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Au-delà du Pont Journal Gratuit 10, Rue Sainte-Catherine Bayonne SCRU'PULLS 0634203615. Site internet: http://audela.dupont.free.fr N°09 Avril/Mail 2010 LE JOURNAL GRATUIT V. M. Dans ce numéro - Bicentenaire de la naissance de F. Chopin - Kandida "No mad VII" - Paroles d' habitants - Vocabulari de purmèra necessitat - Le Faubourg Saint-Esprit - Le conteur de Merveilles - Le coin de Flore - Photos de Bayonne autrefois - Bayonne Ville d'Art et d'Histoire - Main basse sur un acquis Social - Réchauffement climatique L'ADOUR de source en embouchure Citation

Au-dela du Pont Bayonne N° 9

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Journal Gratuit Au-delà du Pont Bayonne Quartier Saint-Esprit découvrir le Quartier de la Gare à Bayonne

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Page 1: Au-dela du Pont Bayonne N° 9

Au-delà du Pont Journal Gratuit 10, Rue Sainte-Catherine BayonneSCRU'PULLS 0634203615. Site internet: http://audela.dupont.free.fr

N°09 Avril/Mail 2010LE JOURNAL GRATUIT

V. M.

Dans ce numéro

- Bicentenaire de la naissance de F. Chopin- Kandida "No mad VII"- Paroles d' habitants- Vocabulari de purmèra necessitat- Le Faubourg Saint-Esprit- Le conteur de Merveilles- Le coin de Flore- Photos de Bayonne autrefois- Bayonne Ville d'Art et d'Histoire- Main basse sur un acquis Social- Réchauffement climatique

L'ADOURde source en embouchure

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Page 2: Au-dela du Pont Bayonne N° 9

IIParoles d'Habitants - courrier des lecteurs

Vocabulari de purmèra necessitat Vocabulaire de premère nécessité

Le PrintempsPar Monsieur Pierre Haury

RAIL BAYONNAIS05 59 55 17 63Tournois de

PALA ANCHA 20103 Séries Hommes

1 Série Vétérans à partir de55 ans

Tirage poules Le 28 MarsFINALES PREVUES

LE SAMEDI10 JUILLET 2010

FINALES VETERANSPREVUE

LE SAMEDI31 JUILLET 2010 10 H

(Dans le programme desfêtes de Bayonne)

Page 3: Au-dela du Pont Bayonne N° 9

IIIBayonne « Ville d'art et d'histoire ».« Regards croisés sur le patrimoine »

Jusqu'au 28 marssur la place de la Liberté, 18clichés ont fait l'objet d'uneexposition intitulée,"Regards croisés sur lepatrimoine", 18 clichésconsacrées à la valorisationdu patrimoine bayonnais,dans le cadre du label:

"Ville d'Art et d'Histoire".une des premièresmanifestations qui serontconsacrées à la valorisationdu patrimoine bayonnais.Un enjeu important pour laville de Bayonne, puisque146 villes seulement ontobtenu à ce jour le dit"Label".

VM

La CATHEDRALE

La Maison de YUSTIN LARREBAT(Petit Bayonne)

Le PONT St.-ESPRIT

Le CHATEAU VIEUX

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IV

Quattro chiacchiereL'association Quattro

Chiacchiere, associationregroupant des Italiens et des

italophones de Bayonne AngletBiarritz et Pays Basque.Tél pour informations :

06 60 53 96 62 ;mail :

[email protected]

Quelques vues de Bayonne autrefois

On nous signale: Le 10/04/2010 videgrenier rue Sainte­Catherine et placede la République à Saint­Esprit. Lemême jour et mêmes heures que levide grenier à la maison desassociations.

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VLe coin de Flore

Mois d'AVRILCe commencement del’année (qui traduit lepremier mois complet duprintemps) survit au traversde la tradition païenne dupoisson d'avril, fêtée le 1eravril. Cette célébrationpopulaire est liée àl’ancienne détermination dela fête de Pâques qui a lieule premier dimanchesuivant la première pleinelune de printemps, et qui seproduit pratiquementtoujours en avril dans lecalendrier julien deschrétiens orthodoxes et destraditions sémites (mais alieu en fin mars environ uneannée sur trois dans lecalendrier réformégrégorien des catholiquesromains et des protestants).

