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Communications libres / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 234–242 239 chronologie a majoritairement été tout d’abord délivrance des CGR, puis décon- gélation des plasmas et enfin prise en charge du prélèvement IH. La délivrance manuelle n’a été effectuée que dans 14 % des cas avec un risque majoré sans gain de temps. Le délai total de mise à disposition des produits était < 7 min pour 71 % des délivrances et 8 % > 10 min (principalement lié à des problèmes techniques). Conclusion Ces tests ont mis en évidence un temps de délivrance générale- ment très court, sans gain lié à l’abandon de l’outil informatique, améliorable par une prise en charge très cadrée et simplifiée. Les techniciens ont bien adhéré à ce test. Ils attendent des conduites à tenir précises avec différents scénarii d’UVI car dans cette situation de stress importante, l’excès de réflexion peut occasionner perte de temps et risque d’erreur. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.017 Session 4–Fer–Trop ou trop peu et résultats de l’étude SFVTT Modérateurs : Silvana Leo-Kodeli et Philippe Renaudier CL-15 Une stratégie restrictive permet de réduire le nombre de culots globulaires transfusés chez les patients recevant une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques J.B. Méar , S. Chantepie , A.C. Cac , A. Bazin , O. Reman CHU, Caen, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.B. Méar) Objectif Le nombre de transfusions augmente plus vite que le nombre de dons. De plus, un excès de transfusions pourrait s’avérer délétère sur la survie à long terme des patients atteints d’hémopathie maligne. L’idée est de réduire le nombre de culots globulaires (CGR) utilisé en ne transfusant qu’un seul CGR à la fois chez ces patients hospitalisés. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective monocentrique réa- lisée de janvier à décembre 2013, avec un comparateur historique (janvier 2010–décembre 2012). Évaluant le nombre de CGR transfusé/séjour après admission pour chimiothérapie d’induction de leucémie aiguë, ou allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (alloHSCT). La transfusion était réalisée si le taux d’hémoglobine était < 80 g/L ou si l’anémie était mal tolérée. L’analyse est faite en intention de traiter. Les résultats sont en moyenne ± déviation standard. Résultats Soixante-quinze patients ont été inclus dans le bras 1 CGR et Cent quatre-vingt quatorze analysés dans le bras 2 CGR. La répartition était homogène entre les 2 groupes pour l’âge, le sexe, la pathologie et le type de traitement. Il n’y a pas de différence significative en nombre de CGR/séjour entre les 2 groupes (7,92 ± 5,39 vs. 9,27 ± 7,42, p = 0,18). La stratégie restric- tive permet d’économiser un CGR/séjour (75 CGR/an pour notre centre). Dans l’analyse de sous-groupe, les patients allogreffés du groupe 1CGR (n = 23) rec ¸oivent significativement moins de CGR que ceux du groupe 2 CGR (n = 81) (4,13 ± 4,34 vs. 7,51 ± 8,96, réduction de 45 %. p = 0,0058). L’économie dans ce groupe est de 3CGR/séjour soit 69 CGR/an pour notre centre. Le nombre d’anémies symptomatiques et d’effets indésirables était équivalent entre les 2 groupes. Conclusion La stratégie de transfusion d’1 CGR n’est pas inférieure à la stra- tégie 2 CGR et permet de réduire de 45 % les CGR transfusés chez les patients allogreffés. Un protocole prospectif multicentrique randomisé est en cours pour valider ce résultat. Fig. 1 Nombre de CGR transfusé par patient au cours d’une hospitalisation dans les groupes 1 CGR ou 2 CGR. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.018 Session 6 – Hémovigilance donneurs Modérateurs : Jean-Yves Py et Anne Sailliol CL-16 Analyse rétrospective de 326 séroconversions donneurs entre 2000 et 2012 M.F. Leconte des Floris 1,, J. Pillonel 2 , S. Laperche 3 , L. Hauser 4 , C. Lefort 5 , J.Y. Py 6 , I. Herve 7 , R. Djoudi 8 , Le Réseau national d’hémovigilance de l’EFS 9 1 EFS Bourgogne-Franche-Comté, Besan¸ con, France 2 Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France 3 Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France 4 EFS Île-de-France, Paris, France 5 EFS Pays de Loire, Angers, France 6 EFS Centre Atlantique, Orléans, France 7 EFS Normandie, Rouen, France 8 EFS Siège, Saint-Denis, France 9 EFS, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : marie-francoise.lecontedesfl[email protected] (M.F. Leconte des Floris) Introduction Toute séroconversion virale chez un donneur remet en cause la sécurité des produits sanguins labiles issus du ou des dons antérieurs (fenêtre silencieuse). L’hémovigilance de l’EFS est impliquée dans la gestion des enquêtes descendantes et dans le suivi épidémiologique des donneurs par le recueil des facteurs de risque communiqués à l’Institut de Veille Sanitaire (InVS). Méthodologie En collaboration avec l’InVS et l’INTS, le réseau d’hémovigilance a effectué une étude nationale rétrospective de toutes les séro- conversions VIH, VHB (Ag HBs), VHC et HTLV survenues entre 2000et

