de cette expérience est le maintien sur une longue échéance, des échanges et partenariats entre les différentes institutions belge et marocaine dans le but d’ouvrir une véritable passerelle économique et culturelle.

Nous sommes persuadées que la mise en œuvre d'une initiation d'insertion socioprofessionnelle,

339

culturelle aux techniques photovoltaïques et thermiques solaires, constituera l’une des solutions pour agir efficacement contre la disparité des ressources humaines et l’exode rurale qui malheureusement est très fréquente dans notre actualité. Ce projet se doit de convaincre les usagers de l’importance du défi, celui de re-développer son village ou sa ville en étant un acteur actif et soucieux d’enrichir un patrimoine par le biais des ressources solaires et de ses immenses bénéfices. Aussi, cette initiative consistera à créer une passerelle pour les jeunes bruxellois en contribuant à développer le pays d’origine et l’énorme potentiel de l’énergie solaire, parce que ce regard neuf éveillera chez ceux-ci de nouvelle perspective encourageante sur le rapprochement socio-économique mutuel, personnel et humain. La finalité a l’ambition de susciter des impulsions de développement dans ces dynamiques locales, conviviales et bilatérales entre le nord et le sud, entre la Belgique et le Maroc, entre L’Europe et l’Afrique.

340

V. TIZNIT : L'approvisionnement en électricité dans les régions rurales isolées est un problème de taille et d'actualité, en particulier dans les pays émergents et principalement dans le cadre de ce projet que nous espérons réaliser dans la région de Tiznit, province que nous appelons également la «petite Marrakech », situé aux portes du désert et sœur du Sahara.

Tiznit est un trait d’union entre le Nord et le Sud du Maroc, elle est aussi la passerelle entre le climat doux et brûlant, entre les plaines vertes et l’horizon aride et sablonneux. Notre choix s’est porté sur cette ville du sud marocain, tant de cette cité berbère y émane un lieu aux traditions profondes, tant les technologies photovoltaïques et thermiques solaires seront les instruments vitaux et complémentaires au développement social, économique et culturelle pour fournir des services de base à la population, tels que :

le pompage de l'eau pour la consommation des villages avoisinants ou pour l'irrigation des cultures ;

la réfrigération pour la production de glace en région côtière et isolée, la conservation d’aliments fragiles (viandes, poissons, laits et produits dérivés, de médicaments et produits agricoles) ;

l'éclairage dans les sites ruraux (lampe portative) ; éclairage public, électrification villageoise.

Les murailles de Tiznit possèdent plusieurs Portes.

S’il est vrai que la technologie solaire est de plus en plus couramment intégrée dans les programmes d'électrification rurale, le débat reste ouvert quant au choix d'un système photovoltaïque ou thermique solaire centralisé et multifonctionnelle dans les domaines de l’eau, l’électricité, chaleur et l’amélioration des conditions d’hygiène et de vie en général. Nous savons tous que l'électronique moderne requiert de très petites puissances de sorte que beaucoup de petits appareils peuvent être alimentés par une petite surface de cellules photovoltaïques, les calculatrices et les montres sont de loin les applications les plus connues. Les chargeurs de batteries, radios, lampes de poche, luminaires de jardin, fontaines, etc., sont d'autres exemples et cette liste non limitative. Ils constituent une alternative très intéressante aux piles qui comportent des risques divers de contamination de l'environnement par les métaux lourds principalement et fortement utilisés dans ces régions

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VI. Projet Pilote :

Le but du projet à pour vocation principale, l’initiation aux technologies solaires (adaptation et montage photovoltaïque et construction thermique solaire) Le but secondaire est de promouvoir dans ces régions, l'amélioration optimale des conditions de vie des populations grâce, d'une part au pompage de l'eau souterraine parce que les habitants utilisent aujourd’hui encore les puits de types archaïques, et d'autre part l'électrification du monde rural pour l’approvisionnement en énergie et en eau potable pour les sites isolés.

Nous voulons ici mettre en œuvre et selon des principes communs, la fourniture d’équipements solaires qui serviront dans un premier temps au développement sur place de l’initiation solaire au sein de Tiznit, ainsi que des actions de logistique et d’accompagnement pédagogique s’y rattachant. Il est essentiel d’impulser les mécanismes pédagogiques qui stimuleront l’autogestion et la responsabilisation des infrastructures par les usagers.

Aujourd’hui encore, beaucoup de puits « archaïques » restent la seule source d’eau pour les besoins des

familles. Les risques de maladies et d’infections proviennent

principalement de l’absence d’une politique d’assainissement de l’eau et d’hygiène sanitaire.

Intérieur d’un puits collectif. Nous remarquons clairement qu’il n’y a aucune

protection de l’eau. En période estivale, l ‘apparition des moustiques

créer des réels problèmes pour les habitants.

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Au-delà de l’action pédago-technique, la volonté d’implication des villageois berbère et l’émergence potentiel d’opérateurs privés locaux (dans le cas de créations d’entreprises d’insertions) seront les bases fondamentales, des piliers sur lesquels doivent reposer aujourd’hui l’action de ce projet de développement. Le triptyque « Politique - Institutions – Investissements » doit être considéré dans ce cadre

comme une structure cohérente pour la réussite de ce projet. Il faudra accompagner cette politique d’un effort soutenu par le renforcement contre la désertification des régions pré-Saharienne, qui souffrent actuellement d’une politique nationale et régionale de l’eau en milieu rural mais également :

- de la contribution financière des usagers, - du développement du marché du solaire, - de la promotion d’entreprises d’insertion ou provinciales spécialisées pour la

commercialisation et la maintenance après-vente. Le Photovoltaïque et le thermique solaire : une technologie adaptée aux besoins des populations rurales pré-sahariennes. Grâce à un ensoleillement important et des besoins énergétiques diffus qui ne peuvent pas être satisfaits par d’autres sources d’énergies, le solaire est considérée depuis longtemps comme une alternative de choix pour répondre aux besoins énergétiques de base des populations rurales pré-sahariennes.

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Pour atteindre l’objectif d’incitation et de banalisation du solaire, nous proposons de privilégier cinq types d’usages solaires pour la province de Tiznit et ses alentours :

VII. 5 Micro-projets :

1. L’Initiation solaire à (TIZNIT) et création d’une entreprise d’insertion « para provincial » parce que cette structure sera fondamentale et génératrice des actions locales dans le sud marocain ;

2. Approvisionnement en eau potable par pompage solaire de la palmeraie de TIZNIT

(DOU TOUARGHA) & plantations de jeunes palmiers ;

3. Approvisionnement en eau potable par pompage solaire à AIT BRAHIM ;

4. Electrification du village Douar Kmess TIN ADDI et création d’une pompe à eau solaire ;

5. Création d’une infrastructure de réfrigération solaire pour les pêcheurs de la plage

d’AGLOU et douches solaires à usage collectif.

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VIII. Initiation solaire à (TIZNIT) et création d’une entreprise d’insertion « para provincial » :

Structure fondamentale et génératrice des actions locales dans le sud marocain :

L’implantation du projet n’est pas du au hasard, en effet après la ville d’Agadir, Tiznit est le dernier fief tel qu’il a été conçu, il y a plus de 2 siècles avant de conquérir le sud marocain, ses différents déserts et son impitoyable chaleur. Lorsqu’on découvre la ville en amont, on observe une muraille en terre (dite de construction traditionnelle en pisé) qui regorge dans son enceinte de multiples ruelles, de riadhs centenaire et d’une palmeraie située au sud-est qui autrefois faisait la fierté de Tiznit.

La Province aura comme mission de générer l’initiation et d’impulser la promotion des initiatives de développement du solaire pour toutes les actions prévues dans ce programme. La centralisation des ressources et des moyens sera la passerelle incontournable au niveau de la lecture

Tiznit est protégée par une immense muraille en Terre « de Pisé »

des différentes logistiques, qui seront menés en milieux isolés et gérés à partir de cette province. Dans le cadre de ce projet pilote (projet d’irrigation de la palmeraie, électrification des zones rurales, etc.…) Tiznit devra être la plaque tournante pédagogique du système solaire et de l’entreprise d’insertion.

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IX. Formation – Initiation : IX.1. Le Public Cible :

Une formation / initiation pédagogique (théoriques et pratiques). Des personnes peu qualifiées & niveau professionnel (électricité), et/ou intéressées par cette nouvelle expérience professionnelle.

IX.2. Objectifs Générales :

A moyen terme, il s'agit de créer un centre de formation à la fabrication de panneaux photovoltaïques et thermiques solaires pour 4 candidats stagiaires. A long terme, nous examinerons la perspective dans la création d’une Coopérative dans le domaine de l’énergie solaire ou d’une filiale coopérative belge.

IX. 3. Objectifs Opérationnels :

La définition d'un projet de vie personnel et collectif : Ce concept de l’initiation aux énergies solaires tel qu’il se présente ici, pourra susciter une dynamique d’éveille face à « une demande passive » dans la mesure ou le résultat de cette expérience est d’inciter à exploiter cette ressource illimitée, par des actions de sensibilisation et d’incitation par l’expérience et la démonstration. La phase suivante du projet étant de développer en milieux isolés du sud marocain, des micros projets tels que :

Pompes à eaux solaires dans un village isolé à AIT BRAHIM ;

Electrification d’un village en zones rurales à Douar Khmess TIN ADDI ;

Frigo collectif en zone côtière à AGLOU.

