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DANS LES COULISSES DE LA CITÉ DE LA MER DOSSIER DE PRESSE 2014 CONTACTS MÉDIAS : Lucie LE CHAPELAIN 06 80 32 54 30 [email protected] Gisèle GUIFFARD 02 33 20 26 67 [email protected] Nicolas MILCENT 01 76 21 54 06 [email protected] www.citedelamer.com/presse LE PETIT MONDE DES AQUARIUMS LA CITÉ DE LA MER

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Dans les coulisses De la cité De la Mer Dossier De presse 2014

contacts MéDias :Lucie LE CHAPELAIN 06 80 32 54 30 [email protected]èle GUIFFARD 02 33 20 26 67 [email protected] MILCENT 01 76 21 54 06 [email protected]/presse

LE PETIT MONDE DES AQUARIUMSLA CITÉ DE LA MER

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les aquariuMs

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En 12 ans, et avec 17 bassins thématiques, La Cité de la Mer se classe parmi les aquariums les plus reconnus et respectés de France. Plus de 2,8 millions de personnes sont venus découvrir à travers eux mais aussi grâce au sous-marin Le Redoutable et le parcours «Titanic, Retour à Cherbourg », l’aventure de l’homme sous la mer.

Organisés autour de l’Aquarium Abyssal (10,70 m : le plus haut d’Europe) les 16 aquariums thématiques de La Cité de la Mer font la part belle aux espèces locales et tropicales, offrant ainsi un tour du monde des océans et de leurs richesses. Ces 17 bassins, positionnés au coeur du Pavillon des Expositions Permanentes, aident le public à comprendre comment les espèces marines ont inspiré l’homme dans sa compréhension et sa conquête de la mer et des profondeurs. Ainsi certains bassins mettent en évidence des modes de déplacement (comme celui des méduses, des crustacés...), d’autres valorisent des espèces remarquables (comme le nautile qui utilise le système de ballasts comparable aux sous-marins) et enfin d’autres présentent des espèces utiles à l’homme dans le cadre de la pharmacopée (comme le sang de la limule qui sert à stopper les infections bactériennes).

Aujourd’hui, La Cité de la Mer, comme tous les aquariums et leurs visiteurs, doivent être des acteurs de la protection du milieu naturel. Pour cela, les aquariums français et européens ont su créer un réseau collaboratif mettant leurs moyens et compétences en commun. Ils travaillent quotidiennement à la mise en place de protocoles de reproduction en milieu captif, et favorisent l’échange d’animaux entre les structures.

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le Mot De pierre-Yves Bouis : responsaBle Biologiste à la cité De la Mer

Quel rôle jouent La Cité de la Mer et ses biologistes dans la connaissance et la préservation des espèces ?

Le monde sous-marin est un monde caché, pour y accéder, certains aventuriers y ont laissé leur vie. À La Cité de la Mer, l’aventure est là, intacte, elle permet de comprendre pour mieux protéger, elle rend accessible ce patrimoine naturel mondial caché sous le miroir de la surface.La Cité de la Mer est un site exemplaire en terme de présentation des espèces en cohabitation dans l’ensemble de ses aquariums. L’étude méticuleuse des écosystèmes permet de faire peu d’erreurs dans la reconstitution du milieu naturel : quand on est face à un aquarium de La Cité de la Mer, on est comme en plongée !

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LES ESPÈCES EMBLÉMATIQUES ISSUES DE PROGRAMMES DE REPRODUCTION OU MISES À DISPOSITION PAR DES AQUARIUMS PARTENAIRES

• les jeunes raies Brunettes : cette espèce locale peut donner 10 à 40 petits par an. Elles sont pêchées avec le concours du lycée maritime au large de la rade de Cherbourg (cf. requins émissoles). Elles sont présentes dans le bassin tactile où le public peut les observer et les toucher. Les biologistes y ramassent régulièrement leurs œufs qu’ils placent ainsi en quarantaine pour les faire éclore.

• un Duo Mâle De raies aigles léoparDs arrivé d’Arnhem « en nourrice » à La Cité de la Mer. Elles vivent aujourd’hui dans l’Aquarium Abyssal pour tranquillement y grandir avant de se rendre à Nausicaa (Boulogne-sur-Mer) d’ici quelques années dans le cadre d’un programme de reproduction. D’abord mises en quarantaine en période d’observation et d’acclimatation, elles cohabitent maintenant avec plusieurs centaines de poissons dans la faille de 10,70 m de profondeur, dont le requin pointes noires.

