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« Nutrisens : valorisation nutritionnelle et organoleptique des productions alimentaires régionales transfrontalières ».
COMMUNIQUE DE PRESSE – 26 JUIN 2012
• Ce mardi 26 juin, Gembloux Agro-‐Bio Tech – Université de Liège et l’ADRIANOR
(Association pour le Développement de la Recherche Appliqué aux Industries Agroalimentaires des régions du Nord) organisent une journée d’information sur le thème « Qualité nutritionnelle et sensorielle : maîtrise, amélioration et valorisation ».
• Cette journée clôture le projet « Nutrisens, valorisation nutritionnelle et
organoleptique des productions alimentaires régionales transfrontalières » qui, en trois ans, a permis à une soixantaine d’entreprises d’être conseillées dans les domaines de la qualité sensorielle et nutritionnelle.
Aujourd’hui, les consommateurs sont à la recherche de produits alimentaires sains. Pour répondre à leurs besoins, les rayons des grandes surfaces débordent de produits « santé » : allégés en graisses et/ou en sucres, bons pour la ligne, naturellement riches en fibres, vitamines, Omega 3… Pour les sociétés agro-‐alimentaires, cet atout santé est devenu un puissant argument de vente. Cependant, les coûts liés au développement de ces produits sont difficiles à supporter pour les petites structures et PME locales ; elles ne peuvent pas concurrencer les géants internationaux. L’aspect nutritionnel pourrait être en temps de crise un moyen efficace pour les PME de rester concurrentielle. C’est dans cet objectif que Gembloux Agro-‐Bio Tech (Belgique) et l’ADRIANOR (France) ont collaboré au projet « Nutrisens, valorisation nutritionnelle et organoleptique des productions alimentaires régionales transfrontalières ». Initié il y a plus de trois ans dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV, ce projet a permis à une soixantaine d’entreprises agro-‐alimentaires belges et françaises d’être conseillées gratuitement dans les domaines de la qualité sensorielle et nutritionnelle. 600 entreprises issues des secteurs de la biscuiterie/pâtisserie, viandes/salaison, plats préparés, fruits et légumes, produits laitiers, confiserie et boissons ont été contactées pour participer au projet. Après plusieurs journées d’informations, 58 entreprises ont décidé de se lancer dans l’aventure « Nutrisens ». Une enquête réalisée auprès des entreprises participantes montre qu’elles restent plus attentives à la qualité sensorielle que nutritionnelle de leurs produits. La qualité sensorielle, juste après le prix, est le deuxième critère de choix pour les consommateurs. La qualité nutritionnelle arrive en troisième position. Les PME sondées préfèrent d’abord assurer leur
développement par des actions de consolidation des acquis plutôt que par de réelles actions d’innovation en termes de qualité nutritionnelle. Ces actions de consolidation soulèvent différentes questions : Quel sera l’impact d’une modification de la recette sur les propriétés organoleptiques ? Quel sera l’impact sur la durée de vie du produit ? Comment le consommateur positionne-‐t-‐il le produit de l’entreprise par rapport à la concurrence ? Est-‐il possible d’augmenter la durée de vie du produit ou au contraire faut-‐il la diminuer ? Autant de questions auxquelles le projet « Nutrisens » a permis de répondre. Dans le but de mettre en avant les forces et faiblesses de leurs produits, les entreprises ont bénéficié d’audits et d’analyses sur les thèmes suivants : amélioration du profil nutritionnel, positionnement vis à vis de la concurrence, amélioration de l’étiquetage,… En fonction des résultats et de leur bilan personnel, elles ont été guidées sur les possibilités de valorisation et d’amélioration de leurs produits. La connaissance approfondie de ceux-‐ci permet aux petites entreprises de communiquer vers le consommateur de manière efficace et donc de stimuler le développement économique des PME tout en protégeant la santé du consommateur. Au terme de ce premier travail, certaines entreprises désireuses de prolonger l’expérience ont reçu un soutien technique dans leurs démarches de recherches et de développement. Un accompagnement personnalisé leur a