A St-Seurin - Juin 2012 - n°02

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Musique et vin... le refrain de l'été !

Fête du vin

Hong-Kong Pages 8-9

à l'honneur !

culture

L'auditorium Page 14

ouvre ses guichets

journal d’information de proximité gratuit juin - juillet 2012 - n°2àSt-Seurin

LE PANIER DES FAMILLESAu Panier des Familles on trouve : Les commerçants historiques du marché des Capucins Les commerçants de nos quartiers Les producteurs et fermiers de la région

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Juin 2012 3

Le meilleur des canelésOrganisé par France Bleu gironde au moment de la foire exposition, le premier Championnat du Monde de canelés (amateurs et professionnels), a tenu toutes ses promesses. Les préten-dants au titre étaient notés en fonction de critères préétablis par Chef Oliver, intervenant régulier de France Bleu Gironde. Anthony Prunet, pâtissier à la Maison Guignard à Arcachon, a donc été sacré dans la catégorie professionnelle avec un succu-lent Canelé aux framboises et au chocolat. Dans la catégorie des amateurs, c’est Catherine Cazalières qui a ravi le titre de championne du monde avec un canelé respectueux de la recette traditionnelle. Pascale, la vice championne du monde fournit sa recette à l’adresse suivante : http://pasca-leandco.canalblog.com/tag/Canelés

Un marché qui marchePetit marché devenu grand... c’est le destin qu’a connu en six mois le modeste marché de la place Meunier transféré place des Martyrs de la Résistance. Alain Juppé, maire de Bor-deaux, a tenu à saluer cette métamorphose en l’inaugu-rant très officiellement le vendredi 8 juin. Ce fût pour lui l’occasion de féliciter les responsables de l’associa-tion Village Saint-Seurin à l’origine de cette nouvelle implantation.

édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000 € 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux. Tél. : 05 56 52 94 99 Fax : 09 72 19 76 34. Mail : [email protected]

directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ont participé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Claudie P., Constance Clertan, Francis Sans. conception : Page Publique issn : 2259-8111 tirage : 12 000 exemplairesLa rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’auto-risation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Juin 2012

Ici, les petits commerçants font la grande distribution... vu d'ici100.1

éditorialGambetta ne tourne plus rondDébut juin, les discussions concernant la mise en place d’un nouveau plan de cir-culation place Gambetta se poursuivaient. Une nou-velle réunion de concerta-tion avec les riverains et notamment les commer-çants était programmée le 13 juin. Parmi les diffé-rents scénarios proposés, une idée semblait tenir la corde, celle consistant à rétablir une circulation à double sens dans la partie Ouest de la place. Les véhi-cules remontant depuis la rue Nancel-Penard devront contourner la place par la gauche pour rejoindre la rue Judaïque ou le cours Clemenceau (idem en sens contraire). Côté Est les vé-hicules -autres que bus- ne passeraient plus ce qui per-mettrait d’élargir le trottoir et de créer un couloir pour les cyclistes. Deux sujets risquent de faire débat : la création d’abris-bus sur la place et le déplacement de certains arrêts dans les rues adjacentes. Kéolis est très réticent à faire ces efforts, les riverains en font un passage obligé, la ville tran-chera.

Juin 2012n°2

Prochain numéro :Septembre 2012

àSt-Seurin

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Hôtel la Cour Carrée5 rue de Lurbe, BordeauxTél : 05 56 52 27 72

Juppé pas content...

« Dérapage regrettable, non sens, contradiction avec nos plans d’urbanisme, mauvais coup porté aux commerces bordelais… » Alain Juppé a profité du point presse de présentation de Bordeaux fête (l’art) et le vin pour dire tout le mal qu’il pensait du pro-jet de Village de marques prévu à Saint-André-de-Cubzac.Les promoteurs de ce masto-donte commercial de plus de 20 000 mètres carrés ont gagné une bataille -devant la commis-sion départementale- mais pas la guerre. Le maire de Bordeaux compte bien la mener devant les instances nationales.

4 Juin 2012 àSt-Seurin

Vie du quartier

La fête au villageFêtes des voisins, des fleurs et des jardins... à Saint-Seurin, quand on fait la fête, on ne la fait pas à moitié !

Chacun garde en mémoire le temps capricieux de la précédente édition de la fête des voisins. La météo idyl-lique de la soirée du vendredi 1er juin n’en était que plus appréciable...

C’est la foule familiale des grands soirs qui a convergé vers la place des Martyrs de la Résistance pour s’ins-taller sous ses frondaisons, pour la plus grande joie des parents et des enfants. Chacun a pu converser et s’amuser jusque tard dans la nuit autour des tables dressées pour l’occasion.

Bravo à l’association Village Saint-Seurin pour cette organisation aux petits oignons... ingrédients indis-pensables à tout bon pique-nique.

Juin 2012 5

Vie du quartier

Vous êtes ?Patrick Baudet, j'ai 42 ans, avec mon épouse Valérie, j'ai ouvert Côté Saveurs, rue Capdeville, il y a quatre ans. Plus qu'un métier, nous vouons une réelle passion à notre activité, nous faisons en sorte que nos clients viennent pour leur plus grand plaisir, que notre commerce soit un lieu d'échange, de partage, de ren-contres et de convivialité.

Commerçants depuis toujours ?Après mes études à l'IPC Vins de Bordeaux, j'ai travaillé dans la presse du Vin. J'ai collaboré au guide des Vins de France et à la Revue Millésimes. Notre premier commerce, nous l'avons ouvert à Bruges en 2005 puis à Bordeaux en 2008 et en 2009 à Saint-Mé-dard-en-Jalles. En 2010, nous avons préféré nous recentrer sur notre établissement de Bordeaux en vendant nos magasins de Bruges et de Saint-Médard.

