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Durée: 20 minutes Modérateurs: Sylvia Neuenschwander, Jean-Pierre Pruvo, Marie-Henriette Loucheux Durée: 15 minutes Durée: 15 minutes 16 h 00 BASES DE LA COMMUNICATION EN IMAGERIE MEDICALE F Boudghene Paris - France Correspondance: [email protected] 16 h 15 L'ETAT DES LIEUX SUIVANT LES DIFFERENTS MODES D'EXERCICE LRocher, B AI Mahmoud, HAit Ouarab, BBessoud, A Lesavre, A Miquel, AS Rangheard, Y Menu Le Kremlin-Bicêtre - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Redéfinir nos pratiques professionnelles à partir de quel- ques règles communes concernant ce qu'on dit, à qui on le dit et dans quelles conditions. Afin de répondre à l'attente des patients, articuler au mieux, devoir d'informer et droit d'ignorer: le but étant ni de mentir ni de tout dire. Savoir mettre des mots « sur les images » réalisées, et démystifier le geste technique: le radiologue peut rassurer sans mentir en disant que « l'examen s'est bien passé ». Points clés: En médecine les premiers mots énoncés sont fondateurs de la relation: il n 'y a pas d'annonce anodine de la maladie. Dans la mesure l'imagerie devient de plus en plus déterminante dans la prise en charge des patients la place du radiologue dans l'annonce de la maladie, demande à être aménagée. Comme tout soignant les radiologues doivent absolument savoir se prévenir du mensonge, de la banalisation, du recours au jargon médi- cal, de la fuite en avant, ou de l'identification au malade qui peuvent tous avoir les effets opposés à ceux attendus par le patient. Résumé: Une mauvaise nouvelle doit s'annoncer graduellement et il s'agit d'aider le malade à faire face à la maladie. Les radiologues doivent faire la part d'annonce qui leur revient. Les règles d'or de l'annonce en radiologie sont celles d'un véritable relais de commu- nication avec le patient organisé autour d'une communication sincère il importe de ne rien dire qui ne soit pas vrai, d'une information qui se fait pas à pas en tenant compte de la demande du patient, avec un ajustement permanent, d'un dialogue respectueux des mécanismes de défense du patient et qui sache ouvrir vers un espoir réaliste. Mots clés: Communication - Qualité une atrophie cérébrale qui touche la substance blanche. Une hypoper- fusion et une réduction de la prise de glucose cérébrale peu être détec- tées par IRM et TEP dans leurs cerveaux. On peut aussi détecter directement les plaques séniles dans leurs cerveaux par IRM ou TEP. Mots clés: Cancer, angiogenèse 17 h 00 APPORT DU MICROSCANNER DANS L'EVALUATION DU REMODELAGE DES VOIES AERIENNES CHEZ LE PETIT ANIMAL M Lederlin, M Montaudon, P Berger, A Ozier, FLaurent Pessac - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Comprendre l'intérêt de l'imagerie pulmonaire du petit ani- mal en recherche préclinique. Connaître les différents types d'appareillage nécessaires à l'imagerie sca- nographique in vivo du poumon de souris synchronisé à la respiration. Connaître les modalités de post-traitement des images permettant d'apprécier le remodelage bronchique chez la souris asthmatique. Points clés: L'imagerie microCT du petit animal autorise une résolu- tion spatiale allant jusqu'à 23 microns. La synchronisation de l'acquisition à la respiration de l'animal permet une imagerie in vivo fiable de l'arbre bronchique de la souris. La mesure de la densité moyenne péribronchique est corrélée à l'exis- tence d'un remodelage histologique. De par sa capacité à suivre de façon longitudinale une cohorte de souris saines ou asthmatiques, cette technique présente un intérêt potentiel dans l'évaluation des nouvelles thérapeutiques de la maladie asthmatique. Résumé: Dans l'asthme en recherche préclinique, il est nécessaire de disposer d'outils diagnostiques applicables au petit animal, si pos- sible non invasifs, permettant la quantification de la sévérité de la maladie asthmatique et l'évaluation de la réponse aux traitements. Un matériel spécifique (microscanner, matériel d'intubation, respirateur) est nécessaire pour obtenir une imagerie in vivo fiable de l'arbre bron- chique de la souris. La résolution spatiale très élevée du microscanner à rayons X (jusqu'à 23 microns) associée à une synchronisation res- piratoire lors de l'acquisition, est susceptible de fournir des images des bronches d'une qualité suffisante pour autoriser l'extraction de paramètres quantitatifs. La densité scanographique péribronchique chez la souris asthmatique est significativement plus élevée (p < 0,01) que chez la souris saine et apparait ainsi corrélée aux données histo- logiques (fibrose sous-épithéliale, hypertrophie des cellules glandu- laires, hyperplasie du muscle lisse... l'ensemble de ces anomalies définissant le remodelage bronchique). Des logiciels spécifiques per- mettent d'automatiser certaines étapes du post-traitement. Mots clés: Ultrasons, imagerie fonctionnelle Séance OIganisée par le GICA Responsables: Liliane Ollivier-Leclère, Alain Roche Objectifs: Instaurer ou approfondir une réflexion sur le rôle que doit avoir le radiologue dans la pré-annonce du cancer, selon son mode d'exercice. Savoir adapter dans sa propre activité les pistes de prise en charge proposées pour différentes situations: tumeur de découverte fortuite, aggravation, récidive ... Points clés: L'organisation d'un service d'imagerie doit mettre en place un dispositif d'alerte, de façon à ce qu'un compte rendu porteur de « mauvaises nouvelles » ne soit pas rendu au patient sans accom- pagnement médicalisé. Les radiologues peuvent améliorer leur communication en particulier en cancérologie; les formations au dispositf d'annonce les concer- nent. Résumé: En exercice de ville, un court entretien après l'examen radiologique quel qu'il soit est habituel. A l'hôpital, les habitudes sont plus variables, surtout s'il y a des internes en formation. A la console du scanner, ceux-ci se concentrent légitimement plus sur les éléments à ne pas manquer, et sur la rédaction du compte rendu que sur le deve- nir du patient. C'est au radiologue senior de lui faire percevoir l'inté- rêt de l'entretien avec le patient, la nécessité de connaître le devenir du compte rendu (patient consultant externe en particulier), le respect d'un dispositif d'alerte du clinicien correspondant en cas par exemple de suspicion de tumeur qu'elle soit attendue ou non. Toutefois, les Durée: 10 minutes Objectifs pédagogiques Apprendre à transmettre les informations et appréhender l'annonce progressive de mauvaises nouvelles. Réfléchir à une meilleure organisation des services d'imagerie, centrée sur les besoins et les préférences des patients. 17 h 20 DISCUSSION GENERALE: LES PLATEFORMES D'IMAGERIE DU PETIT ANIMAL La communication avec le patient en imagerie cancérologique 1517

