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* Dans notre édition spéciale 32 pages de jeudi L’ANGE BLESSÉ Confluences Algérie Algérie Quotidien national d’information A ne pas rater NOUS SOMMES LA DIFF É RENCE Un journal, ce n’est pas seulement le tirage. C’est aussi une formation intellectuelle respectable, beaucoup de talent et un sens aigu de la responsabilité et du devoir Un dossier “serré” sur l’enfant en Algérie. On ne vous dit pas plus ! Le PIB a plus que triplé en 10 ans N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013 - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA - Editions “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com FINANCES l Lire en pages 3-4-5 MÉCONTENTEMENT SOCIAL LE CAHIER SPORTIF l Pages 11-12-13 L’Etat demandera des comptes aux coupables CORRUPTION l Lire en page 7 Confluences Algérie Quotidien national d’information Une bombe à fragmentation ! l Lire en page 6

20 mars 2013

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lire le journal du 20-03-2013 http://www.algerie-confluences.com/

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Page 1: 20 mars 2013

* Dans notre édition spéciale 32 pages de jeudiL’ANGE BLESSÉConfluencesAlgérieAlgérieQuotidien national d’informationA ne pas raterNOUS SOMMES LA DIFFÉRENCEUn journal, ce n’est pas seulement le tirage. C’est aussi une formationintellectuelle respectable, beaucoup de talent et un sens aigu de la responsabilité et du devoir Un dossier “serré” sur l’enfant en Algérie.On ne vous dit pas plus !Le PIB a plus que triplé

en 10 ans

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013 - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA - Editions “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.comFINANCES

l Lire en pages 3-4-5

MÉCONTENTEMENT SOCIAL

LE CAHIERSPORTIFl Pages 11-12-13

L’Etat demandera des comptesaux coupables

CORRUPTIONl Lire en page 7

ConfluencesAlgérieQuotidien national d’informationUne bombe

à fragmentation !l Lire en page 6

Page 2: 20 mars 2013

ASSOCIATION FRANCE- ALGÉRIE

’ORCHESTRE SYMPHONIQUE NATIONAL (OSN)prendra part samedi prochain à la cérémonied’inauguration du nouveau centre culturel"Casa Mediterraneo" à Alicante (sud-est del’Espagne), dans le cadre d’une tournée artis-

tique prévue du 20 au 24 mars, a annoncé lundi sondirecteur, M. Abdelkader Bouazzara. Lors d’uneconférence à l’Institut national supérieur de musique(INSM), M. Bouazzara a souligné que le nouveau cen-tre culturel espagnol "Casa Mediterraneo" abriterasamedi prochain le premier concert de musiqueanimé par l’OSN, sous la direction du maestro espa-gnol Ignacio Garcia Vidal.

Pour sa part, la conseillère culturelle auprès del’ambassade d’Espagne à Alger, Mme CéciliaGarcia Gasalla, a mis l’accent sur la symbolique dece concert prévu au siège du centre "CasaMediterraneo" consacré au renforcement deséchanges culturels entre les pays du bassin de laMéditerranée. Le centre se veut également unespace d’échanges entre les pays voisins del’Espagne, a-t-elle ajouté. Avant de se rendre àAlicante, l’OSN animera vendredi prochain unconcert à Cocentaina (Valence) pour faire décou-vrir la musique algérienne aux jeunes écoliers.

L’orchestre -composé de soixante musiciens- pro-posera au public lors de cette soirée un florilège dechansons et de musiques du terroir national, dont"Wahran" d’Ahmed Wahbi, arrangée par le musicienRachid Saouli, "Ballade" de Sid Ahmed Belli, ainsi quela troisième symphonie de Beethoven "L’héroïque" etdes chansons du patrimoine folklorique de la villed’Alicante.

Organisée par le ministère de la Culture, en coopé-ration avec l’Agence algérienne du rayonnementculturel (AARC) et l’ambassade d’Espagne à Alger,ce concert s’inscrit dans le cadre de la célébrationdu cinquantenaire de l’indépendance et du cin-quantenaire des relations bilatérales algéro-espa-gnoles. nEUX FEMMES CINÉASTES, l’Algérienne, Fatma-

Zohra Zamoum et la Française ElisabethLeuvrey, ont été distinguées lundi soir à Parispar l’Association France Algérie (AFA) qui leura décerné le Prix cinématographique

Bouamari-Vautier, la première pour son longmétrage "Kedach ethabni" (Combien tu m’aimes) etla seconde pour son court-métrage "La traversée".

Crée en 2010 par l’AFA, ce prix cinématogra-phique décerné pour la première fois en 2011, portele nom de deux réalisateurs Mohamed Bouamari,(décédé en 2006) figure emblématique du cinémaalgérien , auteur de plusieurs longs métrages dont"Le Charbonnier" (1972) pour lequel il a obtenu plu-sieurs prix internationaux et René Vautier, connupour ses nombreux documentaires tournés aumaquis durant la guerre de libération nationale dont"Avoir vingt ans dans les Aurès".

En baptisant ce prix cinématographique, du nomsde deux réalisateurs, l’AFA a voulu d’abord rendrehommage à ces deux cinéastes engagés, ferventdéfenseurs du 7éme art, mais aussi récompenser lestalents de jeunes réalisateurs algériens et français, àtravers la diversité de leurs approches sur l’évolutionde leurs sociétés respectives .

Ce prix également pour but de de contribuer aurenforcement des liens amicaux entre la France etl’Algérie, "à travers un regard cinématographiquejeune et innovant, dans une période charnière mar-quée par cinquante ans de l’indépendance natio-nale » selon les initiateurs de cette distinction.

La Traversée d’Elisabeth Leuvrey (2006), initiale-ment d’une durée de 55 mn et ensuite de 1h30,après avoir été enrichi, recueille les témoignagesd’immigrés au cours de leurs multiples traversées

entre la France et l’Algérie. Interrogée par l’APS surce qui l’a amené à réaliser un documentaire sur unetraversée à bord d’un ferry, Elisabeth Leuvrey, confiéque "ce n’est pas le fruit du hasard" si elle a embar-qué sur ce bateau. "La traversée est une étaped’une longue route sur laquelle je me suis engagée,il y a plusieurs années en entreprenant de retourneren Algérie qui est ma terre natale, pour y mener untravail documentaire sur la question de la mémoire,de l’identité et de la transmissions" a-t-elle confié,après avoir indiqué que la sortie en salle de cedocumentaire est prévu pour le 17 avril prochain.

Dans son film (1h38mn), réalisé en 2012, Fatma-Zohra Zamoum, traite des thèmes de l’amour, de latradition et de la modernité à travers trois généra-tions d’une famille algéroise. Lors de la cérémoniede remise de ce prix cinématographique, organiséeau siège du Sénat, en présence de nombreux invitésde marque, d’Algérie et de France, le président duSénat Jean-Pierre Bel a salué cette initiative "quicontribue à l’amitié entre la France et l’Algérie,relancé par la visite du président François Hollandeen Algérie" et souhaité que le rapprochement entreles deux pays "puisse continuer y compris à travers laculture". Le sénateur Jean ûPierre Chevènement,président de l’AFA, a pour sa part souligné " que "l’histoire fait son oeuvre "et que " l’intérêt mutuel desdeux pays les rapproche". "L’Algérie, a-t-il ajouté estun grand pays dans l’avenir duquel nous avonsconfiance. Nous croyons que l’Algérie qui est ungrand pays de la Méditerranée mais aussi un grandpays d’Afrique, porte avec elle et pour l’humanité,quelque chose de raisonnable, de solide pour per-mettre à l’Afrique, qui est un immense continent, deprendre forme".

"Nous irons de l’avant avec l’Algérie avec touteune série de projets" , a-t-il assuré, avant d’ajouter,que "le prix que l’AFA remet aujourd’hui, pour ladeuxième fois, sert aussi à mieux se comprendre etmieux se connaitre". Lors de la première édition deremise du Prix Bouamari-Vautier en 2011, c’est lacomédie musicale algérienne " Essaha " deDahmane Ouzid qui a été distingué par l’AFA. D’unedurée de 1h55, " Essaha " (La place), réalisé en 2010,est le premier long métrage de Dahmane Ouzid. nZohra Zamoum

et Elisabeth Leuvrey distinguéesl UNE CENTAINE de poètes populaires (melhoun)et sept troupes artistiques prendront part au festi-val national de la poésie populaire et de la chan-son bédouine, prévu mercredi prochain à Sidi-Khaled (Biskra), a indiqué lundi le directeur de laculture, Amor Kabour. Cette seconde édition dufestival donnera lieu à un hommage posthume auregretté chantre de la chanson bédouine, cheikhKhelifi Ahmed, originaire de Sidi-Khaled, une loca-lité située à 105 km au sud de Biskra.Le patriotisme, l’amour et la religion seront lesthèmes des textes poétiques devant être décla-més tout au long de ce festival qui donnera éga-lement lieu à des soirées artistiques animées parla troupe des Ouled Nail de Djelfa et la troupelocale El Wifak. Des instruments de musique serontexposés, en particulier le naï et le t’bal (flûte ettambour traditionnels), ainsi que des produits del’artisanat local. n L’Info

L’Orchestre symphonique national prend part à la cérémonie d’inauguration

DLEn baptisant ce prix cinématographique,du noms de deux réalisateurs, l’AFA avoulu d’abord rendre hommage à ces

deux cinéastes engagés, fervent défen-seurs du 7éme art, mais aussi récompen-

ser les talents de jeunes réalisateursalgériens et français, à travers la diver-

sité de leurs approches sur l’évolution deleurs sociétés respectives .

"CASA MEDITERRANEO"

L’Info Culturelle 23N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

A TÉLÉVISION Al-Jazeera du Qatara annoncé lundi qu’elle allait pro-chainement lancer une chaîned’information en français et émet-tre depuis la Grande-Bretagne,alors qu’elle se prépare à créerune chaîne aux Etats-Unis, éten-

dant ainsi son empire médiatique. Noussommes à une étape avancée aannoncé le directeur du réseau Al-Jazeera, cheikh Ahmed Ben Jassem Al-Thani, lors d’un forum organisé par latélévision à Doha. Il a ajouté que cettechaîne vise à établir des ponts avec lescultures et les peuples amis, en Afrique,en Amérique du nord et en Europe.Cheikh Ahmed a en outre annoncéqu’Al-Jazeera allait bientôt lancer unechaîne d’information pour la Grande-Bretagne. Selon les responsables duréseau du Qatar, la chaîne en Grande-Bretagne va faire partie d’Al-JazeeraEnglish, qui existe depuis 2006. Quantaux Etats-Unis, “le Qatar a récemmentobtenu les droits de transmission àgrande échelle, pour devenir la premièrechaîne non américaine à toucher prèsde 42 millions de foyers”, a ajouté ledirecteur du réseau, faisant référenceau rachat en janvier de la chaîne améri-caine Current TV, cofondée en 2005 parl’ancien vice-président Al Gore.Cela prépare le terrain à une réalisationencore plus importante, qui est le lance-ment d’Al-Jazeera America, “un énormeprojet qui nous ouvrira de nouveauxhorizons médiatiques”, a-t-il encore dit.La nouvelle chaîne sera basée à NewYork et le personnel d’Al-Jazeera auxEtats-Unis devrait doubler pour attein-dre plus de 300 personnes selon uncommuniqué de la chaîne.Créée par le Qatar fin 1996, Al-Jazeera,qui appartient au gouvernement de ceriche Etat gazier du Golfe, bénéficie deses moyens illimités. Outre une chaîned’information en continu en arabe, Al-Jazeera dispose d’une chaîne consacréeaux documentaires, d’un bouquet dechaînes sportives, d’une pour les cou-vertures en direct et d’une chaîne pourenfants. Après avoir été pendant desannées une tribune pour les contesta-taires de tous bords des régimes autori-taires du Moyen-Orient, la chaîne s’esttarguée d’avoir contribué au Printempsarabe, retransmettant les soulèvementset en falsifiant aussi les reportages.nl R.B"Le journalisme est un trait essentieldans la cité moderne et, pour l'exer-cer, il faut, par delà une formationintellectuelle respectable, uneconnaissance aiguë de la responsabi-lité et du devoir"Abdelkader SAFIR Directeur HonoraireAbdelkaderDRIF

Directeur de PublicationAbdelkrimLAKHDAR-EZZINE Edition “Le Chroniqueur”Conçu, Réalisé et Edité

Par Eurl Leed’ComR.C N°0973137.B.06CCB : 0300300796-75

BNA - Agence Ain Benian

Administration - Rédaction2, rue de la liberté - El-Biar - Alger

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Et Ainsi De Suite...ENTRE NOUS SOIT DITL

N°591/1408 Du Mercredi 20 Mars 2013

’ARABIE SAOUDITE EST EN TRAIN de détruire des ves-tiges d’une valeur historique inestimable dans l’indif-férence la plus totale… “A La Mecque, la maisond’une des femmes du Prophète a été démolie pourfaire place à des toilettes publiques. Et son lieu de

naissance pourrait également être rayé de la carte pourpermettre la réalisation d’un projet immobilier grandiosede Grande Mosquée au côté d’un centre commercial etde gratte-ciels” écrit The Telegraph. The Independentrévèle, pour sa part, un plan mégalomaniaque consistantà raser trois mosquées du 7ème siècle : “Il y a dix ans, unemosquée qui appartenait au petit fils du Prophète a étédynamitée. Des photos de cette démolition ont été prisessecrètement et sorties du pays montrant la police reli-gieuse saoudienne célébrant la destruction”. Ces destruc-tions visent à transformer les lieux de pèlerinage en centrestouristiques de luxe avec hôtels et commerces et sontaussi liées au fait que la secte Wahabite, qui a conquis La

Mecque en1924 et dirigel’ArabieSaoudite, veutlaisser unemarque indélé-bile sur les lieuxsaints dont ellea la garde. Laquestion est desavoir pourquoipersonne ne s’insurge dans le monde musulman contre ladisparition d’un patrimoine historique et religieux irrempla-çable. C’est que l’Arabie Saoudite fait peur. La grandeexposition au British Museum de Londres de janvier à avril2012 ne faisait aucune mention des travaux et des projetsimmobiliers, entre autres, la construction de cette grandetour de 600 mètres qui défigure le site.nLLa question est de savoir pourquoi personne ne s’insurge dans le

monde musulman contre la disparition d’un patrimoine historique etreligieux irremplaçable.

L’autre crime de la secte Wahabite

L Y A TOUT justedeux ans, NicolasSarkozy annonçaitle début de l’inter-vention française

qui devait aider lesrebelles libyens à mettrefin au régime deMouammar Kadhafi.C’est ce qu’il célébrerace mardi en compagniedu maire de Tripoli,Sadat al-Badri, puis dupremier ministre AliZeidan. Alain Juppé etDominique Perben l’ac-compagnent. Bernard-Henri Lévy aurait bienaimé être de la partie.Le philosophe, à qui l’onprête une grandeinfluence à l’époque surle président de laRépublique, granddéfenseur de la cause

des rebelles libyens en2011, sera absent decette petite fête. Selonplusieurs sources au seinde la municipalité deTripoli, Bernard-HenriLévy, soutenu parNicolas Sarkozy, auraitfortement insisté pourêtre du voyage, arguantqu’Ali Zeidan l’avaitinvité lors de sa venue àParis en janvier. Saufque l’hôte, aujourd’hui,

n’est pas le gouverne-ment libyen, mais lamairie de Tripoli. Et pourcelle-ci, la réponse étaitclaire. Un responsablemunicipal explique, souscouvert d’anonymat :“Nous ne l’avons pasinvité. S’il vient, nous luifermerons la porte. Si lePremier ministre l’ainvité, qu’il aille doncchez lui !”n l R.B

I“Nous ne l’avons pas invité. S’il vient, nouslui fermerons la porte. Si le Premier ministrel’a invité, qu’il aille donc chez lui !”

La porte fermée au nez de BHLL’Algériemon amour

Puisqu’on y est,

et pourquoi pas ?

Page 3: 20 mars 2013

AMAIS DANS L’HISTOIRE de l’Algérie, peut-êtremême dans les annales sociales des tempsmodernes, mouvements de protestation et vaguesd’émeutes n’auront connu une telle ampleur en uneseule décennie. Jamais la contestation sociale nes’est ainsi caractérisée par l’intensité, la durée, avecun tel taux de récurrence et à une si grande échelle.Aujourd’hui comme hier, tous les ingrédients sociaux,économiques, politiques et psychologiques sont

aujourd’hui réunis pour que se produise ou se reproduisel’explosion ici ou là.

Depuis 2000 l’Algérie renvoie l’image d’un chaudron,d’une cocotte-minute ou d’un moteur à explosions : Dansles espaces urbains et ruraux, la situation peut à toutmoment dégénérer, et le cycle de révoltes, de violences oumême de drames, reprendre de plus belle. Les facteursdéclencheurs sont de tout ordre, parfois même du n’im-porte quoi : malvie, logement, eau, électricité, salaires,primes, retraites, routes, pénuries d’eau ou de médica-ments, maladies chroniques, football, chômage, exclusion,mépris, football, pouvoir d’achat, mercuriale des prix desfruits et des légumes, crimes d’enfant, etc.

