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Le bâtiment qui tient de l’arbre P.6 Le magazine d’information de La Communauté d’aggLomération - Février 2015 DÉPLACEMENTS LE SMT ET SES PARTENAIRES œUVRENT POUR UNE MEILLEURE ACCESSIBILITÉ La loi Handicap du 11 février 2005 rend obligatoire l’accessibilité des établissements recevant du public mais aussi des transports et des voiries. En charge des déplacements sur le territoire Artois- Gohelle, le Syndicat mixte des transports (SMT) œuvre de concert avec les collectivités locales en charge, elles, des voiries. P.4 ANNONCES Cérémonie de vœux, débat d’orientation budgétaire : ces deux événements ont permis au président d’Artois Comm., d’esquisser la feuille de route de l’Agglomération pour l’année à venir. P.3 Artois Comm. n SPORT NOUVEAUTÉ REGAIN BIS Mettez-vous au full-contact P.11 Une déchetterie pour les pros P.7 Quand le LAB-LABANQUE entre à la Comédie

annonceS DÉPLACEMENTS Le SMT eT SeS … · des établissements recevant du public mais aussi des transports ... aide d’Artois Comm. pour leur réparation ... nier et tuyauteur,

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Le bâtiment qui tient de l’arbre ➜ P.6

L e m a g a z i n e d ’ i n f o r m at i o n d e L a C o m m u n a u t é d ’a g g L o m é r at i o n - Février 2015

DÉPLACEMENTSLe SMT eT SeS parTenaireS œuvrenT pour une MeiLLeure acceSSibiLiTéLa loi Handicap du 11 février 2005 rend obligatoire l’accessibilité des établissements recevant du public mais aussi des transports et des voiries. En charge des déplacements sur le territoire Artois-Gohelle, le Syndicat mixte des transports (SMT) œuvre de concert avec les collectivités locales en charge, elles, des voiries. ➜ P.4

annonceS Cérémonie de vœux, débat d’orientation budgétaire : ces deux événements ont permis au président d’Artois Comm., d’esquisser la feuille de route de l’Agglomération pour l’année à venir. ➜ P.3

Artois Comm. n

SPORT

NOUVEAUTÉ

REGAIN BIS

Mettez-vous au full-contact ➜ P.11

Une déchetterie pour les pros ➜ P.7

Quand le LAB-LABANQUE

entre à la Comédie

Sommairel’actualité de la Communauté d’Agglomération

Toutes vos sorties P. 12Métal Machines à BarlinLa proximité et la réactivité au service de tous P. 5

Investissement durableRegain bis : le bâtiment industriel qui tient de l’arbre… P. 6

Création(s)Valérie Mréjen se dédouble pour la Comédie TourismeDes sites de l’agglomération étoilés au Guide Vert Michelin ! P. 10

SportEntrainez-vous au full-contact à Haisnes-lez-La Bassée ! P. 11

Fête du skiÉdition pluvieuse, édition heureuse VidéoLoisinord sous son plus beau jour P. 9

ÉquipementUne déchetterie pour les «pros», à Béthune P. 7

TémoignageLe compost « fait maison » (sans terrain)En brefFamille-témoin « Anti-Gaspi » : manifestez-vous ! P. 8

chez vousSi vous souhaitez recevoir gratuitement votre revue communautaire, Artois Comm. Le mag, chez vous par voie postale, merci de remplir le bon de commande ci-dessous et de nous le retourner par courrier à : Artois Comm. - Service Communication Hôtel communautaire - 100 avenue de Londres - CS 40548 - 62411 Bethune Cedex

Nom : ............................................................................................

Prénom : ..........................................................................................

Adresse : ............................................................................................

Code postal : ............................ Commune : .............................

...................................................................................................................Ou demande par courriel adressé : [email protected]

Artois Comm. n

Loisirs

EnvironnEmEnt

économiE

P. 6 P. 10 P. 11

2 Artois Comm. le mag – Février 2015

Votre Agglo vous présente ses projets pour 2015

Perspectives2015, des projets plein les cartons P. 3DéplacementsLe SMT et ses partenaires pour une meilleure accessibilité

Givenchy-lès-La BasséeUn nouveau clocher pour l’église Saint-Martin P. 4

Artois comm.

Artois Comm. Le mag - Le magazine d’information de la Communauté d’agglomération

Artois Comm. - Hôtel communautaire, 100, avenue de Londres, CS 40 548 - 62411 Bethune Cedex - Tel : 03 21 61 50 00Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Alain Wacheux. Directeur de la rédaction : Thierry Coulombel. Conception : Service communication Artois Comm. . Crédit photos : Service communication Artois Comm. sauf mentions contraires. Mise en page : Com’Indigo. [email protected]. Impression : Imprimerie SIB, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer cedex. Distribution : Adrexo Béthune. Tirage : 97 300 exemplaires. ISSN : 2109 - 8969. Dépôt légal : 2e trimestre 2010. Exemplaire gratuit, ne peut être vendu. IMPRIMÉ SUR PAPIER RECyCLÉ - nE PAS jETER SUR LA VoIE PUBLIqUE.Si vous n’avez pas reçu ce numéro dans votre boîte aux lettres, merci de nous en informer en téléphonant au 03 21 61 99 66.

Loisirs

AgEndA

Sommairel’actualité de la Communauté d’Agglomération

3Artois Comm. le mag – Février 2015

Artois comm.

