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Prise d’iode lors d’un accident nucléaire: les recommandations des médecins de l’IPPNW Publié le 31 janvier 2017 https://www.vivre-apres-fukushima.fr/prise-diode-lors-dun-accident-nucleaire- les-recommandations-des-medecins-de-lippnw/ Les recommandations des médecins de l’IPPNW pour protéger la thyroïde avec des comprimés d’iode stable (pour bloquer la fixation de l’iode radioactif) après un accident nucléaire Un accident survenant dans une centrale nucléaire peut libérer de grandes quantités de particules radioactives qui se répandent dans l’air. Pour les habitants des zones touchées, le risque est grand d’absorber ces particules via l’air, l’eau ou la nourriture. L’absorption d’iode radioactif provoque/peut provoquer des radiolésions durables même quand l’iode s’est désintégré ou a été évacué après quelques semaines. Nos organes « n’oublient » jamais une irradiation. Des années, voire des dizaines d’années plus tard, un cancer de la thyroïde peut apparaître. Des études menées dans l’ancienne Union soviétique montrent en outre une augmentation des dysfonctionnements et des maladies auto-immunes de la glande thyroïde suite aux retombées radioactives de Tchernobyl. Il n’existe aucune mesure de protection contre la plupart des particules radioactives. Mais prendre au bon moment de fortes doses d’iodure de potassium (blocage de l’iode) peut largement empêcher la thyroïde d’absorber l’iode radioactif. Principe de fonctionnement Pour fonctionner, la thyroïde a besoin d’iode qu’elle tire de l’alimentation, mais elle n’est pas capable de faire la distinction entre l’iode ordinaire et l’iode radioactif. C’est ainsi qu’après un accident nucléaire l’iode radioactif peut être stocké dans la thyroïde et endommager les cellules. Pour inhiber le captage de l’iode radioactif, il faut prendre de l’iode ordinaire (I-127) au bon moment, c’est-à-dire avant le contact avec l’iode radioactif (I-131) pour en saturer la thyroïde. Au moment critique, la thyroïde a donc accumulé suffisamment d’iode non radioactif et arrête d’absorber l’iode. Avec un blocage effectif de l’iode, on peut réduire le risque d’atteintes de la thyroïde de manière indéniable ; on peut même réduire le risque de cancer de la thyroïde de plus de 90 %.

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Prise d’iode lors d’un accident nucléaire: les recommandations des médecins de l’IPPNW

Publié le 31 janvier 2017

https://www.vivre-apres-fukushima.fr/prise-diode-lors-dun-accident-nucleaire-les-recommandations-des-medecins-de-lippnw/

Les recommandations des médecins de l’IPPNW pour protéger la thyroïde avec des comprimés d’iode stable (pour bloquer la fixation de l’iode radioactif) après un accident nucléaire

Un accident survenant dans une centrale nucléaire peut libérer de grandes quantités de particules radioactives qui se répandent dans l’air. Pour les habitants des zones touchées, le risque est grand d’absorber ces particules via l’air, l’eau ou la nourriture.L’absorption d’iode radioactif provoque/peut provoquer des radiolésions durables même quand l’iode s’est désintégré ou a été évacué après quelques semaines. Nos organes « n’oublient » jamais une irradiation. Des années, voire des dizaines d’années plus tard, un cancer de la thyroïde peut apparaître.Des études menées dans l’ancienne Union soviétique montrent en outre une augmentation des dysfonctionnements et des maladies auto-immunes de la glande thyroïde suite aux retombées radioactives de Tchernobyl.Il n’existe aucune mesure de protection contre la plupart des particules radioactives. Mais prendre au bon moment de fortes doses d’iodure de potassium (blocage de l’iode) peut largement empêcher la thyroïde d’absorber l’iode radioactif.

Principe de fonctionnementPour fonctionner, la thyroïde a besoin d’iode qu’elle tire de l’alimentation, mais elle n’est pas capable de faire la distinction entre l’iode ordinaire et l’iode radioactif. C’est ainsi qu’après un accident nucléaire l’iode radioactif peut être stocké dans la thyroïde et endommager les cellules. Pour inhiber le captage de l’iode radioactif, il faut prendre de l’iode ordinaire (I-127) au bon moment, c’est-à-dire avant le contact avec l’iode radioactif (I-131) pour en saturer la thyroïde. Au moment critique, la thyroïde a donc accumulé suffisamment d’iode non radioactif et arrête d’absorber l’iode. Avec un blocage effectif de l’iode, on peut réduire le risque d’atteintes de la thyroïde de manière indéniable ; on peut même réduire le risque de cancer de la thyroïde de plus de 90 %.

