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No. 8 - Automne 2014

Canada’s Premier Magazine for Professional Photographers

Image de la page couverture par: Gina Yesnik MPA

HISTOIRESACCREDITATION :3 HISTOIRES QUI VOUS INSPIRERONTCamille Fortin BenslerCharmaine ToewsJosée Talbot

Photographie noir et blanc

Inspiration

L'élément viral

Ayez-le par écrit

Un art disparu?

Du passé

De tout studio

Contrats avec vos clients

Trois

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GALLERIE - AUTOMNE 2014 CONTENU

Un mot de la Présidente des PPOC ............................................. 4Calendrier des événements .......................................................... 5 Êtes-vous un photographe professionnel accrédité? ..................... 26

Mon PPOC .................................................................................. 29Concept de la page couverture ..................................................... 30

Dans ce numéro

24Photographie noir et blancpar Iden Ford

22Inspiration du passépar JuliAnne Jonker

L'élément viral du tout studiopar Mark Laurie

18Ayez-le par écrit, contrats avec vos clients par Dan Pollack

07

Camille Fortin BenslerMariage formel

8Charmaine ToewsPortrait de couple

10Josée TalbotÉquine

12

ACCRÉDITATION : 3 histoires qui vous inspireront

Concept de couverturepar: Gina Yesnik

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Bienvenue à GallerieDe votre présidente des PPOC

2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bureau des PPOC209 Light StreetWoodstock ON Canada N4S 6H6www.ppoc.ca

Bureau: (519) 537-2555Sans frais: (888) 643-PPOC (7762)Fax: (888) 831-4036Courriel: info@ppoc.ca

Tous les droits sont réservés. La reproduction de tout matériel apparaissant dans ce magazine, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation de l'éditeur, est strictement interdite. Les opinions exprimées par les auteurs ne reflète pas nécessairement les opinions des PPOC et l'éditeur.

Joignez-vous Professional Photographers of Canada!

PPOC est heureux de vous présenter sa publication, Gallerie. Avec des lauréats, des articles de fond, des informations éditoriales, services aux membres, et de la publicité, Gallerie est le magazine par excellence pour les Photographes professionnels à travers le Canada.

Diffuseur: PPOCBureau: 519-537-2555Courriel: info@ppoc.ca

Editeur: Louise GingrasCourriel: editor@ppoc.ca

Directrice de publicité: Jillian Chateauneuf Courriel: advertising@ppoc.ca

Traducteur: Claude Wauthier

AbonnementTous les membres PPOC reçoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes. Pour être ajouté à notre liste de diffusion contacter le bureau de PPOC à info@ppoc.ca en indiquand votre province de résidence. Des exemplaires additionnels de Galleire sont $6.95, plus frais de poste.

Publicité Gallerie est publié 3 fois par année; Hiver (version numérique en ligne)Été (imprimé et version numérique en ligne)Automne (version numérique en ligne)

Un forfait publicitaire unique assurera votre espace publicitaire dans les trois numéros.

Page complète: 925$ / annéePage complète intérieure (intérieur ou extérieur) 1075$ / année Page cpmplète dos de couverture 1300$ / annéeDemi-page: 600$ / annéeQuart de page: 375$ / année

Les partenaires commerciaux de PPOC ont un escompte de 20%. Pour réserver votre espace publicitaire contactezl'éditeur.

SoumissionsLes articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l'éditeur pour examen

Au cours des derniers mois, l’association des Photographes professionnels

du Canada (PPOC) a vu de nouveaux changements très emballants. Depuis le 30 septembre 2014, nous sommes maintenant une seule association unifiée ! Cela signifie que les PPOC fonctionnent maintenant comme une entité unique, avec tous ses membres régis par un ensemble unique de règlements. Cette rationalisation des services est le résultat d’un travail énorme qui se traduit par de grandes améliorations pour nos membres et leurs régions. Le conseil d'administration des PPOC a plusieurs projets en vue et son objectif principal, au cours des prochains mois, sera l’adhésion, plus spécifiquement améliorer l’expérience des membres. Nous allons lancer notre nouveau SGI (système de gestion de l’information) dans les semaines à venir, qui donnera une nouvelle apparence à notre site internet. Permettre aux membres de communiquer rapidement et facilement avec le bureau national, leur donner un accès direct à leur profil afin de le mettre à jour, et de nombreuses améliorations positives. De tels projets propulsent les PPOC à un autre niveau en terme d’amélioration du service à nos membres et la croissance de notre association. Au cours de l’année à venir, les PPOC offriront de nouveaux bénéfices et mettrons en place des programmes qui aideront les membres à naviguer à travers les méandres de l’association et de leur adhésion individuelle, afin que tous en retirent une valeur maximale. Votre adhésion l’association des PPOC ne devrait jamais être une dépense, mais plutôt un investissement dans votre carrière de photographe.

Sincèrement, Tina Weltz, MPA

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SVP, visitez ppoc.ca pour la mise à jour régulière.

13 ......................................................Date butoir pour soumettre les demandes d’accréditation PPOCJUL

5 .........................................................Date butoir pour soumettre les demandes d’accréditation PPOCOCT

1-2 ............ Activité de formation pour les photographes. Congrès et remise des prix, Edmonton AB3......................................Branche de l’est de l’Ontario, Terry Jay, Le portrait créatif, Location TBA ON4.............Branche de l’ouest de l’Ontario, atelier sur le marketing et les médias sociaux, Cambridge ON7..........Branche centrale Alta, Comment fixer les prix? Que valez-vous? Mark Orenstein, Calgary AB8.............................................................................................Congrès annuel du Manitoba, Winnipeg MB10 ...........................................Branche insulaire de la C.-B., lunch sur les médias sociaux, Victoria BC17 .................................. Branche Lower Mainland C.-B., le studio de mariage Jonetsu, Vancouver BC17 .................................De huissier à photographe, Geneviève Trudel et soirée de Noël, Montreal QC17 ........................AB Branche Centrale, Quoi changer? Que valez-vous? Mark Orenstein, Calgary AB19 ...................................................... Branche Hamilton – Niagara de l’Ontario, Marketing, Pelham ON20 ...........Branche de l’est de l’Ontario, Salon de l’image national et régional pour les membres, ON25 ...................................................... Panel composé d’experts et mise à jour régionale, Winnipeg MB

