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apollo cinéma l’ programme mai 2014 du 30 avril au 3 juin 2014 maison de l’image cinéma apollo 4, rue Albert 1 er 36000 Châteauroux

30.04 au 03.06 2014

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Chateauroux • Apollo

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apollocinéma l’

programmemai 2014

du 30 avril au 3 juin 2014

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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du 21 au 27 mai , une saison pour revoir…Vendredi 23 mai à 18 h 30, séance présentée par Emmanuelle Marcelot,animatrice au cinéma l’Apollo.

LE FESTIN DE BABETTEG a b r i e l A X E LOscar du meilleur film étranger 1988Babettes Gaestebud, Danemark, 1987, 1 h 40, v.o sous-titrée, d’après le conte de Karen Blixen,avec Stéphane Audran, Bibi Anderson

Babette fuit la France troublée de 1871 et devient la domestique de deux sœurs célibatairesau Danemark. Dans ce petit village puritain, les sœurs dévotes mènent une vie très austère.Elles ne mangent qu'une nourriture fort simple qu'elles partagent généreusement mais ne leurprocure aucun plaisir… Babette est un génie culinaire.

Couronnée par l’Oscar du meilleur film étranger, cette adaptation d’une nouvelle deKaren Blixen est une véritable ode aux plaisirs de la bouche.La belle réussite de Gabriel Axel vient de cette juste distance que la caméra tient du début àla fin. Sans apitoiement, il esquive le portrait à charge d’une société archaïque pour n’en rete-nir que des archétypes sortis d’unconte pour enfants. Avec humanité,la caméra est caressante sans êtreimpudique et laisse imaginer ce quechaque personnage a pu laisser der-rière lui. Sous la toile figée dans lepassé, quelque chose vibre encore.Ce festin annoncé dans le titreramène chacun dans son présent. Leplaisir éprouvé semble rompre lesortilège d’un embaumement aveclequel le réalisateur joue avecsobriété.Clément Graminiès, Critikat, décembre 2012

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du 30 avril au 13 mai

TOM À LA FERMEX a v i e r D O L A NPrix Fipresci Mostra de Venise 2013Canada/France, 2013, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Xavier Dolan, Pierre-Yves Cardinal, Lise RoyAvertissement : « Le climat angoissant du film peut impressionner un public sensible».

Un jeune publicitaire voyage jusqu'au fin fond de la campagne pour des funérailles et constateque personne n’y connaît son nom ni la nature de sa relation avec le défunt. Lorsque le frèreaîné de celui-ci lui impose un jeu de rôles malsain visant à protéger sa mère et l'honneur deleur famille, une relation toxique s'amorce bientôt pour ne s'arrêter que lorsque la vérité écla-tera enfin, quelles qu'en soient les conséquences.

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TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms pour enfants d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros la séanceScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (sur réservation : Agnès Rabaté, 02 54 60 99 97).l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgPhotographie de couverture :Deux jours, une nuit de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Diaphana

Un thriller psychologique décoiffant… Xavier Dolan sur les pas d’Hitchcock.Après J'ai tué ma mère, Les Amours imaginaires et Laurence Anyways, sorte de trilogie surle thème de l'amour impossible, Xavier Dolan a décidé de passer à autre chose, en apparencedu moins. Car, derrière le film à suspens– réussi–se cache un autre film, beaucoup plus sub-til, sur le deuil amoureux et l'amour entre trois individus. Selon Dolan, une phrase de MichelMarc Bouchard résume bien son propos : «Avant d'apprendre à aimer, les homosexuelsapprennent à mentir ». Dans le film, un homme de la ville, Tom, et un homme de la campagne,Francis, vont tenter, sans y arriver, de s'apprivoiser. L'amour, mais aussi la violence et la folie,ne sont jamais loin. Quant à l'homosexualité, elle n'est évoquée qu'en filigrane. Ce pourraitdonc être un film de Dolan de plus si le réalisateur canadien n'avait décidé de s'attaquer à ungenre majeur du cinéma : le thriller hitchcockien. Les citations de l'auteur de Fenêtre sur coursont d'ailleurs nombreuses, qu'il s'agisse d'un plan derrière un rideau de douche (Psychose)ou d'une poursuite dans un champ de maïs (La Mort aux trousses). Comme chez Hitchcock, lefilm fonctionne comme un piège qui se referme inexorablement à la fois sur le héros et sur lespectateur. La musique de Gabriel Yared, (un peu) à la manière de Bernard Herrmann dans leschefs-d'œuvre d'Hitchcock, renforce cette impression de cousinage prestigieux. La claustro-phobie gagne, la tension monte. Fascination, passion, peur, répulsion, toute une palette desentiments et de pulsions, tour à tour submergent Tom. Face à lui, Francis–est-il psycho-pathe?– tisse sa toile peu à peu. Des couteaux s'aiguisent, le cauchemar n'est plus très loin.

