1. Etymologie / Définitions

2. Notions/Concepts : - Des philosophies dévalorisantes aux philosophies valorisantes - De la perception à l’imagination - De l’imagination reproductrice à l’imagination créatrice

3. Questions / Discussion

4. Tentative de synthèse avec la 4 iem question

5. En guise de conclusion

1. Etymologie / Définitions

2. Notions/Concepts : - Des philosophies dévalorisantes aux philosophies valorisantes - De la perception à l’imagination - De l’imagination reproductrice à l’imagination créatrice

3. Questions / Discussion

4. Tentative de synthèse avec la 4 iem question

5. En guise de conclusion

Réunion préparée avec la participationde Mireille Rosello Keller et Josette Delaporte

Etymologie et définitions

Etymologie : Mot dérivé du latin imaginari, imaginatio

eux-mêmes dérivés de imago, imaginis : Image.Image. Mot savant synonyme d’ « hallucination »« hallucination » au XII s / au XII s / de de « chose qu’on imagine »« chose qu’on imagine » au XIV s / de au XIV s / de « faculté d’imaginer »« faculté d’imaginer » au XVI s.au XVI s.

Définitions : Petit Robert : Faculté que possède l’esprit de se représenter des images. Dictionnaire de Philosophie : Faculté d’évoquer, de combiner et d’inventer des images mentales. On distingue : - L’imagination reproductrice qui reçoit des images par impression (imaginatio), - L’imagination créatrice qui conçoit des images par expression (phantasia)

Notions et conceptsNotions et concepts Des philosophies dévalorisantes aux philosophies valorisantes.Des philosophies dévalorisantes aux philosophies valorisantes.

1.1. Jusqu’au XVIIIe siècle, l'imagination est dévalorisée : C’est la folle du logis !Jusqu’au XVIIIe siècle, l'imagination est dévalorisée : C’est la folle du logis ! Pour Platon, Montaigne, Pascal « Pour Platon, Montaigne, Pascal « maîtresse d'erreur et de fausseté », maîtresse d'erreur et de fausseté », Malebranche « Malebranche «

folle du logisfolle du logis« , mais aussi Descartes et Spinoza, « , mais aussi Descartes et Spinoza, l’imagination est une entrave à la l’imagination est une entrave à la raison en quête de la vérité.raison en quête de la vérité.

2.2. Ce n’est qu’à partir de Kant que le mouvement paraît s’inverserCe n’est qu’à partir de Kant que le mouvement paraît s’inverser : : Kant (Kant (1724-1804) 1724-1804) :: Distinguera l’entendement de la raison Distinguera l’entendement de la raison « Si l'entendement peut être « Si l'entendement peut être

défini comme la faculté de ramener les phénomènes à l'unité au moyen de règles (ou défini comme la faculté de ramener les phénomènes à l'unité au moyen de règles (ou faculté de juger), la raison est la faculté de ramener à l'unité les règles de faculté de juger), la raison est la faculté de ramener à l'unité les règles de l'entendement sous des principes », l'entendement sous des principes », et mettra ainsi le ‘ germe dans l’œuf ’ car en effet, et mettra ainsi le ‘ germe dans l’œuf ’ car en effet, comment peut-on ramener à l’unité sans imaginer cette unité ?comment peut-on ramener à l’unité sans imaginer cette unité ?

Freud (1856-1939) :Freud (1856-1939) : OOpposera le "principe de plaisir" au "principe de réalité" et pposera le "principe de plaisir" au "principe de réalité" et reconnaîtra :reconnaîtra :

• La force du désir, à l'oeuvre dans le rêve, mais aussi dans la culture, La force du désir, à l'oeuvre dans le rêve, mais aussi dans la culture, • La La puissance de l’irréel qui permet de représenter la réalisation de tous les désirs et de tous les puissance de l’irréel qui permet de représenter la réalisation de tous les désirs et de tous les

fantasmes,fantasmes,• Que l’irréel, c’est toujours s’imaginer autre et autrement, Que l’irréel, c’est toujours s’imaginer autre et autrement, • Que l’imagination ne se contente pas de copier la réalité puisqu’elle la nie en faveur d’autre chose,Que l’imagination ne se contente pas de copier la réalité puisqu’elle la nie en faveur d’autre chose,• Que ce besoin de s’imaginer autre et autrement, ne s’explique que parce que la réalité nous paraît Que ce besoin de s’imaginer autre et autrement, ne s’explique que parce que la réalité nous paraît

insatisfaisante et que nous éprouvons le besoin de compenser notre insatisfaction.insatisfaisante et que nous éprouvons le besoin de compenser notre insatisfaction.

