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1 PROJET FMEF QUÉBEC-BRÉSIL QUELQUES PRÉCISIONS EN RÉPONSE AUX ÉVALUATIONS DES MEMBRES DU C.A. DU FMEF N.B. : Même si la majorité des commentaires reçus par le projet sont largement positifs, nous éprouvons le besoin de répondre aux inquiétudes de certains du CA du FMEF. Les membres du C.A. sont désignés ci-dessous par leurs initiales. Chacune de leurs remarques appelant un commentaire de notre part a été consignée. Nous espérons une réponse finale favorable et, si possible, dans un court délai car nous devons, nos collègues brésiliennes et nous, planifier nos activités de l’automne. 1-LE CONTEXTE DU PROJET CD s’inquiète de la possibilité de fonctionner avec des Ipad au Brésil et suggère des ordis portables, qui seraient moins cher. NOTRE RÉPONSE. Nous demandons des Ipad au lieu de demander de la documentation imprimée comme dans les autres projets du FMEF justement parce que notre projet est sur la littératie médiatique multimodale, et donc, suppose l’utilisation des nouveaux instruments technologigues. Le iPad est l’outil technologique actuel par excellence des multitâches par lequel transite l’ensemble des activités de lecture et d’expression multimodales. En apprenant à manipuler le iPad, les enseignants pourront se familiariser avec toutes ses ressources pour l’enseignement des compétences multimodales (nombreuses applications et fonctions spécifiques à l’appareil). Si nous désirons faire du développement auprès des enseignants brésiliens, il nous apparait essentiel de leur proposer du matériel d’avant-garde, pour lequel nous désirons développer une didactique spécifique. Les applications MAC se multiplient chaque jour et deviennent une ressource inestimable de travail pour les enseignants qui maitrisent cet environnement. C’est toute une culture de l’usage technologique qui vient avec le choix d’un type d’appareil et nous croyons fermement que le développement international passe par le partage de cette expertise entre les nations. CD dit qu’il y aurait peu de matériel informatique dans les écoles du Brésil NOTRE RÉPONSE. Le Brésil est un pays en voie de développement et qui, comme tel, a besoin d’aide entre autres au plan éducatif et, en ce qui nous concerne, au plan des TIC. L’UNESCO a d’ailleurs mis sur pied en 2009 un programme de développement de matériel informatique pour les écoles du Brésil (voir http://www.edusud.org/spip.php?article537). Nous ferons affaire avec des formateurs et des enseignants qui commencent donc à utiliser le matériel informatique, mais qui sont peu habitués à le faire, aux dires de nos collègues brésiliennes. Notre apport à cette visée de l’état brésilien est de soutenir les enseignants dans l’intégration de logiciels accessibles sur les environnements PC, mais aussi sur ceux de MAC. En initiant les enseignants à l’univers du iPad, nous introduisons un outil innovateur pour l’enseignement de la langue française. De nombreux chercheurs anglo-saxons en Amérique du Nord ont déjà vu le potentiel du iPad et mènent des recherches dans des écoles. Il nous apparait difficile de priver les enseignants de FLE de notre projet de nouveaux savoirs technologiques parce que nous jugeons leurs ressources insuffisantes. Le développement passe nécessairement par l’innovation et par l’appropriation des agents du milieu des ressources VA demande quel est le niveau d’enseignement visé. NOTRE RÉPONSE : Il s’agit de l’enseignement secondaire public, qui permet l’enseignement de deux langues étrangères, soit le français et une autre. RP fait un commentaire « priorité au contenu en fonction des milieux d’enseignement » NOTRE RÉPONSE : nous ne pouvons répondre sans savoir ce que RP veut dire, exactement. Nous visons le secondaire public des environs de Sao Paulo, comme nous l’indiquons dans

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PROJET FMEF QUÉBEC-BRÉSIL QUELQUES PRÉCISIONS EN RÉPONSE AUX ÉVALUATIONS DES MEMBRES DU C.A. DU FMEF

N.B. : Même si la majorité des commentaires reçus par le projet sont largement positifs, nous éprouvons le besoin de répondre aux inquiétudes de certains du CA du FMEF. Les membres du C.A. sont désignés ci-dessous par leurs initiales. Chacune de leurs remarques appelant un commentaire de notre part a été consignée. Nous espérons une réponse finale favorable et, si possible, dans un court délai car nous devons, nos collègues brésiliennes et nous, planifier nos activités de l’automne.