Connaissiez-vous l'association des commerçants ?Bien sûr, j'en suis adhérent de-puis mon arrivée.

Patrick Baudet, côté président

Un nouveau président est généralement critique avec son prédécesseur, est-ce votre cas ?(sourires) Non pas du tout et faire aussi bien que Nicole Michelena et son équipe constitue mon pre-mier objectif. D'ailleurs si Nicole a eu tant de mal à trouver un suc-cesseur, c'est un signe qu'on ne voulait pas la voir partir.

Vos premiers pas de nouveau président ?Aller à la rencontre des adhé-rents et futurs adhérents afin de réunir nos forces et d'apporter un dynamisme à nos commerces.

Rencontre avec Patrick Baudet, nouveau prési-dent de l'association des commerçants des quar-tiers Judaïque et Saint-Seurin.

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N'oublions pas que l'union fait la force. Il est capital de protéger notre environnement écono-mique que représentent notre centre ville et notre quartier. Ils sont source de relations hu-maines, d'échanges... Se rendre chez un commerçant de quar-tier, c'est contribuer à maintenir ces activités de proximité, alors, montrons à nos clients que nous sommes heureux de leur fidélité. Au nom de l'association, je tiens à remercier, Nicole, Marie-Anne et toute leur équipe pour le tra-vail et la réalisation du vide-gre-nier, des décorations de Noël. Elles ont rendu la rue Judaïque plus attractive et ont amené le

petit marché de la place Victor Meunier, vers les allées d'Amour. Un grand merci à elles... à nous d'apporter de nouvelles idées. L'appel est lancé.

Comment se porte le commerce dans votre quartier ?C'est un quartier agréable, char-mant où il fait bon vivre. Il est fa-milial, tout le monde se connait, se reconnait. Il y a une véritable synergie entre les commerces car nous avons tous fait le choix de miser sur la qualité de nos produits. Je me réjouis que ce choix soit payant.

Et l'évolution du marché du vendredi ?C'est un vrai marché de quartier et de centre ville. Une gamme de vrais produits est proposée. Il n'a que six mois d'existence et sa capacité de développement est réelle. Que les personnes se fassent passer le mot. Un véri-table marché de plein air sur une très belle place des Martyrs de la Résistance. Que de la fraîcheur, que de la convivialité !

Vos enfants seront-ils commerçants ?J'en ai deux, Emma au collège et Maël au lycée. Ils ont le temps de réfléchir à leur carrière. Nous leur laisserons choisir leur mé-tier mais s'ils veulent devenir commerçants nous ne leur ca-cherons pas les difficultés et les joies de ce métier.

De g. à d., Marie-Anne Grelier, Nicole Michelena chevilles ouvrières de l'association désormais présidée par Patrick Baudet.


Quelle a été votre réaction au moment d'apprendre votre nomination ?Ce fût une grande joie, une grande fierté, un grand hon-neur. C'est d'autant plus impor-tant à mes yeux, que depuis Catherine Lalumière, il n'y a pas eu de ministre de gauche à Bor-deaux. Cela fait déjà 30 ans. Elle m'a d'ailleurs envoyé un mes-sage de félicitations et d'encou-ragement.

On connaît votre répu-tation d'"enquiquineuse" il y a bien quelque chose qui vous a chagriné dans l'attribution de ce ministère ?(sourire) Qui vous a dit que j'étais une enquiquineuse ? Il est vrai que je suis exigeante et pour être franche, quelque chose me chagrine c'est la déno-mination de mon ministère : « déléguée aux personnes âgées et à la dépendance ». Aucun de ces termes ne me convient "âgées" nous y reviendrons mais "dépendance....". Que dirait-on si

Michèle Delaunay : "Je ne veux pas être la ministre de la dépendance mais celle de l'autonomie !"

le ministère de la santé s'appe-lait le ministère de la maladie. ? Je vais m'efforcer de faire bou-ger les habitudes, mais je suis consciente que cela ne sera pas simple.

Plus sérieusement, quelles sont vos priorités ? Mais je suis sérieuse ! Les mots ont pour moi une importance capitale et il convient pour cer-ner les compétences de mon ministère de définir ce qu'on appelle les personnes âgées. Elles sont forcément de plus en plus nombreuses puisque grâce au progrès de la médecine et au progrès social nous sommes parvenus à doubler l'espérance de vie au cours du dernier

siècle. C'est une révolution bien plus importante à mes yeux que l'arrivée d'Internet. Aujourd'hui, lorsqu'on a 40 ans, on est un jeune-âgé, à 60 ans, un âgé-jeune et ce n'est que bien après qu'on entre dans le grand âge.

Vous savez que l'allon-gement de la durée de vie a été le principal argument du précédent gouvernement pour réformer le système des retraites. Je le sais et je tiens cet argument comme parfaitement recevable. Voilà pourquoi François Hol-lande ne souhaite pas un retour à un système généralisé d'une retraite à 60 ans et encore moins à une formule qui la rendrait

Jean Marc Ayrault, premier ministre du premier gouvernement de François Hollande a confié à Michèle Delaunay le ministère délégué aux personnes âgées et à la dépen-dance. Elle commente cette nomination et les perspectives qui lui sont offertes...

