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Centre Communal d’Action sociale Délégation en charge des Etudes et du Développement Social Service de l’Observatoire Social 1 Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté Etude complémentaire relative à la pauvreté Année 2017 Analyse des Besoins Sociaux

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Etude complémentaire relative à la pauvreté

Année 2017

Analyse des Besoins Sociaux

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Analyse des Besoins Sociaux 2017

Sous la présidence de

Monsieur Christian ESTROSI Président Délégué de la Région PACA

Président de la Métropole Nice Côte d’Azur Maire de Nice

Président du Centre Communal d’Action Sociale

Et

Madame Joëlle MARTINAUX Vice-Présidente du Centre Communal d’Action Sociale

Adjointe au Maire de Nice Déléguée aux Affaires Sociales, au Logement et au Handicap

Présidente de l’UNCCAS Présidente de l’UDCCAS 06

Sous la direction de

Madame Colette RIVIER Directeur Général du CCAS de Nice

Et

Monsieur Jack HEBRARD Délégué en charge des Etudes et du Développement Social

Réalisée par

Le service de l’Observatoire Social

Monsieur Patrice SALVADOR Responsable du service de l’Observatoire Social

Et

Monsieur Marc THILLOY Adjoint au responsable du service de l’Observatoire Social

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

L’Edito du Maire

En 2015 le CCAS de Nice a publié l’analyse des besoins sociaux sur le territoire de la commune. Si nous avons souhaité avec le Docteur Joëlle MARTINAUX, Adjoint au Maire, Déléguée à la solidarité, à l’action sociale et au handicap, Vice-présidente du CCAS, Présidente de l’Union Nationale et de l’Union Départementale des CCAS, en confier la réalisation au service de l’Observatoire Social du CCAS, c’est en raison du caractère stratégique de cette analyse.

Le CCAS a en effet développé de nombreux services pour répondre aux besoins des niçois et des niçoises, tant en faveur des personnes âgées, pour un « bien vieillir » chez soi et en structure (établissements d’hébergements et services d’accompagnement des séniors) mais aussi en faveur des plus démunis par des réponses de première urgence vers l’insertion (centres d’accueil d’urgence, de jour et de nuit, accompagnement social et médico-social, accès aux droits…). L’axe prioritaire de ces actions est celui d’un accompagnement social global de la personne. C’est pourquoi l’insertion par le logement vers l’autonomie se concrétise également par la mise en œuvre de divers dispositifs d’hébergement et de logement accompagné et adapté (centres d’hébergement et de réinsertion sociale, pensions de familles, intermédiation locative). Dans le domaine de la citoyenneté et du vivre ensemble, la création d’un centre social au sein du quartier de l’Ariane a permis d’accompagner la rénovation du quartier. Mais notre responsabilité c’est aussi d’adapter ces réponses à l’évolution des besoins sociaux. Après avoir dressé un panorama général de la situation sur la commune, cette deuxième publication est centrée sur le thème de la pauvreté. L’objectif est ici de mettre en lumière les caractéristiques de la « pauvreté vécue ». Je suis certain que la dynamique engagée autour de l’analyse des réalités sociales doit nous permettre de réussir cette adaptation continue des actions conduites par nos différents services en liaison étroite avec nos partenaires associatifs et institutionnels, confrontés aux mêmes réalités. Je vous souhaite une bonne lecture.

Monsieur Christian ESTROSI

Président Délégué de la Région PACA

Président de la Métropole Nice Côte d’Azur

Maire de Nice

Président du Centre Communal d’Action Sociale

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Le mot de la Vice-Présidente

L’analyse des besoins sociaux est une mission obligatoire et un

outil indispensable des choix de politiques sociales locales.

Les CCAS ont été confortés dans cette mission stratégique par

le décret 21 juin 2016 et cette décision est la preuve, si besoin

était, de la reconnaissance de leurs niveaux d’expertise locale et

de leur nécessaire rôle de coordination de l’action sociale sur la

commune.

En 2015, j’ai voulu que le CCAS de Nice réalise un panorama des différents publics

(jeunesse, familles-ménages, personnes âgées et personnes en situation de

handicap) permettant ainsi d’établir un diagnostic de territoire, base essentielle de ce

travail d’ingénierie sociale.

Suite à de nombreuses rencontres, tout au long de l’année 2016, ayant permis de

présenter ce travail aux Elus et Directeurs de la Métropole Nice Cote d’Azur, de la

Ville de Nice et du CCAS, la pauvreté a été évoquée à de multiples reprises et s’est

donc naturellement imposée comme un thème central.

Au regard de ce large consensus, j’ai donc proposé que cette thématique fasse

l’objet d’un approfondissement, afin de mieux en cerner les contours et d’identifier

plus précisément les problématiques associées.

Je vous propose de découvrir cette étude, résultat d’un travail collectif réalisé en

étroite collaboration avec nos partenaires associatifs, dont je souhaite souligner la

qualité au travers des éclairages qu’elle nous apporte.

« La pauvreté n’est pas un accident. Elle a été faite par l’homme et peut être

supprimée par des actions communes de l’humanité ».

Nelson Mandela

Madame Joëlle MARTINAUX Vice-Présidente du Centre Communal d’Action Sociale

Adjointe au Maire de Nice Déléguée aux Affaires Sociales, au Logement et au Handicap

Présidente de l’UNCCAS Présidente de l’UDCCAS 06

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Remerciements

Cette étude sur la pauvreté est le résultat d’une concertation entre les différents

acteurs. Elle repose nécessairement sur une démarche de partage de données,

initiée par le CCAS dans le cadre de l’obligation réglementaire relative à l’analyse

des besoins sociaux.

De sincères remerciements, concernant ces fructueux échanges, vont tout

naturellement à nos partenaires institutionnels et associatifs directement impliqués

par leur participation à la partie qualitative de l’étude :

- La Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice

- La Direction de l’Inclusion Sociale et de l’Accès aux Droits du CCAS de Nice

- La Direction de la Prévention Sociale du Handicap et des Droits des Femmes

de la Ville de Nice

- Inter Secours Nice

- Le Samu social

- Médiation Cité

- La Mission locale communautaire

Ainsi qu’à l’ensemble de nos autres partenaires pour leurs contributions au niveau

des données chiffrées :

- Eurostat

- L’INSEE

- La CAF des Alpes Maritimes

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Sommaire

Méthodologie de l’étude .................................................. 9

La pauvreté : c’est quoi ? .............................................. 13

Définitions de la pauvreté ........................................ 14

Mesures de la pauvreté ........................................... 14

Quels constats pour l’Europe ?... ................................. 17

La crise de 2008 : un impact majeur ........................... 18

Pauvreté et degré d’urbanisation ............................... 20

…et les grandes villes de France ? .............................. 23

Nice et les autres grandes villes de France .................. 24

Quelle pauvreté à Nice ? ............................................... 37

La pauvreté au sein des quartiers niçois ..................... 38

Les secteurs de Nice les plus pauvres ........................ 47

Les treize IRIS niçois les plus pauvres ........................ 48

Conditions de vie & pauvreté ....................................... 77

Analyse synthétique du questionnaire ........................ 78

Thèmes de réflexion ............................................... 84

Annexes .......................................................................... 85 93

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Méthodologie de l’étude

I/ La pauvreté au cœur des préoccupations

Suite aux nombreux échanges avec les Elus et Directeurs de la Métropole NCA, de

la Ville de Nice et de son CCAS et lors des différentes présentations de l’étude

relative à l’analyse des besoins sociaux de l’année 2015, les interrogations relatives

à la pauvreté ont été au cœur des préoccupations.

Il a donc été décidé de consacrer, en 2017, une étude spécifique sur ce sujet, afin de

tenter de mieux cerner ce phénomène et les principales caractéristiques des publics

concernés. Elle a pour objectif d’identifier le plus précisément possible les profils des

populations confrontées à la pauvreté.

Les éléments recueillis permettront de cerner les difficultés monétaires des

personnes au travers de données objectives et communément retenues, constituant

l’aspect quantitatif de l’étude (notamment des comparaisons de Nice avec les autres

grandes villes de France et des données intra communales plus spécifiques à notre

commune).

De plus, un questionnaire diffusé auprès du public concerné s’attachera à recueillir

l’aspect qualitatif au regard de la pauvreté en condition de vie.

II/ Découpages géographiques des données de pauvreté monétaire infra communales

1) Les Ilots Regroupés pour l’Information Statistique (IRIS)

L'IRIS constitue la brique de base en matière de données infra communales (critères

géographiques et démographiques stables dans le temps). Chaque IRIS est codifié

selon 4 chiffres, définis de la manière suivante :

- Les 2 premiers chiffres indiquent l’appartenance au « grand quartier ».

- Les 2 derniers chiffres mentionnent le numéro d’IRIS du « grand quartier ».

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Les IRIS de la commune de Nice

On recense 144 IRIS sur la commune de Nice regroupés au sein de 38 grands

quartiers, selon le découpage proposé par l’INSEE.

Grands quartiers

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2) Les 9 territoires de la Ville de Nice

Le découpage tient compte des 9 territoires définis dans le cadre de la politique de

proximité de la Ville de Nice, leur représentation est également matérialisée.

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III/ Recueil des éléments relatifs à la pauvreté en condition de vie

Lors de réunions préparatoires, un questionnaire a été élaboré (voir annexe 1) en

collaboration avec les directions de la Ville de Nice et du CCAS ainsi que les

partenaires associatifs :

- Inter Secours Nice

- Le Samu Social

- Médiation Cité

- La Mission locale communautaire

Lors de ces rencontres, les différents échanges ont permis d’affiner les thèmes et les

questions relatives à la constitution du questionnaire.

Celui-ci a été diffusé auprès de 346 usagers afin de tenir compte de la taille de

l’échantillon considéré dans un souci de représentativité.

En effet, la commune de Nice comptabilisant près de 20 % de taux de pauvreté sur

une population de 342 295 habitants (pour l’année 2013), la taille de la population

concernée est donc de 68 459 personnes.

Avec une marge d’erreur souhaitée de 5 % et un niveau de confiance de 90 %, la

taille minimale requise de l’échantillon est de 270 questionnaires.

Il a été décidé de répartir la diffusion des questionnaires selon le type de ménage

(jeunes, familles, familles monoparentales, personnes âgées) en respectant

l’anonymat des personnes sondées.

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cc

La pauvreté :

c’est quoi ?

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Définitions de la pauvreté

Bien que le terme de pauvreté soit régulièrement employé, il est difficile de trouver

une définition satisfaisante qui fasse réellement référence. Cette complexité réside

dans le fait que le concept de pauvreté reste relatif car il est notamment spécifique à

une époque et à une société données.

La pauvreté peut être définie ainsi : « doivent être considérés comme pauvres les

personnes dont les ressources (matérielles, culturelles ou sociales) sont si faibles

qu’elles sont exclues des modes de vie minimaux acceptables de l’État membre où

elles vivent » (source : Conseil européen, 1984).

D’autres approches tentent de traduire le vécu des personnes en situation de grande

pauvreté en essayant de comprendre et faire connaître leurs points de vue sur les

réalités qu’elles subissent. Il s’agit donc de décrire ce que les personnes touchées

vivent et ressentent en accordant une place importante à chaque individu confronté à

ce phénomène.

Mesures de la pauvreté

I/ L’utilité de telles mesures

Les mesures de la pauvreté permettent tout d’abord de faire des comparaisons

(entre pays, entre les différentes villes d’un même pays,…).

Elles servent également à cibler les populations les plus exposées ou celles à risque

pour mettre en œuvre des politiques publiques et lutter contre les inégalités et

l’exclusion.