Franck Nouchi, Le Monde, septembre 2013

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du 30 avril au 13 mai

DANS LA COURP i e r r e S A L V A D O R IFrance, 2014, 1 h 37, avec Catherine Deneuve, Gustave Kervern, Féodor Atkine

Antoine est musicien. À quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Aprèsquelques jours d'errance, il se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée,Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoissegrandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement,Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie. Entredérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit mais solidaire…

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du 14 au 20 mai

RENCONTRE AVEC DOMINIQUE MARCHAISVendredi 16 mai à 20 h 45Une séance proposée avec Ciclic

LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUXD o m i n i q u e M A R C H A I SFrance, 1 h 48

La Ligne de partage des eaux s’inscrit dans le périmètre du bassin versant de la Loire, de lasource de la Vienne sur le plateau de Millevaches jusqu’à l’estuaire. C’est-à-dire le planincliné vers la mer, la totalité de l’espace irrigué. Le trait de la rivière est une ligne géogra-phique mais aussi politique, lequel relie des individus et des groupes qui ont l’eau, un terri-toire, un paysage en partage.Parmi les sites et sujets abordés, vous y trouverez le Parc naturel régional de laBrenne, le site d’Ozans à Châteauroux.

Un état des lieux subtil des relations complexes liant l'homme à la nature.La Ligne de partage des eaux s’ouvre sur un enfant composant un puzzle, tâtonnant pouremboîter les pièces. On peut y lire l’ambition du film, qui se penche sur l’exploration du bas-sin versant de la Loire en décrivant un ensemble d’activités (police de l’eau, observatoires,agriculture, urbanisme, politique) qui mènent à la rencontre d’une multitude d’états de l’eauet d’un système naturel complexe et vital, et de paysages aussi mystérieux que familiers quele film prend le temps de regarder, presque sonder. Une ambition donc, et un horizon rêvé :que tout cela s’emboîte, se coordonne en bonne intelligence. Mais le puzzle de la réalités’avère résistant, complexe, et l’image finale incertaine. Des logiques opposées ou étran-gères coexistent, des intérêts s’affrontent, des dialogues se nouent sans peine. Segmentée,éparpillée, appréhendée de mille manières, la réalité n’offre pas d’image simple et unifiée.On retrouve là la méthode déjà éprouvée dans Le Temps des grâces, le précédent film deDominique Marchais sur la campagne française dont La Ligne de partage des eaux forme unprolongement évident. Plus long, plus ample, plus fouillé, Le Temps des grâces devenait unfilm vertigineux sur l’intelligence et la parole, les puissances et les impuissances de la pen-sée et de la projection de l’action humaine. Ici, nul vertige, mais l’intérêt est de même nature :l’action se déploie dans les deux sens, empruntant le trajet rectiligne d’une pensée engagéedans la fuite en avant, ou celui plus sinueux d’un pari écologique exaltant et inquiet. D’unextrême à l’autre, un art du compromis se dessine, cœur du film et de cette autre ambitiondévoilée dans ses premiers plans : le puzzle, avant tout, demeure un ouvrage de patience.