Après une année de transition

Le début de l’année 2014 a été marqué par la fusion entre Artois Comm. et la CCNE, et par les élections municipales et intercommunales. La fusion a eu des conséquences sur le fonctionnement de l’Agglomération, qui a intégré Loisinord, stade de glisse et base nautique, parmi ses “ équipements commu-nautaires ” et y a organisé en septembre la traditionnelle “ Fête d’Artois Comm. . ”Un certain nombre de dossiers ont été menés à terme durant l’année : le diffu-seur autoroutier de Nœux-les-Mines par exemple, ou l’extension du Palace.D’autres ont suivi leur cours : le nouveau dispositif de collecte des déchets ména-gers a été étendu à Drouvin-le-Marais, Fouquières, Fouquereuil, Labourse, Nœux et Vaudricourt, les travaux de réhabilita-tion du Lab-Labanque ont démarré, les études d’optimisation du niveau de service du réseau Tadao se sont poursuivies, un

nouveau programme d’investissement a été lancé pour faire du CRITT M2A une référence en termes de véhicules électri-ques, et la ZAC du Beau Pré, à Verquin, a connu ses premiers travaux.

Une année de réalisations et de projetsEn 2015, pas de gros changements à pré-voir dans l’organisation de l’Aggloméra-tion. Cette dernière va donc pouvoir se consacrer aux projets à lancer ou à concré-tiser. Et ils ne manquent pas !Alain Wacheux, dans son discours de vœux, a ainsi cité le Lab-Labanque, la déchetterie professionnelle, le manège du centre équestre de Béthune-Annezin, le refuge-fourrière de Béthune, le centre de première intervention d’Hersin-Coupigny, le manoir de l’Estracelles de Beuvry et la cité des Électriciens, un des cinq grands sites de la mémoire de la mine.Des projets sont encore à l’étude : la pré-servation de la chartreuse des Dames de Gosnay, le pôle d’échanges de Béthune,

perSpecTiveS

le chevalement de la fosse 6 de Haisnes-lez-La Bassée, la friche dite “ du n°1 ” à Nœux-les-Mines.Par ailleurs, l’Agglomération devra aussi finaliser le “ contrat de ville ”, consécutif à la réforme de la politique de la ville, conduire la réflexion inscrite au projet de territoire sur l’aménagement de l’axe Béthune-Bruay, se positionner sur les projets inscrits dans le contrat de plan État-Région, ou valider la stratégie de déploiement de l’Internet à très haut débit sur son territoire. n

2015, des projets plein les cartonsCérémonie de vœux le 30 janvier dernier, puis débat d’orientation budgétaire en séance de conseil communautaire le 4 février : ces deux événements ont permis à Alain Wacheux, président d’Artois Comm., d’esquisser la feuille de route de l’Agglomération pour l’année à venir.

Un programme ambitieux, donc, à la mesure des défis

que l’Agglo souhaite relever.

perspectives budgétairesLe budget de la Communauté d’agglomération doit être examiné par les conseillers communautaires le 18 février. Pas de surprise : une baisse des financements d’État est annoncée pour 2015.Pour autant, les programmes d’investissement lancés par Artois Comm. devraient se poursuivre comme prévu, l’Agglomération ayant conservé des marges de manœuvre, tandis que les services assurés par l’intercommunalité continueront à l’être.Et toujours sans actionner la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, dont le taux reste à 0.

d’offrir aux usagers des quais à hauteur du plancher leur permettant un accès facile et rapide aux véhicules (à noter, par ailleurs, que la mise en place d’écrans d’information à l’intérieur des bus a débuté. Leur mise en service est imminente).Certaines communes, à l’image de Calonne-Ricouart, de Diéval (lire par ailleurs) ou de Nœux-les-Mines (où les travaux ont été menés de concert avec le Départe-ment et la Ville), contribuent également au renforcement de l’accessibilité. Elles ont en effet saisi le syndicat pour l’obtention d’une subvention. En plus des services du SMT et des communes impliquées, ces travaux sont l’occasion de mettre à contribution les riverains (via des réunions publiques, comme à Nœux-les-Mines par exemple), le Département ou encore la direction départementale des territoires et de la mer, ceci pour une prise en compte globale de l’accessibilité. n

(1) Agglomérations de Béthune-Bruay, Lens-Liévin et Hénin-Carvin..

4 Artois Comm. le mag – Février 2015

Artois comm.

DépLaceMenTS

Givenchy-LèS-La baSSée

Le SMT et ses partenaires pour une meilleure accessibilité

Un nouveau clocher pour l’église Saint-Martin

La loi Handicap du 11 février 2005 rend obligatoire l’accessibilité des établissements recevant du public mais aussi des voiries et des transports. En charge des déplacements sur le territoire Artois-Gohelle (1), le Syndicat mixte des transports (SMT) œuvre de concert avec les collectivités locales en charge, elles, des voiries.

E n matière d’accessibilité, la politique du SMT (surtout connu pour son

réseau, Tadao) s’articule autour de trois principes : aménagement de deux lignes structurantes chaque année, d’un point de desserte par commune dans le même temps et subvention de 10 000 € HT aux collectivités (communes...) prenant en charge les travaux, par la mise à niveau des quais notamment. Le SMT et ses par-tenaires entendent ainsi favoriser l’inser-tion (travail, courses, visites familiales...) des personnes en situation temporaire ou durable de handicap.