Enfin, la mesure de la pauvreté permet de mesurer les inégalités sur un territoire plus

précis et de définir ainsi des politiques localement ciblées.

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II/ Les différentes formes de pauvreté

1) La pauvreté monétaire

La pauvreté peut être considérée comme conventionnelle puisqu’elle repose sur la

définition de seuils et des échelles d’équivalences décidés au niveau national et

international, source : Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale

(ONPES), rapport 2007-2008.

L’Insee, comme Eurostat (l’office statistique européen) et les instituts de statistiques

des autres pays d’Europe, mesure la pauvreté monétaire de manière relative, à l’aide

d’un seuil de ressources qui dépend du niveau et de la répartition des revenus dans

la population.

Le seuil de pauvreté est calculé par rapport à la médiane de la distribution des

niveaux de vie (la moitié de la population dispose d’un niveau de vie supérieur à la

médiane, l’autre moitié a un niveau inférieur à la médiane). En France et en Europe,

le seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie est généralement retenu.

Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le

niveau de vie est inférieur pour une année donnée au seuil de pauvreté (il

correspond à 1 008 euros en 2014).

L’approche monétaire présente cependant des limites notamment car elle ne peut

pas rendre compte de la pauvreté au moment donné (si le revenu médian augmente

plus vite que le revenu des pauvres, alors la pauvreté augmente). De même il est

difficile d’identifier la situation des plus pauvres parmi les pauvres (comme il n’existe

pas de catégories officielles permettant de distinguer les "moins pauvres" des "plus

pauvres", le Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de

Vie (CREDOC) qualifie de "ménages pauvres" ceux du premier décile et de

"ménages modestes" ceux des deuxième et troisième déciles).

Bien que nécessaire, l’approche monétaire reste insuffisante pour cerner le

phénomène de pauvreté. Il est donc indispensable de prendre en compte d’autres

facteurs (comme les conditions de vie, l’accès aux droits, à la santé, au logement ou

encore à la culture) pour appréhender plus globalement et plus précisément ce

phénomène.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

2) La pauvreté en condition de vie

La pauvreté est aussi un phénomène relatif (puisqu’elle est définie par rapport à des

« modes de vie acceptables », eux mêmes variables dans l’espace et dans le temps)

et multidimensionnel qui ne saurait se réduire à l’absence ou à la privation de

ressources monétaires (source : ONPES, rapport 2007-2008).

Les indicateurs présentés précédemment ne reposent que sur des critères

monétaires. Or, la conséquence de la pauvreté, c’est l’exclusion de certaines

pratiques sociales, ou de certaines normes de consommation.

C’est pourquoi l’Insee, comme tous les instituts statistiques européens, mesure les

privations dont souffre une partie de la population, ce qui est appelé « la pauvreté en

conditions de vie » et a retenu un certain nombre de difficultés pouvant être

rencontrées par les ménages, réparties en quatre dimensions :

- Les contraintes budgétaires notamment mesurées par le taux d’endettement,

la fréquence des découverts bancaires et du niveau d’épargne.

- les retards de paiements inhérents aux factures (énergie, téléphone, etc.), aux

loyers et charges, ainsi qu’aux impôts et taxes.

- les restrictions de consommation s’exprimant, entre autres, par le fait de ne

pas pouvoir maintenir le logement à bonne température, acheter des

vêtements neufs, offrir des cadeaux ou de ne pas pouvoir faire de repas par

manque d’argent (au moins une fois au cours des 2 dernières semaines).

- les difficultés de logement, qui mettent en évidence un manque de confort

élémentaire (absence de toilettes à l’intérieur du logement, de système de

chauffage, etc.) ou d’espace suffisant par rapport au nombre d’occupants.

- On est pauvre en conditions de vie lorsqu’on cumule plusieurs de ces

difficultés.

C’est au travers des différentes formes de pauvreté (monétaire et en condition de

vie) que nous avons tenté de mieux cerner ce phénomène aux multiples

composantes et essayer ainsi d’établir le profil de certains publics de plus en plus

confrontés à ce phénomène.

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Quels constats

pour l’Europe ?...

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La crise de 2008 : un impact majeur

La crise de 2008 dite « des subprimes » a eu de très fortes répercussions au niveau

européen, le taux de pauvreté des 28 pays membres de l’Union Européenne (UE)

s’établit en 2013, à 16,7 % (voir cartographie 1). Même si certaines mesures ont

permis d’atténuer les conséquences économiques et sociales de cette crise,

notamment le Fonds Social Européen (FSE) qui a joué un rôle important

d’amortisseur durant la crise, l’ensemble des pays membres a été fortement impacté.

Cartographie 1 : Pauvreté des pays européens

Source : Eurostat, Taux de risque de pauvreté, année 2013

Moyenne européenne = 16,7 %

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

La pauvreté touche toutes les personnes quelque soit leur activité ; chômeurs,

retraités,… y compris les travailleurs (voir graphique 1), même si cette dernière

catégorie reste moins touchée par ce phénomène.

Graphique 1 : Part des travailleurs pauvres (en %)

Source : Eurostat, Taux de pauvreté au travail, année 2013

Preuve que la pauvreté reste une des priorités de l’Union Européenne, l’un des 5

grands objectifs à réaliser dans les domaines clés fixés, concerne la réduction d'au

moins 20 millions du nombre de personnes touchées ou menacées par la pauvreté et

l'exclusion sociale (source : Commission européenne, Plan Europe 2020).

Moyenne européenne = 9 %

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Pauvreté et degré d’urbanisation

Les habitants des zones urbaines de Belgique, du Royaume-Uni, d’Autriche,

d’Allemagne, du Danemark, de France et des Pays-Bas sont davantage exposés au

risque de pauvreté. Ceci confirme que les États membres les plus développés

économiquement, enregistrent un risque de pauvreté plus élevé dans leurs zones

urbaines, tandis que la majorité des autres États connait un risque de pauvreté plus

élevé dans les zones rurales, peu peuplées (voir tableau 1).

Tableau 1 : Taux de pauvreté (en %) en Europe par degré d’urbanisation

PAYS Zones rurales

PAYS Villes

(faible densité population)

(forte densité population)

Danemark 9,5

Hongrie 6,6

Autriche 10,5

Slovaquie 8,2

République tchèque 10,7

République tchèque 8,4

Pays-Bas 11,5

Roumanie 9,2

France 11,6

Pologne 9,6

Finlande 13,4

Lituanie 11,9

Luxembourg 14

Finlande 12,1

Belgique 14,2

Bulgarie 12,3

Royaume-Uni 14,7

Pays-Bas 12,3

Allemagne 15,3

Chypre 12,6

Slovénie 16

Irlande 12,6

Chypre 16,1

Croatie 12,7

Slovaquie 16,2

Luxembourg 13,9

Suède 16,7

France 14,2

Irlande 18,7

Slovénie 14,2

Hongrie 21

Lettonie 14,9

Estonie 23,3

Suède 15,1

Portugal 23,8

Malte 15,5

Pologne 24,1

Danemark 17

Croatie 24,4

Portugal 18,1

Italie 24,8

Italie 18,5

Lituanie 25,2

Royaume-Uni 18,6

Grèce 27

Espagne 19

Lettonie 27

Grèce 19,1

Espagne 27,9

Allemagne 19,3

Bulgarie 33,7

Estonie 20,2

Roumanie 38,4

Autriche 20,9

Malte 44,3

Belgique 22,1

UE (28 pays) 20,1

UE (28 pays) 16,4

Source : Eurostat, Pauvreté & urbanisation, année 2014

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Les espaces urbains se composent de manière concentrique (voir schéma 1) :

- Ville-centre : commune elle-même (plus de 50 % de la population de l’unité

urbaine).

- Banlieue : les communes qui ne sont pas villes-centres constituent la banlieue

de l’unité urbaine.

- Couronne : la couronne recouvre l’ensemble des communes d’une aire à

l’exclusion de son pôle.

Schéma 1 : Découpage des aires urbaines

Source : CCAS de Nice, Service de l’Observatoire Social, illustration 2017

Les deux tiers des personnes pauvres vivent au cœur des grands pôles urbains. Les

plus démunis vivent dans les communes les plus peuplées, là où habitent les plus

riches, et où les inégalités de revenus sont les plus grandes (Source : Observatoire

des inégalités, année 2015). La France périurbaine et rurale ne regroupe qu’une

minorité de personnes pauvres (voir graphique 2).

Source : Observatoire des inégalités, année 2015

Pôle urbain Aire urbaine

Ville Centre

Banlieue

Couronne

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

L’importance de la pauvreté urbaine permet de situer les difficultés là où elles sont

les plus présentes. L’essentiel se joue au sein des grandes villes du fait de la densité

de population.

Ce constat se retrouve dans toutes les autres grandes villes de France (de plus de

200 000 habitants) où la pauvreté est donc plus importante en ville-centre au regard

des autres aires urbaines attenantes, notamment au niveau de la banlieue et de la

couronne (voir tableau 2).

Tableau 2 : Taux de pauvreté selon l’aire urbaine

Aires urbaines Taux de pauvreté

en %

Paris

Ville centre 16,1

Banlieue 15,8

Couronne 8,2

Lyon

Ville 14,0

Banlieue 13,5 Couronne 9,0

Marseille - Aix-en-Provence

Ville centre 25,1 Banlieue 12,4

Couronne 9,4

Toulouse Ville centre 18,0 Banlieue 8,3

Couronne 9,2

Lille

Ville centre 24,2

Banlieue 17,5 Couronne 7,6

Bordeaux

Ville centre 16,1

Banlieue 10,1 Couronne 10,0

Nice Ville centre 19,6 Banlieue 13,0

Couronne 12,4

Nantes

Ville centre 15,0

Banlieue 7,2

Couronne 7,0

France 14,3

Source : Insee, Enquête Revenus Fiscaux et Sociaux, année 2012 (date de publication 10/03/2016)

Remarque : Il convient de noter que les données mentionnées datent de 2012. Le taux de pauvreté de

Nice (Ville-centre) de 19,6 % a augmenté en 2013 et s’établit à 20,2 % (cf. page 32).

Entre 2012 et 2013, on observe une augmentation moyenne du taux de pauvreté des grandes villes à

hauteur de 0,5 %.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

…et les grandes

villes de France ?

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Nice et les autres grandes villes de France

Les comparaisons des différentes caractéristiques de la commune de Nice avec les

autres grandes villes de France (de plus de 200 000 habitants) permettent de situer

notre commune avec celles de taille comparable au travers d’un certain nombre de

points de repère.

I/ Caractéristiques des revenus

1) Taux d’imposition

Au niveau de la commune de Nice, 55,8 % des ménages sont imposés, soit un peu

plus d’un ménage sur deux (voir graphique 3). Ce qui signifie que quelque soit le

type de revenu et leurs éventuels cumuls, ceux-ci restent faibles.

A l’exception de Paris et Lyon qui possèdent des taux relativement plus élevés, on

remarque que Nice possède un taux parmi les plus faibles des grandes villes de

France également inférieur à la moyenne nationale de 58,2 %.

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

A RETENIR :

En France, le pourcentage de ménages imposés tend à diminuer ces dernières années. Ceci s’explique en partie par l’augmentation du nombre de ménages en difficultés.

Il convient toutefois de tenir compte des réformes de l’impôt sur le revenu des gouvernements successifs (suppression de tranches,…) qui rendent difficile les comparaisons annuelles.

Moyenne nationale = 58,2

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

2) Revenus disponibles

Quelles que soient les grandes villes, le revenu disponible d'un ménage comprend

les revenus d'activité (nets des cotisations sociales), les revenus du patrimoine, les

transferts en provenance d'autres ménages et les prestations sociales (y compris les

pensions de retraite et les indemnités de chômage), nets des impôts directs (voir

tableau 3).