Ces micros projets feront partie des évaluations finales des stagiaires ou seront appliquées toutes les phases successives de l’initiation. La valorisation des compétences professionnelles du candidat à leur accès à cette technologie, se basera sur l’appropriation d’un projet de vie personnelle ou collective et un (ré)apprentissage des droits et obligations socioprofessionnelles (horaires, présentation, ponctualité ). Il s’agira aussi de développer l’esprit d’initiative collectif dans le cas d’un travail de groupe lors d’une construction et gestion « collective » d’une exploitation solaire. En s’initiant à ce nouveau secteur professionnel, le candidat pourra maîtriser les techniques acquises et se (re)situer professionnellement, socialement et culturellement.

IX.4. Le niveau technique et pédagogique :

Par la pratique du métier, les stagiaires en fin de phase formative devront : - Connaître les matériaux, leurs compositions, leurs caractéristiques et le montage :

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IX.4.1. Panneaux photovoltaïques/thermiques solaires : Connaissance et maîtrise des matériaux : (silicium, profilé en aluminium) Connaissance des instruments nécessaires à leurs traitements et installations : (exercices de soudures, maniements de tubulaires, cuivre, verre, système de connexion, thermostats, chaudière) Lecture et réalisation de plan de montage électrique ; Apprentissage des systèmes de montage en intérieur ; Fonctionnement des systèmes de boilers pour la compréhension du photovoltaïque dans une habitation.

IX.5. La nomenclature de la formation :

IX.5.1. Organisation :

Cette formation sera comparable à un type d’enseignement alternatif, qui tend à appliquer la théorie directement par la pratique. L'écart minime dans ce type d’enseignement entre la théorie et la pratique se conçoit de façon souple et modulable. Ce mode de transmission apparaît comme plus approprié à un type de public qui éprouve des difficultés à suivre une formation dite classique. IX.5.2. Montage de panneaux photovoltaïques et thermiques solaires : La formation /initiation s’étalera sur une période de 3 mois pour un groupe de 4 stagiaires. Cette formation pratique sera mise sous la responsabilité d'un technicien et modulés en 3 phases.

IX.6. L’initiation sera constituée :

Le 1er mois: Cours théorique et pratique (début du montage et installation du système photovoltaïque et construction d’un panneau thermique solaire), Introduction et préparation du micro-projet en collaboration avec les stagiaires. Le 2ème mois: Théorie et pratique (construction en cours du module), Micro-projet en cours d’élaboration. Le 3ème mois :

Pratique et fin de la construction du module. Finalisation du micro-projet. Une évaluation finale sera exercée en fin d’initiation et appliquée lors du micro-projet. L’évaluation des capacités de travail des stagiaires sera faite par rapport aux connaissances acquises durant la formation (savoir - savoir-faire, ..)

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IX.7. Répartition des cours :

1er mois : Montage et installation du système photovoltaïque et construction d’un panneau thermique solaire; (1mx1m) Connaissance des différents composants du système solaire ; Notion de montage d’un système de chauffage d’eau par le système thermique solaire ; Exercices d'évaluations des techniques apprises par le technicien ; Préparation de groupe et développement du micro-projet ; Evaluation de la capacité de travail des stagiaires. 2ème mois : Construction en cours du panneau photovoltaïque et/ou thermique ; Notion d’électricité ; Notion d’étude d’une habitation solaire ; Micro-projet en cours d’élaboration ; Evaluation de la capacité d’engagement des stagiaires. 3ème mois : Lecture d'un plan d’architecture et du principe de montage du système solaire ; Fonctionnement du système de pompage par les différents procédés solaires ; Fin de la construction des modules ; Développement du micro-projet ( 9 mois) ; Evaluation des stagiaires.

IX.8. Niveau social :

L’initiation en atelier grâce au suivi individuel permettra : La (ré)orientation du stagiaire.

IX.8.1. Education permanente :

Initiation à la citoyenneté ; Intégration sociale ; Activités culturelles (visites d’exploitation solaire, d’ateliers de fabrication,...).

IX.8.2. Insertion professionnelle :

Grâce à ce stage d’initiation, le candidat pourra perfectionner ses capacités techniques apprises durant la formation lui permettant ainsi d'augmenter ses opportunités d'emploi dans cette nouvelle discipline, voire même le cas échéant de constituer sa propre entreprise.

IX.9. Opérationnalisation :

Publicité de la formation/initiation ; Séance de préformation ; Recherche d'un local et aménagement de celui-ci ; Recherche, sélection et engagement du technicien et du technicien assistant ; Sélection des candidats stagiaires ; Achat des matériaux et de l'outillage propre à la consommation de la formation ; Début de la formation avec le premier groupe de stagiaires.

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IX.10. Le personnel encadrant :

Technicien en fabrication et montage de panneaux solaires ; Technicien assistant ; Un(e) coordinateur(trice) à temps plein qui aura pour mission la gestion quotidienne. Accompagnateur. IX.11. Les évaluations :

Les évaluations font partie d'un processus global de suivi et de guidance des candidats. Les évaluations sont organisées en deux phases : Toutes les fins de mois, il y aura une évaluation du projet individuel de formation du stagiaire où il sera confronté à son "répondant professionnel" et à son formateur-technicien. Cette évaluation servira à faire le point sur l'évolution de la formation et à fixer des objectifs à atteindre pour la période suivante ; suivi de l’évaluation finale.

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X. Plan budgétaire pour le stage et le développement du micro-projet à TIZNIT :

Période

3 mois de

stage

9 mois

Micro-projet

Totale


Technicien 375.000 1.125.000 1.500.000 FB

Coordinateur(trice) 375.000 1.125.000 1.500.000 FB

Accompagnateur 375.000 855.000 1.230.000 FB

Assistant technicien 375.000 855.000 1.230.000 FB

Total A 1.500.000 3.960.000 5.460.000 FB

B. Frais généraux

Electricité local ( redev./consom. ) 45.000 135.000 180.000 FB

Eau 60.000 180.000 240.000 FB

Frais d’installation 500.000 1.500.000 2.000.000 FB

Frais téléphone fax, poste 180.000 300.000 480.000 FB

Total B 785.000 2.115.000 2.900.000 FB


Promotion, publicité, dépliants 150.000 270.000 420.000 FB

Abonnement, revues 50.000 300.000 350.000 FB

Total C 200.000 570.000 770.000 FB


Copies de cours 50.000 0 50.000 FB

Matières consommables pour la formation 600.000 300.000 900.000 FB

Matériel informatique 200.000 0 200.000 FB

Matériel didactique (outillages,...) 150.000 100.000 250.000 FB

Mobilier d'atelier et de bureau 500.000 0 500.000 FB

Total D 1.500.000 400.000 1.900.000 FB


Assurance incendie + Resp. Civile 500.000 100.000 600.000 FB

Entretien et Réparations 50.000 50.000 100.000 FB

Loyers + garantie 60.000 60.000 120.000 FB

Total E 610.000 210.000 820.000 FB

Frais directs non prévisibles

Frais non prévisibles 50.000 200.000 250.000 FB

Dépenses opérationnelles 500.000 500.000 1.000.000 FB

Totale 550.000 700.000 1.250.000 FB

Totaux généraux 13.100.000 FB


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XI. Approvisionnement en eau par pompage solaire pour l’irrigation de la palmeraie de TIZNIT & plantations de jeunes palmiers à DOU TOURGHOI :

La Palmeraie de Dou Touargha – Sud.

La Palmeraie « DOU TOUARGHA », situé au sud-est des murailles centenaires est l’une des plaines de Tiznit ou s’étendent des cultures de palmiers et de figuiers sur une longue promenade verte et fraîche. Cette aire de la ville était autrefois une véritable peinture impressionniste, de nombreuses traces prouvent encore une activité tumultueuse, pour y avoir laissé d’anciennes traces de ruines en Terre de Pisé. Cet endroit est actuellement abandonné et laissé pour compte, comme un trait d’union entre la ville et l’extérieur de la Palmeraie. Cette plaine est un véritable lieu de magie, elle fascine tant bien que mal, malgré la pauvreté des infrastructures et de son isolement de la ville. Le but du projet consiste ici à embellir cette zone de la province:

- En y apportant l’Eau par le biais du système de pompage solaire pour l’irrigation et plantations de jeunes palmiers en respectant les dosages écologiques via le principe du goutte à

goutte ; - L’éclairage diffusé la nuit grâce à l’énergie emmagasinée durant la journée ;

En effet, les points d’eaux à usages collectifs sont rarement développés autour de Tiznit. L’utilité dans ce projet est de banaliser l’instrument solaire, en confortant la Palmeraie elle-même et ses nombreux potentiels.

De plus, les systèmes actuels de captations d’énergies solaires peuvent aussi bien coupler l’énergie utilisée lors du pompage avec celui utilisé pour son éclairage, durant la nuit.

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Murailles de TIZNIT en cours de rénovation.(photo 2002)

Ruelle du vieux Tiznit.(photo 2002)

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Autrefois, les tours de la muraille servait à faire le guet contre les incursions tribales.

Intérieur de la tour.

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XII. Financement Globale pour la construction d’une pompe solaire

à usage collectif & éclairage & irrigation à DOU TOUARGHA (TIZNIT) :

Cet ouvrage sera réalisé collectivement avec les 4 stagiaires et les tiznitois, (afin de partager les expériences acquises ensemble avec les villageois et de mettre en pratique l’esprit d’initiative, de participation et de développement en milieux ruraux et isolés).