NOV

1....................................................................... Branche de l’est de l’Ontario, soirée de Noël, Ottawa ON 2................................................................. Branche de l’ouest de l’Ontario soirée de Noël, Ingersoll ON4....................................................Branche du nord l’Alberta, rencontre sociale de Noël, Edmonton AB5.........................................................................................Vin et fromage de la Présidente, Winnipeg MB7......... Branche du nord de la C.-B., projet Help Portrait, Église anglicane St-Micheal, Prince George BC8................................ Branche centrale Alberta, session remue-méninges pour la nouvelle année, AB8........................................... Branche C.-B. Lower Mainland, rencontre sociale de Noël, Vancouver BC17 ..........................................Branche Hamilton – Niagara de l’ontario, soirée de Noël, St. David’s ON

DEC

2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 ...........................................Branche centrale de l’Alberta, lancement de la nouvelle année AED, AB15 .................................................. Date butoir pour soumettre les demandes de points mérites PPOC19 ............................................................ Branche centrale de l’Alberta, réunion, Conférencier AED, AB

JAN

2 ..........................................................Date butoir pour soumettre les demandes d’accréditation PPOC16 .........Branche centrale de l’Alberta, Photographie en gros volume, Chris Stambaugh, Calgary AB18 ...................Première date pour soumettre vos photos pour le Salon national de l’Imagerie PPOC

FEB

4 ...................................Date butoir pour soumettre vos photos au Salon national de l’Imagerie PPOC16 ........................... Région du Québec, la photographie commerciale, Luc Charpentier, Montréal QC

MAR

7 .........................................................Date butoir pour soumettre les demandes d’accréditation PPOC25-26 ....................Jury PPOC pour les accréditations, hôtel Shareton on the Falls, Niagara Falls ON25-28 ...............Congrès national de l’Imagerie canadienne, hôtel Shareton on the Falls, Niagara ON

APR

2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Calendrier des événements

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Conseils importantsIl existe beaucoup de ressources disponibles afin d’en apprendre davantage sur les contrats et vous pouvez trouver des exemples utiles — en particulier, sur le site des PPOC dans un proche avenir. Mais comme point de départ, c’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un avocat expérimenté afin de vous aider à créer des modèles de contrat de base conçus spécifiquement pour votre travail. Oui, je sais que cela peut paraitre insensible provenant d’un avocat, mais cela vaut grandement la peine de payer certains frais initiaux de sorte que non seulement vous ayez un contrat adapté à vos besoins, mais aussi pour s’assurer que vous comprenez le sens de la terminologie dans votre contrat et que vous soyez en mesure de l’expliquer à votre client.

Dan Pollack est un avocat de Toronto qui se spécialise dans le droit d’auteur et le droit des contrats, en aidant les artistes tels que photographes, cinéastes, musiciens et écrivains et obtenir la valeur juste de leur travail. Dan a le droit de pratiquer en Ontario et en Californie. Il peut être contacté à dan@danpollacklaw.com et à travers son site web www.danpollacklaw.com.

Importantes clauses du contrat• Qui, quand et où — Identifiez clairement avec qui vous

convenez une entente et comment vous pouvez retracer le client. Incluez la date, l’heure et l’emplacement où vous fournissez vos services.

• Les services et les produits livrables — Inscrivez exactement les services que vous souhaitez offrir, ce que vous livrerez comme produit final, comment et quand vous le livrerez.

• Paiement — Spécifiez très clairement les modalités et les échéanciers des paiements. Assurez-vous que le montant initial constitue les « frais de réservation » et sont non-remboursables car c’est plus facile de l’appliquer devant la loi qu’un « dépôt ». Spécifiez les frais additionnels exigibles tels que les produits livrables supplémentaires, les déplacements, repas, etc.

• Droit d’auteur — Vous possédez automatiquement le droit d’auteur si vous créez la photo, mais votre client peut ne pas être au courant — surtout depuis que la loi a récemment changé pour les œuvres qui ont été commandées. Réglez cette question dans votre entente. Il est également important de régler cette question séparément avec votre assistant si vous en avez un.

• Contrôle artistique – Cela vous appartient — vous choisissez les photos que vous allez remettre.

• Exclusivité — Si c’est un évènement où vous êtes le seul photographe professionnel y travaillant, assurez-vous que votre client ainsi que ses invités coopèrent afin que vous puissiez faire votre travail.

• Utilisation du client — Ceci est particulièrement important dans l’ère des médias sociaux. Soyez précis sur ce que votre client peut et ne peut pas faire avec les photos et comment elles devraient apparaître (filigranes, etc,). Cela peut être l’occasion de promouvoir votre travail, mais vous ne voulez pas que votre travail soit réutilisé ou exploité commercialement.

• Autorisation — Obtenez une autorisation de publication de la part du modèle afin de pouvoir utiliser les photos pour vos propres fins promotionnelles, mais gardez à l’esprit que cela peut être une question sensible — en particulier si votre client ou ses invités sont des personnalités publiques.

• Langage « juridique » — Cela comprend l’indemnité : votre client est responsable si quelqu’un vous poursuit en justice pour quelque chose dont il était la faute, et la limitation de responsabilité : la limite des dommages-intérêts si quelque chose va mal.

Vous venez de recevoir votre premier travail important en photographie. Vous êtes naturellement heureux de cette opportunité et vous entrevoyez les possibilités futures. Mais avant de sabrer le champagne, vous voulez vous assurer que vous avez un accord écrit avec votre client. Avoir une entente claire et complète avec votre client permet non seulement de protéger vos droits, il contribue également à éviter les malentendus avec votre client. Le but de cet article est de vous fournir un aperçu de base, non exhaustif, de certaines dispositions importantes à inclure dans vos contrats et quelques conseils utiles.

Les contrats avec vos clients – mettez-les par écrit

Avoir une entente claire et complète avec votre client permet non seulement de protéger vos droits, il contribue également à éviter les malentendus avec votre client.

Article de Dan Pollack at Dan Pollack Law

Camille Fortin Bensler, Vancouver, CB

Accréditation Mariage formel

et l’émotion reliés à la photographie de mariage. Elle vise un maximum de diversité dans ses poses et se concentre principalement sur l'émotion authentique qui se manifeste entre les couples. Les photos qu'elle a soumises dans la catégorie mariage formel respectaient les exigences classiques de cette catégorie. En plus de remettre des photos de style journalistique et artistique, Camille croit que c’est important de créer des photos de mariage classiques et intemporelles.Camille et son mari enseignent la photographie, et font des présentations sur la photographie lors de conférences. Ils aiment redonner à la communauté des photographes, en aidant d'autres photographes. En partageant leurs expériences personnelles, ils motivent d'autres photographes à fonder leur propre entreprise photo de mariage pour soutenir leur famille et s’accomplir en tant qu’artiste.

