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Vol. 32, Hors Série 1, 2009 115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie 1S105 Les lentilles de contact COMMUNICATIONS ORALES 317 Comportements à risque des porteurs de lentilles de contact. Risky behaviour of contact lenses wearers. RUBOLINI S* (Nice) But : Déterminer un profil de patient à risques ou un ensemble de comportements à risques de complications chez les porteurs de lentilles souples. Établir des stratégies de conseils aux porteurs pour améliorer leurs habitudes. Matériels et Méthodes : Enquête comportementale auprès de 320 porteurs régu- liers de lentilles de contact recrutés par mail et réalisée en décembre 2007. Ces porteurs ont répondu à un questionnaire portant sur leurs habitudes de manipulation, d’entretien et de port des lentilles de contact. Résultats : Il n’a pas été possible de déterminer un profil type de patient à risque. Par contre, des comportements à risques ont été recensés : manipulation des lentilles dans des lieux extérieurs non appropriés, manque de temps, pratique de sports nautiques, non respect des recommandations d’entretien Discussion : Les porteurs ont, d’une manière globale, conscience de l’importance de l’entretien et des contrôles lors du port de lentilles. Mais ils avouent des situa- tions de manipulation dans des lieux non habituels et dont l’hygiène est parfois sommaire. La rupture avec les habitudes ou le manque de temps sont des facteurs de négligence dans l’entretien des lentilles. Les conseils d’hygiène et d’entretien des lentilles de contact doivent être renouvelés, même chez les porteurs anciens, par tous les professionnels en jeu (ophtalmologistes contactologues, opticiens distributeurs). Conclusion : Cette étude souligne que non seulement le devoir d’information du porteur est primordial mais la répétition de ce message est un moyen d’éviter les conduites déviantes et donc le risque de complications. Une liste de recomman- dations importantes pour l’entretien des lentilles de contact est rappelée. 318 Étude observationnelle du profil des médecins adaptateurs de lentille de contact du sud-est de la France. Contact lens prescribing doctor’s profile in the south-east of France. An observational study. PLAISANT-PROUST D* (Marseille), BLOISE L (St Laurent du Var), VIS K (Roquebrune Cap Martin), COMET- MATEU F (Montpellier) Objectif : Spécifier les caractéristiques des médecins ophtalmologistes réalisant des actes de contactologie en pratique quotidienne dans le sud-est de la France. Matériels et Méthodes : Remise d’un questionnaire en octobre et novembre 2008 aux membres de la SFOALC (Société Française des Adaptateurs de Lentilles de Contact) de trois sociétés satellites : SFOALC Côte d’Azur (46 membres), SFOALC Languedoc Roussillon (39 membres) et SFOALC Provence (32 membres). Ce questionnaire vise à obtenir des données démographiques et organisationnelles par la connaissance de l’année d’installation, la possession du diplôme universi- taire de contactologie, l’équipement du cabinet de travail (ARK, réfracteur, topo- graphe, LAF vidéo, lieu spécifique dédié à la contactologie), l’organisation de la manipulation des lentilles de contact, la pratique du forfait d’adaptation, les conseils et la prescription des produits d’entretien. Résultats : 70 % des membres ont répondu à ce questionnaire. Les résultats sont encore en cours d’analyse, mais on peut noter une prédominance féminine impor- tante parmi les membres des SFOALC du Sud Est. Il est noté que la moitié d’entre eux possèdent le diplôme de contactologie et que la plupart ne pratiquent pas de chirurgie. La remise d’échantillons de solution d’entretien et la prescription précise des noms des solutions à utiliser par les porteurs est réalisée quasiment de façon systématique. Tous les prescripteurs possèdent des boîtes d’essai de lentilles sou- ples à remplacement fréquent, mais seulement un tiers ont des boîtes d’essai dis- ponibles en lentilles rigides. 75 % d’entre eux adaptent en lentilles des enfants âgés de moins de12 ans. Discussion : Il s’agit de la première étude de ce type en France portant sur l’orga- nisation des ophtalmologistes adaptateurs de lentilles de contact au sein de leur activité d’ophtalmologie courante. Peu de comparatifs peuvent être établis compte-tenu de cette spécificité française. Une étude similaire au niveau national serait intéressante afin de mieux définir si les spécificités retrouvées sont communes. Conclusion : La pratique de consultations dédiées à la contactologie au sein des activités cliniques ophtalmologiques par des praticiens membres de la société de contactologie dans la région du sud-est de la France retrouve une harmonisation démographique et organisationnelle. 