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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S149
26 accidents de sport (dont 15 en surf des neiges – 38 %),13 accidents domestiques ou de la vie quotidienne et un seulaccident de la voie publique. Le mécanisme comportait dans31 cas une dorsiflexion, associée, dans 21 cas, à une inversion etdans 10 cas à une éversion ; à noter par ailleurs 9 chocs directs.Vingt-six blessés ont consulté en urgence, 12 entre J+1 et J+16,un autre a été vu au 30e jour et le dernier au 14e mois(pseudarthrose) ; à noter que dans 3 cas le diagnostic a étéméconnu en urgence. Le diagnostic a été évoqué dans tous lescas sur les radiographies standards (face, profil, interne) et unscanner a été demandé dans 14 cas, soit pour confirmer le dia-gnostic (9 cas) soit pour poser l’indication thérapeutique (5 cas).Nous avons retrouvé, selon la classification de Mc Grory, outreles 2 pseudarthroses, 21 lésions de type IIA, 5 lésions de typeIIB et 12 lésions de type III. Quatorze fractures ont été opérées(12 lésions aiguës — 7 vissages ° embrochage et 5 ablations defragment — et 2 pseudarthroses) et 26 traitées orthopédique-ment.
RÉSULTATS. En ce qui concerne les complications, nousavons retrouvé, 5 algodystrophies (4 pour le traitement orthopé-dique et 1 pour le traitement chirurgical), une thrombophlébite,une nécrose cutanée sous plâtre. Deux fractures non opérées ontévolué vers une pseudarthrose (7,7 %) et ont nécessité un gestechirurgical secondaire. Vingt-trois patients ont pu être revus aurecul moyen de 7 ans 2 mois (de 19 mois à 12 ans), 11 opérés et12 non opérés. Ils ont été revus cliniquement (score de Kitaoka)et radiologiquement. Le score de Kitaoka global moyen était de89,95 (sur 100) avec des extrêmes de 61 et 100. Celui-ci était de92,36 ° 7,43 pour le traitement chirurgical et de 87,75 ° 13,17pour le traitement orthopédique. Un remodelé arthrosiqueasymptomatique de la sous-talienne a été retrouvé dans 2 cas. Ence qui concerne le résultat subjectif, 35 % des patients étaienttrès satisfaits, 52 % satisfaits et 13 % mécontents.
CONCLUSION. Les fractures du processus latéral du talussont relativement rares. L’étiologie principale, dans notre série,étant représentée par les accidents de snowboard. Le scannerpermet un diagnostic lésionnel précis ce qui est indispensablepour poser une bonne indication thérapeutique. Les traitementsorthopédique et chirurgical ne sont pas concurrents mais com-plémentaires. Toute comparaison entre les résultats de ces 2 trai-tements serait déplacée.
256 Échographie et entorses decheville : résultats préliminairesd’une étude prospective
Abdou SBIHI*, Mathieu DUMON, Olivier LELUC,Alexandre ROCHWERGER, Georges CURVALE
INTRODUCTION. L’entorse de la cheville est habituellementde bon pronostic sous réserve d’un diagnostic clinique précis etd’un traitement adapté. Cette étude vise à établir la pertinence del’examen clinique initial qui va déterminer le traitement en lecorrélant à un examen échographique de haute résolution consi-
déré comme très contributif pour un faible coût de revient dans lediagnostic des lésions tendinoligamentaires.
MATÉRIEL ET MÉTHODE. Cette étude prospective adébuté en décembre 2003. Les critères d’inclusion sont essentiel-lement l’âge (15 ans et 3 mois révolus) et un premier épisoded’entorse de la cheville sans fracture sur les radiographies con-ventionnelles. À ce jour, 53 patients de 30,7 ans d’âge moyen ontété inclus. La prise en charge initiale de ces traumatismes de lacheville dans un service d’urgences hospitalières répond aux cri-tères d’Ottawa. L’examen de ces entorses de cheville par un« senior spécialiste » ainsi que l’échographie furent faites à3,86 jours en moyenne après l’accueil aux urgences. La techni-que de l’examen clinique et la séméiologie échographique furentstandardisés. Les résultats de l’échographie sont confrontés àl’examen clinique initial d’une part, et à celui fait quelques joursaprès par le senior d’autre part.
RÉSULTATS. Les résultats de l’échographie confirment lalésion quasi constante du ligament talofibulaire antérieur (50 foisisolée) avec de nombreuses associations lésionnelles : une foissur deux une lésion du ligament calcanéo-fibulaire ; dans 4 cas,il y avait une atteinte de la syndesmose péronéotibiale inférieure(dont 1 isolée), neuf fois c’était la médiotarsienne qui était léséeet les tendons fibulaires étaient atteints 9 fois ; et enfin une frac-ture impaction du scaphoïde tarsien a été reconnue. Il est à noterque l’examen programmé de la cheville par le senior avait per-mis dans 80 % des cas de suspecter le diagnostic lésionnel etainsi de redresser le diagnostic « d’entorse » initialement fait auxurgences par défaut.
DISCUSSION. L’examen clinique reste essentiel au diagnos-tic d’entorse de la cheville mais la multiplicité et l’hétérogénéitédes lésions et la difficulté de mobiliser une cheville douloureuse ethémorragique lors de l’examen clinique initial, pourraient justifierune consultation précoce spécialisée et eventuellement une écho-graphie. Au vu des premiers résultats de cette étude, nous pouvonsconfirmer d’emblée l’intérêt de l’examen post urgence par unsenior pour affiner le diagnostic. Nous espérons rapidement con-naître l’intérêt de l’imagerie complémentaire tant sur le plan dia-gnostique que pronostique dans ces traumatismes de la cheville.
257 Protocole de drainage par drainsde Redon dans la chirurgie ortho-pédique septique : à propos de67 cas
André COROS*, Jacques-Yves NORDIN,Véronique DAVID, Patrice NORDMANN
INTRODUCTION. Il n’existe à notre connaissance aucunerègle scientifiquement établie concernant la durée de maintiendes drainages de Redon dans la chirurgie orthopédique septique,ni de lien établi entre l’évolution bactériologique, la productivitédes drainages et le résultat final de l’infection. Le but de l’étudea été de proposer un protocole de drainage.
*Dominique Saragaglia, Hôpital Sud, BP 185,38042 Grenoble Cedex 09.
*Abdou Sbihi, Service de Chirutrgie Orthopédique,Hôpital de la Conception, 147, boulevard Baille,
13385 Marseille Cedex.