1-LE CONTEXTE DU PROJET

CD s’inquiète de la possibilité de fonctionner avec des Ipad au Brésil et suggère des ordis portables, qui seraient moins cher.

NOTRE RÉPONSE. Nous demandons des Ipad au lieu de demander de la documentation imprimée comme dans les autres projets du FMEF justement parce que notre projet est sur la littératie médiatique multimodale, et donc, suppose l’utilisation des nouveaux instruments technologigues. Le iPad est l’outil technologique actuel par excellence des multitâches par lequel transite l’ensemble des activités de lecture et d’expression multimodales. En apprenant à manipuler le iPad, les enseignants pourront se familiariser avec toutes ses ressources pour l’enseignement des compétences multimodales (nombreuses applications et fonctions spécifiques à l’appareil). Si nous désirons faire du développement auprès des enseignants brésiliens, il nous apparait essentiel de leur proposer du matériel d’avant-garde, pour lequel nous désirons développer une didactique spécifique. Les applications MAC se multiplient chaque jour et deviennent une ressource inestimable de travail pour les enseignants qui maitrisent cet environnement. C’est toute une culture de l’usage technologique qui vient avec le choix d’un type d’appareil et nous croyons fermement que le développement international passe par le partage de cette expertise entre les nations.

CD dit qu’il y aurait peu de matériel informatique dans les écoles du Brésil

NOTRE RÉPONSE. Le Brésil est un pays en voie de développement et qui, comme tel, a besoin d’aide entre autres au plan éducatif et, en ce qui nous concerne, au plan des TIC. L’UNESCO a d’ailleurs mis sur pied en 2009 un programme de développement de matériel informatique pour les écoles du Brésil (voir http://www.edusud.org/spip.php?article537). Nous ferons affaire avec des formateurs et des enseignants qui commencent donc à utiliser le matériel informatique, mais qui sont peu habitués à le faire, aux dires de nos collègues brésiliennes.

Notre apport à cette visée de l’état brésilien est de soutenir les enseignants dans l’intégration de logiciels accessibles sur les environnements PC, mais aussi sur ceux de MAC. En initiant les enseignants à l’univers du iPad, nous introduisons un outil innovateur pour l’enseignement de la langue française. De nombreux chercheurs anglo-saxons en Amérique du Nord ont déjà vu le potentiel du iPad et mènent des recherches dans des écoles. Il nous apparait difficile de priver les enseignants de FLE de notre projet de nouveaux savoirs technologiques parce que nous jugeons leurs ressources insuffisantes. Le développement passe nécessairement par l’innovation et par l’appropriation des agents du milieu des ressources

VA demande quel est le niveau d’enseignement visé.

NOTRE RÉPONSE : Il s’agit de l’enseignement secondaire public, qui permet l’enseignement de deux langues étrangères, soit le français et une autre.

RP fait un commentaire « priorité au contenu en fonction des milieux d’enseignement »

NOTRE RÉPONSE : nous ne pouvons répondre sans savoir ce que RP veut dire, exactement. Nous visons le secondaire public des environs de Sao Paulo, comme nous l’indiquons dans

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notre projet à la page 11, soit les formateurs et enseignants des villes de Jundiai, Osasco, Sorocaba et Votorantim.

2-LE PROJET : SES buts, objectifs, composantes, implications

DL : inquiétude concernant la libération des enseignants (p. 5)

NOTRE RÉPONSE : Il n’y a pas de libération à demander (comme nous le disons à la page 11, milieu de la page), car, d’une part, la formation a lieu les week-ends avec les enseignants et, d’autre part, l’université de Sao Paulo et l’association (ABEFESP) sont déjà des partenaires actifs dans le perfectionnement de ces milieux. Nous enlèverons donc le mot « libération », qui, à vrai dire, n’a pas sa raison d’être et dont la mention p. 7 résulte de versions antérieures du projet, longuement discuté avec les partenaires brésiliennes

CD : inquiétude concernant l’appui de l’AQEFLS .

