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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Juin 2013 - n° 44 - www.lebonbon.fr PARIS 18 e

18e - Juin 2013

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18e du mois de Juin 2013.

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elle estpas belle

la vie ?!

Juin 2013 - n° 44 - www.lebonbon.fr

paris18e

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1 —

Photos © Flavien Prioreau

www.flavienprioreau.com

Tél. : +33 6 98 31 34 92

Modéle : Alexia Barlier

Page 3: 18e - Juin 2013

1 —

édito 'Bon'jour !

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Photo couverture

Flavien Prioreau

Rédactrice en chef

Elise Monnier

Graphiste

Romain Launais

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Rédaction

Elise Monnier

Medhi Karam

Photographe

Odilon Corby, Frank Loriou

Maurine Angles, David Ignaszewski

Partenariats et culture

Charlotte / 01 48 78 15 64

Dream Team

Odilon, Pauline, Charlotte

Joséphine, Constance,

Rejoignez-nous

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Contactez-nous

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01 48 78 15 64

SAS Le Bonbon

12, rue Lamartine

75009 Paris

SIRET 510 580 301 00032

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06 37 02 22 61

Régie grands comptes

[email protected]

Lionel / 06 33 54 65 95

C'est bien connu, le Bonbon est toujours à l'affût

d'infos fraîches. Ce mois-ci, fête de la musique

oblige, on s'est pas mal rencardé sur les nouvelles

tendances musicales qui envahiront nos rues en ce

doux soir du 21 juin. Première info, et elle n'est pas des moindres, il fau-

dra vous attendre à entendre un peu partout de la flûte de Pan. Instru-

ment hautement à la mode au milieu des années 80, la flûte de Pan a

injustement été mise au placard pendant plus de trois décennies. 2013

marquera donc pour notre plus grand bonheur son grand retour sur la

scène internationale. Deuxième info de taille : la fin programmée des

djembés et autres didgeridoos. D'après nos sources (elles sont toujours

sûres), les musiciens de rue jugent désormais ces instruments trop

ringards et ont jeté leur dévolu sur 1) La flûte de Pan (comme dit plus

haut), 2) les maracas (très en vogue), 3) la polyphonie corse (plus éco-

nomique). Troisième info, c'est un scoop, sachez que la Mairie de Paris

est en train d'étudier un projet de loi visant à interdire tout adolescent

n'ayant pas fait sa mue de chanter du rock anglais en public. Affaire à

suivre. Enfin, dernière info, sans doute la plus primordiale : pleuvra-t-il

ou ne pleuvra-t-il pas le soir du 21 juin ? Eh bien mes amis, à vrai dire, on

n'en sait strictement rien, mais on lance les paris en mettant en place

un jeu concours. Envoyez « OUI » ou « NON » sur lebonbonpluiefetedela-

[email protected], les gagnants auront droit à une magni-

fique flûte de Pan (en plastique inoxydable).

Sur ce, si vous voulez boire un verre avec moi, je serai à côté du stand de

merguez entre rue des Martyrs et rue Lepic.

Bien à vous.

MPK

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3 — Affi

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© B

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www.louvre.fr

En lien avec l’exposition « De l’Allemagne » jusqu’au 24 juin

Cinéma3 € (– de 26 ans) à 6 €,l’intégrale de 24 € (– de 26 ans) à 32 €Berlin, Alexanderplatzde Rainer Werner Fassbinder14, 15 et 16 juinà l’auditorium du Louvre

Théâtre10 € (– de 26 ans) à 20 €,incluant l’entrée à l’expositionVie de Gundling, Frédéric de Prusse, sommeil rêve cri de Lessingde Heiner Müller22 et 23 juin . 19 h et 20 h dans la rotonde de l’exposition

Réservations :01 40 20 55 00www.fnac.com

Allemagne,Allemagnes

PUB_ALLEMAGNE_BONBON_BAT.indd 1 17/05/13 12:09

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3 —

sommaire

6. La Violetera 14. Le café cacahuète

28. Les ateliers de la Cie Kabuki20. Prends-en de la graine

8. Robi

22. Anne-Sophie et Marie-Aldine

5. Le Bon Timing

6. Le Bon Disquaire

8. La Bonne Étoile

10. Le Bon Apéro

12. Les Bons Plans

14. Le Bon Bistrot

16 Le Bon en Arrière

18. Le Bon Horoscope

20. La Bonne Action

22. Les Bonnes Jumelles

24. Le Bon Art

26. Les Bons Snapshots

28. Le Bon Atelier

30. Le Bon Agenda

32. Les Bonnes Adresses

Juin 2013

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5 — © Marie Guirlet

Vendredi 4 JuilletDivan du Monde - 23h / 6h

Sur invitation : [email protected]

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5 —

le bon timing Les événements à ne pas manquer !

lilly Wood and the prick

De retour sur le ring de la pop désabusée mais amu-

sée avec The Fight, leur second album, les battants

de Lilly Wood And The Prick démontrent que le talent

n’attend pas le nombre des années. Sur la scène de

l’Olympia, à chaque mot, dans chaque son, les rêves

se débattent avec l’âge adulte jusqu’au K.-O.

Olympia – 18 juin à 20h - 28, bd des Capucines - 9e

Tél. : 08 92 68 33 68 - www.olympiahall.com

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Concert

Les Petites Poules de Paris

Instiller du comique dans la sensualité et inverse-

ment, c’est tout un art… Un art savamment déve-

loppé par le New Burlesque. Les Petites Poules de

Paris en ont sous le plumage et dénudent les clichés

pour vous embarquer dans un tourbillon de frivolité

déjantée ! Atelier Théâtre de Montmartre – Jeudi,

vendredi et samedi à 21h30 - 7, rue Coustou - 18e

www.ateliertheatredemontmartre.com

Cabaret

Affi

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© B

auha

us-M

useu

m, W

eim

ar

www.louvre.fr

Cinéma 3 € (– de 26 ans) à 6 €,l’intégrale de 24 € (– de 26 ans) à 32 €Berlin, Alexanderplatzde Rainer Werner Fassbinder14, 15 et 16 juinà l’auditorium du Louvre

Théâtre 10 € (– de 26 ans) à 20 €,incluant l’entrée à l’expositionVie de Gundling, Frédéric de Prusse, sommeil rêve cri de Lessingde Heiner Müller22 et 23 juin . 19 h et 20 h dans la rotonde de l’exposition

Réservations :01 40 20 55 00www.fnac.com

Allemagne,Allemagnes

De l’Allemagne, 1800-1939 - Vie de Gundling, Frédé-

ric de Prusse, sommeil rêve cri de Lessing, de Heiner

Müller. Les étudiants du TNS, encadrés par Jean Jourd-

heuil, écrivain et metteur en scène, ami et traducteur de

Heiner Müller, se sont attaqué à cette pièce provocante

et grotesque.

le louvre - les samedi 22 et dimanche 23 juin à 19h

et à 20h - De 10 € (moins de 26 ans) à 20 €, incluant

l’entrée à l’exposition - Rés. : 01 40 20 55 00 / fnac.com

Trixie Whitley @ Divan du Monde

Attendue par beaucoup, la fille du célèbre Chris

Whitley débarque à Paris pour présenter son premier

opus. Réalisé en 3 mois, ce Fourth Corner fait cohabi-

ter soul, folk et blues et devrait ouvrir les portes de la

reconnaissance internationale à Trixie Whitley. On y

retrouve une exécution parfaite et une émotion brute

qui prendra tout son sens sur scène. 27 juin - 19h30

- Le Divan du Monde - 19,80 €

Party

Théâtre

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6 — 7 —

Ce titre chanté par sylvie vartan en 1971 résume les

vertus inaliénables à tout collectionneur qui se res-

pecte. Jose Molina n’échappe pas à la règle et vit sa

passion entouré de vinyles introuvables et de Divas

blondes brushées. José nous fait faire le tour du pro-

priétaire, au grésillement du pick-up.

