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007 Apport de la microscopie confocale pour l’étude des mécanismes de filtration après chirurgie de glaucome

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Page 1: 007 Apport de la microscopie confocale pour l’étude des mécanismes de filtration après chirurgie de glaucome

TlONS ORALES COMMUNICA' JOUR& DE LA RECHERCHE

présent limitées par la faible quantité d'échantillon recueilli. L'utilisation des micro- billes associées à la cytométrie en flux a permis de développer des méthodes d'ana- lyse multiplexée permettant de faire des dosages multiples sur de très faibles volumes. Matériels et Méthodes : Quatorze patients traités par un ou plusieurs collyres hypotonisants depuis plus d'un an ont été comparés à un groupe de 7 témoins. Les patients aux antécédents de chirurgie oculaire ou présentant une autre affection sus- ceptible de modifier les paramètres de la surface oculaire ont étés exclus. Deux pL de larmes ont été prélevés au niveau de la rivière lacrymale à l'aide d'une pipette micro capillaire puis diluées dans 50pL de PBS et enfin centrifugées. Les tubes ont été conservés à -80" avant analyse. Les dosages de 17 cytokines (IL-1 P, IL-2,lL-4, 11-5, 11-6, 11-7, 11-8, 11-10, IL-12, 11-13, 11-17, G-CSF, GM-CSF, INFy, MCP-1, MIP- 1 p, TNFa) ont étés réalisés simultanément sur chaque échantillon par une méthode d'analyse multiplexée associant la cytométrie en flux à l'analyse de microbilles fluo- rescentes. Résultats : Les cytokines pro-inflammatoires (IL-1 P, 11-6, IL-12, TNFa) augmentent de façon significative @ < 0,05) chez les patients traités par rapport aux témoins. II existe une augmentation non significative du taux de ces cytokines entre les patients instillant une goutte par jour et ceux instillant deux gouttes par jour sauf pour IL-1 P. L'étude du profil Th1 (INFg, IL-2) par rapport à Th2 (11-5, IL-4, 11-13, 11-10) montre chez les patients traités une orientation vers la voie Th1 significative @ < 0,05) par rapports aux cytokines impliquées dans la voie Th2. Dans le groupe témoin il n'existe pas de différence significative entre les deux voies. En ce qui concerne la sécrétion des chemokines : IL-8 et MCP-1 elle est également augmentée de manière signifi- cative chez les patients bénéficiant d'un collyre. Discussion : Cette étude permet d'établir un profil de la sécrétion des diverses cyto- kines impliquées dans l'inflammation, la réponse immunitaire spécifique, et pour cer- taines dans I'apoptose. II existe une augmentation de la sécrétion des cytokines impliquées dans la réponse inflammatoire. L'immunité à médiation cellulaire (voie Thl) semble plus impliquée que la voie humorale (voie Th2). Cette méthode d'ana- lyse multiplexée se révèle particulièrement efficace pour l'étude des larmes, malgré la faible quantité qu'il est possible de prélever. Conclusion : L'utilisation de cette technique pourra être élargie à d'autres patholo- gies de la surface oculaire mais aussi à l'étude de pathologies inflammatoires intra oculaires pour lesquelles les échantillons prélevés sont souvent de très faible volume.

Expression de TFF1, M U W et HLA-DR par les cellules conjonctivales chez les patients glaucomateux traités au long cours. Ces marqueurs pourraient-ils permetire de pMire le succès des chirurgies anii-glaucomateuses? TRI, MüC5AC and HLA-DR expression by wnjuncüval wlls in chmnicaly treated glauwmadow patienla Could ihese rmukers predici the success of antiglaucomatous surgefy? SOUCHIER M*, BURON N, LAFONTAINE PO, BRIGNOLLE F, MALVlllE L (Dijon), BAUDOUIN C (Paris), BRON A, SOLARY E, CREUZOT-GARCHER C (Dijon)