Propos recueillis par François Puyo

Interview

Législatives, les rendez-vous manqués...La 2ème circonscription devait être celle du choc annoncé entre Michèle Delaunay, Alain Juppé et Marie Bové. Il ne l’a pas été faute de combattants. Marie Bové a été éliminée avant même le premier tour par sa formation politique qui lui a préféré Marie-Claude Noël... Alain Juppé s’est mis lui-même hors jeu au len-demain des élections prési-dentielles.Michèle Delaunay, est la seule VIP (Very Important Politic) présente à ce scru-tin, logique, c’est la tenante du titre. Mais elle l’est, sans l’être, ayant annoncé qu’étant ministre, elle ne siègerait pas au Parlement si elle était élue.Ces forfaits ont été com-pensés par la descente dans l’arène de Nicolas Florian, candidat UMP et de Vin-cent Feltesse, suppléant de Michèle Delaunay. Ce jeu des chaises musicales a fait des victimes et des déçus, Emmanuelle Ajon, la suppléante temporaire de Michèle Delaunay, a vu le carrosse pour le Palais Bourbon se transformer en citrouille. Les fans d’Alain Juppé qui ne comprennent pas sa défection, sans ou-blier les habitants de Blan-quefort qui ont appris au débotté que leur maire, Vincent Feltesse, allait les abandonner si.... Voilà qui prépare quelques matchs retours à la CUB et en 2014.

Autres candidats : C. Bugeau (Debout la Rép)), B.Comard (Front de gauche), G. Du-pont (LO), F. Jay (FN), S. Boudy (Bx à gauche), D. Me-nuet (Solidarité), J. Donnet ( Alliance écolo) J- M. Ferrari (Ecolo indépendant) et V. Pény (NPA).

Juin 2012 7

Michèle Delaunay : "Je ne veux pas être la ministre de la dépendance mais celle de l'autonomie !"

à cet âge obligatoire. J'ai moi-même 65 ans et je n'ai aucune envie d'arrêter mes activités. J'ai le sentiment d'être au début d'une nouvelle carrière. Je com-prends ces personnes qui après quelques années de retraite sou-haitent retrouver une activité à temps partiel. La passion pour son travail c'est une chose très respectable à tout âge. Je suis par contre pour qu'on tienne compte de la pénibilité des car-rières effectuées.

Oui mais comment la définir ?C'est une remarque que m'a fait un jour Eric Woerth à l'Assem-blée au moment où sa réforme était discutée. Il y avait ce jour-là sur le toit de l'hémicycle des ouvriers qui travaillaient en pleine chaleur. Je lui ai répondu quelque chose du style : "Mon-sieur le Ministre, si vous voulez avoir une idée de ce qu'est la pénibilité de certains métiers, montez sur le toit et partagez le travail des ouvriers, ne se-rait-ce qu'une journée. Vous vous ren-drez compte que le métier de couvreur est plus pénible que celui de ministre."

moins dans le coeur des vil-lages. Pour aller au plus vite et au moins cher, on implante les maisons de retraite à l'écart de toute vie. Ces endroits sont gé-néralement déprimants, pas le moindre bistrot, pas la moindre école, le moindre terrain de rug-by à proximité. Financièrement, ce sont sûrement de bonnes affaires mais humainement par-lant...

Vous êtes en train de faire le procès des promoteurs privés du secteur ?Non mais je constate que 80 % des constructions récentes en Gironde sont des opérations immobilières à but lucratif. L'hébergement des personnes âgées est un nouveau filon. Pour encadrer ces initiatives je vais proposer l'instauration d'un label, une sorte de HQV, Haute Qualité de Vie. Seront pris en compte, la construction du bâti-ment elle-même, mais aussi son emplacement, la desserte des transports en commun, la proxi-mité d'autres équipements... L'idéal serait de construire les maisons de retraite à côté des écoles maternelles !

Quel sera pour vous le critère de réussite de votre action ? Je voudrais être jugée sur mes capacités à mener à bien les dossiers habituels mais aussi sur les innovations qui pourront être lancées en matière de pré-vention. C'est selon moi le seul moyen pour relever les défis qui sont devant nous. On revient aux questions de santé : mainte-nir les personnes âgées valides le plus longtemps possible c'est autant de maisons de soins que nous n'aurons pas à construire. Nous devons faire des efforts de

prévention, anticiper la maladie. Il faut mettre les moyens finan-ciers pour y parvenir. Je pense bien sûr à la maladie d'Alzeimer. Il faut encourager la Recherche pour endiguer cette maladie et ne pas avoir à dépenser des sommes considérables pour ac-cueillir des malades que l'on ne sait pas guérir. Je voudrais être la ministre de l'autonomie, pas celle de la dépendance !

Ministre vous le serez à temps plein ? Qui assumera vos mandats locaux ?En dehors du débat sur le non-cumul des mandats, la loi a prévu ce cas de figure. Les suppléants des élus devenus ministres en cours d'exercice sont habilités à les remplacer et lorsqu'ils quittent leur minis-tère ils récupèrent automatique-ment leur mandat local. Vincent Feltesse sera ainsi député si je suis élue et Jean- Baptiste Bor-thury sera conseiller général, tant que je serais ministre.

La ville de Bordeaux, à laquelle vous êtes très attachée, va-t-elle vous manquer ?Oh que oui ! Et j'avoue que le plus grand sacrifice que je suis amenée à faire en acceptant ce poste à Paris, c'est bien celui là. J'aime ma ville, ma maison avec son grand jardin, ma per-manence... Je laisse derrière moi mon berger allemand Dixy et mon mari, ils vont me man-quer !

Quels vont être vos premiers grands chantiers ?Tout ce que je vais vous dire constitue des pistes de ré-flexion, ne les interprétez pas comme des premières déci-sions. Je compte ouvrir le débat sur cette journée de la solidarité que nous venons de vivre. Elle est mal comprise, mal vécue et je ne suis pas sûre qu'elle soit bien utilisée. De la même façon, les aides à domicile destinées aux personnes âgées ne fonc-tionnent pas bien. Le réseau associatif, les entreprises qui occupent ce secteur ne rendent pas les services attendus et le rapport coût pour la collectivité/service rendu n'est pas satisfai-sant.