Depuis combien de temps êtes-vous installé ici ?

Octobre 1986, ça fait donc 28 ans ! J’habite en face

des Folies Bergère, je passe toute ma vie dans ma

passion.

vous avez toujours vendu la même typologie de

vinyles ?

J’ai toujours été branché par la variété française des

60’s et les disques rares... Des acteurs qui chantent,

des versions étrangères ou très peu éditées.

vous aviez quel âge dans les années 60 ?

J’aurai 66 ans à la fin de l’année, je vous laisse faire

le calcul !

Comment tout a commencé ?

J’adorais cette actrice populaire espagnole, Sarita

Montiel, décédée en avril dernier. C’est elle qui

jouait et chantait dans le film La Violetera. J’ai quitté

Barcelone pour Paris afin de trouver des disques

d’elle. À l’époque, il fallait un contrat de travail pour

obtenir une autorisation de séjour. J’ai rencontré un

couple, lui était metteur en scène, elle, décoratrice

sur les plateaux de télévision. Je me suis fait engagé

comme valet de chambre et j’y suis resté pendant 4

ans.

vous avez dû voir défiler le show-bizz ?

Oui, il y avait déjà des vedettes, j’ai toujours eu la

chanson dans la peau.

Déjà tout petit ?

Oui, je me souviendrai toujours de mon premier

disque, c’était Laisse tes mains sur mes hanches

d’Adamo. J’écoutais beaucoup de chanson française.

en espagne ? en français ou des versions traduites ?

Les deux. Les chanteurs de variété française étaient

très populaires en Espagne. Sylvie Vartan, Adamo,

Johnny Hallyday un peu moins. Parfois en version

espagnole, Dalida par exemple, son 2ème 45 tours

c’était La Violetera, d’où le nom de mon magasin.

racontez-nous l’histoire de ce magasin justement !

À mon arrivée, le peu d’argent que je gagnais, j’allais

le dépenser aux puces, je ne cherchais que des

disques et un jour j’ai décidé de m’installer à mon

compte pour vivre de ma passion.

pourquoi ici ?

Très naturellement. Un jour, je passais rue Papillon

et ce local était cédé par un libraire en faillite. Je

suis venu avec mon stock en me disant que si ça

ne marchait pas je retournerais à mon travail... et

ça a marché. Peu de temps après, Sarita Montiel

La VioleterabeaUCOUp D’aMOUr, UN peU D’HUMOUr…

Texte & Photo Elise Monnierle bon disquaire

Page 9: 18e - Juin 2013

6 — 7 —

était invitée chez Pascal Sevrant, je lui ai écrit en lui

proposant de lui fournir tout ce dont il avait besoin

pour son émission en échange de ma présence sur

le plateau à côté d’elle. Il a accepté, parlé de ma

boutique et ça a lancé mon commerce.

et maintenant avec internet ?

Je survis grâce à internet ! Je suis si connu pour ma

collection que je pourrais travailler de chez moi. Mais

que-ce que je ferais enfermé chez moi ? Je préfère

rencontrer les gens.

et quelles sont les pièces les plus rares de votre col-

lection ?

Celui-là par exemple c’est Clint Eastwood qui chante

des westerns, il vaut 450 €.

Quel est l’artiste qu’on vous demande le plus sou-

vent ?

Comme on sait que je suis en adoration devant Sylvie

Vartan ou Dalida, on vient me voir pour ça... les

bonnes femmes ! Elle est d’ailleurs venue deux fois

à la boutique en disant « ce n’est pas un magasin,

c’est un musée ! ».

la violetera

12 rue Papillon - 9e

Tél. : 01 45 23 34 17

[email protected]

Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h et le lundi

et le samedi de 14h30 à 18h30

Page 10: 18e - Juin 2013

8 — 9 —

la bonne étoile

RobiDOUble MiXte

Texte Elise Monnier

Photo Frank Loriou

il est 10h30, robi passe au déca, elle a déjà 5 cafés

dans le ventre. auteure, compositrice, interprète et

maman, Chloé robineau, que l’on qualifie souvent

d’écorchée vive, nous offre ce matin une sensibilité

hyperactive. Une rencontre au féminin, masculin,

singulier, pluriel… robi embrasse tout.

Robi nous donne rendez-vous au Joli Môme, son

repaire pour l’apéro et le lâcher d’enfants sur la place

Turgot, « je suis tombée folle amoureuse de ce quar-

tier magique à la fois culturellement très vivant et

très familial, on a peu besoin d’en bouger car tout y

est » s’enthousiasme-t-elle. Une bouche rouge, une

veste d’homme, l’artiste duelle est résolument sen-

suelle. Lorsque nous lui demandons pourquoi Robi et

non Chloé, sa réponse est directe : « je porte en moi

depuis l’enfance un sentiment non pas d’androgynie

pure mais j’aime l’idée que ce que je viens raconter

ne soit pas sexué. Chloé porte trop de douceur et de

féminité, Robi réconcilie… Et en plus c’est le surnom

de mon père. C’est une identité familiale. » La bande

son de son enfance se résume à 4 B : Blues, Barbara,

Brel et Brassens, la sublimation des émotions par

les mots. Le clou sera définitivement enfoncé dans

le cœur de Robi lorsqu’à 12 ans, Cyrano de Bergerac

lui révèle sa passion pour l’écriture versifiée, « c’est

mon premier grand amour, j’en ai gardé cette néces-

sité de vivre les mots dans le corps rythmiquement.

La poésie a besoin d’être dite, ce sont la mélodie et

la rythmique des mots qui m’ont conduite très essen-

tiellement à la musique » nous éclaire Robi. Dans un

premier temps simplement auteure, un ami lui met

le pied à l’étrier en composant pour elle une toile

musicale pour accompagner ses bluettes ; elle va

plus loin : « de cette première tentative/tentation est

né le besoin de composer moi-même, il m’a fallu dou-

ter et m’abstraire de la notion de résultat pour être

au plus juste et m’autoriser à n’être que moi-même.

J’ai découvert la liberté assez tardivement, bien

qu’encore en chemin, et c’est un très beau chemin. »

L’équilibre est trouvé sur le fil entre l’auteure et l’in-

terprète, la pudeur et l’impudeur, l’album L’Hiver Et La

Joie, sorti en février dernier en témoigne. Robi ne se

complaît pourtant pas dans cet accomplissement,

bien au contraire : « j’ai une peur tétanisante de la

satisfaction de l’instant, le seul moyen que j’ai de

vivre, c’est d’être dans l’après, le mouvement, le faire.

Seul le balancier rythmique de la marche me permet

de canaliser mes pensées, d’accorder mon corps,

mon esprit et mon écriture. » Et nous la remercions

de partager sa bal(l)ade.

