La Compagnie La Boîte du Souffleur présente

Alice au Pays des Merveilles

L’AUTEUR

Lewis CARROLL 1832-1898 Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Ludwige Dogson) est un écrivain, photographe et mathématicien britannique, du XIXème siècle. Charles Dogson était un révérend austère et célibataire qui professait des cours de mathématiques ennuyeux aux élèves du Christ Church Collège d’Oxford. Son bégaiement et sa gaucherie l’isolaient de la normalité et l’enfermaient dans une timidité et une incommunicabilité maladive vis-à-vis de ses collègues et de ses concitoyens. Mal à l’aise dans le monde des adultes, il nouait des amitiés avec de petites filles, pour lesquelles il inventait des charades, des devinettes, des jeux et de longues histoires. Rien ne laissait deviner derrière ce masque respectable la présence de Lewis Carroll, écrivain enchanteur. Chaque nuit, se libérant de la redingote noire dont il était toujours vêtu, il profitait de ses insomnies pour laisser libre cours à son imagination dans des inventions, des énigmes et des projets étranges. De ces rêveries nocturnes naîtront de nombreuses œuvres en prose ou en vers. Carroll y manipulait, de façon géniale, le nonsense, ouvrant la voie a un genre littéraire nouveau

LA PIECE Alice aux pays des merveilles Le 4 juillet 1862, un canot vogue calmement sur la rivière l’Isis. À son bord, Lewis Carroll, son collègue Duckworth, et les trois petites sœurs Liddell dont Alice, âgée de dix ans, unique et platonique amour du professeur de mathématique. Tout en ramant, Lewis Carroll improvise pour ses « amis enfants » un conte de fées sans fées dont Alice est l’héroïne. En rentrant de la promenade, l’être aimée lui demande de rédiger l’histoire. Il lui en fait la promesse, et deux ans plus tard, une version plus travaillée des aventures d’Alice sous terre est publiée : « Alice au pays des merveilles ».

IL ETAIT UNE FOIS … Alice somnole à côté de sa sœur, lorsqu’un lapin, qui regarde sa montre, surgit devant elle en courant… Un lapin avec une montre ??? Curieuse, elle le suit dans son terrier et soudain, elle tombe dans un puits. La voilà au pays des merveilles. Elle se rend très vite compte qu’ici rien ne se passe normalement. Sur une plage, elle fait une course sans queue ni tête avec un dodo, une souris et des crabes ! Une chenille, qui fume la pipe sur un champignon, lui donne des conseils idiots ! Elle mange, elle grandit. Elle boit, elle rapetisse ! Dans une cuisine toute enfumée, un bébé se transforme en cochon ! Du haut de sa branche, un chat qui sourit tout le temps, l’envoie prendre le thé chez des fous ! Des jardiniers repeignent en rouge des rosiers blancs! Elle joue au croquet avec des accessoires vivants et une reine de cœur qui veut trancher la tête de tout le monde ! Un griffon et une tortue dépressive dansent un quadrille au bord de l’eau ! Et pour finir, elle se retrouve témoin d’un procès absurde dans un tribunal peuplé de cartes à jouer ! On condamne avant de juger ? C’en est trop ! Alice s’insurge. Alors, d’un seul coup, toutes les cartes s’envolent dans les airs pour lui retomber dessus. … … … Tout ça n’était qu’un rêve.

NOTE D’INTENTION « Alice au Pays des Merveilles est l’un des très rares livres qui peuvent être lu avec un égal plaisir par les grandes personnes et les enfants. Bien plus, il nous fait accéder à une région de l’esprit jusqu’alors inexplorée… »