Camille Fortin Bensler a photographié son premier mariage quand elle avait seulement 19 ans. Elle était inscrite au programme de baccalauréat international

en art à son école secondaire. Le projet de photographie qu’elle a présenté au moment de recevoir son diplôme a été exposé dans un centre commercial local. La mère de la mariée a vu l’exposition de Camille et lui a demandé d'être la photographe du mariage. Initialement, ce n’était pas son intention de se consacrer à plein temps à la photographie, mais grâce à son côté entreprenariat, elle était en mesure de constater l'impact positif qu'elle pouvait avoir sur la vie des gens à travers la photographie. En 2000, Camille a officiellement inauguré JONETSU STUDIOS, une boutique et studio dédié à la photographie de portrait et de mariage. En 2011, Camille et son mari Chadwick Bensler ont été reconnus par le magazine American Photo comme « l'une des dix meilleures photographes de mariage au monde », et en 2012, ils ont été invités par Canon en tant « qu’explorateurs de la lumière du Nord ».Camille décrit que son style de photographie personnel est plus du genre éditorial/photojournalisme. Elle aime créer des photos du moment présent et toute la technique

Toutes les photos par: Camille Fortin BenslerArticle par: Alicia Kingsland Camille Fortin Bensler

Photo par: Chadwick Bensler

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Charmaine Toews, Steinbach, MB

Accréditation Portrait de couples

la capter sur pellicule. « Pour chaque séance de photos famille, je fais des photos de couple avec les parents sans leurs enfants », dit-elle. « J’essaie à ce moment de les encourager à revivre leur romance, même si leurs enfants jouent à proximité. » C’est la septième accréditation que Charmaine reçoit. Son répertoire comprend portrait environnemental de famille, portrait environnemental, mariage environnemental, portrait de nouveau-né, portrait de bébés et enfants et maternité. Elle a récemment présenté des photos afin de recevoir une accréditation dans la catégorie portrait et tentera par la suite pour portrait de famille. « C’est amusant de voir combien je peux en obtenir », dit-elle. Elle accroche toutes les photos de ses accréditations au mur de son atelier afin que ses clients puissent constater la qualité du travail qu’elle offre. « Je veux qu’ils sachent qu’ils sortiront du studio avec des photos qu’ils apprécieront », dit-elle.

C’est lorsqu’elle suivait un cours au secondaire sur la photographie en chambre noire que Charmaine Toews est tombée en amour avec la photographie.

Son histoire d’amour s’est poursuivie à l’université. Elle s’est portée volontaire pour créer l’album souvenir de l’année pour être en mesure de continuer de faire de la photographie. Après l’obtention de son diplôme, les gens ont commencé à lui demander des photos-portraits, même si elle travaillait déjà au service graphique de son école. En 2000, Charmaine a commencé sa carrière en tant que photographe de mariage. Son entreprise a par la suite pris de l’expansion lorsque les couples qu’elle a photographiés lors de leur mariage ont commencé à avoir des enfants et lui ont demandé des photos de famille. Elle a alors changé son orientation vers le portrait, lui permettant ainsi de faire beaucoup de son travail dans son atelier à la maison. En tant que maman à plein temps avec trois enfants, être capable de travailler dans son studio à la maison a certainement ses avantages. Pour ses portraits de couple, Charmaine traite chaque couple comme s’ils étaient nouvellement mariés. Elle croit que chaque couple a sa propre énergie, et travaille fort pour

Toutes les photos par: Charmaine ToewsArticle par: Alicia Kingsland Charmaine Toews

Photo par: Oohlala Photography

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JOSÉE TALBOT, Saint Apollinaire, QC

Accréditation Équine

pour mieux connaître l’organisation. Elle a aimé ce qu’elle a vu et est devenue membre. Elle a alors appris qu’elle pouvait obtenir une accréditation et a décidé de soumettre des photos sans trop d’attente. Elle est très fière d’avoir obtenu sa première accréditation et poursuit son travail afin d’en obtenir une deuxième en beaux-arts. Josée travaille présentement sur un projet qui, elle l'espère, aboutira d’ici cinq ou six ans à une exposition de ses photographies. Le sujet de l’exposition sera la photographie beaux-arts de chevaux. Lorsque les gens regardent son travail, elle aimerait vraiment qu’ils sentent son amour des chevaux et voient que ce sont des créatures merveilleuses.

Josée Talbot a une véritable obsession pour les chevaux depuis qu’elle est bébé. Elle chevauche depuis environ 40 ans et a fait partie du circuit régional

et provincial. Quand elle a vendu son dernier cheval en 2008 et a décidé d’acheter son propre équipement photo, il allait de soi que les chevaux seraient le sujet de son travail photographique. Elle a commencé à prendre des photos de chevaux et d’expositions équines pour le plaisir, car c’était un sujet qu’elle connaissait vraiment bien. Mais cela a pris peu de temps avant que les gens lui demandent d’acheter ses photos et en moins d’un an, elle s’est lancée dans la photographie d’expositions équines avec deux de ses amis. Josée a depuis quitté le monde des expositions et travaille principalement en tant que graphiste, mais elle trouve encore le temps de créer de belles photos de son animal préféré. Josée est récemment devenue membre PPOC. Elle a joint l’association en mars 2014, après qu’un ami lui en ait parlé. Elle a d’abord consulté la page Facebook

Toutes les photos par: Josée TalbotArticle par: Alicia Kingsland Josée Talbot

Photo par: Vanessa Dubé-Caron

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qu’ils vendent. Ils s’attendent à obtenir des impressions qui traduisent bien leur travail. The Lab Works est très au fait de ces besoins et fournit des services qui rencontrent les exigences les plus strictes de chaque photographe professionnel. Leur site internet propose une section intitulée « conseils pour les professionnels qui utilisent le numérique » (en anglais seulement) et qui contient des conseils afin de maximiser leurs services et ainsi obtenir les meilleurs résultats possibles.

Aujourd'hui, les photographes professionnels sont intimement impliqués dans toutes les phases du processus photographique du début à la fin.

Trouver la bonne entreprise qui assure des impressions de qualité professionnelle est un défi de taille parmi le dédale d’entreprises qui ne cesse d’apparaitre et de disparaitre. Une solution possible est de dénicher les entreprises qui ont continué de fournir avec succès des services de qualité au cours des années en dépit de la rapidité incroyable des changements dans l'industrie de la photo. Ces entreprises ont prouvé leur capacité d’adaptation aux changements en continuant d’offrir des produits qui égalent ou dépassent leurs concurrents.