Toutes les catégories sociales, à l’exception des riches etdes clientèles nanties du régime, toutes les tranches d’âge,les actifs comme les retraités, sont les acteurs d’un phéno-mène concentrant désespérance sociale et ségrégationéconomique et, parfois exclusion politique.

Quand les uns ou les autres, profitent de l’effet d’aubainecrée par les importantes valorisations salariales décidéespar le gouvernement. Fait extraordinaire, ils disent tous, « onveut notre part du pétrole ».

Dans le registre d’expression de la protestation sociale, lesAlgériens auront innové et auront tout essayé. Le répertoiredu mécontentement est vaste, s’apparentant parfois à uncatalogue à la Prévert : grèves de travail ou de la faim, ras-semblements, sit-in, marches, émeutes, sans oublier les blo-cages de routes, les saccages, les suicides individuels oupar couples, l’automutilation, l’autolacération individuelleou collective et l’immolation par le feu. Et, d’une certainemanière, le suicide collectif que représente l’emprunt épi-sodique des embarcations de la harga en mer.

Les expressions du désarroi social sont si nombreuses quele champ de la protestation est sursaturé par des manifes-tations qui se multiplient dans le temps et dans l’espacedepuis une décennie, et particulièrement ces trois dernièresannées. Selon un chiffre de la Gendarmerie nationale, plusde 1 1000 « mouvements sociaux » ont été enregistrés pourla seule année 2010 alors que depuis 2011, pas un mois nese passe sans connaître au moins une centaine d’actes deprotestation à travers le territoire national. Protester encoreet encore, toujours et toujours plus, dans l’espoir de se faireentendre des autorités locales ou nationales, ou bien decréer un rapport de force favorable à la satisfaction desrevendications. Marcher, donc revendiquer de manièrerécurrente, ça peut finalement marcher, c’est-à-dire payer,sachant que les pouvoirs publics, acculés et sur la défen-sive, finissent parfois par céder en sortant le chéquier.

Depuis les émeutes du sucre et de l’huile de janvier 2011, ilsdistribuent sans compter la rente pétrolière pour désamor-cer la contestation sociale.

Greffiers de justice, gardes communaux, médecins, che-minots, pour ne citer que ces catégories, ont fini par obte-nir gain de cause sous forme de revalorisation salarialesignificative. Pour leur part, enseignants, magistrats, poli-ciers, ont déjà été généreusement servis.

D’autres salariés attendent leur tour. Les uns après lesautres, les différents corps de métier se mettent en mouve-ment, chacun de son côté. Aujourd’hui, les gardes commu-naux et les retraités de l’ANP, demain les avocats. Etudiants,chômeurs, militantes des droits des femmes, associations demalades chroniques, gardes communaux, peut-être l’asso-ciation des éleveurs de canaris, les gardiens auto-désignéspour le stationnement des voitures en ville… les intérêtscatégoriels et la surenchère protestataire s’expriment àhaute voix dans une Algérie saisie, pas toujours à bon droit,par une fièvre revendicatrice toujours plus forte.

L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoirlui-même », disait Albert Camus. Et souvent, comme le pen-sait Voltaire, le désespoir a gagné des batailles. Maiscomme nos protestataires veulent tous « leur part dupétrole », cette citation de l’écrivain français Pierre MacOrlan (Chronique des jours désespérés) reste à méditer : Lepétrole me paraît très nettement être l'odeur la plus parfaitedu désespoir humain, si le désespoir humain a une odeur nl N.K

ILS DISENT QU’ILS VEULENT LEUR «PART DU PÉTROLE» JEt ils marchent pour que ça marche !L'habitudedu déses-poir est plusterrible quele désespoirlui-même »,disait AlbertCamus. Et souvent,comme lepensaitVoltaire, ledésespoir agagné desbatailles.Maiscomme nos protes-tataires veulent tous«leur part du pétrole»,cette cita-tion del’écrivainfrançaisPierre MacOrlan reste à méditer :Le pétroleme paraîttrès nette-ment êtrel'odeur laplus parfaitedu déses-poir humain,si le déses-poir humaina une odeur. Depuis 2000 l’Algérie renvoie l’image d’un chaudron, d’une cocotte-minute ou d’un moteurà explosions : Dans les espaces urbains et ruraux, la situation peut à tout moment dégéné-rer, et le cycle de révoltes, de violences ou même de drames, reprendre de plus belle. Lesfacteurs déclencheurs sont de tout ordre, parfois même du n’importe quoi : malvie, loge-ment, eau, électricité, salaires, primes, retraites, routes, pénuries d’eau ou de médica-ments, maladies chroniques, football, chômage, exclusion, mépris, football, pouvoird’achat, mercuriale des prix des fruits et des légumes, crimes d’enfant, etc. Controverse 3N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Par Noureddine Khelassi

FESTIVAL D'AVIGNON

E LONG MÉTRAGE DE FICTION "Délice Paloma"du réalisateur algérien Nadir Moknèche seraprojeté au 12e du Festival du film francophonede Kingston (Jamaïque) prévu du 23 mars au 6avril, relève-t-on sur des sites Internet spéciali-

sés. Sorti en 2007, cette coproduction algéro-fran-çaise relate l’histoire de "Mme Algéria" (interprétéepar Biyouna) à la tête d’un réseau d’escrocs en toutgenre et qui la conduira à la prison, juste avant deréaliser son rêve, celui de racheter une station ther-male abandonnée d’une ville côtière non loind’Alger. Produit dans le cadre d’ "Alger capitale dela culture arabe 2007", "Délice Paloma" raconteaussi, en trame de fond, l’Algérie et sa société avecune pointe d’humour et un scénario fidèle à la réa-lité que rappelle "Viva laldjérie" (2004) qui avaitcassé beaucoup de tabous.

Pour ce film, Nadir Moknèche a reçu en 2008 le PrixLumières du meilleur film francophone, une distinc-tion décerné depuis 1996 par l’Académie Lumièresqui regroupe de plus de 200 journaliste de la presseinternationale. Le Festival du film francophone deKingston prévoit la projection, sans compétition, neufoeuvres cinématographiques, entre fictions et docu-

mentaires, en prove-nance de France, duCanada et de Belgique."Toto le héros" (1991) duBelge Jaco van Dormael,"Le petit lieutenant" (2005)du Français XavierBeauvois ainsi que lacomédie française "LouiseMichel" (2008) réalisé parGustave Kervern et BenoîtDelépine, connus commeco-auteurs d’émissionshumoristiques pour la télé-vision, figurent parmi lesfilms programmés.

Des documentairescanadiens : "Antoine" de Laura Bari (2008), suivant lesdébuts à l’école d’une enfant aveugle, "Mon villageau Nunavik" (1999) de Bobby Kenuajuak qui a suivi lequotidien d’un jeune Inuit dans son village et "Le por-teur d’eau" (2007) de Pascal Gélinas, sont égale-ment à l’affiche. n l A.E.K

E FESTIVAL D'AVIGNON a présenté lundi uneprogrammation largement tournée versl'Afrique autour de Dieudonné Niangouna, ori-ginaire de Brazzaville, tandis que StanislasNordey, l'autre artiste associé cette année, diri-

gera Emmanuelle Béart et Jeanne Balibar dans unepièce de Peter Handke dans la Cour d'honneur. La"ville-théâtre" va accueillir au total du 5 au 26 juillet40 spectacles dont 21 créations et 12 premières enFrance. Le 5 juillet, le groupe F donnera le coupd'envoi du festival avec un spectacle devant la"FabricA", un nouveau lieu sorti de terre en seule-ment un an, à 900 mètres des remparts dans unquartier populaire de la ville.

Quelques jours plus tard, la version intégrale de huitheures en allemand surtitré du Faust de Goethe misen scène par Nicolas Stemann étrennera (11 juillet)cette "FabricA", à la fois résidence d'artistes et lieude répétition et de spectacle. Ce "Faust" intégral,jamais donné en France, avait créé l'événement auFestival de Salzbourg en 2011.

Les deux "artistes associés" de la 67e édition inves-tiront les deux lieux emblématiques du festival:Dieudonné Niangouna crée "Shéda" dans la carrièrede Boulbon, et Stanislas Nordey monte "Par les vil-lages" de Peter Handke dans la Cour d'honneur.

Autour de Niangouna, premier Africain artiste asso-cié à Avignon, toute une génération de trentenairesdu continent seront présents cette année, deKisangani, Lagos, Ouagadougou et Le Cap, ainsique des occidentaux portant un regard sur l'Afrique,tel le Suisse allemand Milo Rau, qui a reconstitué lestudio de la radio des Mille Collines à Kigali(Rwanda).

Parmi les autres événements de 2013, un "Roi Lear"adapté par Ludovic Lagarde ("Lear is in town") dansla carrière de Boulbon et le Cabaret du metteur enscène polonais Krzysztof Warlikowski ("KabaretWarszawski") à la FabricA. Dans la Cour d'Honneur,Jérôme Bel, explorateur sans frontières de la danseet du théâtre, mettra en scène 17 spectateursd'Avignon, qui témoigneront d'émotions fortes res-senties dans ce lieu magique ces dernières années.Pour leur dernière édition, les directeurs Hortense

Archambault et Vincent Baudriller ont souhaité invi-ter les artistes qui ont marqué le festival ces dix der-nières années, pour une lecture ou un spectacled'un soir: une quinzaine ont répondu présent, deRomeo Castellucci à Thomas Ostermeier en passantpar Christoph Marthaler, Pippo Delbono etc.

En clôture, le chorégraphe français Boris Charmatzet la Belge Anne Teresa de Keersmaeker danseronten duo sur la "Partita N°2" pour violon seul de Bachdans la Cour d'honneur. nUne programmation largement

tournée vers l'Afriquel LA SEMAINE CULTURELLE de la wilaya deGuelma s’est ouverte à la maison de la cultureMohamed-Laïd Al Khalifa de Batna aux sonsentraînants de la zorna de cheikh Belda Dahmani,âgé de 75 ans. La prestation du vieil artiste, auxcôtés de troupes folkloriques venues de l’antiqueCalama, a charmé le public qui s’est massédevant la maison de la culture pour assister à lacérémonie d’ouverture de cette manifestation,tenue en plein air. Cheikh Dahmani affirme jouerde la zorna depuis plus de 50 ans. Il est aussimembre fondateur d’une troupe folklorique quiactive depuis 1963 et qui a accompagné,affirme-t-il, toutes les fêtes et les grands momentsde joie des habitants de Guelma. Pour ce musi-cien, les fêtes d’aujourd’hui "ont perdu beau-coup" par rapport à celles d’antan qui étaientaccompagnées de fantasia et autres spectaclesde cavaliers. Une riche exposition a présenté, àl’occasion de l’ouverture de cette semaine cultu-relle, la richesse du patrimoine culturel ancestralde Guelma ainsi que ses atouts et ses potentialitéstouristiques, en particulier ses célèbres stationsthermales. n L’Info

"Délice Paloma" de Nadir Moknèche sera projeté au 12 édition

FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE DE KINGSTON

LL Autour de Niangouna, premierAfricain artiste associé à Avignon,toute une génération de trentenairesdu continent seront présents cetteannée, de Kisangani, Lagos,Ouagadougou et Le Cap, ainsi quedes occidentaux portant un regardsur l'Afrique L’Info Culturelle22N°591/1408 du Mercredi 20 Mercredi 2013

Page 4: 20 mars 2013

E FRONT SOCIAL en Algérie connaît une agitationsans cesse grandissante. Depuis plusieurs années, lagrogne est ponctuée par des rassemblements tousazimuts de manifestants et exacerbée par desheurts dans les rues. Les revendications sont multi-

ples et diverses. Demander un emploi, tenter d’obtenirun logement, réclamer le versement des pensions, exigerune revalorisation salariale. Les réclamations sociales desuns et des autres semblent n’épargner aucun secteur.

La mal-vie aidant, les requêtes et slogans sont souventcondensés dans la demande générique d’une vie meil-leure. Les revendications sociales, souvent violentes,font partie désormais du paysage national. Il ne se passepas un jour sans que les médias ne fassent état de situa-tions de tension, un peu partout dans le pays. Lesémeutes liées aux logements sont devenues monnaiecourantes dans nos villes et villages. Face à un déficit deconfiance entre les administrés et les autorités, lescitoyens, se sentant victimes d’injustice, usent souventde moyens violents pour faire passer le message à qui dedroit. Des réactions extrêmes qui mettent malheureuse-ment le pays dans une situation de stress dangereux.D’autres corps sociaux, d’habitude moins bouillants, se

font désormais entendre. Les universitaires, les médecins,sont sortis dans la rue pour exiger une amélioration desconditions d’exercice de leur fonction. Les gardes com-munaux, s’estimant également laissés-pour-compte dela décennie noire et rouge des années 1990, reviennentsouvent à la charge pour exiger un droit à la reconnais-sance. L’usage quasi systématique des autorités du «carnet de chèque », dans un but évident d’acheter lapaix sociale, a, paradoxalement, provoqué un appeld’air qui pourrait s’avérer périlleux.

La dernière colère social, en date est venue du fin fonddu pays, réputé plus paisible. Celle des jeunes chômeursdu Sud qui sont montés au créneau pour crier leur colèreet leur sentiment d’avoir été abandonnés par des res-ponsables tapis dans le confort des bureaux dans le norddu pays. Cette montée en puissance de la grognesociale, à laquelle le gouvernement tente de répondreparfois par des expédients, survient sur fond d’instabilitépolitique dans beaucoup de pays arabes. La peur de lacontagion pousse souvent les autorités à user de moyenspalliatifs mais peu efficaces. Ce qui équivaut à mettreun cautère sur une jambe de bois n l E.H.B

Par Meziane Adekkar

ANTÉ, ÉDUCATION, enseigne-ment supérieur, emploi, sécuritéet bien d’autres secteurs, sonttouchés, ces derniers jours, pardes mouvements de protesta-

tion. Hier, les CHU et autres structuresde santé publique ont été paralyséspar une grève de deux jours, à l’ap-pel du Syndicat Algérien des para-médicaux (SAP). Selon les organisa-teurs, le taux de suivi est de 90% àl’échelle nationale. Les grévistesrevendiquent l’application du statutparticulier de la profession décrétéen 2011 et exécuté « seulement à20% », dénoncent-ils.

Lundi, l’appel du Conseil nationalde l’Enseignement supérieur de gelerles activités pédagogiques, a étésuivi à hauteur de 80 à 90% sur l’en-semble des wilayas. Le Cnes s’est féli-cité hier du record de mobilisationconstatée notamment dans les uni-versités du Sud. Les enseignantsdénoncent la « mauvaise gestion desuniversités ». Toujours dans l’ensei-gnement supérieur, des étudiants deBoukhalfa, à Tizi Ouzou, ont investi lesrues de la ville pour dénoncer lesmauvaises conditions d’héberge-ment et de scolarité. Dansl’Education nationale, plusieurs syndi-

cats du secteur annoncent des mou-vements de grève et de rassemble-ment dès l’entame du mois d’avril. Lacoordination des laborantins, affiliéeau Syndicat national des travailleursde l’Education (SNTE), appelle à unsit-in devant l’académie du Centre,le 1er avril, pour revendiquer larequalification de leurs statuts et lamise en valeur de l’expérience pro-

fessionnelle. L’Union nationale despersonnels de l’éducation et de laformation, de son côté, mobilise sesadhérents pour organiser des rassem-blements, le 10 avril, devant lessièges des wilayas. L’Unpef menacede paralyser les cours et de manifes-ter à Alger le 17 du même mois.D’autres, syndicats, à l’instar duSnapest (secondaire et technique)annoncent des débrayages durantle mois d’avril. Par ailleurs, des chô-meurs ont protesté dans plusieurswilayas. A Arzew, Touggourt, Tindouf,

Kadiria (Bouira) et Laghouat, desdizaines de jeunes ont manifestépour revendiquer un poste d’emploidigne et stable. Sur un autre registre,à Djendjen, dans la wilaya de Jijel, lestransporteurs routiers de marchan-dises, en grève depuis une semaine,ont gelé l’activité portuaire, laissantquelques 100 milles tonnes de mar-chandise en souffrance sur les quais.Ils revendiquent la révision des tarifsde transport et l’amélioration desconditions d’accès au port.

A l’Arbaa, dans la wilaya de Blida,plusieurs commerçants ont bloquélundi le marché hebdomadaire de laville, dénonçant leur exclusion de cecentre commercial. Dans le voletsécuritaire, le rapt et l’assassinatd’enfants, qui ont bouleversé l’opi-nion publique ces dernièressemaines, ont également créé unedynamique de contestation dansplusieurs villes du pays.