Période

9 mois

Micro-projet


Technicien 1.125.000 FB

Coordinateur(trice) 1.125.000 FB

Accompagnateur 855.000 FB

Assistant technicien 855.000 FB

Total A 3.960.000 FB


Construction et aménagement du site (drain fondation maçonnerie) 2.100.000 FB

Matériels techniques et installations(pompes-éclairages- syst. arrosoir)

2.900.000 FB

Forage et traitement en sous-sol (irrigation…) 500.000 FB

Etude et faisabilité 600.000 FB

Total B 6.100.000 FB


Frais non prévisibles 500.000 FB

Dépenses opérationnelles 500.000 FB

Totale C 1.000.000 FB



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XIII. Approvisionnement en eau potable par pompage solaire pour les habitants de AIT BRAHIM :

Le village de Ait Brahim est situé à 30 km au sud-est de Tiznit, cette étendue immense de la vallée se dessine sur une terre semi-aride, dont les pistes « routes » sont les seules voies d’accès pour atteindre la vallée rocailleuse. Des travaux d’aménagement d’électricité y ont été récemment menés. Ces grandes cultures de blé et d’arganier s’étendent sur de nombreux hectares sans aucune infrastructure minimum fiable ; l’électrification du village est l’une des faiblesses très fréquentes dans le sud du Maroc. Le projet mené ici est de construire avec et pour la collectivité de AIT BRAHIM, une pompe à eau à usage collectif et multifonctionnelle. Cette région souffre de l’approvisionnement en eau potable, les cultures fort présente dans ce grand village prouvent que l’eau est abondante en sous-sol mais difficile à l’extraire. Les villageois s’approvisionnent dans des puits par des méthodes anciennes. La construction d’une fontaine publique et fonctionnant par la technique du pompage solaire, serait réalisée avec les stagiaires en collaboration avec les villageois ; et de susciter la participation de la collectivité et l’autogestion de l’infrastructure par les habitants eux-même. Ce projet s’inscrit dans la lutte contre la désertification et aussi de l’amélioration de la cohésion sociale et des conditions de vie en milieux isolés.

Cette région s’efforce aussi d’agir dans la protection de l’Arganier.

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Plein Sud - Vallée de AIT BRAHIM.

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XIV. Financement Globale pour la construction d’une pompe solaire à usage collectif à AIT BRAHIM :

Cet ouvrage sera réalisé collectivement avec les 4 stagiaires et les habitants, (afin de partager leur acquis avec les villageois et de mettre en pratique l’esprit d’initiative, de participation et de développement en milieux ruraux).

Période

9 mois

Micro-projet








Construction et aménagement du site 2.300.000 FB

Matériels techniques et installations 4.800.000 FB

Forage et traitement en sous-sol 500.000 FB









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XV. Electrification du village de TIN IDI et création d’une pompe à eau solaire pour la collectivité :

TIN IDI est un village situé à 45 km au sud-est d’AGADIR, les ressources primaires sont principalement issues du travail de la terre. Autrefois, cette région était prospère et les récoltes affluaient souvent vers les marchés extérieurs. Aujourd’hui, la géographie de TIN IDI se transforme radicalement, le secteur agricole se développe de manière extraordinaire et les fermes appelés aussi (L’FIRMA) s’étendent pour diversifiés ses produits, principalement composés d’agrumes, de légumes et fruits exotiques.

Ces nouvelles exploitations attirent une main d’œuvre issu du nord du MAROC de la région du RIF. La rencontre entre les deux cultures du même pays ne s’aborde que timidement. Ce nouveau type de population qui a récemment immigré vers le sud, devienne de surcroît de nouveaux propriétaires et rapidement agrandissent le village dans des conditions parfois très précaires. Il n’y a aucun système d’électrification à TIN IDI et les systèmes d’approvisionnement en eau est alimenté par un château d’eau pour un pourcentage disproportionné de la population. (ce qui implique que l’eau est accessible que quelques H/J) Cette région est très riche en eau mais les souterrains sont très profonds. La population ne dispose d’aucun moyen pour capitaliser les bases des ressources de cette région. Ici, le projet consiste à développer un système d’électrification solaire pour éclairer tous les chemins de TIN IDI. A la tombé de la nuit, Il est très difficile de circuler dans le village et ce type d’initiative renforcerait la sécurité pour chaque habitant. De plus, pour rapprocher les habitants du village et de permettre une nouvelle cohésion sociable, la construction d’une pompe solaire avec les villageois servirait à les aider dans leur tâche ménagère (lessives, abreuvage,…) et d’être un lieu de rencontre et de discussion. Ce projet permettrait d’impulser une dynamique locale dans le développement du village et ainsi de donner aux jeunes, la possibilité d’être les futurs acteurs du renforcement socio-économique au sein de ce village.

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Architecture locale de TIN IDI « Casbah berbère » appelée aussi Ksar. Construction traditionnelle en Terre de pisé.

TIN IDI le jour. Les nouveaux arrivants transforment le style architectural du village,

notamment dans le cadre de nouvelles habitations en béton.

Même si l’électrification du village n’existe pas encore, le téléphone reste présent. La brique en béton défigure de plus en plus le village.

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XVI. Financement Globale pour l’Electrification des chemins Du Douar Khmess TIN ADDI :

Le projet consiste ici à réaliser un réseau d’électrification pour la communauté du douar en confortant les villageois par l’amélioration des conditions de confort suivants :

- Une meilleure électrification des chemins et des pistes qui sillonnent le village ; - L’Aménagement d’un champ photovoltaïque pour l’accumulation d’énergie et sa distribution

au sein du village.

Période

9 mois

Micro-projet






Stagiaires (4) + (Habitants et villageois) 0 FB



Construction et aménagement du site 2.800.000 FB

Matériels techniques d’installation photovoltaïque Les cellules photovoltaïques seront réalisées par les jeunes issus de la formation à TIZNIT

3.200.000 FB

Installations poteaux et réseaux de câbles électriques 2.750.000 FB

Matériels techniques et installations(pompes-éclairages- syst. arrosoir)

2.900.000 FB

Forage et traitement en sous-sol 500.000 FB


Total B 12.800.000 FB


Frais non prévisibles 1.500.000 FB





360

XVII. Projet de Réfrigération d’une infrastructure en bord de mer et

installation de douches solaires pour les pêcheurs de la plage d’AGLOU :

AGLOU est un petit village situé en bord de mer à 10 km au sud de TIZNIT et administré par la province de Tiznit. Ce site est une immense réserve naturelle qui abrite de nombreux oiseaux migrateurs provenant d’Afrique et d’Europe. La plage est aussi une source de revenu pour les nombreux pêcheurs des villages et régions avoisinantes. En effet, plusieurs familles vivent cette pêche riche en variétés différentes, pourtant il n’existe aujourd’hui aucune infrastructure maritime de pêches ni aucun moyen permettant le stockage et la congélation de poissons. L’idée consiste à la création d’une infrastructure de réfrigération pour les pêcheurs et réalisés avec leur collaboration. Ce qui incitera la mise en place d’un centre de vente de poissons, dans les meilleures conditions, d’hygiène et de conditionnement. Cette infrastructure disposerait d’une alimentation d’électricité générée par un système d’énergie solaire indépendant qui alimenterait aussi l’eau chaude grâce au système thermique solaire, pour l’aménagement de sanitaires (douches accessible pour les marins et les pêcheurs).

1km au nord d’Aglou – Pêches traditionnelles.

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XVIII. Financement Globale pour la réfrigération « solaire »d’une infrastructure à AGLOU :

Le projet consiste à réaliser un lieu « Froid » pour le stockage du poisson ainsi que la construction de systèmes de douches (eau chaude) solaire : Amélioration des conditions de confort pour les pêcheurs. Construction d’un bâtiment « solaire » sur 1 niveau de hauteur d’une superficie de +/- 200 m².

Période

9 mois

Micro-projet






Stagiaires (4) + ( Habitants et villageois – pêcheurs) 0 FB



Construction et aménagement de l’infrastructure 1.580.000 FB

Matériels, équipements techniques, systèmes solaires Les cellules photovoltaïques seront réalisées par les jeunes issus de la formation à TIZNIT.

4.200.000 FB

Installations douches, capteurs solaires et boilers volume maxi. 2.750.000 FB









362

XIX. Financement Globale pour les 5 projets :

Projets

Montants

Initiation solaire à (TIZNIT) et création d’une

entreprise d’insertion « para provincial »

13.100.000 FB

Approvisionnement en eau par pompage solaire pour l’irrigation de la palmeraie de TIZNIT & plantations de jeunes palmiers à

DOU TOURGHOI.

11.060.000 FB

Approvisionnement en eau potable par système de pompage solaire pour les

habitants de AIT BRAHIM.

13.160.000 FB

Electrification du village de TIN IDI et création d’une pompe à eau solaire pour la

collectivité.

18.760.000 FB

Projet de Réfrigération d’une infrastructure en bord de mer et installations de douches

solaires pour les pêcheurs d’AGLOU.

13.940.000 FB

Total

70.020.000 FB

363

XX. Le SOLEIL :

Le solaire photovoltaïque permet de produire de l'électricité à partir du rayonnement solaire.

