Upload
helene-rocher
View
110
Download
3
Embed Size (px)
Citation preview
1
MODELISATION DE LA TURBULENCE : MODELISATION DE LA TURBULENCE : Développement de modèles algébriques valables en proche paroi Développement de modèles algébriques valables en proche paroi
Abdou Gafari OCENI, PhD, Ing,jr
UNIVERSITE LAVAL Québec, Le 12 Février 2010
http://rechercheetdev.blogspot.com/
Développement de modèles Algébriques Explicites Méthodologie de la
modélisation algébrique
Résultats
Conclusions et perspectives
Prise en compte des effets de paroi par pondération elliptique
Ecoulement Couette – Poiseuille Couche limite sans cisaillement
Modélisation de la turbulence
Modèle EB-EASM : études analytiques en canal
Simulation numérique en Canal
Extension 3D des modèles Algébriques explicites
2
3
MODELISATION DE LA MODELISATION DE LA TURBULENCE TURBULENCE
La Turbulence Phénomène très complexe impliquant une large gamme d’échelle de longueur et de temps
La plupart des écoulements rencontrés par les ingénieurs sont turbulents
Quelquescaractérisques :
• caractère aléatoire, chaotique, désordonné, fluctuant • imprévisibilité, non déterminisme, •très larges gammes de longueur d’ondes ( i.e tourbillons # tailles)• bruit : sources acoustiques crées par les fluctuations•etc
Images ou vidéo
3
4
Faire de la simulation numérique
Tenter de prédire ses aspects comportementaux
Répondre à certaines questions
► Quelles équations résoudre ?► Quelle discrétisation utiliser ?► Quel modèle de turbulence choisir ?
Simulation numérique
4
5
Quelles équations résoudre ?
Equations de Navier Stokes (EDP)
Différentes selon les cas
Equations paraboliques:Equations elliptiquesEquations hyperboliques
Quelle discrétisation utilisée ?
Les outils numériques pour résoudre chaque type d’équations sont différents
Choisir le schéma et le maillage en conséquence
DF, VF, EF
La complexité de la géométrie
Pas de solutions analytiques
5
66
Maillages Mixtes = hexaèdres dans la couche limite et tétraèdre ailleurs
7
DF fonctionne sur les maillages réguliers permet d ’atteindre des précisions élevées ne traite pas des géométries complexes ne respecte pas le caractère conservatif des équations VF conservation des flux traite des géométries complexes difficile d’augmenter l’ordre des schémas utiliser en mécanique des fluides utile pour trouver les solutions exactes des équations approchéesmoins gourmande en esp mémoire que les EF
EF attaquent les géométries complexes chercher des solutions approchées des équations exactes beaucoup utilisé en mécanique des solides ne respecte pas le caractère conservatif des équations 7
8
Quel modèle choisir ?
DNS , LES , RANS, HYBRIDES
DNS
On cherche à représenter la totalité des phénomènes physiques
le nombre de mailles est prop à Re 9/4
Re = 10000 109 mailles
! LES
• On ne résout que les échelles supérieure à une taille de coupure donnée• En dessous de cette taille , on suppose que la turbulence est isotrope et les échelles seront modélisés
RANS
Consiste à simuler l’écoulement moyen. Toutes les fluctuations sont filtrées et modélisées.
Hybrides
On combine les deux derniers , les gros tourbillons sont uniquement résolus
Applications industrielles : standard actuel = RANS
8
9
Quelques applications industrielles Quelques applications industrielles (RANS)(RANS)Aéronautique
Turbine Vega2
AS28G
AS28G
Aérospatial
Tuyère
Nucléaire
Industrie Automobile
Refroidissement moteur
9
10
Méthode statistique (RANS)Méthode statistique (RANS) Problème de fermeture Problème de fermeture
Décomposition de Reynolds
Equations de Navier Stokes moyennées
En dehors des inconnues classiques , U, V, W, P , elles font apparaitre des supplémentaires : le tenseur de Reynolds
Construire un modèle = Construire un modèle = fournir des équations pour le tenseur de Reynolds
10
11
Fermeture au premier ordreFermeture au premier ordre
On suppose que l’on peut écrire le tenseur de Reynolds comme une fonction du gradient de vitesse et des échelles caractéristiques de la turbulence
( , , , )ij ij ij
f S W k • linéaire •Cubique•Quadratique •etc..