Florence Maillard, Cahiers du cinéma, avril 2014

Pierre Salvadori revient avec une comédie toute en finesse. Un hymne à la volontéde vivre. Séduisant.Antoine, rocker et junkie, en burn-out (Gustave Kervern) remballe ses guitares et se faitembaucher comme concierge d’un immeuble parisien où il est adopté par Mathilde, une voi-sine sous anxiolytiques (Catherine Deneuve). Le défilé de voisins fâcheux (Féodor Atkine,Nicolas Bouchaud, Pio Marmaï) rappelle, au mieux, la cour où Jean-Pierre Léaud jouait lesapprentis fleuristes dans Domicile conjugual. Cette satire de la vie de quartier dans unecopropriété snob signe sans doute le retour en grâce de Pierre Salvadori, jadis wonder boy dela comédie d’auteur des années 90. Dans cette «dramédie» sur la difficulté de vivre– rien quecela–, il est moins question de se réinsérer dans la société que d’en prendre congé, le per-sonnage d’Antoine entraînant tout le film dans sa déchéance mélancolique. La bonne idéereste la rencontre entre Catherine Deneuve, fébrile, et Gustave Kervern, lunaire, qui font dece buddy-movie névrotique, une chronique amère, fidèle aux sentiments qui ont inspiréSalvadori à l’époque des Apprentis.

Clémentine Gallot, Cahiers du cinéma, avril 2014

Dans la cour est un film très sombre. Même s’il est également drôle, je l’espère, ce n’est pasune comédie, plutôt une chronique, comme pouvait l’être Les Apprentis. Mes personnagesont toujours été un peu douloureux, nerveux, anxieux. Je crois que j’ai toujours raconté deshistoires un peu tristes. Mais le genre de la comédie dissimule et protège. Là, ça se voit plus.Et encore Dans la cour devait être beaucoup plus sombre! Il n’y avait aucun élément de comé-die dans le film au départ. Mais je suis toujours rattrapé par l’envie d’injecter de la drôlerieet de la vitalité dans le film. Comme une obligation de se ressaisir. Cette dualité est perma-nente, chez mes personnages comme dans mes films.

Pierre Salvadori

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du 21 mai au 3 juin

DEUX JOURS, UNE NUITJ e a n - P i e r r e e t L u c D A R D E N N EFrance/Belgique, 2014, 1 h 30, avec Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Olivier Gourmet

Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convain-cre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.

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Nouvelle sélection cannoise pour les frères Dardenne déjà récompensés de laPalme d’or pour Rosetta et L’Enfant?Le titre a l’allure impitoyable d’une équation, à l’image de la situation dans laquelle évolueSandra. De retour de congé de maladie, elle apprend que ses collègues auraient donné leuraccord pour qu’on la licencie et que chacun aurait droit à une prime de mille euros. Un mem-bre du personnel la persuade que rien n’est définitif. Le vote peut à nouveau avoir lieu ;chaque travailleur aura alors bien conscience de son choix : sa prime ou le réengagement deSandra. Celle-ci a deux jours et une nuit pour convaincre les travailleurs de renoncer à leurprime pour qu’elle conserve son emploi. Et nous voilà embarqués dans la course-poursuite dela jeune femme. Elle va devoir prendre son courage à deux mains pour partir à la recherchede ses collègues et leur demander (mendier ?) un «sacrifice», un geste de solidarité.Il est profondément réjouissant de voir une œuvre d’une telle maîtrise se déployer, film aprèsfilm. En découvrant le dernier film de Luc et Jean-Pierre Dardenne, nous avons été sidérés parsa puissance, la simplicité lumineuse de son dispositif ainsi que par l’ampleur socio-politiquede son propos. Leur cinéma nous bouleverse jusqu’aux larmes avec des enjeux moraux dévas-tateurs, avec le tremblement de toute une humanité qui évolue dans une tension dramatiquesidérante. Particulièrement émouvant, Deux jours, une nuit est d’ores et déjà l’événementcinématographique de cette belle année 2014.