Gros travail à venirAfin de respecter cet engagement, le SMT a lancé, à l’été 2014, un diagnostic sur près de 100 arrêts du territoire d’Artois Comm., dont l’ensemble de la ligne 12, Béthune - Nœux-les-Mines - Hersin-Coupigny.Avec l’accord des communes concernées, le syndicat lancera, dans les semaines qui viennent, les marchés pour l’aménagement de ces arrêts. L’objectif, on s’en doute, étant

G râce au concours d’Artois Comm., la commune de Givenchy-lès-La

Bassée a réhabilité les beffrois métalli-ques qui supportaient les deux cloches de son église, dont le mauvais état néces-sitait une intervention rapide. Pour mémoire, cet édifice de 1960 est unique sur le territoire par sa forme archi-tecturale moderne. Il a, du reste, été retenu par la Fondation du patrimoine au titre

des Journées européennes des métiers d’art (JEMA) pour ses vitraux. La com-mune avait déjà bénéficié en 2011 d’une aide d’Artois Comm. pour leur réparation et rénovation. Le coût global de cette réhabilitation réalisée par l’entreprise Bodet se monte à 15 112 € (HT). Le fonds de concours attribué par Artois Comm. s’élève à 4 533 €. n

À l’image de Diéval, nombre de communes se mettent en conformité avec la loi de 2005 à l’occasion d’aménagements plus larges.

Jean neveu,maire de Diéval : «une obligation»À Diéval, l’équipe municipale ne s’est pas posée trop de questions lors de l’aménagement de la rue du 8-Mai-1945 : « de toute façon, l’accessibilité, c’est une obligation », résume Jean Neveu, le maire (notre photo).Les travaux ont été réalisés en 2014 par le Département (voiries) et la commune (trottoirs, enfouissement des réseaux…, un investissement global de 308 000 euros HT). Étant donné le reste à charge important, « on a sollicité des subventions. », ajoute la maire. Dont, naturellement, celle du SMT….

5Artois Comm. le mag – Février 2015

économiE

MéTaL MachineS à barLin

La proximité et la réactivité au service de tousFan de moto souhaitant sa « bécane » bien à lui, automobiliste désirant optimiser les performances de son moteur, ou de son parc de véhicules pour les entrepreneurs, chef d’entreprise exigeant une pièce particulière dans les meilleurs délais..., Métal Machines, une société installée depuis peu au parc Actigreen, répond aux envies, attentes, de chacun. Rencontre avec Jean-François Crépin et Sébastien Daigue, deux jeunes gens qui savent associer passion et pragmatisme.

L e premier nommé est chaudron-nier et tuyauteur, a “ bossé ” pour l’écurie Prost et dans un labora-

toire d’essais automobiles. Le second a réalisé des tests chez un plasturgiste de Lens et pour Renault. Ces deux-là ne pouvaient que se rencontrer pour addi-tionner leurs compétences. Pour la petite histoire, c’est le CRITTM2A qui a été leur lieu de convergence...Leur société, Métal Machines, s’installe à Béthune il y a cinq ans. Au début, l’atelier de la rue de Lille est surtout fréquenté par les motards soucieux d’avoir une bécane à leur image, d’automobilistes en mal de performances. Le stock de matériel et le savoir-faire des deux associés font “ qu’on a rapidement été sollicités par les entreprises du coin ”, poursuit Jean-François Crépin, gérant de la société. Une société qui, dès lors, ajoute à son cœur de métier, la “ per-formance ”, une activité “ maintenance et

petite production. ” Et ça marche ! “ On mène de front les deux activités, la partie indus-trielle a même pris le dessus ! ”, ajoutent ces “ artisans de la pièce spéciale. ”

La conception aussi… Si les deux hommes passent de l’une à l’autre sans arrêt, ils ont tout de même voulu une césure physique entre Métal Machines Performance et MM Industrie : il y a deux portes à leur nouvel atelier de 430 m2 de la zone Actigreen de Barlin.Réalisant des pièces uniques ou des ensembles complets, Métal Machines compte parmi ses clients Jokey France, les Moulins de Saint Aubert ou encore le... CRITT M2A, des donneurs d’ordre aussi proches qu’exigeants et pressés : “ quand une pièce casse (chez un client), il doit la remplacer au plus vite. Plus il tarde et plus ça lui coûte. ”, explique Sébastien. Le plus

généralement, lui et le gérant travaillent comme de “ simples exécutants ”, passant d’un garde-fou à un banc d’essais ou à un bureau tout inox sur mesure. Mais il leur arrive aussi de concevoir puis de fabriquer. Par exemple en adaptant un véhicule pour un conducteur handicapé (l’embrayage se fait au genou).Enfin, c’est dans l’air du temps, la chasse aux économies de carburant booste aussi l’activité de Métal Machines. “ La partie ‘reprogrammation’ moteur, pour réduire la consommation, se développe de plus en plus, y compris pour les particuliers, poursuit le même. On gagne 10 % à 15 % sur les tracteurs de semi-remorque ! ”n

105 allée Raymond-Derancy, zone Actigreen à Barlin. (T) 03 21 64 02 31

MéTAL MACHINES INDUSTRIE / MéTAL MACHINES PERFORMANCE

Métal Machines a bénéficié d’un soutien communautaire de 60 000 euros dans le cadre du dispositif d’aide à l’investissement et à l’emploi des petites et moyennes entreprises-petites et moyennes industries. Par ailleurs, la parcelle sur laquelle s’est installée la société lui a été vendue par Artois Comm., ce qui a permis la réalisation rapide d’un projet industriel assez lourd : 340 000 euros en immobilier, 200 000 euros en matériel.