Analyse rétrospective de 326 séroconversions donneurs entre 2000 et 2012

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Page 1: Analyse rétrospective de 326 séroconversions donneurs entre 2000 et 2012

Communications libres / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 234–242 239

chronologie a majoritairement été tout d’abord délivrance des CGR, puis décon-gélation des plasmas et enfin prise en charge du prélèvement IH. La délivrancemanuelle n’a été effectuée que dans 14 % des cas avec un risque majoré sansgain de temps. Le délai total de mise à disposition des produits était < 7 minpour 71 % des délivrances et 8 % > 10 min (principalement lié à des problèmestechniques).Conclusion Ces tests ont mis en évidence un temps de délivrance générale-ment très court, sans gain lié à l’abandon de l’outil informatique, améliorablepar une prise en charge très cadrée et simplifiée. Les techniciens ont bien adhéréà ce test. Ils attendent des conduites à tenir précises avec différents scénariid’UVI car dans cette situation de stress importante, l’excès de réflexion peutoccasionner perte de temps et risque d’erreur.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.017

Session 4–Fer–Trop ou trop peu et résultats de l’étudeSFVTTModérateurs : Silvana Leo-Kodeli et Philippe Renaudier

CL-15

Une stratégie restrictive permet de réduire lenombre de culots globulaires transfusés chezles patients recevant une allogreffe de cellulessouches hématopoïétiquesJ.B. Méar ∗, S. Chantepie , A.C. Cac , A. Bazin , O. RemanCHU, Caen, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J.B. Méar)

Objectif Le nombre de transfusions augmente plus vite que le nombre dedons. De plus, un excès de transfusions pourrait s’avérer délétère sur la survie àlong terme des patients atteints d’hémopathie maligne. L’idée est de réduire lenombre de culots globulaires (CGR) utilisé en ne transfusant qu’un seul CGR àla fois chez ces patients hospitalisés.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective monocentrique réa-lisée de janvier à décembre 2013, avec un comparateur historique (janvier2010–décembre 2012). Évaluant le nombre de CGR transfusé/séjour aprèsadmission pour chimiothérapie d’induction de leucémie aiguë, ou allogreffede cellules souches hématopoïétiques (alloHSCT). La transfusion était réaliséesi le taux d’hémoglobine était < 80 g/L ou si l’anémie était mal tolérée. L’analyseest faite en intention de traiter. Les résultats sont en moyenne ± déviationstandard.Résultats Soixante-quinze patients ont été inclus dans le bras 1 CGR etCent quatre-vingt quatorze analysés dans le bras 2 CGR. La répartition étaithomogène entre les 2 groupes pour l’âge, le sexe, la pathologie et le type detraitement. Il n’y a pas de différence significative en nombre de CGR/séjourentre les 2 groupes (7,92 ± 5,39 vs. 9,27 ± 7,42, p = 0,18). La stratégie restric-tive permet d’économiser un CGR/séjour (75 CGR/an pour notre centre). Dansl’analyse de sous-groupe, les patients allogreffés du groupe 1CGR (n = 23)recoivent significativement moins de CGR que ceux du groupe 2 CGR (n = 81)(4,13 ± 4,34 vs. 7,51 ± 8,96, réduction de 45 %. p = 0,0058). L’économie dansce groupe est de 3CGR/séjour soit 69 CGR/an pour notre centre. Le nombred’anémies symptomatiques et d’effets indésirables était équivalent entre les2 groupes.Conclusion La stratégie de transfusion d’1 CGR n’est pas inférieure à la stra-tégie 2 CGR et permet de réduire de 45 % les CGR transfusés chez les patientsallogreffés. Un protocole prospectif multicentrique randomisé est en cours pourvalider ce résultat.