A Nice, concernant la composition des revenus déclarés, les revenus d’activité sont

les plus faibles des grandes villes avec 62,4 %, (en dessous de la moyenne

nationale établie à 65,7 %). A contrario, en ce qui concerne les pensions, retraites et

rentes, Nice détient le taux le plus élevé des grandes villes avec 30,4 %.

Tableau 3 : Composition du revenu déclaré par unité de consommation (en %)

Revenus déclarés

salaires, traitement

ou chômage

Revenus non

salariés

Pensions, retraites et rentes

Revenus du

patrimoine et autres revenus

Prestations sociales

Bordeaux 69,2 9,1 22,9 14,2 5,9

Lille 76,1 5,5 19,0 8,6 9,1

Lyon 75 6 22,7 12,4 4,8

Marseille 64,9 6,9 27,9 10,0 8,7

Montpellier 66,2 6,7 26,2 9,5 9,2

Nantes 72,1 6,4 23,8 10,8 6,3

Nice 62,4 7,4 30,4 12,6 6,3

Paris 76,2 8,3 19,8 20,7 2,9

Rennes 68 5,9 26,2 12,5 6,7

Strasbourg 66,5 6,4 24,2 14,0 7,9

Toulouse 72,6 7 20,9 12,4 6,5

France 65,7 5,4 29,2 11,0 5,0

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Remarque : Il convient de noter que la somme des pourcentages de chaque ville dépasse 100 % dans

la mesure où les différentes formes de revenus se cumulent bien souvent.

Qu’est ce que l’Unité de Consommation (UC)?

Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l'aide d'une échelle de pondération suivante :

- 1 UC pour le premier adulte du ménage ; - 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; - 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

A RETENIR :

Nice possède la proportion de personnes de 65 ans et plus la plus élevée des grandes villes de France (cf annexe 2), ce qui explique que la part des pensions, retraites et rentes soit la plus importante (30,4 %) et que, par conséquent, celle des salaires traitement ou chômage soit la plus faible (62,4 %).

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II/ Inégalités de revenus et de niveaux de vie

1) Rapport inter décile

Au regard du rapport inter décile des revenus disponibles, on constate que les écarts

de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres restent plus

importants dans les grandes villes.

Sur notre commune, le rapport inter-décile s’établit à 4. Bien que supérieur à la

moyenne nationale (qui s’élève à 3) il est tout de même parmi les plus faibles des

grandes villes (voir graphique 4).

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Qu’est ce que les déciles et le rapport inter-décile?

Sur une distribution de revenus, les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en 10 parties égales : - le 1er décile (noté D1) est le revenu par unité de consommation au-dessus duquel se situent 90 % des salaires. - le 9ème décile (noté D9) est le revenu par unité de consommation au-dessous duquel se situent 90 % des salaires.

Le rapport inter-décile est utilisé pour mettre en évidence les disparités entre les plus riches et les plus pauvres. Il s’agit du rapport entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches (9ème décile) et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres (1er décile). Plus le rapport est élevé plus les disparités sont importantes.

A RETENIR :

Il convient de préciser que (quelles que soient les villes considérées) le rapport inter décile des revenus disponibles (4 % à Nice) et plus faible que celui des revenus déclarés (8 % à Nice).

En effet, les revenus disponibles intègrent les prestations sociales qui jouent un rôle important d’amortisseur et contribuent à réduire les inégalités de revenus.

Moyenne nationale = 3

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2) Indice de Gini

La mesure de l’indice de Gini des revenus disponibles confirme le fait que les

inégalités de salaires et de niveaux de vie sont plus importants dans les grandes

villes que dans les autres communes (voir graphique 5).

A Nice, l’indice de Gini mesuré à 0,32 est plus élevé que la moyenne nationale

établie à 0,25. Il est assez semblable au niveau des grandes villes (compris entre

0,31 et 0,34) à l’exception de Paris (0,42).

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Qu’est ce que l’indice de Gini?

L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1.

Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls.

Qu’est ce que le niveau de vie ?

L’Insee calcule le niveau de vie de chaque personne en rapportant le revenu disponible du ménage dans lequel il vit, à la taille de ce ménage. La taille du ménage est mesurée par le nombre d’unités de consommation (UC) qui le compose. On attribue 1 UC au premier adulte d’un ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans (source OCDE).

Moyenne nationale = 0,25 A RETENIR :

A Nice (comme dans les autres grandes villes) l’indice de Gini vient confirmer le constat vérifié au niveau du rapport inter décile.

En effet, les inégalités de revenus restent plus importantes dans les grandes villes.

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III/ Bas revenus et pauvreté

1) Intensité des bas revenus

Ces données montrent tout de même que dans les grandes villes, comme au niveau

national, les revenus des personnes les plus pauvres restent éloignés du seuil de

bas revenus.

L’intensité des bas revenus est à Nice de 0,44. Bien que supérieure à la moyenne nationale (qui s’élève à 0,40), elle est tout de même parmi les plus faibles des grandes villes (voir graphique 6). On constate ainsi que le montant des bas revenus à Nice est parmi les plus élevés des grandes villes avec Lyon et Paris.

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Qu’est ce que l’intensité de bas revenus ?

L’intensité de bas revenus mesure l'écart entre le revenu déclaré et le seuil de bas revenus (défini à 60% du revenu médian). Il indique si les revenus déclarés, des personnes à bas revenus, sont plus ou moins éloignés du seuil.

Formellement, l'intensité des bas revenus est calculée de la manière suivante : (seuil de bas revenus - revenu déclaré par UC de la population sous le seuil de bas revenu) / seuil de bas revenus.

Moyenne nationale = 0,4 A RETENIR :

A Nice, les personnes qui disposent de bas revenus déclarent en moyenne 560 euros mensuels (600 euros au niveau national).

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2) Composition du revenu des ménages

A Nice, les revenus disponibles des ménages les plus pauvres sont composés à

39,6 % de prestations sociales (seulement 0,4 % pour les ménages les plus aisés).

Ce taux bien que supérieur à la moyenne nationale (37,8 %) est parmi les plus

faibles des grandes villes.

Les revenus d’activité (salaires, traitements ou chômage) et revenus d’activité non

salarié (42,5 %), sont inférieurs à la moyenne nationale (45,7 %). Il est à noter qu’ils

sont de plus de 75 % pour les ménages les plus aisés (voir tableau 4 et 5).

Tableau 4 : Composition du revenu des ménages les plus pauvres (en %)

salaires, traitements

ou chômage

revenus d'activités

non salariées

revenus du patrimoine

et autres revenus

pensions, retraites et rentes

ensemble des

prestations sociales

Bordeaux 39,8 3,4 4,1 13,3 43,7

Lille 34,3 1,8 2,2 11,6 53,2

Lyon 43,1 3,1 3,5 14,1 40,7

Marseille 32,0 2,1 2,7 13,2 53,4

Montpellier 37,6 2,7 2,5 12,5 48,3

Nantes 40,0 2,2 3,1 10,2 48,6

Nice 38,7 3,8 4,7 17,5 39,6

Paris 50,2 3,5 6,6 13,0 32,3

Rennes 40,2 1,6 3,4 10,9 48,1

Strasbourg 36,9 1,8 3,8 10,3 50,6

Toulouse 39,4 2,7 3,6 11,6 46,7

France 41,5 4,2 4,5 16,6 37,8

Tableau 5 : Composition du revenu des ménages les plus riches (en %)

salaires, traitements

ou chômage

revenus d'activités

non salariées

revenus du patrimoine

et autres revenus

pensions, retraites et rentes

ensemble des

prestations sociales

Bordeaux 62,4 18,7 28,1 23,5 0,6

Lille 77,7 15,3 21,3 17,9 0,7

Lyon 70,7 11,9 24,1 24,2 0,6

Marseille 62,2 20,8 24,8 25,2 0,6

Montpellier 56,8 18,2 23,6 32,5 0,6

Nantes 68,4 15,7 22,8 23,8 0,8

Nice 56,7 19,2 28,8 29,1 0,4

Paris 75,4 11,6 29,5 19,4 0,5

Rennes 63,2 14,4 26,5 26,6 0,7

Strasbourg 58,2 15,5 30,9 27,2 0,5

Toulouse 65,1 16,7 25,9 22,4 0,7

France 68,8 12,1 22,8 25,6 0,6

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Remarque : Il convient de noter que la somme des pourcentages de chaque ville dépasse 100 % dans

la mesure où les différentes formes de revenus se cumulent bien souvent.

A RETENIR :

De manière générale, on constate que dans les grandes villes, les prestations sociales représentent une part importante des revenus disponibles des ménages les plus pauvres.

Il convient de préciser qu’à Nice, concernant les actifs occupés, 15 % sont des salariés à temps partiel, dont trois quarts sont des femmes (à peu près équivalent au niveau national).

De plus, 14 % des salariés ont des contrats précaires de type CDD, emplois aidés ou intérim (13 % au niveau national).

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3) Taux et intensité de pauvreté

A Nice, une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Ce seuil, comme pour les autres grandes villes, est supérieur à la moyenne nationale (14 %). L’intensité de pauvreté est de 0,24 à Nice (quasi identique pour l’ensemble des grandes villes). Elle est supérieure à la moyenne nationale établie à 0,20 (voir graphique 7 et 8).

Graphique 7 : Taux de pauvreté (en %) Graphique 8 : Intensité de pauvreté

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).

Qu’est ce que le taux de la pauvreté ?

Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (environ 1 000 euros depuis l’année 2013). Le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population (60 % du niveau de vie médian).

Qu’est ce que l’intensité de la pauvreté ?

L'intensité de la pauvreté est un indicateur qui permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté. Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est très inférieur au seuil de pauvreté. Formellement, il est calculé de la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté).

Moyenne nationale = 14 % Moyenne nationale = 0,20

A RETENIR :

A Nice, le taux de pauvreté de 20,2 % est identique à la moyenne des grandes villes (20 %).

Au regard de l’intensité de pauvreté de la population niçoise, les personnes pauvres disposent donc en moyenne de 760 euros/mois.

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4) Indice de Sen

A Nice, l’indice de SEN s’élève à 17,3 points, soit 5,4 points de plus que la moyenne

nationale, établie à 11,9 points. Toutes les autres grandes villes de France ont un

indice supérieur à la moyenne nationale (voir graphique 9).

Ce qui tend à prouver une fois de plus que dans les grandes villes, les inégalités de

revenus et la concentration des personnes les plus pauvres sont les plus

importantes.

Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2012 (date de publication 13/11/2015).

Qu’est ce que l’indice de Sen?

L’indice de Sen a été construit comme un indice mesurant la pauvreté. Son principal avantage est de prendre en compte simultanément trois dimensions (le taux de pauvreté, l’intensité de la pauvreté et l’inégalité de distributions de revenus parmi les pauvres).

Cet indicateur propose ainsi une information plus riche que ne la fournit la seule prise en compte de la proportion d’individus sous le seuil de pauvreté. En effet, ce dernier ne varie pas si les personnes sous le seuil deviennent plus pauvres et n’est pas sensible au déplacement de ressources parmi les pauvres. Pour combler ces lacunes, l’indice de SEN présente l’avantage de capturer au-delà du simple pourcentage d’individus sous le seuil de pauvreté, la distance moyenne les séparant de ce seuil et la dispersion des ressources parmi les plus pauvres.

Moyenne nationale = 11,9

A RETENIR :

A Nice, l’indice de Sen (17,3 %) est quasi identique à la moyenne des grandes villes (18,3 %).