Ainsi, après les émeutes deConstantine, lundi, des dizaines decitoyens ont manifesté à Barika, dansla région de Batna, suite à unerumeur faisant état de l’assassinat dedeux jeunes filles. Une rumeur quis’est avérée infondée n l M.A

Rien qu’en 2010, près de12000 mouvements sociaux.Ramené à la taille de la pop-ulation et du pays, ce chiffretraduit un record mondialabsolu ! Toutes les catégoriessociales, à l’exception desriches et des clientèlesnanties du régime, sont con-cernées. Les raisons de lacolère sont diverses, légitimes aussi mais parfoissaugrenues. On marche, onse rassemble, on fait la grève,y compris de la faim, Et çavire parfois à l’émeute. Lacontestation sociale explosealors comme une bombe àfragmentations ! Sous pres-sion, les pouvoirs publicsgèrent cette colère socialeen sortant le chéquier. Maispour répondre à des revendi-cations catégorielles et pas àd’autres. Ce qui provoque unformidable appel d’airencourageant les uns et lesautres à surenchérir enmatière de revendication.Donc, à surenchère sociale,inflation économique. Et cen’est sans doute pas fini,parce que les protestatairesestiment qu’ils ont tous droit à leur «part du pétrole» etentendent la réclamer. Hautet fort. Jusqu’à ce que legouvernement ressorte lechéquier. Et c’est alors le ser-pent social algérien qui semord la queue n l N.Khelassi

SN°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Mécontentement Social4LES MOUVEMENTS DE PROTESTATION GAGNENT

PLUSIEURS SECTEURS ET RÉGIONS

La fièvre revendicative

Les raisons de la colèreL Cocotte-minute

Par El Hadi Bousselemn

EMPLOI, SALAIRES, PRIMES, LOGEMENTS, MALVIE, …

Santé, éducation, enseignementsupérieur, emploi, sécurité et

bien d’autres secteurs, sont tou-chés, ces derniers jours, par des

mouvements de protestation.

PRÈS avoir ouvert de nombreusesboutiques dans différentes villeseuropéennes et africaines, le sty-liste, d’origine nigérienne, vient dedéposer ses valises dans la presti-gieuse ville de New York. Afrik.comest allé à sa rencontre pour s’en-quérir sur le choix de cette ville siconvoitée par le célèbre stylisteafricain. Alphabi, vraie icône afri-

caine de la mode et du stylisme. De sonvrai nom Seidnaly Sidhamed, Alphadi estun créateur de mode de 55 ans d’originenigérienne. Né à Tombouctou le 1er juin1957, celui que l’on surnomme «le Magiciendu Désert» jouit aujourd’hui d’une renom-mée internationale. De l’Europe àl’Amérique en passant par l’Afrique àL’Asie, Alphadi a largement participé àremodeler l’univers de la mode moderne,en y incrustant une petite et authentiquedose africaine. Aujourd’hui, il compteconquérir le monde et vient d’ouvrir à NewYork une nouvelle boutique de mode.Retour sur la carrière d’un artiste multidi-mensionnel qui a véritablement révolu-tionné l’univers de la mode moderne cesdernières décennies. De 1983 (date de son

entrée dans l’univers de la mode) à nosjours, Alphadi aura eu le vent en poupe. Lebac en poche, il choisit de faire ses étudesde Tourisme à Paris. Le jeune homme, nédans un pays musulman où la mode resteun secteur interdit aux garçons, profite deson voyage en France pour se rapprocherde sa passion et s’inscrit à l’Atelier CHAR-DON SAVARD pour y prendre des cours. Sesétudes finies, il retourne au bercail où iloccupe le poste de directeur de Tourismeau Ministère.

En 1983, le jeune Touareg décide de seconsacrer entièrement à la mode. Sa ligneHaute Couture présentée lors de son pre-mier défilé à Paris signe sa consécration.Les succès et les prouesses se multiplient. Lejeune nigérien enchaine les tournées à l’in-ternational : Niamey, Paris, Abidjan,Washington, Québec, Tokyo…le mondeentier tire le chapeau à ce petit génie afri-cain de la mode. Ce n’est que le débutd’une longue et riche carrière pour unartiste qui, pourtant, n’en est qu’à ses bal-butiements. En 1987, il reçoit le prix d’Oscardu Meilleur Styliste africain qui lui a étédécerné par la Fédération française de la

Couture et du Prêt à porter. Entre 1998 et2004, il connait un succès flamboyant, sansdoute fruit d’un travail de longue haleine.Il reçoit le prix de la Fondation Prince Claus,le Kora Fashion Award à Sun City en Afriquedu Sud. Il est élevé par le Président JacquesChirac au grade de chevalier de l’Ordredu mérite et est nommé ambassadeur pourla lutte contre la drépanocytose.

Aujourd’hui, le quinquagénaire necompte pas s’arrêter en si bon chemin etvient d’ouvrir tout récemment une nouvelleboutique de mode dans la prestigieusecapitale américaine des affaires, New YorkCity. Joint par Afrik.com, l’artiste nous livreses quelques secrets concernant la mise enplace de cette boutique. «J’ai choisi la villede New York en raison de sa richesse cultu-relle. C’est une ville où se côtoient noirs,blancs, asiatiques…J’ai envie de donnerune chance à la minorité qui vit ici danscette ville. La culture africaine est très richeen réalité.» déclare-t-il. Ouverte officielle-ment le 18 janvier dernier, la boutique seveut un miroir de l’Afrique. L’artiste nous faitsavoir qu’il s’agit d’une véritable innovationdans cette prestigieuse ville américaine etle seul de fait de mettre en vente des pro-duits purement africains (mais pas seule-ment) constitue une fierté pour le stylistequ’il est.

Parmi les produits qu’on trouve sur lesrayons, il y a : du parfum Alphadi, des man-teaux, des jeans, des boubous africains etc.et les prix très accessibles allant de 25 à 300dollars démontre que l’artiste pense aussiaux couches sociales les plus défavoriséesqui, elles aussi, doivent y trouver leursplaces en pleine période de crise écono-mique. Interrogé sur une éventuelleconcurrence avec d’autres magasins déjàprésents sur place, il répond : «Je n’ai paspeur de la concurrence. Car je sais que lesgens aiment mes produits et qu’ils sontprêts à les acheter. C’est vrai qu’il y uneconcurrence ici, mais les gens qui sont là nepeuvent pas me faire peur. J’ai confianceen moi.»

Aujourd’hui, l’artiste reconnait avoirdéboursé une somme assez exorbitantepour le financement de cette boutique,mais ne cache pas sa volonté d’en ouvrird’autres pour les années à venir. «Commeje l’ai fait dans bien des pays africains, jecompte mettre en place d’autres bou-tiques dans d’autres villes américaines. Jene compte surtout pas m’arrêter. Je feraitout pour que la culture africaine puisseêtre revisitée» a-t-il conclu. Alphadi a déci-dément le vent en poupe. n l C.D

«JE FERAI TOUT POUR QUE LA CULTURE AFRICAINE PUISSE ETRE REVISITÉE»

Par Cheikh Dieng

Après des décennies de gloire dans un secteur où il peut évi-demment se targuer d’être le top sur le continent africain,

Alphadi, a encore le vent en poupe.AAlphabi,vraie icôneafricaine dela mode etdu stylisme.De son vrainomSeidnalySidhamed,Alphadi estun créateurde mode de55 ans d’ori-gine nigé-rienne. Né àTombouctoule 1er juin1957, celuique l’on sur-nomme «leMagicien duDésert» jouitaujourd’huid’unerenomméeinternatio-nale. Del’Europe àl’Amériqueen passantpar l’Afriqueà L’Asie,Alphadi alargementparticipé àremodelerl’univers dela modemoderne, eny incrustantune petiteet authen-tique doseafricaine.

Une Oeuvre, Un Destin 21N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Alphadi, le très charismatique styliste

Page 5: 20 mars 2013

E TRADITION, les contestationssociales en Algérie ne sont pas vio-lentes, et même s’il arrive qu’il y ait vio-lence, celle-ci n’est que symbolique.Ce qui a caractérisé la contestation

sociale de ces derniers jours c’est qu’elle apris naissance, en réalité, à Oran pour attein-dre ensuite Alger en passant par la wilaya deTipasa, avant de s’étendre au centre et à

l’est du pays. Le mou-vement de contesta-tion n’est pas decaractère régional.Son étendue estnationale.

Il diffère donc, si lacomparaison est per-mise, de ce qui sepasse en Tunisie où ce

sont les populations du centre et du sud dupays qui se plaignent de la mauvaise réparti-tion des richesses. S’agissant des émeutes quiont éclaté à la fin de la semaine écoulée,d’aucuns auront constaté leur similitudeavec les événements d’Octobre 1988. Cettecontestation sociale a pour cause appa-rente une revendication économique (lahausse des prix de certains produits deconsommation). Mais, en vérité, des causes

encore plus profondes sont à l’origine decette mobilisation des jeunes des quartierspopulaires. La dimension politique n’est pasen reste dans cette mobilisation. Les verrouil-lages politique et médiatique qui singulari-sent le régime algérien mais aussi les choixéconomiques et la qualité de la gouver-nance y ont agi en causes profondes.

Les mouvements de contestation enAlgérie ont pour caractéristique la faiblessede l’organisation et d’encadrement. Ce sontdonc ce qu’il convient d’appeler descontestations à l’état brut. Ce sont descontestations animées par des jeunes inex-périmentés et sans encadrement partisan nisyndical. Si on regarde ce qui se passe enTunisie, on voit bien que les contestationsbénéficient d’un encadrement syndical, dumoins dans les régions du sud et du centre dupays. Les partis et certaines catégories pro-fessionnelles comme les avocats s’y sontaussi impliqués. Ce qui n’est pas le cas enAlgérie. Nous sommes face à des jeunes desquartiers populaires sans expérience et sansencadrement et, donc, face à une faiblessed’organisation. La caractéristique de telsmouvements populaires c’est qu’ils peuventfacilement se renouveler d’eux-mêmes.S’agissant du dernier mouvement en date, il

demeure encore muet. Aussi il est difficile dele décoder politiquement.

Aucun courant politique n’est parvenu àenfourcher ce mouvement de contestation.Beaucoup d’Algériens avaient craint que lescourants islamistes, du moins ce qui en reste,allaient phagocyter le mouvement dès ven-dredi, après la prière. Cela ne s’est pas pro-duit. Il semble que les citoyens ont appris laleçon et n’ont pas laissé ces courants, affai-blis aujourd’hui, récupérer leur mouvement. Ilest cependant à déplorer que les autres cou-rants politiques ainsi que les élites quiauraient pu encadrer le mouvement et luidonner un sens politique se soient avérés euxaussi incapables de le faire.

La réponse des pouvoirs publics était atten-due pour ce début de semaine, le tempsque les différents centres de décision poli-tiques se mettent d’accord sur la manière dese comporter avec ce mouvement. Par ail-leurs, pour pouvoir anticiper sur la réponseofficielle qui sera opposée à ce mouvement,il aurait fallu d’abord cerner la nature desluttes au sein du pouvoir. On ne sait pas doncsi l’attitude du pouvoir restera défensive etsécuritaire ou alors elle évoluera vers uneréponse politique n l M.B

Nacer Djabi : Contestations à l’état brut

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Mécontentement Social 5En janvier 2011, au lendemain des grandes émeutes du sucreet de l’huile de table, le sociologue Nacer Djabi, enseignantuniversitaire et chercheur en économie appliquée et dévelop-pement au Cread, estimait alors que les émeutes qui avaientagité le pays, ne sont pas le fait du seul marasme socio-éco-nomique. De son point de vue, la dimension politique est éga-lement à prendre en compte. Ce qu’il en avait dit alors dansla presse, n’a pas pris une seule ride.DLes mouvements de contestationen Algérie ont pour caractéris-tique la faiblesse de l’organisa-tion et d’encadrement. Ce sontdonc ce qu’il convient d’appelerdes contestations à l’état brut. A 7ÈME ÉDITION DU FESTIVAL du conte adébuté, lundi à Oran, avec la participationd’une pléiade de conteurs d’Algérie, du Liban,de France, d’Espagne, du Congo et du BurkinaFaso. La première journée de cette manifesta-

tion devant se poursuivre jusqu’à vendredi, a étémarquée par une visite de certains établissementsscolaires pour permettre aux conteurs de raconterdes histoires issus du terroir algérien, africain, médi-terranéen et autres et dont les sujets sont inspirés duquotidien.

Cette initiative vise à faire revivre le patrimoinepopulaire en le faisant découvrir par des conteurs etpar des spectacles au niveau de plusieurs institutionset établissements d’Oran.

Le programme de cette manifestation organiséepar l’association de la promotion de la lecture chezles enfants "Le petit lecteur", comporte des rencon-tres au théâtre régional "Abdelkader Alloula", unenuit des contes et des assises du conte au jardin "IbnBadis" situé au vieux quartier "Sidi Houari" et ce, enétroite collaboration avec l’association "Bel horizon".

Il est prévu également d’autres activités autour duconte, comme un récital de contes qui aura lieu au

site archéologique desBains turcs, avec l’asso-ciation "Santé Sidi Houari".

Ce festival organiséaussi sous le slogan "50ans d’indépendanced’histoire partagée",constitue une opportu-nité aux jeunes conteurs,formés dans l’art narratif,de montrer tout leurtalent et leur géniedevant un public avidede (re)découvrir cegenre culturel faisant par-tie intégrante du terroirnational, selon la prési-dente de l’association "lepetit lecteur" DjamilaHamitou. Dans ce cadre,des ateliers de formation ont été lancés, depuisfévrier dernier, au centre culturel Emir Abdelkaderau profit d’une vingtaine de jeunes encadrés par leconteur Zouaoui Kamel. Ce festival sera également

une occasion pour présenter le bilan d’activités du"Petit Lecteur", une association qui compte unebibliothèque, riche d’un fond livresque de plus de25.000 titres en arabe, en tamazight et en français. nABDELHAMID BENBADIS

’ÉCRIVAIN ET HISTORIEN AbdelazizFilali a annoncé, lundi, la paru-tion de cinq nouveaux livres,actuellement "en phase de cor-rection et de relecture", consa-

crés à la vie et à l’œuvre de l’imamAbdelhamid Benbadis. Le Dr Filali aindiqué que ces ouvrages dont il estl’auteur "contribueront à approfondirla réflexion autour de cette personna-lité qui s’est aussi distinguée par sesdéplacements à la rencontre degrands cheikhs et savants, et pour l’en-seignement dans diverses écoles etzaouïas dans de grandes villes arabes".

Le Dr Filali, historien, chercheur etégalement président de la fondationBenbadis, a précisé que l’un de sesnouveaux livres qui seront exposés aupublic à l’occasion de la célébration,le 16 avril prochain, de "Youm El Ilm"(journée du Savoir), date anniversairede la mort de l’imam réformateur, estune étude académique qui a pourtitre "Abdelhamid Benbadis selon lestémoignages du cheikh Bachir ElIbrahimi". Selon l’auteur, le deuxièmeouvrage qu’il a intitulé "AbdelhamidBenbadis, leader de la réforme et dela libération", sortira d’une maisond’édition libanaise alors que la troi-sième œuvre est un album dont la 1èrepartie est consacrée à des photos iné-dites du cheikh Benbadis et laseconde aux écrits que l’imam a rédi-gés de sa propre main et aux titreshonorifiques et aux diplômes qui lui

avaient été décernés. Le quatrièmeouvrage est, selon le même écrivain,une réédition, sous forme de livre, dujournal El Mounkid qui était conçu,écrit et réalisé par l’imam lui-même(1925) tandis que le dernier travail litté-raire du Dr. Filali consiste en un recueilde toutes les conférences présentéesaux travaux du colloque internationalsur la pensée politique de l’imamAbdelhamid Benbadis. Ces nouvellesparutions, réalisées avec le concoursdu ministère des Moudjahidine et l’ap-pui de la wilaya de Constantine, s’ins-crivent dans le cadre de la commé-moration du cinquantenaire de l’indé-pendance nationale a ajouté lemême universitaire.