Le genêtL'or des lisières et deslandes: Il exhale unparfum de miel . Aubainedes abeilles et autresbutineurs précoces, legenêt à balai est unarbuste à tiges souples,qui illumine les lisièresdes forêts, les taillis et lessous-bois clairs de sesfleurs en forme depapillons d'or. Vers la finmai, ne resteront que lesfruits, gousses plates,noires et velues, qui

contiennent des grainestoxiques. Les rameaux desgenêts servaient autrefois àfabriquer des balais - d'oùson nom. Les bergersracontent qu'en Auvergne,les moutons ayant broutédes genêts résistaient auxmorsures de vipères.Vérification faite, il setrouve que les rameauxcontiennent de la spartéine,un alcaloïde connu pour sespropriétés tonicardiaqueset antivenimeuses.

La morilleDélice de printemps: Qu'elle vivesolitaire ou en petite coloniedispersée, la morille est uneprintanière qui aime lacompagnie des frênes et deslilas. On la trouve aussi dans les

forêts humides, près desvieux pommiers et sousles résineux, notammentles pins sylvestres. Avecson chapeau brun creuséde profondes alvéoles,impossible - ou presque -de la confondre avec un

autre champignon.Délicieuse en omelette, enconsommé ou en ragoût, ellefait le délice des gourmets.

Flore

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VILES CONTEURS de MERVEILLES

Alors, embarquons ensemble ! Et, comme nos ancêtres, déplaçons-nous "en imaginaire" :* découvrons "les autres mondes",* redécouvrons la générosité vraie qui métamorphose les mauvais sorts,* cultivons "le cont' redit"...

L'avenir s'imagine, la vie de demain aura été rêvée... Vivre vraiment, aimer présentement, faire confiance à chaque instant... transforme etouvre à de nouvelles opportunités !... Que celles et ceux qui ont des oreilles "entendent" ! Ainsi s'exprime J.Pierre Mathias

Site Internet: http://www.contes­et­merveilles.com/Bienvenue ! ... parce que "J'ai des merveilles à vous dire !"

Jean-Pierre MATHIAS,Il est né en Pays de Dol, cettecontrée qui se perd dans la Baie duMont-Saint-Michel... il succomba aumerveilleux !Il le répète à l'envi : "J'ai desmerveilles à vous dire ... et vousaurez des rêves à projeter". Amateurde "cont' redit" depuis 1979, fort de30 années de pratique amateur,ayant mûri, arrondi ses contes, c'estdonc nourri de la maturité de ses 50années de vie qu'il se lance dans sacarrière professionnelle.Pour avoir rencontré les anciens surces sujets dès la fin des années1970, et s'être ensuite imprégné desécrits des folkloristes du 19èmesiècle, Jean-Pierre MATHIAS connaît- à fond de coeur ! - les traditionsorales de "son Pays de Dol en Baiedu Mont-Saint-Michel" et aussi cellesde toutes "les" Haute-Bretagne (44,56, 35, 22,) ... tout en accueillant lesvents du large.Depuis qu'il a entrepris lacompilation des documentsdisponibles, il s'est peu à peu dotéd'une base de données inédite de

quelques 7000 références en oralités, dont quelques 2000 contesattestés en Haute-Bretagne, principalement d'après les précieuses etriches collectes des folkloristes.Résultat: un outil bien utile pour s’y repérer dans l’océan des contes,lui permettant de retrouver aisément par ex. quelques 30 référencespour Rennes, plus de 200 pour Saint-Cast, ... 80 sur la thématiquedu cheval, plus de 200 concernant la mort,Ses sources, ce sont aussi les précieuses irremplaçables rencontresavec d'actuels témoins vivants de la tradition, reçue dans leurenfance : Mr et Mlle ORAIN, Albert POULAIN, Eugénie DUVAL, AndréTHIERRY, ...Il a découvert l'universalité du conte à la faveur de rencontresprivilégiées en diverses circonstances ou formations : Jude LEPABOUL, Nicolette PICHERAL, Jean-Pierre LE DANTEC, RobertBOUTHILLIER, ...Il reste marqué par la semaine d'Initiation au "conte chemin de vie",

animée par Henri GOUGAUD lors d'unséjour au désert du Grand Erg tunisien,avec la "bénédiction du fou bienfaisant"...Diverses lectures enrichissent ceparcours, telles que par exemple :"Poétique du conte" de NicoleBELMONT, "Petit poucet deviendragrand" de Pierre LAFFORGUE, "Conter,un art ?" de Michel HINDENOCH, lespublications de la SMFSociété deMythologie Française, "Le contepopulaire français" de Paul DELARUE-