La puissance d'un module se mesure en watt-crête, production du panneau dans des conditions

optimales, c'est-à-dire à midi par temps froid en plein soleil. Cette intensité maximale du soleil est égale à 1 000 W/m². Les facteurs suivants auront une influence sur la "quantité de soleil" frappant les panneaux photovoltaïques:

1. Les conditions météo (nébulosité, brouillard etc.). 2. La hauteur du soleil dans le ciel. 3. Le nombre d'heures de soleil dans la journée.

Rotation 25,38 jours Rayon 696 000 km

Température intérieure 15 000 000 K Température extérieure 5750 K

Masse 2 × 1030 kg

364

XXI. Principe physique du composant électronique :

XXI. 1 - La cellule photovoltaïque ou photopile : La cellule photovoltaïque est un composant électronique semi-conducteur dans lequel l'absorption des photons, grains élémentaires de la lumière, libère des électrons chargés négativement et des "trous" chargés positivement. Ces charges électriques sont séparées par un champ électrique interne et collectées par une grille à l'avant et un contact à l'arrière. La cellule photovoltaïque constitue ainsi un générateur électrique élémentaire. Cette transformation directe de la lumière en énergie électrique s'effectue donc sans pièce mobile, sans fluide sous pression, sans élévation de température, sans pollution ni production de déchets.

365

XXI. 2. Le module :

Plusieurs cellules photovoltaïques, produisant environ 0,5 V, doivent être connectées entre elles afin de fournir au récepteur extérieur une tension et une puissance adéquates. Ces ensembles de cellules sont ensuite en capsulés dans des modules étanches qui les préservent de l'humidité et des chocs. Les modules peuvent être assemblés en panneaux, eux-mêmes interconnectés pour former un champ de modules. Dans une installation, l'ensemble des champs de modules constitue le champ photovoltaïque.

XXI. 3. Le stockage de l'électricité : Très souvent, il n'existe pas de concomitance entre la période de production (ensoleillement) et la période de consommation (par exemple alimentation d'un dispositif d'éclairage). Il est donc indispensable de stocker l'énergie produite. En outre, ce stockage permet de répondre à des besoins soudains de puissance très supérieurs à ce que pourrait fournir instantanément le champ photovoltaïque. Les dispositifs de stockage : ce sont le plus souvent des batteries au plomb et, plus rarement, au cadmium nickel. Leur capacité de stockage correspond généralement à une consommation de 3 à 7 jours sans recharge, voire 10 jours pour les installations nécessitant une grande marge de sécurité. La régulation de charge protège les batteries contre les surcharges et décharges excessives et prolonge leur durée de vie qui peut alors dépasser 5 à 7 ans.

XXI. 4. Le conditionnement de l'électricité :

Si nécessaire, un onduleur transforme le courant continu produit par le générateur photovoltaïque en courant alternatif adapté aux normes industrielles (monophasé ou triphasé, 50 ou 60 Hertz).

Production d'électricité photovoltaïque :

La production de l'énergie se fait par des modules photovoltaïques, appelés photopiles, qui convertissent directement la lumière du soleil en électricité. Ensuite cette énergie est, soit injectée dans le réseau par l'intermédiaire d'un onduleur, soit stockée dans des batteries.

366

Par sa souplesse et sa facilité d'installation et de maintenance, le photovoltaïque est incontestablement une solution technique et économique pour l'électrification des sites isolés, tant dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.

XXI.5. Générateur relié au réseau :

Dans le cas d'un générateur relié à un réseau, l'énergie captée est simplement convertie en courant alternatif et injectée dans le réseau 220 Volts. Ce principe général peut également s'appliquer chez le particulier. Dans ce cas, lorsque la production excède la consommation propre, le compteur EDF tourne à l'envers : L'électricité est alors revendue à « EDF » au même prix qu'elle lui est achetée. Ce principe, appelé "comptage réversible " est actuellement toléré, pour les particuliers. Dans certains pays comme l'Allemagne par exemple, des villes encouragent la production d'électricité solaire en achetant cette électricité propre à des tarifs avantageux, rendant l'investissement d'autant plus rentable. XXI.6. Générateur photovoltaïque autonome :

Schéma de principe d'un générateur photovoltaïque autonome

Dans le cas d'une production autonome d'électricité, les capteurs sont reliés à des batteries d'accumulateurs. Cet élément, le plus sollicité, se charge et se décharge au gré des alternances "jour-nuit" et des variations climatiques. La batterie fournissant du courant continu, l'électricité est donc utilisée selon deux standards :

continu (de 6 à 48 V ) directement pour tous les besoins de bases (éclairage, froid)

alternatif, 220 Volts, produit par un "onduleur" pour les besoins plus ponctuels (électroménager, audiovisuel, petit outillage).

Des cellules photovoltaïques assemblées en modules permettent également de convertir l’énergie lumineuse du soleil (énergie des photons) en énergie électrique.

367

Cette production d’électricité est proportionnelle à la surface de modules photovoltaïques exposés au soleil et à l’intensité lumineuse.

Dépendante des conditions météorologiques, la production est donc aléatoire, pour les nuits et les jours sans soleil, des batteries de stockage assurent la fourniture en électricité.

368

XXII. Energie Solaire :

Qu’est-ce que c’est ?

XXII.1. Fonctionnement :

La cellule photovoltaïque est composée d'un matériau semi-conducteur qui absorbe l'énergie lumineuse et la transforme directement en courant électrique. Le principe de fonctionnement de cette cellule fait appel aux propriétés du rayonnement et celles des semi-conducteurs. Le rayonnement énergétique qui nous provient du soleil résulte des réactions de fusion nucléaire qui ont lieu à sa surface (transformation d'hydrogène en hélium). La puissance ainsi dégagée à sa surface est d'environ 66 millions de Watts par m2. Heureusement pour nous, une grande partie de cette énergie est atténuée pendant le parcours des 150 millions de kilomètres qui nous séparent du soleil. La puissance maximale directement récupérable à la surface de la terre est d'environ 1kW par m2.

énergie reçue par le sol de la Terre = 1kW/m2

369

XXII.2. Le Solaire Thermique :

L'énergie du soleil peut être captée pour produire directement de la chaleur. La chaleur peut être récupérée de façon "passive ", par un agencement architectural adapté, on parle alors d'architecture bio-climatique. Elle peut être également captée par l'intermédiaire d'un capteur thermique, pour assurer les besoins en eau chaude (eau chaude sanitaire et piscine) et en chauffage. La chaleur du soleil est également utilisée pour le séchage des récoltes et pour les besoins de cuisson (fours solaires).

Schéma d'un capteur solaire thermique

« La conversion de la lumière du soleil en énergie électrique ou conversion photovoltaïque a été découverte par le physicien français A.Becquerel en 1839. »

Le composant de base de cette transformation est la cellule photovoltaïque ou photopile. Les caractéristiques électriques d'une seule cellule, ne permettent pas d'alimenter directement un équipement électrique, les photopiles sont connectées électriquement entre elles et assemblées en modules étanches qui les préservent de l'humidité et des chocs.

Ces modules peuvent être assemblés en panneaux, eux-mêmes interconnectés pour former un champ de modules.

La production de l'énergie se fait par des modules photovoltaïques qui convertissent directement la lumière du soleil en électricité.

Ensuite cette énergie est, soit injectée dans le réseau par l'intermédiaire d'un onduleur, soit stockée dans des batteries.

Par sa souplesse et sa facilité d'installation et de maintenance, le photovoltaïque est incontestablement une solution technique et économique pour l'électrification des sites isolés, tant dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.

370

XXIII. Potentiel de l’énergie solaire :

XXIII.1. France :

Premier constat : La part des besoins couverts par le solaire est 2 fois plus importante dans le sud que dans le nord. L'énergie solaire peut couvrir jusqu'à 70% des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire à Toulon, Perpignan ou Marseille alors qu'elle ne couvre que 30% seulement à Strasbourg ou Nancy. Cependant, la quantité d'énergie économisée est quasiment la même, quelle que soit la localisation : 400 à 500 kWh par an et par m2 de capteur.

Second constat :

Le solaire se justifie aussi dans la moitié Nord.

Les besoins en chauffage y sont plus élevés : si les capteurs fournissent moins d'énergie l'hiver en raison du faible ensoleillement, ils fonctionnent plus longtemps en mi-saison de chauffage.

L'idée reçue selon laquelle le solaire ne concerne que les régions chaudes et les pays en voie de développement ne tient pas.

Répartition géographique de l'ensoleillement en France

371

XXIII.2. Belgique :

En Belgique, nous bénéficions en moyenne de 1300 à 1800 heures de soleil par an. Même si le rayonnement est voilé, les capteurs utilisent malgré toute cette énergie.

Une installation de 4m² de capteur permet de chauffer environ 200 à 250L d'eau chaude par jour.

Nombre d'heures d'ensoleillement par an (ci-dessus)

et répartition annuelle.

372

XXIV. Le toit photovoltaïque :

Le principe du toit photovoltaïque consiste à intégrer un générateur photovoltaïque au toit d'un bâtiment ou d'une habitation. Plusieurs milliers d'installations de ce type ont été réalisées dans les pays industrialisés. Lorsque la production est supérieure à la consommation, le surplus alimente le réseau interconnecté. Lorsque la production est insuffisante, le réseau fournit l'appoint d'énergie nécessaire. Les flux d'énergie électrique sont comptabilisés dans les deux sens; la fonction de stockage est assurée par le réseau. Si des installations de ce type ne sont pas, à ce jour, économiquement rentables à cours terme, la baisse des prix des matériels, les aides financières accordées et l'acceptation d'un surcoût dans une démarche de protection de l'environnement, devraient grandement favoriser leur développement à moyen et à long terme.

