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Après L’Énigme du retour, Dany Laferrière nous présente Chronique de la dérive douce (Boréal). Ce roman raconte l’arrivée au Québec de celui qui allait devenir un grand écrivain. Quand il s’est installé à Montréal au milieu des années 1970, Dany Laferrière n’allait pas tant au-devant de nouveaux horizons qu’il fuyait sa patrie où sa vie était en danger. Cette contrainte colore la manière dont il voit le monde, et c’est cette vision chaotique qu’il partage ici avec nous. Le roman est composé de trois cent soixante fragments à partir desquels le lecteur peut se former un portrait de la première année que le romancier a passée au Québec. Chacune des pièces de ce puzzle s’ajuste parfaitement aux autres pour souligner l’incertitude et la crainte qui taraudent ceux qui ont quitté une terre aimée pour sauver leur peau. Trois cent soixante petites proses pour dire l’exil, sans amertume. Cette Chronique de la dérive douce, dont la première édition est parue en 1994, inaugure un dialogue entre l’enfant du Sud et la terre du Nord qui dure encore aujourd’hui après plus de trente-cinq ans. En librairie le 5 avril.
Onon:ta’ (Boréal), de Pierre Monette. « Nul ne se souvient du nom que lui donnaient les Indiens. Peut-être l’appelaient-ils simplement onon:ta’ : la montagne. Ceci n’est pas un ouvrage de plus sur le mont Royal […]. Je n’écris pas sur mais pour la Montagne, devant elle, en sa présence, à partir des traces que la forêt de temps de son paysage conserve du passage des Ochehagas. J’ai pris le parti de nommer et de parcourir ce paysage tel qu’il était avant l’assaut de l’asphalte… » P.M.
Entretiens avec Jonathan Cott (Belles lettres). Interrogé par Jonathan Cott (journaliste à Rolling Stone), Glenn Gould — pianiste interprète qui s’éleva au rang de créateur — parle du concert qu’il a quitté en 1964, de ses enregistrements, de son isolement, de Mozart, et de mille autres sujets, parfois inattendus. Toujours avec brio, et jamais sans humour.
MM Personal (La Martinière). Près de cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe fascine toujours. Cet ouvrage nous permet de découvrir, pour la première fois, une sélection exceptionnelle d’éléments issus des archives personnelles de Marilyn. Aujourd’hui, ceux-ci viennent clarifier, préciser ou renverser nombre d’idées reçues sur la star.
Impasse dignité (Mémoire d’encrier), d’Emmelie Prophète. José a vingt ans, il habite depuis toujours dans un quartier populaire avec sa sœur Sara, son père, commis dans un ministère, et sa mère qui fait la manche pour nourrir la famille et prie pour que les choses changent. Autour d’eux, un silence organisé. Ils n’existent que pour eux-mêmes, loin de tout dans leurs taudis. Des vies, des voix et des ombres menacées par les furies naturelles et politiques.
Tous en librairie le 27 mars.
Semaine du 26 mars 2012
À l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Georges Perec, les Éditions du Seuil publient un polar inédit de l’auteur : Le Condottière. « Un roman de jeunesse égaré puis retrouvé dans une vieille malle », plus d’un demi-siècle après. En librairie le 11 avril.
« On trouve dans ce texte la matrice, éclairée rétrospectivement, d’une œuvre à venir. » Le Point
« Georges Perec prouve qu’il était déjà un prosateur, réussissant à injecter dans ses pages tendues de l’humour et des jeux de mots. » Livres Hebdo
«Tout Georges Perec se tapit dans un roman achevé à l’âge de 24 ans, refusé à l’époque et qui nous revient cinquante-deux ans plus tard. Un régal de douleurs encodées... » La Croix
« Cet inédit apparaît surtout comme l’examen de conscience sans concession d’un génie en devenir. » Les Inrockuptibles
« Le Condottière ne répond pas seulement à cette fascination que nous éprouvons tous, je pense, pour les origines ; il n’éclaire pas seulement l’œuvre à venir ; il autorise aussi comme une proximité nouvelle avec son auteur. » Le Monde
Dans les médias
À la une
À paraître
À l’occasion de Pâques, voici quelques suggestions de lecture qui amuseront les petits et les grands.