NOTRE RÉPONSE. Cette inquiétude est levée grâce à la lettre d’appui de l’AQEFLS transmise le 9 juin à tout le CA du FMEF

VA demande plus de détails sur les objectifs à court et moyen terme

NOTRE RÉPONSE. Nous exposons nos objectifs au point 2.1 (p. 4) de la demande. Nous suivons strictement le libellé de rédaction d’une API du FMEF, qui nous demande de répondre aux questions suivantes : «À quoi sert le projet ? Quels sont les besoins auxquels il souhaite répondre ? Quelles sont les situations problématiques qu’il veut améliorer ? » . Donc, dans ce libellé, on ne nous demande pas de parler des objectifs à court et moyen terme, mais seulement des objectifs généraux du projet. Cependant, à la lecture du projet FLELIMM, on peut voir que les objectifs à moyen terme (pour chacune des deux années du projet) sont, dans le cas de la première année, de former les formateurs de FLE selon nos objectifs généraux et, dans le cas de la deuxième année, de former cette fois les enseignants selon les objectifs généraux du projet.

VA demande de quels milieux proviennent les enseignants de FLE et de quel niveau d’enseignement ils sont.

NOTRE RÉPONSE. Nous avons répondu à ceci plus haut : enseignement secondaire public des petites villes autour de Sao Paulo.

AG se demande si l’ABPFESP est assez outillée (équipements et logiciels) pour mener à terme seule la poursuite de la formation.

NOTRE RÉPONSE Cette association existe depuis 1963, soit depuis plus longtemps que l’AQPF. Les deux collègues brésiliennes y sont étroitement impliquées puisque C. Pietraroia en a été la présidente et que sa collègue H. Albuquerque Costa lui a maintenant succédé. Il s’agit d’une association dynamique qui possède son site Internet (http://www.apfesp.org.br/), sa revue, prépare des « fiches de FLE » et organise des perfectionnements d’enseignants de FLE (stages et « journées », « bains linguistiques », etc) (voir Pietraroia, Synergies, 2009, pp 161-169 et voir également le site Internet pour les différentes activités). Nous n’avons donc aucune crainte sur la poursuite de l’ »œuvre »,

BC : les résultats visés (cf 2.2.2.3) ne sont pas illustrés en termes d’habiletés et de capacités nouvelles a) chez les enseignants ;b) chez les formateurs

NOTRE RÉPONSE La littératie médiatique multimodale, comme nous l’expliquons dans le projet FLELIMM, est un concept en émergence (voir la définition en bas de la p. 4 du projet). Nous parlons bien des habiletés à développer, comme le souhaite BC : elles sont décrites à la p. 6 du projet, dans la section 2.3

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BC : n’a pas vu la part des partenaires dans le budget.

NOTRE RÉPONSE Nous renvoyons le lecteur à l’annexe 1 du présent document, où nous avons présenté la contribution des partenaires sous forme de tableau, afin que la part des partenaires soit plus évidente

RP : se demande quel % du projet est consacré à la formation à la création d’outils multimédia.

NOTRE RÉPONSE. Nous ne pouvons chiffrer cette activité en terme de pourcentage, puisque la didactisation de l’usage des outils multimédias (et multimodaux) accessibles sur les environnements PC et MAC pour l’apprentissage du FLE sera intégrée au processus général de formation, qui comprend diverses activités, ainsi que nous le précisons aux pages 6 et 7 du projet. Sur un total de 32 heures pour les formateurs et de 32 heures pour les enseignants, il est cependant prévisible que cette formation à la création d’outils multimédia prenne près d’une dizaine d’heures

3-LE DÉROULEMENT DU PROJET

RP s’inquiète de l’appui réel de l’AQEFLS.

NOTRE RÉPONSE Cette inquiétude est levée grâce à la lettre d’appui de l’AQEFLS transmise le 9 juin à tout le CA du FMEF.

4-LE BUDGET

RP ne voit pas l’implication financière des bénéficiaires (matériel, transports, temps).

