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ATTENTAT- INTRUSION EXTERIEURE : PREVENIR …web.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r32364_61... · personnes extérieures, des sous-traitants se trouvant hors de leur

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ATTENTAT- INTRUSION EXTERIEURE : PREVENIR ET AGIR

Pour éviter au maximum le risque attentat-intrusion extérieure : respecter

scrupuleusement les consignes Vigipirate telles que : - faire assurer l’accueil par un adulte - possibilité d’un contrôle visuel des sacs - vérification systématique de l’identité des personnes étrangères à l’établissement

(avec tenue d’un registre des entrées et des sorties) - éviter que les élèves attendent l’ouverture des portes de l’établissement sur la voie publique - éviter tout attroupement aux abords de l’établissement - assouplir les horaires d’entrées et de sorties pour mieux contrôler les flux d’élèves

(tenir compte de l’heure d’arrivée des premiers transports scolaires pour le matin et de l’heure de départ des derniers transports scolaires après la fin des cours ; mise en place d’études et/ou d’activités périscolaires)

- en lycée, aménager des zones spécifiques dans les espaces extérieurs au sein de l’établissement pour éviter que les élèves sortent pendant la journée. - demander aux familles de ne pas s'attarder devant les portes d'accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants. - interdire le stationnement des véhicules aux abords de l’établissement

mais aussi :

- Veiller à ce que les élèves ne laissent pas traîner leurs sacs et aux colis suspects ; un intrus peut utiliser cette opportunité pour y dissimuler un engin explosif ;

- Etre vigilant : repérage (allées et venues, observation prolongée) par des personnes extérieures, des sous-traitants se trouvant hors de leur zone et de leurs horaires d’intervention, de personnes semblant faire du repérage à l’intérieur ou aux abords de l’établissement, comportement intrigant (nervosité, regard fuyant, sudation+), voire inhabituel s’il s’agit d’un membre de la communauté scolaire, vêtements (formes, cohérence avec saison et gabarit individu), véhicule suspects (stationnement prolongé, comportement des occupants, moteur tournant) ; - Signalement d’un changement de comportement (signes de radicalisation) d’un membre de la communauté scolaire ; - Utiliser des sacs transparents pour les poubelles des parties communes ; - Eviter d'afficher le planning d’occupation des salles sur leurs portes d’accès (plutôt donner un classeur des plannings par secteur aux personnels d’entretien) ; - Poser des films type miroir sans tain ou dépolis sur la partie inférieure de la surface des vitrages extérieurs du rez-de-chaussée et sur les vitrages des salles donnant sur des couloirs ou des coursives (impossibilité de voir, de l’extérieur, si des salles sont occupées, possibilité pour les films type miroir sans tain de contrôle visuel sur l’extérieur par les personnes occupant la salle) ; - Installation d’une vidéosurveillance sur les entrées dans l’enceinte de l’établissement, non visibles depuis l’accueil ou la direction. Sorties scolaires- Voyages scolaires – Manifestations Tous les voyages scolaires doivent faire l'objet d'une information préalable auprès de l'IA-DASEN. En lien avec les rectorats et les préfets, l'autorité académique pourra interdire un voyage si les conditions de sécurité ne sont pas remplies. Déplacements scolaires à l’étranger : consulter préalablement le site du Ministère des Affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

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En cas d’événement, d’une manière générale - rester calme pour ne pas communiquer son stress ; - être attentif à tout ce que l’on voit et l’on entend et mémoriser tout indice qui pourra être utile aux forces de police : lieu où l’on était, nombre de personnes avec soi, nombre et situation d’éventuels blessés, nombre de coups de feu entendus, nombre de suspects aperçus, encore présents dans l’établissement au moment où l’on témoigne, déplacements des intrus éventuellement visualisés ou supposés si on les a seulement entendus, description du ou des intrus (taille, corpulence, couleur de peau, type, traits particuliers, tatouage, couleur des yeux, des cheveux, port d’une barbe, d’une moustache, démarche, voix, habillement (type, couleur, couvre-chef ), nombre et type(s) d’arme(s) en sa possession +), etc. ;

