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Le synchme de Lemierre :,’
g&e m& # {e &&nt ~~~~‘~~~
les defenses ant 8ti ~~.~~,~~~~~
D &it pour la premiere fois en 1900 par k&se p&&rer d
Courmont et Cade le syndrome
angine-infarctus de Lemierre n’est en
fait connu que depuis 1936 suite a la publka-
tion de 20 cas dans Lancet par Lemierre. II se
caracterise par une infection oropharyngke
aigue, une thrombophkbite suppurative de la
veine jugulaire interne et une bacteriemie avec
hemocultures anaerobies positives
(Fusobacterium necrophorum) avec multiples
emboles septiques metastatiques.
La generalisation de I’antibiotherapie empirique
dans les pharyngites a entrain& une tres nette
regression de ce syndrome qui necessite WI
diagnostic et une prise en charge tres precoces
en I’absence desquels le pronostic est tres
grave et souvent mortel.
Pour autant, le syndrome de Lemierre n’a pas
disparu comme en temoigne I’observation pre-
sentee dans une lettre a I’editeur de La Presse
. ..“. _, _. _ la veins j.rgutaire
du fait m&me de sa ran%
au dtsbut pour une p~~~~~~~ j plus frtsquen&. _ ,;
“, :, 7; _“Y<CJ r,ip : .),;I:“, ,‘, ,:I
FUs&wwf@rn n_‘, : *
Bacille B Gram n&a%
phorum in un pl-
pris entre 7$ et
Sur milieu f&de, jaune convaxe
plat *, Sur g&se &I $333
r&es dune zws
Medicale par les infectiologues et microbiolo-
gistes du CHRU de Poitiers.
II s’agissait d’un homme de 26 ans hospitalise
pour une angine febrile avec dysphagie resis-
calcJnies s.o!It pc
sent t&s f&ides
tante au traitement par macrolide.
Au plan biologique, la NFS montrait 14 800
leucocytes avec 89 % de polynucleaires neutro
philes, sans syndrome mononucleosique (MN1
test negatif). Trois hemocultures ont permis
d’isoler un F. necrophorum P-lactamase nega-
tive. L’evolution fut favorable et le patient titait
apyretique apres 5 jours de traitement antibio-
tique a base de metronidazole et d’amoxicilline
la mreornne.
ment butyrlque.
Habitueflement
cotlnwx-” _I..
charida compambte gi 11
bacilles B Gram - a&obies.
Ii est sanswe z
‘\ >, . .
associe a un traitement anticoagulant.
F. necrophorum n’est pas spontanement patho- I -#
A propos des t( normales w des examens de laboratoire...
i:‘et article du Contours medical
ne constitue certes pas un
(( scoop 0 pour le biologiste mais il
presente I’inter& pratique de rafrat-
chir ses connaissances et de I’in-
titer Ales enrichir sur un probleme
irritant, au quotidien, de son exer-
cite. II a en outre le merite de Iui
permettre d’btre en phase avec ce
que peuvent lire ses correspon-
dants au sujet des valeurs * nor-
males ‘) que leur ordinateur affiche
sur leurs comptes rendus a la suite
des resultats de leurs analyses.
Pour determiner ces valeurs (( nor-
males 1’ que met A mal I’auteur de
cet article, les biologistes dispo-
sent d’outils appropriss et de livres
de refarence dont celui qu’ont
publie G. Siest et ses collabora-
teurs (Rsferences en biologie cli-
nique) dans la collection Option/
Bio publie par les Editions medi-
tales et scientifiques Elsevier.
Ces outils permettront de remettre
A jour ses connaissances sur ce
sujet en vue du dialogue clini-
cien/biologiste que de tels articles
devrait provoquer.
Ce nest pas un article destine au
biologiste mais le dialogue clini-
cien/biologiste tant r&lame ne
peut qu’etre enrichi par la lecture
des m6mes articles ou publica-
tions par les uns et les autres.
Nous savons tous, comme le rap-
pelle I’auteur de cet article, que
(1 la repartition gaussienne est
exceptionnelle en biologie ‘a et que
la repartition des valeurs obser-
vees dans un echantillon de refe-
rence est le fruit d’un compromis
au terme dune rsflexion sur la
repartition des valeurs obsetvees
dans une population de refsrence
pour les transformer, quand elles
ne sont pas en adequation avec la
loi de Gauss, afin de les rappro-
cher d’un modele gaussien, par la
transformation des don&es en
logarithme ou en utilisant les fonc-
tions racine car&e ou inverse.
Mais nos correspondants doivent
savoir relativiser les valeurs et les
intervalles de reference que nous
utilisons pour les informer et
savoir qu’ils ne peuvent (( compa-
rer des resultats successifs que si
la technique est identique, d’ou la
regle de I’unicite du laboratoire m.
On pourrait reprocher A I’auteur
de cet article d’etre un peu court
sur le role que peut jouer et qu’a
joue le controle de qualite pour
ameliorer la comparabilite inter-
En utilisant I’hybridation in situ en
fluorescence (FISH) lors du
caryotypage de 55 patients
atteints de LMC, il a ete possible
d’objectiver la presence insoup-
qonnee de deletions siegeant
principalement au niveau du chro-
mosome 9 remanie. Ces dele-
tions sont de grande taille (plu-
sieurs megabases) et sont
adjacentes au point de cassure.
Leur presence dans le sang peri-
pherique peut etre confirmee en
PCR de sequences microsatel-
lites. Ces deletions sont pre-
sentes chez 16 patients (30 O/o)
dont 1 1 etudies au diagnostic et
ne presentant aucun signe d’ac-
c&ration. Ceci, associe B leur
presence dans toutes les mitoses
etudiees, suggere qu’il s’agit
d’evenements precoces.
Ces deletions sont plus fre-
quentes chez les patients ayant
un Phl variant (10122) que chez
les patients ayant un Phl stan-
dard (6/34). En revanche, il n’y a
pas d’association avec une pre-
sentation clinique ou hematolo-
gique particuliere et le score de
Sokal des patients avec ou sans
20 Revue Frarqaise des Laboratoires, septembre 2000, N” 325
laboratoire des resultats des ana-
lyses de biologie medicale.
Quoi qu’il en soit et en depit de
certains truismes et de certaines
insuffisances, il est interessant
pour le biologiste de lire ce
genre d’article pour alimenter et
enrichir un dialogue necessaire
avec ses correspondants.
Contours Mid. 122 (OlfO4fOO)
903-904
La leucemie myeloi’de chro-
nique (LMC) est caracterisse
par I’existence, au caryotype, de
la t(9;22) ou chromosome
Philadelphie. Des anomalies cyto-
genetiques additionnelles (2e
Phl, iso(l7), trisomie 8,...) peu-
vent Bgalement etre presentes.
Parfois notees d’emblee, elles
sont le plus souvent secondaires,
temoignant dune evolution clo-
nale et apparaissent lors de
I’acceleration ou de I’accutisation
de la maladie.