NOTRE RÉPONSE Nous renvoyons le lecteur à l’annexe 1 du présent document, où nous avons présenté la contribution des partenaires sous forme de tableau, afin que la part des partenaires soit plus évidente

RP suggère d’enlever le canon car la salle multimédia en est équipée

NOTRE RÉPONSE Si le CA du FMEF insiste pour que nous enlevions le canon, nous le ferons, mais nous avons besoin, comme nous le mentionnons dans notre demande (p. 10, milieu de page), d’un canon portatif « à déplacer dans les écoles » et celui de l’ABPFESP » est fixé au plafond de la salle de formation.

RP dit que ne fournir qu’une seule copie de chaque logiciel revient à faire la promotion de logiciels étrangers au Brésil

NOTRE RÉPONSE Les logiciels d’enseignement du français sont conçus dans les pays francophones, et non au Brésil. Nous voulons faire connaître, par ce projet, l’expertise québécoise en logiciels à des formateurs et enseignants qui souvent, ne connaissant que les logiciels venus de France. Par ailleurs, nous désirons mieux comprendre cette remarque de RP. Nous avons besoin des logiciels mentionnés dans l’annexe 3 du FLELIMM pour faire de la formation d’enseignants et de formateurs. Il est bien évident que nous n’achèterons qu’une copie de chaque logiciel pour en analyser les possibilités avec les enseignants et formateurs. Si ceux-ci les jugent utiles, l’ABPFESP, qui assure la continuité du projet, comme nous l’avons souligné dans notre demande, veillera à en acheter d’autres.

RP dit que la fourniture des Ipad est en contradiction avec l’énoncé « la partie brésilienne se charge des aspects proprement liés aux tics »

NOTRE RÉPONSE Lorsque nous disons que l’équipe brésilienne s’occupe de l’initiation aux différents outils TIC (p. 6 du projet), il s’agit, comme on le voit dans cette page 6 d’une répartition « des activités », et non d’une répartition des « achats » à faire.

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RP ne voit pas pourquoi on demande l’hébergement, car dans le projet FMEF-Haïti, Haïti a fourni l’hébergement.

NOTRE RÉPONSE Nous demandons seulement la moitié de l’hébergement de Nathalie Lacelle, car, si la subvention FMEF est obtenue, l’UQTR pourra éventuellement verser l’autre moitié. (Cf annexe 1 pour voir ce que fournit le partenaire brésilien). Par ailleurs, le cas haïtien est hors norme, la personne envoyée ayant dû loger dans des conditions précaires, vu la pauvreté du pays : nous ne croyons pas qu’il doive servir d’exemple.

BC dit qu’Il ne voit pas comment les partenaires brésiliens contribuent au budget (remarque également faite plus haut, p. 2, par BC)

NOTRE RÉPONSE Nous renvoyons le lecteur à l’annexe 1 du présent document, où nous avons présenté la contribution des partenaires sous forme de tableau, afin que la part des partenaires soit plus évidente

LS dit que les frais de déplacement sont un problème pour le FMEF et qu’il faudrait les réduire.

NOTRE RÉPONSE

Nous pourrions essayer d’aller chercher auprès d’autres organismes l’argent nécessaire au transport, mais il y a à cela des inconvénients, en plus des impondérables:

a)le résultat de ces demandes seraient aléatoires. On ne peut en effet demander à nos organismes habituels de nous subventionner, car ils ne subventionnent que des projets scientifiques et non des projets d’intervention et de développement comme le nôtre.

b)si nous pensons à un généreux donateur privé, il faudra faire des démarches supplémentaires, qui risquent de ne pas aboutir, retardant d’autant la réalisation du projet. Les collègues brésiliennes sont disponibles actuellement et ne le seront peut-être plus dans un an ou deux, de même que les professeures québécoises impliquées.

Par ailleurs, si le FMEF refuse toute aide du côté des déplacements, il est bien évident que le projet tombe à l’eau.