- dans tous les cas le Préfet est l’autorité qui prend les décisions via les forces de l’ordre ; tout le monde doit donc obéir aux consignes de ces dernières. Jusqu’à ce que les forces de l’ordre donnent des consignes par quelque moyen que ce soit, le chef d’établissement est le directeur de crise. S’adapter à la situation et d’abord connaître son établissement En cas d’intrusion une situation complexe peut se présenter : - individu dans un espace ouvert et individu dans un bâtiment ; - présence de personnes de la communauté scolaire dans des couloirs sans accès à des salles car fermées durant les pauses ; - individu armé déclenchant l'alarme incendie, ou un engin explosif ou incendiaire ou diffusant un gaz toxique ; - etc. Dans ces conditions le chef d’établissement pourra peut-être difficilement donner une consigne qui s’applique à tout le monde en même temps voire n’aura pas la possibilité de diffuser un signal d’alerte. Il pourra donc ne pas y avoir qu’un seul type de réflexe à mettre en œuvre au même moment dans le même établissement. Chacun devra faire le choix, selon le lieu de perception ou de signalement de l’intrus et la distance qui le sépare de celui-ci , ou de rentrer dans un bâtiment et de s’enfermer dans des salles si l’on peut y pénétrer+ou de s’échapper par l’issue extérieure la moins exposée, la plus proche, pas forcément par celle qui est prévue en cas d’alerte incendie, et ne débouchant pas sur un espace-piège où d’autres tireurs seraient en embuscade, voire si l’on est isolé et sans possibilité de s’échapper ou de s’enfermer, de s’abriter-se cacher derrière un obstacle solide. Réactivité, initiative, choix pertinent, reviendra à chacun, et prioritairement aux personnels se trouvant avec des d’élèves, si la situation se révélait soudaine, complexe et si des situations différentes se présentaient au sein de l’enceinte d’un établissement. Aussi pouvoir s’adapter à une situation créée par une intrusion armée nécessite d’abord de connaître :

- son environnement : topographie de l’établissement, abords publics et privés, agencement des bâtiments et de leurs salles, aménagement des salles, situation des issues, itinéraires, lieux de confinement et caches possibles, situation des murs porteurs dans les salles, parois vulnérables, mobilier utilisable pour se barricader et se protéger ;

- les moyens d’alerte de l’établissement ; - les réflexes à mettre en œuvre ;

- les personnes à contacter pour un signalement, pour des secours ;

La signalétique « Attentat-intrusion intérieure » voire « PPMS mise à l’abri simple ou confinement NRBC » ne comportera pas de plans pour éviter de renseigner les intrus sur les lieux où les personnes se protègent.

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Alerter : - En l’absence d’alerte, si l’on est témoin d’une scène (suspect visualisé, personnes qui manifestement s’échappent en courant), coups de feu ou cris entendus, se mettre tout de suite à l’abri. - Si l’on est le premier témoin : après s’être mis à l’abri, dès que possible téléphoner à la Direction ou déclencher l’alerte avec commande décentralisée si l’on en a la possibilité puis (la priorité est de faire en sorte que les personnes proches puissent se mettre à l’abri) aux forces de l’ordre et de secours (17, 112). - Si l’on est dans un bureau de la Direction, transmettre immédiatement la communication au Chef d’établissement (ou un responsable si absence) qui donne l’alerte et avertit les forces de l’ordre et les secours (idem pour un Directeur d’école joint alors qu’il est dans une salle de classe). - Ne pas utiliser l’alerte PPMS confinement NRBC, ni l’alerte incendie car les conduites à tenir et le mode de gestion de crise sont différents.

- Ne pas utiliser un moyen d’alerte nécessitant le déplacement d’une personne (ex. corne de brume) car ce serait la mettre en danger dans ces circonstances.

- Utiliser, selon les circonstances :

- un signal sonore ou un message vocal codé amplifié à commande centralisée et décentralisée via GSM, pour chaque type de réflexe (s’échapper de façon silencieuse – s’enfermer de façon barricadée et silencieuse), déclenché sans se mettre en danger ; voix à destination des personnes situées à proximité si les circonstances le permettent (ne pas se faire repérer)

- un mode discret par talkie-walkie avec appel simultané d’urgence, par envoi d’un SMS collectif ou d’un appel téléphonique identifiable, à tous les personnels (nécessité que tous les personnels aient en permanence leur téléphone portable activé, en mode discret et posé sur le bureau avec écran visible pour les enseignants) ;

- un mode silencieux (pouvant doubler le mode discret) par message arrivant sur l’écran de l’ordinateur des professeurs dans les salles de classe par Intranet et masquant l’affichage en cours (nécessité que tous les enseignants au moins soient connectés de façon permanente sur le réseau Intranet) , pour chaque type de réflexe (s’échapper de façon silencieuse / s’enfermer de façon barricadée et silencieuse) un réseau de signaux lumineux à commande centralisée et décentralisée via GSM, déclenché sans se mettre en danger

Les deux dernières modalités utilisant le réseau téléphonique ou informatique (mode discret, mode silencieux) nécessitent que des listes de diffusion et des messages rédigés soient déjà prêts afin d’alerter le plus rapidement possible dans ce type de situation d’urgence.