Apport du microscanner dans l’evaluation du remodelage des voies aeriennes chez le petit animal

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Durée: 20 minutes

Modérateurs: Sylvia Neuenschwander,Jean-Pierre Pruvo, Marie-Henriette Loucheux

Durée: 15 minutes

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16 h 00

BASES DE LA COMMUNICATION EN IMAGERIEMEDICALEF BoudgheneParis - FranceCorrespondance: [email protected]

16 h 15

L'ETAT DES LIEUX SUIVANT LES DIFFERENTS MODESD'EXERCICELRocher, BAI Mahmoud, HAit Ouarab, B Bessoud,A Lesavre, A Miquel, AS Rangheard, Y MenuLe Kremlin-Bicêtre - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Redéfinir nos pratiques professionnelles à partir de quel­ques règles communes concernant ce qu'on dit, à qui on le dit et dansquelles conditions.Afin de répondre à l'attente des patients, articuler au mieux, devoird'informer et droit d'ignorer: le but étant ni de mentir ni de tout dire.Savoir mettre des mots « sur les images » réalisées, et démystifier legeste technique: le radiologue peut rassurer sans mentir en disant que« l'examen s'est bien passé ».

Points clés: En médecine les premiers mots énoncés sont fondateursde la relation: il n 'y a pas d'annonce anodine de la maladie.Dans la mesure où l'imagerie devient de plus en plus déterminantedans la prise en charge des patients la place du radiologue dansl'annonce de la maladie, demande à être aménagée.Comme tout soignant les radiologues doivent absolument savoir seprévenir du mensonge, de la banalisation, du recours au jargon médi­cal, de la fuite en avant, ou de l'identification au malade qui peuventtous avoir les effets opposés à ceux attendus par le patient.Résumé: Une mauvaise nouvelle doit s'annoncer graduellement etil s'agit d'aider le malade à faire face à la maladie. Les radiologuesdoivent faire la part d'annonce qui leur revient. Les règles d'or del'annonce en radiologie sont celles d'un véritable relais de commu­nication avec le patient organisé autour d'une communication sincèreoù il importe de ne rien dire qui ne soit pas vrai, d'une informationqui se fait pas à pas en tenant compte de la demande du patient, avecun ajustement permanent, d'un dialogue respectueux des mécanismesde défense du patient et qui sache ouvrir vers un espoir réaliste.

