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A. Serres, URFIST de Renn es, 2012 2

A. Serres, URFIST de Rennes, 2012 Maîtrise de linformation scientifique en Doctorat 2011-2012 URFIST de Rennes, SCD Rennes 1 Module 3, CM : Le doctorant

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PLAN 1/ Introduction sur l’information

scientifique et ses mutations 2/ Repères sur la publication

scientifique et l’évaluation 3/ Repères sur le Libre Accès 4/ Publier, diffuser ses travaux 5/ Blogosphère scientifique,

“science 2.0” ?

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1. LE CYCLE DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

D’après un schéma fait par Gabriel Gallezot. (In Les chercheurs et la documentation numérique, Cercle de la Librairie, 2002, p. 230)

Recherche d’informations

Diffusion des travaux documents

Traitement de l’information

Unités informationnelles

Connaissances Documents

In-formation

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Le cycle de l’Information scientifique

Collecte

Diffusion de document

Traitement de l’information

Recherche de documents

Extraction d’information

Construction de connaissance

Production d’information

Production de documents

D’après schéma de G. Gallezot

- Activité cognitive du chercheur- Manipulation par des outils informatiques

Bases bibliographiques

Banques de données

Revues, ouvrages

Colloques

Archives ouvertes

Sites web

Listes de discussion

Bibliothèques

Avec l’autorisation de J. Sicot, SCD Rennes 2

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1. Introduction : quelles mutations du cycle de l’IST ?

Du côté de la recherche d’information : Accessibilité généralisée :

aux catalogues, aux bases de données... aux archives ouvertes aux ressources du web, aux données brutes

Explosion de l'offre des outils de recherche : Moteurs de recherche spécialisés : Scirus, Google Scholar Outils du web 2.0 Portails scientifiques

Emergence de nouveaux espaces informationnels :

Blogosphère, wikisphère, réseaux sociaux scientifiques Personnalisation :

Services d’alerte, de veille... Concentration, gigantisme des “cyber-

infrastructures” : Regroupement des acteurs Emergence de très grandes plateformes scientifiques E-science

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1. Introduction : quelles mutations du cycle de l’IST ?

Du coté du traitement de l’information : Numérisation généralisée des traces Autonomie des auteurs Travail collectif, collaboratif Explosion et diversification des outils de

traitement et de cartographie de l’information Du côté de la publication des travaux :

Nouvelles possibilités de diffusion avec le Libre Accès

Phénomène de l’auto-publication : blogs... Nouvelles modalités d’évaluation : du peer-

review au post-review Imbrication des médias : texte, image, vidéo... Nouveaux modèles de visibilité

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2. Repères sur la publication scientifique : la chaîne d’édition

D’après T. Chanier

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2. Repères sur la publication scientifique : les revues

4 fonctions remplies par les revues scientifiques : diffusion de l'information

scientifique qualité de la recherche : par le

«contrôle par les pairs» (peer-reviewing)

constitution d'archives pérennes reconnaissance des chercheurs :

facteur d’impact, Facteur H…

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2. Repères sur la publication scientifique : l’explosion

documentaire Augmentation exponentielle du nombre de

chercheurs et de publications au XXème siècle Sur la totalité des chercheurs depuis l’Antiquité, 90%

en vie aujourd’hui Population mondiale de chercheurs estimée en 2005

par l’Unesco à 5,5 millions 25 400 revues académiques à comité de lecture,

début 2009 ; + 3,5 % / an En 1996, 1 million d’articles publiés ; en 2010 : 1,9

million Projection 2015 : 2,9 millions ! (selon Elsevier)

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A. Serres, Urfist Rennes, 2011 1123/ 02/ 2005 SICD1 - BU Sciences Grenoble - Coordination Formation 22

La croissance exponentielle des publications

0100000200000300000400000500000600000700000800000900000190

7

1917

1927

1937

1947

195

7

1967

197

7

1987

1997

Nombre annuel de résumés publiés par le C hemica l abstracts de 1907 à 2002

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Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre

2009).

2. Repères sur la publication scientifique : Croissance des revues à comité de lecture depuis 1665

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2. Repères sur la publication scientifique : les supports. Vers le “e-only”?

