52

Afrique Enjeux Magazine N.4

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Afrique Enjeux est un trimestriel d’analyse de l'économie africaine. Il s'adresse aux entrepreneurs, investisseurs et décideurs d’Afrique.

Citation preview

Page 1: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 2: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 3: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 4: Afrique Enjeux Magazine N.4

D

Page 5: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 6: Afrique Enjeux Magazine N.4

L’

Page 7: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 8: Afrique Enjeux Magazine N.4

C

Page 9: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 10: Afrique Enjeux Magazine N.4

Je

Page 11: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 12: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 13: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 14: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 15: Afrique Enjeux Magazine N.4

Page 16: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 17: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 18: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 19: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 20: Afrique Enjeux Magazine N.4

V

Page 21: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 22: Afrique Enjeux Magazine N.4

L

Page 23: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 24: Afrique Enjeux Magazine N.4

U

Page 25: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 26: Afrique Enjeux Magazine N.4

L

Page 27: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 28: Afrique Enjeux Magazine N.4

Le

Page 29: Afrique Enjeux Magazine N.4

Page 30: Afrique Enjeux Magazine N.4

A u cours de l’année 2010, l’activité

économique tchadienne a bénéfi-

cié de la vigueur de la demande

intérieure soutenue par un ac-

croissement sensible des investissements bruts,

notamment des investissements privés

(pétroliers et non pétroliers). La demande exté-

rieure, quant à elle, a été marquée par une aug-

mentation plus forte des importations par rap-

port aux exportations conduisant à une dégrada-

tion de la situation extérieure nette. Au niveau

de la demande intérieure, le concours de la

consommation globale à la croissance a été

négatif au premier trimestre 2010 du fait de la

faiblesse concomitante de la consommation

privée et de la consommation publique.

La contraction de l’apport de la consommation

privée s’explique, en milieu rural, par la baisse

des revenus des ménages occasionnée par le

recul de la production agricole (coton et céréa-

les). En milieu urbain, le retard dans le paie-

ment des créances de l’État envers les fournis-

seurs en est le facteur principal.

La contribution modérée de la consommation

publique est liée au réajustement à la baisse des

dépenses de l’État (diminution des dépenses de

biens et services, transferts ainsi que des dépen-

ses exceptionnelles de sécurité) en adéquation

avec le niveau des recettes publiques attendu en

2010.

A l’inverse, les investissements bruts ont

contribué favorablement à la croissance du fait

d’une forte progression des investissements

privés qui ont concerné essentiellement les in-

vestissements pétroliers, notamment avec l’in-

Page 31: Afrique Enjeux Magazine N.4

tensification des travaux de cons-

truction de la raffinerie de Djermaya

et ceux de la pose du pipeline sous

le fleuve Chari, devant la relier au

champ pétrolier de « Rônier » de

Bongor. Les investissements du

consortium pétrolier opérant sur le

bassin de Doba connaissent eux

aussi une certaine reprise visant à

relever le niveau de production du

brut de ce champ.

Le concours des investissements privés non

pétroliers a été orienté principalement vers la

téléphonie mobile, l’énergie (STEE), la cons-

truction du siège de la CNPS à N’Djamena, la

poursuite des travaux de construction d’un

complexe commercial et administratif sur fi-

nancement libyen et celle du chantier de la ci-

menterie de Baoré à Pala. A cela s’ajoute la

construction de nombreux bâtiments des parti-

culiers.

L’apport des investissements publics a été mo-

deste du fait du faible volume des travaux res-

tants à réaliser. Au niveau des infrastructures

routières, les travaux de construction des routes

entamées en 2009 et le bitumage de quelques

rues à N’Djamena et à Sarh se sont poursuivis.

Il en a été de même pour le pont à double voie

de Nguéli reliant N’Djamena à la ville fronta-

lière camerounaise de Kousseri, dont les tra-

vaux de construction ont été lancés en décem-

bre 2009.

En matière d’infrastructures scolaires, universi-

taires et sanitaires, les travaux de construction

de l’université de Toukra, de l’Hôpital Moderne

de N’Djari, du nouveau complexe hospitalier

dénommé «L’hôpital de la Mère et de l’En-

fant», du Centre de Contrôle de Qualité des

Denrées Alimentaires se sont accélérés.Au ni-

veau de la demande extérieure, les résultats

continuent d’être décevants en raison de la

contraction des exportations des principaux

produits (coton et bétail)non compensée par le

redressement des importations des biens et ser-

vices.

Dans le secteur primaire, la situation alimentai-

re demeure préoccupante, en raison des mau-

vais résultats de la campagne agricole

2009/2010. Les résultats définitifs de cette cam-

pagne ont ainsi porté sur une production céréalière

de 1 575 117 tonnes contre 1 778 825 tonnes la

campagne précédente, soit une diminution de

11,5%.

Les productions cotonnière et sucrière ont égale-

ment été décevantes à cause de la persistance des

problèmes de gestion de la Cotontchad et des pro-

blèmes techniques survenus à l’usine de la CST

dès le démarrage de la campagne.

En revanche, celles de la viande et du pétrole brut

se sont redressées, respectivement, à la faveur de

la forte demande et des investissements financés

par le consortium pour améliorer l’extraction du

pétrole.

Dans le secteur secondaire, les industries manu-

facturières se sont bien tenues grâce à l’extension

des capacités de production (fabrique des cigaret-

tes, usine d’assemblage de tracteurs) et à la vitalité

des brasseries. A l’inverse, à cause de la vétusté de

son outil de production et du manque de graines

de coton, les activités de l’Huilerie-Savonnerie se

sont arrêtées et ne reprendront éventuellement

qu’en 2011.