Walter de la Mare Il nous paraît important de permettre aux enfants d’assister à des spectacles qui leur ouvrent l’imaginaire, l’horizon et développent leur esprit créatif. Pour nous, adapter Alice au Pays des Merveilles aujourd’hui, c’est s’inscrire dans cette reconnaissance du jeune public. Pour notre Alice au Pays des Merveilles, nous avons voulu une adaptation théâtrale au plus proche du texte de Lewis Carroll. Les aventures, dans leur étonnante modernité, échappent aux côtés sirupeux et moralisateur des contes de fées : ici, pas de « gentil », pas de « méchant », mais comme le dit le chat du Cheshire, un lieu où « tout le monde est fou ». Le Pays des Merveilles est complexe, tour à tour onirique ou cauchemardesque, toujours poétique. Tout cela n’empêche pas et au contraire renforce l’humour. Le comique est partout : dans la folie des personnages, dans le jeu sur le langage ou dans l’absurdité des situations et des dialogues. Ce qui nous intéresse est de transposer sur scène l’univers du rêve. Le décor se compose de trois espaces distincts. Cela permet de faire apparaître et disparaître sans logique apparente des lieux, faire ressentir des ambiances ; et tout cela peut se transformer en quelques secondes. Des thèmes musicaux composés pour le spectacle et interprétés en direct, accompagnent et enrichissent le récit. La lumière déforme les corps, dessine les espaces et colore le rêve. Le travail des acteurs sur la transformation physique, l’animalité et l’absurdité des situations s’inscrit dans cette transposition sur scène de l’onirisme et complète avec délicatesse le parti pris scénique et musical.

L’EQUIPE

François DEBLOCK François suit, pendant 7 ans, des cours de théâtre et de comédie musicale avant d’intégrer en 2006 l’École Claude Mathieu, où il y affûte ses armes de comédiens. Dans ce cadre, il interprète Mister Trip, dans Angels in America, sous la direction d’Aurélien Gomis. En 2008, il joue dans le spectacle de Laurent Baffie, Un point c’est tout, au théâtre du Palais Royal.

Clémence FAURE Après un bac Littéraire option art dramatique, Clémence s’installe à Paris, où elle se forme à l’École Claude Mathieu de 2004 à 2007 et joue dans À la vie, Voilà, spectacle de l’audition professionnelle de l’école, mis en scène par Jean Bellorini. Elle enchaîne par un spectacle itinérant jeune public, Le Noël Enchanteur puis intègre en 2008 le Malade Imaginaire, mis en scène par Georges Werler, avec Michel Bouquet, au théâtre de la Porte Saint Martin.

Florent FAVIER Débutant le théâtre à l’âge de 12 ans, Florent joue 8 ans dans de nombreuses compagnies où il aborde des textes classiques (Molière, Tardieu, Feydeau) et contemporains (Ribes, Vian, Ghelderode). En 2005, il décide de se professionnaliser et intègre l’École Claude Mathieu ; il clôt cette formation en 2008, avec Personne ne sait qu’il neige en Afrique, un montage de pièces de B.M. Koltès, mis en scène par Jean Bellorini, où il interprète Roberto Zucco. En parallèle, il joue dans le Misanthrope et l’Auvergnat, mis en scène par Jean Barlerin et Chrystèle Lequiller, dans le rôle de Machavoine ; il est également en répétition du Magicien d’Oz, pièce jeune public mis en scène par Hugo Sablic, où il interprète le lion poltron.

Manon GILBERT Manon a deux passions, le théâtre et la musique. Elle se forme en tant que comédienne à l’École Claude Mathieu de 2004 à 2007, et joue dans À la vie, Voilà, spectacle de fin de promotion, mis en scène par Jean Bellorini. Elle se perfectionne par des stages au Théâtre du Soleil (avec Hélène CINQUE et Myriam Azencot) ainsi qu’à l’étranger (Minsk, Biélorussie). Elle travaille avec la Compagnie de la Reine (théâtre Montansier) sur plusieurs spectacles, ainsi qu’avec la compagnie de la Boîte du Souffleur dans le spectacle Le Misanthrope et l’Auvergnat d’E. Labiche, en tant que comédienne, pianiste et compositrice. En 2008, elle joue dans un spectacle jeune public, Pustules et Sortilèges, mis en scène par Barbara Sadoul. Chrystèle LEQUILLER Le parcours de Chrystèle débute aux Ateliers du grenier de Bougival (78), à 16 ans. Tout en continuant ses études, elle suit pendant deux ans les cours de Marianne Montial. Décidée à faire du théâtre son métier, elle entre à l’École Claude Mathieu en 2005. En 2008, à l’occasion du spectacle de fin de promotion Personne ne sait qu’il neige en Afrique, mis en scène par Jean Bellorini, elle interprète Anna dans Sallinger de B.M.Koltès. Parallèlement, elle met en scène Le misanthrope et l’Auvergnat d’E.Labiche.