319 Amélioration de la qualité de vie des patients atteints de Syndrome de Lyell ou de Steven-Johnson après adaptation de lentilles sclérales perméables. Improvement of quality of life of patients with Stevens-Johnson syndrome or toxic epidermal necrolysis after adaptation by gas permeable scleral lens. BROUSSEAU B*, DELCAMPE A, GUEUDRY J, VERA L (Rouen), DOAN S, HOANG-XUAN T (Paris), MURAINE M (Rouen) But : Décrire les bénéfices des verres scléraux à haute perméabilité à l’oxygène au niveau de la qualité de vie et de l’acuité visuelle chez les patients atteints de syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson. Matériels et Méthodes : Trente-six patients (64 yeux) souffrant d’un syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson ont pu être adaptés par des Verres Scléraux Perméables à l’Oxygène de Thonon (SPOT ® ). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique avant puis 6 mois après adaptation comprenant une mesure de l’acuité visuelle, une évaluation de la surface oculaire et le remplissage des questionnaires Ocular Surface Disease Index (OSDI) et National Eye Institute Visual Function Questionnaire 25 (NEI-VFQ 25). Discussion : Tous les patients avaient des séquelles oculaires après un syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson. Trois des 39 patients ont arrêté le port de verre scléral en raison d’intolérances répétées. La durée moyenne de port était de 13,3 heures par jour (de 4 à 24 heures). L’amélioration de la meilleure acuité visuelle observée (définie comme un gain de 2 lignes ou plus dans l’échelle de Snellen) était observée dans trente-cinq yeux (53,7 %) des 64 yeux. Le questionnaire OSDI était amélioré de 76,9 (13-100) à 37,1(2.08-79.167) à 6 mois après le début de l’adaptation. Le score NEI-VFQ25 moyen était de 24,3 +/– 17,1 avant l’adaptation et de 67,4 +/– 22,1 après 6 mois de port. Conclusion : Les verres scléraux à haute perméabilité à l’oxygène permettent une amélioration significative de la qualité de vie de ces patients où les différents moyens thérapeutiques étaient limités. 320 Correction optique totale et lentilles de contact chez l’enfant hypermétrope. Full optical correction and contact lenses in hyperopic children. ROUSSEAU BRISARD M*, GEORGE MN, N’GUYEN JM, LAVENANT F, PECHEREAU A (Nantes) Objectif : Le port de la correction optique totale est un élément essentiel du traitement des troubles visuels de l’enfant. La correction optique totale est déterminée par la réfraction objective après cycloplégies répétées. Ces jeunes patients sont souvent demandeurs d’une correction par lentilles de contact. Le but de cette étude est de vérifier que le port de lentilles de contact est compatible avec une prescription de correction optique totale dans les hypermétropies de l’enfant, et de déterminer la différence pouvant exister entre la puissance sphérique des lunettes et celle des lentilles. Matériels et Méthodes : Cette étude rétrospective réalisée regroupait 57 patients (114 yeux) hypermétropes de moins de 16 ans, adaptés à leur demande en lentilles rigides perméables au gaz (LRPG). Nous avons retenu la puissance sphérique des lunettes sans tenir compte des éventuelles corrections cylindriques exprimées en puissance négative. L’adapta- tion s’est faite en deux temps. D’abord, on pose des lentilles d’essai de puissance positive calculée selon la puissance sphérique des lunettes, la kératométrie et la distance verre/œil, éventuellement modifiée après réfraction subjective. Après un mois de port quotidien, on évalue la puissance des lentilles définitives après réfraction subjective. Les puissances sphériques des lunettes et des lentilles ont été compa- rées en tenant compte de la distance verre-œil, de la kératométrie, et du rayon de courbure des lentilles. Discussion : Pour 39,5 % [30,5 – 48,4] des yeux (n = 45) la puissance de la lentille a dû être modifiée de + 0.5 D ou plus dès la pose des lentilles. Après 1 mois de port, la puissance des lentilles était supérieure à l’évaluation de base pour 57,9 % [48,8 – 67] des yeux (n = 66), montrant une meilleure saturation de l’hypermétropie par les lentilles de contact comparativement aux lunettes. Pour 34,2 % [25,5 – 42,9] des yeux (n = 39) il n’a pas été observé de modification de la puissance sphé- rique et seulement 7,9 % [2,9 – 12,8] des yeux (n = 9) ont nécessité une diminution de la puissance sphérique. 3 patients ont abandonné le port des lentilles dès la période d’essai. Aucune complication infectieuse n’est à signaler durant cette étude. Conclusion : Le port de lentilles rigides perméables au gaz permet d’apporter la correction optique totale mais aussi dans la majorité des cas de révéler et de cor- riger une hypermétropie latente. Cette méthode de correction optique est donc à encourager, notamment dans un contexte de troubles oculomoteurs.