Contact : direction du développement économique d’Artois Comm., (T) 03 21 61 49 00

Ces deux passionnés ne pouvaient que se rencontrer pour fonder une affaire qui… roule pas mal.

6 Artois Comm. le mag – Février 2015

économiE

L eur principe : “ mettre autant de nature qu’on en a enlevée. ” Bienvenue dans Regain bis, premier bâtiment (de

bureaux) passif sur le territoire et bien au-delà, posé sur un fond de nature de la zone industrielle de Douvrin-Billy-Berclau, et financé par le SIZIAF et l’Europe (pro-gramme Interreg IVB).“ Avec Regain (un édifice de 1 800 m 2 ouvert en 2010), (1), on était déjà en avance. Ici, on prend encore de l’avance ”, poursuit Daniel Delcroix, avec “ ce bâtiment réellement ‘passif ’, à énergie positive et en autoconsommation. ” (2)

Pour arriver à cela, ses concepteurs ont mul-tiplié les astuces : parfaite isolation (avec le Métisse produit à quelques pas de là), uti-lisation de matériaux non toxiques (ça ne sent pas le neuf), de luminaires à diodes (consommant 11 fois moins et durant 2 à 3 fois plus qu’une lampe habituelle), climati-sation naturelle (y compris par la “ forêt ” de toit), récupération de l’eau de pluie pour les toilettes et l’arrosage, éclairage variable sui-vant la luminosité extérieure et qui se coupe de nuit (pour ne pas déranger la faune dans ses habitudes), etc. Évidemment, une borne de recharge pour véhicules électriques peut être installée en fonction de la demande.

Troisième révolution industrielleSi Regain bis a un intérêt environnemen-tal évident – le SIZIAF est cité par 3 fois parmi les 150 projets marqueurs de la troisième révolution industrielle dans la région -, il a aussi un avan-tage économique - ne pas coûter en

inveSTiSSeMenT DurabLe

fonctionnement et être proposé pour un loyer dans la moyenne du marché. Bref, ce “ laboratoire ” ne demande qu’à être reproduit ailleurs (et même sur place, une extension est possible). “ On veut dire aux autres : ce que nous avons fait, vous pouvez aussi le faire ! ”, insiste Daniel Del-croix. Et cela d’autant plus que les copies pourront profiter des ajustements qui seront réalisés ici. L’avenir, “ on y pense ”, poursuit le président du syndicat cinquantenaire (3) qui envisage déjà, étape supplémentaire, la réhabilitation totale - et durable bien sûr - de son siège ! n

(1) Nom donné dans le cadre du programme européen de coopération Interreg.(2) Pour être passif, un bâtiment doit consommer moins de 15 Kwh/an/m2 pour ses besoins en chauffage. Les panneaux photovoltaïques produisent suffisamment d’électricité sur l’année pour compenser l’utilisation de

gaz et d’électricité en période hivernale.(3) Le syndicat a été constitué en 1967 par 20 communes. Les communautés d’aggloméra-tion de Béthune-Bruay et de Lens-Liévin les ont remplacées.

Le bâtiment Regain bis. Encore une longueur d’avance

sur son grand frère Regain (en bas à gauche)

pourtant déjà en avance.

Regain bis : le bâtiment industriel qui tient de l’arbre…« On dirait un arbre qui aurait poussé au milieu de la nature. », introduit Daniel Delcroix, président du syndicat mixte d’aménagement du parc des industries Artois-Flandres. Un arbre, oui, mais avec une écorce habillant du béton abritant 200 m2 utiles. Un bâtiment, mais avec une canopée (la partie haute d’une forêt) puisque les architectes ont poussé l’idée jusqu’à faire planter un « bois » sur le toit et des fougères, en-dessous de lui.

cherche LocaTaire...Le SIZIAF espère trouver, pour Regain bis, un locataire susceptible, aussi, d’accueillir les visites pédagogiques. Des visites nombreuses déjà, alors même que le bâtiment était en chantier. En octobre, des étudiants en master génie civil l’avaient découvert. Juste avant Noël, 250 élèves et collégiens du secteur en avaient fait autant. « Pour toucher du doigt le développement durable. », s’était réjoui Vianney Leveugle, directeur du SIZIAF. Contact : 03 21 08 60 86

7Artois Comm. le mag – Février 2015

EnvironnEmEnt

équipeMenT

Une déchetterie pourles «pros», à Béthune

Implanté rue du Rabat, juste à côté de la déchetterie pour particuliers, cet équi-

pement devrait permettre de désengor-ger les autres sites, très fréquentés par le public. L’objectif de cette nouvelle déchetterie est d’offrir aux professionnels la possibilité de déposer leurs déchets en évitant les temps d’attente et de vidage.

Une déchetterie pour qui ?Le site sera accessible aux professionnels ayant leur siège social sur le territoire, aux services techniques des communes mem-bres d’Artois Comm., et aux particuliers souhaitant accéder avec un véhicule de plus de 1,90 m de hauteur ou avec des gros volumes. Les quantités apportées ne pourront pas excéder 12 m3 par semaine et par type de déchet.

Comment ça fonctionne ?Avant le premier passage, le profession-nel doit fournir un extrait K-bis datant de moins de 6 mois. À chaque visite, le gardien notera sur un registre les volumes de déchets apportés, puis l’orientera vers les lieux de dépôt. Les déchets seront déversés à même le sol, dans des alvéoles spécifi-ques. Si vous n’avez pas d’extrait K-bis, il

faudra vous acquitter du montant dû avant de vider les déchets.