Ce dernier a rappelé que cesouvrages qui "devraient contribuer àlever le voile sur plusieurs points d’om-bre et autres aspects jusque-là peuabordés par les écrivains qui se sontpenchés sur la vie et le parcours mili-tant de l’imam réformiste", font suite àune série de livres parus en avril 2012consacrés au leader du mouvementréformiste en Algérie. nNouveaux ouvrages

sur la vie de l’imaml LA SEMAINE cultu-relle de la wilaya deGuelma s’est ouverte àla maison de la cultureMohamed-Laïd AlKhalifa de Batna auxsons entraînants de lazorna de cheikh BeldaDahmani, âgé de 75ans. La prestation duvieil artiste, aux côtésde troupes folkloriquesvenues de l’antiqueCalama, a charmé lepublic qui s’est massédevant la maison de laculture pour assister àla cérémonie d’ouver-ture de cette manifes-tation, tenue en pleinair. Cheikh Dahmaniaffirme jouer de lazorna depuis plus de 50ans. Il est aussi membrefondateur d’une troupefolklorique qui activedepuis 1963 et qui aaccompagné, affirme-t-il, toutes les fêtes etles grands moments dejoie des habitants deGuelma. nL’InfoL FESTIVAL DU CONTE D’ORAN

Le Dr Filali, historien, chercheur et égale-ment président de la fondation Benbadis, aprécisé que l’un de ses nouveaux livres quiseront exposés au public à l’occasion de lacélébration, le 16 avril prochain, de "YoumEl Ilm" (journée du Savoir), date anniver-saire de la mort de l’imam réformateur, estune étude académique qui a pour titre"Abdelhamid Benbadis selon les témoi-gnages du cheikh Bachir El Ibrahimi". LL’Info Culturelle20N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Coup d’envoi de la 7ème édition

Page 6: 20 mars 2013

E PRÉSIDENT de la République, AbdelazizBouteflika, a affirmé que l’Etat "n’hésitera pasà demander des comptes à toute personnecoupable aux yeux de la loi, tout en veillant à recouvrer les droits spoliés" s’agissant de la

dilapidation des deniers publics. "S’agissant des tentatives d’enrichissement illicite etau préjudice des deniers publics et des droits de lacommunauté nationale, la loi s’appliquera danstoute sa rigueur car l’Etat est déterminé à imposer le sérieux et l’intégrité dans le travail et n’hésiterapas à demander des comptes à toute personnecoupable aux yeux de la loi, tout en veillant àrecouvrer les droits spoliés", a indiqué le présidentde la République dans un message adressé auxparticipants au séminaire national sur "L’évolutionde l’Armée de libération nationale (ALN) durant laRévolution du 1er novembre 1954", organisé àTébessa à l’occasion de la célébration du 51e anni-versaire de la fête de la Victoire, lu, en son nom, parMohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidencede la République. "La justice jouit aujourd’hui de lacompétence qui la conforte dans son action", aajouté le président Bouteflika, soulignant que "nosdevoirs imposent à l’Etat d’être fort et d’exercerpleinement son pouvoir dans le respect des lois dela République de manière à rassurer sur ses capaci-tés à protéger la vie, les biens et la dignité descitoyens" n

l C.L

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

OUVERTURE DU SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE

E 16ÈME salon inter-national de l’automo-bile "Autoexpo" aouvert ses portesmardi au Palais des

Expositions (Pins maritimes-Alger) avec la participationde 53 concessionnairesautomobiles de différentesmarques, notamment fran-çaises, japonaises et alle-mandes, venus présenterdivers modèles de véhi-cules. Lors ce premier jourdu salon, le public com-mençait déjà à affluer en grand nom-bre pour prendre connaissance desnouveautés proposées par les conces-sionnaires et s’enquérir des prix et desremises, a-t-on constaté. Au-delà desrutilantes et belles nouvelles voituresque les concessionnaires exposerontau public algérien, il y a aussi plusieursautres nouveautés. A commencer parcette décision prise conjointement parl’association des concessionnaires etla Société algérienne des foires etexportation (Safex). Il s’agit d’encoura-ger l’usage du chèque bancaire aulieu des sacs en plastique remplis debillets.

Cette décision a été prise, selon lesreprésentants de l’association desconcessionnaires, pour éviter les déra-

pages et tenter de réguler un marchéqui devient de plus en plus incontrôla-ble.Pis encore, le marché à véhiculesest devenu, avec l’immobilier, l’unedes meilleures voies pour le blanchi-ment d’argent.

Les exemples et anecdotes quidémontrent qu’entre le marché à bes-tiaux et les show-rooms des conces-sionnaires, il n’y a plus une grande dif-férence. Il y a trois ans, par exemple,un importateur avait proposé à lavente des véhicules haut de gamme.

Il y en avait une dizaine pour unecommande qui dépasse le 100.

Des personnes riches ont payé«cash» ces voitures dont le prixdépasse 1,2 milliard de centimes !n

l C.L

Le paiement en espèces est banni

E PRÉSIDENT Bouteflika, a affirmé que le 19 mars 1962 était"une halte charnière dans l’histoire de l’Algérie qui renfermeen soi, un sens profond et un patrimoine précieux de leçonset enseignements dont devra inlassablement s’abreuver lanouvelle génération".

"En ce jour exceptionnel, la Nation a réalisé un objectif long-temps poursuivi qui n’a d’égal que le degré de souffrances subieset de sacrifices consentis conformément au plan tracé par laguerre de libération quant à l’unité du territoire national, à l’indé-pendance qui englobe une souveraineté totale de l’Etat algé-rien", a indiqué le président Bouteflika dans un message adresséaux participants au séminaire national organisé à Tébessa sur"L’évolution de l’Armée de libération nationale (ALN) durant laRévolution du 1er novembre 1954" à l’occasion de la célébrationdu 51e anniversaire de la fête de la Victoire lu, en son nom, par M.Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de laRépublique. "La victoire mémorable dont nous célébronsaujourd’hui l’anniversaire n’était autre que le prélude d’un nou-veau processus historique, en l’occurrence le combat pour laconstruction du pays qui puisera l’intégralité de son essence danscet esprit qui a marqué le processus de recouvrement de la sou-veraineté nationale pour soustraire le pays de l’occupation étran-gère", a précisé le chef de l’Etat. Le président de la République asouligné en outre que "cet esprit a prouvé son importance lorsqu’ila préservé cette victoire de toute tentative de se l’accaparer. Il a

été plus qu’essentiel pour la réalisation des objectifs qui tendaientà éliminer les séquelles du colonialisme. Une autre mission toutaussi cruciale que la lutte pour la libération".

"La sauvegarde de cet esprit en maintenant vive son essence estdésormais, tout comme par le passé, une nécessité impérieuse, etla nature de l’effort national en cours de réalisation impose un sensélevé de nationalisme, sachant que la préservation de l’intérêt dupays n’est nullement un slogan de consommation mais un impéra-tif vital et décisif", a poursuivi le président Bouteflika.n

l C.L

l L’AMBASSADEUR bri-tannique en Algérie,Martyn Roper, aexprimé, sa "satisfac-tion" quant aux réalisa-tions achevées dans lecadre de la coopéra-tion entre les deux paysdans le domaine de laplanification straté-gique de l’applicationdes normes internatio-nales en matière desdroits de l’Homme.La coopération entrel’Algérie et la Grande-Bretagne dans cedomaine, entamée il ya cinq ans, est "exem-plaire" et "ne cessed’enregistrer d’énormesprogrès", a soulignéRoper, lors d’une visiteeffectuée dans certainsétablissements péniten-ciers dans la ville deBouira n

L’Info

l LE MINISTÈRE desAffaires étrangèresorganise une expositionsous le thème "50 ansde diplomatie :mémoires et réalisa-tions" du 18 au 23 marsau Palais des exposi-tions (Safex-pavillonRhumel) à Alger.Placée sous le hautpatronage du présidentBouteflika, cette exposi-tion est organisée dansle cadre de la célébra-tion du 50ème anniver-saire de l’indépen-dance n

L’Info

LL

L

CORRUPTION

Bouteflika : «L’Etat demandera descomptes à toute personne coupable»

LE CHEF D’ÉTAT

“Le 19 mars 1962, une halte charnière dans l’histoire de l’Algérie”

L’Info Nationale6

S’agissant des tentatives d’enrichisse-ment illicite et au préjudice des denierspublics et des droits de la communauté

nationale, la loi s’appliquera dans toute sa rigueur.

MAJIDAACTRICE ÉGYPTIENNE, de son vrai nom Affaf AliKamel El-Sobahy. Née le 6 mai 1931. Scolariséedans un établissement français elle obtint son

baccalauréat. Son père était employé au ministère destransports. La jeune Majida rêvait de devenir avocateafin de pouvoir défendre les causes qui lui tenaient àcœur comme l’injustice, le colonialisme ou le féminisme.Majida avait en effet grandit dans un environnement oùles discussions et les histoires tournaient autour de la poli-tique. Ainsi plusieurs membres de sa famille s’étaientengagés de loin ou de près dans la lutte contre l’occupation anglaise. A lafin des années cinquante, Majida qui s’était déjà bien imposée en tant quevedette du grand écran va se voir côtoyer les grandes personnalités de lasociété dans différents festivals et évènements mondains. C’est ainsi qu’elleva rencontrer le président Jamal Abdel-Nasser, Anouar El-Sadate et biend’autres personnalités politiques importantes. Par la même occasion ellerencontrera le pilote privé du président Jamal Abdel Nasser, Ihab Nafie. n

"A CHACUNde ses séjours,Madonna

logeait chez le coutu-rier Valentino" préci-sent nos confrères.Sa demeure, actuelle-ment en rénovation,sera située à côté duchalet du princeVictor-Emmanuel deSavoie.Rappelons que le vil-lage situé dans lecanton de Berne estle lieu de villégiaturede nombreuses per-sonnalités comme

Roman Polanski,Valentino Garavani,Roger Moore ouencore JohnnyHallyday. n

RÉPUTÉE pour sa voix forte etson engagement artistique,Najaw Karam surnommée

"Le Soleil de la chanson libanaise", estla chanteuse qui a participé le plus ausuccès que connaissent les chansonsdu pays du cèdre depuis le début desannées 90, notamment avec les célè-bres et populaires titres "Kebir el hob"et "Oyoun Albi", "Ya Medawebni" ouencore le récent tube "Hakda Haki". Née dans une famille libanaise maro-nite de Zahlé, Najwa Karam a granditdans une ambiance musicale. Elle a étudié la philosophie dans saville natale avant de se lancer, àl'âge de 26 ans, dans le monde de lachanson. Après avoir fait ses pre-mières preuves au sein du mouve-ment "Layali Lobnane" et enregistré

son premier album, elle s'inscrit auconservatoire de musique arabe deBeyrouth pour devenir la star qu'elleest aujourd'hui. Depuis ses débuts en1985, Najwa Karam a toujours été l'at-traction ultime des prix d'apprécia-tion, elle en a gagné plus de 70 dis-tinctions. Elle a été ainsi élue meilleurechanteuse arabe à plusieurs reprises,la chanteuse arabe la plus célèbre, laplus populaire, et détient aussi lestitres de l'artiste la plus vendue duMoyen-Orient pour les années 1999,2000, 2001, 2003 et 2008, avec plus de50 millions de disques dans le monde. La 12ème édition du FestivalMawazine Rythmes du Monde est pré-vue du 24 mai au 1er juin prochains àRabat. n

H.H

40 MILLIARDS de dol-lars, soit un peu plusde 30 milliards d'euros

c'est la somme que réclameKatherine Jackson, la mère duroi de la pop et ses 3 enfants :Prince Michael Junior, Paris etPrince Michael II commedédommagement à AEG livepour sa mort. D'après le site TMZ, ce montantfaramineux comprendraitnotamment une compensationde 7 milliard d'euros pour lesbénéfices que MichaelJackson aurait pu réaliser s'ilétait toujours en vie.AEG Live était la société char-gée de promouvoir et desponsoriser "This is it", la tournéeque Michael Jackson devaitentreprendre avant son décès

le 25 juin 2009. L'entrepriseavait aussi recruté le DocteurConrad Murray, chargé de lasanté et de la préparation phy-sique de la star avant songrand retour. Fin 2011, lemédecin avait été condamnéà 4 ans de prison pour homi-cide involontaire suite à l'injec-tion d'une dose trop impor-tante de médicaments visantà soulager Michael Jackson.Les proches de la star accu-sent donc AEG Live de négli-gence dans le recrutement etle supervision du cardiologue.La somme d'argent réclaméepar la famille Jackson devraitêtre discutée durant le procèsl'opposant à AEG Live le 2 avrilprochain. En 2009, le promo-teur et sponsor de "This is it"

avait déjà dû rembourser lestickets achetés par les fanspour la série de concerts annu-lés du roi de la pop.

Source sur TF1 News : MichaelJackson : sa famille réclame 30milliards d'euros au promoteurde "This is it". n

Sa famille réclame 30 milliardsd'euros au promoteur de "This is it"

NAJWA KARAM

Le 28 mai surla scène de Mawazines

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s

La mère et les3 enfants duroi de la popont saisi lajustice et atta-quent AEGLive, le pro-moteur spon-sor de la tour-née "This isit". Ils l'accu-sent de négli-gence dans lerecrutementet la supervi-sion du doc-teur ConradMurray. Leprocès auralieu le 2 avrilprochain.

Najwa Karam se produira le 28 mai pro-chain sur la scène du 12ème Festival

Mawazine Rythmes du Monde.

Selon le siteInternetsuisse LeMatin ,Madonnavient d'ache-ter un chaletdans la sta-tion de skisuisse deGstaad . Un lieu où lachanteuse de54 ans a passéquelquesjours cethiver.

MADONNA

S'offre un Chaletà Gstaad en Suisse

g

L’artiste du jour

MICHAELJACKSON

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Musiques et Chansons 19

Page 7: 20 mars 2013

L’Info Economique

A MASSE SALARIALE prise en charge par lebudget de l’Etat est estimée à 2.600 milliardsDA en 2013 (plus de 34 milliards de dollars)alors que les transferts sociaux atteignent 1.300milliards DA (17 milliards de dollars), a indiqué

mardi le ministre des Finances Karim Djoudi. "Nous voulons assurer une relative stabilité des

dépenses de fonctionnement pour que la massesalariale soit limitée, sous peine d’avoir des pousséesinflationnistes additionnelles que nous ne souhaitonspas", a-t-il déclaré. Fin 2012, le ministre avait assuréque la prudence budgétaire prônée par l’Algérie setraduirait par le renforcement de la fiscalité ordi-naire mais ne ferait en aucun cas appel à la réduc-tion des transferts sociaux, du soutien des prix ouencore de la masse salariale.

A la question de savoir si le gouvernement allaitréviser l’IRG (Impôt sur le revenu global), Djoudi arépondu : "on demande aux pouvoirs publics dedépenser plus, de percevoir moins de recettes etd’assurer les équilibres internes et externes et c’estcontraignant !". Et avec des exonérations fiscalesannuelles de 450 milliards DA, le taux de l’IRG nepeut pas être à son tour réduit, a-t-il dit.

Evoquant la politique de subvention, M. Djoudi arappelé que son ministère oeuvrait à quantifier lessubventions directes et indirectes pour voir dansquelle mesure le gouvernement pourrait procéder àun "ciblage" de ces subventions.La loi de financespour 2013 consacre 4.335,6 milliards DA pour lesdépenses de fonctionnement, un montant inférieurde 12% par rapport à 2012. Ces dépenses auraientété en hausse seulement de 3% si l’on enlevait lemontant des rappels des salaires consacré pour2012 et qui n’est pas reconduit pour 2013 n l H.B

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

FINANCES

A VALEUR DU PRODUIT intérieurbrut (PIB) de l’Algérie a plus quetriplé en 10 ans, passant de4.123,5 milliards de DA (54,8 mdsdollars) en 2000 à 14.481 milliards

de DA en 2011 (198,8 mds dollars)grâce notamment aux investissementspublics consentis par l’Etat pour boos-ter la croissance économique, indiquel’Office national des statistiques (ONS).

La croissance du PIB a connu uneévolution moyenne annuelle de 4,2%durant cette période où elle a évoluéen dents de scie passant de 3,8% en2000 avec un pic de 7,2% en 2003,avant de retomber à 3,6% en 2010 et2,6% en 2011, selon une publication surles comptes économiques, publiéepour la première fois par l’ONS.

Le PIB hors hydrocarbures a connu lamême tendance durant la période deréférence, évoluant également de3,8% en 2000 à 7% en 2007 pour attein-dre un pic de 9,6% en 2009 puis 5,7% en2011. Le PIB hors agriculture a atteint1,9% en 2011 contre 3,5% durant l’an-née 2010, selon l’ONS qui constate unecroissance du PIB hors hydrocarbureset hors agriculture était respective-ment de 5% contre 6,5%. Par tête d’ha-bitant, le PIB est passé de 4.496,4 dol-lars en 2010 à 5.413,8 dollars par an en2011, note la même source. Cettecroissance économique de l’Algériedurant ces dix années a été renduepossible grâce notamment à une

demande d’investissement soutenuepar le programme d’investissementpublic, a souligné à l’APS M. HamidZidouni, Directeur général adjoint del’ONS. Outre le programme d’investis-sement public, cette croissance éco-nomique a été soutenue par " l’amélio-ration de la performance de certainssecteurs d’activité tels que le BTPH", a-t-il précisé, relavant que la consomma-tion finale des ménages a certaine-ment joué un rôle positif dans le dyna-misme de la demande globale.

La consommation des ménages aaffiché en 2011 une croissance de6,1%, contre 5,9% en 2010.L’amélioration de la demande desménages a été à l’origine de cette"bonne performance", qui a étéconsolidée essentiellement par larevalorisation des salaires et des diffé-rents régimes indemnitaires n l H.B

Le PIB a plus que triplé en 10 ans

A LUTTE CONTRE la corruption en Algérie touchera toutes lespersonnes impliquées dans ces crimes économiques sansexception, a affirmé mardi à Alger le ministre des FinancesKarim Djoudi. Interrogé par la Radio nationale pour savoir sila lutte contre la corruption concernait également les hauts

fonctionnaires de l’Etat, Djoudi a répondu : "les choses sont extrê-mement claires : le problème n’est pas un problème de personnesmais de fraude et de corruption et toute personne impliquée dansla corruption sera poursuivie et sanctionnée".