Fig. 1 Nombre de CGR transfusé par patient au cours d’une hospitalisationdans les groupes 1 CGR ou 2 CGR.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.018

Session 6 – Hémovigilance donneursModérateurs : Jean-Yves Py et Anne Sailliol

CL-16

Analyse rétrospective de 326 séroconversionsdonneurs entre 2000 et 2012M.F. Leconte des Floris 1,∗, J. Pillonel 2, S. Laperche 3, L. Hauser 4,C. Lefort 5, J.Y. Py 6, I. Herve 7, R. Djoudi 8,Le Réseau national d’hémovigilance de l’EFS 9

1 EFS Bourgogne-Franche-Comté, Besancon, France2 Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France3 Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France4 EFS Île-de-France, Paris, France5 EFS Pays de Loire, Angers, France6 EFS Centre Atlantique, Orléans, France7 EFS Normandie, Rouen, France8 EFS Siège, Saint-Denis, France9 EFS, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M.F. Lecontedes Floris)

Introduction Toute séroconversion virale chez un donneur remet en cause lasécurité des produits sanguins labiles issus du ou des dons antérieurs (fenêtresilencieuse). L’hémovigilance de l’EFS est impliquée dans la gestion desenquêtes descendantes et dans le suivi épidémiologique des donneurs par lerecueil des facteurs de risque communiqués à l’Institut de Veille Sanitaire (InVS).Méthodologie En collaboration avec l’InVS et l’INTS, le réseaud’hémovigilance a effectué une étude nationale rétrospective de toutes les séro-conversions VIH, VHB (Ag HBs), VHC et HTLV survenues entre 2000 et

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240 Communications libres / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 234–242

2012 dans un délai d’apparition ≤ 3 ans par rapport aux dons antérieurs. L’étudea porté sur :– le profil des donneurs concernés (sexe, âge, facteurs de risque) ;– la qualité du suivi par la collecte ;– le résultat des enquêtes descendantes relatives aux dons antérieurs (présencede l’ARN ou l’ADN viral/anticorps sur la paillette de biothèque, PSL transfusés,suivi des receveurs).Résultats Trois cent vingt-six cas ont été rapportés dans la période : 176 VIH,50 VHB, 76 VHC et 24 HTLV. Trois cent neuf (94,7 %) ont pu être exploités :– parmi les 287 donneurs revus, un facteur de risque a pu être identifié dans 78 %des cas.– l’analyse préliminaire des enquêtes descendantes n’a pu porter que sur 227 cas :– l’analyse rétrospective sur la paillette a été pratiquée dans 84,5 % des cas.– seuls 32 % des receveurs ont pu être testés, 38 % étant décédés, les autresperdus de vue ou non recherchés.Pour le VHB, la PCR du don antérieur était positive dans 3 cas (< 2010) : un seulreceveur a été contaminé, un était immunisé (hépatite guérie) et un n’a pas étécontaminé (faible charge virale). Aucun cas de don antérieur virémique n’a étémis en évidence pour le VHC et le VIH.Conclusion Au-delà de l’analyse des résultats des enquêtes descendantes sur13 années, cette étude a permis d’évaluer les différents aspects de cette missiondu réseau d’hémovigilance. Elle souligne l’intérêt de l’apport du DGV pourl’hépatite B.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.019

Communications libres 2 – Effets indésirables receveursModérateurs : Sylvie Schlanger et Philippe Cabre

CL-17

Étude nationale sur l’apparition d’anticorpsanti-érythrocytaires chez les patientstransfusés âgés de 80 ans et plus : résultatspréliminaires sur 6 ansP. Moncharmont 1,∗, G. Barday 1,F. Meyer 1, Le Réseau national d’hémovigilance de l’EFS2

1 EFS Rhône-Alpes site de Lyon Gerland, Lyon, France2 EFS, Array, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (P. Moncharmont)