Schéma de principe d'un toit photovoltaïque

Les pays comme l'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis ont initié des programmes très importants de développement de ce type d'installations.

Japon : objectif de 70 000 installations

Allemagne : objectif de 100 000 toits d'ici 2005

Etats-Unis : objectif d'1 million d'installations d'ici 2010

L'Union Européenne prévoit la mise en place de 500 000 installations de ce type sur son territoire d'ici 2010.

373

Autriche : des toits photovoltaïques sur des maisons en lotissements.

La France a développé le concept de mini-centrales photovoltaïques, dans le cadre de programmes européens (150 installations environ à ce jour). Cette réalisation de toits photovoltaïques connectés au réseau national de distribution d'électricité a été couplée avec une démarche d'utilisation rationnelle de l'énergie. Ce type de projet, outre son intérêt technique, permet également de mettre en place et de vulgariser les procédures administratives et les contrats de vente et d'achat d'énergie au distributeur national, et de promouvoir l'utilisation du photovoltaïque par des installations situées en zone périurbaine.

Schéma d'une installation type

Etant donné que l'énergie solaire sera parfois insuffisante pour réchauffer le volume d'eau nécessaire, un appoint est possible via la connexion à une chaudière (mazout, gaz), à un boiler (électrique, gaz) ou simplement par l'utilisation de résistances électriques. Certaines primes sont octroyées par différents organismes ( région, province, commune, intercommunale d'électricité et de gaz ).

374

XXV. Zone Rurale : XXV.1 Habitation isolée :

L'approvisionnement en électricité dans les régions rurales isolées est un problème d'actualité, en particulier dans les pays en voie de développement.

De nombreuses organisations internationales d'aide aux pays en voie de développement ont choisi la technologie photovoltaïque comme outil de développement social et économique pour fournir des services de base à la population, tels que:

le pompage de l'eau pour la consommation du village ou pour l'irrigation,

la réfrigération pour la production de glace et la conservation de vaccins, sang, produits agricoles,...

l'éclairage (lampe portative, éclairage public, électrification villageoise...)

XXV.2. Exemples de réalisations Solaire en AFRIQUE :

Projet de développement : Niger

Eau potable, pompage photovoltaïque à Saaghia, Niger (photo ADEME). « Aménagement d’une pompe solaire »

Ce projet de développement a permis l’installation d’environ 830 systèmes de pompage,

majoritairement à partir d’eau souterraine, destinés à l’approvisionnement en eau potable, et de 500 systèmes communautaires pour l’éclairage et la production de froid pour le bénéfice de 500.000 ruraux. La dimension régionale a permis de banaliser des produits solaires économiques et fiables (le coût d’investissement pour une pompe immergée installée dans un village de 2.000 habitants est

375

de 49 Euros/habitant hors forage, ce qui correspond plus ou moins au coût/habitant d’une

pompe d’exhaure manuelle dans les programmes d’hydraulique villageoise).

Cette dimension régionale a également permis de définir des exigences minimales communes à tous les pays : politique nationale de l’eau en milieu rural, attribution d’un coût à l’eau potable, contribution financière des usagers, fiscalité adaptée, développement du marché du solaire, promotion d’entreprises nationales spécialisées pour la commercialisation et la maintenance. L’expérience acquise, permet aujourd’hui de mieux cerner l’intérêt de la technologie solaire, ainsi que ses perspectives de diffusion et d’expansion au Sahel. Il reste de nombreuses actions de ce type à mener pour intégrer le solaire dans l’économie des pays et le diffuser à grande échelle.

EXEMPLE DE PROGRAMME REGIONAL D’UTILISATION DE L’ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DANS LES PAYS SAHELIENS

Le Programme

Problématique et enjeux

Les objectifs globaux fixés au "Programme Régional d’Utilisation de l’Energie Solaire Photovoltaïque dans les Pays Sahéliens" (PRS) consistent essentiellement dans l'amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations grâce, d'une part au pompage de l'eau, et d'autre part à un début d'électrification du monde rural. Conçu dans une optique régionale, le PRS a deux caractéristiques :

Il s’appuie sur les actions villageoises de maîtrise de l’eau financées dans les zones de concentration des programmes nationaux financés par la Commission Européenne (C.E.).

Il met en œuvre, selon des principes communs, la fourniture d’équipements solaires, ainsi que des actions d’accompagnement qui s’y rattachent à travers le programme régional de la C.E. pour l’Afrique Subsaharien et l’Ouest de l’Afrique.

Cadre institutionnel : Le PRS, instruit en collaboration avec le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), concerne les pays sahéliens suivants : Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Mis en œuvre par le CILSS, qui assure la coordination pour l'ensemble des activités nationales, le programme a impliqué largement les Autorités Nationales, les populations bénéficiaires, les opérateurs nationaux (maintenance, vulgarisation du solaire), l’industrie européenne (mise au point des produits standards).

376

Réflexions sur les acquis du programme

L'envergure du Programme :

Le PRS, qui a pour principal objectif de lutter contre la désertification des pays du Sahel et d’améliorer les conditions de vie des populations rurales grâce à l’installation de systèmes photovoltaïques de pompage de l’eau et d’électrification, est en voie d’achèvement. Ce programme, le plus important jamais conduit en Afrique sub-saharienne, a démontré que la technologie solaire savait apporter une réponse appropriée à la question de la fourniture en énergie et en eau pour les sites isolés. Au-delà de l’innovation technique, la volonté d’implication des villageois et l’émergence d’opérateurs privés sahéliens en sont les bases fondamentales. Des piliers sur lesquels repose aujourd’hui toute action de développement. Le Photovoltaïque : une technologie adaptée aux besoins des populations rurales sahéliennes du fait d’un ensoleillement important et de besoins énergétiques diffus qui ne peuvent pas être satisfaits par d’autres sources d’énergie, l’énergie solaire est considérée depuis longtemps comme une alternative de choix pour répondre aux besoins énergétiques de base des populations rurales sahéliennes. Un programme riche d’enseignements techniques :

Critères démographiques, critères socio-économiques et critères hydro-géologiques ont permis de sélectionner les villages destinés à recevoir une pompe solaire, et de retenir parmi six modèles différents ceux les plus à même de rendre le meilleur service. Testés, réceptionnés et, pour certains d’entre eux, suivis en continu, les systèmes ont bien répondu aux performances annoncées par les constructeurs. Le coût de la technologie solaire :

Avec un prix moyen de 20 EUROS par watt-crête installé, ou encore de 55 EUROS par habitant,

le coût du PRS est légèrement supérieur à celui d’un programme de pompes manuelles. Mais les quantités d’eau disponibles et la qualité des services rendus sont sans commune mesure. Perspectives du Photovoltaïque au Sahel :

L’expérience acquise, enrichie de projets mis en œuvre dans d’autres pays en développement, permet aujourd’hui de mieux cerner l’intérêt de la technologie solaire, ainsi que ses perspectives de diffusion et d’expansion au Sahel. Il reste de nombreuses actions à mener pour intégrer le solaire dans l’économie des pays et le diffuser à grande échelle. De nouveaux programmes de services et des accès faciles au micro-crédit pour la satisfaction des besoins domestiques renforceraient sans aucun doute les capacités de production et la valeur ajoutée locale.

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Mohamed Ait Kadi Administration du Génie Rural,

Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement et de l’Environnement AGR, Avenue Hassan II - BP 1069, Rabat (Maroc)

Faire face à la crise de l’eau impose au niveau d’un pays la mise en oeuvre d’une approche intégrée et holistique de développement du secteur de l’eau à travers les mesures suivantes:

L’élaboration d’une politique de développement et de gestion des ressources en eau dans le cadre d’une vision à long terme d’un développement économique et social harmonieux et durable du pays.

Cette politique doit être accompagnée de la mise en oeuvre de réformes institutionnelles adéquates; la définition et la réalisation d’un programme d’investissements sur le moyen et le long terme, nécessaires d’une façon sélective à la fois pour une mobilisation et une exploitation de ressources en eau supplémentaires et la mise en oeuvre d’une stratégie vigoureuse de gestion de la demande pour un usage optimal des ressources disponibles.

Bien sûr, la combinaison optimale de la gestion de l’offre et celle de la demande dépend du niveau de développement des ressources en eau du pays.

Il est nécessaire en effet de disposer d’une politique de l’eau transparente qui exprime un engagement déterminé et volontariste du plus haut palier décisionnel pour une gestion de l’eau au mieux des intérêts de la collectivité nationale.

Mais ce n’est pas suffisant, il faut accompagner cette politique par un effort soutenu de renforcement et de développement d’institutions capables de mettre en oeuvre une gestion intégrée des ressources en eau. Cette politique doit être également supportée par une législation qui définit les mécanismes d’incitations et de contrôles requis. Enfin, la concrétisation de la politique nécessite des investissements non seulement pour la mobilisation de ressources en eau supplémentaires et l’amélioration de la gestion mais aussi pour faire face aux coûts d’ajustement économiques et sociaux, induits par la restructuration de l’économie du pays nécessaire pour infléchir l’allocation de l’eau vers des usages plus efficients. Cette communication présente un exemple de mise en oeuvre de cette approche à travers le développement en cours du secteur de l’eau au Maroc et propose quelques recommandations qui en découlent. Le système solaire est complémentaire dans cette approche de la problématique de l’eau, de nombreux exemples nous prouvent aujourd’hui que la technologie solaire est fédératrice pour de multiples exploitations, l’eau, l’agriculture, l’élevage, etc. Les installations solaires photovoltaïques sont simples, d'une longue durée de vie (+ de 20 ans) et fiables (maintenance 2 fois par an)

Seules les batteries sont à remplacer régulièrement.