Djoudi qui avait récemment inauguré l’Office central de répres-sion de la corruption (OCRC) dépendant directement de sonministère, a réitéré la "volonté politique très forte de lutter contre lacorruption, le blanchiment d’argent et toutes les formes de fraudeet de transferts illicites de capitaux" en Algérie. "Les textes qui sontle soubassement à cette lutte ont été produits et les entités créées(à) je pense personnellement que l’action (de lutte contre la cor-ruption) finira par apporter ses fruits", a-t-il prédit. Lors de l’inaugu-ration du siège de l’OCRC, le 4 mars en cours, Djoudi avait expriméla détermination des autorités algériennes à mener une lutte sansmerci contre la corruption qui "ronge", selon lui, l’économie natio-nale. "Les hautes autorités du pays, et à leur tête le président de laRépublique, sont déterminées à mener une lutte sans merci contrela corruption sous toutes ses formes et ne ménageront aucun effortpour y parvenir", avait-il déclaré. Le président de la République M.Abdelaziz Bouteflika a affirmé en février dernier qu’il "ne pouvait

passer sous silence" les scandales qui touchent la gestion de l’en-treprise nationale des hydrocarbures Sonatrach, tout en réitérantsa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanction-ner les coupables. Le ministre de l’Energie et des Mines, YoucefYousfi, avait affirmé de son côté que des instructions "très fermes"ont été données par les autorités algériennes aux entreprises pour"défendre leurs intérêts et poursuivre toute personne susceptibled’avoir agi contrairement aux intérêts" de ces entreprises.n l G.K

l UNE DÉLÉGATIONd’une vingtaine d’opé-rateurs économiquesalgériens des filièresmécanique et machi-nisme agricole estattendue mardi à Milan(Italie) pour explorer lesopportunités de parte-nariat avec leurs homo-logues italiens. Les ren-contres entre opéra-teurs algériens des sec-teurs public et privéavec leurs homologuesitaliens seront uneoccasion renouveléed’"identifier et d’accé-lérer" les relations departenariat entre lesdeux pays par "desactions concrètes",dans leurs filières réci-proques, et ce, à l’ins-tar des différentes mis-sions de délégationsitaliennes en Algérie au cours des derniersmois. nL’Info LLL DÉPENSES

Plus de 34 milliards USD de masse salariale

KARIM DJOUDI

“La lutte contre la corruption n’exclura personne”

7l LA COMPAGNIECentrale deRéassurance (CCR),unique réassureur sur lemarché algérien, a réa-lisé un chiffre d’affairesde 16,4 milliards de DAen 2012, en hausse de23% par rapport à 2011,selon un bilan provisoireavancé par son PDG,M. Hadj MohamedSeba. La compagniepublique devra ainsiréaliser un bénéficeautour de 1,9 milliard(mds) de DA en 2012contre 1,7 md de DAen 2011 où 355 millionsde DA ont été affectésau titre des dividendes,a déclaré Seba nL’InfoSANTE

TENDANCES

A TABLE

ES PREMIERS rayons de soleil com-mencent à venir nous caresser lebout du nez ; comme la naturenous sommes en train de repren-dre des forces pour attaquer

avec énergie les beaux jours qui nousattendent.

Comment allons-nous nous préparerà être au top ?

1- Faire un petit régime pour perdreles trois ou quatre kilos superflus pris cethiver (il fallait bien faire quelquesréserves pour se tenir chaud). Vous irezvoir le petit programme minceur aprèsl’hiver que nous avons concocté pourvous et qui est dans la rubrique santé,je suis sûre qu’avec ces quelquesmesures simples, tout rentrera dansl’ordre.

2- Préparer sa peau. Des masquesnourrissants notamment qui viendrontréparer les petits dégât causés par lefroid. Ils seront les bienvenus surtout sur

vos mains et votre visage, mais n’hési-tez pas à prendre soin de tout votrecorps. Epilation, masques,coiffure…tout est bon à prendre.

3- Faites le tri dans votre garde derobes de demi-saison pour ne garderque ce qui sera encore tendancecette année. Donnez le reste pour nepas surcharger votre armoire avec deschoses que vous ne porterez pas detoute façon. De même pour les chaus-sures et autres accessoires bien sûr. nE PREMIER obstacle rencon-

tré est le manque demoyens et de soutien éta-tique. Aucune réglementa-tion n'existe pour encadrer

la profession. Les maisons sontlivrées à elles-mêmes. Le créateurest styliste, couturier, manager,vendeur... Il a donc beaucoupmoins de temps à consacrer à lacréation. De plus, ce manqued'encadrement peut conduire àcertaines dérives (plagiat, contre-façons...) qui peuvent davan-tage appauvrir la création. Cecipeut amener certains stylistes àtravailler dans le secret, certainsdécident délibérément de nepas présenter leurs collections aupublic (ce qui est contre produc-tif et incohérent), laissant ainsipasser leur chance de se faire unnom dans le milieu. A cela, vients'ajouter le manque de représen-tativité. Très peu de défilés sontorganisés dans le pays. Il n'existepas de fashion week en Algérieet les défilés organisées ne sontpas assez nombreux pour per-mettre de lancer des tendancesou d'encourager les jeunestalents. Enfin, il faut savoir que lemétier reste en panne car il existeun manque de reconnaissanceau niveau international de la

mode algérienne, même si denombreux stylistes ont déjà tentéd'exporter le luxe algérien. Lacréatrice blidéenne HassibaChambaz a précisé dernière-ment à nos confrères du quoti-dien national El Watan qu'"Elle[rêverait] de voir l'épouse deBarack Obama porter le kara-

kou." Malgré toutes ces bonnesvolontés, l'essor de la haute cou-ture doit s'appuyer sur un vérita-ble appui étatique qui permet-trait, grâce à des soutiens finan-ciers et à des réglementationsplus strictes de professionnalisertous les métiers qui composent lemilieu. n

INGRÉDIENTS :6 cuisses de poulet.La farce : 200 g dechampignons. 150 gde viande hachée.1 petite carotte.

1 oignon. 1 c à s depersil haché. 2 c à sd'huile. 1 c à s desauce de soja. 2 c à sde beurre. 1 verred'eau. Sel, poivre.Préparation :Désosser les cuisses de poulet, et réserver. Fairerevenir l'oignon dans l'huile saler et poivrer. Ajouterla carotte coupée en lamelles, les champignons enlamelles. Mélanger, la viande hachée,l’oignon+champignons, le persil, le sel, le poivre etla sauce soja. Farcir les cuisses de poulet avec cettefarce, fermer avec des piques en bois et disposer-les dans une plaque à four. Ajouter les morceaux debeurre et le verre d’eau, cuire pendant 35 min.Servir le poulet avec du riz. nPeut-on parler de Haute Couture en Algérie ?

Cuisses de poulet farcies Le printemps revient, sortez de votre cocon en douceur

Odeurs d'ail sur les mains

Pour enlever l'odeur del'ail sur vos mains, frot-tez-les dans le fond de

l'évier en métal.

Odeurs désagréablesdans le réfrigérateurDu bicarbonate de

soude dans le réfrigéra-teur enlève la plupartdes odeurs désagréa-

bles. Ou déposez un fil-tre à café déjà utilisé.

Odeurs de cuisson désagréables

Pour éliminer desodeurs de cuisson dés-

agréables - poisson,chou, saucisses, etc. -

qui persistent dansvotre maison, il suffit de

porter à ébullition 1tasse (250 mL) d'eau àlaquelle on aura ajouté

1 c.à thé (5 mL) devinaigre.

Odeurs de chou,choux-fleur, brocoli A l'eau de cuisson, ilsuffit d'ajouter 1 bou-

quet de feuilles decéleri ou à défaut, 1branche de céleri.

Une bonne odeur serépandra dans la mai-

son. nAstuces LL il faut savoirque lemétier resteen pannecar il existeun manquede recon-naissanceau niveauinternatio-nal de lamode algé-rienne,même si denombreuxstylistes ontdéjà tentéd'exporter leluxe algé-rien.

17 ASTUCES POURGAGNER DE LA PLACE

08- Deux placards plutôt qu'un

N'hésitez pas à jouer surles perspectives. Plutôtque de choisir un seul

grand placard quiprendrait tout un pande mur, choisissez-endeux plus étroits que

vous placerez dans lesangles.

Conseil : Dans la salle àmanger, trompez l'oeil

en choisissant une tablebasse légèrement

ovale. Elle sembleraplus fine. Choisissez

aussi toujours des meu-bles à ligne douce. Eneffet, votre oeil ne doit

pas s'arrêter sur descoins. En fixant le

regard, vous réduisez lasensation d'espace. nDécoration

Page réalisée par B. Hanane

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

La Fée Du Logis18

2ème partie - suite et fin

Page 8: 20 mars 2013

E CHEF D’ANSAR Dine IyadAg Ghaly serait sur le pla-teau de Tigharghar, dansl’Adrar des Ifoghas. Ilconduirait ses hommes dans

les combats au côté d’Aqmicontre l’armée tchadienne, selondes informations du site Sahra-media, proche du Maroc et quirelaie la propagande des groupesnarcoterroristes.Quelques jours avant le lance-ment de l'opération françaiseServal dans le nord du Mali, IyadAg Ghaly avait signé un accordavec le MNLA avant de le dénon-cer. En dépit des multiples revire-ments de position d'Ag Ghaly,Alger avait longtemps privilégiéela voie du dialogue avec AnsarDine, ne désespérant pas d'éloi-gner ce chef touareg d'Aqmi etdu Mujao. Cependant les effortsd'Alger n'ont servi qu'à fairegagner du temps à l'islamiste IyadAg Ghaly qui s'est aussi joué duprésident du Burkina Faso. Depuis,certaines sources l'avaient donnéen fuite au Soudan, d'autres enMauritanie. Cependant, les Etats-Unis ont ajouté fin février le chefd'Ansar Dine sur leur List-kill. Ce quifait de lui et de MokhtarBelmokhtar, que les troupes tcha-diennes auraient tué àTigharghar, le bastion d’Aqmi

dans le massif de l’Adrar desIfoghas, les ennemis à abattre enpriorité. Selon la même sourcenon identifiée d’Aqmi, l’émird’Ansar Dine conduirait en per-sonne la lutte contre l’arméetchadienne. Yahia AbouHammam, le chef d’Aqmi auSahel serait aussi dans la régionde Tigharghar.

Yahya Abou El Hammam, deson vrai nom Djamel Okacha, aété désigné à la tête de l’organi-sation terroriste pour la zoneSahélo-saharienne, en octobredernier, en remplacement deNabil Makhloufi, tué dans unaccident un mois plus tôt. Cettesource d’Aqmi, qu’il faut prendreavec prudence, sachant la fortecapacité de propagande des

groupes terroristes, avance queles hommes d’Ansar Dine auraientcausé de sérieuses perteshumaines à l’armée d’Idriss Deby.Le président tchadien, lui, avaitaffirmé que son armée a tuéAbdelhamid Abou Zeïd etMokhtar Belmokhtar. Pour sa part,l’armée française, qui avait refuséde confirmer l’information, s’étaitretrouvée avec un cadavre pourdeux chefs terroristes. Si le pre-mier, selon plusieurs sources, a étéeffectivement tué au cours descombats, le Borgne, l’anciencompagnon d’El Para et chef dela Katiba El Moulathamoune,serait toujours en vie. Selon dessources sécuritaires il serait réfugiéau sud de la Libye n l Mourad.B

MALI -TERRORISME l LE RÉGIME syrien aaccusé mardi les rebellesd'avoir tiré pour la pre-mière fois un missile avecune tête chimique dansla province d'Alep(nord), ce que l'opposi-tion a démenti en reje-tant la faute sur les auto-rités.Pour sa part l'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH) a confirmé qu'un missile sol-solavait bien visé une position de l'armée à Khan al-Assal, sans pouvoir toutefois dire si l'ogive contenaitdes armes chimiques, faisant état de 16 soldats etde 10 civils tués. Le ministre de l'InformationOmrane al-Zohbi a qualifié d'"escalade dange-reuse, le tir par des terroristes d'un missile contenant

des produits chimiques à partir de Kfar Daël dans larégion de Naïrab (est d'Alep) vers la région deKhan al-Assal (ouest de la métropole)".nl L'ARMÉE FRANÇAISE a annoncé mardi avoir tuéune quinzaine de combattants islamistes depuisjeudi lors d'accrochages dans la région de Gao,dans le nord du Mali.Les militaires français ontnotamment été harcelés par les jihadistes dans lazone de Djebok, à une trentaine de km à l'est deGao. "Pris à partie sporadiquement par des tirs àcourte et moyenne portée", ils ont "neutralisé unequinzaine de terroristes et huit pick-up" avec l'appuide moyens aéroterrestres, indique l'état-major dansun point de presse sur l'opération lancée le 11 jan-vier contre les groupes islamistes qui occupaient lenord du Mali.nIyad Ag Ghali, le retour

NICOLAS SARKOZY

INFOS

LORS QUE LA PRESSE française polémiqueencore autour d'un éventuel retour en politiquede Nicolas Sarkozy, assez improbable, vu lescasseroles judiciaires qu’il traine, l'ancien chefde l'État français coule quelques jours tran-

quilles à Marrakech. Nicolas Sarkozy, accompagnéde son épouse Carla Bruni-Sarkozy, est en effet auMaroc depuis plusieurs jours, où il passe ses vacancesavec des amis. De sa retraite dorée, il a évidemmentsuivi la parution des déclarations choc qu'il a faitesaux journalistes de Valeurs Actuelles. Et qui semblentannoncer son retour dans l'arène politique française.

De l'autre côté de la Méditerranée, d'autresrumeurs courent au sujet de "Sarko" qu'on sait prochedu Palais et qui se rend fréquemment au Maroc, unpays qu'il chérit particulièrement. Aurait-il acquis àMarrakech une villa de 1500 m2 dotée d’une vue surl’Atlas, d’une piscine, d’une salle de cinéma, d’unspa et de huit suites luxueuses ? Aucune confirma-tion. Se serait-il vu offrir un poste de conseiller spécialde Mohammed VI ? Encore moins sûr.

Même si, par le passé et alors qu'il était aux com-mandes, Nicolas Sarkozy n'a jamais caché sa proxi-mité de vues avec le royaume marocain et l’a sou-tenu bec et ongle aux Nations-unis sur la question duSahara occidental. Sarkozy pourrait aussi diriger unfonds d’investissement Qatari de 500 millions d’Euroset son apport personnel serait important. D’où luiviennent les fonds ? L’ancien marchand d’armesZiad Takieddine, mis en examen en France, l’accuse,dans un livre récent et en direct sur une chaîne detélévision française d’avoir reçu de feu Kadhafi, pasmoins de 400 millions d’Euros.

Mais pour l'instant, il a surtout une autre préoccupa-tion : Carla Bruni-Sarkozy qui doit sortir dans unedizaine de jours son nouvel album. La presse pourraitbien à nouveau s'intéresser de près au célèbre cou-ple. Il s'agit d'organiser la riposte car l’ex-premièredame n’y va pas par quatre chemins et s’en prend,dans une de ses chansons sirupeuse au PrésidentHollande, en moquant de son physique n l M.B

L

A

Entre le Qatar et le Maroc son cœur balance

En dépit des multiples revirements de position d'Ag Ghaly,Alger avait longtemps privilégiée la voie du dialogue avecAnsar Dine, ne désespérant pas d'éloigner ce chef touareg

d'Aqmi et du Mujao. Cependant les efforts d'Alger n'ont serviqu'à faire gagner du temps à l'islamiste Iyad Ag Ghaly

qui s'est aussi joué du président du Burkina Faso.

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

L’Info Internationale8

Sarkozy aurait acquis à Marrakech une villade 1500 m2 dotée d’une vue sur l’Atlas,

d’une piscine, d’une salle de cinéma, d’unspa et de huit suites luxueuses ? Il serait

même vu offrir un poste de conseiller spécialde Mohammed VI !

ORAN

’ETAT A CONSACRÉ uneenveloppe financière de l’or-dre de 1,5 milliard DA pourréfectionner près de 600vieilles bâtisses dans la wilaya

d’Oran, a annoncé lundi le prési-dent de l’Assemblée populaire dewilaya (APW).

Invité au "Forum des citoyens" dugroupe de presse "Ouest Tribune",M. Kazi Tani Abdelhak a soulignéque cette opération entre dans lecadre du plan d’aménagementet de modernisation d’Oran pourla hisser au rang des métropolesméditerranéennes et relooker levieux bâti.

L’opération ne concerne passeulement Oran mais d’autrescommunes de la wilaya tellesqu’Arzew et Bethioua qui comp-tent plus de 120 bâtisses à restau-rer et réaménager.

Le même élu a mis l’accent sur lanécessité de former une maind’oeuvre algérienne compétentedans ce genre de réfection. Il aété annoncé lors de cette rencon-tre co-animée par le présidentd’APC d’Oran, M. NoureddineBoukhatem, la signature pro-chaine d’un protocole de jume-

lage entre les communes d’Oranet de Strasbourg (France) pour laformation d’une main d’oeuvrequalifiée en bâtiment.

Au sujet de l’habitat, M Kazi Tania indiqué que ce problème serarésolu en ce début d’année 2013à la faveur du programme de réa-lisation de 114.000 logements dedifférents programmes, appelantles oranais à plus de patience.

L’intervenant a ensuite abordé leproblème du commerce informeldont souffre la wilaya, affirmantqu’il sera résolu par la création depas moins de 20 marchés en vuede résorber ce phénomène.