Source: Mark Ware et Michael Mabe, The stm report : An overview of scientific and scholarly journals publishing(Oxford, United Kingdom: STM: International Association of Scientific, Technical and Medical Publishers, Septembre

2009).

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2. Repères sur la publication scientifique : le “big deal”

39% (780) des éditeurs basés en Europe Le “Big 4” = Elsevier, Springer

Verlag, Blackwell-Wiley, Thomson Scientific ; Ces 4 grands éditeurs contrôlent :

25 % des 23 277 revues internationales ;

Mais surtout 51 % du marché (en valeur) de l’info. scientifique (fin 2009)

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2. Repères sur la publication scientifique : l’envolée des coûts des revues

D’après Rapport de l’IGB, octobre 2010

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2. L’envolée des coûts

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2. Repères sur l’évaluation scientifique

2 types d’évaluations :2 types d’évaluations : A priori, qualitative, par les pairs (peer reviewing)A posteriori, quantitative, par les citations (bibliométrique)

Depuis 1960, modèle quasi Depuis 1960, modèle quasi monopolistique:monopolistique:

ISI (Institute of scientific Information – ISI (Institute of scientific Information – Philadelphie) (Philadelphie) (Groupe U.S. Thomson Inc.)

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2. Repères sur l’évaluation scientifique : évaluer l’activité “recherche” ?

un modèle prégnant : La publication (article de revue) et la valeur

de cette publication par la mesure des citations “reçues” par

d’autres publications (bibliométrie)

Un modèle dominant (STM) Quasi monopole de l’analyse et du référentiel

(ISI)

(d’après G. Gallezot)

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2. Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact Concerne les revues scientifiques

Fréquence annuelle moyenne de citations des articles d’un journal donné, estimée sur les 2 années précédentes

Calculé par l’ISI, à partir de la base JCR (Journal Citations Report) : Statistiques de citation et facteurs d’impact des

principales revues en science Corpus de + 7600 revues, les plus citées au

monde (nombreuses revues françaises absentes) Limites :

Contraintes de durée (2 ans) % de revues sur la base de données ISI Indice de visibilité des revues et non des

articles

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2. Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact Journal:Journal: EMBO Journal (revue de biologie

moléculaire) Impact FactorImpact Factor: 8.662  Cites in 2007 to articles published in:Cites in 2007 to articles published in: 20062006 =

4170 20052005 = 3981

05+0605+06 = 8151

Number of articles publishedNumber of articles published in:in: 20062006 = 547  20052005 = 394

05+0605+06 = 941 Calculation:Calculation:

Cites to recent articlesCites to recent articles 8151 ------------------------------ = ---------- = 8.662

Number of recent articlesNumber of recent articles 941

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2. Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact

Problème des critères quantitatifs d’évaluation de la recherche :

nombre de publications dans les revues internationales « peer-review », facteur d’impact…

Déséquilibre structurel entre France, GB et Allemagne :

Problème du différentiel de publication entre chercheurs français et anglais, du classement de Shangaï…

Problème de la visibilité de la recherche Quelle explication ?

Poids écrasant des « Big Four » de l’édition scientifique : Elsevier, Springer Verlag, Blackwell-Wiley, Thomson Scientific ; 50,1 % des revues à facteur d’impact mesuré dans l’ISI

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2. Repères sur l’évaluation scientifique : les modèles alternatifs

Des alternatives au facteur d’impact : Des alternatives au facteur d’impact : Citebase, , Citeseer.IST

Une autre conception du Facteur Une autre conception du Facteur d’Impactd’Impact

Des expériences fondées sur l’OAIDes expériences fondées sur l’OAI Comparaisons portant sur:Comparaisons portant sur:

- Nb. de téléchargements- Nb. de téléchargements- Nb. de citations générées- Nb. de citations générées- Temps écoulé entre ces deux - Temps écoulé entre ces deux

actionsactions- Cycle de la publication (long - Cycle de la publication (long

terme)terme)(d’après support de M. Durand-Barthez)(d’après support de M. Durand-Barthez)

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3. Repères sur le Libre accès à l’information scientifique

Mutations profondes des circuits et des processus de publication et de diffusion de l’IST : Mouvement historique du Libre Accès (Open

Access) Trois raisons à la base du libre

accès : Problème du coût des revues scientifiques Monopole des revues sur la publication

scientifique Délais de publication Difficultés d’accès à l’IST

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3. Définition, principes, modalités du libre accès

Selon l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert : « le libre accès à la littérature scientifique

est sa mise à disposition gratuite sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer (…), ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre que celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet. » (d’après Libre Accès Inist).