Organique et claire-obscure, l’aura musicale de Robi

demeure inclassable mais comme le dit si bien Oscar

Wilde dans Le Portrait de Dorian Gray, « définir, c’est

limiter ».

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8 — 9 —

L’Hiver Et La Joie disponible en CD, vinyl et Digital

http ://robimusic.net/

Facebook : robimusic

la constellation de robi :

la bocata, 31, rue Milton, c’est le rendez-vous

indispensable pour le café du matin, le patron est

adorable, brillant et drôle.

Johnny pigalle, 59, rue Pigalle, LE bar New Wave du

9e avec un patron charmant et érudit.

le scandale, 4 rue Viollet-le-Duc, profitez-en avant

sa fermeture à la fin du mois !

Un Zèbre à Montmartre, 38, rue Lepic, j’y ai travaillé

longtemps et j’y retourne toujours avec grand plaisir.

les balades sonore (j’y suis tous les jeudis soirs

avec mes enfants) et Gals rock sont les maisons-

mère de ma vie de quartier.

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10 — 11 —

Comme vous le savez sûrement déjà, le 23 mai se

tenait la première Grrrrr Sessions by Le Bonbon, aux

Omnibus, et nous avons vraiment été heureux de

vous y accueillir nombreux. Vous avez tous suivi nos

consignes, qui étaient de nous laisser nous occuper

de tout et de ramener votre plus beau sourire.

La Grolsch et la chaleur humaine firent office de

réchauffe-cœur pour contrer ce froid impromptu.

Froid qui, d’ailleurs, ne vous a pas empêché à tous de

faire le déplacement pour vous joindre à nous dans

cette ambiance festive et conviviale.

Petit rappel du concept : Le Bonbon s’associe avec

la marque de bière holandaise Grolsch pour onze

Sessions, toutes animées par un dj-set différent,

afin de varier plaisirs et sonorités. Le lieu changera

également, afin de respecter la volonté du Bonbon

qui est de mettre à l’honneur tous les quartiers de

Paris et de permettre aux électrons libres –amateurs

de bière qui plus est, de découvrir tous les mois de

nouveaux lieux.

Grosso modo, tout a été prévu pour que vous passiez

la meilleure soirée possible. Tout ça n’est que le

début. La première des onze Sessions organisées par

Le Bonbon. Et cette première édition est de très bon

augure pour la suite ! La #2 aura lieu le 27 juin, dans

un lieu encore tenu secret…

Rendez vous sur www.lebonbon.fr

pour avoir plus de photos

Grrrrr Sessions

#1

Texte Mehdi Karam

Photos Odilon Corby & Maurine Angles

le bon apéro

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10 — 11 —

Page 14: 18e - Juin 2013

12 — 13 —

les bons plans Publi-reportage Elise Monnier

Photo Odilon Corby

Institut Pronails PremiumLe théâtre de votre beauté

Ô joie, Ô bonheur ! pousser la porte de l’institut

pronails, c’est déjà se sentir pousser des ailes. Dans

un boudoir rose poudré, telles les Trois Grâces,

Nathalie, audrey et alexandra offrent leur expertise

pour faire rimer beauté et félicité.

Dès nos premiers échanges, la messe est dite,

nous avons affaire à la crème de l’esthétique, nos

trois professionnelles ont la tête bien faite et bien

pleine, désireuses d’en savoir plus sur la personne

qui s’abandonne entre leurs mains. C’est bien là

que tout se joue : comprendre un corps, une peau,

des goûts et/ou des besoins ; dans cet institut

on prend note avant de prendre soin. « Quand on

me pose la question : quelle couleur de vernis me

conseilleriez-vous ? Je réponds choisissez celle qui

vous plaît, le plaisir de la porter vous rendra belle »

s’amuse Nathalie, meneuse de revue rayonnante de

ce théâtre de la féminité. L’apparente frivolité d’un

salon de beauté n’est pas antinomique d’une éthique

solide doublée d’un savoir-faire inégalable. C’est

bien simple, Nathalie s’entoure du meilleur, deux

acolytes surdouées et passionnées et le soutien

précieux d’un label de qualité initialement destiné

aux professionnels : les produits et protocoles

Pronails. À chacune sa spécialité, Alexandra est une

masseuse aux mains d’or qui dialogue littéralement

avec votre corps, Audrey se consacre aux soins du

corps et du visage avec doigté tandis que Nathalie

met sa minutie et sa délicatesse au service de vos

ongles et du maquillage permanent. La Sainte

Trinité ou l’accord parfait. Nathalie nous explique

l’évidence « Alexandra m’a, très simplement, sauvé

la vie. Je l’ai rencontrée à un moment où rien n’allait

et au fil des séances de Shiatsu sous ses mains, tout

s’est débloqué. On s’est retrouvées par une amie

commune des années plus tard, c’est pour ça qu’elle

est là. Quant à Audrey, ce fut d’abord une élève, puis

le mimétisme était tel que je ne distinguais plus

son travail du mien, je l’ai débauchée deux fois pour

continuer à travailler avec ma ‘ sœur ’. » De la vie et du

bon sens à tous les étages, Nathalie a su optimiser

au maximum les volumes de son cocon. Au rez-

de-chaussée, de la table de manucure au fauteuil

massant pour les soins des pieds, nous tournons le

dos à la rue, isolés du monde extérieur, pour mieux

nous reconnecter à notre bien-être. Côté soin, il

suffit de monter l’escalier en colimaçon pour accéder

à l’intimité des cabines où vous avez rendez-vous

avec votre déesse intérieure. Avons-nous besoin d’en

rajouter ? Expérience, intelligence et élégance de

corps et d’esprit, ces trois anges veillent sur l’unicité

de votre beauté.

Institut Pronails Premium

20, rue de Châteaudun - 9e

Tél. : 01 42 81 33 58

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h

Pensez à prendre rendez-vous !

Page 15: 18e - Juin 2013

12 — 13 —

les bons plans Texte Amélie Revert

Photos DR

Aurore CapucineDes gourmandises à cueillir

aurore Capucine, c’est un peu une caverne d’ali

baba. Mais en mieux. en y entrant on a les yeux qui

brillent, comme ceux des enfants. pour une fois, les

pâtisseries sont aussi jolies que délicieuses.

Dans quelques mois, Aurore Capucine, la pâtisserie-

chocolaterie du bas de la rue Rochechouart, souf-

flera ses 26 bougies. C’est aussi l’âge, à quelques

miettes près, d’Aurore-Capucine, la fille de la famille

Petit propriétaire de la boutique, qui est en charge du

service et de la vente. Avec son sourire le plus étince-

lant, elle raconte passionnément l’histoire des lieux.

Au début du 19ème siècle, l’endroit était une cave à

vin, et aujourd’hui encore il en garde tout le charme,

et même l’activité. Nous y reviendrons.

Aux fourneaux, Jean-François, le père, s’occupe

du côté sucré, tandis que la mère, Marie-Odile, est

en charge du salé. Autant le dire dès maintenant,

le choix s’avère extrêmement complexe tant les

pâtisseries sont toutes plus belles les unes que les

autres. Des meringues à vous faire fondre, des tarte-

lettes gourmandes, des spécialités au chocolat sim-

plement magiques. Résumons en un mot, le visuel

comme le goût sont MA-GNI-FIQUES. Le secret ?