Les systèmes solaires photovoltaïques, une solution pertinente pour le monde rural La plupart des pays du Sud possèdent des ressources solaires importantes en durée et en intensité. Lorsque le réseau électrique est trop éloigné du site à électrifier, l’énergie solaire photovoltaïque est une ressource énergétique à étudier.

378

L’investissement initial est supérieur à celui d’un groupe électrogène fournissant le même service, mais les coûts et les contraintes d’exploitation sont très inférieures. Cet accès à l'énergie améliore les conditions de vie des populations rurales (dispensaire de santé, école,…) et contribue à la création de nouveaux revenus (petites activités artisanales, irrigation, etc.)

379

XXVI. Bibliographie Générale :

- IBGE (Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement) ;

- Administration de l’Environnement et de l’Energie de la Région de Bruxelles-Capitale ;

- Secrétariat d’Etat en charge de l’Energie (Ministre Alain HUTCHINSON) ;

- Remerciement à l’Atelier VOOT asbl :

Aux conseils apportés par Monsieur Jean MOTLLO (formateur –technicien aux énergies solaires) ;

- Remerciement à « Greenpeace Belgique » pour sa contribution apporté grâce au guide de

l’énergie ; - Royaume du MAROC – Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ;

- Remerciement pour l’équipe des agents de développement de la Mission Locale de

Molenbeek Saint-Jean et de l’asbl Molenbeek – Formation pour leurs conseils et contribution technique ;

Abd-errahman ERRAMI

Architecte Designer Auteur de Projet Mai 2002 – Molenbeek-Saint-Jean.

380

XXVII. Bibliographie "Photovoltaïque" :

WWW.

Photovoltaic welcome Renewable Energy Centers Agency: EUREC. Les acteurs du Groupe Photovoltaïque PHASE www-phase.c-strasbourg.fr/pv/

Energie solaire photovoltaïque Le système photovoltaïque est alors l'ensemble du générateur photovoltaïque et des équipements de consommation www.inti.be/ecotopie/solvolt.html

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RETScreen International Le modèle Installation photovoltaïque de RETScreen International (Version 2000) peut être utilisé partout à travers le monde . retscreen.gc.ca/fr/g_photo.html

Adhérents photovoltaïques TRANSENERGIE. Bureau d'études spécialisé photovoltaïque 3D www.ser-fra.com/adherentsphotovoltaique.htm

TOTAL ENERGIE - Le photovoltaïque L'énergie photovoltaïque résulte de la transformation directe de la lumière du soleil en énergie électrique au moyen de cellules généralement à base www.total-energie.fr/photo/

Autos & Energies : énergie solaire, photovoltaïque ! solaire est utilisée pour produire de l'électricité au moyen de panneaux solaires, on dit que l'installation est de type " photovoltaïque ". www.a-e.ch/Solaire.html

Verein Sonnensegel - CH-3110 Münsingen Schweiz Le terme de photovoltaïque qualifie la production d'énergie au moyen de la lumière du soleil. www.solarsail.ch/fr/photovoltaik.html

ADEME _ AQUITAINE Qu'est-ce que le photovoltaïque ? Quels sont les principes de fonctionnement du photovoltaïque ? www.ademe.fr/aquitaine/htdocs/march_prod02.htm

TPG - Enviro. - Equipements - Centrale photovoltaïque retour sommaire, Environnement, Equipements, La centrale photovoltaïque de La Jonction. www.tpg.ch/Environnement/Equipements/Photovoltaique.Fr.html

Energie Solaire Photovoltaïque La transformation en électricité grâce à l'effet photovoltaïque permet d'apporter des services énergétiques de base (éclairage, production de froid. perso.wanadoo.fr/ajena/solaire/pv.html

Energies décentralisées dans les pays du Sud : publications

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[PDF] L'EOLIEN ET LE PHOTOVOLTAIQUE CONNAISSENT UNE FORTE CROISSANCE. Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML mondial de l'électricité d'origine renouvelable L'EOLIEN ET LE PHOTOVOLTAIQUE CONNAISSENT UNE FORTE CROISSANCE EN 1999 Pour la deuxième année consécutive www.edf.fr/html/fr/actualites/pdf/cqENR.pdf

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L'application de la photovoltaïque - Kyocera L'application de la photovoltaïque. En plus d'installations photovoltaïque décentralisées. www.kyocera.fr/pages/products/applications.htm

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Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement Le solaire photovoltaïque La lumière du soleil peut directement être transformée en électricité par des panneaux photovoltaïques, sans pièces. www.ciele.org/filieres/solairephotovoltaique.htm

John Dupraz inaugure sa centrale photovoltaïque John Dupraz inaugure sa centrale photovoltaïque. Festivités solaires à Soral. (20.6.01/MB) John Dupraz a invité ses amis. www.agirinfo.com/articles/2001_100-199/2001-189.htm

[PDF] II.1.2 Énergie solaire photovoltaïque Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML Énergie solaire photovoltaïque Titre des projets Institutions responsables Sources de financement. www.energie schweiz.ch/imperia/md/content/forschung/83210109.pdf

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Qu'est-ce que la photovoltaïque - Kyocera Qu'est-ce que la photovoltaïque? www.kyocera.fr/pages/products/Photovoltaics.htm

ANOD Système photovoltaïque et éclairage fluorescent fluorescentes alimentées en très basse tension (issues de l'application photovoltaïque) ont une utilisation intéressante dans l'éclairage de magasins. www.collectic05.com/anod/eclairage.htm

BRANCHEZ-VOUS SOLAIRE -energie photovoltaique Rechercher une information: Tapez vos mots: selon: un des mots. BRANCHEZ, VOUS, SOLAIRE! www.ferii.sn/~clishou/solar/accueil.htm

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Greenpeace France - Campagne Energie et Climat Solaire photovoltaïque "L'électricité sans déchets ni rejets polluants". Qu'est-ce que c'est ? www.greenpeace.fr/campagnes/energie/sol_photovoltaique.htm

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Projet de démonstration photovoltaïque en milieu résidentiel Projet de démonstration photovoltaïque en milieu résidentiel. oee.nrcan.gc.ca/eae1997/peeerMore.cfm?unique=172

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Solelhada : Le générateur photovoltaïque à la propulsion du véhicule est captée par un générateur photovoltaïque qui la convertit directement en énergie électrique. solelhada.inp-toulouse.fr/generateur.htm

Centrale Photovoltaïque 5 kW Dernière mise à jour le : 22 nov. 2000. www.cder.edu.dz/Pv07.htm

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Production d'électricité photovoltaïque Le solaire photovoltaïque permet de produire de l'électricité à partir du rayonnement solaire. Production d'électricité photovoltaïque. www.ac-creteil.fr/lycdarsonvalstmaur/pageshtml/Stl_html/ solaireHTM/Solaire.htm

Les filières, les marchés, les perspectives Le photovoltaïque : les filières, les marchés, les perspectives. Durance. isnwww.in2p3.fr/reacteurs-hybrides/Dautreppe/Jourde/Jourde_res.htm

Bourgogne-sud je me propose d'examiner dans quelle mesure la filière



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Projet de démonstration photovoltaïque « PV-North » Projet de démonstration photovoltaïque « PV-North ». Énergies renouvelables, Éolienne Solaire active et photovoltaïque. oee.nrcan.gc.ca/eae1997/peeerMore.cfm?unique=104

éolienne énergies renouvelables Afrique eau Alizés Sénégal Contacts retour à accueil AU SENEGAL, EN FRANCE. Projet ALIZES Quartier Ndioloffène. www.alizes-eole.com/contacts.htm

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Clefs 44 L'énergie solaire Encadré C Comment fonctionne une cellule C solaire photovoltaïque? Le silicium a été choisi pour réaliser les cellules solaires www.cea.fr/clefs/clefs44/fr-clefs44/clefs4430.html

Le Solaire Photovoltaïque Isolé Le Solaire PHOTOVOLTAÏQUE Isolé, Particularité : À partir de la LUMINOSITÉ du Soleil, captée par les Panneaux Solaires (ou Modules. vesubie.solaire.free.fr/PVisole1.html

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Le photovoltaïque en Autriche Fin 2000 Les installations photovoltaïques totalisaient une puissance de 4.874 kWp en Autriche, dont 3.203 kW. www.adit.fr/adit_edition/produits/vigie/br/v65/VGC_23_1.html

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Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement Production d'électricité archipel des Glénans (éolien + photovoltaïque). 2, Ferme éolienne : Goulien. www.ciele.org/visite/

33.- Agrafes, (1000pcs). www.cuisinesolaire.com/F/PV.htm

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384

XXVII. ANNEXES :

- Tiznit : illustration – dépliant de la Province. - Exemples de Coopération de Jumelage.

- Ateliers de la Rue VOOT – Note de stage pratique de constructions de capteurs solaires.

- Maroc Magazine.

- GENIAL!!!

- Accords Gouvernementaux – article de Presse.