Vous n'avez pas encore évoqué le dossier des maisons de retraite ?J'y viens. Nous manquons cruel-lement de places et de person-nel pour l'accueil des personnes âgées. Je voudrais aussi favoriser l'implantation d'établissements en milieu urbain ou tout du

Michèle Delaunay en dates :1947 : Naissance à Clermont-Ferrand, fille de Gabriel Delaunay, préfet de Gironde de 1968 à 1972.

Juin 2007 : Arrêt de son activité de chef de l'unité de dermatolo-gie-cancérologie au CHU de Bordeaux

2001- 2007 : Conseillère municipal d'opposition à Bordeaux.

2002 : Adhésion au parti socialiste

2004 : Succès aux élections cantonales (canton Grand Parc- Jar-din Public) face à Chantal Bourragué et défaite aux législatives face à Hugues Martin

2007 : Succès aux législatives face à Alain Juppé

2008 : Candidate à la candidature être tête de liste aux élections municipales de Bordeaux, Alain Rousset lui est préféré

2011 : Succès à l' élections cantonale face à Anne-Marie Cazalet

"La retraite à 60 ans ? J'ai moi-même 65 ans et je n'ai

aucune envie d'arrê-ter mes activités. J'ai le sentiment

d'être au début d'une nouvelle carrière. "

M.Delaunay


Sur les quais, au cœur du patri-moine mondial UNESCO, tous les amoureux du vin, de la gas-tronomie, de la culture sont conviés à partager des moments de liesse et de festivité : un pro-gramme exceptionnel pour les amateurs de mets et de vins comme pour les profanes per-mettant à tous de découvrir la beauté architecturale de la ville, les vignobles qui l’entourent et les multiples atouts du terroir régional.

Hong Kongville invitée d'honneur !Pour cette 8e édition, « Bordeaux fête le vin » a tenu à rendre hom-mage à la ville de Hong Kong.La fusion unique entre l’Orient et l’Occident qui s’exprime dans ses différents sites touristiques, mais aussi ses magnifiques parcs naturels ont fait de Hong Kong une destination asiatique de premier plan.Littéralement le «Port aux Par-fums», la cité sera à l’honneur

à travers des animations, des spectacles et des pavillons qui lui seront entièrement dédiés.Chacun appréciera ainsi les charmes d'une ville à la fois merveilleuse et fascinante.

Hong–Kong live in Bordeaux!A la découverte de Hong Kong, « Asia's World City » lors de Bordeaux Fête le Vin. Des ani-mations, des spectacles et un pavillon de 400 m² seront entiè-rement dédiés, pour présenter ce territoire sous toutes ses fa-cettes : tourisme, culture, arts et bien sûr gastronomie. Une desti-nation unique, incontournable, étonnante et fascinante, qui promet un dépaysement total ! Des programmes culinaires et culturels seront proposés au public avec des chefs étoilés et primés qui présenteront le meil-leur de la gastronomie orien-tale. Un rendez-vous culinaire unique où les saveurs de l’est rencontrent celles de l’ouest.

Organisée tous les deux ans, Bordeaux Fête le Vin, manifestation internationale grand public consa-crée aux vins de Bordeaux et d’Aquitaine, vous donne rendez-vous du 28 juin au 1er juillet 2012.

Une route des vins : 80 appellations sur 2 kmEn plein cœur de la ville et dans le cadre unique du Patrimoine Mondial de l’Humanité UNESCO, les pavillons de dégustation per-mettront, de 11h à minuit, de découvrir sur un seul site la diver-sité des vins des 80 appellations de Bordeaux et de l’Aquitaine. Pas moins de 10 Pavillons Dégustations et Millésimes proposeront des dégustations, avec toujours le sésame de la fête à se procurer : le Pass Dégustations. Pendant 4 jours, son détenteur fera, selon ses goûts et à son rythme un véritable parcours initiatique ori-ginal. Ce parcours vous permettra de rencontrer les viticulteurs dans les 8 Pavillons des appellations. Vendu sur place 18€ (15€ en prévente), le Pass contient : un car-net de 13 tickets de dégustation, un verre et son étui-bandoulière, un Tickarte journée ainsi que de nombreux tickets Privilège et Avantages.

Comment acheter ses Pass et ses places de concert ?Le Pass Dégustation : Tarifs :

15€ avant la fête – 17€ sur place

Pass Vignobles : Tarifs : de 49€ à 135€

selon programme et destination.

Le concert de Lou Reed est proposé

au tarif de 45€ la place

Les autres concerts sont proposés au tarif

plein à 25€ la place et 15€ en tarif réduit.

Horaires de la fête (accès libre) : Du jeudi

28 juin au dimanche 1er juillet : de 11h à

minuit.

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évenement

Fête du vin 2012, l'art de la fête et de la découverte !

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Juin 2012 9

Programme des festivitésdu 28 juin au 1er juilletLE BORDEAUX MUSIC FESTIVALEvénement musical devenu incontournable, le "Bordeaux Music Festival" accueillera plus de 4 000 spectateurs sur la fabuleuse esplanade des Quinconces. Voir programme ci-contre.

L'ECOLE DU VINGrâce à un espace original et attractif, l'Ecole du Vin du CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) proposera des ateliers ludiques et enrichissants pour apprendre à déguster les vins de Bordeaux.

LA CUVéE LITTERAIRELe public est invité, dans un espace spécialement aménagé pour la lecture, à découvrir une sélection de plus de 60 ouvrages liés à l’univers culturel du vin. Chaque jour, plusieurs auteurs viendront dédicasser leurs livres et rencontrer le public.

L'EXPOSITION XXL LES BORDELAISESUne exposition artistique originale autour du Miroir d’Eau : une quarantaine de bouteilles géantes de 2,50 et 4 mètres, habillées de créations originales, décalées, fantaisistes ou humoristiques par des artistes français ou chinois de Hong Kong.