Le laboratoire The Lab Works (http://thelabworks.com), situé à Winnipeg, est une de ces entreprises qui sert la communauté photographique canadienne depuis 1988. La façon la plus facile de découvrir leur vaste sélection de produits est de parcourir leur site internet, agréablement conçu. Les photographes professionnels travaillent dur afin de tirer le meilleur de chaque photo

Impression de qualité professionnelle

Conseils pour la photo numérique

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D’ailleurs, nous pouvons lire sur leur site internet :« The Lab Works offre la gamme complète de tous les produits reliés à l’imagerie, et ce depuis plus de 20 ans. Nous avons la passion et le savoir-faire. Chacun de nos techniciens experts possède en moyenne plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’industrie photo. Nos imprimantes numériques sont à la fine pointe de l’art, et les modèles les plus récents offerts par les fabricants. » The Lab Works fournit des services photographiques à 32 membres des PPOC. Cela en dit long à propos de la qualité de leurs produits et services. À ce propos, Rebecca Croft, membre des PPOC écrit : « Depuis le tout début de mon entreprise il y a 10 ans, c’est au laboratoire The Lab Works que je confie mes photos. Le personnel est compétent, professionnel, gentil et drôle! The Lab Works offre des produits et services fantastiques, et je sais que peu importe le travail d’impression que je leur demande, il sera fait dans les règles de l’art. »

Depuis le tout début de mon entreprise il y a 10 ans, c’est au laboratoire The Lab Works que je confie mes photos. Le personnel est compétent, professionnel, gentil et drôle!

Suite à la page 16

The Lab Works1847 Main StreetWinnipeg, MBR2V 2A41-800-465-8998thelabworks.com

Nouvelle Adresse

* supplement payé

Karen Hunter, p h o t o g r a p h e accréditée des PPOC, ajoute : « Changer pour adopter The Lab Works a été la meilleure décision que j’ai prise pour mon entreprise en photographie. En 2007, je suis devenue une de leur nouvelle cliente et j’ai immédiatement compris pourquoi ils ont une si bonne réputation à Winnipeg ».

The Lab Works est partenaire commercial de longue date des PPOC. De nombreux membres ont eu l’occasion de voir leurs produits au cours des congrès annuels de l’Imagerie canadienne. The Lab Work est très fier de servir la communauté des photographes canadiens et le personnel prend le temps nécessaire afin de s’assurer que chaque photographe professionnel reçoive le meilleur service possible qui rencontre leurs attentes. Ils ont récemment déménagé à un nouvel endroit afin d’offrir des services encore meilleurs. Encouragez-les en les contactant. Vous serez surpris!

Changer pour adopter The Lab Works a été la meilleure décision que j’ai prise pour mon entreprise en photographie.

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Karen Hunter

The Lab Works

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servir de la nourriture aux personnes qui ont faim jusqu’à ce que son quart de travail soit terminé. Pour l’autre, c’est faire vivre une expérience et la nourriture en est son prétexte, elle est accessoire. Vous devriez comprendre que vivre une meilleure expérience procure un meilleur retour.C’est le moment de vous placer dans les souliers de votre client. Si votre photographe vous a simplement remis la liste de prix pour ses agrandissements ou plutôt vous fait vivre une expérience agréable, quelle situation croyez-vous vous fera dépenser le plus ?Ok, j’avoue qu’il y a des vendeurs sordides et irritants un peu partout. Il y a des vendeurs sans scrupule qui vendent de façon rusée des condos à temps partagés, par exemple. C’est une machine et une fois que vous mettez le doigt dans l’engrenage vous avez peu d’espoir d’en sortir totalement indemne. Alors, faisons face à cette réalité qui est l’approche des ventes utilisée dans les années 70. Je crois que quand les gens disent qu’ils ne veulent pas se faire vendre quelque chose, ils disent vraiment qu’ils ne veulent pas être manipulés, forcés, ou coincés à acheter quelque chose d’une personne en qui ils n’ont pas confiance. Ils ne veulent pas être ou se sentir abusés ou ne pas obtenir la juste valeur en vivant une expérience où ils se sentent impuissants et mal à l’aise. La situation où vous êtes inondé d’informations qui paraissent sans importance est tout aussi mauvaise. Caché derrière un sourire inoffensif, on déverse une foule d’informations ennuyeuses, tous les détails, tous les choix, toutes les caractéristiques techniques avec les options. J’ai entendu une conférencière expliquer que cela lui a pris 45 minutes pour passer à travers dans la liste des prix qu’elle offrait, et par la suite, elle a planifié sa séance photo avec eux. Cela a pris 20 minutes. Ne confondez pas surcharge d’information, aussi intéressante soit-elle, avec la bonne façon de vendre. Vous devez comprendre clairement ce que la vente n’est pas. Vendre n’est pas quelque chose que nous faisons aux gens, mais pour les gens. Vendre, c’est beaucoup plus l’écoute que la parole. Savoir ce qu’une chose n’est pas, aide beaucoup à accepter ce qu’elle est. Vendre... cela commence avant de photographier votre client, avant de les rencontrer, avant même de savoir qui ils sont. D’abord et avant tout — les gens achètent seulement de personnes en qui ils ont confiance à moins de ne pas avoir d’autre choix. (ps: le choix est vaste avec les photographes.) Plus ils ont confiance, plus ils investiront dans leurs photos.Les gens aiment se sentir à l’aise et en sécurité, détendus

Vendre. . . . Une si mauvaise réputation ! Peu de mots donnent autant de sueurs froides. J’ai parcouru des sites de photographes qui affirment dès qu’on ouvre

la page où se retrouvent les prix : « Nous ne vendons pas » ou « Nous ne vous vendrons rien. »Au cours de mes présentations, j’ai eu des photographes qui disaient à quel point ils éprouvaient de la difficulté à arriver et plus tard avouer avec une grande fierté qu’ils ne sont pas l’un de ces studios qui forcent leurs clients à passer à travers tout un processus de vente. Voici la partie la plus délicate pour eux, et si vous saisissez pleinement ceci, c’est que vous êtes sur la bonne voie pour vous améliorer. Si un client achète une photo, imprimée ou numérique, c’est que vous l’avez vendue. À ce moment, le chapeau que vous portez est celui d’un vendeur. Vendre n’est pas vraiment compliqué ou un processus machiavélique. De fait, lorsque vous entrez en interaction sociale, vous êtes constamment en train de vendre quelque chose. Par exemple, vous avez réussi une vente quand quelqu’un vous apporte le café que vous avez demandé. C’est vous qui leur avez demandé le café, et de fait, vous êtes encore un meilleur vendeur si la personne paie le café. Une serveuse arrive à votre table en vous demandant : « Que désirez-vous ? », en laissant tomber le menu devant vous. Ou encore, après avoir tiré votre chaise pour vous aider à vous assoir, la dame très bien vêtue et pleine d’énergie vous dit, « Mon nom est Suzie et je m’occuperai de vous ce soir. Nous avons des plats qui vous feront vivre une expérience gastronomique étonnante, à partir de... ». Les deux vendent ; ne vous méprenez pas. Pour une, c’est juste une étape pour

Terrifiant ou mystifiantVendre : La pierre angulaire de tout studio.