Ils travaillent beaucoup avec les essences florales

de rose, lavande, coquelicot, jasmin ou encore de

violette, et les fruits de saison. En ce moment, tout

le monde craque pour les tartelettes aux fraises et

celles aux groseilles, mais tout au long de l’année ce

sont celles à la pêche et à la rose qui font fureur.

Chez Aurore Capucine, tout se fait avec passion.

C’était donc tout naturellement que la famille Petit

a décidé de proposer à ses clients la vente au détail

de thé Dammann Frères. Assurance d’un Tea Time

plus que parfait. Vous ne repartirez pas non plus

sans avoir céder à la tentation des confiseries tout

droit venues de Saint-Rémy-de-Provence. Et de

leurs confitures qui viennent quant à elle du Lot-

et-Garonne, de la Maison Favols. Des petits bijoux

sucrés. Revenons-en au vin, comme promis. Les crus

sont choisis par les parents sur un coup de coeur.

Les bouteilles, principalement de rouge, viennent de

Bordeaux, des Côtes du Rhône ou encore d’Espagne,

et leur prix n’est franchement pas excessif. Certains

clients viennent même spécialement pour ça. Enfin,

cette cueillette hors du temps s’achève sur une note

exotique, du Japon exactement : Aurore Capucine est

aussi l’endroit pour acheter toutes sortes d’objets

importés du pays du soleil levant.

Aurore Capucine

Pâtisserie-Chocolaterie

3 rue Rochechouart - 9e

Tel : 01 48 78 16 20

Du mardi au samedi

De 11h30 à 20h

Page 16: 18e - Juin 2013

14 — 15 —

le bon bistrot

Le Bonbon vous annonçait la bonne nouvelle le mois

dernier, le Café Cacahuète ré-ouvre ses grandes

baies vitrées bordant le square Montholon. il est

grand temps de faire plus ample connaissance avec

Nicolas, le nouvel « ami Caouette » des palais gour-

mands.

Les voisins sont aux anges, Cacahuète a changé de

coquille en octobre dernier et revêt à présent un

habit sobre et lumineux. Sur les planches naturelles,

vieilles enseignes et mobilier d’écolier chantent la

simplicité tandis qu’un bouquet fleuri donne le ton

à chaque table. Depuis deux mois, c’est Nicolas qui

veille sur le gros bocal à cacahuètes, totem du comp-

toir. Après avoir passé 20 ans en cuisine, il tombe

immédiatement sous le charme de ce bistrot de

quartier et décide d’y déployer ses multiples talents.

Si les madeleines de Sophie, sa charmante épouse,

accompagnent divinement le café (en dessous de

2 €, ce qui fait toujours plaisir), Nicolas n’hésite pas à

aller chercher les croissants le matin pour les voisins

qui ont sauté le petit déjeuner, laissant les clés de

la maison à Claudine qui partage son sourire toute

la journée. Midi sonne ! Les ardoises sont mises à

jour, la carte est classique, c’est la qualité qui fait la

différence : « comme à la maison… mais en mieux ! »

s’amuse notre hôte avant de poursuivre « j’achète

moi-même la viande pour servir le nec plus ultra à mes

clients, pour moi la ‘ cuisine bistrot ’ n’a rien de péjora-

tif, je ne fais rien de compliqué mais je le fais le mieux

possible. » Une cuisine de marché où l’on ne manque

pas de retrouver les incontournables tartares, entre-

côtes, dos de cabillaud ou pavés de saumon, sans

oublier le Mac’Cacahuète, le fameux cheese burger.

Tous logés à la même enseigne au niveau de la pré-

sentation, les mets sont servis dans une assiette rec-

tangulaire, signée d’un trait de vinaigre balsamique,

d’une motte de salade et « d’une pincée de poudre de

perlimpinpin » (piment d’Espelette). Le soin apporté

aux détails est une des marques de fabrique du Café

Cacahuète. Quand arrive l’heure des desserts, là

encore les valeurs sûres sont légion, « je n’ai pas de

four à pâtisserie donc je fais des desserts que tout le

monde est content de retrouver comme le tiramisu,

le pain perdu, la mousse au chocolat ou le crumble. »

En effet, que demander de plus quand c’est fait avec

amour et savoir-faire ?

Le jour est en pente douce sur la terrasse, Claudine

range ses affaires, la lumière des bougies remplace

le soleil sur le déclin. D’un coup de variateur, l’am-

biance se feutre autour d’un verre de vin, au son

groovy des playlists soul-funk orchestrées par Dj

Säkfunky, un ami de la tribu Cacahuète. L’apéro se

prolonge à l’envie, charcut’ et fromages se baladent

sur des planches pour accompagner vos fous rires

et vos mojitos… Et le mojito by Nico, c’est quelque

chose ! Une fraise tagada tout droit sortie de la bon-

Publi-reportage & Photo Elise Monnier

Café Cacahuète

le bON GOÛt À la FÊte

Page 17: 18e - Juin 2013

14 — 15 —

bonnière sur le verre fera le plaisir des gourmands.

Nous gardions le meilleur pour la fin, alors parlons

peu, parlons vin : rouge, blanc, rosé… l’offre est géné-

reuse et inspirée ! Nicolas a su s’entourer d’un fin

connaisseur qui l’a guidé pas à pas pour créer sa

carte. S’il n’y connaît rien en cépages et domaines,

notre hôte est un homme de goût qui se fie à ses sens

affutés pour exiger le meilleur. Décidément, chez

Cacahuète, tout est affaire de saveur, de cœur et de

bonne humeur !

Café Cacahuète

1, rue Pierre Semard - 9e

Tél. : 01 42 81 19 58

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Page 18: 18e - Juin 2013

16 —

le bon en arrière Texte Elise Monnier

Photo DR

avant de se réincarner en boudoir fantasmagorique

pour les noctambules avertis du pigalle branché,

le Carmen semble avoir vécu mille et une nuits

décadentes dont le plafond reste encore le témoin

muet. Dernière demeure du compositeur Georges

bizet, luxueuse maison-close et même poste ou

« bouillon » populaire, l’histoire de ce Monument

Historique flirte avec les légendes qu’on chuchote

dans les alcôves.

Au 19e siècle, l’îlot de la Nouvelle Athènes,

aujourd’hui encore à l’abri des tou-

ristes, accueillait tout le gotha du

Paris romantique. Au cœur de

celui-ci, à l’angle des rues Duperré

et de Douai, trône le somptueux

hôtel particulier qui héberge

aujourd’hui les murmures du Car-

men. Imposant, mystérieux, son

architecture est représentative du

style néo-classique très en vogue chez

l’intelligentzia de l’époque. Si le flacon

reste, l’ivresse change au fil du temps.