Bachelard (1884-1962) :Bachelard (1884-1962) : Estimera que :Estimera que :• " " Rien n'est donné, tout est construitRien n'est donné, tout est construit " " • Le réel, contrairement à ce que pensaient les empiristes, est l'objet d'une conquête progressive, Le réel, contrairement à ce que pensaient les empiristes, est l'objet d'une conquête progressive,

menée par l'esprit humain au contact des événements qui s'y produisent. menée par l'esprit humain au contact des événements qui s'y produisent. • Ces événements n'ont de sens que par la théorie au sein de laquelle ils prennent ou ne prennent Ces événements n'ont de sens que par la théorie au sein de laquelle ils prennent ou ne prennent

pas place.pas place.• Entre la théorie et l'expérience, la relation est dialectique.Entre la théorie et l'expérience, la relation est dialectique.• C'est la contradiction qui les oppose qui est le moteur de la pensée ! Et elle ne l'est que parce que C'est la contradiction qui les oppose qui est le moteur de la pensée ! Et elle ne l'est que parce que

la raison en est le refus, par nature. Par principe, la raison rejette en effet comme faux ce qui est la raison en est le refus, par nature. Par principe, la raison rejette en effet comme faux ce qui est contradictoire. contradictoire.

Sartre (1905-1980) :Sartre (1905-1980) : PPosera l’acte de négation de la réalité en tant que facteur osera l’acte de négation de la réalité en tant que facteur constitutif de l’image et de l’imaginaire dont le creuset est l’imagination.constitutif de l’image et de l’imaginaire dont le creuset est l’imagination.

Sans parler du romantisme, du surréalisme et des philosophies matérialistes Sans parler du romantisme, du surréalisme et des philosophies matérialistes de Marx et Engelsde Marx et Engels qui déclarera : qui déclarera : « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe c'est de le transformer »de différentes manières, ce qui importe c'est de le transformer » .. Or, comment Or, comment pourrait-on transformer le monde sans l’imaginer autre et autrement ? pourrait-on transformer le monde sans l’imaginer autre et autrement ?

Notions et concepts (suite)Notions et concepts (suite)

1.1. De la perception (donation de présence) à l’imagination De la perception (donation de présence) à l’imagination (donation d’absence).(donation d’absence).

Donationde

présence

2.2. De l’imagination reproductrice à l’imagination créatrice.De l’imagination reproductrice à l’imagination créatrice.

L’imagination créatrice combine, L’imagination créatrice combine, structure, organise, déforme, reforme, structure, organise, déforme, reforme, invente, conceptualise, réalise….invente, conceptualise, réalise….

L’imagination reproductrice se souvient.L’imagination reproductrice se souvient. Elle n’invente rien.Elle n’invente rien.

Donationd’absence

PerceptioPerceptionn

ImaginatiImagination on

QUESTIONSQUESTIONS

1.1. Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?

2.2. L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?

3.3. L’imagination peut-elle être un outil de libération ?L’imagination peut-elle être un outil de libération ?

4.4. En fin de compte, l’imagination est-elle plutôt bénéfique ?En fin de compte, l’imagination est-elle plutôt bénéfique ?

1.1. Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?

1. Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?1. Le réel est-il donné ou l’inventons-nous ?