Introduction : L'inflammation conjonctivale limiterait le succès des chirurgies du glaucome et l'instillation de collyres anti-glaucomateux pourrait induire une telle inflammation. Les TFFl sont des peptides produits par les cellules muqueuses conjonctivales ayant des pmpriétbs protectrices et cicatrisantes sur la muqueuse. Ils sont CO-secrétés et agissent conjointement avec MUC5AC. HLA-DR est un mar- queur de I'inflammation locale. Notre travail a eu pour but d'étudier l'expression de HLA-DR, TFFl et MUC5AC chez les patients glaucomateux traités au long cours avant chirurgie. Matériels et Méthodes : Nous avons réalisé 77 empreintes conjonctivales chez des patients glaucomateux (66 recevant des collyres avec conservateur, 11 sans conser- vateur) et 43 chez des témoins. L'expression de HM-DR, TFFl et MUC5AC a été analysée par cytométrie de flux. Une trabéculectomie ou une sclérectomie profonde ont été effectuées le lendemain de l'empreinte conjonctivale chez 56 patients ; le succès chirurgical a été défini par une PI0 515 mm Hg à 3 mois sans traitement hypotonisant. Résultats : L'expression de TFFl, MUC5AC, et HLA-DR est augmentée de manière significative chez les patients traités au long cours par rapport aux témoins (respec- tivement p = 0,01 ; 0,05 ; 0,004). Une expression plus élevée de MUC5AC est retrou- vée chez les patients recevant un traitement avec conservateur par rapport à ceux bénéficiant d'un traitement sans conservateur @ = 0,M). Les succès de chirurgie fil- trante ont une expression de MUC5AC plus élevée et de HM-DR plus basse que les

F CLINIQUE ET FONDAMENTALE

Discussion : La sécrétion de TFF1 et MUC5AC répond probablement aux altéra- tions de la surface oculaire consécutives au traitement par collyre au long cours. Conclusion : Le niveau d'expression de TFFl et de MUCRC pourrait être un fac- teur prédictif du succès de la chirurgie.

Les polyorthoesters : nouveau systéme de relargage d'agent anticicatnsant dans le chirurgie du glaucome. PolyovOr~rs: a new system for the slow release of anüiibmtic agenis as an adjunct io glaucoma filiraiion surgery. DOYLE A*, LACHKAR Y (Paris), FELT O (Genève, Suisse), BERDUGO M (Paris), GURNY R (Genève, Suisse), BEHAR-COHEN F (Paris)

Introduction : Les polyorthoesters (POE) sont une nouvelle famille de composés hydrophobes, biocompatibles et biodégradables qui peuvent être utilisés comme systèmes de relargage d'agents antifibroblastiques comme le 5 fluorouracile. Les études animales réalisées chez le lapin ont montré une bonne tolérance in vivo après trabéculectomie en améliorant la survie de la bulle de filtration. Nous présentons le premier cas chez l'homme d'une étude de phase I afin d'évaluer la tolérance et i'efii- cacité du produit associé à l'administration de 5 fluorouracile. Matériels et Méthodes : II s'agit d'un patient de 20 ans présentant un glaucome congénital déjà opéré et qui a été réopéré en raison d'un glaucome non contrôlé médicalement (PI0 oscillant entre 25 et 32 mm Hg sous traitement médical). Une trabéculectomie avec un volet conjonctival à base limbique a été réalisée. En fin d'intervention le composé comprenant 200 pl du polyester de quatrième génération associé à 240 mg de 5-FU a été injecté en sous conjonctival en regard de la suture. Le patient a été examiné régulièrement à 1,4,8,15,21,30 et 60 jours. Les différents paramètres : acuité visuelle, examen au biomicroscope, aspect de la bulle de filtra- tion, pression intraoculaire (PIO) fond d'œil ont été évalués. Résultats : La PI0 à chacune des visites était respectivement de 19, 14, 9, 9, 10, 11 et 11 mmHg. Au 15e jour un petite érosion conjonctivale est apparue résolutive à i'arrêt transitoire de la corticothérapie locale. La bulle de filtration conjonctivale a commencé à devenir moins vascularisée entre la première et la deuxième semaine postopératoire. Au 60"our la bulle de filtration était peu vascularisée avec une PI0 mesurée à Il mm Hg. II n'a pas été observé d'inflammation intra-oculaire ou conjonctivale clinique. Le polymère n'était plus visible sous la conjonctive à la 3' semaine p s t opératoire. Discussion : Le POE est une nouvelle technique de relargage de produit antifibro- blastique qui semble prometteuse et qui est bien tolérée cliniquement. La réduction de la quantité de polymère et d'agent anticicatrisant plus proche du site de filtration pourrait réduire le risque de complication sans diminuer l'efficacité. Conclusion : Les POE semble être de futurs agents prometteurs de relargage de 1 produits freinant la cicatrisation dans la chirurgie filtrante du glaucome. Réiérence : Einmahl et al. lnvest Ophthalmol Vis Sci 2001 ; 42 : 695-700.