Début et durée du traitementPour pouvoir démarrer la prise d’iode au bon moment et juger de la durée du traitement, il faut absolument que les autorités diffusent des informations fiables sur le danger radioactif et la zone concernée. L’idéal est de prendre une forte dose d’iode 3 à 6 heures avant d’être touché par la radioactivité. Quand l’information est incertaine, il est également possible de commencer plus tôt, mais avec un risque d’effets secondaires.La prise d’iode ne marche plus qu’à 50 % 3 heures après le passage du nuage et n’a plus aucun effet après 10 heures. Si l’iode est pris trop tôt et qu’il n’y a pas de prises consécutives, l’efficacité du blocage se trouve réduite, car l’iode est évacué de l’organisme en permanence et la saturation de la thyroïde diminue avec le temps. Une prise trop tardive peut même provoquer des dégâts, car elle va perturber l’élimination de l’iode radioactif et ses effets délétères peuvent s’en trouver accrus.

Un dosage élevéL’effet protecteur souhaité n’est atteint que si les doses sont suffisamment fortes. Les comprimés d’iode bien connus qui sont prescrits en cas de carence en iode ne contiennent que quelques microgrammes et ne protègent pas en cas d’accident. Pour assurer le blocage de l’iode radioactif, il faut utiliser des doses

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nettement plus élevées. Ces comprimés à fortes doses doivent être dissouts dans une bonne quantité d’eau et avalés immédiatement, mais pas à jeun.

Doses conseilléesNourrissons 1 à 36 mois ½ comprimé = 32,5 mgEnfants 3 à 12 ans 1 comprimé = 65 mgAdos/adultes à partir de 13 ans 2 comprimés = 130 mg

Femmes enceintes 2 comprimés(le fœtus est aussi protégé) = 130 mg

Le renouvellement des prises au cours des jours suivants peut contribuer à réduire encore le risque de maladie, en particulier quand l’exposition à l’iode radioactif se prolonge ou quand les informations données à la population ne sont pas claires. Compte tenu de l’efficacité et des possibles effets secondaires, nous recommandons une prise quotidienne de la moitié de la dose initiale jusqu’à la fin des mesures d’évacuation ou jusqu’à cessation de l’exposition à la radioactivité. Les nouveau-nés, les femmes enceintes et celles qui allaitent doivent recevoir au maximum une deuxième dose et doivent être ensuite soumis à un examen de la thyroïde.

Disponible sans ordonnance à la pharmacieDans le cadre de la protection allemande contre les catastrophes, un stock de comprimés „Lannacher® 65 mg“ est gardé en réserve. Ces comprimés sont bon marché et sécables pour les enfants et les tout-petits. En raison de la longueur des délais de livraison, il est indispensable pour le pharmacien de commander suffisamment tôt auprès du fabricant autrichien. Il n’existe actuellement aucun traitement alternatif. Comme l’iode peut être considéré comme stable d’un point de vue pharmacologique, les dates de péremption relativement courtes indiquées sur l’étui ne doivent pas être retenues de manière trop rigide si les conditions de stockage (dans un endroit sec et protégé de la lumière) ont été respectées. Du reste, tout pharmacien doit pouvoir de par sa formation fabriquer lui-même les comprimés d’iode à forte dose nécessaires dans ce cas.

La question de l’âgeEn cas de nécessité, un blocage de l’iode doit être effectué chez les personnes de tous les âges quels qu’ils soient (depuis les nouveau-nés jusqu’aux personnes âgées).La recommandation officielle actuelle de protection contre les catastrophes qui a choisi de limiter le blocage de l’iode aux personnes de moins de 45 ans est, à notre avis, dépassée. En effet après la catastrophe de Tchernobyl on a constaté dans les zones contaminées par la radioactivité une importante augmentation des cas de cancers de la thyroïde même chez des gens âgés.Avant de prendre de fortes doses d’iode, nous conseillons aux gens de plus de 45 ans chez qui on suspecte une maladie thyroïdienne, ou ceux dont la famille présente plusieurs cas de maladies thyroïdiennes et finalement, aux habitants de zones de carence en iode de consulter au préalable leur médecin de famille et éventuellement de faire des examens complémentaires en lui présentant la présente recommandation de l’IPPNW.

Distribution préventive L’IPPNW recommande, pour que la première prise ait nécessairement lieu au bon moment, on ait recours en Allemagne aussi – comme c’est le cas en Autriche et en Suisse – à une solution politique globale, à savoir la distribution préventive généralisée et indépendante des événements à tous les foyers ainsi qu’aux centres d’accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes (crèches, maternelles, écoles, lycées).