Il confirme une plus grande inégalité de revenus dans les grandes villes (conformément au rapport inter décile et à l’indice de Gini).

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IV/ Typologie des personnes pauvres

1) Tranches d’âge

A Nice, les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté, avec un peu plus

d’un quart des personnes de cette tranche d’âge.

Ce constat est partagé au niveau de la plupart des autres grandes villes de France (à

l’exception de Paris où ce sont les 50-59 les plus touchés).

En proportion, les niçois de 40-49 ans sont également relativement exposés aux

phénomènes de pauvreté avec un taux d’environ 22 % qui se situe légèrement en

dessous de celui des moins de 30 ans (voir tableau 6). Cette observation est assez

générale et se retrouve dans les autres grandes villes (à l’exception de Lille, Nantes

et Rennes).

D’une façon générale, les 75 ans et plus sont les moins impactés par la pauvreté

monétaire, seulement une personne âgée niçoise sur huit est touchée.

Tableau 6 : Répartition du taux de pauvreté par tranche d’âge (en %)

Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 04/06/2017)

Le taux de pauvreté pour une tranche d'âge correspond au nombre de personnes sous le seuil de pauvreté, rapporté au nombre total des personnes de cette tranche d’âge. Il convient de noter que la somme des taux de pauvreté par tranche d'âge n’est pas nécessairement égale à 100%.

Commune Moins de 30

ans

30 à 39 ans

40 à 49 ans

50 à 59 ans

60 à 74 ans

75 ans ou

plus

Bordeaux 29,7 16,9 17,3 15,0 10,0 7,8

Lille 29,4 24,0 29,4 25,1 18,3 10,8

Lyon 22,2 13,8 16,2 14,6 10,5 6,9

Marseille 34,5 29,2 31,0 25,8 17,8 13,0

Montpellier 34,6 27,0 30,3 26,3 21,2 11,8

Nantes 24,2 17,5 17,5 14,2 8,9 5,5

Nice 27,6 22,8 23,0 21,8 16,1 12,3

Paris 18,0 14,1 18,3 19,3 15,0 8,7

Rennes 33,6 21,8 20,8 13,8 8,6 5,0

Strasbourg 31,9 27,1 27,6 20,9 14,4 7,1

Toulouse 26,9 18,5 21,2 18,0 12,2 8,7

France 22,8 16,7 16,9 14,0 9,3 8,9

A RETENIR :

Alors que les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté, les 75 ans et plus en sont les moins touchés. Ceci s’explique, en partie, par les carrières professionnelles complètes d’une majorité de personnes de 75 ans et plus.

A Nice, hormis les 75 ans et plus, plus on s’éloigne en âge plus les taux de pauvreté s’écartent de la moyenne nationale. Cela signifie que pour les personnes avançant en âge, les difficultés financières risquent de s’ajouter aux problèmes de dépendance.

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2) Composition du ménage

A Nice, les femmes seules sont les plus touchées par la pauvreté, soit 7 882 (plus

d’une femme seule sur six).

6 732 couples avec enfants (près d’un couple sur cinq) et 5 633 familles

monoparentales (la plus forte proportion avec près d’une famille de ce type sur trois)

sont en situation de pauvreté (voir tableau 7).

S’agissant des familles monoparentales, on observe que dans toutes les autres

grandes villes ce type de ménage est proportionnellement le plus souvent confronté

à ce phénomène que l’on retrouve également au niveau national avec 34 %.

A contrario, la structure de ménage la moins touchée (de façon proportionnelle) par

la pauvreté est celle du couple sans enfant, 3 669 couples à Nice (soit environ un

couple sur dix).

Cette tendance se retrouve également dans les grandes villes ainsi qu’au niveau

national (8,7 %).

Tableau 7 : Taux de pauvreté selon le type de ménage (en %)

Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 06/04/2017)

Le taux de pauvreté pour un type de ménage donné correspond, quant à lui, au nombre de personnes sous le seuil de pauvreté, rapporté au nombre total des personnes de ce type de ménage. Il convient de noter que la somme des taux par type de ménage n’est pas nécessairement égale à 100%.

Commune Homme

seul Femme

seule Couple

sans enfant

Couple avec

enfant(s)

Famille mono-

parentale

Bordeaux 23,4 18,1 7,7 13,1 28,7

Lille 25,3 19,6 10,3 25,2 41,9

Lyon 17,6 14,1 6,5 13,0 27,5

Marseille 23,6 18,6 11,0 24,6 41,6

Montpellier 26,5 20,3 11,2 27,9 37,5

Nantes 19,3 13,9 6,3 13,1 33,1

Nice (nombre)

20,1 (5 705)

17,5 (7 882)

10,5 (3 880)

20,3 (6 732)

32,6 (5 633)

Paris 16,2 12,9 6,8 13,4 23,3

Rennes 22,7 15,5 6,5 16,7 34,7

Strasbourg 22,5 16,2 8,6 25,1 38,6

Toulouse 20,5 18,2 7,9 17,6 32,4

France 19,4 15,2 8,7 16 34

A RETENIR :

A Nice, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. D’une part, parce qu’au niveau des personnes seules, elles sont majoritaires en nombre.

D’autre part, parce qu’une famille monoparentale sur trois est touchée par la pauvreté et que ce type de ménage est composé à 85 % de femmes seules avec enfant(s).

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3) Statut d’occupation

Alors que pour la commune de Nice, le taux de locataires en situation de pauvreté

est de 29,9 %, on observe que certaines grandes villes (Paris, Lyon, Bordeaux et

Nantes) possèdent un taux inférieur à la moyenne nationale, établie à 27 % (voir

graphique 10).

Le taux de propriétaires niçois en situation de pauvreté est de 9,7 %, faisant partie

des plus élevés des grandes villes.

Néanmoins, on constate que certaines d’entre elles (Bordeaux, Lyon, Nantes,

Rennes, Toulouse, Paris et Lille) possèdent un taux inférieur ou égal à la moyenne

nationale qui s’élève à environ 6,7 % (voir graphique 11).

De plus, on remarque que dans toutes les grandes villes, le taux de locataires en

situation de pauvreté est nettement supérieur à celui des propriétaires. A Nice, ils

sont respectivement de 29,9 % et 9,7 % (la moyenne des grandes villes s’établit à

29,4 % et 6,6 %).

Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 06/04/2017)

Graphique 10 : Taux de locataires en situation de pauvreté (en %)

Graphique 11 : Taux de propriétaires en situation de pauvreté (en %)

Moyenne nationale = 27 Moyenne nationale = 6,7

A RETENIR :

A Nice, les locataires sont en proportion trois fois plus touchés que les propriétaires. Les prix relativement élevés de l’immobilier à Nice, rendent difficiles l’accès à la propriété des personnes les plus pauvres. Ceci explique que ce type de ménage se retrouve principalement en location.

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En conclusion

A Nice, les revenus relatifs aux pensions, retraites et rentes

sont les plus élevés des grandes villes de France. Ceci peut

expliquer en partie, le fait que la commune,

qui possède la proportion la plus importante de personnes de 65 ans et plus,

connait le taux de revenus d’activité déclarés le plus faible.

Le taux de pauvreté est relativement élevé puisque plus d’une personne sur cinq

est en situation de pauvreté, avec un revenu médian des personnes pauvres qui

se situe à 760 euros.

Au regard de la moyenne nationale, plus on avance en âge plus les écarts de taux

de pauvreté sont importants avec la moyenne communale (hormis pour la tranche

d’âge des 75 ans et plus).

Néanmoins, proportionnellement (27,6 %) et en nombre (32 424), les jeunes de

moins de 30 ans restent, au niveau de la commune Nice, les plus touchés par ce

phénomène.

Concernant les compositions familiales, les familles mono parentales (dont près

de neuf familles sur dix sont composées d’une femme avec enfant(s) sont

proportionnellement les plus affectées (32,6 %).

Mais globalement sur la ville, les personnes seules (hommes seuls et femmes

seules) sont les plus importantes en nombre et représentent 13 587 individus.

De plus, au regard du logement, les locataires sont trois fois plus exposés à la

pauvreté que les propriétaires.

A Nice, on constate que les inégalités de revenus sont supérieures à la moyenne

nationale (rapport inter décile, indice de Gini et indice de Sen). Néanmoins, celles-

ci font partie des plus basses des grandes villes.

Ainsi, les principaux critères de risque de pauvreté sont :

- Etre âgé de moins de 30 ans.

- Etre locataire.

- Etre seul(e) ou en situation de famille monoparentale.

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Quelle pauvreté

à Nice ?

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Légende

Territoires

Part des ménages imposés

19% - 34%

35% - 50%

51% - 60%

61% - 69%

70% - 82%

La pauvreté au sein des quartiers niçois

I/ Caractéristiques des revenus

En moyenne, à Nice, le taux d’imposition est de 55,8 %, inférieur aux moyennes

régionale (57 %) et départementale (60,2 %) qui restent plus élevées.

On observe les taux les plus faibles d’imposition au niveau des grands quartiers de

Saint Augustin, Ariane, Roquebillière, Pasteur (Saint-Pons) et Saint Roch (Pierre

Semard et Mont Gros) (voir cartographie 2).

Cartographie 2 : Répartition des ménages fiscaux imposés

Source : INSEE 2013 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap

Donnée non disponible ou secret statistique

Moyenne départementale = 60,2 %

Moyenne régionale = 57 %

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II/ Inégalités de revenus et de niveaux de vie

1) Tranche de revenus les plus faibles (1er décile)

On observe une forte disparité de revenus annuels au niveau du 1er décile (tranche

de revenus les plus faibles) pouvant s’élever jusqu’à 14 643 euros.

La moyenne de ce décile s’élève à 9 763 euros, inférieure aux moyennes régionale

(9 822 euros) et départementale (10 163 euros).

Les ménages disposant de revenus les plus faibles sont majoritairement localisés sur

les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Arenas (Saint

Augustin), Caucade (Carras), Fabron (La Californie), Baumettes, Gambetta, Rue de

France, Médecin, Vernier, Roquebillière, Pasteur (Saint-Pons, Voie Romaine), Saint

Roch (Mont Gros), Vinaigrier et Ariane (les Chênes, Ripert, Saramito) (voir

cartographie 3).

Cartographie 3 : Répartition des revenus disponibles les plus faibles (1er décile)

Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,

cartographie ArcMap

Donnée non disponible ou secret statistique

Moyenne départementale = 10 163 euros

Moyenne régionale = 9 822 euros

Légende

Territoires

1er décile

5909 - 7804

7805 - 8973

8974 - 10109

10110 - 11566

11567 - 14643

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2) Rapport inter décile

On constate que les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Fabron (Faculté

de lettres, Abbaye de Roseland), Baumettes, Gambetta, Rue de France, Thiers,

Médecin, Vielle Ville (Saleya Château), Carabacel (Promenade du Paillon), Cimiez

(Cimiez), Gairaut, Vinaigrier et Mont Boron (Mont Boron, Carnot) ont un rapport inter

décile supérieur à la moyenne communale (établie à 4), représentant ainsi près d’un

tiers des quartiers de Nice.

Cette disparité de revenus, peut expliquer en partie au sein de quelques uns de ces

quartiers, une certaine mixité de la population (socio-professionnelle,…).

Il convient de noter que l’hétérogénéité des revenus observée sur la commune reste

toutefois assez proche des moyennes régionale (3,7) et départementale (3,8) (voir

cartographie 4).