Jamais la perception ne pourra donner la chose dans sa totalité puisque l'esquisse, parce qu'elle est esquisse, creuse toujours une absence et donc une soif.

b)b) Si le réel n’est pas donné, n’est-ce pas que quelque part nous l’inventons ?Si le réel n’est pas donné, n’est-ce pas que quelque part nous l’inventons ? La compréhension que nous avons du réel n’est pas limité aux seules perceptions et peut-être

moins encore aux sensations que nous éprouvons face à lui,

Aussi peut-on penser qu’en allant au-delà de ce que « nous livre d’emblée le réel », quelque part, notre désir de comprendre, d’unifier nous pousse à inventer ce que nous ne percevons pas,

Pourtant, le réel résiste aux intuitions et seule l’expérimentation paraît raisonnablement garante de la crédibilité de nos « inventions » pour qu’elles s’érigent en connaissances et non pas en erreurs

Il n’en demeure pas moins que bon nombre d’intuitions ne s’expérimentent pas au sens strict et que si nous pouvons parler alors d’illusions ou de croyances par opposition à connaissances, en aucun cas, nous ne pouvons les qualifier d’erreurs

On pourra dans ce dernier cas parler d’une représentation du réel prisonnière de son propre point de vue, autrement dit, d’une subjectivité qui résiste parfois même à la connaissance de sa propre fausseté

a)a) Le réel ne se donne pas, la perception n’en donne qu’une image superficielle et Le réel ne se donne pas, la perception n’en donne qu’une image superficielle et personnelle.personnelle. Toute perception suppose plusieurs sensations liées et organisées en représentations par le sujet

lui-même.

La perception bornée à l’horizon de nos 5 sens est d’autant plus susceptible d’être porteuse d’illusions qu’elle est toujours strictement personnelle.

La perception pure ne nous livre aucune information sur l’essence des choses. Bien que percevoir signifie étymologiquement « prendre complètement », la perception ne nous

donne qu’une esquisse du réel qui dépend autant de nous que du réel lui-même.

Le réel nous serait-il d’autant plus voilé que, sous l’emprise de nos Le réel nous serait-il d’autant plus voilé que, sous l’emprise de nos perceptions et sensations, nous ne serions plus à même d’aller à sa rencontre perceptions et sensations, nous ne serions plus à même d’aller à sa rencontre

et de l’imaginer autrement ?et de l’imaginer autrement ?

2.2. L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?

2.2. L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?L’imagination peut-elle être un outil d’aliénation ?

En ce sens, l’imagination est aliénante, dans la mesure où, rendant l’homme captif de ses désirs/plaisirs, elle tend à l’isoler en son « monde intérieur » et à le couper du « monde extérieur »,

notamment des autres, ce qui est bien le cas du fou ou même du névropathe.

a)a) Jusqu’au XVIII s, l’imagination est plutôt considérée comme un obstacle à la raison :Jusqu’au XVIII s, l’imagination est plutôt considérée comme un obstacle à la raison :

Pour Malebranche: « L'imagination est la folle du logis. » Pour Pascal « Une superbe puissance, ennemie de la raison. » Pour Pascal encore « L'imagination est maîtresse d'erreur et de fausseté, d'autant plus

fourbe qu'elle ne l'est pas toujours. »

En ce sens, l’imagination est aliénante dans la mesure où, rendant l’homme captif de ses sens et sensations, elle fait obstacle à l’exercice de la raison, seule à même de lui permettre d’accéder au

« vrai réel ». b)b) Freud, vers la fin du XIX s, en liant imagination et plaisir, permit d’en appréhender les Freud, vers la fin du XIX s, en liant imagination et plaisir, permit d’en appréhender les

motivations : motivations :

Imaginer c’est se donner un monde irréel. C’est, comme le disent « les classiques », nier la Imaginer c’est se donner un monde irréel. C’est, comme le disent « les classiques », nier la réalité.réalité.