Premiers locataires en date, Georges Bizet et sa

jeune épouse Geneviève Halévy, amie de Proust. Cet

enfant du 9e (né rue de la Tour-d’Auvergne et baptisé

à Notre-Dame de Lorette) y passera toute sa courte

vie. Plusieurs documents nous permettent de plon-

ger dans l’intimité du couple dans l’appartement

n°10 de cet immeuble aux trois façades décorées où

le compositeur aurait écrit son fameux opéra Car-

men en mars 1875, celui-là même dont le bide de

première le précipita sur son lit de mort trois mois

plus tard. « Je viens de passer six semaines dans les

tapissiers, serruriers, menuisiers, etc. Enfin me voici

installé » écrit-il à P. Lacombe, son élève. L’actuel

salon en sous-sol aurait été la piscine particulière de

Georges, tandis qu’il passe sont temps entre cabinet

de travail et salon où il réunit les mondains sous les

moulures et les lustres. À sa mort, Geneviève fait

ses premières armes comme maîtresse d’un salon,

une activité dont elle allait faire un art. Au début du

siècle, l’endroit devient un « bouillon », res-

taurant typique populaire des années

folles jusqu’au lendemain de la pre-

mière guerre mondiale, où l’hôtel

particulier est transformé en

maison close de grand luxe. Les

toilettes actuelles du Carmen ont

conservé les carrelages d’époque

qui étaient alors les douches de

ce lieu sulfureux où l’aristocratie se

frottait au Pigalle interlope. Marthe

Richard passe par l’Histoire et les lieux

sont investis par l’administration des Postes

jusqu’en 1990, date à partir de laquelle il passe de

mains en mains et connaît multiples rénovations

jusqu’à retrouver le faste rococo que nous lui connais-

sons aujourd’hui pour notre plus grand bonheur.

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Allez Tony, encore

quelques mois

d’entraînement et tu

atteindras peut-être

mon niveau à Ruzzle

Loraine,

bienvenue dans la

famille, et merci

de faire remonter

la moyenne

d’âge :)

Emma, tu es déjà mon amour mais veux-tu être ma

femme ? C.

Viens à La Familiale prendre ta plaque

de Marbre ! ! !Charles, va falloir se secouer les miches

graaaave !

Nico, si tu continues tu vas retourner à la

ferme ;)

Mega Birthday SEX Caro alias

Le chien fou des férias :)

Bis

ouxx

x d’

amou

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ma

prin

cess

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!

Sai

lor

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va, u

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mou

r qu

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e !

Cés

ar, m

aman

, m

aman

, mam

an…

Pierrot,souviens-toi que quand on veut, on

peut !

Charlotte, je suis heureux que tu aies

ouvert le compteur !

Le Bonbon FC, champion ?

On y croit tous très fort !

RDV pour notre dernier

match le 11 juin…

Plus d’infos sur notre

page facebook

Joséphine le 6 juin ça fera trois ans,

je remercie le bon dieu chaque jour !

Je t’aime.Un Deux

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Page 28: 18e - Juin 2013

18 — 19 —

bÉlier 22 mars / 21 avril

Béliers, mais qui a osé vous traiter de gentils mou-

tons ? Certainement un Taureau, ou peut-être encore

un Capricorne de votre entourage. « Rebélier-vous » !

Jupiter vous soutiendra, surtout si vous êtes du 3ème

décan. Célibataires, vous le resterez tout le mois de

juin, profitez-en pour vous lustrer le poil, et préparer

une belle rencontre pour l’été. Le travail est finale-

ment ce qui vous apportera le plus de satisfaction ce

mois-ci ; et pourquoi pas une prime d’ailleurs ?!

taUreaU 22 avril / 21 mai

Décidément, vous avez vraiment la poisse. Un peu

comme la météo, votre vie ressemble à une histoire

d’amour compliquée et sans issue. Pluie, soleil, pluie,

orage… apocalypse. Vos amis (si on peut appeler ça

des amis) ne supportent plus de vous entendre vous

lamenter sur votre sort. S’ils ne vous répondent plus,

ce n’est pas par ce qu’ils sont malades. Ils n’ont juste

pas envie de vous voir. Votre boss ne vous fait plus

confiance, et il a bien raison puisque vous faites tout

de travers. Un seul remède : partir à l’étranger. Loin.

Là où les gens ne vous connaissent pas.

GÉMeaUX 22 mai / 22 juin

Ô Gémeaux, la bonne humeur n’est pas au rendez-

vous, tout comme le temps, vous êtes d’une humeur

de chien. Célibataire, la vie suit sagement son cours

et cela vous ennuie. Le train-train vous mine mais

des rencontres vont se faire autour du 16. Travail,

conscient(e) de votre valeur professionnelle, vous re-

fusez d’être malmené(e), critiqué(e) par des gens qui

ne vous arrivent pas à la cheville. Petits problèmes

de peau : remettez la charcuterie et le fromage à plus

tard… Et par la même occasion pensez à soulager

votre foie…

Texte Dame Bonbon

18 —

le bon astro

CaNCer 23 juin / 21 juillet

Arrêtez de vous ronger les pinces, vos excès du mois

dernier finiront par laisser place à un bel été astrolo-

gique et prometteur en amour. Pour le 1er décan, un

lion, proche de votre entourage, à la griffe assurée et

la crinière bien taillée, s’apprête à vous conter fleu-

rette. Surtout écoutez-le et lancez-vous, c’est le mo-

ment ! Cancer du 2ème décan, sous l’influence de la

Lune, vous pourriez voir votre carrière propulsée au

plus haut des cieux ; attachez bien votre ceinture, si

vous ne voulez pas vous retrouver au fond d’un court

bouillon !

liON 22 juillet / 23 août

L’été arrive, et ça n’est pas pour vous déplaire : vous

êtes dans la place ! L’œil vif et le radar au top, les ter-

rasses sont votre terrain de chasse favori. Mais gare

aux conquêtes échaudées par vos sensuels rugisse-

ments, une réputation est vite anéantie… Travail, ne

vous endormez pas sur vos lauriers. Oui, la sieste au

soleil est tentante, mais il y va de la taille de votre

portion de viande mensuelle ! Forme, surveillez votre

ligne et votre moral n’en sera que meilleur. En véri-

table conquérant, vous avez la griffe ferme et la cri-

nière flamboyante, et ça plaît !

vierGe 24 août / 23 sept.

Chère Vierge, vous venez de passer un mois de mai

totalement déprimant, et vous en avez marre. Alors

dites STOP ! « Ce qui rend heureux, c’est d’être heu-

reux » dit Johnny Hallyday, prenez-en de la graine.

Votre âme sœur vous fera de très belles preuves

d’amour et vous saurez le lui rendre. Côté boulot, l’été

arrivant, votre planning sera moins chargé et vous ar-

riverez à lâcher un peu de leste. Profitez de ce que la

vie peut vous donner avec allégresse et satisfaction,

c’est tout ce que l’on vous demande. Amicalement.

Dame Sucette.

Page 29: 18e - Juin 2013

18 — 19 —

balaNCe 24 sept. / 23 oct.

Le mois de juin ne sera pas de tout repos. Avec Vé-

nus et Mars alignés, les Balances qui sont en couple

risquent fortement de se disputer de nombreuses

fois… Et comme vous voulez toujours avoir raison,

les choses ne s’arrangeront pas de sitôt. Faites donc

un effort et prenez sur vous. En revanche pour les cé-

libataires, c’est le calme plat. Vous risquez donc de

l’être pour un bon moment encore, alors on ne baisse

pas les bras et on enchaîne les soirées. En attendant,

faites un peu de sport, ça vous aérera l’esprit et vous

serez plus apaisés.

sCOrpiON 24 oct. / 22 nov.

Ce mois-ci tout vous sourit ! Mars étant aligné avec

Saturne, vous irez de succès en succès au travail !

Cependant n’oubliez pas de garder la tête froide afin

de toujours faire les bons choix. Coté cœur, en couple

vous vivez quelque chose de fort, passionnel avec

l’être aimé. Vous savourez chaque petit moment pas-

sé avec elle (lui) malgré des conditions parfois dif-

ficiles pour se voir. Célibataires, ne désespérez pas,

vous ferez de belles rencontres en fin de mois, Vénus

vous réserve de bonnes surprises ! Santé : prenez un

pull pour sortir, c’est plus sage.

saGittaire 23 nov. / 22 déc.