Quels sont les déchets acceptés ?Les produits acceptés sont les mêmes que ceux des particuliers : déchets verts, bois, encombrants, gravats, tout venant incinérable, ferraille, déchets électriques et électroniques, cartons/papier, Placoplatre, polystyrène, hui-les noires, piles et batteries. Attention : les déchets spéciaux, les pneus et les déchets contenant de l’amiante ne sont pas acceptés à la déchetterie professionnelle.

Combien ça coûte ?Pour les communes, l’accès est gratuit. Pour les professionnels et les particuliers, les tarifs varient en fonction du type de déchets :Pour les cartons, les papiers, la ferraille, les batteries, les piles, les tubes néon et lampes fluo-compact, les appareils élec-troménagers et les huiles noires : le dépôt est gratuit.Pour le Placoplatre, les déchets végé-taux, le bois, les gravats et le polystyrène : 15 euros le m3

Pour le tout-venant et les encombrants : 25 euros le m3.

Si vous souhaitez déposer de l’amiante, il faudra vous rendre à la déchetterie pour les particuliers de Béthune, le jeudi ou le samedi, de 9 h 20 à 13 h (120 € le m3). Deux possibilités de paiement sont proposées : la facturation mensuelle ou le paiement immédiat.

Accès et horaires d’ouverture L’accès des professionnels aux déchette-ries des particuliers ne sera désormais plus possible. Des portiques limitant l’accès aux véhicules d’une hauteur inférieure à 1,90 m y sont désormais installés. La déchetterie pour les professionnels sera accessible tous les jours de la semaine, aux horaires suivants : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h; le samedi de 8 h 30 à 12 h 30 ; fermée tous les diman-ches et les jours fériés. n

À compter du lundi 9 mars, les déchets des professionnels, artisans ou associations peuvent être déposés dans une nouvelle installation.

Service collecte d’Artois Comm. à Ruitz : 03 21 57 08 78

RENSEIGNEMENTS

Collecte des déchets recyclables

Semaines paires

Semaines impaires

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le service collecte d’Artois Comm. :

Calendrier 2014/15 - semaines paires et impaires

Attention !

Ce calendrier ne concerne pasla commune de Béthune.

Mars 2015Lun. Mar. Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim.

9 1

10 2 3 4 5 6 7 8

11 9 10 11 12 13 14 15

12 16 17 18 19 20 21 22

13 23 24 25 26 27 28 29

14 30 31

Février 2015Lun. Mar. Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim.

5 1

6 2 3 4 5 6 7 8

7 9 10 11 12 13 14 15

8 16 17 18 19 20 21 22

9 23 24 25 26 27 28

Un équipement qui offre des horaires adaptés aux professionnels et des facilités de vidage.

8 Artois Comm. le mag – Février 2015

EnvironnEmEnt

TéMoiGnaGe

Le compost « fait maison » (sans terrain)

Alexia est à la tête d’une petite famille de quatre personnes et habite un appartement à Béthune. Sensible à la protection de l’environnement, elle cherchait une solution pour recycler une partie de ses déchets de cuisine… Elle est alors devenue « famille-témoin » pour Artois Comm. et teste depuis cinq mois le vermicompostage. Retour sur son expérience.

Artois Comm. : Qu’est-ce qui vous a motivé pour installer un vermicom-posteur chez vous ?Alexia : Je fais partie d’une AMAP (asso-ciation pour le maintien d’une agricul-ture paysanne), nous sommes de grands consommateurs de légumes à la maison. Cela m’ennuyait beaucoup de jeter les épluchures à la poubelle sachant qu’elles auraient pu être transformées en engrais. Lorsque j’ai entendu parler de vermicom-posteur adapté aux logements sans terrain, j’ai voulu essayer.

Avez-vous rencontré des difficultés ?Pas vraiment. Dans un premier temps, il a fallu convaincre mon conjoint, lui expliquer que nous allions installer un bac avec des vers dans la maison et que c’était sans danger pour notre confort. À l’image d’un enfant qui arrive dans une famille, nous avons dû comprendre leur fonctionnement et ils ont appris à s’adapter à leur nouvel environnement. Aujourd’hui, je comprends que les vers apprécient davantage les peaux de melon aux verts de poireaux et qu’il est préférable de ne pas leur donner trop de pain. À part cela, nous n’avons pas de soucis de fonctionnement.

Comment cela se passe au quotidien ? Quels avantages en tirez-vous ?Je pèse mes déchets et je nourris les vers une à deux fois par semaine. Je le fais avec mon enfant de deux ans que ça amuse beaucoup. Les vers sont un peu comme de nouveaux animaux de compagnie. Depuis peu, j’obtiens du thé de compost riche en humus et, d’ici quelque temps, j’utiliserai le terreau pour nourrir mes plantes d’inté-rieur et en faire profiter mes proches.

L’objectif premier est de réduire votre production de déchets. Y par-venez-vous ?Sur les 2,5 kg d’ordures ménagères produits par semaine, nous en compostons 1,5 kg. J’économise aussi le trajet aller-retour que je faisais auparavant pour apporter mes détri-tus dans le composteur de mes parents.