Risques associés au médicamentLe fait qu’il est possible de se procurer les comprimés d’iode fortement dosés sans ordonnance ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’un médicament. Les effets secondaires sont certes rares mais comme avec tous les médicaments, mais ils sont fondamentalement possibles en particulier en cas d’allergie à l’iode, de tendance à l’hyperthyroïdie, de maladie de Basedow, d’adénomes autonomes, d’autonomie thyroïdienne diffuse ou de maladies rares comme la dermatite herpétiforme, la dermite tubéreuse due à l’iode (Iododerma tuberosum), la myotonie congénitale ou la vascularité hypocomplémentémique.Des réserves sont à appliquer en cas de dysfonctionnement des reins et de traitements par diurétiques

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d’épargne potassique (agents de drainage). Si vous vous procurez de l’iode fortement dosée ( cp d’iode à 65mg d’Iodure de potassium)de manière préventive, demandez d’abord conseil à votre médecin de famille en lui montrant cette fiche. Il peut par exemple, (si nécessaire)avec un test sanguin complété éventuellement par une échographie, écarter de manière assez sûre une hyperthyroïdie dont vous ne seriez pas encore conscient et vous donner des conseils sur d’autres risques et interactions possibles.L’alternative à l’iodure de potassium recommandée est le perchlorate de sodium (Irenat®), qui doit par contre faire l’objet d’une prescription.

Une efficacité limitée : l’iode ne protège que la thyroïde. Le blocage de l’iode par la thyroïde protège uniquement contre le cancer de la thyroïde et les autres maladies de la thyroïde, mais pas des autres effets délétères des radiations. Il n’existe aucune « pilule miracle », aucune panacée qui protégerait globalement contre les radiations. La seule manière véritablement efficace de se protéger contre les risques atomiques, c’est d’arrêter tous les réacteurs nucléaires du monde entier. C’est l’un des combats que mène l’IPPNW.Mentions légales : IPPNW e.V., Körtestraße 10, 10967 Berlin,www.ippnw.de, Tél. 030-6980740, [email protected]

Rédaction : Reinhold Thiel, Ulmer Ärzteinitiativewww.ippnw-ulm.deMise à jour du 15.11.2016 en collaboration avec le groupe régional de l’IPPNW d’Aix la Chapelle

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Le texte original, en allemand:sur le site de IPPNW Ulm: http://www.ippnw-ulm.de/Le pdf: http://www.ippnw-ulm.de/Dokumente/IPPNW-Empfehlung-Jodblockade-Vers.15.11.2016.pdfTraduction «Fukushima is still news» (http://www.fukushima-is-still-news.com/)

L’IPPNW a révisé sa fiche d’information de 2011 sur les comprimés d’iode à distribuer en cas d’accident nucléaire, parce qu’on dispose aujourd’hui de nouvelles études scientifiques sur la question et que les autorités de sûreté nucléaire allemandes ont émis une nouvelle recommandation.Liste des sources des recommandations de l’IPPNW : https://www.ippnw.de/atomenergie/sicherheit/artikel/de/ippnw-empfehlung-bei-atomreaktorunf.html

En France:En résumé: tout le monde peut prendre l’Iode.Seuls ceux qui ont ou chez qui on suspecte une maladie de la thyroïde devraient demander à l’avance à leur médecin s’ils peuvent prendre ces comprimés.

Les consignes officielles françaises sont ici: http://www.distribution-iode.com/Je cite le paragraphe concernant une éventuelle allergie à l’iode:

« Les allergies connues à l’iode sont extrêmement rares. En revanche, il est possible d’être allergique aux excipients contenus dans les comprimés d’iode, mais c’est également très rare. En cas d’allergie avérée, il existe une alternative aux comprimés d’iode qui est la solution iode-iodurée forte de Lugol. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin. »

Voyez à ce sujet le site officiel canadien:http://www.urgencequebec.gouv.qc.ca/fr/situation-urgence/Pages/accident-radiologique-et-nucleaire.aspx#Comprimes_d_iode

Il n’y a plus de zones de carence en Iode en France du fait de l’adjonction d’Iode dans le sel de cuisine.