Mais Freud ajoute, que nous nous donnons ce monde irréel car il nous permet de nous Mais Freud ajoute, que nous nous donnons ce monde irréel car il nous permet de nous représenter la réalisation de tous nos désirs et de tous nos fantasmesreprésenter la réalisation de tous nos désirs et de tous nos fantasmes

En effet pourquoi aurions nous besoin de s’imaginer autre et autrement, si ce n’est parce que la En effet pourquoi aurions nous besoin de s’imaginer autre et autrement, si ce n’est parce que la réalité nous paraît insatisfaisante et que nous éprouvons le besoin de compenser notreréalité nous paraît insatisfaisante et que nous éprouvons le besoin de compenser notre insatisfaction ?insatisfaction ?

Cause toujours !Voilà la Vérité !

En résumé

Pour les philosophes classiques, comme pour Freud, c’est bien l’isolement du sujet dans son monde virtuel endogène qui les font dénoncer l’imagination :

En tant qu’obstacle à la raison en quête de vérité pour les classiques En tant que repliement sur soi avec les conséquences pathologiques du refoulement et des névroses pouvant conduire jusqu’à la perte du goût de l’action et au déracinement pour Freud

En ce sens l’imagination est un outil d’aliénation qui, par En ce sens l’imagination est un outil d’aliénation qui, par déracinement du monde exogène, prive de la fécondité de la déracinement du monde exogène, prive de la fécondité de la rencontre de l’altérité, de la découverte et de la créativité rencontre de l’altérité, de la découverte et de la créativité partagée, voire même du goût l’action .partagée, voire même du goût l’action .

3.3. L’imagination peut-elle être un outil de libération ?L’imagination peut-elle être un outil de libération ?

3. L’imagination peut-elle être un outil de libération ?3. L’imagination peut-elle être un outil de libération ?a)a) Plus que l’imagination stricto sensu, n’est-ce pas plutôt l’image reproductive et/ou les Plus que l’imagination stricto sensu, n’est-ce pas plutôt l’image reproductive et/ou les

illusions de l’imagination fantasmagoriques que les philosophes classiques dénoncent ?illusions de l’imagination fantasmagoriques que les philosophes classiques dénoncent ? Si pour PlatonPlaton, l'image ne constitue que le plus bas degré de ce qui peut exister (un simple reflet,

une esquisse du monde sensible) qui ne peut susciter qu'une connaissance elle-même inférieure, cela ne discrédite en rien le rôle créatif de l’imagination, car comment Platon lui-même pourrait-il imaginer qu’il puisse exister un autre monde à l’extérieur de la « caverne » ?

Si pour KantKant, le rôle créatif de l’imagination n’est pas explicite dans sa conception de l’entendement et de la raison concernant la capacité qu’elles ont l’une et l’autre de ramener à l’unité, ce constat ne présume-t-il pas implicitement que la dite unité puisse être imaginée ?

PascalPascal ne reconnaît-il pas aussi une certaine valeur à l’imagination lorsqu’il dit : « … l’imagination est d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours » ou bien : « L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le bonheur qui est le tout du monde » ?

b)b) Si les philosophes modernes voient en l’imagination « le moteur incontournable » de toute Si les philosophes modernes voient en l’imagination « le moteur incontournable » de toute innovation, ils n’en dénient pas pour autant le rôle positif de la raison, bien au contraire, innovation, ils n’en dénient pas pour autant le rôle positif de la raison, bien au contraire, comme le résume Bachelard :comme le résume Bachelard : " Rien n'est donné, tout est construit " Le réel, contrairement à ce que pensaient les empiristes, est l'objet d'une conquête progressive,

menée par l'esprit humain au contact des événements qui s'y produisent. Ces événements n'ont de sens que par la théorie au sein de laquelle ils prennent ou ne prennent Ces événements n'ont de sens que par la théorie au sein de laquelle ils prennent ou ne prennent

pas place.pas place. Entre la théorie et l'expérience, la relation est dialectique. C'est la contradiction qui les oppose qui est le moteur de la pensée ! Et elle ne l'est que parce que

la raison en est le refus, par nature. Par principe, la raison rejette en effet comme faux ce qui est contradictoire

Des sciences aux oeuvres arts, l’imagination apparaît comme le « creuset incontournable » à toute innovation, combinaison, conceptualisation, théorie, création; en un mot à toute « émergence du nouveau », quelle qu’en soit la discipline ou même les liens qui peuvent exister entre elles, ce qui inclut aussi par conséquent la philosophie.