Quels conseils donneriez- vous à une famille ?Ne vous posez pas trop de questions, soyez patients et laissez la nature faire son che-min. Il faut savoir observer régulièrement l’action des vers et adapter les apports en carton et restes de végétaux... Si vous hésitez : essayez et faites-vous votre propre opinion. n

EN B

REF

Famille-témoin « Anti-Gaspi » : manifestez-vous !Le mois prochain, dix foyers volontaires vont débuter leur aventure « Anti-Gaspi ». L’opération vise à accompagner les familles vers une réduction effective du gaspillage alimentaire. Pour cela, il leur sera simplement demandé de peser les quantités gaspillées chaque jour durant trois mois et d’adopter certaines habitudes comme être vigilant au bon rangement du réfrigérateur, cuisiner en quantité adaptée… Cette expérience devrait permettre de mesurer l’efficacité des gestes adoptés et d’introduire durablement de nouvelles habitudes qui permettent d’éviter le gaspillage alimentaire et, aux familles, de faire des économies. Vous pouvez toujours rejoindre l’équipe de volontaires. Si l’aventure vous tente, contactez les Médiateurs prévention des déchets d’Artois Comm. au 03 62 61 47 64.

D’ici quelque temps, j’utiliserai le terreau pour nourrir mes plantes d’intérieur

et en faire profiter mes proches.

Dans un an, Alexia aura économisé 50 kg de déchets !

9Artois Comm. le mag – Février 2015

Loisirs

FÊTe Du SKi

édition pluvieuse, édition heureuse !Les fêtes du ski se suivent et ne se ressemblent pas…. Après la neige pour la 1re édition, le soleil l’année dernière, la pluie, invitée de dernière minute cette année, n’a pas gâché la fête. Skieurs, visiteurs et organisateurs, tous étaient heureux…

On vous en avait déjà parlé (Le Mag de novembre). Il y a quelques mois, sous le soleil de la fête d’Artois Comm., en septembre, Loisinord s’était montré sous son plus beau jour à l’objectif d’une caméra...

Echauffement et découverteOrganisée par le Ski Club Aventure de Loisinord (SCAL), en partenariat avec Artois Comm., cette fête fut l’occasion pour le public de découvrir le stade de glisse grâce aux pass découverte. “ Loisi-nord, c’est le lieu idéal pour apprendre à skier. Un équipement comme celui-ci, c’est unique en Europe, ” souligne Mario Origlia, prési-dent du SCAL. Les pass découvertes permettaient de skier et de tester la piste synthétique toute la journée. Pour Pierre et Catherine, venus de Billy-Berclau, cette fête tombait bien dans le calendrier. “ Nous partons dans deux semaines

aux sports d’hiver, et venir ce week-end à Loisi-nord permet de nous échauffer avant de partir. ” “ Et puis pour ceux qui ne partent pas, skier sur un son mixé par un DJ et un show laser, c’est ori-ginal ! ”, lancent les organisateurs. Séduites par le ski “ made in Nœux-les-Mines ”, dix personnes ont pris une licence au SCAL lors de la fête. Côté animations, même si le feu d’artifice

viDéo

Loisinord sous son plus beau jour

Le résultat ? Un clip de promotion du stade de glisse et du stade nau-

tique, qui a été présenté fin janvier à Beuvry, lors de la cérémonie des vœux de l’Agglomération.Recueillant des témoignages du public de tout âge, fervent pratiquant de

skateboard, amateur occasionnel de pédalo ou moniteur de ski, de la fillette de 4 ans à son père, en passant par l’adolescent en trottinette, ce clip détaille toutes les activités proposées par cet équipement phare du terri-toire. n

Vous ne pouvez pas profiter d’un séjour à la montagne, cette année ? Ou vous avez besoin de vous remettre à niveau ? Peu importe ! Le stade de glisse de Loisinord vous attend 7 jours sur 7 tout au long de l’année. Le stade est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi de 14 h à 19 h. Le mercredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Le dimanche de 10 h à 19 h.Renseignements : 03.21.26.84.84

Informations pratiques

Tout schuss sur les pistes de

Nœux-les-Mines !

n’a pu être tiré (plan Vigipirate oblige), carabines biathlon, roller-ski, le Big Air Bag (la structure gonflable pour l’entrainement des sauts freestyle) ont fait le bonheur des plus téméraires. À l’heure du bilan, le président l’assure : “ Nous sommes prêts pour une 4e édition. La pluie n’a pas eu raison de notre motivation. ” Les bénévoles ont donné et continueront de se donner à 200 % ! n

www.facebook.com/artoiscomm

Qui de mieux que vous pour en faire la promo ? Si vous êtes curieux de voir le film, ou que vous avez tout simplement envie de découvrir ce qu’est Loisinord, visionnez cette vidéo, désormais disponible sur la page Facebook d’Artois Comm.. “ Likez ”, partagez, et venez pratiquer une des nombreuses activités proposées !

10 Artois Comm. le mag – Février 2015

Loisirs

D’autres événements sont organisés en parallèle dans le cadre scolaire ou public. Voici ceux s’adressant à tous : Visite en famille du Palace, le 25 février à 15 h, gratuit. Renseignements et réservation à la Comédie, (T) 03 21 63 29 17. Stage vidéo pour les enfants de 7 à 10 ans, du 2 au 6 mars au Palace, gratuit. Contact : Lab-Labanque, (T) 03 21 63 04 70 Rencontre avec Valérie Mréjen et découverte de

deux de ses films, Chamonix et Pork and Milk, le 13 mars à 15 h au cinéma les Étoiles de Bruay-La-Buis-sière, (4 euros). Rencontre avec les artistes Valérie Mréjen et Julien Fišera, le 14 mars de 14 h à 18 h au Palace, gratuit. Contact : Lab-Labanque, (T) 03 21 63 04 70 À l’instar de Valérie Mréjen, la Comédie et le Lab-Labanque ont aussi pu recueillir des petites histoires, qu’ils partageront bien volontiers le 28 mars à 15 h au Palace. Contact : Lab-Labanque, (T) 03 21 63 04 70

créaTion(S)

Valérie Mréjen se dédouble pour la ComédieRomancière, plasticienne, vidéaste, Valérie Mréjen a plus d’une façon de s’exprimer. Jusqu’au 10 avril, chacun a plusieurs possibilités d’aller à sa rencontre, de ses personnages. En effet, à l’occasion d’une création théâtrale, la Comédie de Béthune et le Lab-Labanque se sont associés afin de présenter une exposition vidéo.