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3. Problématique du libre accès : la « parabole » d’Harnad

1. Un jeune chercheur ayant tout juste obtenu son doctorat annonce fièrement à sa mère qu´il vient de publier son premier article. Elle lui demande combien il a été payé. Il grimace, répond : « Rien » et se lance alors dans une explication longue et compliquée...

2. Un chercheur de la même université repère cet article. Il se rend à la bibliothèque pour l´obtenir. On lui répond : « Nous ne sommes pas abonnés à cette revue, trop chère pour nous (notre budget d´abonnements, de droits, de prêt et de reproduction est déjà largement dépensé). »

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3. La « parabole » d’Harnad (suite)

3. Un étudiant, dans la même université, voit le même article cité sur le Web. Il clique sur la citation. Le site de l´éditeur demande un mot de passe : « Accès refusé : seules les institutions autorisées et ayant souscrit un abonnement ont accès à la revue. »

4. L´étudiant perd patience, s´ennuie et clique sur Napster pour mettre la main sur la version MP3 de son CD favori et se consoler ainsi de ses malheurs.

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5. Des années plus tard, la titularisation [recrutement] du docteur du point 1 est envisagée. Ses publications sont bonnes, mais pas assez citées ; leur « impact sur la recherche » n’est pas suffisant. Titularisation refusée.

6. Le même scénario se répète lorsqu’il essaie d´obtenir des crédits de recherche. Ses résultats scientifiques n´ont pas eu un impact suffisant. Trop peu de chercheurs les ont lus, s´en sont inspirés et les ont cités. Financement refusé.

7. Il essaie alors d´écrire un livre. Les éditeurs refusent de le publier : « On n’en vendrait pas assez d´exemplaires car il y a trop peu de BU ayant suffisamment d´argent pour en payer le prix (leurs budgets d´achat sont limités par le coût annuel, sans cesse croissant, de leurs abonnements, droits et prêts). »

3. La « parabole » d’Harnad (suite)

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8. Il essaie de mettre ses articles sur le Web, en accès libre, afin d´augmenter leur impact [visibilité]. Son éditeur menace de le poursuivre, ainsi que son fournisseur d´accès, pour violation du copyright.

9. Il demande à son éditeur : « Qui le copyright est-il censé protéger ? » Son éditeur lui répond : « Vous ! »

Qu’est-ce qui ne va pas dans cette histoire ?

3. La « parabole » d’Harnad (suite et fin)

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Les autres chercheurs Les autres chercheurs ne peuvent accéder au ne peuvent accéder au post-tirage que post-tirage que si leur si leur université est abonnée université est abonnée à la revue où il est à la revue où il est publiépublié

Le post-tirage est accepté, Le post-tirage est accepté, validé et publié par une revuevalidé et publié par une revue

LE CYCLE D’IMPACT LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE :DÉMARRE :La recherche se faitLa recherche se fait

Le chercheur écritLe chercheur écrit le « prétirage » de le « prétirage » de

son articleson article

Le prétirage est Le prétirage est soumis à une revuesoumis à une revue

Le prétirage est évalué par Le prétirage est évalué par un comité de lectureun comité de lecture

Le prétirage corrigé par l’auteur Le prétirage corrigé par l’auteur devient un «post-tirage»devient un «post-tirage»12

-18

Mo

isAccès restreint -- Impact RestreintAccès restreint -- Impact Restreint(d’après (d’après support Eprints en libre accès)en libre accès)

NOUVEAUX CYCLES NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : les nouvelles D’IMPACT : les nouvelles recherches s’appuient sur recherches s’appuient sur les recherches précédentesles recherches précédentes

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Accès maximal -- Impact maximalAccès maximal -- Impact maximal partout, en tout temps (d’après (d’après support Eprints))

NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : Les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes

Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée

Le post-tirage est accepté, validé et publié par la revue

LE CYCLE D’IMPACT LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE :DÉMARRE :La recherche se faitLa recherche se fait