Vendre n’est pas quelque chose que nous faisons aux gens, mais pour les gens

Article par Mark Laurie, MPA, SPA, F/PPOC

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dans un environnement familier. Ce n’est pas uniquement physique, comme le style de la décoration ou les couleurs. C’est également émotif, les valeurs qui les entourent, les attitudes... leur culture en quelque sorte. En dialecte populaire, ils cherchent à faire des affaires avec d’autres membres de leur tribu. Une tribu est un groupe qui partage les mêmes valeurs, appréciations et ont même des statuts semblables. Prenez alors conscience de votre style ; avec qui êtes-vous à l’aise, qui est à l’aise avec vous et adapter votre message honnêtement à ce groupe. Votre studio, vos équipements et votre style de photo doivent être cohérents. Ils parlent d’une seule voix : attendez-vous à ceci, c’est ce que je suis. Avant même de vous rencontrer, vous vous sentez honnête et digne de confiance pour eux. Concevez vos messages de marketing, vos échantillons d’impressions, le contenu des médias sociaux, tout afin d’affirmer ce que vous êtes. Soyez prêt pour eux. Vous devez mémoriser vos options d’investissement, les formats d’impression, emballages, etc. Si c’est trop complexe ou s’il y a trop d’éléments, réduisez et simplifiez. Affichez ce que vous aimeriez acheter. Vous devriez cependant avoir quelque chose d’exorbitant pour commencer votre présentation. Quelque chose que seulement quelques-uns pourraient considérer. Non pas que vous vous attendez à vendre, mais plutôt pour dresser la table, établir le point de départ. C’est un bonus si quelques-uns achètent, mais ce n’est pas assez audacieux si tous vos clients se le procurent. Par exemple, vous pourriez avoir une photo 40x50 pouces

sur toile, remplie de facteurs « wow », également avec des prix « wow ». Vos photos murales doivent être bien éclairées et affichées avec goût. Elles ont besoin d’espace pour respirer et permettre aux clients de les apprécier. Les clients ne voient pas les photos que vous créez, ils ne connaissent pas, ou se soucient vraiment peu, des gens sur les photos. Ils veulent ressentir l’expérience que vous créez. Si vous ne créez pas une expérience unique alors, prenez les moyens pour créer un catalogue mural.Des clients potentiels vous appellent ou vous contactent. Au cours de ce premier moment, le premier, certains peuvent être confus quant au but exact de leurs besoins. Ce n’est pas le moment d’essayer de vendre votre photographie. Vous n’avez aucun rapport avec eux, pas d’histoire, pas de relation. Ce que vous essayez de leur vendre est l’idée de venir vous voir afin de parler de vous. Si vous accomplissez cela, c’est votre point de départ. Une fois au studio, accueillez-les en leur offrant quelque chose à boire en prenant leurs manteaux. Ces moments accueillants créent une atmosphère de confiance. Guidez-les en passant devant vos photos accrochées et en leur racontant quelques histoires à leur sujet. Ce que vous voulez accomplir pendant cette courte période est de permettre à vos clients de se faire une idée sur vous, s’ils aiment ce qu’ils observent, s’ils se sentent à l’aise de faire affaire avec vous. Vous voulez

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comme si vous en vendiez beaucoup. Courte pause afin qu’ils absorbent l’information, puis expliquer les détails derrière sa création. Mentionnez toujours le prix d’abord, puis la description après. Vous descendez alors dans votre liste d’options et donner les prix de mémoire, en les indiquant. Vous leur montrez un album, ou des échantillons, pour qu’ils voient les impressions plus petites et vous leur remettez en main. Ensuite, vous passez à la vente. Ne leur demandez pas « voulez-vous réserver une séance photo ? » Les questions directes qui nécessitent une réponse oui ou non conduisent souvent par défaut à un non. Vous demandez : « Quelle approche préférez-vous ? » S’ils répondent ceci ou cela, vous avez fait la vente. S’ils ne sont pas certains, ils poseront plus de questions. Vous donnez plus d’informations et leur demandez à nouveau. S’ils disent carrément non, vous pouvez leur demander de clarifier leur décision. S’ils mentionnent qu’ils reviendront plus tard, cela équivaut généralement à un non. Il y a alors des questions à poser, mais c’est le sujet d’un autre article. Ce sont deux de mes approches préférées et les plus utilisés ; la vente par hypothèse et la vente par choix. Vous supposez qu’ils veulent réserver une séance parce qu’ils sont là et intéressés. Quand ils font un choix, ils ont effectué un achat. Continuer avec la vente par choix en leur demandant laquelle de ces deux dates leur convient le mieux. Choisir une date confirme la vente que vous venez de faire. Inscrivez la date, concluez et escortez-les, poliment. Une fois la vente terminée, elle vous appartient et vous ne pouvez que la perdre ce qui malheureusement se passe plus souvent que certains imaginent. Vendre aujourd’hui c’est donner aux gens suffisamment d’informations pour faire le meilleur choix, et c’est ce que vous proposez. Vous mémorisez ce que vous allez dire au point que cela fait partie de vous. Ce n’est cependant pas immuable, mais intériorisé. Il ne faut pas le changer, mais l’affiner. Avec cette approche, vous êtes en mesure d’observer librement les réactions et répondre à leurs commentaires, et non préoccupé à penser à ce que vous allez dire ensuite. Les gens viennent vous voir, parce qu’ils croient que vous pouvez leur fournir ce qu’ils désirent ; ils souhaitent en effet acheter. Afin d’obtenir ce qu’ils veulent, la vente doit se produire. Si vous avez le choix entre apprendre une nouvelle technique photographique ou affiner votre approche commerciale, choisissez l’option de vendre. Cela financera le temps que vous prendrez pour jouer avec de nouvelles techniques. Vendre est une très, très bonne chose.