AG se demande si d’autres organismes subventionneront les frais de déplacement et les frais d’acquisition d’équipement

NOTRE RÉPONSE Comme cette remarque recoupe ce qui a été dit dans la question précédente (un organisme scientifique, entre autres, ne subventionnera jamais un projet de ce type), nous y renvoyons le lecteur.

VA se demande s’il y a un budget d’hébergement des sept formateurs

NOTRE RÉPONSE Nous ne l’avons pas demandé car il n’est pas nécessaire, ces formateurs brésiliens vivant dans la région de Sao Paulo

CD trouve le projet « dispendieux » et voudrait ne financer que pour un an et reconduire la subvention si les objectifs sont atteints.

NOTRE RÉPONSE

Le projet n’est pas « dispendieux », selon nous, car contrairement aux projets FMEF habituels, il s’étale sur deux ans. Il faut donc voir que c’est un projet qui, de ce point de vue, se classe dans la bonne moyenne et même en dessous du coût des projets FMEF. La remarque demandant de scinder la somme demandée et de rendre l’octroi de la 2e partie conditionnelle à l’atteinte des objectifs de la première année nous semble bizarre, car les deux phases du projet (et donc les deux années) sont intimement liées. À quoi servirait-il de ne subventionner que la formation des formateurs sans s’assurer qu’ils formeront les enseignants ? De plus, nous savons que si

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jamais nos deux collègues brésiliennes (consultées à toutes les étapes de la demande FMEF) étaient confrontées à une demande de ce genre, elles ne se lanceraient jamais avec nous dans ce projet. Mentionnons enfin que nous nous sommes engagées (cf p. 12 de la demande) à remettre un rapport annuel d’étape pour tenir les membres du CA du FMEF de l’avancée des travaux.

DL demande quels frais sont assumés par les associations et veut des % par rubrique, avec des graphiques.

NOTRE RÉPONSE Nous présentons en annexe A au présent document une ventilation des dépenses par chaque partenaire et par rubrique pour répondre à la fois à DL et à RP( plus bas, point suivant)

5-LES RETOMBÉES

DL voudrait connaître le nombre d’enseignants impliqués dans le projet.

NOTRE RÉPONSE Nous parlons de ce nombre p. 11 de la demande : il s’agit de 20 enseignants.

DL et AG voudraient en connaître plus sur « l’implantation dans le milieu ».

NOTRE RÉPONSE. Notre projet prévoit la formation des formateurs (1e phase) et ensuite la formation des enseignants (2e phase) en littératie médiatique multimodale appliquée au FLE. À terme au bout des deux ans du projet,ces formateurs et enseignants formés par notre équipe auront pris connaissance de la nature et des exigences de la littératie médiatique, auront manipulé et même créé des scénarios didactiques multimodaux en FLE. C’est exactement ce que nous décrivons dans le projet. Les sept formateurs sont là, dans la 2e partie du projet pour s’assurer que les enseignants inscrivent ces pratiques dans leurs classes et le rôle de l’APFESP est également là pour assurer le suivi de cette implantation une fois les deux ans du projet FLELIMM terminées.

CD s’interroge sur les retombées possibles et sur la présence de matériel informatique dans les écoles pour assurer la suite

NOTRE RÉPONSE Nous avons parlé des retombées dans le texte du projet : formation de formateurs (pour assurer le suivi, entre autres) et d’enseignants (pour continuer à utiliser les démarches et outils du projet) à la littératie médiatique multimodale en FLE, le tout dans une optique de favoriser le développement de l’enseignement du français au Brésil. Nous avons prévu laisser le canon et les Ipad au Brésil (en les confiant à l’APFESP) dans ce but, comme nous le mentionnons dans la demande (p. 10 de la demande).

LS suggère de penser en termes de retombées sur d’autres associations

NOTRE RÉPONSE Nous avons effectivement prévu ce point (voir le texte de la demande , p. 13), ces échanges se faisant via les sites web des associations, dont le site de l’APFESP et celui de l’AQEFLS, qui sont nos partenaires. Il est prévisible, à moyen terme, que d’autres associations soient contactées via la FIPF pour poursuivre le dialogue sur le sujet

BC s’inquiète de subventionner des « acquisitions matérielles »

NOTRE RÉPONSE. Comme mentionné plus haut, les achats d’outils électroniques et de logiciels remplacent les habituels achats (ou publications), selon les projets FMEF) de documents imprimés. Il est à prévoir que le projet, en raison justement de la facilité des échanges de documents numériques qu’il permettra à terme entre les différents enseignants de FLE, aura plus de répercussion dans la sphère des enseignants de FLE, qu’un simple projet de publication d’imprimé, qui, souvent, n’est lu que par quelques centaines d’enseignants.