Cartographie 4 : Rapport inter décile des revenus disponibles

Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,

cartographie ArcMap

Donnée non disponible ou secret statistique

Moyenne départementale = 3,8

Moyenne régionale = 3,7

Légende

Territoires

Rapport inter décile

2,5 - 3,1

3,2 - 3,7

3,8 - 4,4

4,5 - 5,4

5,5 - 6,9

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

3) Indice de Gini

L’indice de Gini confirme l’inégalité de revenus identifiée avec le rapport inter décile

au niveau de Nice (40 % des quartiers se situent au dessus de la moyenne

communale). La moyenne communale s’établit à 0,29, légèrement inférieure aux

moyennes régionale (0,30) et départementale (0,31) (voir cartographie 4).

On constate que les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Crémat – Saint

Roman, Saint Antoine (Fabron Terron Archet), Saint Philippe, Fabron (Faculté de

lettres, Abbaye de Roseland), Baumettes, Gambetta, Rue de France, Thiers,

Médecin, Vielle Ville (Saleya Château), Carabacel (Promenade du Paillon), Cimiez,

Rimiez (Cimiez Monastère, Brancolar Régina, Brancolar Scuderi), Gairaut, Vinaigrier

et Mont Boron, ont un rapport inter décile supérieur à la moyenne communale.

Cette inégalité de revenus, peut expliquer en partie au sein de quelques uns de ces

quartiers, une certaine mixité de la population (socio-professionnelle,…).

Cartographie 5 : Indice de Gini des revenus disponibles

Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,

cartographie ArcMap

Donnée non disponible ou secret statistique

Moyenne départementale = 0,31

Moyenne régionale = 0,30

Légende

Territoires

Indice de Gini

0,20 - 0,24

0,25 - 0,28

0,29 - 0,31

0,32 - 0,35

0,36 - 0,43

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

III/ Taux de pauvreté et prestations sociales

1) Taux de pauvreté

Le taux de pauvreté moyen sur la commune de Nice s’établit à 20,2 %. Il est

comparativement supérieur aux moyennes régionale (17,3 %) et départementale

(15,8 %) (voir cartographie 10).

On constate qu’il est le plus élevé principalement dans les grands quartiers de Saint

Isidore Lingostière, Saint Augustin, Roquebillière, Pasteur, Saint Roch, Ariane et

Vernier.

Il convient de noter que 85 % des quartiers de Nice se situent au dessus de la

moyenne nationale (14 %) et que 69 % d’entre eux au dessus de la moyenne

communale.

Cartographie 10 : Taux de pauvreté des revenus disponibles

Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,

cartographie ArcMap

Donnée non disponible ou secret statistique

Moyenne départementale = 15,8 %

Moyenne régionale = 17,3 %

Légende

Territoires

Taux de pauvreté

7% - 11%

12% - 17%

18% - 24%

25% - 34%

35% - 49%

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

2) Prestations sociales

Allocataires monoparentaux et isolés

En 2015, la commune de Nice comptabilise près de 75 066 personnes qui

bénéficient de prestations sociales, dont près de 18 % en situation monoparentale et

49 % isolés (voir cartographies 6 et 7).

Les allocataires monoparentaux se situent principalement au niveau des grands

quartiers de Saint Augustin (Les Moulins), Roquebillière, l’Ariane, Saint Roch et

Vernier. On constate que ces 5 grands quartiers comptabilisent environ 29 % de

l’ensemble des allocataires monoparentaux et que le grand quartier de Saint-Roch, à

lui seul, en dénombre près de 10 %.

Les allocataires isolés se retrouvent majoritairement au sein des grands quartiers de

Saint Isidore Lingostière, Fabron, Madeleine, Medecin et Saint Roch.

Cartographie 6 : Allocataires monoparentaux Cartographie 7 : Allocataires isolés

Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap

Légende

Territoires

Allocataires monoparentaux

12 - 52

53 - 82

83 - 127

128 - 214

215 - 377

Légende

Territoires

Allocataires isolés

24 - 87

88 - 193

194 - 304

305 - 491

492 - 1144

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Cartographie 8 : Allocataires CAF dont les

prestations représentent plus de 49 % des ressources

Ressources et allocataires CAF

A Nice, les allocataires CAF dont les prestations représentent plus de 49 % des ressources sont au nombre de 21 993, soit 29 % des allocataires (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2015). Ceux dont les prestations CAF représentent 100 % des ressources sont 13 704, correspondant à 18 % de l’ensemble des allocataires (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2014). Ces deux profils d’allocataires se retrouvent de manière similaire au niveau des sept

grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Vernier, l’Ariane,

Roquebillière, Pasteur, Saint Roch (voir cartographies 8 et 9).

Ils regroupent, pour chaque profil (49 % et 100 % des ressources), près de 37 % de

l’ensemble des allocataires.

Dans une moindre mesure, on recense ces deux types de profils au sein des grands

quartiers du Ray, de Medecin, de la Madeleine et du Port.

Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap

Cartographie 9 : Allocataires CAF dont les

prestations représentent 100 % des ressources

Nombre d'allocataires dont les prestations représententplus de 49 % de leurs ressources

Territoires

21 - 86

87 - 146

147 - 224

225 - 376

377 - 599

Nombre d'allocataires dont les prestations représentent100 % de leurs ressources

Territoires

12 - 56

57 - 95

96 - 145

146 - 212

213 - 355

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Allocataires RSA et AAH

Sur la commune de Nice, les allocataires RSA et ceux de l’AAH sont respectivement au nombre de 14 764 (environ 20 % de l’ensemble des allocataires CAF) et 8 895, (soit 12 % de l’ensemble des allocataires CAF) (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2015). Les bénéficiaires de ces prestations se retrouvent principalement au niveau des

grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Vernier, l’Ariane,

Roquebillière, Pasteur, Saint Roch (voir cartographies 10 et 11).

Ces 7 grands quartiers regroupent près de 37 % de l’ensemble des allocataires RSA

et 37 % de ceux qui bénéficient de l’AAH.

Dans une moindre mesure, ces bénéficiaires sont également présents au niveau des

grands quartiers du Ray, de Medecin, de la Madeleine.

Cartographie 10 : Allocataires du RSA Cartographie 11 : Allocataires de l’AAH

Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap

Légende

Territoires

Bénéficiaires du RSA

18 - 55

56 - 93

94 - 138

139 - 205

206 - 411

Légende

Territoires

Bénéficiaires de l'AAH

7 - 30

31 - 52

53 - 81

82 - 130

131 - 239

Rappel :

En 2013, le montant du RSA est de 483 € pour une personne seule (536,78 € en 2017), celui de l’AAH est de 790,18 € pour une personne seule (810,89 € en 2017).

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

En conclusion

Sur la commune de Nice, on constate une convergence des

facteurs de risque de pauvreté (tranche de revenus les plus

faibles, part importante des prestations sociales dans les ressources,

concentration du nombre de bénéficiaires du RSA, taux de pauvreté élevé) au

niveau des sept grands quartiers suivants :

- Saint Isidore Lingostière

- Saint Augustin

- Vernier

- Pasteur

- Roquebillière

- Ariane

- Saint Roch

Il est à noter que certains de ces quartiers se trouvent classés en Quartier

Politique de la Ville (QPV). En effet, depuis 2014, le critère principal de classement

en QPV tient compte des revenus des ménages (art. 4 Décret du 3 juillet 2014).

Comme évoqué précédemment, il est nécessaire d’apporter une attention

particulière aux publics prioritairement touchés par la pauvreté dans ces grands

quartiers (jeunes de moins de 30 ans, personnes seules, familles monoparentales

et locataires).

Différentes actions spécifiques doivent être développées en ce sens, avec les

partenaires institutionnels et associatifs identifiés sur les secteurs concernés,

notamment :

- L’accompagnement vers l’emploi des jeunes.

- Le développement de logements locatifs sociaux et de solutions alternatives

de type intermédiation locative.

- La prévention de lutte contre les expulsions et contre les coupures

d’énergie (eau, électricité, gaz).

- La lutte contre le risque d’isolement.

- Un meilleur accès à l’information des droits pour diminuer le nombre de non

recours.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Les secteurs de Nice

les plus pauvres

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Les treize IRIS niçois les plus pauvres

Au sein de sept grands quartiers (cf page12), treize IRIS dont le taux de pauvreté est de

35 % et plus ont été identifiés comme les plus fortement touchés par ce phénomène (soit

un peu plus de 1,5 fois la moyenne communale et 2,5 fois la moyenne nationale).

Pour chacun d’entre eux, et d’Ouest en Est, il a été décidé de dresser un profil

synthétique.

Afin d’identifier les facteurs aggravant de pauvreté il a été décidé d’étudier les domaines

suivants :

- La population

- Les ménages familles

- La formation

- L’emploi*

- Le logement

- Les revenus

- Les prestations sociales

Grille de lecture :

Les données importantes seront mises

en surbrillance afin d’être visuellement

plus rapidement identifiées.

: Données les plus significatives

* concernant l’emploi, le calcul du taux de chômage retenu, permettant de disposer de comparaisons au niveau infra communal, est le suivant : nombre de chômeurs / (actifs occupés + nombre de chômeurs). A Nice, en 2013, le taux moyen communal se situe à 15,3 % et le taux moyen national s’établit à 13,6 % (source INSEE).

Légende :

En rouge : Grand quartier

En noir : IRIS

Saint Isidore Lingostière

- Lingostière Saint Isidore

Saint Augustin

- Les Siagnes - Les Moulins - Digue des Français

Vernier

- Vernier

Ariane

- Les Chênes - Monzie - Ripert - Saramito

Pasteur

- Saint Pons

Roquebillière

- Route de Turin - Bon Voyage

Saint Roch

- Mont Gros

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Saint Isidore Lingostière

Le grand quartier de Saint Isidore Lingostière (33)* est composé d’un seul quartier qui sera étudié :

- Lingostière Saint-Isidore(3301)* voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 635

15-29 ans 510

30-44 ans 712

45-59 ans 847

60-74 ans 926

75 ans ou plus 341

Total 3 971

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 177

Femmes seules 148

Couples sans enfant 302

Familles monoparentales 136

Familles avec 1 enfant 255

Familles avec 2 enfants 182

Familles avec 3 enfants et plus 52

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 1 747 65 %

Locataires 940 35 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 345 23 %

Employés 413 27 %

Artisans, Commerçants, Chefs

entreprises 151 10 %

Professions intermédiaires 380 25 %

Cadres, Professions

intellectuelles supérieures 179 12 %

Agriculteurs, exploitants 47 3 %

Total 1 515 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 11 %

dont femmes 73 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 7 %

Un taux de chômage de

8,3 %

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

39 % 15 994 € 5 909 € 5,8

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 36,4 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 1 556

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 350

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 227

Nombre d’allocataires isolés 1 144

Nombre d’allocataires mono parentaux 133

Nombre d’allocataires du RSA 174

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté du quartier étudié

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 47 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 50 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 6 % de la population du quartier ne vit que de prestations sociales.

La répartition équilibrée des catégories socio-professionnelles et le faible taux de chômage

8,3 % (près de deux fois moins important que la moyenne communale), laisse à penser que

cette zone géographique connaît une part relativement importante de travailleurs pauvres

durablement installés en emploi, dans la mesure où on dénombre une part relativement faible

de contrats précaires 7 % (deux fois moins que la moyenne communale).

De plus, la part importante de propriétaires (65 %), vient renforcer une certaine mixité socio-

professionnelle qui n’empêche pas un taux élevé de pauvreté (36,4 %), principalement dû à la

présence sur ce quartier, de 3 résidences Adoma (d’une capacité d’accueil d’environ 1 000

logements).