- En cas d’utilisation d’un téléphone portable, effacer les messages et les appels au fur et à mesure, afin d’éviter qu’un intrus récupérant le téléphone puisse connaître les coordonnées des destinataires Les réflexes : s’échapper – s’enfermer – s’abriter-se cacher : Au déclenchement des faits ou d’une alerte : - analyser l’environnement dès l’apparition de la menace, localiser si possible la zone où se trouve l’individu ou le groupe d’individus afin de déterminer la conduite à tenir : s’échapper ou s’enfermer ou à défaut s’abriter-se cacher le plus vite

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possible derrière un obstacle solide (mur, pilier) et s’y recroqueviller en protégeant sa tête si une issue donnant sur l’extérieur ou dans une salle n’est pas immédiatement accessible : - en cas d’explosion, se jeter à terre en s’allongeant et en se protégeant la tête avec ses mains ; ouvrir la bouche pour limiter les effets de surpression ; puis se protéger sous un abri ou en fuyant ; - les adultes présents, quel que soit leur statut, prennent les élèves en charge et donnent les consignes ;

- dès que l’on est en sécurité, se mettre en contact avec les personnes ressources de l’établissement ; - dès que l’on est en sécurité, appeler les services de police ou de gendarmerie: décliner sa qualité, décrire la situation le plus précisément possible (nombre d’individus, localisation, type d’armes) ;

s’échapper de façon silencieuse ( d’après choix n° 1 – Guide d’élaboration du PPMS – page 13) Condition 1 : être certain que l’on a identifié la localisation du danger ; Condition 2 : être certain de pouvoir s’échapper sans risque et sans être repéré (rencontre avec un autre tireur en embuscade, sortie débouchant sur un espace-piège comme une impasse, établissement enserré dans un îlot d’habitations, sorties laissant peu d’échappatoires, espaces ouverts sans obstacles derrière lesquels s’abriter, repérage du groupe, même silencieux, à cause du bruit des pas dans des escaliers+). Dans tous les cas : • prendre la sortie la moins exposée et la plus proche en utilisant un itinéraire connu ; • avant de sortir, après ouverture de la porte extérieure, vérifier l’absence d’un tireur en embuscade • s’éloigner le plus possible de la zone de danger voire en se dispersant (des personnes restant groupées peuvent être plus facilement vulnérables que des individus se dispersant) ; • si l’on porte un sac à dos, le conserver (protection) ; • observer un silence absolu y compris durant les déplacements (pour ne pas se faire repérer); • réduire son exposition (marcher « à quatre pattes », ramper ) en passant devant des ouvertures (fenêtres) ; • suivre les directives des services de secours et des forces d’intervention ; • signaler la localisation des victimes éventuelles ; • signaler l’emplacement du point de rassemblement éloigné de la potentielle zone de danger – point éventuellement fixé à l’avance, de façon orale seulement, pour le regroupement des personnes dispersées- (attention : un groupe resté proche de la zone de danger représente une cible facile). • effacer les appels et les messages au fur et à mesure, pour éviter qu’un intrus récupérant le téléphone, connaisse les destinataires Cas particuliers : - en cas de regroupement de personnes dans un même lieu, voire dans des salles entièrement vitrées (salles de restauration par exemple au moment des repas) où il est difficile de s’enfermer et de se protéger d’intrus armés se dirigeant vers les façades vitrées, on optera si possible soit pour une fuite vers l’extérieur (s’échapper),