Le chercheur écritLe chercheur écrit le « prétirage » de le « prétirage » de

son articleson article

Le prétirage est soumisà une revueLe prétirage est évalué par un comité de lecture

Le prétirage corrigé par l’auteur: devient un

« post-tirage »

Le pré-tirage est Le pré-tirage est auto-archivé sur le auto-archivé sur le

site Web de site Web de l’établissement où l’établissement où

travaille le chercheurtravaille le chercheur

12-1

8 M

ois Le post-tirage est Le post-tirage est publiépublié

dans une revue à accès libredans une revue à accès libre ou ou auto-archivé auto-archivé

sur le site Web de sur le site Web de l’établissement du chercheurl’établissement du chercheur

NOUVEAUX CYCLES D’IMPACTNOUVEAUX CYCLES D’IMPACTL’impact scientifique des L’impact scientifique des

articles de recherche libres articles de recherche libres d’accès s’accroît et s’accélère d’accès s’accroît et s’accélère

grâce à l’augmentation de grâce à l’augmentation de l’accèsl’accès

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3. Problématique du libre accès : quels objectifs ?objectifs ?

L’autoarchivage des articles de L’autoarchivage des articles de recherche les rend :recherche les rend :

libres d’accèslibres d’accès. . Il augmente et accélère Il augmente et accélère leur leur

impact scientifique impact scientifique (et, par la (et, par la même occasion, le progrès même occasion, le progrès scientifique, la productivité des scientifique, la productivité des chercheurs et les bienfaits qu’on en chercheurs et les bienfaits qu’on en retire).retire).

(d’après (d’après support Eprints en libre accès)en libre accès)

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3. Problématique du libre accès : quels objectifs ?objectifs ?

“Le but de l’Initiative pour l’accès libre et les motifs qui inciteront les chercheurs à auto-archiver n’est pas :

de combattre, de ruiner ou de remplacer les éditeurs

ni de résoudre les problèmes budgétaires des bibliothèques (et pourtant…)

ni de fournir un accès aux enseignants, aux étudiants et au grand public (et pourtant…)

ni de fournir un accès aux gens du Tiers Monde (et pourtant…)”

(d’après (d’après support Eprints en libre accès)en libre accès)

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Le but de l’accès libre, c’est Le but de l’accès libre, c’est de :de :

maximiser maximiser l’impactl’impact

de la recherchede la recherche

en maximisant en maximisant l’accèsl’accès

à la rechercheà la recherche(d’après (d’après support Eprints en libre en libre

accès)accès)

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3. Définition, principes, modalités du libre accès

Trois principes fondamentaux : accessibilité :

de toute la littérature scientifique pérennité :

accessibilité garantie sur le long terme, par le recours à des formats de diffusion et des protocoles communs, permettant l’intéropérabilité des contenus

Protocole OAI (Open Archive Initiative)

gratuité de l’accès : condition-clé de l’accessibilité des travaux

scientifiques.

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3. Libre accès, archive ouverte : quelle différence ?

• Libre accès (Open Access) englobe :

– Revues en libre accès :la voie “d’Or”

– Archives ouvertes : la voie “Verte”

• Archive ouverte (Open Archive) :

– Auto-publication volontaire sur un serveur, inter-opérable

• Open access = gratuité totale ou partielle

• Open archive initiative (OAI) = ouverture de l'architecture technique, interopérabilité

• Open source = publicité du code-source des logiciels

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3. Le libre accès : les archives ouvertes

Les archives ouvertes (Open Archive) : Réservoirs d’articles, de textes

scientifiques… Auto-archivés : libre dépôt par les chercheurs En accès libre et gratuit Avec des logiciels libres : E-Prints… Accessibles sur des moissonneurs OAI :

Un nouveau modèle de communication scientifique : Alternative au monopole des revues Libre diffusion des résultats de la

recherche Remise en cause du modèle éditorial

dominant

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3. Archives ouvertes : archives multidisciplinaires

HAL (HyperArticles en Ligne) :http://hal.archives-ouvertes.fr/ Portail d’archives ouvertes le plus important en France Géré par le CCSD (Centre pour la Communication

Scientifique Directe), du CNRS Partenariats avec tous les établissements de

recherche et universités Auto-archivage de documents publiés ou en cours de

publication Croissance spectaculaire des dépôts :