320 Correction optique totale et lentilles de contact chez l’enfant hypermétrope

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Page 1: 320 Correction optique totale et lentilles de contact chez l’enfant hypermétrope

Vol. 32, Hors Série 1, 2009 115e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie1S105

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But : Déterminer un profil de patient à risques ou un ensemble de comportementsà risques de complications chez les porteurs de lentilles souples. Établir des stratégiesde conseils aux porteurs pour améliorer leurs habitudes.Matériels et Méthodes : Enquête comportementale auprès de 320 porteurs régu-liers de lentilles de contact recrutés par mail et réalisée en décembre 2007. Cesporteurs ont répondu à un questionnaire portant sur leurs habitudes de manipulation,d’entretien et de port des lentilles de contact.Résultats : Il n’a pas été possible de déterminer un profil type de patient à risque.Par contre, des comportements à risques ont été recensés : manipulation deslentilles dans des lieux extérieurs non appropriés, manque de temps, pratique desports nautiques, non respect des recommandations d’entretienDiscussion : Les porteurs ont, d’une manière globale, conscience de l’importancede l’entretien et des contrôles lors du port de lentilles. Mais ils avouent des situa-tions de manipulation dans des lieux non habituels et dont l’hygiène est parfoissommaire. La rupture avec les habitudes ou le manque de temps sont des facteursde négligence dans l’entretien des lentilles. Les conseils d’hygiène et d’entretiendes lentilles de contact doivent être renouvelés, même chez les porteurs anciens,par tous les professionnels en jeu (ophtalmologistes contactologues, opticiensdistributeurs).Conclusion : Cette étude souligne que non seulement le devoir d’information duporteur est primordial mais la répétition de ce message est un moyen d’éviter lesconduites déviantes et donc le risque de complications. Une liste de recomman-dations importantes pour l’entretien des lentilles de contact est rappelée.

318Étude observationnelle du profil des médecins adaptateurs de lentille de contact du sud-est de la France.Contact lens prescribing doctor’s profile in the south-east of France. An observational study.PLAISANT-PROUST D* (Marseille), BLOISE L (St Laurent du Var), VIS K (Roquebrune Cap Martin), COMET- MATEU F (Montpellier)

Objectif : Spécifier les caractéristiques des médecins ophtalmologistes réalisantdes actes de contactologie en pratique quotidienne dans le sud-est de la France.Matériels et Méthodes : Remise d’un questionnaire en octobre et novembre 2008aux membres de la SFOALC (Société Française des Adaptateurs de Lentilles deContact) de trois sociétés satellites : SFOALC Côte d’Azur (46 membres), SFOALCLanguedoc Roussillon (39 membres) et SFOALC Provence (32 membres). Cequestionnaire vise à obtenir des données démographiques et organisationnellespar la connaissance de l’année d’installation, la possession du diplôme universi-taire de contactologie, l’équipement du cabinet de travail (ARK, réfracteur, topo-graphe, LAF vidéo, lieu spécifique dédié à la contactologie), l’organisation de lamanipulation des lentilles de contact, la pratique du forfait d’adaptation, les conseils etla prescription des produits d’entretien.Résultats : 70 % des membres ont répondu à ce questionnaire. Les résultats sontencore en cours d’analyse, mais on peut noter une prédominance féminine impor-tante parmi les membres des SFOALC du Sud Est. Il est noté que la moitié d’entreeux possèdent le diplôme de contactologie et que la plupart ne pratiquent pas dechirurgie. La remise d’échantillons de solution d’entretien et la prescription précisedes noms des solutions à utiliser par les porteurs est réalisée quasiment de façonsystématique. Tous les prescripteurs possèdent des boîtes d’essai de lentilles sou-ples à remplacement fréquent, mais seulement un tiers ont des boîtes d’essai dis-ponibles en lentilles rigides. 75 % d’entre eux adaptent en lentilles des enfantsâgés de moins de12 ans.Discussion : Il s’agit de la première étude de ce type en France portant sur l’orga-nisation des ophtalmologistes adaptateurs de lentilles de contact au sein de leuractivité d’ophtalmologie courante. Peu de comparatifs peuvent être établiscompte-tenu de cette spécificité française. Une étude similaire au niveau nationalserait intéressante afin de mieux définir si les spécificités retrouvées sont communes.Conclusion : La pratique de consultations dédiées à la contactologie au sein desactivités cliniques ophtalmologiques par des praticiens membres de la société decontactologie dans la région du sud-est de la France retrouve une harmonisationdémographique et organisationnelle.