Si professionnellement votre vie est plutôt sur une

pente ascendante ce mois-ci, on ne peut en dire au-

tant de votre vie sentimentale. Dieu quel désastre !

Heureusement que la santé vous incite à l’opti-

misme… Quoi qu’avec ces relents d’hiver, vous au-

rez probablement le nez qui coule tout le temps. Et

pour ne rien vous cacher, ça commence à dégoûter

votre entourage. Un conseil, en juin : mouchez-vous,

et profitez de votre travail. Au rythme où vont les

choses, ça risque de ne pas durer très longtemps…

CapriCOrNe 23 déc. / 20 janv.

Vous croyiez peut être que ce mauvais temps si im-

promptu n’était qu’une coïncidence ? Détrompez-

vous. Il n’est en réalité que la conséquence de vos

actes. Nous vous avions conseillé d’OSER, mais vous

l’avez trop fait. On ne peut pas forcer le destin. Et al-

ler sur des sites de rencontre pour draguer des ava-

tars, voler les pourboires laissés sur les tables des

cafés et vous corrompre pour vous attirer les faveurs

de votre patron, ça, c’est forcer le destin. Jupiter a

sûrement déjà tout prévu pour vous, il ne faut juste

pas trop lui mettre la pression.

verseaU 21 jan. / 19 février

C’est bientôt l’été et on ressent un relâchement au

boulot. Des vacances pourraient vous faire du bien,

alors foncez-y ! En plus de revenir bronzé(e), vous re-

viendrez en forme et personne ne pourra vous faire

perdre votre bonne humeur (même pas votre patron).

Côté cœur, les rayons du soleil vous illuminent et

vous ne passez pas inaperçu(e), le soleil vous va bien

au teint. Côté relationnel, c’est le désert ! N’hésitez

pas à sauter le pas pour inviter vos proches à sortir,

ils peuvent être un bon tremplin pour faire de nou-

velles rencontres.

pOissONs 20 fév. / 21 mars

Le soleil, au sens propre comme au figuré, fera son

apparition dans votre vie… Les vacances se rappro-

chent à grands pas bien qu’on dirait que vous y êtes

depuis longtemps. Mars, aligné avec Saturne vous

offre des nouvelles possibilités professionnelles. Le

23 vous irez chez le dentiste et le 28 faites attention

à vos talons, ils risqueraient de se casser. Le 29 vous

irez chez le cordonnier et le 30 vous gambaderez

dans vos espadrilles. N’oubliez pas le 21, concert de

flûte de Pan à l’auditorium de Paris.

18 — 19 —

le bon astro Juin 2013

Page 30: 18e - Juin 2013

20 — 21 —

la bonne action

À l’heure où la Commission européenne propose

une loi qui criminalise la culture privée de légumes

en interdisant la semence et la pousse de végétaux

sans approbation d’une nouvelle autorité, il est

salutaire de s’asseoir un instant aux côtés de Marie

Duval, une éco-citoyenne engagée sans être enragée

qui cultive ses rêves comme son jardin. prenons-en

de la graine !

Nous rencontrons Marie sur les marches d’un esca-

lier de la butte, isolés de l’atelier de distribution

et de troc de graines que son association anime

aujourd’hui à la Maison Verte. Instinctivement nous

nous mettons au diapason de la nature qui nous

entoure, dans l’instant présent, encouragés par les

oiseaux qui célèbrent un rayon de soleil. Laissons-

nous conter la genèse de Prends-en de la graine, une

initiative locale à la croissance exponentielle : « J’ai

eu cette idée un soir de février 2010 en rentrant d’une

fête par les ruelles du 18e. Il y avait une superbe mai-

son recouverte de lierre et de vigne vierge, ce fut une

révélation ! Je me suis dit, pourquoi chacun ne cultive

pas son propre coin de verdure ? J’ai pris quelques

notes et le reste s’est enchaîné avec une facilité

déconcertante. » Dès lors, Marie transforme rapide-

ment son idée en action et en avril, elle décide d’aller

voir tous les commerçants de la rue des Abbesses

pour solliciter une participation pour la distribu-

tion des graines, « je devais répondre à un besoin,

l’accueil des commerçants a dépassé mes espé-

rances, le premier que j’ai visité m’a donné 450 € alors

que l’association n’était même pas montée ! » s’en-

thousiasme-t-elle. Si elle commence par se four-

nir en graines hybrides (donc non reproductibles) à

Rungis, elle prend très vite conscience du drame qui

se trame et prend contact avec Kokopelli pour s’ap-

provisionner en graines reproductibles. Celle-ci se

propose immédiatement comme sponsor de Prends-

en de la graine. Marie nous explique : « C’est un peu

l’Arche de Noé ! Monsanto détient 60% du patrimoine

végétal mondial, c’est la plus grande guerre qu’il n’y

ait jamais eu, ils sont en train de stériliser la pla-

nète. Mais on peut faire quelque chose, prendre des

banques de semence, les graines ont presque autant

de valeur que l’argent ! ». Le bilan est alarmant mais

pas irréversible et notre semencière reste optimiste

(et bonne en calcul) : « fleurir nos fenêtres c’est végé-

taliser la ville. Il y a 2 millions de parisiens ayant

au moins une demi-fenêtre, cela fait … 1 million de

fenêtres ou plus ou moins 50 hectares de végétation.

Le mouvement est lancé, le troc se met en place, il y

a des Suisses qui me ramènent des graines, d’autres

qui partent au Liban dans les chaussettes car il est

interdit de transporter des graines en avion ! » La

nature, une drogue dure. De son enfance en Bre-

tagne, Marie garde le souvenir de récoltes géné-

reuses dans le verger familial et de bocaux stérilisés

Texte & Photo Elise Monnier

Prends-en de la graine

QUi s’aiMe rÉCOlte !

Page 31: 18e - Juin 2013

20 — 21 —

par sa grand-mère pour passer l’hiver, « la faim dans

le monde est un non-sens quand on constate à quel

point la nature est abondante. » Par ailleurs l’acte

même de jardiner nous reconnecte à la terre et à l’es-

sentiel : l’air, la lumière, le temps, en somme tout ce

qui tend à manquer en milieu urbain. Marie conclut :

« La nature est vibratoire, en jardinant on pose sa tête

et on reprend corps ». Prendre soin des racines pour

retrouver les siennes.

programme des différentes activités sur facebook :

preNDs.eN.De.la.GraiNe

Blog de Marie :

marie.duval.over-blog.com/

Kokopelli (ndlr : association à but non

lucratif œuvrant pour la libération de la semence

et de l’humus)

kokopelli-semences.fr

Page 32: 18e - Juin 2013

23 — 22 —

les bonnes jumelles

Nous pouvons remercier Dame Nature d’avoir élevé

au carré le talent et l’humour des sœurs Girard. Écrit

à quatre mains sans langue de bois, leur best-sel-

ler La Femme parfaite est une connasse remet le

point en forme de cœur sur le « i » d’imperfection.

Mesdames, déculpabilisez ! Messieurs, soyez indis-

crets ! les jumelles rétablissent la vérité.