883 documents en janvier 2005 57473 en janvier 2008 116528 en janvier 2009 184741 en janvier 2012

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3. Archives ouvertes : archives multidisciplinaires. HAL

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3 Archives ouvertes : archives disciplinaires

Les plus anciennes Exemples en sciences exactes :

ArXiv : Physique, 1991 CogPrints : S. Harnad, 1997

au départ Sciences Cognitives puis Psychologie, Philosophie,

Linguistique, Informatique… Cellule MathDoc : portail de libre accès et

d’archive ouverte en mathématiques PubMed Central : plate-forme d’archive

ouverte des NIH (National Institutes of Health) en Sciences de la vie et Médecine

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3 Archives ouvertes : archives institutionnelles

Enjeux des AO institutionnelles : Visibilité de l’établissement Visibilité des équipes Evaluation de la recherche…

Collections dans HAL : Possibilité de créer des collections d’AO :

par établissement : exemple de Rennes 2 par laboratoire : exemple de GeoSciences

Rennes par colloque : exemple de ORASIS’09 ...

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3. Libre accès : les revues

Définition : Une revue en libre accès (open

access journal) est une revue scientifique, « nouvelle ou existante, qui répond aux exigences de qualité des articles par la présence d’un comité de lecture, mais qui a un mode de financement permettant une diffusion aussi large que possible, sans restriction d’accès et d’utilisation » (d’après l’INIST)

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3. Libre accès : les revues

Deuxième composante de l’Open Access : « Gold road »

Nouveau modèle économique : frais de publication supportés par les

auteurs ou leurs institutions généralement subventionnées

Revues en libre accès = revues scientifiques : articles soumis aux règles d’évaluation

habituelles du « peer-reviewing » revues elles-mêmes évaluées par mêmes

indicateurs d’évaluation bibliométrique

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3. Libre accès : les revues Très forte croissance des revues en libre

accès: En 2000 : 19 500 articles, 740 revues en libre accès En 2009 : 191 850 articles et 4769 titres Croissance annuelle moyenne :

de 30% pour les articles 18% pour le nombre de revues

croissance annuelle estimée de 3.5% pour les revues en général).

(Selon une étude récente de PLOSOne) Mais représentativité encore insuffisante et

inégale dans les bases de données bibliographiques (voir sur Les Carnets du SID)

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3. Libre accès : les moissonneurs OAI

L’OAI-PMH (Open Archives Initiative-Protocol for Metadata Harvesting) :

protocole visant à favoriser l’échange de données entre bases hétérogènes

partage des métadonnées Entrepôts OAI :

Fournissent les données Archives ouvertes, bibliothèques numériques,

portails de revues… Agrégateurs OAI :

Collectent les données par un « moissonneur » (harvester) :

Programme lancé par le fournisseur de services pour la collecte de métadonnées auprès d’un ou plusieurs entrepôts OAI

Via un point unique (une seule interface) = interrogation sur des centaines, des milliers d’archives ouvertes

Exemple de OAISTER

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3. Le libre accès : bilan, impact...

Un mouvement irréversible, mais progressif Des soutiens institutionnels importants :

Sénat américain, Union Européenne, gouvernements… Grands organismes scientifiques : ANR, CNRS, INSERM, INRIA

(Fr.), NIH (E.U.), RCUK (G.B.)… Des initiatives nationales fortes :

Plates-formes nationales d’hébergement des archives ouvertes En France : HAL En G.B.: The Depot

Vers l’obligation de dépôt ? Aux USA : dans PubMed (pour les recherches financées par le

NIH) ; en Espagne, en Norvège pour toutes les disciplines ;

Prise en compte future dans l’évaluation des chercheurs

Conférence Berlin 7, nouvelles signatures de la Déclaration de Berlin

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3. Le libre accès : une solution pour la “lost science” ?

De 2006 à 2011 : de 430 000 à 700 000 articles soumis

annuellement aux comités éditoriaux des revues Elsevier

de 200 000 à 240 000 articles publiés ! 2 articles sur 3 rejetés par les comités de

lecture ! Phénomène de la « lost science » :

Augmentation considérable du nombre de recherches, ne trouvant pas de débouché éditorial

Sélectivité croissante, en lien avec l’augmentation du coût des revues

Coût d’une revue lié au nombre d’articles publiés Enjeu majeur pour les revues (mais aussi pour la

science) : Comment capter cette masse d’articles ?