Les Grignoux, grignoux.be

du 14 au 20 mai

LES TROIS SŒURS DU YUNNANW a n g B I N GPrix Orizzonti Mostra de Venise 2012San Zi Mei, France/Hong Kong, 2012, 2 h 33, v.o sous-titrée

Trois jeunes sœurs vivent dans les montagnes de la Province du Yunnan, une région rurale etisolée, loin du développement des villes. Alors que leur père est parti en ville pour chercherdu travail, Ying, dix ans, s’occupe seule de ses sœurs Zhen, six ans, et Fen, quatre ans.

Très loin du monde, le quotidien, dans les montagnes, de trois petites filleschinoises qui vivent sans leurs parents. Un grand documentaire, un très grand filmde cinéma tout court.Ce pourrait être le titre d’un conte, d’une pièce de Tchekhov ou d’un film hollywoodien, maisc’est d’abord un documentaire tourné par Wang Bing, l’auteur de l’immense À l’Ouest desrails. Ying a les cheveux longs, on dirait déjà une adolescente. C’est elle qui s’occupe de tout.Le père travaille à la ville et la mère a disparu. Les sœurs vivent dans la ferme familiale duYunnan, à plus de 3 200 mètres d’altitude. On se croirait au Moyen Age. Elles vivent dans unepièce noircie par la fumée, s’occupent des cochons et des moutons, nettoient les pommes deterre avec leur tante. Elles ne se lavent jamais, portent tous les jours les mêmes vêtementsde sport qu’on trouve aujourd’hui dans tous les pays du monde. Leurs chaussures prennentl’eau. Comme toutes les petites filles, elles se chamaillent et pleurent quand elles sont fati-guées… Et puis un jour le père revient de la ville. Il allume un grand feu au milieu de la pièce,fait se laver les filles, les prend sur ses genoux. Elles sont contentes même si elles ne disentrien. Les gens parlent peu. Ying va à l’école aux murs abîmés, avec son livre de classe toutcorné par l’humidité. Mais le père doit bientôt repartir à la ville avec les deux plus petites etYing reste seule avec son grand-père, qui n’a rien d’un rigolo. La vie est dure, mais elle ne seplaint pas. Parfois, elle s’arrête de travailler sur le versant d’une colline et regarde au loin,comme un personnage de John Ford. Le temps est suspendu. Les nuages passent. Le quoti-dien devient lyrisme. À quoi rêve-t-elle? La misère est aussi morale. Il n’y a que les enfantsqui parfois chantent un peu. Absence totale de jugement moral, sens du cadre, du rythme, durécit, sens de l’humain surtout, Wang Bing est un grand cinéaste de l’ontologie, qui crée unehistoire avec du réel (la définition même de la modernité), du romanesque avec des anecdoteset la seule aide de sa caméra. C’est un grand film, simple en apparence, qu’il nous offre avecces trois petites filles inoubliables perdues au-dessus des nuages, loin, très loin du grandmirage économique des villes.

Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, avril 2014

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Jusqu’au 3 mai

Le Parfum de la carotteR é m i D U R I N e t A r n a u d D E M U Y N C KFrance/Belgique, 2013, 45 minutes, animation, à partir de 3 ans, tarif unique : 3,20 euros

Des films courts croquants et craquants !En complément de programme: La Confiture de carottes de Anne Viel ; La Carotte géantede Pascale Hecquet ; Le Petit Hérisson partageur de Marjorie Caup.

Festival Yume no Japan, avec l’Association Kibô no Yume et le réseau des bibliothèques de Châteauroux

du 30 avril au 11 mai

Patéma et le monde inverséY A S U H I R O Y o s h i u r aSakasama no Patema, Japon, 2013, 1 h 39, animation, en version française, à partir de 8 ans

Ce film vertigineux renouvelle de façon séduisante l’exploration de l’air et de l’espace.