007 SA-09.00 Apport de la microscopie confocale pour l'étude des mécanismes de filtration ap& chirurgie de glaucome. Rltering blebs and aqueow pathway: a confocal microswpic siudy. AMAR N*, HAMARD P, DUPAS B, LABBE A, BAUDOUIN C (Paris)

Objectif : La filtration transconjonctivale est la voie principale de i'évacuation de l'humeur aqueuse dans la chirurgie du glaucome. L'~-bse~ation à la lampe à fente 1 de microkvstes à la suriace des bulles de filtration est un indicateur cliniaue impor- tant du b& fonctionnement d'une bulle. Les voies d'évacuation tranconjonctivale de l'humeur aqueuse à l'étage cellulaire sont encore imprécises. Nous avons analysé en microscopie confocale, par des techniques d'immunomarquage, des empreintes conjonctivales (EC) prélevées sur différents types de bulles. L'analyse in vivo des bulles a aussi été réalisée grâce à une nouvelle génération de microscope confocal in vivo. Matériels et Méthodes : Vingt patients glaucomateux opérés de chirurgie filtrante 1 ont étb inclus (10 bulles de filtration fonctionnelles, fines, soulevées, avec des niveaux de PIO' bien contrôlées ; 10 bulles non fonctionnelles, plates, fibrosées). Chaque bulle de filtration a été étudiée en microscopie confocale in vivo (HRT II en module cornéen), et ex vivo à partir d'empreintes conjonctivales à la recherche de 1 cellules à mucusrepérées par l'anticorps MUC~AC p; rescence indirecte. Les cellules inflammatoires ont été identifiées par des anticorps

échecs de chirurgie.

Vol. 28, Hors Série 1,2005

1 anti-vimentine.

1 11 Tongres de la Société Française d'Ophtalmologie

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COMMUNICATIONS ORALES JOURNEE DE LA RECHERCHE C :LINIQUE Eï FONDAMENTALE

Résultats : De nombreuses cellules à mucus ont été retrouvées à la surface des bulles non fonctionnelles et en périphérie de tout type de bulles. La surface des bul- 1 les fonctionnelles comprend des mucocytes reconnus morphologiquement, ceux- ci ne contenaient w u ou as de mucus. Ces cdlules vides de mucus ont été corré- 1 Iées à la présencede micmkystes visualisés in vivo en microscopie confocale. Quel- ques cellules inflammatoires ont été retrouvées avec les deux techniques, dispersées dans l'épithélium conjonctival. Discussion : Les microkystes observés à la surface des bulles fonctionnelles sem- blent correspondre à des mucocytes vides de mucus, et paraissent remplis d'eau. Les mucocytes ont une hydmphilie élevée du fait de leur contenu en mucines, ils sont des candidats potentiels au transport tranconjonctival de l'humeur aqueuse. Conclusion : Bien que ces hypothéses &cesdent confinnaüon par des études com- plémentaires, la voie d'évacuation de l'humeur aqueuse à travers l'épithélium c o n j ~ a l pourrait logiquement se faire par les cellules à mucus vers la surface oculaire.

TRACTEMENT DE L'INFORMATION VISUELLE

008 SA-09.20 OpMalmologie comparée : I'éiecimWinogramme photopique du cobaye et de l'homme sont presqua semblables. Cmpataüve aphiiml- ihe p-ic ERGS of guinea pigs and humans an? almas2 idenücal. ROSOLEN S (Paris), RACINE J, LACHAPELLE P (Montréal, Canada), LE GARGASSON JF (Paris)