Marie-Louise TENEZE-Josiane BRU,"Les contes populaires" de GédéonHUET, "Femmes qui courent avecles loups" de Clarissa PINKOLAESTES, ... et les multiples ressourcesd'internet.Il a participé à de nombreuxfestivals et autres manifestations,notamment en Ille-et-Vilaine, etaussi en Perche, Savoie, Québec(Mémoire & Racines à Joliette,C.R.A.P.O. À St-Jean-de-Mata, ...)Distingué : Bogue d'or desconteurs à Redon (35) en 2000,Kan ar Bobl des conteurs deBretagne à Pontivy (56) en 2005,Journées Professionnelles à Chiny(Belgique) en 2008 Contextesvariés : Je ré-anime des “contesmerveilleux” pour tous publics :adultes, ados, enfants… et pour

différents évènements: veillées,anniversaires, noces d’or, randos-balades, fêtes, spectacles…

Par le truchement de mon“Ordin@teuRàConte”,

mes merveilles se font entendre aucoeur de rassemblementspopulaires et autres animations“de rue”.Je conte les secrets et légendes dela Baie du Mont-Saint-Michel lors detraversées inoubliables en lien avecun guide naturaliste.Bénéficiant de l’Agrément ÉducationNationale pour ma pédagogie“graines de conteurs / enfantsconteurs”, j'interviens égalementpour des formations et autrestransmissions auprès d’adultes.Je n’use que de ma voix et de maprésence pour créer lespersonnages, les situations, lespaysages, les émotions… certainsauditeurs m’ont dit s’être crus auciné dans “Shrek” !Recueilli auprès de J.P. Mathias

par V. M.

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VII

Texte en Gallo selon François DUINE (pays de Dol) … signé fra deuni (pseudonyme de François DUINE, texte paru dans la« Revue des Traditions Populaires », tome 24 – 1909, p. 145.146)

Vla ce que c'est : Y'avait une foué une pauvre petite kalipettequ'avait une grosse poume. La poume, pour sûr, était toute naire,mais, par ma fa, point indifférente. Vous allez vouère, faites benattention.La quenuche pose sa poume à terre et se met à dire : «Allons, poume naire, roule; là ousque tu iras, j'irai. » La poumeroulit à un grand portail de fer et le choquit. Le portail baillealors tout au grand et M. Mirlikovir arrive sur le sieudu. « Tiens,kiapette, à ce qu'il dit, v'là une bouete, amuse-ta d'o ça. »Savou ce que fît la fille? Eh ben elle ouvrit la bouete. Mais, nom diGous, des crapiaux en sortirent qui li sautirent sur la face pour lamangearder. C'est note jigourdenne qu'en dégouennait descris et des lamentations ! Enfin elle jetit sa bouete au levage et lescrapiaux s'y ramassèrent ben tranquillement.Créyou que ça dégoûta la klapette du métier ? Nonna. Quand jevous dis qu' n'y a ren d'entêté comme une femme! Elle mit core sapoume à terre en disant : « Allons, poume noire, roule; là ousquetu iras j'irai. » Et la poume arrivit à un grand portail d'argent d'oùun ange ben dressé se décacha.Et v'là ce que c'est, trétous. La randonnée n'est pas finie. Mais quevoulou ? c'est trop vieux. Tiens, Gédouin, passe-nous le pichet. Labesson fait les bons corps. Ça ne fait de ren; faut que les bétouscomme la kalipette se garent du cornu.

Voici l'histoire : II y avait une fois une pauvre petite fille qui avaitune grosse pomme. La pomme, certes, était toute noire, mais, je lejure, point à dédaigner. Vous allez le voir. Faites bien attention.L'enfant pose sa pomme à terre et se met à dire : « Allons,pomme noire, roule; là où tu iras, j'irai. » La pomme roula jusqu'àun grand portail de fer et y heurta. Le portail s'ouvrit alors tout augrand et M. Satan arriva sur le seuil : « Tiens, fillette, dit-il, voici uneboite, amuse-toi avec cela. » Savez-vous ce que fit la fille ? Eh bien,elle ouvrit la boîte. Mais, nom di Gous (1), des crapauds ensortirent qui lui sautèrent au visage pour le ronger. C'est notredemoiselle qui en poussait des cris et des lamentations ! Enfin ellelança sa boîte au loin et les crapauds s'y ramassèrent bientranquillement.Croyez-vous que cela dégoûta la fille de son jeu ? Non En vérité, iln'y a rien d'entêté comme une femme. Elle mit encore sa pomme àterre en disant; « Allons, pomme noire, roule; là où tu iras, j'irai. »Et la pomme arriva à un grand portail d'argent où un angerichement vêtu se montra.Et voilà l'histoire, vous tous ! L'historiette n'est pas finie. Mais quevoulez-vous, c'est trop vieux ! Tiens, Gilduin, passe-nous le pichet.La boisson fait les bons corps. Cependant, comme cette fille, lesbuveurs doivent se défier du diable.