Relation
Résoudre les équations de transport des échelles k et
Relation linéaire (Boussinesq )
Modèle standard : modèle k -
Il existe d’autres basé sur d’autres échelles k -, k, kl etc…
Avantages/inconvénients (modèle 1er ordre ) • Robuste
• Facile à implémenter• Mauvais pour les écoulements en rotation•etc..
11
(1)
Dans ces équations, on voit apparaitre des mécanismesphysiques qui régissent l’évolution de la turbulence
Certains sont exactes, d’autres doivent être modélisés
On a une description beaucoup plus riche et surtout plus proche des mécanismes de la turbulence qu’au modèles du premier ordre
12
Fermeture au second ordre Fermeture au second ordre (Reynold Stress Model : RSM) (Reynold Stress Model : RSM)
On résout les équation de transport du tenseur de Reynolds
Avantages / Inconvénients (modèle 2nd ordre )
• Mécanismes physiques prises en compte • prédire les effets de courbures, rotation • Présentent des pb d’instabilités numériques •etc..
12
Tij i
ij Pij ij ij j ij
dP D D
dD
t
(2)
modéliser ij ij Dij ?
13
Modélisation du terme de Modélisation du terme de pressionpression
Terme de Redistribution ( ou de pression ) : ij
+ important après + important après la production la production
Modélisé en 2 parties : lente et rapide
Deux hypothèses Deux hypothèses de Chou :de Chou :
Quasi Homogénéité
Localité
Le gradient de vitesse moyenne est constant . Justifiée (Bradshaw et al 1987 en utilisant les données de la DNS en Canal ) sauf dans la région de proche paroi
Remet en cause la non localité de ij (corrélation en un point (x)
Non valable en proche paroi
Forme algébrique générale : (1) resp (2) Termes lent resp rapide
Spezial et al (1978)
Lumley et al (1978)
13
14
Modélisation de la dissipation et de la Modélisation de la dissipation et de la diffusion diffusion
La dissipation est modélisée loin de paroi par sa forme isotrope : modèle de Kolmogorov
Plusieurs propositions pour la modélisation du terme de diffusion turbulente. On retient :Modèle de Daly & Harlow (+ utilisé)
14
(3)
(4)
15
Modèle 1er ordre Modèle 2nd ordre
Basés sur tBasés sur 2échelles : k - , k-..
Linéaires Non linéaires Linéaires Non linéaires
Représentation de la physique
Simplicité d’utilisation
Il n’y a pas de modèle qui sache tout faire et adapté à toutes les situations
Classification Classification
15
16
Prise en compte de la paroi : les Prise en compte de la paroi : les fonctions fonctions
d’amortissements d’amortissements A la paroi :A la paroi :
Remise en cause des hypothèses de Chou
variation du gradient de vitesse amortissement de toutes les composantes fluctuantes écho de paroi :réflexion des fluctuations de pressionEffet de blocage : amortissement des fluctuations normales à la paroi via le terme de redistribution
Les lois de paroi ne sont toujours pas valables
Que faire ? Que faire ? Introduction des fonctions d’amortissements Introduction des fonctions d’amortissements
distance à la paroi distance à la paroi ReRey y = k= k1/21/2y/y/ actif uniquement en proche paroiactif uniquement en proche paroiReRet t = u= ut t dd/ / actif dans toute la zone bas Reynolds actif dans toute la zone bas Reynolds
16
i.e i.e (1)
ModélisationModélisation Algébrique Algébrique
Détermination de ij
EB-EASM: , ,( , , , )ij ij ij i
k Pf S W
MODELES ALGEBRIQUES ,( , ),,
ij ij ij i
k Pf S W
Principal objectif
Méthodes empiriques Fonctions d’amortissements Particularise le modèle
Pondération elliptique : EB-
RSM
INFLUENCE DE LA PAROI
Nouvelle Approche
Approche standard
• Robustes numériquement• Simple à coder
Modèles 1er Ordre
( , , , )ij ij ij
f S W k Modèles 2nd ordre
.......ijd
dt
• prennent mieux en compte de la physique des écoulements • Moins robustes numériquement