319Amélioration de la qualité de vie des patients atteints de Syndrome de Lyell ou de Steven-Johnson après adaptation de lentilles sclérales perméables.Improvement of quality of life of patients with Stevens-Johnson syndrome or toxic epidermal necrolysis after adaptation by gas permeable scleral lens.BROUSSEAU B*, DELCAMPE A, GUEUDRY J, VERA L (Rouen), DOAN S, HOANG-XUAN T (Paris), MURAINE M (Rouen)

But : Décrire les bénéfices des verres scléraux à haute perméabilité à l’oxygèneau niveau de la qualité de vie et de l’acuité visuelle chez les patients atteints desyndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson.Matériels et Méthodes : Trente-six patients (64 yeux) souffrant d’un syndromede Lyell ou de Stevens-Johnson ont pu être adaptés par des Verres SclérauxPerméables à l’Oxygène de Thonon (SPOT®). Les patients ont bénéficié d’un examenclinique avant puis 6 mois après adaptation comprenant une mesure de l’acuitévisuelle, une évaluation de la surface oculaire et le remplissage des questionnairesOcular Surface Disease Index (OSDI) et National Eye Institute Visual FunctionQuestionnaire 25 (NEI-VFQ 25).Discussion : Tous les patients avaient des séquelles oculaires après un syndromede Lyell ou de Stevens-Johnson. Trois des 39 patients ont arrêté le port de verrescléral en raison d’intolérances répétées. La durée moyenne de port était de13,3 heures par jour (de 4 à 24 heures). L’amélioration de la meilleure acuité visuelleobservée (définie comme un gain de 2 lignes ou plus dans l’échelle de Snellen)était observée dans trente-cinq yeux (53,7 %) des 64 yeux. Le questionnaire OSDIétait amélioré de 76,9 (13-100) à 37,1(2.08-79.167) à 6 mois après le début del’adaptation. Le score NEI-VFQ25 moyen était de 24,3 +/– 17,1 avant l’adaptationet de 67,4 +/– 22,1 après 6 mois de port.Conclusion : Les verres scléraux à haute perméabilité à l’oxygène permettent uneamélioration significative de la qualité de vie de ces patients où les différentsmoyens thérapeutiques étaient limités.

320Correction optique totale et lentilles de contact chez l’enfant hypermétrope.Full optical correction and contact lenses in hyperopic children.ROUSSEAU BRISARD M*, GEORGE MN, N’GUYEN JM, LAVENANT F, PECHEREAU A (Nantes)

Objectif : Le port de la correction optique totale est un élément essentiel du traitementdes troubles visuels de l’enfant. La correction optique totale est déterminée par laréfraction objective après cycloplégies répétées. Ces jeunes patients sont souventdemandeurs d’une correction par lentilles de contact. Le but de cette étude est devérifier que le port de lentilles de contact est compatible avec une prescription decorrection optique totale dans les hypermétropies de l’enfant, et de déterminer ladifférence pouvant exister entre la puissance sphérique des lunettes et celle deslentilles.Matériels et Méthodes : Cette étude rétrospective réalisée regroupait 57 patients(114 yeux) hypermétropes de moins de 16 ans, adaptés à leur demande en lentillesrigides perméables au gaz (LRPG).Nous avons retenu la puissance sphérique des lunettes sans tenir compte deséventuelles corrections cylindriques exprimées en puissance négative. L’adapta-tion s’est faite en deux temps. D’abord, on pose des lentilles d’essai de puissancepositive calculée selon la puissance sphérique des lunettes, la kératométrie et ladistance verre/œil, éventuellement modifiée après réfraction subjective. Après unmois de port quotidien, on évalue la puissance des lentilles définitives après réfractionsubjective. Les puissances sphériques des lunettes et des lentilles ont été compa-rées en tenant compte de la distance verre-œil, de la kératométrie, et du rayon decourbure des lentilles.Discussion : Pour 39,5 % [30,5 – 48,4] des yeux (n = 45) la puissance de la lentillea dû être modifiée de + 0.5 D ou plus dès la pose des lentilles. Après 1 mois deport, la puissance des lentilles était supérieure à l’évaluation de base pour 57,9 %[48,8 – 67] des yeux (n = 66), montrant une meilleure saturation de l’hypermétropiepar les lentilles de contact comparativement aux lunettes. Pour 34,2 % [25,5 –42,9] des yeux (n = 39) il n’a pas été observé de modification de la puissance sphé-rique et seulement 7,9 % [2,9 – 12,8] des yeux (n = 9) ont nécessité une diminutionde la puissance sphérique. 3 patients ont abandonné le port des lentilles dès lapériode d’essai.Aucune complication infectieuse n’est à signaler durant cette étude.Conclusion : Le port de lentilles rigides perméables au gaz permet d’apporter lacorrection optique totale mais aussi dans la majorité des cas de révéler et de cor-riger une hypermétropie latente. Cette méthode de correction optique est donc àencourager, notamment dans un contexte de troubles oculomoteurs.