LA POUME NAIRE LA POMME NOIRE

(1) Juron populaire employé même par les personnes les plus scrupuleuses.François DUINE(1870-1924)

François-Marie DUINE,né à Dol en 1870, y passa

son enfance ; sa mère(originaire de Baguer-Pican) était laveuse, sonpère (originaire de Pleine-Fougères) était journalier.Voulant étudier, aspirant àêtre savant, il sera prêtre,notamment l'aumônierrespecté du lycée de Rennesà partir de 1906.Parallèlement il réalisa denombreuses recherches, le"folk lore" n'en constituantqu'un aspect. A sa mort (dès1924) on recense plus de 320articles ou ouvrages...

Dans l'article nécrologique quelui consacra Georges DOTTINdans les Annales de Bretagnet.36 (1924.25), on peut lire, page636 :Ce qui étonne le plus, dans ce

prodigieux labeur, c'est que lemême homme ait été capable,avec la même perfection, derecueillir des chants populaires,de dresser de scrupuleuses etabondantes bibliographies etd'écrire avec art de pénétrantesétudes littéraires. Tout attestechez lui une culture généralepeu commune.Que les candidats qui nepeuvent être reçus aubaccalauréat reprennentcourage ! <<L'abbé Duinen'était pas bachelier.>>

Le Gallo la Langue du Pays de DOL

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VIIIMAIN BASSE SUR UN ACQUIS SOCIAL

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IX

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X Bicentenaire de la naissance d un romantique.

Frederic F. CHOPINGelazowa Wola (Varsovie) 22 février ou 1er mars 1810 —

† Paris 17 octobre 1849.Sa famille paternelle estoriginaire du Dauphinéet de Lorraine. Sesgrands-parents, FrançoisChopin et son épouseMarguerite Deflin sontétablis à Marainville surMadon dans ledépartement des Vosges.À cette époque, le roiLeszcynski, beau-père deLouis XV a lasouveraineté des duchésde Lorraine et deBarrois...C'est avec un passeportpour Londres queChopin se dirigea vers laFrance où il vécut lerestant de sa vie. À Paris,il fit la connaissance decompatriotes polonaisexilés suite à la défaitepolonaise, et découvritune intense activitéculturelle et musicale,notamment l'opéraitalien (Rossini, Bellini).Le Paris des années 1830est un des hauts lieux dupiano en Europe. Que cesoit le jeune Franz Liszt,Herz ou encore Hiller,Chopin aura rapidementl'occasion d'y rencontrerles plus grands virtuosesde son temps. Il rencontreaussi Mendelssohn lors deson passage à Paris,Vincenzo Bellini et levioloncelliste Franchomme.

Chopin a révolutionné lepiano et a inventé unevéritable école avecl'apport de nouvellessonorités, ainsi qu'unenouvelle vision del'instrument.Sa musique mélodieuse

reste une des plusatypiques et adulées durépertoire romantique.« Quand je suis maldisposé, disait-il, je jouesur un piano d’Erard etj’y trouve facilement unson tout fait ; maisquand je me sens enverve et assez fort pourtrouver mon propre son àmoi, il me faut un pianoPleyel ».UNE VIE COURTE

MOINS DE 40années mais SiRicheChopin révéla très tôt degrandes dispositionspour la musique,rejouant dès l'âge de cinqans les airs que joue samère au piano. Il montraimmédiatement un grandsens musical et faisaitpreuve d'une sensibilitéexceptionnelle à lamusique. Il commençadonc son éducationmusicale à six ans (1816)et composa sa premièreœuvre, la Polonaise ensol mineur, à l'âge de septans (1817).