Tout comme plusieurs autres variétés de grandes raies, leur population est en régression, sans toutefois être classée comme vulnérable.

• un requin pointes noires, arrivé de l’aquarium de la Porte Dorée, a également intégré en 2014 la grande colonne d’eau de mer. Cette femelle de 3-4 ans cohabite avec les poissons tropicaux de la faille abyssale sans pour autant se nourrir de ses congénères, les biologistes la nourrissent au bout d’une pince, une technique longue à mettre en place, mais nécessaire. Ainsi ce spécimen évite de se nourrir des centaines de poissons qui l’entourent.

En milieu naturel, ce requin répandu commence à voir ses habitats se restreindre, il reste toutefois encore bien représenté.

• la raie guitare d’Océanopolis, d’une longueur de plus d’1,50 m a rejoint le requin dans l’Aquarium Abyssal et se plait à vivre dans le fond, posée la plupart du temps sur la vitre supportant la pression de 350 000 litres d’eau. Elle a la particularité de ressembler à la fois à une raie (l’avant de son corps) et à un requin (l’arrière).

Cette espèce, Rhinobatos typus ou Glaucostegus typus, vivant dans les espaces sablo-vaseux est aujourd’hui classée comme vulnérable. En cause une pêche facile

et mal gérée ayant entraîné une chute rapide de ses effectifs.

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Depuis 2014 : l’étuDe Des requins et Des raies

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DEPUIS 2014 : L’ÉTUDE DES REQUINS ET DES RAIES

Au sein de l’équipe biologiste, les missions évoluent. L’étude des requins et des raies est un nouveau défi porté par tous les techniciens animaliers et leur reponsable : Pierre-Yves Bouis. Objectif : se spécialiser dans l’observation des comportements des requins (mode de reproduction, alimentation...). Par la suite, ces données seront à compléter par l’étude des régimes de croissance des raies et des requins en se rendant directement chez les partenaires de La Cité de la Mer : l’aquarium d’Arnhem, Nausicaa et Océanopolis.

• En quoi consiste cette nouvelle mission à La Cité de la Mer ?

L’équipe est chargée de la présentation au public de plusieurs espèces de requins et raies. Cela consiste donc à les étudier et à essayer de les reproduire en captivité. Les travaux sont orientés sur des espèces locales (raie brunette, émissole lisse et tachetée) et des espèces d’eau de mer tempérée et tropicale (raie souris, requin zèbre et raie léopard).

Les raies brunettes, présentées dans le bassin tactile, pondent des œufs fécondés depuis 2008. Chaque année une vingtaine de jeunes raies sont soit mises en croissance dans le bassin tactile, soit envoyées vers d’autres aquariums français (Aquarium de La Rochelle, Aquarium de Saint-Malo...).

Dans les prochaines années, l’équipe souhaite former un groupe de géniteurs parmi les requins émissoles lisses et tachetés capables de se reproduire en captivité afin de mieux connaître ces espèces. Quatre raies souris, issues de reproduction en captivité à l’Aquarium de Biarritz, ont rejoint La Cité de la Mer en 2012 avec l’espoir de les faire reproduire d’ici 3 - 4 ans.

Autre exemple : La Cité de la Mer a hébergé pendant 2 ans un jeune mâle requin zèbre qui a ensuite été transféré vers Océanopolis à Brest pour qu’il s’y reproduise. Après 5 ans d’essais infructueux, 5 requins zèbres sont nés pendant l’été 2013, puis 3 suivants en 2014. Ce spécimen fait partie d’un programme européen d’études sur la reproduction des requins zèbres en captivité.

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La Cité de la Mer accueille depuis octobre 2013 deux mâles raies aigles léopard provenant du Burger’s Zoo situé à Arnhem aux Pays-Bas. C’est la seule structure au monde à élever cette espèce en captivité depuis 5 ans. Ils ont été d’abord mis en croissance en quarantaine et ont rejoint ensuite le bassin abyssal. Lorsqu’ils auront atteint une envergure de 1,20 mètre environ, ils seront transférés vers Nausicaa pour se reproduire.