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RP voudrait voir les retombées à long terme du projet et l’exportation via Internet

NOTRE RÉPONSE Nous expliquons en page 13 du projet et dans la lettre d’appui de l’AQEFLS ce point précis.

6-L’ÉVALUATION GLOBALELE DU PROJET (***ici, on ne traitera que des éléments nouveaux que les évaluateurs ajoutent à leurs critiques)

RP veut un partage chiffré des coûts financiers

NOTRE RÉPONSE Nous renvoyons le lecteur à l’annexe 1 du présent document, où nous avons présenté la contribution des partenaires sous forme de tableau, afin que la part des partenaires soit plus évidente

RP dit que les apprenants de FLE brésiliens ne proviennent pas de la classe défavorisée

NOTRE RÉPONSE. Comme mentionné plus haut (p. 1, dans la réponse à VA sur le contexte), le français est la 2e langue étrangère apprise au Brésil (après l’anglais) dans les écoles secondaires publiques. Il ne s’agit pas d’une langue élitiste. Ainsi que le dit Dahlet (2009, Synergies, p. 171)

le français demeure bien présent comme deuxième langue étrangère après l’anglais, dans la scolarité des deux états les plus importants, São Paulo où 7 000 élèves étudient le français dans le secondaire public, et Rio où ce sont 80 000 élèves qui continuent à l’apprendre, ainsi que dans le District Fédéral et en Amapa, État frontalier de la Guyane, qui compte 22.000 apprenants de français, dont 20.000 dans les 110 collèges publics (sur un total de 200) où son enseignement est obligatoire.

Il existe aussi un enseignement du français dans les collèges privés, mais ce ne sont pas les enseignants de ce milieu que nous visons dans le projet

Nous présentons en annexe A page suivante une ventilation des dépenses par chaque partenaire et par rubrique pour répondre à la fois à RP et à DL (plus haut, point budget)

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ANNEXE A : TABLEAU DE LA VENTILATION DES DÉPENSES PAR PARTENAIRE

Poste budgétaire Demandé au FMEF Assumé par Brésil (APFESP et USP)

Assumé par autres partenaires

Matériel didactique et outils technologiques (5 IPad= 3,500$ ; un canon amovible= 800$ ; logiciels= 790$)

5,090$ *fournit un canon fixe dans le local USP (estimation 1000$)

Documents divers pour les formateurs

140$

Déplacements des 7 formateurs

720$ (1e phase du projet)

720$ (2e phase du projet)

Déplacements des 20 enseignants

2400$ (2e phase du projet)

Hébergement des productions du projet FLELIMM sur site Internet

Assumées par l’AQEFLS (non chiffrées)

Déplacement et hébergement de l’équipe québécoise au Brésil

N. Lacelle : avion et hébergement/repas octobre 2011 : 2700$

M. Lebrun : avion et hébergement/repas avril 2012: 2700$

N. Lacelle : hébergement/repas assumés par l’USP : 1500$ en octobre 2012

N. Lacelle : avion octobre 2012 : 1200$ assumés par l’UQTR

Locaux et repas L’APFESP et l’USP fournissent les locaux (contribution non chiffrée) et repas des Brésiliens :20X4 pr enseignants et 7X8 pr formateurs=136 repas X8$=1088$

Rétribution des 7 formateurs

L’USP fournit une somme minimale de 100$ par formateur pour chaque période de la recherche (soit 200$X7= 1400$)

Suivi du projet Après la 2e phase du projet, L’APFESP en assure le suivi (contribution non chiffrée)

TOTAL 13750$ 5708$ 1200$ (+dépenses reliées à la mise sur de l’AQEFLS non chiffrées)

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