Mercredi 14 mai à 14 h, Séance Cosplay

Mon voisin TotoroH a y a o M I Y A Z A K ITonari no Totoro, Japon, 1988, 1 h 27, animation, en version française, à partir de 4 ans

Quel célèbre film de Miyazaki donne envie d’enfiler sa plus belle (fausse) fourrurepour aller au cinéma? Totoro, bien sûr… l’occasion d’organiser le premier Cosplayà l’Apollo. Les plus jolies tenues seront récompensées! À gagner : desaffiches, des livres et des DVD… Goûter offert à l’issue de la séance.

Carte blanche à Xavier Kawa-Topor Mercredi 21 mai à 14 h

PompokoI s a o T A K A H A T AHeisei tanuki gassen pompoko, Japon, 1994, 1h 59, animation, en version française, à partir de 5 ans

Cette fable écologique imaginée par Takahata décrit de façon poignante un Japondévoré par la modernité et offre un de ces grandsmoments d'émotion dont il a le secret.À l’issue de la séance, nous vous invitons à suivre un atelier animé par Xavier Kawa-Topor, consacré aux films d’Isao Takahata et Hayao Miyazaki. Directeur artistique del’Abbaye royale de Fontevraud, Xavier Kawa-Topor est historien et spécialiste du cinémad'animation. Il a créé en 1999 au Forum des Images (Paris), le festival Nouvelles images duJapon qui a reçu Isao Takahata, Hayao Miyazaki et bien d'autres réalisateurs japonais.[À partir de 8 ans. de 16 h à 18 h. Entrée libre, inscription auprès d’Agnès Rabaté : 02 54 60 99 97]

du 28 mai au 8 juin

Capelito et ses amisR o d o l f o P A S T O R8 films courts, Espagne, 2013, 40 minutes

Notre champignon préféré et son nez magique sont de retour !Au programme: L’Alchimiste ; Le Tricot ; Le Moustique ; Le Petit chat ; Les Martiens ;Le Piège ; La Potion magique ; Le Cirque.

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l’argent de pochela programmation jeune public

du 14 au 20 mai

MÉTABOLISMEOU QUAND LE SOIR TOMBE SUR BUCARESTC o r n e l i u P O R U M B O I UCând se lasa seara peste Bucuresti sau metabolism, Roumanie, 2013, 1 h 29, v.o sous-titrée,avec Diana Avramut, Bogdan Dumitrache

Au milieu d'un tournage Paul, le réalisateur, a une relation avec Alina, une actrice qui inter-prète un second rôle. Il décide de réécrire le scénario pour y ajouter une scène de nue avecelle, y renonce, puis téléphone à sa productrice pour se plaindre d'un ulcère à l'estomac…

Un couple, le cinéma, la maladie : un entrelacs fascinant, organisé par l’un des plustalentueux jeunes cinéastes de Roumanie.Avec Métabolisme, j'ai décidé de me plonger dans le milieu d'un tournage comme dans unmicro-organisme. Le film avance sur des détails, des réflexions… Quelque chose, chez ce

réalisateur, s'est brisé. Saconfiance ou sa conviction. Il estindécis, tiraillé: entre son film et sarelation avec l'actrice, entre sonambition d'un certain cinéma et savie réelle. Mon film reflète l'étatschizophrène d'un réalisateur ontles actions, les doutes disentquelque chose sur un ensemble :son corps, sa vie, sa ville.

Corneliu Porumboiu

du 28 mai au 3 juin

NIGHT MOVESK e l l y R E I C H A R D TGrand Prix du festival du film américain de Deauville 2013États-Unis, 2013, 1 h 47, v.o sous-titrée, avec Jesse Eisenberg, Dakota Fanning, Peter Sarsgaard

Josh travaille dans une ferme biologique en Oregon. Au contact des activistes qu'il fréquente,ses convictions écologiques se radicalisent. Déterminé à agir, il s'associe à Dena, une jeunemilitante, et à Harmon, un homme au passé trouble. Ensemble, ils décident d'exécuter l'opé-ration la plus spectaculaire de leur vie…

Un film radical et désenchanté.La fin justifie-t-elle les moyens et comment assumer les conséquences de ses actes? Autourde ces énormes questions, KellyReichardt signe son film le plusclassique (ce n’est pas un reproche)et s’approprie des codes narratifsqu’elle remodèle avec son styleenvoûtant et hypnotique. Résultat :un film de genre trouble et intério-risé qui cherche à rendre comptedes tourments de son personnageprincipal par un engagement cer-tain de la cinéaste pour les enjeuxdramatiques.Olivier De Bruyn, Positif, avril 2014

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du 30 avril au 6 maiTom à la ferme 1 h 42, page 3)

Dans la cour (1 h 37, page 4)

La Belle vie (1 h 33, 4e couv.)