Le programme d’un complexe

sportif dans chaque daira, d’unepiscine dans chaque communesera accéléré, selon le P/APW quia mis l’accent aussi sur l’octroi desubventions par l’APW aux asso-ciations sportives qui ont prouvéleur efficacité sur le terrain.

Répondant à une question ausujet du problème qui a accom-pagné la constitution des neufcomités de l’APW, M.Kazi Tani aestimé que l’intervention du minis-tère de l’Intérieur et desCollectivités locales quant au rejetdes 14 comités composant l’as-semblée et le retour au systèmede neuf comités est réglementaireet du ressort de ses prérogatives. n

ES JOURNÉES d’information sur l’Ecole militairepolytechnique de Bordj El Bahri (Alger) ont étéouvertes, mardi, au Centre d’information terri-toriale de la Première région militaire du cen-tre-ville de Blida (Bab Essebt).

Cette manifestation de 3 jours est une opportunitéofferte aux jeunes désireux de rejoindre cette écolemilitaire polytechnique, pour s’informer sur les offresen matière de recherches et études assurées parl’Ecole, ainsi que sur les équipements scientifiquesexploités pour garantir aux étudiants une formationscientifique et militaire à même de maîtriser les nou-velles technologies en vigueur en matière dedéfense et sécurité, a indiqué le commandant del’établissement, le général Amara Mohamed Nadjib.

Il a souligné, à cet égard, qu’un "effort est particu-lièrement consenti en vue d’adapter les pro-grammes d’enseignement avec les développe-ments technologiques en vigueur, dans le but de for-mer des cadres de haut niveau, tant sur le plan tech-nique que militaire".

A l’ouverture de ces journées d’information, lecommandant adjoint de la 1ère Région Militaire, legénéral major Djebouri Hassan, a, pour sa part, loué

les "développements en cours au niveau de cetteEcole, devenue un pôle universitaire distingué enmatière de formation et de recherche".

L’événement est également inscrit au titre du Planannuel de communication reflétant la volonté duHaut commandement de l’Armée nationale popu-laire (ANP) de "valoriser sa relation avec le citoyen",a-t-il ajouté.

"Faire connaître cette Ecole depuis sa création, etson ouverture sur divers domaines de formationscientifique et technique, qui ont fait qu’elle soitdevenue un pôle d’enseignement universitaire gra-dué et post gradué pour la formation d’ingénieursd’Etat, chercheurs et enseignants", est l’autre objec-tif assigné a ces Journées. n" Un effort est particulièrement

consenti en vue d’adapter les pro-grammes d’enseignement avec les déve-loppements technologiques en vigueur,

dans le but de former des cadres dehaut niveau, tant sur le plan technique

que militaire"

L

D

BLIDAJournées d’information

sur l’Ecole militaire polytechnique

N ANCIEN MAIRE de la commune de Tizi-Ouzoua été condamné, mardi, à 2 ans de prisonferme par le tribunal correctionnel dedeuxième instance, près la Cour de Tizi-Ouzou.Le mis en cause, en l’occurrence Mohamed

Mouloud Belhadj, élu du parti du Front de libérationnationale (FLN), ayant été président de la communede Tizi-Ouzou entre 2007 et 2009, a été reconnu cou-pable de "dilapidation de deniers publics".

Deux autre de ses collaborateurs, le vice-présidentchargé de la commission sociale et le chef du ser-vice maintenance, poursuivis dans le cadre de cettemême affaire, ont écopé chacun de 18 mois de pri-son ferme.

Selon l’arrêt de renvoi, les trois prévenus ont pro-cédé à des surfacturations sur des produits acquispar la commune. Il s’agit notamment de matériauxde construction, d’appareils de chauffage au profitd’écoles primaires, d’articles e sport et de piècesdétachées.

Lors de leur procès en première instance, en avril2012, devant le tribunal correctionnel de Ouacifs,l’ancien maire et ses deux collaborateurs ont écopédes mêmes peines prononcées, aujourd’hui, endeuxième instance. n U

TIZI-OUZOUDeux ans de prison ferme

pour un autre ex-maire

L’opération ne concerne pas seulement Oran mais d’autres communes de la wilaya telles qu’Arzew et Bethioual UN BÉBÉ, une petite fille de 15 mois, est mort

brûlé dans un incendie qui s’est déclaré lundidans une habitation au village Tighilt Mahmouddans la commune de Souk El Thenine, dans lawilaya de Tizi-Ouzou, a-t-on appris mardi auprèsde la Protection civile. Le corps de la victime aété déposé à la morgue du CHU de Tizi-Ouzoualors qu’une femme, en état de choc, a été éva-cuée à la polyclinique de Souk El Thenine, a-t-onajouté.l UNE BANDE DE MALFAITEURS, composée de 13individus âgés de 27 à 49 ans, ayant commis desvols à main armée à travers de nombreuses villesdu pays, a été neutralisée récemment par lapolice judiciaire de la sûreté de wilaya deBoumerdes. Tous les éléments de cette bande,originaires dans leur majorité des wilayas d’Alger,Boumerdes et Tizi-Ouzou, ont été arrêtés par lapolice, qui a récupéré également toutes lesarmes blanches et à feu, qu’ils utilisaient durantleurs forfaits, en plus de 6 véhicules, a indiquémardi à l’APS le chargé de la communication àla sûreté de wilaya.nL’info

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

L’Info Régionale 17

Plus de 1,5 milliard DA pour la réfection des vieilles bâtisses

Page 9: 20 mars 2013

Traduit par David Korn (*)

OUS SOMMES en 1994 et le roiHassan II du Maroc tente de per-suader Jacques Delors, le présidentde la Commission européenne,d’ouvrir les portes du marché euro-péen. «J’ai cinq millions de fermiersqui produisent des tomates pourl’exportation», dit le roi. Delors bre-douille quelque chose au sujet desfermiers espagnols, et de leur

opposition à l’ouverture à la concurrencedes marchés de l’union européenne. «Trèsbien, dit le roi. Si le Maroc ne peut exporterses tomates, dans dix ans nous exporteronsdes terroristes.». Et en 2004 (le 11 mars,Ndlr), des islamistes marocains ont effecti-vement placé des bombes dans la princi-pale gare de Madrid, Atocha, tuant 191personnes et en blessant 1.800 - le 11-Septembre européen.

Dans une tribune publiée dans leGuardian de Londres, en janvier 2013, ilaffirme «asseoir l’Etat de droit et les libertésindividuelles». Des idées libérales quicontrastent avec les incessantes agressionsdes islamistes associés à Ennahda enversles syndicats tunisiens, ou les attaques pluslarges de la part des fanatiques islamistesde l’extrême-droite d’Ennahda à l’encon-tre de toute incarnation de l’Etat tunisienlaïc qui obtint, en 1954, l’indépendance dela France. Les temples soufis sont profanés.Les étudiantes à l’université sont agresséessi elles ne couvrent pas leur visage du

niqab. Le tourisme, l’une des principalessources de devises pour la Tunisie, est pro-gressivement étranglé, tandis que lecomité de protection de la révolution par-rainé par Ennahda tente d’interdire toutevente d’alcool dans un pays qui possèdedes vins qui comptent parmi les meilleursde toute la Méditerranée. L’Europe, aussibien ses leaders nationaux que les élitesbruxelloises à la tête de sa politique étran-gère, a bien publié quelques communi-qués de presse çà et là, afin de faire partde sa préoccupation, mais de retentissantscris d’alarme, point.

Vis-à-vis des Tunisiens qui auraient sou-haité voir l’Europe affronter la nouvelle éliteau pouvoir à Tunis et s’engager pour lamodération, il semble que l’UE ait oubliéson devoir de promotion des droits del’homme et de l’Etat de droit.La descentede la Tunisie dans l’autoritarisme corrompudu régime Ben Ali n’a pas affaibli le natio-nalisme laïc en vertu duquel les femmes dis-posaient de droits considérables en com-paraison de leurs sœurs vivant plus à l’est,dans les états islamiques du golfe.

Le meurtre de sang-froid, devant sa mai-son, de Chokri Belaid, avocat tunisien desdroits civiques, homme politique laïc etancien leader de l’opposition étudiante,est la dernière manœuvre des islamistes, envue de créer une stratégie de la tensionpouvant justifier une islamisation à grandeéchelle de la Tunisie, à la façon de l’Iran.

Avant la visite de Cameron en Algérie eten Lybie, le président français, FrançoisHollande, et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avaient visité l’Algérie et laTunisie en décembre 2012. Après le Mali etl’attaque suivie de la prise d’otages dansune installation gazière dans le sud del’Algérie, l’Europe s’est réveillée et prend lamesure du cauchemar que représente latransformation de son flanc sud en zoned’instabilité, d’assassinats politiques, deréfugiés en fuite et d’attaques islamistes surles droits de l’homme, bien pire qu’auxtemps des vieux dictateurs avides et vani-teux comme Ben Ali, Khadafi ou Moubarak.Pendant que Cameron et Hollande parlentsécurité et envoient les troupes, toutefois, lavéritable tâche qui incombe à l’Europe estsans doute de trouver des façons inéditesd’amener ses voisins du sud de laMéditerranée dans une nouvelle relationavec l’UE —tout comme les autres pays del’Europe élargie, débarrassés de la pau-vreté et de leurs régimes brutaux et corrom-pus, ou en voie de le faire, se sont mis àexporter des marchandises plutôt que del’idéologie. L’anecdote de cet appel pré-monitoire du roi Hassan II à Delors figuredans le nouveau livre de Jean-LouisGuigou, qui a assisté à la conversationentre le roi et le président de la commissioneuropéenne.

Époux de la femme politique socialisteElisabeth Guigou qui préside la commissiondes Affaires étrangères de l’Assembléenationale, et haut fonctionnaire comptantparmi les plus influents en France, Guigou al’oreille du président Hollande, qu’il aaccompagné lors de sa visite en Algérie,avant Noël. Jean-Louis Guigou faitaujourd’hui figure de prophète dans ledésert, et presse l’UE avec une éloquencetoute cartésienne de définir une stratégiepour la rive sud de la Méditerranée, avantqu’il ne soit trop tard. Le Maroc n’exportetoujours pas ses tomates. La Turquie et l’ex-Yougoslavie reçoivent dix fois plus d’aidepar tête que les pays du sud de laMéditerranée.

Les leaders de l’Union européenne,emmenés par David Cameron et AngelaMerkel, ont convenu de coupes budgé-taires qui vont encore réduire les maigresfonds octroyés par l’Europe à des payscomme la Tunisie ou le MarocMais à moinsque l’Europe n’ouvre ses frontières auximportations, organise la circulation vers lesud des investissements créateurs d’em-plois - ce que Guigou appelle la co-locali-sation - et facilite l’octroi de visas aux étu-diants et aux grands hommes d’affaires, lavie politique dans la région ne pourra queglisser vers l’extrémisme idéologique desislamistes n l D.K

(*)Réalisateur de documentaires français

PRÉMONITION D'HASSAN II

Exporter des tomates ou des terroristes?Alors qu'il tentait de persuader l'Europe d'ouvrir son mar-ché aux exportations, Hassan II, le père de l'actuel roi du

Maroc, fit une drôle de menace, il y a 20 ans: exporter des terroristes.

N

La descentede la Tunisiedans l’autori-tarisme cor-rompu durégime BenAli n’a pasaffaibli lenationalismelaïc en vertuduquel lesfemmes dis-posaient dedroits consi-dérables encomparaisonde leurssœurs vivantplus à l’est,dans les étatsislamiques dugolfe. Lemeurtre desang-froid,devant samaison, deChokriBelaid, avo-cat tunisiendes droitsciviques,homme poli-tique laïc etancien leaderde l’opposi-tion étu-diante, est la dernièremanœuvredes isla-mistes, envue de créerune stratégiede la tensionpouvant justi-fier une isla-misation àgrandeéchelle de la Tunisie, àla façon de l’Iran.

Façon De Voir 9

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

N PREMIER LOT de 17.100 piège phéromonespour la lutte biologique contre la mineuse detomate dans les serres a été consacré à lawilaya de Mostaganem, a-t-on appris lundiauprès du directeur de la station régionale de

protection végétale de Debdaba dans la communede Sayada.

M. Abdelhamid Belkhalfa a indiqué à l’APS, enmarge d’une rencontre de sensibilisation sur la pro-tection du consommateur, que 5.187 piège phéro-mones ont été attribués à 438 agriculteurs pour letraitement biologique de ce fléau sur une superficiede 228 hectares.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de lalutte contre la mineuse de la tomate pour l’année2012-2013, se poursuivra avec la remise de plus de1.900 piège phéromones à 230 agriculteurs de larégion de la Dahra (est de la wilaya). La wilaya deMostaganem compte environ 5.000 serres de pro-duction de la tomate. Organisée à l’initiative de l’as-sociation de wilaya de protection du consommateuren collaboration avec la Direction du commerce àl’occasion de la Journée mondiale de protection duconsommateur coïncidant avec le 15 mars.nBOUMERDES

NE BANDE de malfaiteurs, com-posée de 13 individus âgés de 27à 49 ans, ayant commis des volsà main armée à travers de nom-breuses villes du pays, a été neu-

tralisée récemment par la police judi-ciaire de la sûreté de wilaya deBoumerdes.

Tous les éléments de cette bande,originaires dans leur majorité deswilayas d’Alger, Boumerdes et Tizi-Ouzou, ont été arrêtés par la police,qui a récupéré également toutes lesarmes blanches et à feu, qu’ils utili-saient durant leurs forfaits, en plus de 6véhicules, a indiqué mardi à l’APS lechargé de la communication à lasûreté de wilaya.

"Les bijouteries, les véhicules légers etles camions de transport de marchan-dises constituaient la cible préférée decette bande dont les éléments opé-raient, notamment, en installant defaux barrages à travers les axes routiersde wilayas du centre du pays", a expli-qué la même source.

Cette bande, dont le butin s’élève à20 millions de dinars, et 3 kg d’or, com-mettait également des kidnappingsavec demande de rançons, a-t-onprécisé.

Selon le chargé de la communica-tion à la sûreté de wilaya, les élémentsde cette bande possédaient tout unarsenal d’armes à feu et blanches,

ainsi que de talkie-walkies, camérasde surveillance, tenues militaires qu’ilsutilisaient dans leurs opérations durantlesquelles ils n’hésitaient pas à ouvrir lefeu, en cas de résistance de la part deleurs victimes.

Suite à leur présentation devant leprocureur de la République près le tri-bunal de Boumerdes, huit (8) parmi lesmis en cause ont été mis en détentionpréventive, tandis que 5 autres ont étéplacés sous contrôle judiciaire.

Les prévenus ont été inculpés sous leschefs d’accusation de "possessiond’armes à feu de première catégorie","association de malfaiteurs", "homicidevolontaire avec préméditation et guetapens", "vol à main armée, possessionde drogues et usurpation d’identité.nUne bande de malfaiteurs spécialisée

dans le vol à main armée neutralisée

’OCCASION A DONNÉ lieu à l’envoi de 300 jeunes de Bejaia,structurés dans les instances de jeunes de la wilaya, vers lesvilles de Ouargla et de Tlemcen pour y passer un séjour dedétente d’une semaine, tandis que des dizaines d’autres,notamment de la wilaya d’El-Bayadh, sont attendus pour y

passer une partie de leurs vacances de printemps. L’opération vaconcerner toutes les wilayas du pays et constitue un prélude à unmouvement plus dense, destiné à favoriser le brassage culturelentre jeunes, l’échange d’expériences en matière d’activités deloisirs et de détente et, en toile de fond, la promotion des poten-tialités touristiques de chacune d’elle.

Toutes les maisons et les auberges de jeunes sont ainsi appeléesà renforcer leurs moyens d’accueil et se mettre au diapason deces exigences.

M. Mellah a insisté, dans ce contexte, pour que l’opération ne selimite pas seulement aux vacances scolaires, mais qu’elle soit uneactivité pérenne, étalée sur l’année et ouverte y compris auxjeunes chômeurs, appelés à profiter entièrement du dispositif.

"Toutes les wilayas en sont informées et appelées à s’impliquerdans son organisation", soulignant, par ailleurs, la nécessité de voirs’opérer une plus grande coordination entre le mouvement asso-ciatif et les responsables des structures juvéniles, aussi bien dans lamobilisation des jeunes que l’offre d’animations.

Reconnaissant les carences en matière d’encadrement, lesecrétaire d’Etat a, toutefois, tenu à réitérer la volonté des pou-voirs publics à apporter une large contribution, notamment enmatière de formation des cadres et animateurs locaux. Le but est

d’encourager la prise d’initiatives locales et d’aller vers la genèsede vrais projets en direction des jeunes. La piste la plus indiquée, àce titre, étant la promotion du tourisme dans chaque région.