SON ET IMAGE : "Bordeaux aime le monde, le monde aime Bordeaux"Tous les soirs, à 23h, sur les façades du Palais de la Bourse, un spectacle original et spectaculaire composé de projections géantes transportera le public dans un fabuleux voyage onirique au cœur de l’univers de la vigne et du vin.

LE 1er FESTIVAL INTERNATIONAL DE L’ART PYROTECHNIQUE DE BORDEAUXTous les soirs à 23h30 , les visiteurs sont invités, sur les bords de la Garonne, à venir admirer les spec-tacles pyrotechniques tirés depuis le Fleuve. Cette année, un pays sera invité chaque soir(Etats-Unis, Australie, Espagne et France) et propo-sera un spectacle musical qui illuminera le ciel du Port de la Lune.

Que la musique soit et la musique « fût »Lou Reed 26 juin 21h 30On ne présente plus Lou Reed. Il a inspiré les plus grands, de David Bowie aux Sex Pistols en passant par Iggy Pop ou encore U2. Proche d’Andy Wharoll ce guitariste a composé de nombreux chefs d’œuvres avec le Velvet et en solo tels que Heroin, Walk on the Wild Side ou encore Sunday Morning et I’m Waiting for The Man. À 70 ans, Lou Reed interprétera sur scène des décennies de créations tirées de Berlin, Coney Island Baby ou plus récemment Raven.

Bordeaux Pop's 28 juin 21h 15Sous la direction de Kwamé Ryan, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine proposera un concert consacré aux musiques d’Espagne et à leurs influences, avec la participation de Nemanja Radulovic, violoniste virtuose fran-co-serbe. A 25 ans à peine, ce musicien est le « chouchou » des bordelais

Stacey Kent 29 juin 21h 15Sa voix unique, mêlant le swing, la sensualité font d'elle une très grande chanteuse de jazz dans la lignée de Billie Holiday, Ella Fitzgerald ou d'Anita O'Day. Les compositions écrites par Duke Ellington, Carl Sigman ou Cole Porter trouvent l'interprète idéale. Stacey Kent est onsidérée comme l'une des plus étonnantes révélations du jazz vocal de ce nouveau siècle,

Dianne Reeves 30 juin 21h 15Dianne Reeves est l’une des plus grandes chanteuses contemporaines. Maîtrisant aussi bien les techniques du jazz traditionnel que les sonorités et rythmes brésiliens et afri-cains, sa voix exceptionnelle lui a permis de collaborer avec les musiciens les plus en vue.

© Gilles ARROYO

© Jean Bernard NADEAU

© Jean Bernard NADEAU

© Gilles ARROYO


A quelques jours de l’été, pour faire place neuve dans les ar-moires, on se prend d’une véri-table frénésie de rangements. Les piles s’entassent dans des sacs qui encombrent à leur tour les cou-loirs ou l’entrée. Mais où ranger tous ces paquets remplis de jolies robes devenues trop petites ou de ravissants chemisiers délaissés depuis des années ? On peut certes les donner à des associations, à notre entourage, ou encore les revendre sur e-Bay. Une autre option qui séduit de plus en plus les amateurs de chine et de vin-tage : les dépôts-ventes. La règle d’or : confier des habits en bon état, voire excellent, de marque de préférence et qui correspondent à la saison du moment. Une fois la vente conclue, 50% de la somme pour vous, 50% pour la boutique.

A chacun son styleSelon le style de vos vêtements, deux adresses, deux esprits, à quelques mètres d’intervalle.

Les dépôts-ventesUne affaire de goût ou le goût des affairesA l’heure du grand nettoyage de printemps, on fait le tri dans nos fripes pour ranger la garde-robe d’été. S’il s’agit de se séparer d’habits de qualité ou en très bon état, faire un tour dans les dépôts-ventes du quartier permet d’être gagnant de tous les côtés.

Constance Clertan

Mon quartier au féminin Carnetd'adressesLa Boutique Aux Trouvailles 21, rue Georges Bonnac Tél. 05 56 48 57 74Du mardi au samedi, de 10h à 13h et de 14h30 à 19hDépôt uniquement le matin.Fermé en juillet et août

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Spécialités

sur place ou à emporter

A l’angle de la rue saint-Sernin et de la rue Georges Bonnac, la Boutique aux Trouvailles propose une gamme de prêt-à-porter éclec-tique, allant des petits hauts Zara à la robe griffée Prada. Un peu plus loin sur le trottoir de gauche, ambiance Coco Chanel pour le dé-pôt-vente B.C.B.G. dont les rayons tiennent bel et bien la promesse du bon chic bon genre. Chez le premier, les fidèles clientes aiment à piocher sur les portants classés par catégorie et par taille. « Ce dépôt-vente qui existe depuis les années 1970 est l’un des plus anciens de Bordeaux », annonce avec fierté Jean Garcia-Abad, le maître des lieux. Parmi les centaines de jupes, vestes, chaussures, sacs, chapeaux ou pantalons, il est à parier que vous ferez d’heureuses trouvailles, sans mauvais jeu de mot. Le principe : on vient y pro-poser nos affaires, toutes marques confondues, et après sélection, Jean Garcia-Abad les mettra en rayon. Au bout d’un mois, si les ar-

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ticles ne sont toujours pas vendus, soit la cliente vient les récupérer, soit ils sont donnés à l’association AMOS qui favorise la réinsertion professionnelle grâce à ses diffé-rentes boutiques.Du côté de B.C.B.G., la sélection est plus pointue car ce dépôt présente essentiellement des marques haut de gamme. Sonia Rykiel, Kenzo, Hermès, Chanel ou Christian Dior se disputent les cintres et les por-tants. Prolongation exceptionnelle exceptée, si au bout de trois mois les habits n’ont pas trouvé d’heu-reux élus, on vient les récupérer. Là encore, le critère de rigueur est de proposer des pièces en parfait état, « bien coupées, actuelles et mode », souligne Joëlle Balagué qui règne dans la boutique. Parmi votre garde-robe, son œil avisé fera une sélection. Enorme avantage, si vous avez beaucoup d’articles, Joëlle Balagué se déplace à domi-cile. « Comme chez cette cliente qui avait des dizaines de valises emplies de vêtements de marque, se souvient-elle amusée. J’ai fait sur place ma sélection, et suis repartie avec une seule valise ! » Si l’on vient y faire des affaires, le dépôt-vente est aussi une affaire… de jeu.