Mots clés: Communication - Qualité

une atrophie cérébrale qui touche la substance blanche. Une hypoper­fusion et une réduction de la prise de glucose cérébrale peu être détec­tées par IRM et TEP dans leurs cerveaux. On peut aussi détecterdirectement les plaques séniles dans leurs cerveaux par IRM ou TEP.

Mots clés: Cancer, angiogenèse

17 h 00

APPORT DU MICROSCANNER DANS L'EVALUATIONDU REMODELAGE DES VOIES AERIENNESCHEZ LE PETIT ANIMALM Lederlin, M Montaudon, P Berger, A Ozier, FLaurentPessac - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Comprendre l'intérêt de l'imagerie pulmonaire du petit ani­mal en recherche préclinique.Connaître les différents types d'appareillage nécessaires à l'imagerie sca­nographique in vivo du poumon de souris synchronisé à la respiration.Connaître les modalités de post-traitement des images permettantd'apprécier le remodelage bronchique chez la souris asthmatique.Points clés: L'imagerie microCT du petit animal autorise une résolu­tion spatiale allant jusqu'à 23 microns.La synchronisation de l'acquisition à la respiration de l'animal permetune imagerie in vivo fiable de l'arbre bronchique de la souris.La mesure de la densité moyenne péribronchique est corrélée à l'exis­tence d'un remodelage histologique.De par sa capacité à suivre de façon longitudinale une cohorte de sourissaines ou asthmatiques, cette technique présente un intérêt potentiel dansl'évaluation des nouvelles thérapeutiques de la maladie asthmatique.Résumé: Dans l'asthme en recherche préclinique, il est nécessairede disposer d'outils diagnostiques applicables au petit animal, si pos­sible non invasifs, permettant la quantification de la sévérité de lamaladie asthmatique et l'évaluation de la réponse aux traitements. Unmatériel spécifique (microscanner, matériel d'intubation, respirateur)est nécessaire pour obtenir une imagerie in vivo fiable de l'arbre bron­chique de la souris. La résolution spatiale très élevée du microscannerà rayons X (jusqu'à 23 microns) associée à une synchronisation res­piratoire lors de l'acquisition, est susceptible de fournir des imagesdes bronches d'une qualité suffisante pour autoriser l'extraction deparamètres quantitatifs. La densité scanographique péribronchiquechez la souris asthmatique est significativement plus élevée (p < 0,01)que chez la souris saine et apparait ainsi corrélée aux données histo­logiques (fibrose sous-épithéliale, hypertrophie des cellules glandu­laires, hyperplasie du muscle lisse ... l'ensemble de ces anomaliesdéfinissant le remodelage bronchique). Des logiciels spécifiques per­mettent d'automatiser certaines étapes du post-traitement.

Mots clés: Ultrasons, imagerie fonctionnelle

Séance OIganisée par le GICA

Responsables: Liliane Ollivier-Leclère, Alain Roche

Objectifs: Instaurer ou approfondir une réflexion sur le rôle que doitavoir le radiologue dans la pré-annonce du cancer, selon son moded'exercice.Savoir adapter dans sa propre activité les pistes de prise en chargeproposées pour différentes situations: tumeur de découverte fortuite,aggravation, récidive ...Points clés: L'organisation d'un service d'imagerie doit mettre enplace un dispositif d'alerte, de façon à ce qu'un compte rendu porteurde « mauvaises nouvelles » ne soit pas rendu au patient sans accom­pagnement médicalisé.Les radiologues peuvent améliorer leur communication en particulieren cancérologie; les formations au dispositf d'annonce les concer­nent.Résumé: En exercice de ville, un court entretien après l'examenradiologique quel qu'il soit est habituel. A l'hôpital, les habitudes sontplus variables, surtout s'il y a des internes en formation. A la consoledu scanner, ceux-ci se concentrent légitimement plus sur les élémentsà ne pas manquer, et sur la rédaction du compte rendu que sur le deve­nir du patient. C'est au radiologue senior de lui faire percevoir l'inté­rêt de l'entretien avec le patient, la nécessité de connaître le devenirdu compte rendu (patient consultant externe en particulier), le respectd'un dispositif d'alerte du clinicien correspondant en cas par exemplede suspicion de tumeur qu'elle soit attendue ou non. Toutefois, les

Durée: 10 minutes

Objectifs pédagogiquesApprendre à transmettre les informations et appréhenderl'annonce progressive de mauvaises nouvelles.Réfléchir à une meilleure organisation des services d'imagerie,centrée sur les besoins et les préférences des patients.

17 h 20

DISCUSSION GENERALE: LES PLATEFORMESD'IMAGERIE DU PETIT ANIMAL

La communication avec le patienten imagerie cancérologique

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