En marge de cette cérémonie, organisée au siège de laDirection de la Jeunesse et des sports, M. Mellah a profité pourpasser en revue quelques structures, constater de visu leur fonc-tionnement et les difficultés auxquelles elles sont confrontées, etdiscuter avec leurs responsables des moyens d’en venir à bout.nl LE SQUELETTE d’un

animal fossilisé, décou-vert en 2011 par unhabitant de la régionde Beni Chaïb(Tissemsilt), ont étérécupérés et remis auxservices concernéspour son identificationet sa datation, a-t-onappris auprès des ser-vices de laGendarmerie natio-nale. Les ossements decet animal, long de 45centimètres et pesant800 grammes, détenuschez cet habitant deBeni Chaïb depuisdécembre 2011, ontété récupérés et serontremis aux servicesconcernés pour sonidentification et sadatation, a ajouté lamême source sans pré-ciser les circonstancesde leur découverte.nL’Infol Le siège de

l’Exécutif duGouvernement provi-soire de la Républiquealgérienne (GPRA)dans la ville deBoumerdès et la mai-son de Cheikh BenSalem à Dellys, ont étéclassés officiellementmonuments nationauxhistoriques, a annoncémardi à Boumerdès laministre de la Culture,Khalida Toumi. "Ceclassement est àinscrire au titre de lamise en œuvre du pro-gramme ministérielcélébrant le cinquante-naire de l’indépen-dance nationale", a faitsavoir Mme Toumi, àl’ouverture de la con-férence dédiée au51ème anniversaire dela fête de la Victoire.nL’Info

Toutes les maisons et les auberges de jeunes sont ainsiappelées à renforcer leurs moyens d’accueil ...

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MOSTAGANEM 17.000 Piege pheromones

contre la mineuse de tomate

BEJAIA

Coup d’envoi de l’échange juvénile inter wilayas

L’Info Régionale

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

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Page 10: 20 mars 2013

REESE est chargé de la protection d'une ravissantefemme, Zoe Morgan, dont il découvre rapidement qu'elleest une tueuse professionnelle. Alors que Reese tombe peuà peu sous son charme, Finch pense qu'elle va prochaine-ment être la cible d'un assassin. De son côté, Joss Carterenquête sur un meurtre dont l'arme a déjà servi dans uneaffaire ancienne qui avait été suivie par un inspecteur...

Produits locaux, produitsdu terroir : la nouvelleguerre des hypermar-chés. Les Français setournent de plus en plusvers ces produits réputésplus sains. Les grandessurfaces s’adaptent • Leboom des camions-res-taurants nouvelle géné-ration. Camions à pizzas et baraques à frites laissentaujourd’hui la place à une restauration plus chic....

EN QUÊTE DESOLUTIONS

COLTER STEVENS sePolicier marié, Steven ANN VOIT SA VIE bas-culer quand elle apprend,à 17 ans, qu'elle estenceinte. La jeune femmese retrouve soudain, sansl'avoir vraiment cherché,dans le monde des adultes.Quelques années plus tard,son existence quotidiennese partage entre son mariau chômage et ses deuxfilles. Mais un simple bilande santé change le coursde sa vie. Ann apprendqu'elle est atteinte d'uncancer en phase terminaleet qu'il ne lui reste plus quedeux mois à vivre. La jeunefemme de 23 ans fait alors la liste de ses priorités. ...

HONRIZONTALEMENT1 - Approvisionnement2 - Unités qui font grossir - Voie de ville3 - Grosse bougie - Attires4 - Indium du chimiste - Voies d'évacuation5 - Grade de judoka - Garder pour soi - Initiales sportives6 - Identique - Possessif - Débit de boissons7 - Glacier de demain - Jour républicain8 - Se met à table - Trés crue9 - Etreindrons10 - Unis - OmisesVERTICALEMENTA - FortuitB - Vêtement chaud - NégationC - Partie d'archipel - MaritimeD - Frein de bouche - HaussasE - Chicane - Oui du midiF - Réfutera - EmpestesG - Outil de dessin - IntituleraH - Ambitionnerai - Mot de choixI - Général sudiste - CollineJ - Te dirigeras - Exécute deux foisK - Terme d'accord - Pierre fineL - Hérésiarques

SOLUTION JEUX

Pensée du Jour¥ “Il n'est meilleur ami niparent que soi-même. - ”

“Jean De“

¥ “Les enfants deviendrontprobablement ce que vous

pensez d'eux. "“Lady Bird Johnson“

¥“Si ce n'est aujourd'hui,ce sera demain : rappelons-nous que la patience est le

pilier de la sagesse.” “ Frédéric Mistral“

C'est parce que fas-ciné par le risque, ilaimait marcher aubord du précipiceque DSK a toutperdu en septminutes". C'est ainsique Gérard Miller,co-auteur de ce por-trait avec AnaïsFeuillette, expliquele dérapage du 14 mai 2011, dans une suite de l'hôtel Sofitelde New York, de l'ancien directeur du FMI pressenti à l'élec-tion présidentielle. Parcourant les archives de ces cinquantedernières années, interrogeant ceux qui l'ont côtoyé...

Fajr : 5:18Dohr :12:56Asr : 4:22Maghrib : 7:05Isha : 8:24

UrgencesRenseignements.......................... 19Télégramme..................................13Réclamation Algerie Telecom......18Police secours ..........................17Pompier .....................................14Samu..021 67 16 16/021 67 00 88Protection civile ........021 61 00 17Sureté de wilaya .......021 63 80 62Gendarmerie .............021 62 1199Centre antipoison ......021 57 45 45Ambulance ..............021 60 66 66Assistance (privée)......021 73 69 69Dépannage gaz ......021 68 44 00Depannage electricité.021 68 55 00Service des eaux .....021 58 37 37Numéros vertsSOS securité ......................112SOS santé ........................115Hôpitaux•CHU Mustapha (0) 21 67.33.33 /(0) 21 66.68.22•CHU Aït Idir (0) 21 96.30.99 / (0)21 62.75.22 - 021 62 99 48 •CHU Bab El Oued (0) 21 57.02.22•CHU Hussein Dey (0) 21 77.78.44 •CHU Kouba (0) 21 58.91.14 •CHU Béni Messous (0) 21 93.11.90•CHU Ben Aknoun (0) 21 91.21.63 .

HORAIRES DE PRIÈRE

NUMÉROS UTILES

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PERSON OF INTEREST

20H50

20H50

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DSK, L'HOMME QUIVOULAIT TOUT

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Pause Café

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GRILLE TARIFAIRE

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Le championnat national,un rendez-vous annuelincontournable du judoalgérien, verra l’applica-

tion, cette saison, du nou-veau règlement d’arbi-trage introduit récem-ment par la Fédérationinternationale de judo

(FIJ), a fait savoir M. Boutebcha.

Ainsi et à titre d’exemple,la pesée du judoka se

fera la veille de son com-bat et non pas le jour

même, alors que le nom-bre d’arbitres sur le

tatami sera de trois etnon pas d’un seul,

comme le stipule la nou-velle réglementation, et

ce, pour éviter des"fautes d’arbitrage", aexpliqué le DTN de la

Fédération algérienne dejudo (FAJ).

Le Cahier Sportif

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

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SALIM BOUTEBCHA

ES JUDOKAS de la sélection algé-rienne seniors (messieurs etdames) seront obligés de partici-per au championnat d’Algérieindividuel qui aura lieu les 28, 29

et 30 mars à Alger s’ils veulent prendrepart aux championnats d’Afrique quiauront lieu en avril prochain auMozambique, a indiqué mardi le direc-teur technique national (DTN), SalimBoutebcha.

"Le championnat d’Algérie sera unpassage obligé pour nos judokas. Celuiqui fera l’impasse sur ce rendez-vousimportant peut faire une croix sur la34e édition des championnatsd’Afrique, prévue du 15 au 21 avril àMaputo", a déclaré à l’APS SalimBoutebcha.

Selon ce dernier, le championnatd’Algérie, qui aura lieu à la salleHarcha Hacen, constituera une occa-sion pour certains athlètes de faireleurs preuves et être sélectionnés ainsien équipe nationale en vue de lacompétition continentale.

Le championnat national, un rendez-vous annuel incontournable du judoalgérien, verra l’application, cette sai-son, du nouveau règlement d’arbi-trage introduit récemment par laFédération internationale de judo (FIJ),a fait savoir M. Boutebcha.

Ainsi et à titre d’exemple, la peséedu judoka se fera la veille de son com-bat et non pas le jour même, alors que

le nombre d’arbitres sur le tatami serade trois et non pas d’un seul, comme lestipule la nouvelle réglementation, etce, pour éviter des "fautes d’arbi-trage", a expliqué le DTN de laFédération algérienne de judo (FAJ).

Pour bien former les entraîneurs et lesarbitres à ce nouveau règlement, unséminaire sera organisé à la salleHarcha Hacen à leur profit la veille dudébut du championnat, a-t-il indiqué.

La direction de l’organisation spor-tive et des compétitions met les bou-chées doubles depuis plusieurs jourspour que tout soit prêt le jour J en mul-tipliant les réunions de travail. "Jusqu’àl’heure actuelle, le nombre d’athlètesattendus n’a pas été encore arrêtéofficiellement mais sauf surprise, sixrégions du pays prendront part auchampionnat d’Algérie", a concluBoutebcha. n"Le judoka de l’EN qui fera l’impasse

sur le championnat n’ira pas au championnat d’Afrique"

UATRE CENTRES RÉGIONAUX demédecine sportive sont projetés à tra-vers le pays, a indiqué lundi àOuargla la responsable du départe-ment de contrôle et de suivi médical

du Centre national de médecine et dessciences des sports (CNMS). "Les nouvellesstructures sont projetées dans le centre(Alger, en phase d’équipement), le Sud(Ouargla), l’Ouest (Oran) et dans l’Est(Constantine ou Sétif)", a précisé IlhemIzemrane, lors d’un séminaire sur la méde-cine du sport ouvert lundi à l’Office desétablissements pour jeunes (ODEJ) àOuargla.

La création de ces centres "vise la géné-ralisation des prestations de la médecinedu sport et la prise en charge des athlèteset sportifs des régions précitées, car leCNMS d’Alger restera au service desathlètes de haut niveau", a-t-elle expliqué.

Le programme de ce séminaire de wilayade deux jours prévoit une série de commu-nications ayant trait au contrôle médicaldes athlètes, la rééducation fonctionnelleet la récupération sportive, la prise en

charge des sportifs blessés et le sport et leprofil nutritionnel. Une exposition sur leséquipements et matériels d’entraînementsportif et de récupération, a été aussi orga-nisée en marge de cette rencontre.Organisée par l’ODEJ de Ouargla, ce sémi-

naire se déroule en présence de techni-ciens du CNMS, de représentants de l’asso-ciation algérienne d’hypertension artérielle(HTA), d’universitaires d’Ouargla et d’Alger,ainsi que de représentants d’associationset clubs sportifs de la wilaya d’Ouargla. n l LA SEIZIÈME ÉDITION

du Festival équestre duDahra se déroulera du21 au 23 mars au clubhippique deMostaganem, avec laparticipation des plusprestigieux clubs dupays, a-t-on appris lundiauprès de la Fédérationéquestre algérienne(FEA). La compétitionconcernera les cava-liers juniors et seniors(dames/messieurs),dans les épreuves d’en-durance sur une dis-tance de 40km(20kmx2) avec unevitesse de 13km/h maxi-mum et les épreuvesde sauts d’obstacles,indique la FEA. nL’Info

L

Centres régionaux de médecine du sportcrées à travers le pays

ILHEM IZEMRANE

"Le championnatd’Algérie sera un

passage obligépour nos judokas.

Celui qui fera l’im-passe sur ce ren-

dez-vous importantpeut faire une

croix sur la 34eédition des cham-

pionnats d’Afrique,prévue du 15 au 21

avril à Maputo", adéclaré à l’APS

Salim Boutebcha.Selon ce dernier, le

championnatd’Algérie, qui aura

lieu à la salleHarcha Hacen,

constituera uneoccasion pour cer-

tains athlètes defaire leurs preuves

et être sélection-nés ainsi en équipe

nationale en vuede la compétition

continentale.

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N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

Pause Café14

AAMANE est un travailleur à l'ancienne; pas comme les tire-au-flancd’aujourd’hui. Naamane a un voisin, un gros épicier à la calvitie lui-sante, qui a accompli deux fois le pèlerinage aux lieux saints et nedésespère pas de l'accomplir encore deux autres fois pour , dit-il, éli-miner les inévitables souillures du commerce... C'est un monsieur très à l'aise. Il est parti en France durant la guerre - d'aucuns disent qu'il s'estsauvé pour éviter les représailles du "Front" suite à son refus de parti-ciper au sciage des poteaux téléphoniques à l'issue duquel les sol-dats de l'armée française ont sévi au village durant dix journées suc-

cessives, pillant, volant, violant, brûlant tout.Il n'est rentré qu'après l'Indépendance et a ramené une Peugeot 404

toute déglinguée mais qui a néanmoins fait sensation dans tout le douaroù n'existait pour tout véhicule que le vieil "Hotchkiss" au plateau enplanches jointives de Si Hammid.

Naamane n'aimait pas beaucoup son voisin Selmane l'épicier.Il "mettait une pierre sur son coeur" pour éviter de répondre aux insinua-

tions perfides que lui administrait Selmane comme s'il le pinçait, en lui seri-nant à longueur de temps la vanité et l'inutilité de son engagement avecle "Front".

"Tu tapais la pelle et le pioche pour survivre, aujourd'hui sans ta vacheet l’aumône que te font parfois tes enfants, tu crèverais !..

." lui disait-il souvent en se tapotant la panse.Naamane s'obstine toujours, malgré son âge et les exigences, à conser-

ver sa vache laitière qui lui donne bon an mal an une taure ou un tau-rillon tout juste suffisant à acquérir et emmagasiner le foin et la paillenécessaires à la période hivernale; et depuis que les ponts et chausséeset les chemins de fer lui ont refusé l'embauche pour son âge, il a fait dessoins à sa vache sa principale occupation.

En ce petit matin d'août, il est sorti très tôt. Il a fait ses ablutions puisaccompli sa prière et a mené sa vache paître dans la grande plaine der-rière les collines. Au passage, il a vu son voisin Selmane monter sur le four-gon de transport de voyageurs peint en bleu blanc et rouge de SiDahmane l'émigré qui s’évertue toujours à parler en français pour mieuximpressionner ses passagers. Selmane allait régler aujourd'hui les questionsencore en suspens de sa retraite.

Hier soir, sous l'olivier à palabres de derrière les maisons, Naamane et lesautres: le grincheux Ammar Boubarnous, le rondouillard Laifa El Djezzar etle colérique Menaouar Erraï ont dû supporter les jubilations indécentes deSelmane.

"Ca y'est! leur avait-il dit; j'ai eu ma retraite de tante Fafa... 2000 Francspar mois ! Plus de deux de vos millions ya dine el bak !... pour seulementtrois petites années chez Rhône-Poulenc (il disait Roun'boulène)...Je n'aimême pas besoin des 300 mille de votre caisse de retraite ! 300 mille pour30 années à la tuilerie ! Yakhi T'meskhir yakhi...

Il regardait d'un sourire narquois le vieux Naamane qui jouait à faire desronds sur la poussière avec un brin d'herbe.

"Vas voir tes Commissaires politiques ! vas leur dire de donner auxveuves de leurs compagnons d'armes seulement le tiers de ce que medonne Kamira ! Et vas donc demander aux "bandits chaussés" de te don-ner de quoi acheter une baguette par jour, toi qu'ils ont pressés commeun citron et qu'ils ont rejetés quand tu es devenu inutile...

Naamane, comme à son habitude, ne répondit à aucune attaque deSelmane.

Cette nuit là, il ne dormit point. Il revit en songe les épreuves qu'il avaitsubies et se remémora les privations qu'il avait endurées. Il revit SiAbdelkader le Commissaire taper affectueusement sur l'épaule de sadouce mère en lui disant: "Tu verras ya Yemma...

Nous chasserons Fafa et tu t'habilleras de soie pour te reposer sur les ter-rasses en humant les odeurs du jasmin..."

Si Abdelkader était mort aux champs d'honneur comme on dit. Certains

de ses compagnons d'armes sont toujours vivants, comme Si Larbi ou SiTayeb. Ils se sont acoquinés avec cette fripouille de Boualem Bouchècheà qui ils auraient même débrouillé une attestation communale pour leuravoir procuré des devises de chez les renégats afin de s'acheter des voi-tures luisantes sur lesquelles ils passent en sortant le coude de la portièrepour mieux narguer les pauvres gens.

Naamane conduisait sa vache vers les champs en lui administrant depetites tapes sur la croupe. Arrivé en haut de la colline, il vit au loin, encontrebas, le long tronçon de chemin de fer ondulant entre les jujubiers.Le train de marchandises de sept heures ne tarda pas à apparaître...

Il glissait comme une anguille. Naamane s'accroupit et se mit àcontempler la longue procession de wagons. Sa poitrine se gonfla d'uneterrible fierté... Il se surprit à sourire sous sa moustache drue. Sa vache rua,meugla puis, levant la queue, elle courut vers la plaine presque en dan-sant.

Sur l'olivier qui ployait sous les fruits pourtant encore tous petits, les moi-neaux se lancèrent dans un infernal gazouillis.

La terre et le ciel s'étaient brusquement faits à portée de sa main. Il étaitdevenu un géant, plus grand que l'olivier, plus grand que la colline, plusgrand que la plaine, plus grand même que le Djurdjura emburnoussé desoyeux cumulus...