E au sauvage est le troisième livre de Valérie Mréjen. Elle y raconte la rela-

tion, difficile car/et à sens unique, entre un père et sa fille. C’est ce “ dialogue ” qui est mis en scène par Julien Fišera, qui s’intéresse lui aussi aux autres formes d’art, pour être présenté au Studio-Théâ-tre du 10 au 14 mars.C’est dans le cadre de cette création à Béthune que le Lab-Labanque a produit

l’œuvre vidéo, cosignée par Bertrand Schefer, intitulée L’Année passée et qui donne son titre à l’exposition.L’Année passée met un terme, informe Valé-rie Mréjen, à une trilogie commencée en 2008 avec Capri, une scène de ménage où les dialogues étaient des répliques de films et de téléfilms. Et de poursuivre : “ L’année dernière, nous avons tourné avec Bertrand Schefer une vidéo mettant également en situation un cou-

TouriSMe

Des sites de l’agglomération étoilés au Guide Vert Michelin !

L a ville de Béthune, sa Grand-Place, le stade-parc et la piscine Art déco

de Bruay-La-Buissière, ainsi que le châ-teau d’Olhain, sont jugés “ intéressants ” et obtiennent leur première étoile dans le Guide Vert Michelin Nord – Pas-de-Calais 2015 qui vient de sortir !C’est là un bon point pour le territoire dans son ensemble, et pour l’office de tourisme de la région de Béthune-Bruay qui a œuvré (et œuvre toujours) pour cette (première) consécration. (1)

En effet, pour préparer l’édition 2015

de ce guide incontournable pour beau-coup, Annie Duquénoy, son éditrice, a été accueillie en avril de l’année dernière pour une visite du territoire. Elle a été séduite par l’architecture de ces sites, ce qui a conduit, suivant les critères Miche-lin, à l’obtention de leur étoile.Le Guide Vert Michelin est en vente un peu partout (14,90 €). n

(1) Suivant qu’ils sont jugés « intéressants », « valant le détour » ou « valant le voyage », les monuments et sites épinglés par le Guide Vert Michelin obtiennent 1, 2 ou 3 étoiles.

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Jusqu’au 10 avril, exposition au Palace (Béthune), du lundi au vendredi de 14 h à 18 h (fermé le 6 avril),ainsi qu’au cinéma les étoiles (Bruay), aux heures d’ouverture de celui-ci. Entrée libre

ple, Leur histoire, avec Irène Jacob et Antoine Chappey. Là il s’agissait de messages échangés, et la scène filmée était entrecoupée de cartes postales. Dans L’Année passée, un couple est à nouveau réuni (Elina Löwensohn et Philippe Petit) autour d’une table, et ils commentent des photographies de vacances. ” n

Représentations de Eau Sauvage

au Studio-Théâtre du 10 au 14 mars,

à 20 h

11

SporT

L e full-contact de Haisnes a été créé en 1999 par Dominique Origlia, “ fulleur ”, passionné de la discipline.

L’objectif du club était d’apprendre les techniques du full-contact et le kick-boxing, techniques qui demandent agi-lité, maîtrise de soi, courage et une bonne condition physique. “ La concentration, la puissance et la rapidité sont les maitres-mots. Le full-contact est un sport de combat qui utilise des techniques de pieds et de poings. Celles-ci sont utilisées suivant des règles strictes, garantissant un maximum de sécurité. ”, précise Dominique Origlia. Praticable dès l’âge de 5 ans, ce sport attire de plus en plus d’adeptes. Quatre sections sont ouvertes : petits (5-12 ans), adoles-cents, adultes, compétiteurs.Tous les cours commencent de la même manière : après s’être équipés, les sportifs

Entrainez-vous au full-contact à Haisnes-lez-La Bassée !Longtemps assimilé à un sport de combat violent, le full-contact et le kick-boxing connaissent aujourd’hui un réel engouement. Dans le secteur, il faut se rendre à Haisnes- lez-La Bassée pour pratiquer cet art martial. Depuis 16 ans, la Team origlia forme les jeunes aux techniques du pieds-poings. Rencontre avec ce club, pépinière de jeunes talents.

s’échauffent en effectuant des étirements musculaires. Les élèves courent dans la salle, effectuent des petits sauts. Puis ce sont les bras et les jambes qui travaillent. L’apprentissage de la technique est le moment préféré des élèves. Dans cha-que groupe, Dominique transmet son savoir-faire. La force du club réside dans la convivialité et le respect entre généra-tions. L’entraide entre les compétiteurs tient également un rôle important. Pour le président, le sport doit être acces-sible par tous. Grâce à des partenariats et des subventions, notamment celle d’Artois Comm., le matériel est fourni (gants, tee-shirt, protèges pieds et tibia).