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Saint-Augustin

Sur les six IRIS qui composent le grand quartier de Saint Augustin (29)*, trois d’entre eux seront étudiés :

- Les Siagnes (2901)*, voir découpage annexe 3

- Les Moulins (2902)*, voir découpage annexe 3

- Digue des Français (2903)*, voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 2 178

15-29 ans 2 157

30-44 ans 1 474

45-59 ans 1 689

60-74 ans 1 249

75 ans ou plus 690

Total 9 437

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 320

Femmes seules 551

Couples sans enfant 370

Familles monoparentales 767

Familles avec 1 enfant 531

Familles avec 2 enfants 468

Familles avec 3 enfants et plus 597

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 1 081 12 %

Locataires 8 038 88 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 968 42 %

Employés 912 40 %

Artisans, Commerçants, Chefs

entreprises 122 5 %

Professions intermédiaires 253 11 %

Cadres, Professions

intellectuelles supérieures 38 2 %

Agriculteurs, exploitants

Total 2 293 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 21 %

dont femmes 77 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 20 %

Un taux de chômage de

32 %

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

23 % 12 808 € 7 124 € 2,9

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 45,7 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 2 556

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 1 081

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 654

Nombre d’allocataires isolés 1 131

Nombre d’allocataires mono parentaux 603

Nombre d’allocataires du RSA 725

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté des 3 quartiers étudiés

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 46 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de familles monoparentales seules.

- 62 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 82 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 20 % de salariés en emploi précaire (14 % au niveau communal).

- 21 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 77 % de femmes.

- 32 % de taux de chômage (plus du double de la moyenne communale).

- 88 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires (l’IRIS des Siagnes concentre à lui seul 99 % des propriétaires).

- 23 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 5 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

légèrement supérieur à la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

45,7 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Vernier

Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de Vernier (18)*, un seul d’entre eux sera étudié :

- Vernier (1802)*, voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 515

15-29 ans 492

30-44 ans 565

45-59 ans 505

60-74 ans 405

75 ans ou plus 235

Total 2 717

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 285

Femmes seules 309

Couples sans enfant 225

Familles monoparentales 134

Familles avec 1 enfant 138

Familles avec 2 enfants 118

Familles avec 3 enfants et plus 92

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 927 36 %

Locataires 1 616 64 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 277 33 %

Employés 291 35 %

Artisans, Commerçants, Chefs entreprises

31 4 %

Professions intermédiaires 150 18 %

Cadres, Professions intellectuelles supérieures

84 10 %

Agriculteurs, exploitants

Total 833 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 18 %

dont femmes 57 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 17 %

Un taux de chômage de

29 %

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

38 % 14 258 € 7 137 € 3,6

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 38,3 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 679

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 264

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 169

Nombre d’allocataires isolés 354

Nombre d’allocataires mono parentaux 118

Nombre d’allocataires du RSA 184

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté du grand quartier

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 37 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de personnes seules (hommes seuls et femmes seules).

- 48 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 68 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 17 % de salariés en emploi précaire (14 % au niveau communal) dont 73 % de femmes.

- 18 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal).

- 29 % de taux de chômage (près du double de la moyenne communale).

- 64 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires.

- 38 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 6 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

légèrement supérieur à la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

38,3 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Pasteur

Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de Pasteur (06)*, un seul d’entre eux sera étudié :

- Saint Pons (0605), voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 269

15-29 ans 334

30-44 ans 267

45-59 ans 337

60-74 ans 200

75 ans ou plus 82

Total 1 489

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 61

Femmes seules 81

Couples sans enfant 98

Familles monoparentales 88

Familles avec 1 enfant 75

Familles avec 2 enfants 64

Familles avec 3 enfants et plus 77

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 276 21 %

Locataires 1 054 79 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 186 48 %

Employés 116 30 %

Artisans, Commerçants, Chefs entreprises

20 5 %

Professions intermédiaires 48 13 %

Cadres, Professions intellectuelles supérieures

14 4 %

Agriculteurs, exploitants

Total 384 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 8 %

dont femmes 73 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 11 %

Un taux de chômage de

24 %

Centre Communal d’Action sociale

Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

63

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

30 % 13 524 € 7 577 € 2,9

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 39,2 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 565

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 257

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 172

Nombre d’allocataires isolés 295

Nombre d’allocataires mono parentaux 102

Nombre d’allocataires du RSA 150

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté du quartier étudié

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 40 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de couples sans enfant.

- 52 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 78 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 24 % de taux de chômage (une fois et demi la moyenne communale).

- 79 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires.

- 30 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 12 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

près de trois fois plus important que la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

39,2 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

Centre Communal d’Action sociale

Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

64

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Centre Communal d’Action sociale

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65

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Roquebillière

Les deux IRIS qui composent le grand quartier de Roquebillière (07)* seront étudiés :

- Route de Turin (0701)*, voir découpage annexe 3

- Bon voyage (0702)*, voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 1 457

15-29 ans 1 551

30-44 ans 1 218

45-59 ans 1 054

60-74 ans 578

75 ans ou plus 247

Total 6 104

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 390

Femmes seules 404

Couples sans enfant 365

Familles monoparentales 489

Familles avec 1 enfant 400

Familles avec 2 enfants 336

Familles avec 3 enfants et plus 310

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 333 14 %

Locataires 1 997 86 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 629 35 %

Employés 808 45 %

Artisans, Commerçants, Chefs

entreprises 92 5 %

Professions intermédiaires 218 12 %

Cadres, Professions

intellectuelles supérieures 54 3%

Agriculteurs, exploitants

Total 1 801 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 19 %

dont femmes 80 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 15 %

Un taux de chômage de 22,2 %

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Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

67

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

30 % 13 260 € 7 558 € 2,9

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 41,7 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 1 925

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 890

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 566

Nombre d’allocataires isolés 711

Nombre d’allocataires mono parentaux 515

Nombre d’allocataires du RSA 620

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté des deux quartiers étudiés

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 49 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de familles monoparentales.

- 54 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 80 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 19 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 80 % de femmes.

- 22,2 % de taux de chômage (près d’une fois et demi la moyenne communale).

- 86 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires.

- 30 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 9 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

deux fois plus important que la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

41,7 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

Centre Communal d’Action sociale

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Service de l’Observatoire Social

68

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Centre Communal d’Action sociale

Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

69

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de l’Ariane

Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de l’Ariane (09)*, quatre d’entre eux seront étudiés :

- Les Chênes (0901)*, voir découpage annexe 3 - Monzie (0902)*, voir découpage annexe 3 - Ripert (0904)*, voir découpage annexe 3 - Saramito (0905)*, voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Service de l’Observatoire Social

70

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 2 408

15-29 ans 1 672

30-44 ans 1 414

45-59 ans 1 224

60-74 ans 1 040

75 ans ou plus 363

Total 8 121

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

(Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016)

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 309

Femmes seules 318

Couples sans enfant 443

Familles monoparentales 434

Familles avec 1 enfant 401

Familles avec 2 enfants 377

Familles avec 3 enfants et plus 615

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 1 968 24 %

Locataires 6 155 76 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 624 37 %

Employés 625 37 %

Artisans, Commerçants, Chefs entreprises

297 17 %

Professions intermédiaires 145 8 %

Cadres, Professions intellectuelles supérieures

10 < 1 %

Agriculteurs, exploitants 2 < 1 %

Total 1 703 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 6 %

dont femmes 59 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 8 %

Un taux de chômage de

22 %

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Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

71

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

25 % 12 810 € 7 702 € 2,7

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 44,1 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 2 839

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 1 286

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 773

Nombre d’allocataires isolés 917

Nombre d’allocataires mono parentaux 602

Nombre d’allocataires du RSA 896

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté des 4 quartiers étudiés

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 50 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de familles nombreuses (3 enfants et plus).

- 65 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges et

seulement 1 % est diplômé de l’enseignement supérieur.

- 74 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 22 % de taux de chômage (près d’une fois et demi la moyenne communale).

- 76 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires.

- 25 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 9 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

deux fois plus important que la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

44,1 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

Centre Communal d’Action sociale

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Service de l’Observatoire Social

72

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Centre Communal d’Action sociale

Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

73

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Au sein du grand quartier de Saint Roch

Sur les neuf IRIS qui composent le grand quartier de Saint Roch (05)*, un seul d’entre eux sera étudié :

- Mont Gros (0509)*, voir découpage annexe 3

* : Code Insee IRIS

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Service de l’Observatoire Social

74

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

I/ Population

Répartition

par tranches d’âge

0-14 ans 442

15-29 ans 377

30-44 ans 255

45-59 ans 264

60-74 ans 205

75 ans ou plus 54

Total 1 597

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

II/ Ménages-familles

Composition

des ménages-familles

Hommes seuls 77

Femmes seules 116

Couples sans enfant 48

Familles monoparentales 174

Familles avec 1 enfant 117

Familles avec 2 enfants 72

Familles avec 3 enfants et plus 118

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

III/ Logement

Répartition

selon le type d’occupation du logement

Propriétaires 26 2 %

Locataires 1 570 98 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Formation

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

IV/ Emploi

Répartition des actifs occupés

par catégorie socio-professionnelle

Ouvriers 81 21 %

Employés 205 54 %

Artisans, Commerçants, Chefs entreprises

11 3 %

Professions intermédiaires 68 18 %

Cadres, Professions intellectuelles supérieures

15 4 %

Agriculteurs, exploitants

Total 380 100 %

Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016

Temps partiel et contrats précaires

des actifs occupés

Taux de salariés à temps partiel 27 %

dont femmes 90 %

Taux de salariés en contrat précaire

(CDD, Intérim, emplois aidés) 13 %

Un taux de chômage de

42 %

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75

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

VI/ Revenus

Part des

ménages

imposés

Médiane

des

revenus

1er

décile Rapport

interdécile

19 % 12 867 € 7 786 € 2,5

Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017

VII/ Prestations sociales

Un taux de pauvreté de 41,8 %

Répartitions des allocataires

de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Nombre total d’allocataires du grand quartier 822

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent plus de 49 % des ressources disponibles 419

Nombre d’allocataires dont les prestations sociales

représentent 100 % des ressources disponibles 264

Nombre d’allocataires isolés 440

Nombre d’allocataires mono parentaux 191

Nombre d’allocataires du RSA 236

Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017

Profil de la pauvreté du quartier étudié

Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :

- 51 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus

touchée par la pauvreté).

- Un nombre élevé de familles monoparentales.

- 65 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.

- 75 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.

- 27 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 90 % de femmes.

- 42 % de taux de chômage (près du triple de la moyenne communale).

- 98 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les

propriétaires.

- 19 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).

- 16 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux

près de quatre fois plus important que la moyenne communale).

Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à

41,8 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.

Centre Communal d’Action sociale

Délégation en charge des Etudes et du Développement Social

Service de l’Observatoire Social

76

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Centre Communal d’Action sociale

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Conditions de vie

& pauvreté

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Analyse synthétique du questionnaire

La consultation a ciblé uniquement les personnes en dessous du seuil de pauvreté

(dont les revenus n’excèdent pas 1 000 €/ mois).

Sur la base du volontariat, 346 d’entre elles ont accepté de répondre au

questionnaire, selon la répartition suivante :

- 215 personnes seules sans enfant

- 42 couples avec enfants

- 41 couples sans enfant

- 19 personnes seules sans enfant vivant chez ses parents

- 15 familles monoparentales

- 14 non renseigné

I/ Typologie des personnes interrogées

Situation au regard du logement

Propriétaire 5 %

Locataire 43 %

Sans domicile 52 %

-rue 19 %*

-squat 6 %*

-hébergé par un tiers (famille/ami) 31 %*

-structure d'hébergement 44 %*

* Répartition des lieux de vie des personnes sans domicile.