Introduction L’apparition post-transfusionnelle d’anticorps (Acs) anti-érythrocytaires (ACI) constitue un effet indésirable receveur (EIR) qui doit êtreapprécié chez les patients âgés de 80 ans et plus en vue d’assurer une gestionoptimale des produits sanguins labiles (PSL). Afin d’évaluer l’incidence desACI chez ces patients, une étude inter-régionale a été réalisée.Matériel et méthodes Les fiches de déclaration d’un effet indésirable receveur(FEIR) avec diagnostic d’allo-immunisation isolée extraites du système de télé-déclaration national e-FIT et transmises par les correspondants d’hémovigilancede l’EFS ont été analysées sur la période 2008–2013. L’incidence et la spécificitédes ACI et le type de PSL en cause ont été établis.Résultats Sur 31 959 FEIR, 9838 (30,8 %) comportaient le diagnostic d’allo-immunisation isolée à la date de survenue de l’EIR. Parmi ces dernières, 3022FEIR (30,7 %) concernaient des patients âgés de 80 ans et plus au moment dela transfusion en cause, répartis en 2020 femmes (66,8 %) et 1002 hommes. Leconcentré de globules rouges (CGR) était impliqué dans 2905 FEIR (96,1 %).Que ce soit seul ou en association avec d’autres ACI, l’Acs anti-K a été notifiédans 787 FEIR allo-immunisation isolée (26,0 %), suivi par l’anti-E avec 639FEIR. Parmi les Acs cliniquement significatifs, l’anti-Jka était retrouvé dans487 FEIR. Enfin pour les autres antigènes du système RH, les Acs anti-D, -Cet–c étaient relevés dans respectivement 146, 155 et 191 FEIR.

Conclusion Ces résultats préliminaires montrent que l’EIR allo-immunisation isolée est fréquent chez les patients transfusés âgés de80 ans et plus, que le CGR est le PSL majoritairement en cause et que l’Acs leplus impliqué est l’anti-K.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.020

CL-18

Les effets indésirables receveurs (EIR)allergiques déclarés en 2012 lors detransfusions plaquettairesK. Boudjedir ∗, R. Adda , L. Aoustin , E. Carlier , N. Ounnoughene ,I. Sandid , E. Pouchol , N. FerryANSM, Saint-Denis, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (K. Boudjedir)

Introduction Les effets indésirables receveurs (EIR) allergiques figurent audeuxième rang des EIR immédiats déclarés en hémovigilance et, en cumulé, aupremier rang dans l’Union européenne(UE). Ils représentent, annuellement, 25à 30 % des déclarations de grades 1 à 4 et d’imputabilités 1 à 3 (39 % des EIRgraves dans l’UE en 2012).Méthodes Analyse rétrospective des allergies déclarées en 2012, dans la basede données d’hémovigilance e-fit. Elle a concerné toutes les allergies survenantlors d’une transfusion de concentré de plaquettes (CP) quel que soit le grade etd’imputabilité 1 à 3.Résultats Les allergies aux plaquettes restent plus fréquentes qu’avec lesautres produits sanguins labiles (PSL). L’incidence observée avec les plaquettesest de 148 EIR pour 100 000 PSL cédés ; contre 67 pour les plasmas et 11 pourles CGR. L’incidence des EIR allergiques varie selon le type de CP. En regardantles EIR d’imputabilités fortes (2 et 3), on constate une incidence plus importanted’allergies après transfusion de concentré de plaquettes d’aphérèse (CPA) quecelle observée avec les mélanges de concentrés de plaquettes standard (MCPS) :157 vs 54 pour 100 000 PSL cédés. De plus, on constate que l’incidence varieselon le mode de préparation des CP (avec ou sans solution de conservation (SC),traitement par Amotosalen (IA)). Ainsi, avec les CPA, on observe les incidencessuivantes : CPA (conservé en plasma) 149 EIR pour 100 000 PSL cédés, vs CPA-SC : 169 et CPA-IA : 19. De même, avec les MCPS, on observe les incidencessuivantes : MCPS (conservé en plasma) : 145 EIR pour 100 000 PSL cédés vsMCPS-SC : 54 et MCPS-IA : 28. Enfin, le nombre d’EIR allergiques est 3 foisplus élevé avec les CP irradiés, qu’avec les CP non irradiés (237 vs 75).Conclusion Les résultats observés, selon le mode de préparation des CP,méritent d’être validés avec un effectif plus grand et sur une période plus longue(2008–2013). Ce travail va être poursuivi par le groupe de travail receveurs del’ANSM.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.021

CL-19

Comparaison des risques des plaquettes depool et d’aphérèse pour les donneurs et lesreceveurs, France 2009–2011G. Daurat 1,∗, M. Besse-Moreau 2, R. Lapegue 3

1 CHU, Nîmes, France2 ARS Limousin, Limoges, France3 ARS Poitou-Charentes, Poitiers, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (G. Daurat)

Depuis 2008, l’augmentation de la transfusion de plaquettes a induit un recoursaccru aux mélanges de concentrés plaquettaires. Parallèlement, les effets indé-sirables graves donneur sont déclarés.Objectifs Comparer le niveau de risque des CPA et MCP pour les donneurset les receveurs.