Quand vint le soir, la vache rentra toute seule à l'écurie.Selmane, Ammar, Laïfa, Menaouar et tous les voisins passèrent une

bonne partie de la nuit à le rechercher.Ce n'est que le lendemain qu'on le retrouva. Il dormait sous l'olivier en

regardant le ciel, les mains croisées sous la nuque, un sourire béat sur leslèvres.

Quand Selmane tenta de le réveiller, il recula horrifié. Naamane étaitraide et froid...

Selmane qui n'avait rien compris se tapota la panse et soupira: " le pau-vre ! il est mort comme il a vécu, sans rien connaître des douceurs de lavie..."n lFin.Terreur dans la ville

TRANCHE DE VIELE RETRAITE ET LE BERGER

(Par Mohamed Adjou)

N

Page 12: 20 mars 2013

Le Cahier SportifLe Cahier Sportif

USSI PRÉCIEUX AU PSG qu'enéquipe de France, BlaiseMatuidi est le Bleu qui a leplus joué cette saison. Pours’être imposé comme

incontournable, il risque la sur-chauffe. L'Uruguay et Evian-Thonon-Gaillard. Voilà les deuxseuls adversaires de l'équipe deFrance et du PSG qui n'ont pascroisé le chemin de Blaise Matuididepuis le début de saison. Deuxexceptions pour le vorace milieude terrain défensif qui, depuis ledébut de saison, enfile lesmatches comme des perles.Parisien le plus utilisé parAncelotti, Blaise Matuidi, quiaffiche déjà 47 matches aucompteur (soit déjà quatorze deplus que l'an passé), est le joueurde l'équipe de France qui aempilé le plus de minutes depuisaoût (3745).

Il devance assez largement,parmi les autres joueurs dechamp, Mathieu Valbuena(3582), Patrice Evra (3510), DimitriPayet (3415) et Maxime Gonalons(3356). "Je m’inquiète un peu dele voir jouer quatre-vingt-dixminutes tous les quatre jours", sesouciait Deschamps au début dumois. "J’étais fatigué après lematch face à Nancy. Je ne suispas une machine mais j’ai un boncoffre et une grosse capacité derécupération. Je ne me prendspas la tête", lui a indirectementrépondu le Parisien dans lescolonnes du JDD. "Quand je suissur le terrain, je mets les œillères etje fonce. J’ai des copains quijouent beaucoup moins et je vois

leur déception ce serait leur man-quer de respect de me plaindre.On me donne la chance de jouer“Blaise, ferme ta bouche même sit’es fatigué !”Ligue 1, Coupe de France,Coupe de la Ligue, matches ami-caux ou matches qualificatifs à laprochaine Coupe du monde,l'ancien Stéphanois est de toutesles campagnes en club et ensélection. S'il ne souffle jamais,c'est avant tout parce qu'il s'est

rendu indispensable. Même avecMotta, Verratti, Beckham ouChantôme, Matuidi est l'optionprioritaire de Carlo Ancelotti quile justifie assez facilement"Matuidi n’a pas de problème.C’est un joueur en bonne condi-tion, avec des forces sur le terrain.Ça n’est pas un problème pour luide jouer. C’est un joueur fantas-tique tout le temps", s'est emportéle technicien italien après le nul àSaint-Etienne (2-2). En équipe de

France, comme au PSG d'ailleurs,il n'a pas démarré la saison dansla peau d'un titulaire indiscutable.Mais la blessure de Rio Mavuba,destiné au rôle de sentinelle audébut du mandat deDeschamps, l'a propulsé dans leonze. Si sa dernière sortie face àl'Allemagne n'a pas été à la hau-teur de ses dernières apparitionsen Bleu, Matuidi peut être consi-déré aujourd'hui comme unincontournable de l'équipe-typede Deschamps."Il a un rendement de très hautniveau avec son club. Il a été trèsperformant avec l’équipe deFrance sur les matches qu’il a euà jouer. Je ne me pose pas deréelle question sur son niveauaujourd’hui", a témoigné le sélec-tionneur de l'équipe de Francece lundi à Clairefontaine."Matuidi nous aide beaucoup.C'est plus facile avec un joueurqui récupère énormément deballons, il est très important", arenchéri Laurent Koscielny.Les sponsors l'ont bien compris. Sanotoriété naissante et son rôleessentiel chez les Bleus ont pousséNike, équipementier de l'équipede France, à le choisir commeégérie pour la sortie du nouveaumaillot extérieur des Tricolores."C’est le meilleur joueur françaisactuellement", a résumé sonagent Jean-Pierre Bernès dans LeParisien. Dire que pour la pre-mière journée de Ligue 1 face àLorient (2-2), Carlo Ancelottil'avait laissé sur le banc. Matuidisur la touche ?. n l H.R

COUPE DU MONDE 2014Matuidi, incontournable...

et infatigable ?

BECKHAMl L'ANCIEN attaquant de Liverpool, du RealMadrid et de Manchester United, Michael Owena décidé de mettre un terme à sa carrière à la finde la saison. Joueur de Stoke City depuis 2012,l'ancien international anglais (99 sélections) n'adisputé que sept matches avec les Potters. Ballond'Or en 2001, Michael Owen était surtout unefigure emblématique du club de Liverpool, où ilavait débuté en 1997. Pendant sept ans, il avaitporté les couleurs des Reds avant de rejoindre leReal Madrid pour une saison qui n'a pas été aussiprolifique qu'il l'aurait souhaité. Owen décide alorsde prendre un nouveau départ en Angleterre ens'engageant pour Newcastle. Quatre saisons, 79matches et 30 buts, l'Anglais a retrouvé la forme.Suffisamment pour attirer Manchester United qu'ilrejoint en 2009. Pendant trois ans, il a été soumis àla lourde concurrence de Wayne Rooney, DimitarBerbatov, Chicharito ou encore Danny Welbeck.

Son but décisif lors du derby face à ManchesterCity (4-3) restera comme l'un de ses plus beauxsouvenirs à United. En 2012, les Red Devils déci-dent de ne pas renouveler le contrat de leurnuméro 7 et Owen s'engage avec Stoke City. A33 ans, l'aventure touche à sa fin pour l'un desattaquants les plus talentueux de ces dernièresannées. nL’Info

AVID BECKHAM, se trouve en Chine pour hono-rer son tout frais contrat d’ambassadeur de laChinese Super League, le grand championnatdu pays. Un contrat en or surlequel circule plu-sieurs chiffres depuis quelques semaines. Dans

son édition de ce mardi, France Football avance, luiaussi, la somme déjà vue sur plusieurs sites anglais: 50à 60M€ sur 5 ans. Le CSL aurait déjà mis 5M€ sur latable et placerait donc plus de 10M€ par an dans lesprochaines années pour David Beckham.

Avec un seul contrat d’ambassadeur, Beckhamgagne plus que tous les autres joueurs du PSG saufIbrahimovic Une somme qui a de quoi bluffer. Avecun tel deal, qui pourtant se limite à un simple contratde représentant, le Spice Boy toucherait plus qu’unThiago Silva pour jouer (!) au PSG. Avec ce seulcontrat chinois toujours, Becks gagnerait d’ailleursplus que n’importe quel joueur parisien, exceptéZlatan Ibrahimovic. La somme a encore plus de quoibluffer quand on la compare aux contrats publici-taires des autres stars du football. Le Brésilien Neymar,par exemple, encaisse chaque année 12M€ de lapub, soit un peu plus que Beckham avec la Chine àl’avenir, mais pour honorer 11 contrats différents !

Une place dans les footballeurs les mieux payésassurée jusqu’à 42 ans même sans jouer…

En fait, si on fait le point, avec un seul contrat,Beckham peut presque s’assurer une place dans les20 footballeurs les mieux payés au monde pour les 5prochaines années. Karim Benzema ferme en effet lamarché du classement FF cette année avec 12M€.Dans 5 ans, David Beckham sera âgé de… 42 ans.On n’a pas fini d’entendre parler du Spice Boy. Entout cas côté business… n l R.S

A

D10M€ annuel pour être

l’ambassadeur chinois ?

"Quand je suis sur le terrain, je mets lesœillères et je fonce. J’ai des copains qui

jouent beaucoup moins et je vois leurdéception ce serait leur manquer de

respect de me plaindre. On me donne lachance de jouer “Blaise, ferme ta

bouche même si t’es fatigué !”’ENTRAÎNEUR adjoint de la sélection égyptiennede football des moins de 20 ans, MohamedSaad, a déclaré lundi que son équipe affron-tera l’Algérie mardi avec l’ambition de rempor-ter les trois points de la victoire afin d’assurer,

dès la 2ème journée, la qualification aux demi-finalesdu championnat d’Afrique des moins de 20 ans quise poursuit dans l’ouest algérien. "Nous n’avons pasde calculs à faire dans ce match. Nous pénétreronssur le terrain avec l’objectif de remporter les troispoints qui vont nous assurer un billet pour les demi-finales", a lancé l’assistant de Rabïe Yacine en pointde presse animé au stade Omar-Oucief à AïnTemouchent, théâtre de la rencontre (20h30) comp-tant pour la groupe A.

L’Egypte avait bien entamé la compétition envenant à bout du Ghana (2-1), alors que l’Algéries’était contentée d’un nul contre le Bénin (1-1), rap-pelle-t-on. "On a déjà oublié le premier match, et onest concentré sur celui suivant. L’Algérie a une bonneéquipe qu’on respecte, mais comme toutes les for-mations du monde, elle a ses faiblesses qu’on ten-tera de les exploiter dans ce match", a poursuivi lemembre du staff technique des "Jeunes pharaons".

Il a, en outre, évité de focaliser sur les individualitésalgériennes par lesquelles le danger pourrait arriverdans ce rendez-vous algéro-égyptien, ajoutant queson staff prendra en considération la force collectivede l’adversaire.

S’agissant du onze de départ, l’orateur a fait savoirqu’une décision finale sera prise à l’issue de la der-nière séance d’entraînement précédant l’empoi-gnade, et qui aura lieu lundi soir.

Mohamed Saâd, qui a souhaité le déroulement dela partie dans un fair-play total, s’est engagé àaccepter le verdict final de la partie, quel que soit sanature. n l R.S

TOUR INTERNATIONAL DE TIPAZA

’ESPAGNOL de l’équipe"Christina Watches", ZaballaConstantin, a remportélundi la première étape duTour international de Tipaza,

courue entre le ComplexeMohamed Boudiaf d’Alger et lacommune de Hamr El Ain (132Km), devant le marocain JelloulAdil et le Danois Pedersen Martin.

L’Espagnol Zaballa Constantin,qui endosse par la même occa-sion le maillot orange de leaderet le maillot vert du meilleur sprin-teur, a franchi la ligne d’arrivéeen 2h57.54, devançant le maro-cain de plus d’une minute (1’05)et le Danois d’une minute et dixsecondes. Le maillot à pois estrevenu au coureur Espagnol del’équipe "Torku Sekerspor", De LaFuente David, alors que celui dumailleur espoir (maillot Banc), aété endossé par l’ErythréenDebrestion Aron.

Le circuit emprunté par les cou-reurs, a connu une nouvelle foisdes problèmes d’ordre organisa-tionnels. Les organisateurs ont étécontraints d’arrêter la coursependant 20 minutes au niveau dela commune de Staouali. Lescoureurs se sont retrouvés devantun parcours encombré par la cir-culation. "Nous avons choisi d’ar-rêter la course pendant 20minutes au niveau de la com-

mune de Staouali, pourpermettre aux élémentsde la police et de laGendarmerie de mieuxdégager le parcours.Nous avons la responsa-bilité de protéger lescoureurs participant àcet évènement", adéclaré la portugaiseIsabelle Fernandez, pré-sidente de jury.

Schumacher Stefan apu conserver son maillotorange de leadergrâce au travail réalisépar ses coéquipiers en fin decourse. Juste après le départdonné à la sortie de la ville deStaouali, le ton a été donné pourvoir la première échappéemenée par 12 coureurs, dont levainqueur du circuit internationald’Alger, le Danois PedersenMartin et deux algériens, en l’oc-currence, Bourezza Abderahmanet Belmokhtar Abdelkader ( GSPétrolier).

A la sortie du col de Meurad(1ère catégorie), situé à 75 Km dela ligne de départ, le groupe detête (12 coureurs) a été rejointpar 4 coureurs dont l’AlgérienHichem Chaabane et ZaballaConstantin, le vainqueur de cettepremière étape de Tipasa. A 21kilomètres de l’arrivée (Oued

Boumel), le coureurs Espagnol del’équipe Christina Watches "alancé une échappée solitaire enprenant seul les commandes dela course dont il sera le vainqueur.

Inscrit au calendrier UCI-AfricaTour, le Tour internationalde Tipasa permettra aux trois pre-miers de chaque étape ainsiqu’au vainqueur du Tour, de gla-ner le maximum de points en vued’une qualification aux prochainschampionnats du monde decyclisme et les jeux olymmpiquesde Rio 2016.

La 2e étape du TourInternational de Tipasa aura lieumardi à partir du complexeMohamed Boudiaf (Alger) versAin Benian, sur un parcours totalde 117 Kilomètres. nL’Espagnol Zaballa Constantin

remporte la 1ère étape

A SÉLECTION ALGÉRIENNE de footballdes moins de 20 ans est appelée àsortir le grand jeu face à son homo-logue égyptienne pour gagner et serelancer dans la course à la qualifica-

tion aux demi-finales du championnatd’Afrique des nations Algérie-2013 et auMondial-2013, mardi au stade Omar Ouciefd’Aïn Témouchent (20h30) pour le comptede la 2e journée du groupe A. Accrochéspour leur entrée en lice face aux Béninoissamedi (0-0), les "Verts" ont "grillé" dès leurpremier match leur joker face à l’équipesupposée être la plus faible du groupe et

n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulentcontinuer l’aventure africaine "at-home".

Une victoire est plus qu’importante mardisoir face aux "Pharaons", d’autant plus queleur adversaire du jour se présentera sur leterrain revigoré par son succès face auGhana (2-1), un des favoris en puissancepour le sacre final, ce qui lui a permis deprendre d’emblée les commandes de songroupe. L’entraîneur national, Jean-MarcNobilo, le sait pertinemment d’ailleurs et ils’attend pour cela à une réaction positivede la part des siens. "La sélection égyp-tienne m’a laissé une bonne impression lors

de sa première rencontreface au Ghana. L’attaqueet le milieu de terrain sont sesatouts majeurs. Pour la bat-tre, il faudra être tout simple-ment à 100% de ses capaci-tés" a-t-il ainsi dit.

"Pour y parvenir, il faudraimposer notre jeu fait depasses courtes et d’incur-sions rapides des deux côtés.Il n’est pas question de

refaire la prestation du premier matchcontre le Bénin", a-t-il promis.

L’aspect psychologique sera très impor-tant et déterminant dans cette partie. Leséquipiers du défenseur central MokhtarToumi sont ainsi tenus de bien se comporterface à la grosse pression du public,attendu en masse pour soutenir les "jeunotsalgériens" comme il l’avait fait contre leBénin. L’affiche Algérie - Egypte sera pré-cédée par le match Ghana - Bénin à partirde 17h30. nL

L

"Face à l’Algérie, on jouera pour la gagne"

Seule la victoire compte pour les Verts

MOHAMED SAAD

ALGÉRIE-EGYPTEl LE SÉLECTIONNEUR de l’équipe algérienne de football, Vahid Halilhodzic, ani-mera samedi prochain (11h00) un point de presse au centre de presse du com-plexe olympique Mohamed-Boudiaf d’Alger, dans l’optique du match face auBénin, mardi 26 mars à Blida (20h30), comptant pour la 3e journée (Gr 8) des élimi-natoires du Mondial 2014. Les coéquipiers de Sofiane Feghouli entameront, en pré-vision de ce match, un stage de préparation à partir du 20 mars au Centre tech-nique national de la FAF de Sidi Moussa. A l’issue de la 2e journée, l’Algérie par-tage la seconde position avec le Mali (3 pts), à une longueur du Bénin, leader dugroupe. Le Rwanda occupe la dernière position du groupe avec un point.Lors de la 3e journée, le Mali sera opposé au Rwanda, le 22 mars, alors quel’Algérie accueillera le Bénin le 26 mars. nL

"Il a un rende-ment de trèshaut niveau

avec son club. Ila été très per-formant avecl’équipe de

France sur lesmatches qu’il aeu à jouer. Je neme pose pas deréelle questionsur son niveauaujourd’hui", a

témoigné lesélectionneurde l'équipe de

FranceClairefontaine."Matuidi nous

aide beaucoup.C'est plus facileavec un joueurqui récupère

énormément deballons, il est

très important",a renchéri

LaurentKoscielny.

Les sponsorsl'ont bien com-pris. Sa noto-

riété naissanteet son rôle

essentiel chezles Bleus ontpoussé Nike,

équipementierde l'équipe deFrance, à le

choisir commeégérie pour lasortie du nou-veau maillotextérieur des

Tricolores.

N°591/1408 du Mercredi 20 Mars 2013

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"Matuidi n’a pas deproblème. C’est un

joueur en bonnecondition, avec desforces sur le terrain.Ça n’est pas un pro-

blème pour lui dejouer. C’est un

joueur fantastiquetout le temps"