Pierre-Emmanuel VOS Avant de se consacrer au métier de comédien, Pierre-Emmanuel était ingénieur du génie rural et des eaux et forêts. Après diverses expériences théâtrales en Indonésie il intègre le conservatoire du 7ème arrondissement de Paris. A cette occasion, il joue dans deux pièces chantées d’E.Labiche, Les suites d’un premier lit et Edgar et sa bonne ainsi que dans L’École de la médisance de R.B Sheridan. Il entre en 2005 à l’École Claude Mathieu, et finit son cursus avec Personne ne sait qu’il neige en Afrique, spectacle autour des textes de B.M.Koltès, mis en scène par Jean Bellorini.

Mise en scène Annabelle LENGRONNE Après une scolarité à Fort de France où elle découvre le théâtre au sein du lycée dans de différents ateliers, elle vient vivre à Paris en 2005 afin de se former pendant trois ans à l’École Claude Mathieu. À la sortie, elle enchaîne avec un stage au théâtre du Soleil, encadré par Hélène Cinque. En 2008, elle joue dans Bintou de Koffi Kwahulé, mis en scène par Laetitia Guédon dans le rôle titre, au théâtre Gérard Phillipe. Création Lumière Jean Philippe MORIN Très jeune, Jean Philippe participe à des ateliers théâtre, auprès de Jean et Thomas Bellorini. De 2005 à 2008, il se forme à l’École Claude Mathieu. Il achève sa formation de comédien avec Personne ne sait qu’il neige en Afrique, spectacle autour des textes de B.M.Koltès. Parallèlement, il crée des lumières pour plusieurs spectacles et concerts notamment Peine d’amour perdue de W.Shakespeare, au théâtre du Soleil mis en scène par Hélène Cinque, Le Diable en Partage de F.Melquiot, au théâtre du Soleil, mis en scène par Lise Quet, La mouette d’A.Tchekov au chapiteau Porche fontaine, mis en scène par Jean Bellorini… Il participe également à la création lumière de l’audition professionnelle au sein de l’École Claude Mathieu, chaque année, depuis 2005.

Musique Michaël WOOKEY Michaël est originaire de Southampton, au sud de l’Angleterre. A l’âge de 15 ans il reçut un orgue de son grand-père, qui était organiste durant la seconde guerre mondiale. Grâce à cet instrument il écrit ses premières chansons ; il commence également à développer son goût pour des instruments hors du commun. À 20 ans, il écrit son premier album « Dreams of you » et finit le second « You Shield Me From Darkness » à 24 ans. On y retrouve sa multitude d’instruments tel que son optigan, son omnichord, ses pianos, son sampler, ses guitares… qui participent à créer son univers folk, décalé et poétique. Il y a deux ans, Michaël s’installe à Paris où il se produit fréquemment sur scène.

LA COMPAGNIE La compagnie La Boîte du Souffleur est une troupe de jeunes comédiens, metteurs en scène, musiciens qui souhaitent faire du théâtre un moyen de communiquer, divertir et questionner. Issus de l’École Claude Mathieu, les artistes qui la composent sont empreints de l’enseignement et de la vision du théâtre qu’ils ont pu acquérir durant leur formation : un enseignement du métier fort d’une recherche approfondie tant sur le plan technique qu’artistique et une vision humaniste du théâtre basée sur le partage et le travail collectif...

Dirigée par Hugo Sablic et Jean Barlerin, notre compagnie a pour objectifs :

- la création et la diffusion de spectacles théâtraux sous diverses formes (classique, rue, bar, appartement) - la coopération artistique et la mise en place d’échanges culturels internationaux - des interventions en milieu scolaire et périscolaire.

Elle est aussi une friche d’exploration et de recherche, notamment pour les comédiens de la troupe qui y approfondissent leur travail d’acteur.

CONTACTS

Diffusion : Clémence FAURE +33 (0)6 80 42 11 85 Pierre Emmanuel VOS +33 (0)6 82 87 34 38

Administration/Production : Jean BARLERIN +33 (0)6 60 50 27 42

Hugo SABLIC +33 (0)6 85 84 27 61

Cie La Boîte du Souffleur – 24 rue du Hameau 94240 L’Haÿ les Roses Tel : +33 (0)1 48 03 00 65 – laboitedusouffleur@yahoo.fr

http://www.laboitedusouffleur.fr