Sexe

Homme 52 %

Femme 48 %

Nombre d'enfant(s) à charge

0 76 %

1 10 %

2 10 %

3 ou plus 4 %

Situation familiale

Personne seule sans enfant 65 %

Personne seule sans enfant vivant chez ses parents 6 %

Couple sans enfant 12 %

Couple avec enfants 12 %

Famille monoparentale 5 %

Age

18-24 ans 28 %

25-39 ans 14 %

40-64 ans 32 %

65-79 ans 19 %

80 ans ou plus 7 %

La majorité des personnes ayant répondu à l’étude sont seules, âgées de 40-64 ans et sans domicile.

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79

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

II/ Difficultés rencontrées par les ménages

Cette partie s’attache à tenter d’identifier les difficultés en condition de vie

rencontrées par les 346 personnes interrogées principalement au niveau des

thématiques suivantes :

- Contraintes budgétaires. - Retards de paiement. - Restrictions de consommation. - Difficultés de logement. - Accès à la culture, aux loisirs et au numérique. - Accès à la santé.

Diplôme le plus élevé

Aucun, CEP, Brevet 51 %

CAP, BEP, Autre diplôme < BAC 32 %

BAC 10 %

Supérieur au BAC 7 %

Types de revenus

Revenu d'activité 19 %

Minima sociaux seulement 27 %

Sans ressource 30 %

Retraite 24 %

Situation d'activité

En emploi 18 %

-CDI temps plein 14 %*

-CDI temps partiel 17 %*

-CDD 48 %*

-Autres (autoentrepreneur…) 21 %*

Chômage 8 %

Retraité 25 %

Etudiant 3 %

Formation professionnelle 3 %

Inactif 43 % * Répartition du type de contrat des personnes en emploi.

Etat de santé déclaré*

Bon ou très bon 42 %

Moyen 33 %

Mauvais ou très mauvais 25 % * 11 % des personnes sont dans une situation de handicap reconnue

Les personnes interrogées sont principalement inactives, sans ressource ou vivant de minima sociaux, et peu ou pas diplômées.

La majorité d’entre elles juge son état de santé insatisfaisant.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Les principales contraintes budgétaires rencontrées par les personnes interrogées

sont essentiellement :

- N’avoir aucune épargne à disposition.

- Ne pas disposer d’un revenu suffisant pour les dépenses courantes.

- Devoir s’endetter.

La situation financière des personnes pauvres les contraint à une gestion au jour le

jour et ne leur permet pas de se projeter ce qui tendrait à les fragiliser également

psychologiquement.

La majorité des retards de paiement concerne les factures d’énergie ou de

téléphone. Cette tendance se confirme au sein de la commission permanente du

CCAS de Nice, où les demandes de ce type sont le deuxième poste d’aides

accordées.

87 % des personnes interrogées sont confrontées à des difficultés liées aux contraintes budgétaires…

Contraintes budgétaires

Part du revenu consacrée au remboursement de l'ensemble des emprunts supérieure à un tiers 14 %

Avoir eu au moins une fois par mois depuis un an des découverts bancaires 44 %

Le revenu ne suffit pas en général à couvrir les dépenses courantes 51 % N'avoir aucune épargne à disposition 58 % Avoir puisé dans ses économies pour équilibrer son budget au cours des 12 derniers mois 33 % Opinion sur le niveau de vie "financièrement c'est difficile" ou "il faut s'endetter pour y arriver" 51 %

… et 56 % connaissent des retards de paiement.

Retards de paiement*

Des factures d'électricité, de gaz, d'eau ou de téléphone 43 % Des loyers de la résidence principale 25 % Des versements d'impôts (sur le revenu, impôts locaux) 15 %

* Sont comptabilisés dans cette catégorie : les personnes disposant d’un logement (propriétaires et locataires) et celles sans domicile hébergées par un tiers.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Bien que 56 % des personnes interrogées soient dans l’incapacité de partir en

vacances, il convient de prendre en compte que les besoins de première nécessité

(repas équilibrés et achat de vêtements neufs) ne sont pas satisfaits. A ce titre, on

note que les demandes d’aides formulées au niveau de la commission permanente

du CCAS de Nice concernent principalement les demandes d’aides alimentaires.

Les problèmes rencontrés au niveau du logement concernent essentiellement la

taille inadaptée (logements trop petits) et les difficultés à les chauffer correctement.

Restrictions de consommation Maintenir le logement à bonne température 23 % Payer une semaine de vacances en dehors du domicile une fois par an 56 % Remplacer des meubles hors d'usage 42 % Acheter des vêtements neufs 50 % Manger de la viande/poisson/équivalent végétarien tous les deux jours 40 % Recevoir des parents ou amis pour boire un verre ou pour un repas au moins une fois par mois 27 % Offrir des cadeaux à la famille ou aux amis une fois par an 47 % Posséder deux paires de bonnes chaussures 28 % Absence de repas complet pendant au moins une journée au cours des deux dernières semaines 28 %

79 % connaissent des restrictions de consommation.

Difficultés de logement* Surpeuplement important ou modéré 11 % Absence de baignoire ou douche à l'intérieur du logement 4 % Absence de WC avec chasse d'eau à l'intérieur du logement 2 % Absence d'eau chaude courante 6 % Absence de système de chauffage central ou électrique 7 % Logement trop petit ou n'ayant pas assez de pièces 24 % Logement trop difficile ou trop coûteux à chauffer 18 % Logement humide, moisissures ou toit percé 11 % Logement bruyant (trafic routier, industries ou voisins) 16 % Logement inadapté à un handicap 12 %

* Sont comptabilisés dans cette catégorie : les personnes disposant d’un logement (propriétaires et locataires), celles sans domicile hébergées par un tiers et celles résidant en structure d’hébergement.

51 % subissent des difficultés liées au logement.

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82

Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Faute de moyens, près d’un tiers des personnes interrogées ne consultent pas

systématiquement de médecins généralistes. Cette tendance est encore plus

marquée lorsqu’il s‘agit de médecins spécialistes (dont les tarifs de consultation sont

plus élevés), puisque 45 % d’entre elles y renoncent.

Ceci s’inscrit, plus généralement, dans un phénomène relativement récent de non

recours aux soins.

Bien que l’accès au numérique puisse paraitre secondaire, il convient de noter

notamment que de plus en plus de démarches administratives imposent ce mode de

communication.

Accès à la santé et renoncement aux soins -Médecin généraliste 29 %

-Médecin spécialiste (dentiste, ophtalmologue…) 45 %

-Appareillage visuel, dentaire et/ou auditif 40 %

57 % déclarent avoir renoncé aux soins.

30 % ne participent à aucune activité culturelle…

Accès à la culture et aux loisirs

Aller au moins une fois dans l'année à des activités culturelles et de loisir (cinéma, théâtre, concert, spectacle…) 70 %

Accès au numérique Equipement informatique (tablette, ordinateur portable, PC) 43 % Téléphone portable 43 % Connexion internet 44 % Capacité financière pour remplacer un équipement informatique et/ou téléphonique hors d'usage 55 %

… et 21 % n’ont pas accès à un appareil numérique.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

En résumé

Le remplissage des questionnaires repose sur la base du

volontariat. C’est pour cela que nous ne retrouvons pas, dans l’échantillon, les

mêmes répartitions que celles qui ressortent des données chiffrées sur la

commune où les jeunes de moins de 30 ans et les femmes (seules ou en situation

monoparentale) sont les plus présents.

En effet, bien que les personnes interrogées soient en grande majorité seules, il

n’y a pas de prédominance entre hommes et femmes. De plus, il s’agit

majoritairement de personnes sans domicile, âgées entre 40 et 64 ans.

Il convient de noter que près de 30 % des personnes déclarent ne disposer

d’aucune ressource. Ceci peut s’expliquer par le fait que les personnes sont soit

d’origine étrangère ou bien très encrées dans la précarité, et de fait, n’effectuent

pas de démarche pour faire valoir leurs droits aux minimas sociaux.

Le phénomène de non recours pourrait donc toucher encore plus fortement les

personnes en très grande précarité, seules et sans domicile.

Il convient de noter que même si les besoins et les restrictions exprimés dans le

questionnaire reposent sur le ressenti des personnes, nous retrouvons ces

tendances au niveau national, et notamment concernant :

- les difficultés de logement (mauvais état, inadapté, mal isolé,…).

- les contraintes budgétaires (pas d’économies, découverts bancaires,

retards de paiement des factures courantes,…).

- les difficultés quant à l’insertion et l’accompagnement à l’emploi.

- les restrictions de biens de première nécessité (alimentaires, vêtements,…).

- l’absence d’activités culturelles et de loisirs.

- les difficultés d’accès au numérique.

- le mauvais état de santé et la difficulté d’accès aux soins.

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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté

Thèmes de réflexion

Les composantes de la pauvreté sont multiples et se cumulent souvent chez les

individus qui y sont confrontés. Même si le ressenti peut parfois diverger d’une

personne à l’autre, on retrouve des facteurs communs qui contribuent directement à

la pauvreté et à l’isolement social des usagers en difficulté.

Ainsi, l’accès à l’emploi et au logement sont au cœur des préoccupations et des

enjeux. Les grandes politiques sociales des gouvernements successifs n’ont eu

cesse de s’attacher à réduire les inégalités, au travers de mesures et de dispositifs

divers, afin de favoriser l’accès à l’emploi et au logement des plus précaires.

Plus localement, les résultats de notre questionnaire mettent en évidence certaines

restrictions communément établies et majoritairement partagées.

Sept d’entre elles ont été retenues et pourraient faire l’objet d’une réflexion menée

par le CCAS de Nice en lien avec les partenaires notamment associatifs, œuvrant

auprès des plus démunis, pour tenter d’identifier des solutions d’actions.

Ces différents échanges pourraient permettre de nourrir les réflexions et notamment

de s’interroger sur l’opportunité de la mise en place par le CCAS de Nice de

nouvelles actions de proximité (dans le cadre d’actions générales de prévention et de

développement social dans la commune telles que défini par l’article L 123-5 du code

de l’action sociale et des familles) ou de l’impulsion et de la coordination de celles-ci

sur le territoire communal.

Les problématiques retenues font l’objet de fiches thématiques (voir pages

suivantes) :

- Garantir l’accès au logement des personnes sans domicile stable.

- Favoriser l’accès à une aide alimentaire de qualité.

- Soutenir l’insertion et l’accompagnement à l’emploi

- Prévenir la précarité énergétique.

- Faciliter l’accès aux outils numériques.

- Encourager l’accès à la culture.

- Favoriser l’accès aux soins des plus fragiles

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-

Thème de réflexion n°1 Garantir l’accès au logement

des personnes sans domicile stable

Contexte :

4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel (source : rapport annuel 2017 Fondation Abbé Pierre).

Mise en place du plan gouvernemental pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans abrisme 2018-2022 qui consiste à attribuer directement un logement stable aux personnes sans domicile.

Objectif :

Favoriser l’accès direct au logement des personnes sans abris.

Démarche :

Pilotage : Métropole NCA (Direction Habitat et dynamique urbaine)

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et étudier l’opportunité de

créer ou de réhabiliter des structures (pension de famille, logements très

sociaux, intermédiation locative,…) pour garantir l’accès au logement des

personnes sans domicile.

- Développer les actions d’accès au logement dans le cadre du programme

quinquennal « le logement d’abord ».

- …

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Thème de réflexion n°2 Favoriser l’accès à une aide

alimentaire de qualité

Contexte :

Selon notre questionnaire, 40 % des personnes connaissent des restrictions alimentaires (viande, poisson,…) et 28 % n’ont pas toujours de repas équilibrés.