Après La Ballade de Kiki le coq et Cucue la poule et Télé cotcot réalité, Michel Piquemal revient au poulailler avec Miss Cocotte (La Martinière). C’est bientôt l’élection de Miss Cocotte. Toutes les poules rivalisent afin d’être les plus belles. Mais, devant les caméras de télé, elles vont se rendre compte qu’il y a de la triche dans l’air !
La Révolte des cocottes (Talents Hauts). Charlotte et les quarante poules de la basse-cour en ont assez d’être les seules à ranger le nid, couver les œufs et surveiller les poussins, pendant que Hadoc le coq et les poulets se prélassent. Les poulettes décident donc de manifester.
Retrouvez les joies et les déboires quotidiens de l’amateur de poules et de ses protégées dans Tout pour ma poule (Delachaux & Niestlé). Ce livre répondra avec précision et humour à toutes les questions que l’éleveur amateur se pose.
Avec Pâques en feutrine (Didier Carpentier), tous et chacun pourront réaliser fune vingtaine de figurines de façon originale !
À l’initiative de la Coalition pour la souveraineté alimentaire, Jean Ziegler sera de passage au Québec du 2 au 7 avril pour une série de conférences autour de son ouvrage Destruction massive (Seuil).
Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, il est aujourd’hui vice-président du co-mité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Jean Ziegler sera à Tout le monde en parle le dimanche 8 avril.
Mardi 3 avril de 12 h à 14 h à l’Université d’Ottawa; Mercredi 4 avril de 11 h 30 à 12 h 30 à l’Université Laval; Jeudi 5 avril à 18 h au Cœur des sciences de l’UQÀM
Dominique Fortier rencontrera ses lecteurs le jeudi 29 mars à 19 h 30 à la Librairie Paulines.
Elle est l’auteur aux Éditions Alto de Du bon usage des étoiles (prix Gens de mer du Festival Étonnants voyageurs 2011), des Larmes du Saint-Laurent et de La Porte du ciel.
Jacques Pasquet et Marion Arbona, respectivement auteur et illustrateur de Mots doux pour endormir la nuit (Planète rebelle), donneront une prestation suivie d’une séance de signatures le dimanche 1er avril à 14 h 30 à la Librairie Raffin.
Activités d’auteurs
Les Éditions De Ta mère, Studio coopératif Premières lignes et Pow Pow sont désormais diffusées par Dimedia.
Fondées en 2005 par Rachel Sansregret, Guillaume Cloutier et Maxime Raymond, les Éditions De Ta mère publient des auteurs proposant des visions personnelles et singulières du monde, le tout en utilisant des formes littéraires toutes aussi uniques qu’inventives. Récemment parus : Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac et M.I.C.H.E.L. T.R.E.M.B.L.A.Y.
Pour sa part, Studio coopératif Premières lignes se spécialise dans la publication de bandes dessinées et de récits graphi-ques. Cette maison d’édition québécoise a été créée par les premiers diplômés en bande dessinée de l’École Multidiscipli-naire de l’Image (ÉMI) à l’Université du Québec en Outaouais. Viennent de paraître : Nelligan et Ta BD en 9 étapes.
Nouvelle maison d’édition dans le monde de la bande dessinée québécoise, Pow Pow publient des albums passant de l’hu-mour au drame. Derniers titres parus : Mile End, Pain de viande avec dissonances et Phobies des moments seuls.
Le monde du livre
Semaine du 26 mars 2012
Le magazine féministe des années 1980 La Vie en rose n’a pas dit son dernier mot ! Avec Les Mots de désordre, Marie-Andrée Bergeron passe en revue les cinquante éditoriaux de l’incorrigible magazine. Sa lecture, sous forme de commentaire, met en relief le propos de ces textes percutants et permet d’en saisir toutes les subtilités qui passent souvent par l’ironie et l’humour. En librairie le 3 avril.