Introduction : Les réponses de I'ERG des rongeurs de laboratoires (rats et souris) réalisé dans des conditions scotopiques (ERG scotopique) sont comparables à cel- les de I'homme mais ce n'est pas le cas pour les réponses de l'ERG réalisé dans des conditions photopiques (ERG photopique). L'ERG photopique des rongeurs ne permet pas de mettre en évidence une onde a et l'amplitude de I'onde b est beau- coup plus grande que celle mesurée chez I'homme. Le but de cette étude est de comparer l'ERG photopique d'un autre rongeur, le cobaye, à celui de l'homme. Matériels et Méthodes : La fonction luminance-réponse photopique (intensités croissantes de - 0,62 à 2,84 log cd. Sec. MQ ; ambiance : 30 cd. W2), l'adaptation à la lumière et les réponses de type flicker ont été effectuées chez 25 cobayes et 35 sujets humains normaux. Les résultats ont été comparés. Résultats : L'ERG photopique des cobayes présente une onde a et une onde b dont le rapport en amplitude moyen est de 2,58 I0,6, une valeur proche @ > 0,05) de celle obtenue chez I'homme (2,47 k 0,6). De plus, I'onde b est suivie d'une onde i (absente chez les rats et les souris) qui représente 15.6 I 0,8 % de I'ampliide de I'onde b, valeur également proche de 19,2 f 0,14 % mesurée chez I'homme. L'analyse des transfcimées de Fourier rév& également des similitudes entre cobayes (trois pics à 30, 60 et 110 Hz) et humains (trois pics à 40, 70 et 150 Hz). Néanmoins, alors que l'amplitude des ondes de l'ERG photopique augmente de façon importante au cours de l'adaptaüon à la lumière, ce phénomène n'est pas obseivé chez le cobaye. Discussion : Ces résultats, fondés sur les mesures des amplitudes des ondes, l'analyse fréquentielle et morphologique des tracés nous permettent d'affirmer que I'ERG photopique du cobaye est très proche de celui de l'homme. De plus, I'utilisa- tion d'agents pharmacologiques comme le L-AP-4 (bloqueur de la voie ON) et le KYN (bloqueur de la voie OFF) injectés par voie intravitréenne induisent des modifications électrophysiologiques similaires à celles observées dans des pathologie humaines. Conclusion : II nous semble que le cobaye représente le meilleur modèle animal de rongeur de laboratoire pour étudier I'ERG photopique humain. De plus, on a pu éga- lement observer. chez le cobaye, des formes complètes et incomplètes de CSNB.

009 SA-09.30 Plasticité de l'intégration intemémispMrique visuelle via le corps calleux en cas de strabisme convergent unilatéral préroce. P l a s t i c i l y o f v i s u a l i ~ ~ i r a ~ d o a n ? a s 17and 18incals wiih convergent unilateml ea* sikabismus. BU1 QUOC E*, QUENECH'DU N, MILLERET C (Paris)

Iniroduciion : Un strabisme convergent unilatéral précoce modifie de façon signifi- cative le transfert calleux de l'information visuelle chez l'adulte, lorsque ce transfert est mis en jeu à partir de l'œil non dévié. Entre autres, ceci a été établi chez le chat dont un œil a été dévié chiruraicalement très tôt mrès la naissance. II a été en effet 1 montré au plan fonctionnel G e les neurones tra~scalleux activés par stimulation visuelle de cet dl non dévié, et enregistrés dans les aires visuelles corticales 17 et

11 1 Congrès de la Société Franpise d'Ophtalmologie

I

18 de l'hémisphère controlatéral (iipsilateral à l'œil dévié), ne sont plus limités à la bordure 17/18 (comme dans les conditions normales), mais envahissent de larges portions des aires visuelles primaires 17 et 18. Ceci résulte d'une stabilisation de projections exuberantes juvéniles calleuses. Le but de ce travail est d'étudier au plan anatomique le transfert calleux dans le strabisme convergent unilatéral précoce. Maîériels ei Mdthodes : Nous avons étudié les connexions interhémisphériques en cas de strabisme convergent unilatéral précoce chez le chat, au plan morphologique, après marquage antérograde par biocytine des axones calleux, et reconstruction en 3 dimensions à l'aide du logiciel Neurolucida. Résultats : L'étude de 6 axones confirme le caractère anormal et exubérant de ces axones calleux en cas de strabisme. Les terminaisons calleuses dans l'hémisphère i~silatéral à l'œil dévié Deuvent être issues de la bordure 17/18 mais éaalement des aires 17 et 18. L'anté~postériorité d'origine est rarement en corres6ndance avec celle des terminaisons. Discussion : Un strabisme convergent précoce modifie les propriétés de connecti- vité interhémisphérique visuelle via le corps calleux. II est en particulier établi des connexions non seulement homotopiques comme chez l'animal normal mais égale ment des connexions intehémisphériques hbtérotopiques. Ces résultats anatomi- ques sont en accord avec les données fonctionnelles établies en cas de strabisme unilatéral précoce. Les exubérances calleuses tangentielles seraient une tentative de compensation de la disparité induite par le strabisme, vaine cependant. Conclusion : Le développement et la stabilisation des projections calleuses dépen- dent donc de l'exp6nence visuelle binoculaire, et non pas uniquement unioculaire, dans ce modèle. Référence : Milleret C et al. Eur J Neurosci 2001 ; 13 : 137. Houzel JC et al. Eur J Neurosci 1994 ; 6 : 898.