Une pépinière de champions“ A la base, quand nous avons créé le club, c’était plus pour le côté ‘fun’. On ne voulait pas faire une ‘usine à champions’. Mais des élèves voulaient faire des combats ”, indique Dominique. Et des champions, Dominique en a formés ! ”Ainsi en est-il de Sylvain Bove ou encore de Christopher Plouvin. Ce dernier est entré

dans le club il y a 6 ans. Il est aujourd’hui champion de France (2013), champion d’Europe (2014) et continue de s’entrainer avec la Team Origlia en vue de devenir professionnel. Maude Uschinski fait elle aussi la fierté de l’équipe. Sélectionnée en équipe de France, elle partira à la fin mars en Irlande pour disputer une coupe dans la catégorie des moins de 50 kg. Le club propose aux élèves prometteurs de faire des stages. Depuis quelques années, Dominique emmène les graines de cham-pions en Thaïlande ou au Brésil. Cette année, Allan Briquet, 13 ans, partira en Thaïlande pour un stage d’entrainement. “ Et pourquoi pas faire quelques combats, comme son frère Aurélien, champion de France avant lui ”, précise la maman, très fière de ses fils. La relève est assurée. Nous ne manquerons pas de suivre ses éléments. n

Un club dynamique qui compte 130 licenciés

Artois Comm. le mag – Février 2015

Loisirs

Full-Contact de Haisnes ; salle Georges-Brassens à Haisnes-lez-La Bassée. Président, Dominique Origlia (T) 0646180964

CONTACT

Christopher, Champion de France et d’Europe et Allan, jeune espoir du Club.

Du 17 au 19 février, Béthune « Elle brûle » Au Palace, mardi et mercredi à 20 h, jeudi à 18 h

Du 10 au 14 mars, Béthune « Eau sauvage » Au Studio-Théâtre, à 20 h (lire en page 10)

Les 17 et 18 mars, Béthune « Une Femme » Au Palace, à 20 h

Du 20 mars au 2 avril, Artois Comm.« Elikia », spectacle proposé dans le cadre du projet artistique Itinéraire Bis mené par la Comédie de Béthune et Artois Comm.Du 20 au 28 mars à Beuvry, Divion, Marles-les-Mines, Lillers, Ruitz et Houdain Du 31 mars au 3 avril au Studio-Théâtre de Béthune, à 20 h sauf le 2 avril, 15 h et 20 hLes 24, 25 et 27 mars, Bruay-La-Buissière « Demain dès l’aube » Au Temple, à 20 h (programmation Comédie de Béthune)

tHéâtrEJusqu’au 10 avril, Béthune et Bruay-La-Buissière « L’Année passée », vidéos de Valérie Mréjen (lire en page 10)

Le 5 mars, Bruay-La-Buissière « Pôles d’excellence, moteurs d’attractivité »,dans le cadre des Rendez-vous des AlouettesIsabelle Wisniewski a travaillé sur ce sujet en tant que directrice « entreprises et recher-che » de la Métropole européenne de Lille et au Conseil régional Nord-Pas-de-Calais. À travers quelques exemples, elle évoquera les effets croisés entre activités tertiaires, résidentiel, et création d’entreprise sur un territoire donné. Elle abordera la question de l’enracinement du pôle d’excellence dans le terreau entrepreneurial local.À 18 h à la Maison du projet, angle des rues Leroy et Briquet

Les 24 et 25 février, du 2 au 4 mars et le 6 mars, Bruay-La-Buissière « Pierre et le Loup » par la compagnie Microméga Espace Wallard, à 15 h

mArionnEttEs

édition

édouard Papalski se découvre dans « Une Vie en Polonia »En tant que président-fondateur et éminent animateur de l’AEP Millenium de Marles-Calonne-Auchel ou de l’ALEC d’Hesdigneul-les-Béthune, qu’élu de cette commune et d’Artois Comm. aussi (pour ne citer que ces étiquettes-là, la liste de ses activités ne tient pas sur toute cette page), qui ne connaît Édouard Papalski ? Eh bien c’est cet Edward-là qui publie son autobiographie, en collaboration avec Christian Nowicki. Un ouvrage sobrement titré qui déroule la vie d’un enfant de la première génération de l’immigration polonaise du XXe siècle ; une vie d’une densité exceptionnelle. Né dans l’« heureux ghetto polonais » de la cité du Rond-Point de Marles, Edziu s’élève dans l’échelle sociale. Certes, mais pas sans difficulté. L’auteur évoque ainsi « ces enclaves où vivaient des centaines de familles, arrivées dans la période 1921-1924, avec leurs commerçants, associations, prêtres. Ne connaissant pas la langue du pays, elles ne communiquaient pas avec les autochtones (…). Elles apportaient avec elles leurs générosité et courage, leurs bras et aussi des traditions, folklore, coutumes, leur foi et leur langue, leurs habitudes culinaires... Naturellement, cela agaçait les habitants du cru.

Les quolibets, les provocations, les agressions étaient presque coutumiers. » Dans ce contexte particulier, Edouard décroche, en 1945, son brevet élémentaire d’instituteur d’école primaire. Ce qui lui vaut d’être embauché dans les grands-bureaux des houillères. Il développe aussi ses talents pour la musique, le chant, la danse et le théâtre. Ceci le mène logiquement à s’impliquer dans la vie associative avec le désir d’« enrichir le patrimoine de la France par l’apport culturel, les traditions, le folklore et certains particularismes des Français d’origine polonaise ». Un engagement qui le conduira haut et loin…

Aux Editions Nord Avril. Disponible (sur commande) dans toutes les bonnes librairies.

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AGENDAJusqu’au 31 mars 2015

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