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La Bordelaise de l’Immobilier, l’agence « incontournable »

Publi-rédactionnel

La dynamique équipe de La Bordelaise de l'Immobilier.

Lorsqu’on aime son mé-tier, on trouve les mots et les formules justes pour décrire la façon dont on tient à l’exercer.

Nathalie Baugé, Pascal Boulonne et Maxime Gallice, trois pas-sionnés se montrent, dans ce domaine, très prolixes. Pour défi-nir ce qu’ils entendent faire, au sein de leur agence immobilière, ils parlent d’éthique, de sérieux, de sobriété, de proximité, d’em-pathie, de contacts humains et de relations durables… et pour évoquer ce qui les rebute, ils em-ploient les termes : « rentabilité à tous crins, travail bâclé et visite à la chaîne ».Qu’on se le dise, la Bordelaise de l’Immobilier n’est pas une agence comme les autres, c’est l’épicerie fine de l’Immobilier.Son originalité tient assurément à la personnalité des trois asso-ciés-amis qui la dirigent, à leur complémentarité et à leur statut

au sein de la société qu’ils ont créée.Nathalie, Pascal et Maxime sont co-gérants et, à ce titre, ils ne sont jamais en compétition (comme on peut le constater ail-leurs), donc, pas de course aux clients, ni de conclusion à la hâte pour décrocher sa commission à tout prix. Au sein de la Bordelaise

de l’Immobilier, comme chez les Trois Mousquetaires, la réussite de l’un fait celles des autres, le travail et le fruit du travail sont partagés.Trois personnes pour mener à bien les dossiers, cela signifie une agence à taille humaine qui attache une importance pri-mordiale au contact humain, au contact avec les clients, à leur écoute et à leur compréhension. En passant devant le bel hôtel

particulier où siège la Bordelaise de l’Immobilier, on y découvre un porche et une belle vitrine présentant une gamme de pro-duits de qualité, essentielle-ment situés dans l’hypercentre. Très professionnels dans leurs démarches, ces responsables se refusent de multiplier des visites non qualifiées de curieux. Ils tra-vaillent donc aux deux bouts de la chaîne (vendeurs-acquéreurs) pour là-aussi cerner leur per-sonnalité et comprendre leurs besoins.Lorsque Nathalie, Pascal et Maxime parlent entre eux des anciens clients : c’est le résultat d’un bel échange, c’est pour évoquer leurs passages joviaux à l’agence, leur satisfaction se transformant en recommanda-tion auprès de leurs proches, leur sympathie parfois transfor-mée en une belle amitié. Le mot de la fin, laissons le à Maxime « à la Bordelaise de l’Immobilier, nous apprécions avoir des clients qui nous ressemblent »

Atelier Terre de Ciel...derrière la Porte Bleue...Il est des lieux où l'on se sent bien, sitôt la porte franchie. L'atelier Terre de Ciel situé 12 rue Colbert est l'un d'eux. Com-ment l'expliquer ? L'authenticitédes lieux sans doute (un ancien garage conservé dans son jus), ses grands volumes intérieurs qui permettent l'expression des fibres artistiques, l'envol des imaginations et la concrétisation des inspirations.Cette « institution » du quartier de la Croix Blanche, qui fêtera ses 25 ans l'année prochaine, est animée par Béatrice Clin, sa fondatrice. Pour encadrer les très nombreux ateliers programmés tout au long de l'année, sept intervenant(e)s (professionnelles

et bénévoles), compétentes dans les différentes disciplines des arts plastiques, lui prêtent main forte. Cette équipe soudée et complémentaire n'est pas de trop pour accueillir les quelques130 élèves qui ont choisi Terre de Ciel pour apprendre les tech-niques de base et ensuite expri-mer leurs talents.Les plus jeunes des élèves sont hauts comme trois pommes et les plus anciens préfèrent parler de leur fidélité à cet atelier (15 ans pour certains) plutôt que de leur âge !D'ailleurs lorsqu'on est face à une toile, un modelage ou lancé dans la fabrication d'une poterie ou d'un mobile (les fameuses

L'atelier Terre de Ciel c'est :•Un accueil des enfants

à partir de 4 ans•Des ateliers (pour Adultes,

Ados, Enfants) dits acadé-miques (Huile,Gouache, Aquarelle, Dessin, Mode-lage..) et d'autres, moins conventionnels.

•Des initiations à la Terre Cuite avec cuisson, émaillage et Raku (mode de cuisson japonais)

•Un atelier de Tapisserie (restauration du fauteuil ou canapé et habillage)

•Un atelier d'Encadrement de tableaux, Technique du Lavis

•Des voyages d'une semaine pour peindre sur le vif (Venise, Iles bretonnes, Portugal, Irlande, Corse, Haut Atlas..)

montgolfières emblématiques de Terre de Ciel) seul le bonheur de la création compte et on a toute la vie pour y goûter !