Le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP)

a maintenu au premier trimestre 2010 un certain

dynamisme, notamment avec la poursuite des

grands travaux de l’État à N’Djamena et dans cer-

taines villes des provinces.

Au niveau du secteur tertiaire, les activités com-

merciales portant sur les distributions pétrolière et

pharmaceutique, les transports et les télécommuni-

cations ont été soutenues au cours du premier tri-

mestre 2010, en rapport avec la poursuite des tra-

vaux de réhabilitation des infrastructures routières,

le dynamisme des activités aériennes et l’expan-

sion de la téléphonie mobile.

Page 32: Afrique Enjeux Magazine N.4

Par contre, les activités hôtelières

et la distribution automobile se

sont rétractées.

Les tensions inflationnistes obser-

vées en 2009 se sont atténuées

pendant la période sous revue. En

effet, les prix à la consommation

ont baissé de 4% en moyenne an-

nuelle et de 3,5% en glissement

annuel entre mars 2009 et mars

2010, notamment avec l’arrivée

des nouvelles récoltes de contre-

saison sur le marché.

Pour ce qui est des finances publi-

ques, l’exécution du budget de

l’État s’est soldée, par un déficit,

base caisse, de 21,2 milliards à fin

mars 2010, en nette amélioration

par rapport à celui de 159 mil-

liards enregistré un an plus tôt.

En effet, au cours de cette période,

les recettes budgétaires se sont

établies à 182,9 milliards contre

108,9 milliards un an plus tôt, en

hausse de 68%, grâce essentielle-

ment à l’amélioration des recettes

pétrolières, suite à la reprise des

encaissements par le Trésor public

de l’impôt sur les sociétés dû par

Exxon/Chevron et Pétronas et,

dans une moindre, à l’appréciation

des prix mondiaux du brut.

De leur côté, les dépenses budgé-

taires ont reculé de 31,6% à fin

mars 2010, se situant à 132,6 mil-

liards contre 194 milliards à fin

mars 2009. Elles comprennent

d’une part, 105,4 milliards des

dépenses courantes pour lesquel-

les, toutes les rubriques ont dimi-

nué, à l’exception des salaires et

traitements qui ont augmenté de

35,7% à 56 milliards et, d’autre

part, des dépenses d’investisse-

ment, entièrement effectuées sur

ressources propres de l’État.

Au cours de la période sous-revue,

la situation du commerce extérieur

s’est améliorée par rapport au pre-

mier trimestre de l’année 2009.

S’agissant des importations, hor-

mis les biens de consommation

non-alimentaire (- 100%) et les

équipements industriels et de

transport (- 83,3%), elles ont aug-

menté pour les hydrocarbures

(+78,1%), pour les biens de

consommation alimentaires

(+5%), les matériaux de construc-

tion (+5%) et les produits divers

(+ 5%).

Pour ce qui est des exportations,

celles-ci se sont accrues pour les

biens de consommation alimentai-

re (+4,7%), le pétrole (+6,2%) et

les produits divers (+5%). En re-

vanche, les expéditions de coton

fibre ont été nulles en raison des

difficultés rencontrées par la Co-

tontchad.

Enfin, concernant la situation de la

dette extérieure, son encours s’est

élevé à 804,8 milliards contre

802,9 milliards un an plus tôt, en

augmentation de 0,2%. Cette légè-

re hausse s’explique par l’appré-

ciation des cours de certaines de-

vises par rapport à l’euro.

Les perspectives macroéconomi-

ques sont favorables pour l’année

2011. Elles s’appuient sur un re-

bond attendu de l’agriculture, un

redressement escompté des cours

du pétrole et la réalisation d’un

deuxième projet pétrolier dont

l’envergure sera, environ, le tiers

du champ pétrolier mis en exploi-

tation depuis 2003 sur le bassin de

Doba. Ces avancées devraient

soutenir la croissance du PIB hors

pétrole.

Ainsi, selon les projections de

l’INSEED, le PIB en termes réels

a progressé de 0,7% en 2010

contre une baisse de 1,0% en

2009. Les tensions inflationnistes

ont été contenues à 6% en 2010

contre un taux de 10,1% en 2009.

Dans le domaine des finances pu-

bliques, les autorités estiment qu’il

est essentiel d’améliorer la gestion

des finances publiques pour que

l’exploitation des ressources pé-

trolières se traduise par une crois-

sance plus forte des autres secteurs

et par une diminution de la pau-

vreté. La mise en œuvre des re-

commandations du FMI, notam-

ment la préparation d’une loi de

finances rectificative pour 2010,

adossée à une politique budgétaire

à moyen terme, s’est avèré être

une condition essentielle qui de-

vrait permettre la poursuite des

discussions en vue de la conclu-

sion d’un programme de référence

avec cette Institution.

Source BÉAC.

Page 33: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 34: Afrique Enjeux Magazine N.4

Page 35: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 37: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 38: Afrique Enjeux Magazine N.4

Q

Page 39: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 40: Afrique Enjeux Magazine N.4

L

Page 41: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 42: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 43: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 45: Afrique Enjeux Magazine N.4

S

Page 46: Afrique Enjeux Magazine N.4

L P

Page 47: Afrique Enjeux Magazine N.4

D S

Page 48: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 49: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 50: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 51: Afrique Enjeux Magazine N.4
Page 52: Afrique Enjeux Magazine N.4