projeter un sentiment d’engagement honnête et chaleureux. La disposition des places pour s’assoir est importante. Vous voulez être aussi à l’aise que leur espace personnel le permettra. Ce qui est le plus efficace est d’être assis à côté d’eux sur un canapé en ayant tout ce dont vous avez besoin à portée de main. Si une troisième ou quatrième personne se joint à vous, ajouter une chaise afin que vous puissiez voir tout le monde du coin de l’œil. Commencez par des plaisanteries, essayez de connecter. Rappelez-vous que c’est à propos d’eux, mais vous avez quand même besoin d’informations. Comment ont-ils entendu parler de vous ? Cela vous en dit beaucoup. Quel genre de photographies ou d’images veulent-ils, qui fera partie de la séance photo, pensent-ils faire les photos en studio ou sur place, et ainsi de suite ? Répondez à chaque question en terminant avec un commentaire engageant. Vous pouvez raconter des histoires courtes qui expliquent vos idées et votre capacité à répondre à leurs besoins. Ou vous déterminez que ce ne sont pas les clients que vous recherchez et vous concluez la rencontre. C’est ce qui peut et doit se produire fréquemment selon les filtres que vous utilisez dans votre marketing.Enfin, vous leur présentez vos options de séance photo qui leur conviennent, en soulignant ce qui vous distingue. Après avoir choisi leur séance photo, vous leur présentez vos options d’agrandissements. Expliquez-leur que c’est important de connaître leur budget approximatif, mais qu’ils ne s’engagent à rien à ce point de la rencontre. Commencez avec votre produit exorbitant, en le montrant, en le décrivant par son nom, sa grandeur et mentionnez le prix, avec confiance,

Vendre - ça commence avant de photographier votre client

Mark Laurie prendra la parole au congrès canadien de l'imagerie en avril 2015 à Niagara Falls. Ses présentations sont "If the SALE is Your Stumbling Block» et «Lighting and Posing Challenging Bodies". www.conference.ppoc.ca

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l’enseignement supérieur, et toute l’inspiration à notre disponibilité, c’est facile d’oublier le passé pour s’en inspirer. C’est l’art et la photographie de la fin du 19e et début du 20e siècle qui m’ont inspiré à apprendre notre métier de photographe en premier lieu. Ainsi, lorsque je rencontre mes clients pour les consultations, ce sont mes livres d’art que nous consultons.L’inspiration pour l’une de mes photos gagnantes lors de la compétition internationale PPA 2014 était l’œuvre d’un groupe de peintres appelé la Confrérie préraphaélite. Cette confrérie, fondée en 1848, était un mouvement constitué de peintres, poètes et critiques. Ces artistes désiraient s’inspirer de la peinture de l’époque du Quattrocento de l’art italien du 15e siècle. Ils étaient attirés par les détails, les couleurs, et les compositions de l’art du Quattrocento, qui englobaient des éléments de styles médiévaux et de la Renaissance. Ces artistes voulaient faire quelque chose de nouveau et de différent, mais en même temps puiser et respecter le travail des artistes passés. La photo que j’ai soumise pour la compétition s’intitulait « The Pre-Raphaelite Maiden. » Je n’étais pas certaine si les juges PPA

Où trouvez-vous votre inspiration ? Il y a tellement d’endroits à notre portée que cela devient difficile de choisir ! Pinterest, par exemple, est un festin

visuel où j’ai l’impression de me perdre et de perdre la notion du temps. En tant qu’artistes visuels, nous aimons ce qui est du bonbon pour l’œil — et c’est partout autour de nous, qui nous influence, même si nous n’en sommes pas conscients. Ce que nous voyons dans le monde qui nous entoure est souvent ce qui nous inspire à créer. Nous nous tournons souvent vers nos pairs (les lauréats d’entre nous) pour y trouver inspiration. Ce sont d’excellentes sources d’inspiration — sans parler de l’abondance de formations et de tutoriels disponibles en ligne auxquels nous avaons accès instantanément. Cependant, pour moi, rien ne se compare à l’inspiration accessible directement de ma bibliothèque personnelle sur les maîtres artistes, anciens et nouveaux. C’est là que je vais puiser ma véritable inspiration artistique. C’est ma principale ressource, que ce soit pour un portrait ou encore en peignant un tableau. Je pense que nous manquons une occasion si nous ne recherchons pas le passé alors même que nous sommes plongés dans l’immersion visuelle d’aujourd’hui. Une chose qui m’a permis d’innover dans mon travail pour mes clients est que la plus grande partie de mon inspiration provient de l’extérieur de l’industrie de la photographie. Même si nous sommes photographes, nous devons veiller à ce que notre travail ne ressemble pas à tout le monde. Plus que jamais nous avons besoin de nous démarquer. J’entends régulièrement que ce qui a attiré mes clients dans mon travail, est qu’il avait un aspect « intemporel », qui ne sera pas dépassé dans cinq ans. Avec toutes les nouvelles technologies, l’accès facile à

Inspirez-vous du passé

La plus grande partie de mon inspiration provient de l’extérieur de l’industrie de la photographie.

Article par JuliAnne Jonker

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Edward Steichen, une autre de mes plus grandes influences au début de ma carrière, était peintre et photographe. Il a également été très influencé par le monde des beaux-arts, en apprenant des artistes qui sont venus avant lui ainsi que des artistes de son temps. Steichen, une partie du mouvement appelé pictorialisme, a contribué à intégrer la photographie dans le domaine des « beaux-arts » aux yeux du public. Je suis aussi inspirée par son travail aujourd’hui, que je l’étais quand je l’ai j’ai vu la première fois en 1995. Le génie de Steichen, ses compositions et interprétations de portraits, est encore plus évident pour moi maintenant alors que c’est ce que je fais depuis 20 ans. Les livres d’art de Steichen sont parmi mes favoris, je continue à apprendre de lui et d’y puiser l’inspiration. Je vous encourage à devenir un étudiant de l’art. La chose que j’entends le plus souvent, après avoir parlé aux photographes, c’est qu’ils ont oublié et perdu le contact avec le monde de l’art avec lequel ils étaient autrefois tellement en amour. Je vous encourage à commencer un nouveau voyage dans l’art et retrouver le chemin que vous avez déjà suivi. Ne perdons pas l’héritage qui nous a été légué. Trouvez les artistes qui vous interpellent et étudiez-les.

sauraient comment prononcer cela ou ce que cela signifiait. Donc, pour éviter toute confusion lors de la compétition, j’ai décidé de la nommer « Lady of the Lake ». Il s’est avéré qu’un des juges a soulevé une controverse en mentionnant la période préraphaélite ! Même si ce n’était pas une copie du tableau, l’influence de la Confrérie était apparente. J’ai trouvé cela génial qu’il y ait, parmi les juges PPA, au moins un d’entre eux qui savait ce qu’étaient les préraphaélites !