ttat des fonctions neurovisualles chez les enfants aîîeints de leucomalacie périventriculaire. Perivenblwlar leukomalacia: an impmtant cause of nemnisual Wncîion in children. ROUHER N', GASPARD F, RlGAL D, LABBE A, DALENS H (Clermont Ferrand)

Introduction : La leucomalacie périventriculaire constitue la menace la plus sévère pour le cerveau du prématuré en développement. Les enfants atteints de lésions cérébrales précoces ont un parcours scolaire plus laborieux et plus court que les enfants nés à terme. Le but de notre étude est d'étudier, à l'âge d'entrer au cours préparatoire, les fonctions neurovisuelles d'enfants nés prématurés pour lesquels des lésions de la substance blanche périventriculaire ont été mises en évidence échographiquement à la naissance afin de définir les troubles neurovisuels pouvant être à l'origine des troubles scolaires des anciens prématurés. Maîériels e i Méthodes : Parmi les 443 enfants prématurés nés en 1996 et 1997 et hospitalisés en réanimation néonatale au CHU de Clermont-Ferrand (centre tertiaire), 46 remplissaient strictement les critères d'inclusion de l'étude c'est-à-dire des enfants prématurés porteurs de lésions de la substance blanche périventriculaire ayant persisté plus de 14 jours en échographie transfontanellaire. Trente-deux enfants ont pu être examinés sur le plan neurovisuel entre leur 4' et leur 7' année d'âge chronologique. Treize enfants sont restés non répondeurs aux courriers adres- sés en vue du bilan et un enfant a été exclu (cécité totale par fibroplasie rétrolentale). Résultats : L'âge gestationnel moyen est de 30,6 semaines d'aménonhée (exbêmes : 27-36). La leucomalacie est non cavitaire @rade 1) chez 39 enfants (85 %), cacavitaire @ra- des 2 à 4) diez 7 eniants (15 %). L'âge moyen lors du bilan est de 5.8 ans. Le score moyen a& s i m i l i (test de QI wtdJ est de 93 %. Aucun enfant n'a de retard scdaire au moment de la réal ion du bilan. Les 4 h n t s de grade 4 sont déià en dasse & cialisée. Des troubles moteurs sont présents dans 22 %-des cas. Un enfant est traité'par anüconwlsivant. Sur le plan ophtalmdogique standard, il est noté 69 % d'emmebopes et d ' h W &.moins de 2 d i . Lorsque les eniants ne lisent pas avec l'échelle des * E aroub *. la meilleure acuité visuelle est inférieure à 10A0. Trois enfants ont une ambiyopk (10 %) Qui est aiors d'origine strabique. Un enfant sur 4 a un stmbisme et un seul cas de nystagmus, de type manifeste latent, est noté. La fixation est très m6do cre (inférieure à 3 secondes) chez 3 des 4 enfants grade 4. Tous les enfants réalisent les mouvements de saccades vdontaires sur commande verbale. Douze (37,5 %) ont une poursuite pathdogique et 6 (19 %) une apraxie oculomotrice. La ligne isdée hckcfita!e est acquise dans 88 % des cas. Un enfant présente une négligence dans le champ visuel inf&ieur. La vision des couleurs @bydaiion) est n d e dans 100 % des cas. Un enfant présente une agnosie des objets. Aucun n'a une héminégligence. Une dyspmxie visuo- spatiale est présente de façon mcdé& pour 9 eniants et sévère pour 3 autres. Discussion : Notre étude identiie et classe les troubles neurovisuds des enfants leu- comalaciques. Nos résultats sont comparés aux données issues d'études effectuées

J. Fr. Ophtalmol.