Ce constat est identique au niveau national car en France, près de 2 millions de personnes connaissent des difficultés alimentaires et bénéficient d’une aide de ce type (source Banque Alimentaire, données 2016).

Objectif :

Eviter l’isolement social des personnes démunis et garantir l’équilibre alimentaire par un accompagnement adapté.

Démarche :

Pilotage : CCAS de Nice

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les acteurs de l’aide alimentaire pour garantir la

prise en charge des personnes les plus fragiles.

- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune en vue d’un meilleur

maillage Est/Ouest (étudier l’opportunité de créer une structure d’accueil et

d’aide alimentaire, épicerie sociale itinérante, portage de colis,…) pour garantir

l’accompagnement des plus démunis.

- Etudier la possibilité de mise en place d’une cuisine centrale solidaire.

- …

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Thème de réflexion n°3 Soutenir l’insertion et

l’accompagnement à l’emploi

Contexte :

En France, malgré une baisse amorcée du taux de chômage, celui relatif aux chômeurs de longue durée reste tout de même stable (source : INSEE, données 2017).

Les personnes plus éloignées de l’emploi, particulièrement les jeunes et les seniors actifs, doivent donc faire l’objet d’une attention particulière.

Objectif :

Mettre en place et développer des dispositifs et actions spécifiques à l’accompagnement des publics les plus en difficulté.

Démarche :

Pilotage : CCAS de Nice

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (Pôle Emploi, DIRECCTE 06, Mission locale

communautaire,…). Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les acteurs institutionnels (Pôle Emploi,

DIRECCTE 06,…) pour améliorer l’insertion des publics les plus fragiles,

particulièrement les personnes inscrites dans un dispositif de santé mentale.

- Contribuer à la mise en place des nouveaux contrats « parcours emploi

compétence ».

- …

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Thème de réflexion n°4 Prévenir la précarité énergétique

Contexte :

43 % des personnes ayant répondu à notre questionnaire déclarent avoir des difficultés de paiement de leur facture d’énergie (retards de paiement).

D’une manière plus générale, en France, près de 5 millions de ménages souffrent de précarité énergétique et se trouvent confrontés aux difficultés associées (source ONPE, données 2016).

Objectif :

Mobiliser l’ensemble des acteurs publics et fournisseurs d’énergie pour assurer un accompagnement individualisé des ménages les plus fragiles.

Démarche :

Pilotage : CCAS de Nice

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les fournisseurs d’énergie (historique et

alternatifs) pour favoriser les échanges et partage d’information avec les

intervenants sociaux.

- Réaliser des actions de prévention et de sensibilisation aux bonnes conduites.

- Favoriser la mise en place du chèque énergie et lutter contre le non recours

significatif (non réception ou perte du chèque).

- …

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Thème de réflexion n°5 Faciliter l’accès aux outils numériques

Contexte :

Selon notre questionnaire, 21 % des personnes interrogées n’ont accès à aucun appareil numérique.

Cette donnée est à rapprocher du « Programme Action Publique 2022 » du gouvernement qui prévoit, concernant le numérique, que 100% des services publics soient dématérialisés à horizon 2022.

Objectif :

Prévenir l’isolement social des personnes en difficulté en favorisant l’accès aux outils du numérique.

Démarche :

Pilotage : CCAS de Nice

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les fournisseurs d’accès pour garantir un accès

minimum aux personnes les plus en difficultés.

- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et étudier la possibilité de

mettre en place un lieu d’accueil et d’accompagnement au numérique (formation

aux outils, aides aux démarches,…).

- Favoriser l’accès au coffre fort numérique et aux formations associées pour une

meilleure maitrise des outils par les usagers.

- …

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Thème de réflexion n°6 Encourager l’accès à la culture

Contexte :

Selon notre questionnaire, 30 % des personnes interrogées déclarent ne pas avoir accès à la culture.

Cette donnée est à rapprocher du « Pass culture » du gouvernement qui prévoit, une aide financière de 500 euros pour les jeunes l’année de leurs 18 ans.

Objectif :

Prévenir l’isolement social des personnes en difficulté en favorisant l’accès à la culture et aux loisirs.

Démarche :

Pilotage : Ville de Nice (DGA Culture et Patrimoine)

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DRAC,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les acteurs de la culture (bibliothèques,

théâtres, musées, cinémas,…) pour garantir un accès aux personnes les plus en

difficultés et notamment les jeunes.

- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et favoriser la mise en

place du « Pass culture ».

- …

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Thème de réflexion n°7 Favoriser l’accès aux soins des

personnes les plus fragiles

Contexte :

Selon notre questionnaire, 57 % des personnes en situation de pauvreté déclarent devoir renoncer aux soins pour raison financière.

En France, près d’un quart de l’ensemble des assurés sociaux serait dans cette même situation concernant le renoncement aux soins (source : Enquête Caisse Nationale d’Assurance Maladie, avril 2017).

Objectif :

Lutter contre le non recours aux soins des personnes les plus fragiles, par la mise en place d’actions favorisant leur inclusion.

Démarche :

Pilotage : Ville de Nice (Direction Santé et Autonomie) et CCAS de Nice

- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (EMPP,…). - Partenaires institutionnels (CPAM, CLSM, PASS du CHU de Nice,…).

Pistes de réflexion envisagées :

- Développer les partenariats avec les acteurs de la santé pour décloisonner les

secteurs sanitaire et social, afin de favoriser et d’optimiser la prise en charge

d’un plus grand nombre d’usagers.

- Mener une réflexion plus spécifique concernant l’accompagnement et le suivi des

personnes atteintes de troubles psychiques et de maladies mentales.

- …

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Annexes

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En collaboration avec les partenaires associatifs Inter Secours Nice/Le Samu social/Médiation Cité/La Mission locale

communautaire

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Annexe 1

Notice explicative Le questionnaire est uniquement destiné aux personnes en situation de pauvreté monétaire, à savoir dont les revenus sont inférieurs ou égaux à :

- 1 000 €/mois pour une personne seule - 1 500 €/mois pour un couple sans enfant

Pour chaque enfant dans le ménage il convient de rajouter aux revenus pris en compte 300 € si l’enfant à moins de 14 ans et 500 € au-delà de cet âge. Partie I

- 1.1 : Mentionner le quartier de résidence de la personne ou cocher la case « Sans domicile ».

- 1.8 / 1.9 / 1.10 et 1.12 : plusieurs choix possibles

Partie II

- 2.1 à 2.4 : Plusieurs choix possibles. - 2.2 et 2.4 : ne pas remplir si la personne est sans domicile.

Partie III

- 3.1 à 3.3 : Plusieurs choix possibles.

N.B : Demander à la personne qui remplit le questionnaire si elle est d’accord pour faire un témoignage anonyme par écrit.

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Questionnaire relatif aux difficultés des ménages niçois

Partie I : Caractéristiques du ménage d’appartenance de la personne de référence

1.1 Quartier de résidence

Grand quartier Sans domicile

1.2 Situation au regard du logement (un seul choix possible)

Propriétaire Locataire Sans domicile (préciser le lieu)

- Rue - Squat - Hébergé par un tiers (famille/ami) - Structure d’hébergement

1.3 Sexe (un seul choix possible)

Homme Femme

1.4 Âge (un seul choix possible) 18-24 ans 25-39 ans 40-64 ans 65-79 ans 80 ans ou plus

1.5 Lieu de naissance (un seul choix possible) France Pays étranger

1.6 Diplôme le plus élevé (un seul choix possible) Aucun, CEP, brevet CAP, BEP, autre diplôme < bac Bac Supérieur au bac

1.7 Catégorie socioprofessionnelle (un seul choix possible) Agriculteur Artisan, commerçant, Cadre, chef d’entreprise Profession libérale Ouvrier, employé Retraité Inactif

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1.8 Revenu(s) (plusieurs choix possibles)

Revenu d’activité Minima sociaux Sans ressource Retraite

1.9 État de santé déclaré (plusieurs choix possibles)

Bon ou très bon Moyen Mauvais ou très mauvais Situation de handicap reconnue

1.10 Situation d’activité (plusieurs choix possibles) En emploi (préciser le type de contrat)

- CDI temps plein - CDI temps partiel - CDD - Autres (autoentrepreneur,…)

Chômage Retraité Étudiant Formation professionnelle Inactif

1.11 Situation d’activité du conjoint éventuel (un seul choix possible) En emploi Au chômage Étudiant Retraité Inactif 1.12 Revenu(s) du conjoint éventuel (plusieurs choix possibles)

Revenus d’activité Minima sociaux Sans ressource Retraite

1.13 Situation familiale (un seul choix possible)

Personne seule sans enfant Personne seule sans enfant vivant chez ses parents Couple sans enfant Couple avec enfants Famille monoparentale

1.14 Nombre d’enfant(s) à charge (un seul choix possible) 0 1 2 3 ou plus

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Partie II : Difficultés en condition de vie rencontrées

Plusieurs choix possibles pour chaque partie

2.1 Contraintes budgétaires : Part du revenu consacrée au remboursement de l’ensemble des emprunts supérieure à un tiers

Avoir eu au moins une fois par mois depuis un an des découverts bancaires Le revenu ne suffit pas en général à couvrir les dépenses courantes N’avoir aucune épargne à disposition Avoir puisé dans ses économies pour équilibrer son budget au cours des 12 derniers mois

Opinion sur le niveau de vie « financièrement c’est difficile » ou « il faut s’endetter pour y arriver »

2.2 Retards de paiement (ne pas remplir si la personne est sans domicile) en raison de problèmes d’argent, impossibilité de payer à temps à plusieurs reprises au cours des 12 derniers mois :

Des factures d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone Des loyers de la résidence principale Des versements d’impôts (sur le revenu, impôts locaux)

2.3 Restrictions de consommation, les moyens financiers du ménage ne permettent pas ou ne permettraient pas si vous en éprouviez le besoin, si vous n’étiez pas contraint par ailleurs de :

Maintenir le logement à bonne température Payer une semaine de vacances en dehors du domicile une fois par an Remplacer des meubles hors d’usage Acheter des vêtements neufs Manger de la viande/poisson/équivalent végétarien tous les deux jours Recevoir des parents ou amis pour boire un verre ou pour un repas au moins une fois par mois

Offrir des cadeaux à la famille ou aux amis une fois par an Posséder deux paires de bonnes chaussures Absence de repas complet pendant au moins une journée au cours des deux dernières semaines par manque d’argent

2.4 Difficultés de logement (ne pas remplir si la personne est sans domicile) :

Surpeuplement important ou modéré Absence de baignoire ou douche à l’intérieur du logement Absence de WC avec chasse d’eau à l’intérieur du logement Absence d’eau chaude courante Absence de système de chauffage central ou électrique Critiques du logement (sans considération financière) :

Logement trop petit ou n’ayant pas assez de pièces Logement trop difficile ou trop coûteux à chauffer Logement humide, moisissures ou toit percé Logement bruyant (trafic routier, industries ou voisins) Logement inadapté à un handicap

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Partie III : Autres difficultés d’accès rencontrées

Plusieurs choix possibles pour chaque partie

3.1 Accès à la culture et aux loisirs : Aller au moins une fois dans l’année à des activités culturelles et de loisir (cinéma, théâtre, concert, spectacle,…)

3.2 Accès au numérique :

Equipement informatique (tablette, ordinateur portable, PC) Téléphone portable Connexion internet Capacité financière pour remplacer un équipement informatique et/ou téléphonique hors d’usage

3.3 Accès à la Santé :

Renoncement aux soins faute de moyens financiers suffisants (préciser) - Médecin généraliste - Médecin spécialiste (dentiste, ophtalmologue,…) - Appareillage visuel, dentaire et/ou auditif

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Annexe 4

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