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Association dilatation des bronches et asthme sévère

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Page 1: Association dilatation des bronches et asthme sévère

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A69

de longue durée d’action. Soixante-quinze pour cent des patientsdu groupe B étaient sous corticothérapie inhalée associée auxbronchodilatateurs de longue durée d’action et 25 % sous corti-cothérapie inhalée seule. 7 % des patients du groupe A étaientcontrôlés versus 40 % du groupe B (p = 0,001).Conclusion L’asthme du fumeur semble plus sévère que celui dunon-fumeur et le contrôle est plus difficile du fait que le tabacentretient l’inflammation bronchique et diminue l’efficacité de lacorticothérapie.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.460

201Association dilatation des bronches etasthme sévèreD. Bejar , I. Bachouch , F. Chermiti , S. Taktak , A. Chtourou ,S. FennicheHôpital A. Mami, Pavillon IV, Ariana, Tunisie

L’asthme et les dilatations des bronches (DDB) peuvent coexisterchez plusieurs malades et il a été démontré que les DDB peuventcontribuer à un asthme sévère difficile à contrôler.Afin d’identifier les caractéristiques cliniques et le profil évolutifdes patients (pts) présentant un asthme associé à des DDB, nousavons mené une étude rétrospective entre 1995 et 2014 incluant20 patients présentant un asthme associé à des DDB (confirmés parscanner thoracique).Tous les pts étaient de sexe masculin du fait du mode de recru-tement de notre service. L’âge moyen était 42 ans (entre 23 et75 ans). Dix pts étaient tabagiques. Chez 12 pts l’asthme était diag-nostiqué avant les DDB. Les deux pathologies étaient diagnostiquéessimultanément dans 8 cas. Les comorbidités associées étaient : rhi-nite allergique (n = 4), reflux gastro-œsophagien (n = 2) et diabète(n = 3). Tous les pts avaient un asthme classé persistent sévère (selonGINA). L’asthme était contrôlé dans 5 cas, partiellement contrôlédans 3 cas et non contrôlé dans 12 cas. Le scanner thoracique avaitmontré des DDB localisés dans 10 cas et des DDB diffuses dans10 cas. Au cours du suivi des malades, sept pts avaient présentéun asthme aigu grave avec hospitalisation en réanimation. La fré-quence d’hospitalisation pour chaque patient était en moyenne 2fois par an (entre 1 et 5). La surinfection bronchique était la causela plus fréquente d’exacerbation d’asthme (n = 17), avec isolementd’un germe résistant dans 3 cas. Quatre pts avaient développé uneinsuffisance respiratoire chronique.Les DDB peuvent coexister avec l’asthme. La reconnaissance deleurs complications avec un traitement optimal permet un meilleurcontrôle de l’asthme.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.461

202Prévalence de l’obésité dans lamaladie asthmatique et sa relationavec la sévérité et le contrôle de lamaladie asthmatiqueR. El Bey , A. Berraies , B. Hamdi , B. Melki , J. Ammar ,A. HamzaouiService de pneumologie, pavillon B, hôpital Abderrahmen MamiAriana, Tunis, Tunisie

Introduction L’obésité et l’asthme sont des maladies à forte pré-valence dans le monde. Le rôle de l’obésité dans le contrôle de lamaladie asthmatique reste peu déterminé.

But Étudier en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC) lescritères démographiques, cliniques, spirométriques et le niveau decontrôle de l’asthme.Méthodes Étude rétrospective portant sur 65 patientes. L’obésitéest définie par un IMC ≥ 30 kg/m2. Deux groupes de patients ontété formés selon leurs IMC : groupe 1 (28 cas d’IMC < à 30 kg/m2) etgroupe 2 de 37 d’IMC ≥ à 30 kg/m2.Résultats L’âge moyen était de 41,2 ans (21 à 64 ans) dans legroupe 1 vs 54,3 ans (27 à 79 ans) dans le groupe 2, toutes lespatientes étaient des femmes dans les deux groupes. L’IMC moyenétait de 24,5 ± 2,7 kg/m2 (18 à 29 kg/m2) dans le groupe 1 vs37,2 ± 6 kg/m2 (30 à 56 kg/m2) dans groupe 2. Il y avait une corréla-tion significative entre l’IMC et l’âge (p = 0,01). L’asthme persistantsévère était constaté chez 64,8 % des patients obèses vs 53,6 %des patients non obèses. Soixante-huit pour cent des patientesobèses étaient partiellement ou totalement contrôlées vs 64,3 % despatientes non obèses. Il n’y avait pas de différence statistique entreles patientes contrôlées et les autres par rapport à l’IMC (p = 0,782).Conclusion Les données actuelles sont en faveur d’un lien nonseulement entre fréquence de l’asthme et obésité mais aussi entresévérité ou mauvais contrôle de l’asthme et surpoids. Dans notreétude, seule une corrélation significative a été retrouvée entrel’obésité et l’asthme en fonction de l’âge. Des études longitudi-nales sont nécessaires pour comprendre la relation entre l’asthmeet l’obésité.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.462

203L’asthme difficile : profil clinique etfacteurs favorisantsD.J. Terfani , M. Belahcen , F. Kdri , K. Djebri , H. Boushaba ,S. LellouService de pneumologie, EHU, Oran, Algérie

L’asthme difficile est défini par la résistance au traitement opti-mal, il peut être responsable d’un véritable handicap respiratoireet d’une augmentation du risque de la mortalité par asthme.Nous proposons une étude rétrospective portant sur 48 dossiersde patients suivis pour asthme difficile à contrôler depuis plusd’un an. Il s’agit de 6 hommes et 42 femmes, l’âge moyen estde 35 ans avec des extrêmes d’âge (19—60 ans). La durée moyenned’évolution de l’asthme est de 14 ans (3—40 ans), des antécé-dents d’asthme aigu grave sont notés chez 15 patients (31 %), lenombre moyen d’exacerbation est de 4/patient/an (2—7), l’asthmeest allergique chez 52 % des patients, les acariens sont les aller-gènes les plus fréquents. Les principaux facteurs de mauvaiscontrôles sont : la mauvaise observance thérapeutique (55 %), larhinite (30 %), l’obésité (16 %), le reflux gastro-eosophagien (10 %),le SAOS (8 %), le tabagisme (6 %), les facteurs hormonaux (4 %).Les corticoïdes inhalés à forte doses sont prescrits dans 70 %des cas, ils sont associés à des B2 agonistes de longue duréd’action (61 %), à la théophylline (25 %). Les antileucotriènes (25 %).Le caractère difficile de l’asthme est découvert le plus souventau cours d’un suivi spécialisé. Dans cette situation, il convientde développer une stratégie originale en essayant d’éliminer lesdiagnostics différentiels ou les associations morbides, d’apprécierl’observance thérapeutique et de proposer des schémas thérapeu-tiques adaptés à la sévérité afin d’améliorer le contrôle de lamaladie.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.463