Quand nous retrouvons Anne-Sophie et Marie-Aldine

le temps d’une mousse, nous avons l’impression de

voir double, ces vraies jumelles ont la bonne humeur

contagieuse : quand l’une commence une phrase,

l’autre la continue et ça se termine souvent dans un

éclat de rire. Elles s’en amusent : « On vient du sud, on

parle fort, nous sommes aussi attachantes qu’épui-

santes ! » Lorsque nous évoquons Les Demoiselles

de Rochefort, elles résument simplement qu’elles

se battraient pour ne pas être « la Deneuve » avant

de soupirer en chœur « qu’elle incarne tellement la

fameuse femme parfaite »... Justement, parlons-en

de cette femme parfaite décortiquée sur 150 pages

dans leur premier livre édité à 100 000 exemplaires.

Pour le lancement de la collection humour chez

J’ai Lu, en février dernier, Christophe Absi est venu

les chercher dans leur 9e adoré pour leur proposer

d’écrire un livre drôle sur la Saint-Valentin ; « le pro-

blème c’est qu’on n’avait absolument rien à dire sur

le sujet » nous confie M-A avant de poursuivre, « en

revanche je consigne toutes les anecdotes et phrases

cultes de mes copines dans un black book depuis des

années, on avait le titre bien avant d’avoir le livre ! ».

Si cette dernière est journaliste, A-S est humoriste

et dans son one-woman show, la femme parfaite fai-

sait déjà étalage de son escroquerie pendant 7min

sous les traits de « Clothilde ». Il ne restait à nos

deux jumelles qu’à tirer le fil de l’expérience pour en

faire un guide de survie à l’usage des femmes nor-

males. « Officiellement on a travaillé à se faire rire

mutuellement pendant deux mois et demi, officieuse-

ment c’est le fruit de toute une vie de conneries ! On

est tombées sur le meilleur éditeur de monde, il n’a

rien censuré », sourient nos imparfaites. Loin de

s’adresser aux bobos parisiennes, ce manuel, sorte

de Bro Code à la Barney Stinson sauce lipstick, fait

la jonction entre déjà-vécu personnel et féminisme

universel. Le but est assez clair : dé-cul-pa-bi-li-ser

les femmes. La femme parfaite est un mirage qui

sévit partout ; on la croise rue des Martyrs, courant

sur des talons de 12cm, avec un pull qui ne bouloche

pas, un bambin magnifique qui ne pleure jamais

dans un bras et un bouquet de fleurs qui ne fânera

pas dans l’autre. « C’est simple, on l’a écrit pour faire

marrer nos copines et on s’est rendu compte qu’on

avait beaucoup plus de copines qu’on ne le pensait ! »

se réjouit M-A, bien consciente que nous sommes

Texte Elise Monnier

Photo David Ignaszewski

Anne-Sophie & Marie-Aldine

Girardla sOrOritÉ De l’iMperFeCtiON

Page 33: 18e - Juin 2013

un peu tous des escroqueries mais qu’un printemps

pourri est pourri pour tout le monde, personne ne

passe entre les gouttes, n’en déplaise aux statuts

Facebook. Dans la cour de l’école, nos jumelles nous

appelaient les « tout-seul » alors qu’elles avaient la

certitude d’être toujours au moins deux à ressentir

les impostures. « Si on était deux, pourquoi pas plus ?

C’est ce qui a motivé l’écriture du livre », souligne

A-S pour qui la vie donne de la matière à faire rire. Si

« nous sommes toutes la connasse d’une autre », c’est

en toute amitié.

anne-sophie et Marie-aldine Girard

La Femme parfaite est une connasse

Éditions J’ai Lu, février 2013

Anne-Sophie Girard fait sa crâneuse

Théâtre Le Bout - 6, rue Frochot - 9e

Le jeudi et le samedi à 20h15 (jusqu’au 29 juin)

23 —

Page 34: 18e - Juin 2013

24 — 25 —

le bon art Texte Élise Monnier

Photo Le Bal

Le BalbetWeeN art aND liFe

Nous rencontrons Diane Dufour, la reine du bal,

accompagnée de raymond Depardon et toute son

équipe, à l’occasion des 5 ans de la Fabrique du

regard, la plate-forme pédagogique qui forme des

regardeurs actifs et concernés. Nous ne pénétrons

pas un lieu de célébration mais de questionnement,

nous entrons dans une zone franche dans laquelle

l’image-document « dit le monde ».

Situé derrière la place de Clichy, Le BAL vit actuel-

lement sa 3ème vie. Haut-lieu de la vie nocturne

des années folles, il se nomme alors Chez Isis ; un

cabaret, une salle de bal et un « hôtel d’amour »

se partagent les trois étages et la préférence des

clients. Il devient le plus grand PMU de France après

la 2ème Guerre Mondiale jusqu’en 1992. Comme en

témoignent le coffre fort et les affiches « toute sor-

tie est définitive ». Resté en l’état, Le BAL fut laissé

à l’abandon jusqu’à ce que la Ville de Paris acqué-

risse cette ruine étonnante en 2006 sur proposition

de l’Association des Amis de Magnum, pour mener à

bien le projet du BAL. Le lieu était très abimé et les

travaux furent épiques, il a donc fallu attendre le 18

septembre 2010 pour déambuler dans ce « lieu d’ex-

position, de confrontation et d’interrogation des mul-

tiples approches possibles du réel, un lieu en raison-

nance avec l’histoire en marche » ; tel est le souhait

de Raymond Depardon, son fondateur. Comme nous

le rappelle Diane lors de notre entrevue : « La photo-

documentaire répond à la question : De qui et de quoi

sommes-nous les contemporains ? ». Ou comment

décortiquer la civilisation de l’image par l’image. Pour

cela, Le BAL ne connaît aucune limite et s’envisage

comme une plate-forme collabora(c)tive qui mène

des projets pluriels ; 3 grandes expositions par an,

un séminaire de réflexion, des projections au Cinéma

des Cinéastes le samedi matin, des co-éditions et

des aides à la création. Tout est bon pour faire décou-

vrir au public des œuvres documentaires qui mêlent

à divers degrés enquête, expérience, enregistrement,

analyse, description et invention formelle. Dès lors,

quoi de plus naturel que d’accorder un soin particu-

lier à l’éducation du regard des plus jeunes. C’est la

mission de la Fabrique du Regard lancée en amont

de la première exposition, dès 2008, et qui depuis

5 ans a déjà ouvert les yeux à plus de 8000 jeunes

de la primaire au lycée. 5 programmes sont élabo-

rés par Christine Vidal et les équipes enseignantes

des différents établissements. Chaque programme

s’articule autour de 3 axes : l’analyse de l’image, la

découverte de ses contextes de production, diffu-

sion, réception et enfin la participation concrète à un

projet collectif (film, journal, affiche...)

« Nous tenons à nous inscrire dans la vie de quar-

tier, qui est d’ailleurs mon quartier » sourit Diane,

« le BAL Café n’est pas fréquenté que par des amou-

reux de l’image-document, mais par des amateurs

de convivialité et de bonne chair ! Nous essayons de

Page 35: 18e - Juin 2013

24 — 25 —

demeurer les moins intimidants possible et de déve-

lopper un maximum notre travail de fond sur le terri-

toire » En somme, nous sommes tous conviés au BAL.