- Correspondances et Institutions :

Commission européenne, Commission Communautaire Française : Madame Françoise SCHEPMANS, Royaume du Maroc « Département des Affaires Etrangères et de la Coopération. »

385

Annexe 1

Tiznit : dépliant, illustrations, contexte.

386

387

388

389

390

391

Annexe 2

Exemple de coopération : Molenbeek-Saint-Jean & Oujda

392

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Annexe 3

Voot asbl

397

398

399

400

401

402

403

404

405

406

Annexe 4

Maroc Périodique : MRE (Marocains Résidents à l’Etranger) Presse & articles

407

408

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410

411

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418

419

420

Annexe 5

Génial solaire.

421

422

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424

425

Annexe 6

Correspondances, institutions, protocoles.

426

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429

430

431

432

433

434

Annexe 7

Actualités, Argumentations, Offres & Demandes solaires de nos jours !

435

Actualité :

Articles argumentant les demandes et les offres dans le domaine du solaire.

436

437

438

439

440

Annexe 8

Statut de l’asbl Art & Tech & nord/sud :

441

442

443

444

445

446

447

448

IX. Projet Mosaïque Art & Tech nord/sud asbl (Contrat de quartier Maritime) :

Vol du projet Trottoir en Zellige par la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale & Dirk Deblieck « MCCS » :

Le 19 avril 2003 dans le cadre du Contrat de quartier Maritime, furent lancés les 1ère assemblées générales

regroupant les habitants, les jeunes, les associations, les bureaux d’études ainsi que le staff communale.

L’élaboration du dossier de base et les propositions de ces assemblées, devant servir à la préparation de la ligne

rouge et des priorités importantes pour les habitants du périmètre Maritime.

Lors de ces réunions, un groupe de travail s’est concentré à imaginer les solutions pour identifier leur quartier et les

manières de promouvoir par l’embellissement, le marquage signalétique et originale des espaces publiques. (Voir

annexe page 478 à 480).

J’ai proposé (en tant qu’opérateur associatif Art & Tech Nord/Sud) un parcours de promenades et le marquage des

écoles par un dallage de zellige afin d’identifier non seulement un quartier mais l’ensemble du périmètre par une

caractéristique culturelle liés aux patrimoines respectifs des habitants.

Dirk Deblieck (responsable de la maison des cultures de molenbeek) propose lui, des totems signalétiques. (Voir

annexe page 481 à 482).

J’ai ensuite transmis la proposition de mon asbl Art & Tech Nord/Sud, de réaliser un parcours balisé de dalles en

zellige en mémoire au projet de formation en artisanat marocaine saboté par la C.L.E.S. et Molenbeek-Formation

quelques années auparavant. (Voir annexe page 459 à 470).

Dirk Deblieck et les projets subsidiés voulait que ce projet soit porté par la commune et non (encore) une association

de jeunes (histoire encore une fois de bénéficier des subsides alloués mais aussi pour le prestige de la Maison des

cultures) ; sans évoquer le problème déontologique de la double casquette ; moi étant coordinateur du guichet infos

logement et responsable président de l’asbl Art & Tech Nord/Sud).

J’ai accepté l’idée mais à la condition Sine Qua Non d’identifier la paternité du projet à Art & Tech Nord/Sud ; et

publié au final dans la brochure de promotion de ce projet intitulé : Projet trottoir en mosaïque ! (Voir annexe page

484 à 495).

Dirk Deblieck accepte la proposition mais change d’attitude en promettant une chose mais fait volte-face à sa parole

de départ !

Un travail d’expertise, de recensement, de prévisions, de visites et d’achats au Maroc fut nécessaire pour

l’accomplissement de ce projet par le guichet info logement dont j’étais le coordinateur et réalisé par mes soins.

(Voir annexe page 507 à 527). (Voir Annexe page 540 à 564 – illustration et réalisation).

Le projet de brochure du projet trottoir en zellige fût remis à la maison des cultures pour le publier (Voir annexe de

la brochure initiale : page 528 à 531) mais Dirk Deblieck a trahis nos espérances en publiant une autre brochure

mentionnant l’animatrice de la maison des cultures comme étant la seule initiatrice de tout le projet ! (Voir annexe

de 534 à 537).

Voilà ici, encore une initiative dont le projet était de constituer à terme une entreprise et sabotée par la maison des

cultures, dont le but est : se substituer à d’autres opérateurs à finalité culturelle capables de mener eux aussi des

projets ! L’entreprise qui aurait dû être constitué en embauchant des molenbeekois n’a pu hélas aboutir à cause

d’une volonté déterminé de décourager toutes initiatives indépendantes et potentiellement certaines !

449

Molenbeek Saint-Jean

Contrat de Quartier-MARITIME.

Idées – Réflexions.

Signalétiques des infrastructures publiques.

Espaces publics – Matières et Couleurs.

Trottoirs en Zellige. Auteur du Projet :

Abdi ERRAMI.

Architecte d’interieur.

ASBL ART & TECH nord/sud

450

Etudes et Prévisions budgétaires.

1. Identification des lieux d’interventions :

Les propositions d’interventions qui ont été retenues lors de réunions « informelles » entre la Maison des

Cultures et de la Cohésion Sociale et l’asbl Art & Tech – nord/sud, sont les aménagements devant les

écoles et maison de quartier, situés à l’intérieur du périmètre MARITIME.

L’idée du projet est de parachever les trottoirs par des dalles de béton (type 30/30) afin d’identifier les

lieux « scolaires » ou lieux publics au moyen d’un matériau spécifique et artisanal symbolisé par le

zellige.

Petit Rappel :

Le zellige :

Le zellige est rappelons le, un élément de mosaïque aux pièces découpées très précisément, après

cuisson, dans des carreaux de céramique émaillée monochrome.

Il est utilisé pour protéger et décorer les murs et les sols, son dessin est essentiellement géométrique.

Etapes successives de réalisation :

L’opération de l’assemblage des panneaux, sur le chantier ou en atelier, se fait à l’envers sur une

surface parfaitement lisse.

Quelques lignes et cercles sont tracés sur le sol pour servir de guide à cette fascinante construction à la

manière d’un puzzle.

Il s’agit de ne rien oublier et de ne pas se tromper, car il arrive que des formes identiques soient

présentes dans différentes couleurs ; et elles sont bien sûr in différentiables une fois posées à l’envers.

Le panneau est ensuite saupoudré d’un mélange de ciment et de plâtre : c’est le joint.

Puis on coule un mortier sur l’ensemble qui, une fois sec, sera redressé et mis en place.

Il ne restera plus qu’à s’occuper des raccords entre les différents panneaux pour finir le travail.


451

rue de l’Intendant Infrastructure Publique

Budget rue de l’Intendant :

Intendant Infrastructure publique (sportive)

Prix & Dimension

Total

Superficie du trottoir

(L x l)

+/- 20.00 m x 2.25 = 45 m²

+/- 45 m²

Prix approximatif des zelliges / m²

+/- 1.900 F/m²

+/- 47.10 €/m²

94.500 F

2.342,59 €

Cadre acier galvanisé

Coffrage perdu pour dalle en béton

dim : 30 cm x 30 cm x 5 cm

épaisseur : 0,3 mm

+/- 450 F/m²

+/-11.16 €/m²

20.250 F

501,98 €

Total

+/-114.750 F

+/- 2.844,58 €


452

rue Ulens Ecole Communale


453

Budget rue Ulens :

Ulens Ecole Communale

Prix & Dimension

Total


(L x l)

+/- 43,00 x 2.28 = 98 m²

+/- 98 m²


+/- 1.900 F/m²

47.10 €/m²

186.200 F

4.615,78 €




épaisseur : 0,3 mm

+/- 450 F/m²

+/- 11.16 €/m²

44.100 F

1.093,21 €

Total

+/- 230.300 F

+/- 5.708,99 €


454

rue Le Lorrain

Ecole Communale n° 2


455

Budget rue Le Lorrain :

Le Lorrain Ecole Communale n°2

Prix & Dimension

Total


(L x l)

+/- 10.00 x 2.25 = 22.5 m²

+/- 22.5 m²


+/- 1.900 F/m²

+/- 47.10 €/m²

42.750 F

1.059 €




épaisseur : 0,3 mm

+/- 450 F/m²

+/- 11.16 €/m²

10.125 F

250,99 €

Total

+/- 52.875 F

+/- 1.310,74 €


456

rue Van Meyel Maison de Quartier Maritime


457

Budget rue Van Meyel:

Van MEYEL Maison de Quartier MARITIME

Prix & Dimension

Total


(L x l)

+/- 6.45 x 2.32 = 14.96m²

+/- 14.96 m²


+/- 1.900 F/m²

47.10 €/m²

28.424 F

704.61 €




épaisseur : 0,3 mm

+/- 450 F/m²

11.16 €/m²

6.732 F

166,88 €

Total

+/- 35.156 F

+/- 871,49 €


458

Prévisions Globales pour le Parachèvement des trottoirs en Zellige:

Budget Global

€

Budget rue de l’Intendant – Infrastructure Publique

114.750 FB

2.844,58 €

Budget rue Ulens – Ecole Communale

230.300 FB

5.708,99 €

Budget rue Le Lorrain – Ecole Communale

52.875 FB

1.310,74 €

Budget rue Van Meyel – Maison de Quartier Maritime

35.156 F

871,49 €

Total

433.081 FB

10.735,8 €

2. Prévisions budgétaires pour les prestations du maître artisan :

Selon les informations de la mission locale, le maître artisan est repris dans le secteur de la Commission

Paritaire pour le secteur socioculturel.