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3. Le libre accès : une solution pour la “lost science” ? Une réponse possible : les « méga-revues » Exemple de SpringerPLus :

Revue scientifique, en ligne, multidisciplinaire, en open access

Peer reviewing « light » : pas de révision du projet d’article, réduction des délais

Publication des jeux de données Pas de limitation de la longueur des articles, ni du

nombre d’illustrations Autres initiatives d’éditeurs :

QScience Connect, par la Bloomsbury Qatar Foundation Journal (BQFJ), en décembre 2011

Rupture par rapport aux modèles classiques de la publication scientifique

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4/ Publier, diffuser ses travaux

Déposer un texte dans une archive ouverte

Publier dans une revue en libre accès

Déposer sa thèse sur un serveur

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« En ligne ou invisible ? » « En ligne ou invisible ? » (Lawrence 2001)(Lawrence 2001)

« Les articles en ligne ont l’avantage d’être « Les articles en ligne ont l’avantage d’être cités 336 % cités 336 % plus souventplus souvent que les articles hors ligne » que les articles hors ligne »

Lawrence, S. (2001) Lawrence, S. (2001) Free online availability substantially increases a Free online availability substantially increases a paper's impact paper's impact Nature 411 (6837): 521.Nature 411 (6837): 521.

http://www.neci.nec.com/~lawrence/papers/online-nature01/

(d’après (d’après support Eprints en libre accès)en libre accès)

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4. Archives ouvertes : quels bénéfices pour le chercheur ?

Communiquer rapidement ses travaux de recherche

Participer à un corpus scientifique ouvert Favoriser le travail en réseau, le partage Améliorer sa visibilité Allonger le cycle de vie des articles Avoir des statistiques d’usage Garantir l’archivage à long terme, les

citations

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4. Déposer dans une archive ouverte : les (fausses) craintes

Je vais être plagié : Le dépôt permet de prendre date et garantit la paternité de l’œuvre Plus un document est visible, plus il sera délicat de le copier

Mon éditeur va me faire un procès : Aujourd’hui, la plupart des éditeurs acceptent l’auto-archivage

Le mouvement va s’essouffler : + de 2600 archives ouvertes recensées dans le monde (http://

roar.eprints.org) Ca prend du temps !

Auto-archiver : environ 15 minutes / publication Un auteur peut déposer pour toute l’équipe La bibliothèque peut assurer une aide technique et juridique

Les archives ouvertes sont des sources de “seconde classe”:

Très grande majorité de post-prints, donc déjà évalués !!! Contrôle afin de vérifier la validité scientifique du document

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4. Déposer dans une archive ouverte : aspects juridiques et déontologiques

Demander l’accord des co-auteurs Déposer plutôt les «fichiers-auteurs» (pre-print, post-

print, final draft), produits dans le laboratoire, sauf deux exceptions :

le « fichier éditeur » d’un article publié dans une revue en « open access »

Certains éditeurs préfèrent le dépôt de leur version (IEEE, SIAM, EDP sciences…)

Dès qu’un document est publié, ajouter dans l’archive ouverte les références de publication, et le lien DOI vers la publication commerciale

Utiliser le dépôt différé pour respecter la période d’embargo de l’éditeur (notion de barrière mobile)

Ne pas déposer les documents confidentiels (brevets) ou les documents destinés à la vente (ouvrages…)

> Les éditeurs commerciaux n’ont que les droits cédés par les auteurs !

(d’après J. Sicot)

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A. Serres, Urfist Rennes, 2011 53 Bibliothèque Michel Serres :: 14 décembre 2007

4. Déposer dans une archive ouverte :

Que peut-on déposer ? Exemple de HAL

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4. Publier dans une revue en libre accès : un nouveau modèle d’évaluation

Revues en libre accès = revues scientifiques : - articles soumis aux règles d’évaluation habituelles

du « peer-reviewing »- revues elles-mêmes évaluées par mêmes indicateurs

d’évaluation bibliométrique - Nouveau modèle d’évaluation :

- « contrôle interactif par les pairs en libre accès », ou « open reviewing »