Terre de Ciel12 bis rue Colbert à Bordeaux05 56 79 18 72 et 06 26 04 45 03www.atelier-terredeciel.com

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Il était une fois...

La facade de l'Alhambra disparue, rue d'Alzon.

L'Alhambra est encore dans la mémoire bordelaise le sym-bole du spectacle et de la fête. Situé anciennement "Cité du Cirque" (acutelle rue d'Alzon) ce lieu est d'abord un cirque, appelé Cirque National. En juin 1878, dans le cirque d'origine, on inaugure un café-concert avec jardin d'été. Ce n'est qu'au début du 20ème siècle, après que les Assomptionnistes aient un temps occupé ses locaux que l'Alhambra est transformé par l'architecte bordelais Tournier. L'ambition est d'en faire un lieu polyvalent avec des salles et des animations capables de séduire de très nombreux publics.

Skating-ringLe nouvel Alhambra est inau-guré le 30 avril 1910 avec à l'affiche l'oeuvre d'Edmond Ros-tand "Chantecler". La haute so-ciété bordelaise découvre alors l'Alhambra-Théâtre, avec ses concerts symphoniques et ses opérettes, l'Alhambra-Casino d'été (pour le music-hall et les revues) et l'Alhambra-Bowling-Skating-Sports d'hiver et Sports d'été. L'anneau de glace (skating-ring) ne désemplit pas. Durant la Belle Epoque et l'entre-deux guerre, on se pré-cipite pour assister aux oeuvres

L'Alhambra, les pistes aux étoiles

de Louis Lemarchand. Né à Bor-deaux en 1879, cet auteur crée des revues qui sont jouées dans tous les plus grands music-halls de France (mais aussi à Londres, Berlin ou New York). En 1935, son French Casino fait un triomphe à Broadway.

Plume et strassOpéras comiques, récitals, tours de chant, les vedettes locales et nationales se doivent de passer sur la scène de l'Alhambra. La renommée de l'établissement vient de sa polyvalence. Ses salles sont capables d'accueillir les kermesses scolaires, arbres de Noël, des conférences mais aussi des matchs de boxe, de catch comme des rencontres de hockey. L'Alhambra est aus-si une arène politique appré-ciée des ténors de toutes les époques. Jacques Chaban-Del-mas y fait de vibrants discours et Georges Pompidou s'y arrête lors de la campagne pour l'élec-tion présidentielle de 1969. En 1970, la ville de Bordeaux fît l'acquisition de l'Alhambra, son propriétaire Eric Bocké, exploi-tant du château Fieuzal à Léo-gnan, n'ayant plus les moyens de l'entretenir. Des crédits sont votés pour rénover l'édifice. A l'époque, Madame Tichabel

occupe les fonctions de régis-seuse. Elle perpétue la tradition des grandes revues/spectacles et notamment celles de son mari pleines de plumes et de strass.

Les décibels des premiers concerts rocks se font entendre sous ces voûtes et toutes les vedettes de la chanson française de Brassens à Bécaud en passant par Aznavour viennent y ren-contrer leur public. Mais déjà le déclin semble inévitable. La salle dite du Jardin des Ambas-sadeurs est détruite en 1978 et

quatre ans plus tard l'édifice jugé dangereux pour le public est fermé par décision adminis-trative. Les bordelais attachés à l'Alhambra pétitionnent pour éviter la casse. Jonas, Lama, Béranger, Nougaro se joignent au combat. En vain. Il faut faire de la place à ce qui est alors pré-senté comme un progrès urba-nistique inéluctable, le quartier Mériadeck et sa nouvelle salle de spectacles. Aujourd'hui il ne subsiste de l'Alhambra que sa façade. Un promoteur avisé construit en 1990 une résidence signée des architectes Brochet, Lajus et Pueyo. La mode du façadisme était lancée.

La naissance de l'auditorium du cours Clemenceau est un évènement heureux s'il en est. Avant lui, d'autres établissements de renom ont connu leur heure de gloire avant de disparaître. Ce fût le cas de l'Alhambra.


Les bruits de chantier qui sé-vissent depuis des mois cours Clemenceau vont bientôt être remplacés par des musiques d’exception venues d’ici et d’ailleurs. Le 10 janvier 2013, le nouvel auditorium ouvrira ses portes à tous ceux qui au-ront le privilège d’avoir obte-nu un billet pour cette soirée de gala.

Eu égard à la durée record de ce chantier, cet événement est plus qu’attendu. Les 1400 places seront très demandées pour découvrir cet équipe-ment d’exception que peu de villes au monde possèdent dans leur patrimoine. Quant à la programmation, si le répertoire reste essentielle-ment classique, une place de choix sera réservée au jazz

Programmation de l’Auditorium : prenez bonnes notesL’inauguration de Audi-torium du Cours Cle-menceau n’est prévue qu’en janvier prochain, mais les abonnements sont à prendre dès à présent et les places individuelles seront dis-ponibles en septembre ! La programmation symphonique s’an-nonce riche et variée. Voici quelques points de repère à l’adresse des mélomanes.

ou aux musiques du monde, dont la programmation sera dévoilée plus tard par Kwamé Ryan, dont ce devrait être la dernière saison à la tête de l’ONBA. Pour l’heure, honneur aux grands (et moins grands) classiques ! « Une saison sym-phonique mariant grandes pages du répertoire – Symphonie fan-tastique, l’Arlésienne…- et décou-vertes de partitions rares, écrit Thierry Fouquet, le directeur de l’ONBA dans sa lettre aux abonnés. Ajoutons à cela la Sa-lomé de Strauss, inenvisageable au Grand-Théâtre en raison de la taille de la fosse d’orchestre, et désormais possible à l’Auditorium de Bordeaux, et une résidence ex-ceptionnelle Jordi Savall. » Jordi Savall, artiste majeur de la musique dite « baroque ». Sans cesse à l’affût des réper-toires oubliés, il a une sensi-bilité particulière pour les cultures musicales du Bassin méditerranéen. Lors de son escale bordelaise au mois de

mai prochain, La Folia sera suivie par La suite française dans l’Europe du Baroque où ri-valisent Lully, Rameau, Bach et Haendel, et de Guerre et Paix alliant musiciens de renom et anonymes.