Le barème étant fixé pour la première année d’embauche à 67.856 FB (brut) par mois de prestation, à

plein temps.

En réalité, le maître artisan prestera 4 heures par semaine (mercredi après-midi ( de 13h00 à 17h00)

Ce contrat 1/8 temps, représente :

67.856 FB / 8 = 8.482 FB pour 1 mois de salaire.

8.482 x 12 = 101.784 FB pour une année de salaire.

101.784 x 2 ½ ( charges sociales – patronales - pécules ) = 254.460 FB soit 6.307,90 €

3. Animations :

( Atelier de conception graphique + support pour le maître artisan, contacts avec les écoles et les

maisons de quartier, relations avec les autorités.)

soit 4 heures par semaines durant 12 mois

soit +/- 7.000 €.


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4. Communication / Event / Vernissage :

Edition de cartes postales, affichettes,

+/- 4.000 €

5. Divers :

+/- 2.000 €

6. Prévisions budgétaires globales du projet Trottoir en Zellige.

A/ 10.735,8 € (parachèvement décoratif des trottoirs)

B/ 6.307,90 € (prestation du maître artisan = 1 an)

C/ 7.000 € (prestations animations)

E/ 4.000 € (communication)

F/ 2.000 € (Divers)

Total

30.043,7 €.

7. Phase et Réalisation du Projet :

Nous estimons la planification du projet « Trottoirs en Zellige » sur une période d’une année.

Actuellement, plusieurs éléments étant encore en phase d’étude par les auteurs de projet ; ne permettent

qu’une vision exhaustive, dans les articulations du programme ainsi que pour la visibilité des actions

motivées.

Notamment au sujet de :

- Planification et agencement technique des projets de réaménagement des trottoirs ; (voir Benoît

Moritz) ;

- Consulter le « service de la mobilité » de la Commune :

Des aménagements sont prévus en dehors de l’enveloppe budgétaire du Contrat de Quartier

MARITIME.

Les trottoirs ainsi que des équipements de prévention (barrière de sécurité en forme de boa géant et

multicolore) et les devantures des écoles seront rénovées bientôt dans le cadre du Plan de la sécurité

et de la mobilité.

Il est donc crucial de prévoir une relation triptyque à travers nos énergies :

« Maison des Cultures & Cohésion Sociale / Mobilité / Art & Tech nord-sud ».

- Organisation de l’achat des matières premières (Zellige) du Maroc ;

En rapport avec la budgétisation des parachèvements de trottoirs.


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- Planification des travaux qui seront réalisés par les entreprises pour anticiper la coordination lors de

la pose finale des dalles en Zellige avec les enfants ( temps réparti pour la réalisation des œuvres

avec les enfants = +/- 1 an ) ;

- Local - atelier et aménagement de celui-ci dans le cadre du projet Zellige et Papas :

(Oranger – asbl) ;

- Prestations du Maître artisan :

L’artisan prestera une demi-journée par semaine, soit 4 heures,

16 heures par mois x 8 (mois) = 128 heures / 8 mois.

Salarié = 1/8ème

temps.


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Annexe 1 – Assemblée Générale Contrat de Quartier maritime :

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Annexe 2 – Projet initial de Dirk DEBLIECK – Projet totem :

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Annexe 3 - projet trottoir mosaique :

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Annexe 4 - Courriers & documents officiels :

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Annexe 6 - Procédures Maroc – Achat des Zelliges :

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Annexe 7 - courriels Maroc zellige :

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Annexe 8 - Pub & plaquette & promo :

Réalisé par Art & Tech Nord/Sud

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Réalisé et publié par la maison des cultures :

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Annexe 9 - Photos :

1 Essai et Test : Art & Tech /nord-sud

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Académie royale de Molenbeek :

Test : dalle posée dans l’enceinte de la maison des cultures :

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Test : dalle posée sur le trottoir :

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2 Coulage des dalles en zellige : Ouvrages réalisés dans les locaux de polybonnevie.

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400 dalles :

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Coordination du projet : Abd-Errahman ERRAMI

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Photos - procédures achat à FES :

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Tractations à FES

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Visite de chantier

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X. Projet Péniche :

Voici le 1er dossier manuscrit réalisé en 1998, reprenant quelques idées et annexé d'articles de journaux datés et argumentés en vue de contracter des subsides dans le cadre de l’asbl Artisan du Sud dont j’étais administrateur fondateur. J'ai proposé un partenariat avec Ronald Ceulemans en 1998 et remis la copie de ce dossier à l'attention de Moureaux afin de négocier une subvention pour concrétiser le projet ! Ceulemans a tenté une récupération du projet péniche dans le cadre d'objectif 2 sans m'en

parler, nous avions exigé le retrait du projet dans le cadre des subsides européens parce qu’il tentait une récupération forcé sous la tutelle de la C.L.E.S. Par la suite, en 2003 j'ai évoqué avec Dirk Debliek au début de ses fonctions de Directeur de la maison des cultures « MCCS », l'historique des projets dans le cadre du contrat de quartier Duchesse de Brabant, à l'époque où nos bureaux étaient situé Quai du Hainaut. Celui-ci semble oublier que je lui ai parlé du projet « PENICHE » ; aujourd'hui encore, la commune

et ses associations para-communales reprennent sciemment des projets initiés et imaginés par autrui ! Faudrait juste rappeler que nous ne sommes pas à Woluwe Saint-Lambert et qu'il existe des lois quand bien même Molenbeek serait un souk ; les règles déontologiques doivent moralement être respecté surtout au sein des institutions publiques ou alors que la maison des cultures développe en profondeur sa notion culturelle de cohésion sociale ! « Hypocrisie à l'échelle de l'institution molenbeekoise, aidée d’une culture se servant d’une cause politique «communautariste» afin de soumettre la jeunesse et s'enquérir de leur projet. Ceci ayant pour conséquences de décourager leurs rêves d’entreprendre en rendant la jeunesse molenbeekoise frustrés, les empêchant ainsi d'atteindre toute volonté d'indépendance et entretenant toujours le sentiment de l’assistanat ! »

Auteur de projet : 1998

Abd-errahman ERRAMI.

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Projet initial de Abd-Errahman ERRAMI copié et volé

par la maison des cultures de Molenbeek - 1998.

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Récupération, réappropriation, racket :

Preuve flagrante de récupération par la maison des cultures, soutenu par le PS et le MR.

Passage repris du dossier initial !

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Passage repris du dossier initial !

Achat de la péniche par la maison des cultures ??????????

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XI. Conclusion :

Comme je l’ai annoncé en fin de la page 3, «Il vous sera demandé, ou plutôt prié d’avoir un regard

objectif en tant que lecteur dont vous seriez seul juge, d’une affaire qui pour moi dépasse tout

entendement ; et je ne saurais hélas que par cet unique moyen qui me reste, d’exiger justice par

le conscient collectif dont vous seriez la seule et ultime voix !»

Je n’évoquerai pas ici l’issue du projet « intergénérationnel » du contrat de quartier Maritime, ni

ceux d’une demi-douzaine d’opérateurs victimes également de sabotage de la part de la C.L.E.S.

ainsi que d’autres opérateurs para-communales et ou la rétention, la manipulation d’informations

institutionnelles et les abus de confiance sont hélas devenus à Molenbeek un sport national !

Je n’invoquerai non plus un certain pamphlet destiné aux politiques de Molenbeek pour lequel j’ai

été accusé par tous les membres du Collège des Bourgmestres et Echevins, d’en avoir été

l’auteur.

Ni non plus un certain projet dont les principaux initiateurs de «l’A.F.T. Horeca» situé au

Boulevard Léopold 2 et imaginé par des jeunes du quartier Maritime en 1999 dont l’idée était de

faire participer l’intergénérationnel en mêlant les jeunes générations et les seniors dans la

convivialité et le partage de l’expérience du savoir-faire et du savoir être !

L’esprit d’entrepreneur de ces jeunes avait démontré leur capacité de management en suggérant

des t-shirts marqués de leur logos ainsi que la livraison des plats en vespa aux opérateurs du

quartier (Kredietbank, Communauté Française, Administration Communale, etc.).

Ce projet comme tant d’autres ont été tous volés par les protagonistes, ceux-là même qui prônent

la promotion des politiques d’intégrations et de cohabitation des différentes communautés locales ;

le pire n’étant plus de concrétiser à leur place leur projet, mais de nous faire croire en l’inexistence

et la négation de nos potentiels.

Je ne saurais rajouter davantage si ce n’est ce conseil à donner aux personnes désirant se lancer

dans une aventure entreprenante :

Le silence est d’or et la parole est d’argent,

protéger vos projets auprès de mandataires juridiques agrées,

consulter un avocat conseil (voire même) un notaire, afin de protéger ses idées et ses concepts,

authentifier en acte de dépôt pour légitimer l’antériorité d’un manuscrit, …

être accompagnés de personnes assermentées lors d’assemblées communales dans l’appel aux projets (par exemple),

etc.

Tant de voies protectrices mais nécessaires s’il on veut se protéger, c’est le sage conseil que je

fournis ici d’un long parcours, dont l’expérience vécue est de toujours poursuivre ses rêves,

quand bien même les échecs et les ruses sont nombreux !

Abd-Errahman ERRAMI.

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