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Argumentaire UMP - Ministère de l'Intérieur : derrière le discours de fermeté, la réalité du laxisme de la gauche
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> ARGU FLASH < 29 janvier 2013
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : DERRIÈRE LE DISCOURS DE FERMETÉ, LA RÉALITÉ DU LAXISME DE LA GAUCHE
1°) Vendredi 18 janvier 2013, Manuel Valls est revenu sur les chiffres de la délinquance pour
l’année 2012, rendus publics par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses
pénales (ONDRP). Manuel Valls a refusé de donner un chiffre unique de la délinquance sur
l’ensemble de l’année. Ce qui est inédit, comme s’il voulait maquiller quelque chose. Il a
aussi invoqué la nécessité de changer l’appareil statistique.
Cette volonté de ne pas s’appesantir sur les chiffres montre que Manuel Valls veut éviter à
tout prix les comparaisons avec les années 2002-2012 (recul de 17% de l’insécurité durant
10 ans de gouvernements de droite) et combien il tente de s’exonérer de toute
responsabilité dans l’explosion de la délinquance, constatée depuis l’arrivée de la gauche
au pouvoir.
Car la réalité des chiffres est sans appel, sur l’ensemble de l’année 2012 :
les tentatives d'homicides sont en forte hausse (+ 11% en zone police et + 34,6% en
zone gendarmerie),
les cambriolages d’habitations principales ont augmenté de 4,7% en zone police et de
14,7% en zone gendarmerie,
les violences ont fait 16 000 victimes de plus en un an, leur taux d'élucidation a chuté
de 60% à 58% etc.
Dans le détail, on observe que cette augmentation est due à un recul de la sécurité depuis
l’élection de François Hollande : de janvier à juin à 2012, dont 5 mois de gouvernement de
droite, il y a eu 68 000 victimes de moins par rapport à 2011. A l’inverse, de juillet à
décembre 2012, c’est-à-dire 6 mois de gouvernement de gauche, il y a eu 45 000 victimes
de plus par rapport à la même période en 2011...
Tout cela ne doit rien au hasard. Depuis leur arrivée au pouvoir, les ministres du
gouvernement Ayrault multiplient les déclarations visant à instaurer un climat d’impunité,
à réhabiliter la culture de l’excuse et à saper l’autorité des forces de l’ordre : imbroglio sur
le récépissé pour les contrôles d’identité, rejet de la solution carcérale, débat sur la
dépénalisation du cannabis et ouverture de salles de shoot, suppression des tribunaux
correctionnels pour mineurs récidivistes, des peines-plancher et de la rétention de sûreté…
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2°) La même volonté de masquer la réalité est à l’œuvre en ce qui concerne la lutte contre
l’immigration irrégulière.
Manuel Valls s’est targué du fait qu’en 2012 le nombre d'éloignements d’immigrés en
situation irrégulière a été supérieur à celui de 2011 : laissant ainsi croire que la gauche serait
plus ferme que la droite…
Cette présentation des chiffres est fallacieuse. S’il est vrai qu’on a enregistré plus de 36 000
expulsions de clandestins en 2012, cela ne doit pas grand-chose à Manuel Valls.
Quand on étudie les chiffres dans le détail, on s’aperçoit qu’il y a eu environ 20 300
expulsions sous Nicolas Sarkozy. Puis 16 500 sous François Hollande, soit une baisse de
près de 20% en quelques mois… En clair la lutte contre l’immigration illégale s’est
fortement relâchée depuis l’élection de François Hollande.
Ces chiffres sont corroborés si on regarde les infractions aux conditions générales d’entrée
et de séjour des étrangers en 2012 qui ont baissé de près de 30% entre le 1er semestre et le
2nd semestre, ce qui traduit un désengagement réel de la part de la gauche.
Cela n’a rien d’étonnant car, depuis mai 2012, Manuel Valls a multiplié les mesures visant à
ouvrir les vannes de l’immigration, en particulier l’immigration illégale : arrêt des
placements en centres de rétention administrative pour les familles de clandestins ;
suppression de la franchise de 30 € pour bénéficier de l’aide médicale d’Etat (AME) qui crée
un appel d’air pour l’immigration irrégulière ; baisse de plus de 50% du coût d’un visa pour
obtenir un titre de séjour ; assouplissement des critères de naturalisation...
3°) La manipulation des chiffres ne doit tromper personne : face à la délinquance, comme
face à l’immigration irrégulière, la gauche n’agit pas avec fermeté. Au contraire : elle fait
preuve d’un laxisme qui se traduit d’un côté par une explosion de l’insécurité depuis juin
2012, et de l’autre par un recul des expulsions de clandestins depuis l’élection de François
Hollande.
Ce laxisme est dangereux, car la faillite de l’autorité de l’Etat et l’irrespect de la loi
fragilisent la cohésion nationale.