Le Parfum de la carotte (45 minutes, p. 9)

Patéma et lemonde inversé (1h 39, p.9)

Mar.6

20 h 45

Lun.5

20 h 45

Dim.4

20 h 15

17 h

14 h 45

Ven.2

20 h 45

10 h

Jeu.1er

18 h 30

16 h 30

Sam.3

17 h

20 h 45

15 h 45

Mer.30

11 h

15 h

Séances le film débute à l’horaire indiqué Séances

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteaurouxet reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

Retrouvez la sélection musicale de radioBalistiq en attendant votre film en salle.

du 7 au 13 maiTom à la ferme 1 h 42, page 3)

Dans la cour (1 h 37, page 4)

La Belle vie (1 h 33, 4e couv.)

Patéma et lemonde inversé (1h 39, p.9)

Mar.13

20 h 45

Lun.12

18 h 30

14 h

20 h 45

Dim.11

20 h 15

17 h

14 h 45

Ven.9

14 h

18 h 30

20 h 45

Jeu.8

20 h 45

18 h 30

14 h

Sam.1015 h

Mer.7

20 h 45

18 h 30

15 h

du 21 au 27 maiDeux jours, une nuit (1 h 30, page 7)

Le Festin de Babette (1 h 40, page 2)

Films lycée Pierre et Marie Curie

Pompoko (1 h 59, page 9)

Atelier Xavier Kawa-Topor (2 h, p. 9)

Mar.27

20 h 30

Lun.26

14 h

Dim.25

20 h 15

Ven.23

18 h 30

Jeu.22

Sam.24

Mer.21

14 h

16 h

l’apollo est soutenu par

ProchainementConversation animée avec Noam Chomsky de Michel Gondry.

D’une vie à l’autre de Georg Maas.

Maps to the Stars de David Cronenberg avec Robert Pattinson et Julianne Moore.

Ugly de Anurag Kashyap.

du 28 mai au 3 juinDeux jours, une nuit (1 h 30, page 7)

Night Moves (1 h 47, page 8)

Capelito et ses amis (40 minutes, p. 9)

Mar.3

12 h 15

Lun.2

20 h 45

Dim.1er17 h

20 h 15

15 h 45

Ven.30

18 h 30

Jeu.29

18 h 30

20 h 45

Sam.31

15 h 45

Mer.28

15 h

Mercredi 21mai à 14 h : festival Yume no Japan, carte blanche à Xavier Kawa-Topor,Pompoko.

Mercredi 21 mai à 16 h : festival Yume no Japan, atelier Isao Takahata et HayaoMoiyazaki par Xavier Kawa-Topor. [Entrée libre, sur inscription : 02 54 60 99 97]

Vendredi 23 mai à 18 h 30 : séance présentée par Emmanuelle Marcelot, animatrice aucinéma l’Apollo.

Mardi 27 mai à 20 h 30 : séance de présentation des courts métrages réalisés par les élèvesde l’option CIAV du lycée Pierre et Marie Curie. Entrée libre, dans la limite des placesdisponibles.

18 h 30et

20 h 45

14 het

20 h 45

17 het

20 h 45

14 het

18 h 30

18 h 30et

20 h 45

16 h 1519 h

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

14 het

20 h 45

15 h17 h

20 h 45

15 het17 h

18 h 30et

20 h 45

12 h 15et

18 h30

17 het

20 h 45

12 h 15et

18 h 30

Mardi 6 mai à 20 h 45 : Rencontre avec Jean Denizot, réalisateur du film La Belle vie.