• Bon compromis physique et robustesse numérique
17
Equations des tensions de Reynolds Pour un fluide incompressible :
Tenseur d’anisotropie :
La combinaison de (5) et (6) donne
(6)
(7)
(5)
Pij : Production ; εij : tenseur de dissipation terme de pression , Dij : Diffusion * :ij
* ij
ij ij ij ij
dP D
dt
Tij ij ijD D D avec
18
avec
2
1
2 ij ij ijdb d dk
dt k dt k dt
*1
2
ij ij ij ij
ij ij ij ij
dbP D P D
dt k k k k
dk
P Ddt
Hypothèses d’équilibre faible :
Modèle algébrique ASM implicite :
Rodi 1976
(10)*( ) ( ) 0 ij ij
ij ij ijP Pk k
*ijChoix de modèles ijet
système fermé
0ijdb
dt
ij ij
kk kk
D
D
(9)(8
)
Prise en compte des effets de paroi
19
Equations de transport de k et
EB-RSM
Développé par Manceau &Hanjalic (2002 )Permet une bonne reproduction à la paroi de l’effet de blocage Numériquement robuste et réduit le nombre d’équations par rapport à la la relaxation elliptique de Durbin ( 1991) sur laquelle est basé son concept
* 2 2(1 )
w hij ij ij
22 2(1 )
3ij
ij ijk
Info sur orientation de la paroi
n : Vecteur normal à la paroi
25 ( )
31 22 3
+M M I M Mτ τ- τ τ- w
jki k
(11)
Coefficient de pondération α • solution de l’équation elliptique :
2 2 1L 0 • CL à la
paroi : 1 • Loin de la paroi (12)
20
3/2 3/4
max 1/4
kL=C ( ,C )
Fermeture de l’équation implicite *
ijChoix modèles de ij de EB-RSM introduits dans et ASM
termes encadrés : introduits par l’EB-RSM
(13)
21 on retombe sur le modèle classique si
*( ) ( ) 0 ij ijij ij ijP P
k k
1
Modèle Algébrique Explicite Modèle ASM implicite et numériquement instable
Recherche des Solutions explicites
22
Modèle EB- EASMModèle EB- EASM
Equation implicite s’écrit sous forme f(b, S, W, M )= 0
Théorie des bases d’intégrité
N
i ii
b T
Solution du système est
(13)
(14)
Projection de Galerkine
i iX
( , , )i i
k Pf
(15)
XA BN
i ii
b T Injectée dans (13)
Solutions explicites
sont les invariants pouvant apparaître i
23
Puis projetée sur la base des Ti
Choix de bases
Modèles Correspondants
EB-EASM #1 b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
EB-EASM #2 b= β1S+β2M
EB-EASM #3 b= β1S+β2(SM+MS-2/3{SM}I)+β3M
EB-EASM #4 b= β1S+β2(SW-WS)+β3M
Non linéaire
Linéaire
Linéaire
Non linéaire
S SW-WS S²-1/3{S²}I
SM+MS-2/3{SM}I MMW-WM
EB-EASM #4 identique à EB-EASM #1 ( modèle standard ) en 1 D EB-EASM #3 dégénère vers EB-EASM #2 en 1 D (tenseurs linéairement dépendants : modèles simples )
(16)
24
Etude du modèle EB-EASM#1 en 2D Etude du modèle EB-EASM#1 en 2D planplan
b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
Fait apparaître 4 invariants
2 Nouveaux invariants introduits par l’EB-RSM par rapport au cas classique
et Q P
2 21 S η
2
2 22
1 S
Wη
η R
solutions ( , , , , , ),i
k Pf
QR P (17)
25
: Solution d’une équation quartique 1
Mécanismes de la turbulence prises en compte par k et Mécanismes de la turbulence prises en compte par k et
Mécanismes physiques transportés par les invariants Mécanismes physiques transportés par les invariants
EB-EASM #1
Modèles non linéaires
(18)
26
b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
β1 pilote seul la contrainte de cisaillement et donc -k β1 joue le rôle de la viscosité turbulente
β3 reproduit correctement b33 et facilite la comparaison entre b11 et b22
permet de distinguer les composantes diagonales ( cas EASM#1) β2
permet de distinguer la composante diagonale b22 des deux autres à la paroi ( cas EASM#2 )
EB-EASM #2
Modèles linéaires
b= β1S+β2M
y+
EB-EASM#1 : b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
Ecoulement en Canal
Résultats Simulation numérique Résultats Simulation numérique
27
EB-EASM#1 : b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
y+
Ecoulement en Canal à Reτ= 590 (Moser et al.)