Julianne Jonker prendra la parole au congrès canadien de l'imagerie en avril 2015 à Niagara Falls. Dans sa présentation « Le portrait comme une forme d'art » elle discutera des maîtres anciens et nouveaux qui ont influencé son style.www.conference.ppoc.ca

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récemment une séance photo d’une danseuse de baladi. J’avais été embauché pour réaliser des photos pour son portfolio et pour faire sa publicité. Avant même de m’installer pour faire les photos, je lui ai présenté les poses possibles que j’entrevoyais et qui, pour elle, sortaient hors des sentiers battus. Les danseuses de baladi préfèrent généralement les photos en haute lumière qui mettent en valeur leurs costumes. Elles utilisent souvent ces photos afin de vendre les costumes qu’elles n’utilisent plus pour leurs spectacles. Melissa avait déjà travaillé avec moi et avait confiance en ma créativité pour aller de l’avant. Je lui ai dit « Penses à Samson et Dalila avec Victor Mature et Hedy Lamarr! » Elle a alors affiché une expression perplexe qui révélait clairement mon âge... mais elle a compris l’idée. Pour cette photo, j’ai utilisé mon Phase One Iq160 et un objectif 80mm F2.8. Une lampe Profoto Fresnel, montée sur un module Profoto D1 de 1000watts, servait d’éclairage principal. Pour l’éclairage d’accentuation et l’arrière-plan, j’ai utilisé un grand réflecteur Profoto derrière elle, également monté sur une unité D1 de 1000 watts. Il y a quelques années, j’ai utilisé le studio Dancemakers, situé dans le quartier des distilleries de Toronto, afin de photographier l’ancien coureur de haies olympique canadien Karl Dyer, et Victoria Seguin, qui pratique la

Selon Iden Ford, le monde de médias sociaux dans lequel nous vivons a largement

déclassé la prise de vue en noir et blanc. « Je considère que c’est un art perdu. Cependant, nous en retrouvons beaucoup dans les pages traitant de la mode de nombreux journaux nationaux, ainsi que dans certains magazines de photographie. Lorsque je cherche des inspirations ou des idées pour ma photographie, j’ai tendance à rechercher les photos historiques. Je fais souvent des présentations sur les travaux de George Hurrell, un de mes héros photographiques... ses photos sont devenues l’icône de la photo séduction à l’âge d’or du cinéma des années 1930 et 40 ». Contraster la tonalité est une des choses les plus importantes à considérer lors de l’élaboration d’un plan pour l’éclairage, le décor, la garde-robe, le maquillage et le concept. Personnellement, j’opte pour un éclairage en lumière faible (low key) plutôt qu’un éclairage haute lumière (high key) quand je choisis de photographier en noir et blanc. La plupart des appareils photo numériques utilisent l’espace de couleur RVB, à l’exception de deux options en noir et blanc haut de gamme disponibles sur les appareils Leica et Phase One. Cela signifie que la plupart d’entre nous ont besoin de la conversion et de l’édition numériques afin de produire des photos et des impressions de qualité supérieure, mais notre point de départ est, et doit être, dans notre tête. Si mon but est de produire une photo noir et blanc, je conçois son utilisation et le résultat final avant même de saisir l’appareil photo. Par exemple, je viens de compléter

La photographie en noir et blanc

Notre point de départ est, et doit être, dans notre tête

Article par Iden Ford

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la série télévisée réputée « Les Enquêtes de Murdoch », de passer le 1er juillet avec le Premier ministre, à sa maison de campagne sur le lac Harrington à l’extérieur d'Ottawa. Les couchers de soleil sont spectaculaires et ce jour-là, la pluie s’est arrêtée vers la fin de l’après-midi après être tombée de façon intermittente toute la journée. Alors que le soleil commençait à descendre, la combinaison du ciel qui se dévoilait et de la brume sur le lac a créé un moment photo à ne pas manquer. Je n’avais aucun doute dans mon esprit que ce serait une photo en noir et blanc. Les différentes nuances de gris, comme toutes les questions politiques, étaient une métaphore exprimée dans une photo. Pour cette photo, j’ai utilisé mon Canon 5D mark III avec un objectif 24-70mm, F2.8, à 24 mm. J’ai photographié à F8.0 et j’ai traité l’image avec le logiciel Nik Silver Efex Pro. Il y a quelques années, j’ai eu la chance d’être le photographe pour un film avec Richard Dreyfus et Tatiana Maslany. Le film, Cas and Dylan, a été filmé à Sudbury, en Ontario, lieu de plusieurs tournages, en grande partie en raison des crédits d’impôt octroyés pour le Nord de l’Ontario. Tatiana a été en nomination aux Golden Globes et lauréate pour l’émission canadienne à succès Orphan Black. Lors d’une pause, elle m’a gentiment accordé un moment pour un portrait. J’ai pris cette photo avec un Nikon D800 avec un objectif 24-70mm, F2.8. J’ai placé Tatiana dans l’ombre, car c’était le milieu de la journée. J’ai utilisé un flash Speedlight SB-900 fixé à une boîte à lumière Lumiquest déclenchée par le flash de l’appareil en mode TTL. De mon point de vue, la photo noir et blanc est ce qui fonctionne le mieux, car nous étions au milieu d’une journée sans nuage. Nous avons vraiment profité de ces quelques jours pendant lesquels j’ai travaillé sur ce film.

danse moderne. Je savais exactement ce que je voulais faire avant même d’entrer dans le studio avec mon équipement. Pour une telle séance photo, je fais une liste des poses que je voudrais réaliser, je l’accroche au mur à l’aide de feuilles détachables que j’utilise comme références avec les exercices prévus pour le concept. J’explique clairement ce que fais et ce que je veux accomplir au cours de cette journée particulière et quelle est mon intention. Dans ce cas-ci, c’était une séance photo pour mon portfolio et non un travail. Est-ce que cela fonctionne à tous les coups? Vous connaissez sans doute la réponse... La photo que vous voyez ici est à la fois l’idée de Victoria et la mienne. La beauté de travailler avec une danseuse professionnelle comme Victoria Seguin est qu’elle apporte sa créativité à une séance photo. C’est très facile de travailler avec Karl. Sa musculature et son intensité sont deux des meilleures caractéristiques que vous pouvez avoir chez un sujet. La lumière modèle sa forme et crée un effet de dimension lorsqu’elle provient d’un côté ou de l’autre, avec l’appareil photo à droite ou à gauche. J’avais un Nikon D800 à l’époque avec un objectif 24-70, F2.8. L’éclairage utilisé était simplement un réflecteur attaché à un Elinchrom 500 watts, qui j’ai déclenché à distance à travers la fumée que mon assistant dispersait autour de la scène afin d’obtenir un effet de diffusion. J’ai placé l’éclairage au niveau de leur tête obtenant un effet très intéressant de haute lumière diffuse autour de la tête de Victoria. Pour l’éclairage d’accentuation, j’ai utilisé une boîte à lumière Chimera moyenne à gauche de l’appareil photo avec un diffuseur nid d’abeille. Assez simple, amusant, excellents résultats. Je m’en voudrais de ne pas écrire à propos d’une de mes photos noir et blanc préférées – le coucher du soleil au Lac Harrington. Même si je suis surtout connu comme photographe portraitiste et de danseurs, j’adore photographier les paysages. L’heure bleue, ou juste avant le coucher du soleil, est des plus propice pour réaliser des photos de paysages en noir et blanc, et cette journée-là, nous avions aussi des nuages et de la brume. J’ai eu la chance, en compagnie de mon épouse, Maureen Jennings, auteure de