L'adieu au pays(1830)

Chopin s'installe d'abordà Vienne, en Autriche,où il vit huit mois. Laville qui lui avait faittriomphe lui réserve unexcellent accueil. Graf,le célèbre facteur depiano, met rapidementun piano à sa disposition.Les valses de Lanner oude Strauss père captenttotalement l'attention dupublic viennois plusattaché à la musiquedansante qu'aux poèmesde Chopin.Il quitte Vienne le 20juillet 1831 pour Paris.Obtint un passeportpour aller à Londres viaParis.

Les 18 dernièresannées de sa vie, les

années les plusprolifiques

certainement.Une solide partie del'œuvre du compositeurprend naissance aucours de ces années. En1833, Chopin publie cinqmazurkas, troisnocturnes, les douzegrandes études qu'il

dédie à son ami FranzLiszt, mais aussi le triopour piano, violoncelleet violon.

De 1836 à 1847,il fut le compagnon del'écrivaine George Sand(pseudonyme d'AuroreDupin, baronneDudevant). Ils menèrentensemble une viemondaine, nourris d'uneadmiration réciproque.La dépression de Chopinà cette époque et samaladie étaientinquiétantes, pourtant, ilécrivait aux siens pourles rassurer : « J'ai déjàsurvécu à tant de gensplus jeunes et plus fortsque moi qu'il me sembleêtre éternel... Ne vousinquiétez jamais de moi :Dieu étend sur moi sagrâce »Les hivers qui suivront,seront de plus en plusdifficiles à supporter.Les écrits de GeorgeSand montrent queChopin déclinevisiblement..Pendant le mois dejuillet 1847, le couple, quine connaissait plusdepuis un certain tempsla passion de ses débuts,se sépara définitivement.Il ne reverra GeorgeSand qu'une seule etdernière fois, par hasard,en avril 1848.Particulièrement affaibliaprès cette rupturedouloureuse, il fit quandmême une dernièretournée de sept mois enAngleterre et en Écosseorganisée par son élève

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XI

Jane Stirling.Chopin arriva à Londresle 20 avril 1848 et lapollution au charbon dela ville industriellen'améliora pas son étatde santé. RencontreraCharles Dickens et putjouer chez marquis etducs anglais, et mêmedevant la reine Victoria,ce qui lui apporta uneimmédiate renomméeoutre-Manche.Son état de santés'aggrava, mais ilcontinua à donner desleçons. Lorsqu'il entradans la dernière phase dela tuberculose, suite àune grave hémoptysiequi l'avait terrassé finjuin 1849,Chopin mourut 17octobre 1849, au 12 placeVendôme, à l'âge de 39

« La musique, c'est du bruit qui pense. »Victor Hugo

ans. Il fut enterré aucimetière du Père-Lachaise,Conformément à sesdernières volontés, onramena à Varsovie soncœur qui se trouveactuellement dans uncénotaphe inséré dansun pilier de l'égliseSainte-Croix.Source Wikipédia &Musicologie.org v.M.

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Page 12: Au-dela du Pont Bayonne N° 9

XII

ANNONCESi, comme moi, l’Univers du

Timbre suscite, chez vous, un

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HUMOUR

Quand les arbres se mettent en COLERE

Nous savons qu'en 1891, l'abbéde Saunière s'est enrichibrutalement en découvrant untombeau dans son église, qu'ilira s'en référer à son évêque etque le jour de sa mort, l'extrêmeonction lui fut refusée par sonconfrère dans de bien étrangescirconstances. Les tenants et lesaboutissants de cette formidableénigme vous seront révélés dansce livre.

Jean-Pierre Viguié nous entraine,tout au long de son enquête, surles lieux décrits dans sonouvrage, nous démontre avec unelogique déconcertante la trameque l'abbé de Rennes-le-Chateaua mis en place. Signes et phrasescodés, qu'il nous dévoile tel un finlimier, et nous les livre tels qu'ilsapparaissent à qui sait regarderet voir.Tout le contenu de son livre estfacilement vérifiable résultat de

longues recherches, consultationd'archives, documents historiques.Beranger SAUNIERE semble avoiremporté son secret avec lui...

Jean-Pierre Viguié nous rapporteici, ce que fut la vie d'un hommed'église hors du commun, ayantlaissé laissé derrière lui un fild'Ariane pour qu'enfin «  le Secret »apparaisse aux yeux de tous.

V.M.

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