Résultats Simulation numérique Résultats Simulation numérique
28
EB-EASM#1 : b= β1S+β2(SW-WS)+β3(S²-1/3{S²}I)
Ecoulement en Canal à Reτ= 590 (Moser & al.)
29
13
EB-EASM#2 : b= β1S+β2 M
y+
Ecoulement en canal
(Moser et al. ; Hoyas & Jiménez)
30
EB-EASM#2 : b= β1S+β2 M
y+
Ecoulement en Canal à Reτ= 590 (Moser et al.)
31
EB-EASM#2 : b= β1S+β2 M
Ecoulement en Canal à Reτ= 590 (Moser et al.)
32
13
Ecoulement de Couette-Ecoulement de Couette-Poiseuille Poiseuille
Uw
-h
hy
x
y/h
PT : Poiseuille-type IT : Intermediate-type CT : Couette-type
Ecoulement en Canal (DNS P.ORLANDI)
33
y/h
PT : Uw = 0.75 Ub IT : Uw = 1.2 Ub
CT : Uw = 1.5 Ub
y/h
Intermediate- type (IT) à Reτ= 182
Poiseuille- type (PT) à Reτ= 204
Couette- type (CT) à Reτ= 207
34y/h
Intermediate- type (IT) à Reτ= 182
Ici le modèle distingue v2 des autres. C’est une
spécificité de ce modèle.
Tous les autres prévoient en
ce point l’égalité des
trois composantes
Couche limite sans Couche limite sans cisaillementcisaillement
S=W= 0 partout dans la couche limite
Ecoulement se déplaçant à la vitesse que la plaque la grille fixe génère la turb de grille
35
loin de la paroi : 2 0
à la paroi :25 4 5
2 2 25 4 5 4
3( 3 ) 1
18 12 2 2
a a a
a a a a
10 0
32
0 03
10 0
3
M
1 0 06
10 03
10 06
b
36
Extension en 3D modèle EB-EASMExtension en 3D modèle EB-EASM• Solution de b
Solutions du système
b= β1 S+β2 (SW-WS)+ β3 (S²-1/3{S²}I)
Invariants apparus : 12
(19)
37
Cas du modèle EB- EASM# 1 à 3 tenseurs
Disque en rotation autour de z
z,w
x,u
y,v
Cas test
Test à priori d’un jet impactant sur disque en Rotation
38
Test à priori modèleTest à priori modèle EB-EASM#1 : : jet impactant jet impactant
Ecoulement « 3D » Calcul EB-RSM : R. Perrin & R.
Manceau (2009)Schéma et Exp : Minagawa et al.
(2004)
Etudes en système d’axes cartésien
Résultats test à priori en « 3D » Résultats test à priori en « 3D »
Composante normale du tenseur de Reynolds . Profils pour x = 4.8 39
z,w
x,u
y,v
EB-EASM_2D : utilisation des 4 invariants apparus en 2D
EB-EASM_3D : utilisation des 12 invariants apparus en 3D
Conclusions et perspectives Conclusions et perspectives
40
Modélisation algébrique explicite
• Fait apparaitre un nouveau tenseur M
• Réduit à 3 le nombre d’équations différentielles à résoudre : k, et • Bonne reproduction de l’effet de blocage (sans fonction amortissements)
Modèles EB-EASM#1 en canal, Couette- Poiseuille
• Bonne reproduction de l’anisotropie en proche paroi
• Limite à deux composantes restituée
• Apparition probable des singularités
• Combine les avantages des deux approches• Meilleurs prise en compte des phénomènes physiques à travers les invariants
Introduction de la pondération elliptique
• Limite à deux composantes reproduite• Similaire à V2F mais plus physique
Perspectives
Extension EB-EASM en 3D
EB-EASM capables de reproduire les écoulements complexes et de rotations
• Nécessité de prendre en compte tous les invariants qui apparaissent
• Modifier les hypothèses faibles pour prendre en compte les effets de courbure et améliorer la diffusion ( EN COURS )• Tester les modèles sur d’autres configurations d’écoulements
Modèles EB-EASM#2 en canal, Couette- Poiseuille • Modèle linéaire à 2 tenseurs ( modèle simplifié)
• Bonne reproduction en proche paroi de b22 et b12 mais (b11=b33)
41
Je vous remercie
43