• Comment élève-t-on des requins ?

Tout d’abord, les biologistes doivent réunir des mâles et des femelles dans les bassins d’exposition afin de créer des pools de géniteurs. Chaque année, plusieurs spécimens sont pêchés avec le Lycée Maritime de Cherbourg puis acclimatés à La Cité de la Mer. (cf. voir plus bas la vidéo).

L’alimentation joue un rôle primordial pour que ces espèces se reproduisent en captivité. Leurs régimes alimentaires sont précisément étudiés dans le milieu naturel en cherchant des informations dans des parutions scientifiques. Les biologistes associent ensuite différents types d’aliments qui sont distribués chaque jour aux géniteurs.Parallèlement sont recréés dans les bassins d’exposition des fluctuations de température afin d’obtenir des conditions quasi identiques au milieu naturel.

• Comment apprendre aux visiteurs à mieux les connaître ?

La Cité de la Mer a un rôle culturel, elle doit permettre aux visiteurs de mieux connaître ou de découvrir les espèces présentées. Différents supports muséographiques (écrans, panneaux et film sur les requins) devront être mis en place afin d’expliquer quels rôles jouent les requins et les raies dans les océans.

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les protocoles De reproDuction

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LES PROTOCOLES DE REPRODUCTION

6 programmes de reproduction ont été développés à La Cité de la Mer depuis 2002 : sur les hippocampes, les méduses Cassiopée, les gorgones, les requins et les raies (en cours) ainsi que sur les méduses Aurélia, unique protocole abouti à 100 %.

Comment mettre en place un protocole ? Explications avec 3 exemples :

• la MéDuse aurélia aurita : depuis 2006 et jusqu’à 2009, le service biologie a rassemblé l’ensemble des connaissances disponibles concernant les méduses en général, et plus particulièrement cette espèce. Cette méduse, dont les origines remontent à 600 millions d’années, a peu changé d’aspect. Son triple mode de reproduction (un sexué et deux asexués) lui a permis de traverser le temps jusqu’à nous malgré les 5 grandes extinctions du règne animal. En 2010, nous avons pu appliquer notre protocole d’élevage et obtenir une production de méduses correspondant aux objectifs. Aujourd’hui, La Cité de la Mer produit une grande quantité de méduses qui partent dans plus de dix structures Européennes chaque année.

• jeunes hippocaMpes : la reproduction de cette espèce s’est pratiquée dès 2006 à La Cité de la Mer et l’équipe prévoit de renouveler le processus en 2014. Les espèces, présentes à La Cité de la Mer, mesurent environ 6-7 cm.

• les coMatules : l’équipe biologie se passionne depuis sa création en 2001 pour les comatules, ces buissons vivants à la forme d’étoiles de mer. Au sein d’un des aquariums, l’équipe a élaboré un programme de distribution de plancton en continu par goutte à goutte pour reconstituer les apports planctoniques naturels. Les comatules ayant un mini estomac, il faut leur donner peu à manger mais tout le temps. Grâce à ce système d’alimentation, les mêmes comatules vivent depuis plus d’un an à La Cité de la Mer, ce qui est déjà unique en Europe, et probablement au monde. Evidemment le but est de les faire vivre encore plus longtemps. Elles cohabitent avec les hippocampes et les gobies dans un des aquariums de La Cité de la Mer.

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MeMBre actif D’un réseau national et européen De reproDuction et D’échange Des aniMaux

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MEMBRE ACTIF D’UN RÉSEAU NATIONAL ET EUROPÉEN DE REPRODUCTION ET D’ÉCHANGE DES ANIMAUX

La Cité de la Mer est une opportunité pour les laboratoires de recherche ne disposant pas d’aquariums et de moyens suffisants quant à l’étude d’espèces marines. Le rapprochement avec l’équipe de La Cité de la Mer leur permet ces études à moindre coût avant d’aller les étudier dans leur milieu naturel.

Comment s’opère cette collaboration ? Par la mise à disposition d’espèces comme les méduses au CNRS ou encore par la transmission de leurs résultats de recherches ou de leurs protocoles d’élevage. Grâce à ce partenariat, La Cité de la Mer peut bénéficier de Crédit Impôt Recherche (moindre coût et exonération des charges sur les heures de travail).