- Deux étapes : - Phase de discussion : pré-filtrage des preprints,

mise en ligne provisoire, commentaires par les pairs et lecteurs…

- Révision par les pairs, selon modèle traditionnel

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4. Publier dans une revue en libre accès : un nouveau modèle d’évaluation

- Exemples en sciences exactes : - ACP (Atmospheric Chemistry and Physics)- PLOS One

- Avantages de l’open reviewing : - Publication des discussions de recherche : liberté

d’expression, innovation favorisée…- Augmentation de l’impact de la recherche avec les

commentaires - Plus grande visibilité du chercheur- Archivage des commentaires : pérennité, mémoire

des controverses- Problème de transposition en Sciences

humaines…

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4. Déposer sa thèse sur un serveur

Une rapide comparaison des consultations :

Thèses imprimées : consultations évaluées en moyenne à 1 fois

tous les 10 ans

Thèses en ligne (cf : article de D. Le Hénaff, 2005) :

Sur TEL : plus de 1000 téléchargements / jour…

Sur PASTEL : une thèse téléchargée 8 fois/mois

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5. La blogosphère scientifique

Essor de la blogosphère scientifique : En 2008, entre 3000 et 10 000 blogs scientifiques dans le

monde, dont 2000 aux E.U Typologie des blogs scientifiques :

Blogs institutionnels : Blogs collectifs, de labos, d’enseignants, d’universités… Logique de communication institutionnelle, pédagogique… Exemple : Les carnets de l’université Paris Descartes,

Blogs « primaires » (au sens de « documents primaires ») : Publications de travaux, réflexions de chercheurs, de doctorants… Diffusion de supports de formation, d’informations… Logique d’expérimentation, de production scientifique, pédagogique… Exemple : Le blog de Frédéric Rolin, UsefulChemistry, De Rerum Natura

Blogs « secondaires » : Blogs documentaires et bibliothécaires Pages d’agrégation de flux RSS Logique de veille, de diffusion des informations… Exemples : UrfistInfo, Ecrans de veille en éducation

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5 La blogosphère scientifique

Emergence de portails et méta-portails de blogs : ScienceBlogs :

Portail privé ; société de presse américaine Media Seed Group, financement par publicité ;

+ de 80 blogs scientifiques lieu de débats sur des thèmes sensibles

scientifiques et politiques

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5 La blogosphère scientifique

Hypothèses, Carnets de recherche en sciences humaines :

Plate-forme née en 2008, créée par le CLEO (Centre pour L’Edition Electronique Ouverte) ;

51 carnets en ligne en 2009, 155 en janvier 2011, 312 en janvier 2012

Possibilité pour tout chercheur de créer un carnet, à partir d’un projet validé

Différents types de carnets : Blog individuel, de vulgarisation, de réflexion… : Culture et

politique arabes Blog collectif d’information, de formation : ex. Quanti Blog de séminaire, de colloque : MIDAS Blog de revue : Vertigo Blog pour un projet de recherche : EMMA

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5. Vers une « science 2.0 » ?

Une « science 2.0 » ? (cf. O. Ertzscheid) Possibilité d’annoter et de commenter des

publications scientifiques = peer reviewing en accès libre et interactif = « Open reviewing »

Voir Plos One Nouveaux modes d’interrogation des bases de

données (Interface HubMed sur la base Medline : flux RSS, tags, annotations…)

Expérimentation des wikis comme plates-formes collaboratives :

Expérimentations d’usage des podcasts Généralisation des blogs de chercheurs ? > Une science plus ouverte, une recherche plus

collaborative ?

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5. Conclusion : une nouvelle culture informationnelle ?

Nécessité d’une culture informationnelle des doctorants et chercheurs

Quatre axes thématiques de Formadoct : Recherche d’information : méthodologies de

recherche, connaissance des sources, outils, bases de données ; veille…

Exploitation de l’information : outils de gestion des références bibliographiques, de cartographie, d’analyse de l’information…

Production, publication de l’information : publication électronique de la thèse…

Connaissance de l’information scientifique : droit de l’information, libre accès, enjeux, acteurs, évaluation, bibliométrie...

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Merci de votre attention !

Contact : Adresse mel :

[email protected]

Site web :

http://www.sites.univ-rennes2.fr/urfist/