L’expérience polonaise:En Pologne suite à l’accident de Tchernobyl,plus de 17 millions de doses ont été reçues.Deux réactions allergiques graves ont été observées chez les adultes présentant unesensibilité connue à l’iode. L’incidence des effets secondaires graves découlant d’unedose unique d’iode représentait moins de 1 sur 10 millions chez les enfants, et moins de

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1 sur un million chez les adultes. (IRSN)

Se procurer des comprimés:Le gouvernement français est en train de distribuer gratuitement des comprimés d’Iodure de Potassium dans un rayon de 10 km autour des centrales nucléaires aux familles, écoles et collectivités.Hors de cette zone dite de «Plan Particulier d’Intervention» on peut se procurer des comprimés d’Iodure de Potassium à 65 mg dans toutes les pharmacies sans ordonnance. Elles doivent les commander, n’étant pas dépositaires des stocks.

A propos de la fiabilité des autoritésNous avons vu que ni à Tchernobyl, ni à Fukushima les autorités n’ont su ni donner l’ordre de prise, ni distribuer correctement les comprimés à temps. Nous avons vu qu’à chaque accident nucléaire les autorités ont menti; allant jusqu’à affirmer que le nuage ne franchirait pas la frontière.

A propos des ventsEn cas de catastrophe, avec une petite brise de 10 km/h le nuage radioactif sort de la zone des 10 km en une heure. Nous avons vu qu’à Fukushima le vent chargé de radioactivité a tourné à plusieurs reprises.

Voyons ce qu’en pensent les bretons, bons connaisseurs des vents :

Résumons : si la population était prévenue de l’éventuelle arrivée d’un nuage radioactif, il faudrait, pour s’en protéger, prendre l’iode 2h avant son arrivée ! Mais si on est à côté d’une centrale, il faudrait prendre l’iode 2h avant les rejets donc avant un accident nucléaire dont on ignore qu’il va avoir lieu. Cela n’est pas sans rappeler l’histoire des pompiers qui doivent vérifier leur camion la veille de chaque incendie !

Après Fukushima (cela aurait été plus logique après Tchernobyl en 1986), le gouvernement français a mis en place le Plan Orsec Iode qui nous dit que « la présente circulaire a pour objet de définir les nouvelles modalités de mise en place des stocks de comprimés d’iodure de potassium au sein du territoire, ainsi que les conditions de leur distribution à la population hors des zones couvertes par un plan particulier d’intervention (PPI). […] Elle prévoit que les stocks de comprimés d’iodure de potassium soient constitués, […] et que chaque préfet organise dans son département les modalités de mise à disposition de la population en cas d’urgence, en s’appuyant notamment sur les maires. »

C’est ce qui a incité le collectif trégorois de Sortir du nucléaire à interroger (c’était en 2015) le préfet des Côtes d’Armor, puis le sous-préfet de Lannion sur ces fameux comprimés d’iodure de potassium. Aucune réponse. Puis de nouveau question au préfet en début 2016 après les attentats terroristes et en fonction de l’éventualité d’attentat contre une centrale. Là, le préfet a enfin répondu. Mais pour dire quoi ? Que conformément au Plan Orsec Rad, le département possède bien un stock de 600000 comprimés à St Brieuc. Point final, aucune information sur la distribution.

D’aucuns diront que cela n’a pas d’importance parce qu’il n’y a pas d’installations nucléaires en Côtes d’Armor. Certes, mais si on regarde la carte, on voit que La Hague, 300 km de St Brieuc par la route, est à 140 km à vol d’oiseau.

Imaginons un incident à La Hague et un vent de Nord-Est d’environ 50 km/h (rien d’inimaginable donc !). Le nuage arrive en 3h sur les Côtes d’Armor, or il est souhaitable de prendre pour être immunisés les comprimés 2h avant son arrivée. En admettant que l’alerte se mette en place très rapidement, il faudra que le préfet explique comment il fait pour distribuer en 1h depuis St Brieuc où ils sont stockés, les comprimés d’iodure de potassium à la toute la population du département…

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Le texte complet: https://lepeuplebreton.bzh/en/2016/06/22/de-la-distribution-diode-2/

Qu’est ce que l’IPPNW ?

L’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (en anglais : International Physicians for the Prevention of Nuclear War, IPPNW), est une organisation internationale pacifiste de médecins qui s’engagent pour le désarmement nucléaire.Créée en 1980, l’organisation obtient le prix Unesco de l’éducation pour la paix en 1984 et le prix Nobel de la Paix en 1985 pour son « important et compétent travail d’information », qui améliora la conscience mondiale sur les conséquences d’une guerre nucléaire et syndrome d’irradiation aiguë.L’organisation regroupe près de 150 000 membres dans plus de 50 pays.Le site de l’IPPNW: http://ippnw.org/

Le site de la section française:Association des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléairehttp://amfpgn.org/site/category/qui-sommes-nous/amfpgn-presentation/