Quelques exemples de travaux de recherche :

• Le CNRS : Annemiek CORNELISSEN, enseignant-chercheur, Paris-Diderot : « Du corps des Méduses au coeur des Hommes ». Depuis 2003, Annemiek CORNELISSEN a effectué des recherches sur les méduses Aurelia Aurita de La Cité de la Mer. Ses travaux sur les canaux des méduses sont une voie d’avenir pour comprendre la physique de la formation des vaisseaux sanguins et in fine prévenir les maladies cardiovasculaires.

• Au sein de La Cité de la Mer et dans tous les aquariums de France : l’enregistrement des cris des mérous. Etrange étude que de faire crier les poissons, cela permet de mieux comprendre par la suite ce qui se passe en mer. Ainsi on découvre les cris de menace, de territorialité et d’amour.

• Au sein de l’université de Montpellier : étudier l’embryologie. La connaissance embryologique nous permet de mieux comprendre ce qui se passe pour l’espèce et pour nous lors de ses premiers stades de la vie.

L’European Studbook (ESB) ou dossier d’études européen est un programme commun aux aquariums. Chaque studbook est dédié à l’étude d’une espèce, on y recense la répartition mâles/femelles, leur provenance, leurs parents et/ou descendants. L’équipe de La Cité de la Mer travaille ainsi sur celui du requin zèbre Stegostoma fasciatum. On y retrouve les effectifs présents dans chaque structure en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis et en Asie...

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La Cité de la Mer est au cœur d’un regroupement réseau national d’aquariums qui favorise ainsi l’échange d’animaux entre les différentes structures. Il est le fruit d’une collaboration de 10 ans entre La Cité de la Mer et les structures homologues (Monaco, Océanopolis, Nausicaa, La Rochelle, Limoges, Sea-Life Paris, Trocadero Paris, Thoiry, Audierne, Brioude, Trégastel, Biarritz, Arnhem, Lyon, Belle-Île en Terre, Crête, Banyuls, Montpellier).

Le but est de minimiser au maximum le prélèvement des individus dans le milieu naturel et d’assurer l’approvisionnement uniquement par des protocoles de reproduction et d’échanges entre les principaux aquariums français et européens.Les animaux de grande taille nés en captivité sont tous équipés d’une puce qui permettra de les suivre et de s’assurer qu’il n’y aura pas d’éventuels croisements consanguins.

La France a 40 ans d’avance sur la gestion des espèces en milieu non-naturel par rapport à la plupart des autres pays. Elle a mis en place le certificat de capacité, la personne le détenant garantit ainsi le bien-être animal et le respect éthique et culturel de leur présentation.

La Cité de la Mer a pour mission de valoriser le travail de ces chercheurs lors d’événements à destination du monde éducatif ou du grand public, comme ce fut le cas le 28 mai 2013 lors de la grande table ronde de l’éducation à la mer. Annemiek CORNELISSEN y a exposé ses travaux sur la méduse Aurélia (voir plus haut) et Xavier BAILLY, enseignant-chercheur à la station biologique de Roscoff a pu présenter son projet intitulé « Animalgues » (un partenariat algue-animal pour explorer et enseigner les (photo)symbioses).

Depuis 2003, un partenariat existe entre La Cité de la Mer et le Lycée Maritime de Cherbourg. Des élèves viennent régulièrement en stage afin de découvrir le métier de biologiste. En parallèle, ces derniers peuvent embarquer à bord du bateau du Lycée Maritime lors d’exercices afin d’en profiter pour notamment pêcher des requins émissoles ou des raies brunettes.

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Photos libres de droits : Vidéos sur la chaine youtube :

ressources téléchargeaBles sur www.citedelamer.com/presse ou sur DeManDe auprès Du service MéDias :

Le Pavillon des ExpositionsPermanentes

©La Cité de la Mer

L’hippocampe©La Cité de la Mer

La raie aigle léopard©La Cité de la Mer

Les méduses Aurélia©La Cité de la Mer

La raie aigle©La Cité de la Mer

La raie pastenague©La Cité de la Mer

Reportage : Sortie en mer avec le lycée maritime de Cherbourg

Les noctam’bulles

24 heuresdans la peau d’un biologiste

Flashez sur le qr codepour accéder

à la chaine You tube de La Cité de la Mer

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