18 h 30et

20 h 45

14 het

20 h 45

14 het

18 h 30

14 het

18 h 30

12 h 15et

18 h 30

du 14 au 20 maiLa Ligne de partage des eaux

(1 h 48, page 5)

Les Trois sœurs du Yunnan (2 h 33, p. 6)

Métabolisme (1 h 29, page 8)

Mon voisin Totoro (1 h 27, page 9)

Mar.20

12 h 15

Lun.19

20 h 45

Dim.1817 h

14 h

20 h 15

Ven.16

20 h 45

14 h

18 h 30

Jeu.15

20 h 45

18 h 30

Sam.17

20 h 45

17 h

15 h

Mer.14

18 h

20 h 45

14 h

Mercredi 14 mai à 14 h : ciné-goûter CosplayMon voisin Totoro.

Vendredi 16 mai à 20 h 45 : Rencontre avec Dominique Marchais, réalisateur du filmLa Ligne de partage des eaux.

14 het

18 h 30

18 h 30et

20 h 45

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La Belle vie est un premier long métrage plein de promesses, une chro-nique familiale qui cerne au plus juste les personnages dans une quêted’amour et de liberté.Cette fois, la cavale se termine, il le sait, mais ne veut pas encore l'admettre. Cela faitdix ans qu'Yves vit hors la loi avec ses fils, qu'il a enlevés à leur mère après une déci-sion de justice : deux gamins consentants et complices. Fuites, refuges précaires, petitsmétiers : on sent l'excitation éprouvée par les deux kidnappés volontaires, amenés àéchapper, sans cesse, aux forces de l'ordre… Mais l'aîné, presque majeur, est las,aujourd'hui, de cette fuite sans fin : il s'échappe encore, mais seul, cette fois, dans l'es-poir de retrouver la loi et l'ordre. Devenir un ado comme les autres, enfin. Son cadet dedeux ans, resté avec le père, découvre insensiblement, lui aussi, une autre vie. Belle.Plus, peut-être, que celle qu'il a toujours connue… Cette nouvelle naissance, JeanDenizot la saisit, la cerne, l'exalte avec une sensualité légère et un lyrisme rayonnant.Comme Jacques Audiard dans presque tous ses films, comme François Dupeyron dansMon âme par toi guérie, le jeune cinéaste éprouve une vraie passion pour le cinémaaméricain. Ses cadrages magnifient constamment l'espace. Grâce à la lumière de la chefopératrice Elin Kirschfink, les Pyrénées deviennent aussi étranges que pouvait l'être, ànos yeux, le Wyoming de Terrence Malick dans La Balade sauvage. Et la Loire, où le pèreet le fils campent dans une péniche abandonnée, devient aussi vaste et tranquille que lecher, vieux Mississippi des westerns anciens… Même s'il reste au niveau du fait divers(on songe à l'affaire Fortin), Jean Denizot a sûrement vu et aimé le film de son confrèreSidney Lumet, nettement plus politique que le sien, mais dont il a su retrouver l'intensitéet la mélancolie. Il aurait pu facilement lui emprunter son titre : À bout de course.

Pierre Murat, Télérama, avril 2014

On aimerait partager avec vous…du 6 au 13 mai

RENCONTRE AVEC JEAN DENIZOTMardi 6 mai à 20 h 45

Une séance proposée avec Ciclic

LA BELLE VIEJ e a n D E N I Z O TFrance, 2013, 1 h 33, avec Zacharie Chasseriaud, Solène Rigot, Nicolas Bouchaud

Yves vit dans la clandestinité avec ses fils, Sylvain et Pierre. Il y a dix ans, il les a sous-traits à leur mère à la suite d'une décision de justice. Mais les garçons grandissent et lacavale sans fin les prive de leurs rêves d'adolescents. Caché sur une île de la Loire,Sylvain, le cadet, rencontre Gilda : premiers regards, premier amour et première étapesur le chemin de la belle vie, la sienne.