Une saison exceptionnelleDe janvier à juin, le pro-gramme s’annonce donc par-ticulièrement dense. Ajoutons d’autres récitals de haut vol, comme la venue en février du pianiste chinois Lang Lang, figurant parmi les 100 per-sonnalités les plus influentes du monde selon l’hebdoma-daire Time. Celui qui a assuré le concert d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin en août 2008 devant plus de cinq milliards de téléspectateurs déchaîne « toujours autant de passions (chose devenue rare sur la planète classique… ) », précise Max Dembo sur Quobuz.com. Autre événement : le réci-tal de la soprano finlandaise Karita Mattila en avril. Une

voix d’une puissance rare, « Une voix chaude et rayonnante » (Arte). L’auditorium accueil-lera également Pierre Boulez de l’Ensemble intercontem-porain, du Philarmonique de Radio France et des chefs- Ro-berto Benzi, Alain Lombard, Hans Graf – qui ont fait, avec Kwamé Ryan ces dernières années, l’histoire de l’ONBA. Bref, « c’est à une saison tout à fait exceptionnelle que je vous convie », déclare le directeur de l’ONBA. Vive l’Auditorium et vive Bordeaux !

Renseignements et réservations Tél : 05 56 00 85 95ww.opera-bordeaux.com

Culture

"Une saison symphonique mariant grandes pages du répertoire et découverte de partitions rares"

Thierry Fouquet

La façade d'entrée de

l'Auditorium en cours de finition

vue depuis le cours

Clemenceau. D.R.

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Entre Ciel et terreExpo peinture, scultureJusqu'au 13 juinMarché de Lerme

Sébastien Castroone man showLundi 18 juinCafé- théâtre des Chartrons.

Shy'MConcertDimanche 24 juin 17hPatinoire Mériadec

Le clan des divorcésDu 2 aout au 1er septembreThéatre Victoire

Une chambre pour deuxDu 7 aout au 15 septembreCafé théatre des Beaux arts de Bordeaux.

Tobeen poète du cubismeexposition Jusuqu'au 16 septembre Galerie des Beaux- Arts

L'art victime de la guerreexpositionJusqu'au 16 septembreMusée des Beaux- arts de Bordeaux

Henry de MonfreidexpositionJusqu'au 23 septembreMusée National des Douanes.

Agenda été 2012Par ici la Sortie...

Les épicurialesLes Epicuriales de Bordeaux ! Du 14 juin au 1er juillet c’est un rendez-vous convivial, festif et gourmand. Les organisa-teurs -la Ronde des quartiers- ont reconduit la formule des "Etoiles d’Epicure". Chaque soir, un chef étoilé s’installera aux fourneaux du restaurant éphémère des allées de Tourny. Les apprentis Top chefs mettront la main à la pâte avec l’Atelier des chefs et Luigi Pilli apprendra à manier le shaker comme un véritable barman. Gastronomie traditionnelle, basque ou exotique, grignotage chic ou fusion food, toutes les ten-dances de la cuisine se dégustent aux Epicuriales. La Ronde des Quartiers de Bordeaux récoltera cette année encore des fonds pour l’Association « Pour un Sourire d’Enfant », qui vient en aide aux petits défavorisés du Cambodge. Jeudi 28 juin dès 18h30, la soirée « Fluo Smile » alliera fête et géné-rosité.

Arsenic et vieilles dentellesThéatreJusqu 'au 30 juinThéatre des Salinières

Regards sur HaïtiExposition Jusqu'au 30 juinBibliothèque du Grand Parc

Mon colocataire est un garcecafé théatreDu 28 juin au 28 juillet Théatre Victoire

Festival des Hauts de GaronneRencontres, débats cultures du mondeDu 1er au 10 juilletCommunes de la rive droite

Johnny HallidayRock and roll showmardi 3 juilletStade Chaban Delmas

Les estivales du MédocFestival de musique classiqueDu 4 au 12 juillet Chateaux du médoc

Dans les pas de PepitaOpéraDu 6 au 12 juilletGrand Théatre de Bordeaux

Sum 41Concert rockJeudi 12 juilletRock School Barbey

Je vis avec Freddie MercuryCafé théatreJusqu'au 13 juilletCafé théatre des Chartrons

CocoRosieConcertMardi 17 juilletRocher de Palmer

Jazz en libertéConcerts gratuitsDu 27 au 29 juilletAndernos les Bains

Shanghai ! La tentation de l'occidentexpositionjusqu'au 22 juilletInstitut Bernard Magrez

Fête de la musique des enfantsConcerts en plein airBimanche 24 juin, à partir de 14hJardin Public, Bordeaux

Anches Doubles, ensemble de hautbois et bassons 14h00

The Kids are all right vont enflammer la scène du Bus Rock. 14h45

La danse des abeilles, un jardin sonore pour une mise en jeu ludique intergénéra-tionnelle. 15h15

Ensemble accordéon (Conser-vatoire de Bordeaux Jacques Thibaud). 17h15

The kids are all right, deu-xième partie du Bus Rock avec la suite de leur reprises endiablées. 18h00

Petite harmonie (Conserva-toire de Bordeaux Jacques Thibaud) 18h30

Concert de l’orchestre d’har-monie de Bordeaux 19h00

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2012

Documents

A St-Seurin - Juin 2012 - n°02