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soit pour un compartimentage (ventilation du grand groupe dans plusieurs salles où l’on s’enfermera) . Cela nécessite d’anticiper cette situation et d’avoir envisagé de s’échapper ou l’orientation vers d’autres salles par des portes situées à l’opposé des façades vitrées (portes des lieux de préparation des repas par exemple) ou de l’approche des intrus armés. - si l’on est à découvert et l’objet de tirs d’un intrus, courir en zig-zag et en se courbant jusqu’à un obstacle-abri (arbre, roue avant d’un véhicule,+) derrière lequel on se recroquevillera ; s’enfermer de façon barricadée et silencieuse ( d’après choix n° 2 – Guide d’élaboration du PPMS – page 13) • si l’on n’est pas déjà dans une salle avec des élèves, s’enfermer avec eux dans le(s) local (-aux) le(s) plus sûr(s) déjà identifiés et à proximité immédiate (éviter les lieux entièrement vitrés où se dissimuler est difficile ou le regroupement de plusieurs classes dans un même lieu ce qui accroît le nombre potentiel de victimes – voir § précédent-) ; • dès l’entrée dans une salle de refuge, visualiser tout ce qui peut permettre de se barricader, se protéger, de s’échapper par une fenêtre si l’intrus réussissait à entrer, situer dans sa tête la sortie de secours la plus proche, être attentif aux bruits pouvant indiquer un éloignement de l’intrus ; • verrouiller les portes puis former des obstacles devant les portes, de la façon la plus silencieuse possible, en plaçant des éléments encombrants (armoires, bureau+) ; placer deux rangées de bureaux au plus près du mur contigu au couloir et/ou d’une façade extérieure si elle est totalement vitrée ; • fermer, si présents, et prioritairement au rez-de-chaussée, les rideaux intérieurs en tissu ou les stores vénitiens voire les volants roulants, mais savoir que des volets roulants fermés peuvent transformer une salle en piège si les ouvertures ne sont pas pourvues de barreaux et que la manœuvre et son bruit peuvent attirer l’attention d’un intrus ; • mettre son téléphone portable sur silencieux et sans vibreur ; • couper le son des appareils munis de hauts-parleurs ; • éteindre les lumières et les ordinateurs (Pb luminosité écrans repérable); • observer un silence absolu pour toute la durée du confinement (pour ne pas se faire repérer); • demander que l’on s’allonge contre des murs porteurs en s’éloignant des portes, des murs non porteurs côté couloirs et d’une façade entièrement vitrée, derrière deux rangées de bureaux couchés, plans de travail orientés du côté vulnérable et sous les autres éléments du mobilier ; • si l’on a un sac à dos, l’enfiler avant de s’allonger (protection) ; • rester proche des personnes manifestant un stress et les rassurer en caressant doucement leur dos ; • si possible, une fois les personnes enfermées, entrer et maintenir le contact avec les services de police et de gendarmerie pour signaler la localisation exacte, le nombre de blessés et le nombre de réfugiés ; • effacer les appels et les messages au fur et à mesure, pour éviter qu’un intrus récupérant le téléphone, connaisse les destinataires • attendre les consignes des forces d’intervention pour quitter les lieux. Lorsque la sortie est autorisée par les forces de police ou si l’on a pu s’échapper : laisser ses affaires sur place (si autorisation de sortie donnée par la police), ne pas ramasser d’arme, se signaler immédiatement aux forces de police (si sortie de sa propre initiative), obéir strictement aux ordres (par exemple : poser ses affaires, soulever ses vêtements voire se mettre torse nu pour vérification d’absence d’arme ou de dispositif explosif), sortir calmement les mains en l’air et ouvertes, ne pas courir pour ne pas prêter à confusion avec un intrus.

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Cas particuliers : - si déclenchement de l’alarme incendie : ne sortir qu’en cas de signes évidents d’incendie (flammes, fumées de combustion) car l’intrus armé a pu déclencher l’alarme pour faire sortir les personnes des lieux où elles étaient à l’abri. - si visualisation d’un intrus muni d’un masque à gaz, ou si perception d’odeurs d’un gaz, de picotements des yeux (toxicité possible) : mettre en œuvre, si nécessaire et possible, dans la salle où l’on est enfermé et le plus silencieusement possible (écrire les consignes au tableau ou les faire circuler sur un morceau de papier), un confinement type PPMS NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique) avec calfeutrage (serpillières, chiffons, vêtements, mouillés si possible, ruban adhésif, feuilles de polyéthylène - couverture de manuels par ex.- ou de papier) des issues et ouvertures (grilles de ventilation) donnant dans les parties communes et protection des voies respiratoires des personnes (chiffon, tee-shirt, maillot de corps, chemise, mouillés si possible+).