été proposé pour exploiter les pistes et conseils reçus lors de la phase d’audit. Plusieurs thèmes de recherche nutritionnels et/ou sensoriels ont été étudiés : amélioration nutritionnelle, création de nouveaux produits, validation de la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale), validation de la formule et comparaison sensorielle avec la concurrence ou entre recettes. Par ailleurs, la communication vers le consommateur n’a pas été oubliée. Pour l’informer et le sensibiliser à la qualité nutritionnelle des aliments, une exposition didactique présentant les notions d’étiquetage, d’équilibre alimentaire, d’apports journaliers et de qualité sensorielle a été crée et exposée dans divers lieux. L’union Européenne agit également dans ce sens. Pour protéger les intérêts du consommateur, elle met en place une législation de plus en plus restrictive concernant l’étiquetage complet des aliments. Ces informations « nutrition-‐santé » aideront le consommateur à mieux maitriser ses achats et son alimentation quotidienne. Parallèlement au travail effectué auprès des entreprises, des thématiques de recherche appliquée ont été développées par les deux opérateurs en partenariat avec certaines entreprises. Ces recherches, adressées aux secteurs des produits sucrés, de la biscuiterie/pâtisserie et des fruits et légumes, portent sur des sujets particulièrement sensibles : la substitution de l’huile de palme, diminution de la teneur en sucre et stabilité de la vitamine C lors des traitements thermiques. En pratique, le projet a déjà permis la rédaction et la diffusion d’un dossier technique sur les possibilités de réduction de la teneur en sucre des produits alimentaires. De plus, un module de formation destiné aux futurs ingénieurs et aux ingénieurs déjà en place dans l’agro-‐
alimentaire intitulé « La nutrition dans les industries agroalimentaire » a été créé. Trois sessions de formation sur la validation de la DLUO ont également été organisées. Plusieurs articles ont déjà été ou seront publiés dans des revues spécialisées :
• « Etiquetage nutritionnel : quels repères ? » publié dans la revue « Food Science and Law »
• « Se faire une opinion sur l’huile de palme : éléments de compréhension » dans la revue « Food Science and Law » (sous presse)
• « La polémique autour de l’huile de palme : instantanés d’un secteur en crise » publié dans la revue « Industries Alimentaires et Agricoles »
• « Evaluation de l’impact de 6 matières grasses (palme et non-‐palme) sur les caractéristiques instrumentales et sensorielles d’une matrice de type cake» publié dans la revue « Oléagineux, Corps gras, Lipides »
• Un article sur la stabilité de la vitamine C lors des traitements thermiques est en préparation
En annexe, vous trouverez les résultats de l’enquête réalisée auprès des 66 entreprises et les dossiers sur les thèmes suivants :
-‐ « Diminuer la teneur en sucre dans les produits alimentaires – Enjeux et solutions» -‐ « Etiquetage nutritionnel : quels repères ? » -‐ « Se faire une opinion sur l’huile de palme : éléments de compréhension » -‐ « Polémique autour de l’huile de palme : instantanés d’un secteur en crise » -‐ « Evaluation de l’impact de six matières grasses (palme et non-‐palme) sur les
caractéristiques instrumentales et sensorielles d’une matrice de type cake » CONTACTS : Pour Gembloux Agro-‐Bio Tech :
Sophie Delacharlerie : [email protected] ou 081/ 62 23 10
Service communication Gembloux Agro-‐Bio tech :
Coraline Laurent : [email protected] ou 081/ 62 22 75
Pour Adrianor :
Christine Chèné : [email protected] ou + 33 (0)3 21 24 81 03
GEMBLOUX AGRO-BIO TECH – UNIVERSITE DE LIEGE : Gembloux Agro-‐Bio Tech est une Faculté à la pointe du développement durable et de l’éco-‐innovation, de la parcelle au consommateur. Consacrée exclusivement aux sciences agronomiques et à l’ingénierie biologique, la Faculté forme des bioingénieurs grâce à un programme complet en cinq ans. Intégrée à l’Université de Liège depuis le 1er octobre 2009, Gembloux Agro Bio Tech est une faculté à taille humaine, ouverte sur le monde et dont la qualité de l’enseignement et l’excellence des recherches sont réputées internationalement depuis 150 ans.