6, impasse de la Défense - 18e

Tél. : 01 44 70 75 50

www.le-bal.fr

Exposition jusqu’au 25 août 2013

READY (TO BE) MADE

BAS JAN ADER - TAIYO ONORATO & NICO KREBS

Ouvert du mercredi au vendredi de 12h à 20h

(nocturne le jeudi jusqu’à 22h)

Le samedi de 11h à 20h

Le dimanche de 11h à 19h

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©Elise Monnier

Page 38: 18e - Juin 2013

28 — 29 —

le bon atelier

Les ateliers de la Cie Kabuki

tOUs eN sCÈNe !

Texte & Photo Elise Monnier

« 1, 2, et 1 2 3 4, on reprend ! » après la sortie des

classes du 21, rue Milton, un groupe de passionnés

fait des heures supplémentaires. lætitia, la douceur

faite femme, nous ouvre la porte de ses ateliers cho-

régraphiques lors d’une répétition studieuse à un

mois des représentations. l’effervescence est à son

comble.

Depuis 4 ans, l’intervention en école est la principale

activité de la Compagnie Kabuki. Les intentions de

Lætitia, directrice artistique, sont claires : « il n’est

pas question de cours mais de création. J’essaie

d’insuffler un esprit de compagnie et de montrer aux

enfants comment construire un vrai spectacle qui ne

se contente pas de montrer le travail de l’année. »

Avant de s’installer à Paris pour suivre la forma-

tion de Rick Odums et poursuivre sa route sur les

planches de théâtre, Lætitia dompte son corps dans

la gymnastique de compétition. Très jeune, elle est

amenée à donner des cours et cette passion de la

transmission ne la quittera plus : « j’adore révéler les

choses chez les gens, en plus en tant qu’artiste ça me

nourrit énormément, je n’imagine pas faire l’un sans

l’autre, exercer mon art sans l’enseigner. » Dans le

cadre scolaire, à la différence d’un cours privé mu

par la discipline, Lætitia s’engage à maintenir le plai-

sir en ligne de mire : « je ne suis pas dans la technique

pour former des danseurs étoiles mais pour offrir un

moyen d’expression et de création aux enfants par-

fois très inhibés dans la cour de récré. Je commence

toujours l’année en faisant une mise au point sur le

regard que l’on porte sur soi et sur l’autre afin de créer

une atmosphère de travail bienveillante. » Et cela

fonctionne, car si les enfants ne savent pas trop où

ils mettent les pieds à la rentrée, nous sommes ravis

de constater qu’à un mois des grandes vacances, les

sourires et l’investissement sont toujours au rendez-

vous ; Lætitia s’en réjouit : « c’est ma vraie victoire ! Ça

s’allume à chaque fois ! »

La confiance mutuelle installée, il ne reste qu’à

libérer son imaginaire et se mettre au travail car le

plaisir n’empêche pas la rigueur. Notre chorégraphe

nous éclaire sur sa démarche : « j’encadre mais la

création vient pas mal d’eux, on cherche par petits

groupes et plus les répétitions avancent, moins l’on

distingue leurs mouvements des miens. Ils sont ma

source d’inspiration. » Sous nos yeux, un décor pro-

visoire et quelques accessoires. Aussitôt la musique

lancée, une chaise devient montagne et il suffit à

la petite Inès d’enfiler un tee-shirt squelette pour

incarner instantanément Jack, le héros du spec-

tacle. À la fin de l’atelier, chacun repart avec son

affiche et son paquet de flyers, investi d’une mission

de communication, « j’essaie de les responsabiliser

aussi hors plateau, c’est ça le monde du spectacle ! »

Page 39: 18e - Juin 2013

28 — 29 —

Chaque année, Lætitia trouve un thème ajoutant une

dimension culturelle au projet ; après Le Petit Prince et

L’Étrange Noël de Mr. Jack, elle projette, l’an prochain,

d’inviter les enfants à la création d’un conte musical

sur l’écologie qu’elle vient d’écrire, Kuwa Na Kichwa

(tête dure). Mêlant enfants et adultes, ce spectacle

évoque l’épopée du dernier flocon qui part raisonner

les hommes les plus puissants de la planète. Une

façon de plus d’imaginer le spectacle comme école

de la vie.

Compagnie Kabuki – lætitia Gonzalbes

Tél. : 06 32 95 69 87 - [email protected]

Inscriptions à l’ASC 21 Milton

Laurence Ribière : [email protected]

L’étrange Noël de Monsieur Jack par les enfants de

l’école 21 Milton : 19 juin à 16h et 19h

Salle Rossini - 6, rue Drouot - 9e

Réservations par téléphone ou sur

www.billetreduc.fr

Page 40: 18e - Juin 2013

30 —

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

MusIque

les folies bergère

Salut les Copains – jusqu’au 30 juin

le Casino de paris

On ne demande qu’à en rire – du 5 au 9 juin

Jacques Higelin – 10 et 11 juin

alexis HK – 19 juin

Dani lary, La clé des mystères – à partir du 25 juin

le trianon

sophie Hunger – 5 juin

bonobo – 6 juin

Michel Jonasz – 7 juin

Die antwoord – 18 juin

Queen of the stone age – 19 juin

les 3 baudets

Charles-baptiste – 10 juin

PArty

la Machine

3,14 – 7 juin

Gouru invite items & things : Madato – 8 juin

Hidden Orchestra – 13 juin, 20h

Minimale Collective #2 – 13 juin

sNtWN, smallville & release the Groove – 15 juin

break O Down – 21 juin

le bal de l’Élysée Montmartre – 22 juin

exPo

le bal

ready (to be) Made

Onorato & Krebs - bas Jan ader

Jusqu’au 25 Août

Musée de la vie romantique

ré-ouverture complète le 4 juin – Œuvres

méconnues

jusqu’au 21 juillet

Halle saint-pierre

HEY ! modern art & pop culture / part ii

jusqu’au 23 août

portes d’Or

portes ouvertes des ateliers d’artiste de la Goutte

d’Or

14, 15 et 16 juin

Page 41: 18e - Juin 2013

30 — 31 —

THÉÂTRE

théâtre de l’Œuvre

Demain il fera jour – jusqu’au 30 juin, du mardi au

samedi à 21h

théâtre trévise

L’extravagant « Mystère » Holmes – du mardi au

samedi 21h30

Theatral Suspects – jusqu’au 10 juin, lundi 19h45

Mustapha el atrassi – jusqu’au 15 juin, du mercredi

au samedi 20h

Ciné Xiii

Julie Zenatti – chaque dimanche du 12 mai au 30 juin

à 18h

Mises eN CapsUles 7 – festival de Formes courtes

du 20 mai 2013 au 8 juin

Les Petites Histoires d’eux (courts métrages) – 10

juin

L’Errance Moderne – 11 juin

théâtre de l’atelier

La Vénus au Phacochère – à partir du 6 juin, du mardi

au samedi à 21h

Fred pellerin – à partir du 5 juin, du mercredi au

samedi à 19h, le dimanche à 18h

la Manufacture des abbesses

C’est pas la fin du monde – jusqu’au 23 juin, du jeudi

au samedi à 21h

Le nazi et le barbier – jusqu’au 15 juin, du mercredi

au samedi à 19h

Loulou (jeune public) – jusqu’au 12 juin, mercredi et

dimanche à 15h

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Jeudi 27 Juinstation servicede 19h à 23h

morgan sizlak

(arkh collecktif)117 rue st maur - paris 11e

Page 42: 18e - Juin 2013

L’abu

s d’

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