En résuméC’est par la cohérence qu’il parvient à tisser entre sa conscience imaginative et le monde extérieur sous le contrôle de sa raison, que l’homme innove, invente,

s’invente et communique.Au lieu de repliement sur soi on peut parler ici de

déploiement !

Mon idée est-elle juste ?

En ce sens l’imagination est un outil de libération En ce sens l’imagination est un outil de libération qui ouvre à la fécondité de la rencontre de qui ouvre à la fécondité de la rencontre de

l’altérité et à l’action.l’altérité et à l’action.

4.4. En fin de compte, l’imagination est-elle En fin de compte, l’imagination est-elle plutôt bénéfique ?plutôt bénéfique ?

4. En fin de comptes, l’imagination est-elle plutôt bénéfique ?4. En fin de comptes, l’imagination est-elle plutôt bénéfique ?

Comme nous avons pu le constater pour pratiquement tous les sujets que nous avons abordés en commençant par « féminin-masculin », au règne du dualisme, il y a toujours deux bouts à un bâton !

Une fois de plus, nous pouvons le vérifier à propos de l’imagination qui peut être alternativement :

Soit Soit « La folle du logis » comme le pensaient les philosophes classiques. Soit « L’outil incontournable de créativité » comme l’estiment « les modernes ».

Mais au fond, n’est-ce pas le dipôle imagination/raison qui est au cœur du problème plutôt que l’imagination en tant que telle ? En effet on peut distinguer 3 cas:

Soit, l’imagination prend le pas sur la raison et le sujet, prisonnier de son monde endogène s’isolera du monde exogène dans l’incapacité d’établir la cohérence entre les deux mondes, Soit, la raison prend le pas sur l’imagination et le sujet, prisonnier du monde exogène, étouffera par conformisme la liberté créative de son monde endogène Soit enfin, imagination et raison fonctionnent en synergie et le sujet pourra laisser libre cours à la créativité de son monde endogène, tout en la gardant, grâce à sa raison, cohérente et en partage avec le monde exogène.

Incontournable outil de libération du réel exogène, l’imagination n’apparaît vraiment bénéfique qu’en synergie

avec la raison garante de sa cohérence avec lui.

Mon idée est-elle

cohérente ?

Sans cap (imagination, libre arbitre, réalité endogène), ni carte (entendement de la réalité exogène),

ni boussole (raison, faculté de juger), le voilier (les hommes) ne voguerait-il pas au seul gré

des aléas des vents (endogènes et/ou exogènes) ?

Ni endogène, ni exogène, la vérité n’est-elle pas Ni endogène, ni exogène, la vérité n’est-elle pas l’alliance harmonieuse des deux ? l’alliance harmonieuse des deux ?

Soleil happé par la brume,

Lune géante et triomphante,

Soupir des dieux endormis

Dans l’océan de givre argenté.Monique Darmon

Devinette: QUI SUIS-JE ?

Je suis  la folle du logis  Qui met du sel dans votre vieQui embellit le quotidienEt ne vous coûte presque rien

Je suis l’égérie et la museJe donne des idées à Bocuse Je souffle des rimes au poèteJ’accompagne l’anachorète

Je donne des ailes aux savantsEt je viens en aide aux amantsJe tiens le ciseau du sculpteurLe peintre emprunte mes couleurs

J’ai pour copains le minotaurePégase et les centauresJe fais chanter le papegaiDanser les elfes et les fées Je suis la force du désirEt le monde par moi soupireJe suis la sœur de la raison Je suis … l’IMAGIN’ACTIONIMAGIN’ACTION

Mireille Rosello Keller

Mardi 14 novembre : « MORT »Mardi 14 novembre : « MORT » + choix des sujets du 1+ choix des sujets du 1erer trimestre 2007 trimestre 2007  

Mardi 12 décembre : « AMOUR Mardi 12 décembre : « AMOUR »»  

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