LABORATOIRE DE QUALITE ET SECURITE DES PRODUITS ALIMENTAIRES (QSPA)
Le laboratoire, placé sous la direction du Prof. Marianne SINDIC, dispose des infrastructures et des compétences nécessaires permettant de mener des activités de recherche fondamentale et appliquée. Objectif : améliorer la maîtrise de la qualité globale, tant nutritionnelle que sensorielle, et de la sécurité des aliments grâce à une approche intégrée de la qualité au sein des filières, des matières premières aux produits finis, du producteur au consommateur, tous secteurs confondus. Le laboratoire QSPA étudie l’impact des interactions entre les matières premières, les conditions de mise en œuvre, les traitements de conservation, le mode d’emballage et de stockage sur la qualité des produits finis. Pour cela, le laboratoire dispose d’un large éventail de moyens de contrôle de la qualité : analyses chimiques, physiques, microbiologiques, analyse sensorielle… En tant qu’acteur universitaire, le laboratoire QSPA met ses compétences à disposition des entreprises à travers différents services de conseil et d’encadrement, et assume également un rôle d’enseignement.
L’ADRIANOR : L’ADRIANOR (Association pour le Développement de la Recherche Appliquée aux Industries Agroalimentaires des régions du Nord) est un Centre de Ressource Technologiques dirigé par le Dr Christine CHENE. Situé à Arras, il met à disposition des industries alimentaires des moyens humains et matériels afin de les accompagner au mieux dans leurs projets de développement. L’ADRIANOR a développé son savoir-‐faire dans la formulation de produits alimentaires : plats cuisinés, fruits et légumes transformés, charcuteries, produits sucrés et céréaliers et la qualification des ingrédients et additifs alimentaires. Spécialiste de l’assistance aux entreprises agro-‐alimentaires, l’ADRIANOR dispose pour cela de différents moyens : plateforme technologique, usine pilote, laboratoires d’analyses microbiologiques et physico-‐chimiques, panel et salle d’analyse sensorielle… Enfin, l’ADRIANOR assume également des rôles de formation et d’enseignement.
PROGRAMME DE LA JOURNEE : 9h30 : Accueil 10H00 : Introduction – M. Sindic (ULg-GxABT) 10h15 : Attentes et exigences de la distribution en matière de qualité nutritionnelle et sensorielle – P. Léglise (Carrefour) 10h45 : Réflexions méthodologiques autour de l’estimation de la DLUO – S. Delacharlerie (ULg-GxABT) 11h30 : Outils pour la maîtrise de la qualité nutritionnelle dans les IAA – C. Chèné (Adrianor) 12h30 : Lunch – Stands Fournisseurs – Temps Presse 14h00 : Législation alimentaire : les nouveautés – C. Helmer (ANIA) 14h30 : Mener un projet R&D – la substitution de l’huile de palme – S. Delacharlerie (ULg-GxABT) 15h00 : Mener un projet de maîtrise de la qualité : maîtriser la teneur en vitamine C – C. Chèné (Adrianor) 15h30 : Témoignages d’entreprises 16h30 : Fin des exposés – Café
LES INTERVENANTS : M.Sindic, directrice du Laboratoire Qualité et Sécurité des Produits Agroalimentaires, Université de Liège – Gembloux Agro-Bio Tech. P.Léglise, directeur Qualité, Développement Durable et des produits de marques de CARREFOUR. S.Delacharlerie, ingénieur chargé de projet. Laboratoire Qualité et Sécurité des Produits Agroalimentaires, Université de Liège – Gembloux Agro-Bio Tech. C.Chèné, directrice du Centre de Ressource Technologique ADRIANOR (Association pour le Développement de la Recherche Appliqué aux Industries Agroalimentaires des régions du Nord). C.Helmer : chargée de mission Qualité et Nutrition pour l’ANIA (association Nationale des Industries alimentaires).