L’originalité de cet ouvrage tiennent dans l’analyse des textes en regard de l’ensemble de l’entreprise éditoriale. Il s’agit de comprendre chaque écrit dans son contexte particulier, certes, mais aussi de l’inscrire dans un parcours en le situant sur une ligne éditoriale qui, loin de stagner, évolue au fil des années. D’abord modeste inséré de 24 pages dans le magazine Le Temps fou, La Vie en rose est rapidement devenue l’une des publications alternatives les plus lues au Québec. De 1980 à 1987, le magazine a jeté un regard ironique, acéré et féministe sur l’actualité politique, sociale et culturelle de la belle province. Encore aujourd’hui, il demeure l’une des initiatives féministes les plus importantes au Québec.
Nous avons aimé
Commémorations
Le film Des vents contraires, adapté du roman éponyme d’Olivier Adam, prendra l’affiche le 30 mars.
Sarah a disparu depuis un an. Pour Paul, son mari, qui vit seul avec leurs deux jeunes enfants, chaque jour est à réinven-ter. Il doit lutter avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Épuisé, il espère se ressourcer par la grâce d’un retour à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais des rencontres inatten-dues vont donner à ce nouveau départ une tournure qu’il n’imaginait pas.
Olivier Adam est notamment l’auteur de À l’abri de rien (prix France Télévisions 2007), du Cœur régulier, de Falaises et de Passer l’hiver (Goncourt de la nouvelle 2004). Il a remporté en 2009 le Grand Prix RTL-Lire avec Des vents contraires. Tous ses ouvrages sont disponibles aux Éditions Points.
Cliquez ici pour visionner la bande-annonce.
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Semaine du 26 mars 2012
Le 7e prix France Culture-Télérama a été remis à Alain-Julien Rudefoucauld pour Le Dernier Contingent (Tristram).
Six adolescents massacrés par la famille, la société, les institutions se racontent. Ils vont former ce « dernier contingent » dont l’épopée durera douze semaines, sidérantes de noirceur et de beauté, comme une longue catastrophe montrée au ralenti.
Les premiers Prix du Cercle Interallié ont été décernés à Opium Poppy (Zulma) d’Hubert Haddad et à La Nuit du papillon d’or (Sabine Wespieser), de Tariq Ali (Sabine Wespieser).
Ces prix, qui couronnent un roman français et un roman étranger, ont été créés autour des valeurs du Cercle, à savoir « dépassement de l’entre-soi, accueil et découverte de l’autre et ouverture à l’international ».
Prix littéraires et distinctions
Dany Laferrière présidera l’édition 2012 du Salon international du livre de Québec qui aura lieu du 11 au 15 avril au Centre des congrès de Québec. Jean Désy se joindra à l’auteur de L’Énigme du retour à titre d’invité d’honneur du samedi 14 avril.
Auteur d’une œuvre couronnée à maintes reprises, Dany Laferrière est une figure incontournable du paysage littéraire franco-phone. Au cours du Salon, il recevra le titre d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres. La nouvelle édition de Chronique de la dérive douce (Boréal) paraîtra le 5 avril. Cliquez ici pour visionner la vidéo du SILQ.
Jean Désy est reconnu comme un des chefs de file de la nordicité et de l’autochtonie. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, il vient de publier une correspondance avec la poète Geneviève Amyot, Que vous ai-je raconté ? aux Éditions du Noroît.
Mentionnons aussi la présence de l’écrivaine française Véronique Ovaldé, auteur aux Éditions de l’Olivier de Et mon cœur transparent (prix France Culture-Télérama 2008), de Ce que je sais de Vera Candida (Grand Prix des lectrices de Elle 2010, prix France Télévision et prix Renaudot des lycéens) et de Des vies d’oiseaux (finaliste prix Goncourt et prix Femina 2011).
Cliquez ici pour les auteurs présents au stand Dimedia et l’horaire des activités.
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