Iden Ford prendra la parole lors du Congrès de l’Imagerie canadienne qui se tiendra dans la Ville de Niagara Falls en avril 2015. Sa présen-tation « Photographier le mouvement, la danse et l’immobilité » promet d’être une soirée animée de discussions, de photographie avec des danseurs fantastiques, et la participation de tous. www.conference.ppoc.ca

Que disent les membres “ La réponse de mes clients à ma première accréditation fut inouïe... de la part de mes anciens et de nouveaux clients. Dernièrement, un client m’est revenu pas seulement parce qu’elle aime mon style de photographie, mais parce qu’elle se dit que puisque j’ai reçu mon accréditation, « tu dois être encore meilleure! » ce sont ses mots, pas les miens :). ”

~ Doxa | PPOC Membre depuis 2011

Les photographes accrédités sont des spécialistes dans leurs champs de photographie.

Le processus de l’accréditation reconnaît les photographes qui ont atteint un standard national de compétence et de connaissance en art photographique. On y accède en soumettant des exemples de travail photographique au comité de révision des PPOC. Ce programme de révision par des collègues met les candidats au défi de démontrer leur capacité à livrer une qualité exceptionnelle de photographie dans un domaine particulier. Vous êtes intéressé à devenir professionnel dans l’association photographique la plus reconnue au Canada? Nous vous encourageons à vous connecter en visitant notre site internet où vous pourrez vous inscrire en ligne ou bien trouver les personnes ressources de votre région.

2 février 20157 avri l 201513 jui l let 20155 octobre 2015

Accréditation des PPOC

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Dates de soumissionpour les accréditations:

Êtes-vous un photographe professionnel accrédité?

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Ces partenaires commerciaux soutiennent les Photographes Professionnels du Canada et ses membres. Visitez-les pour des produits de qualité et un service professionnel.

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Tamara RobertsVancouver Nord, Colombie Britanique

Ma décision de renouer avec l’association des Photographes professionnels du Canada (PPOC) a commencé au printemps

dernier. Je travaillais seule depuis environ un an, après le départ de mon assistant. La photographie de portrait peut vraiment devenir une entreprise solitaire. Je voulais partager mes idées avec des gens qui avaient des affinités, discuter boulot et tendances photo. Je m’aperçois que les clients communiquent maintenant par courriel et il y a donc moins de contacts humains dans notre entreprise. Alors que j’assistais à l’évènement Image Explorations cet été, je me suis rendue compte que les PPOC m’offrait le genre d’interactions que je recherchais et plus. Pour couronner le tout, j’économisais de l’argent. La décision devenait évidente !

Un membre PPOC partage son histoireMon PPOC

Comment ai-je économisé de l’argent ? Les économies les plus importantes étaient sur mon assurance pour entreprise, qui a diminué de 20 % (environ 200 $/an). La Colombie-Britannique organisait un évènement régional, PHOTOgraphie & FUSION, gratuit pour les membres, donc j’ai sauvé là aussi. Je suis devenue bénévole à PHOTOgraphie, ce qui m’a aidée à m’impliquer et ainsi me faire beaucoup de nouveaux amis. Plutôt que de créer un climat compétitif, ces photographes partagent ouvertement et généreusement. Je me sens connectée à nouveau et remplie de nouvelles idées. Si vous désirez vraiment être connecté à notre industrie de la photographie, je vous recommande fortement de vous joindre à nous ! Merci aux PPOC!

ÉCONOMISÉ DE L'ARGENTPARTAGE

idéesvolontaire

PHOTOGRAPHESPROFESSIONELS

CONTACTDISCUSSION

AFFAIREAMITIÉinteractionCONTACT HUMAINPPOC

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Photos originales avant retouche

Après retoucheImages par: Gina Yesnik

de sorte qu'ils ne ressemblent pas à des clônes parfaits ... transformés en bleu ... et ajouté la jeune fille. C'est à ce moment que le plaisir commence afin de rendre l'ensemble comme s'il s'agissait d'une seule photo. Je devais décider d'où provenait la «lumière», en m'assurant que les ombres paraissaient naturelles sans donner l'apparence que la jeune fille flottait. J'ai ajusté la couleur pour correspondre à toile de fond, mélangé, ajouté d'autres modifications et voilà .... bienvenue dans ma tête .... oui ... mes enfants me disent que c'est un endroit effrayant - svp vous abstenir de rire.

L'origine de cette photo remonte à une séance photo pour une robe de mariée/graduation pour

un fournisseur, environ un an avant que je la soumette. Nous étions dans une pente asséchée près d'une route de terre en train de photographier. Je pensais alors que l'arrière-plan négatif donnerait des effets intéressants. J'ai fait la photo et j'ai vraiment aimé la pose du modèle mais j'ai détesté l'arrière-plan. Et maintenant que faire? J'ai grandi en Colombie-Britannique, entourée d'arbres et je me retourne toujours vers eux pour m'en inspirer car les arbres me rendent heureuse! J'ai donc pris une photo que j'ai trouvée en ligne car je ne trouvais pas, parmi mes photos, celle qui correspondait à mon intention. (J'ai inscrit ma photo dans la catégorie style libre car c'est possible de combiner des photos, même si ce ne sont pas les nôtres) .J'ai travaillé sur cette photo à la dernière minute - deux jours avant l'échéance. J'ai pris la photo des arbres... copié... retourné, rempli les espaces, essayé de faire un effet de « tunnel » ... modifié quelques arbres

La créativité derrière la photo en page couverture

Concept de la page couverture

Par : Gina Yesnik, MPA

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PUBLICATION/LOCATION: Gallerie

FILE NAME: NIK-0841-4C-E-DOG TRIM: 8.5” x 11”

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